Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 2 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406698m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49511
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
1640
FEN
— ÉTYM. Diminutif de femme; bourguigu. fam-
melôte. On trouve dans l'ancienne langue femmette.
t FEMORAL, ALE (fé-mo-ral, ra-1"), adj j| i° Ternie
d'anatomie. Qui a rapport ou qui appartient au fé-
mur, à la cuisse. Les muscles fémoraux. || 2" Terme
de chirurgie. Hernie fémorale, hernie qui s'échappe
sous le ligament de Poupart.
— ÉTYM. Voy. FÉMUR.
f FÉMORO-TIBIAL, ALE (fé-mo-ro-ti-bi-al, a-1'),
adj. Terme d'anatomie. Qui a rapport au fémur et
au tibia. Articulation fémoro-tibiale.
FÉMUR (fé-mur), s. m. || 1° Terme d'anatomie.
L'os de la cuisse. |12° Terme d'entomologie. La pre-
mière partie des pattes des insectes.
— ÉTYM. Lat. fémur, femoris, cuisse.
| FENAGE (fe-na-j'), s. m, Terme de féodalité.
Droit sur les foins.
— HIST. xvi" s. La rente des prez et la coustume
que l'on appelle fenage, DU CANGE, fenagium.
— ÉTYM. Lat. fenum, foin.
FENAISON (fe-nê-zon), s. f. Action de couper les
foins; temps où se fait cette coupe. On peut bien, à
la vérité, faire une tragédie, une comédie, ou deux
ou trois chants d'un poème, dans une semaine d'hi-
vër;.mais vous m'avouerez que cela est impossible
dans le temps de la fenaison et des moissons, VOLT.
Lett. d'Argental, 24 juin 4 764. |] Action de dessécher
les produits des prairies naturelles et artificielles.
— HIST. xvi° s. Les moissons tallonnans les fenai-
sons, ces deux récoltes assemblées donnent trop de
fatigue au mesnager, o. DE SERRES,22G8.
— ÉTYM. Lat. fenum, foin.
t FENASSE (fe-na-s'), s. f. Un des noms vul-
gaires du sainfoin.
— ÉTYM. Foin ou fain, avec la désinence pé-
jorative asse.
4. FENDANT (fan-dan), s. m. Celui qui veut se
faire passer pour brave, se faire çraindie. Faire le
fendant. N'étant passe-volant, soldat ni capitaine
Depuis les plus chétifs jusques aux plus fendants,
RÉGNIER, Sat. xni. Faire ici du fendant pendant qu'on
nous sépare, C'est montrer un esprit lâche autant que
barbare, CORN, la Veuve, iv, 3. Lesquels feront bien
les fendants, SCARR. Virg. vi.
— HIST. xvie s. Un fierrabras, un rodomont, un
taillant, fendant, PAS"QUIER, Lettres, 1.1, p. 676. [Pour
l'exécution du président Brisson] sortirent de la mai-
son de Cornouailleplusieurs fendants [coupe-jarrets],
ID. ib. t. il, p. 302.
—ÉTYM. Fendre.
2. FENDANT (fan-dan), s. m. Terme d'escrime
qui vieillit. Coup de taille appliqué de haut en bas.
Et, entrant au combat, il reçut d'abord un fendant
sur le jarret, dont il perdit beaucoup de sang, D'A-
BLANCOURT, Lucien, Toxaris.
— ÉTYM. Fendre.
FENDERD3 (fan-de-rie), s. f.\\ 1° Terme de mé-
tallurgie. L'art, l'action de fendre le 1er, de le sé-
parer en verges après qu'il a été mis en barres.
|| Partie d'une forge où l'on fend le fer, en barres
ou en toute autre forme. C'est par cette raison que
les fers destinés à passer à la fenderie ou à. la batte-
rie , ne demandent pas à être fabriqués avec autant
de soin que ceux qu'on appelle fers marchands, qui
doivent avoir toute leur qualité, BDFF. Min. Introd.
QEuv. t. vil, p. 84, dans POUGENS. || 2° Machiné pour
faire des verges carrées de fer. || Autre machine à
fendre le bois en baguettes.
— ÉTYM. Fendre.
FENDEUR, EUSE (fan-deur, deû-z'), s. m. et f.
|| 1° Celui, celle qui fend. Ce vizir Baltagi Mehe-
met avait été fendeur de bois dans le sérail, VOLT.
liussie, il, 1. || Fig. Un fendéur de naseaux, un bra-
vache. Cette, locution a vieilli. || 2° S. m. Ouvrier
qui travaille à fendre le fer, l'ardoise, etc. || 3° S. f.
Fendeuse, ouvrière qui fend ,les roues des montres
et des pendules. ..--_.
— ÉTYM. Fendre.
FENDILLÉ, ÉE (fan-di-llé, liée, II mouillées),
part, passé. Qui présente un grand nombre de peti-
tes fentes. Une surface fendillée.
f FENDILLEMENT (fan-di-lle-man, Il mouillées),
s. m. Action du bois qui se fendille. *
— ÉTYM. Fendiller; provenç. fendillament.
FENDILLER (SE) (fan-di-llé, Il mouillées, et non
fan-di-jé), v. réfl. Il se dit du bois et de toute ma-
tière dans laquelle il se forme de petites fentes, des
gerçures. La surface de ce bloc immense s'est divi-
sée,: fêlée, fendillée, réduite en poudre, par l'im-
pression des agents extérieurs, BDFF. Miner, t. i,
p. 22, dans POUGENS.
— HIST. xvi" s. Quand ces terres sont un peu trop
cuittes, elles sont sujeMes à se brusler, noircir et
FEN
fendiller, PALISSÏ, 306. Et sommes advertis que le
massif se dément quand nous voyons fendiller l'en-
duict et la crouste de nos parvis, MONT, I, 338.
— ÉTYM. Diminutif de fendre,- prov. fendilhar.
f FENDILLES (fan-di-U', Il mouillées), -s. f. pi.
Petites fentes produites dans le fer en le forgeant.
— ÉTYM. Voy. FENDILLER.
f FENDIS (fan-di), s. m. Dernière division de l'ar-
doise. •
— ÉTYM. Fendre.
FENDOIR (fan-doir), s. m. Outil qui sert à fendre.
— ÉTYM. Fendre.
FENDRE (fan-dr'), je fends, tu fends, il fend,
nous fendons, vous fendez, ils fendent; je fendais ;
je fendis ; je fendrai, je fendrais ; fends, fendons ;
que je fende, que nous fendions; que je fendisse ;
fendant; fendu, v. a. ]| 1° Diviser un corps dur ou
résistant dans le sens de sa longueur. Fendre du
bois. Fendre la tête d'un coup de sabre. Fendre la
terre avec, une charrue. Vous écraserez contre terre
leurs petits enfants, et vous fendrez le ventre aux
femmes grosses, SACI, Bots, iv, vin, 4 2. Je vais
te fendre en deux, comme les chevaliers du temps
passé fendaient les géants qu'ils rencontraient, LE-
SAGE, Diable boit. ch. 7. L'archevêque, la bulle à la
main, fit massacrer tous les convives ; on fendit le
ventre au grand prieur de l'ordre de St-Jean de Jé-
rusalem, et on lui arracha le coeur, VOLT. Moeurs,
4 30. L'officier, qui ne peut exercer aucun métier,
fut réduit à fendre et à porter le bois du soldat de-
venu tailleur, drapier, menuisier, ou maçon, ou
orfèvre, et qui gagnait de quoi subsister, ID. Char-
les XII, 4. Ce guerrier franc qui ne voulut jamais
permettre que Clovis ôtât du butin général un vase
de l'église de Reims, et qui fendit le vase à coups
de hache, sans que le chef osât l'en empêcher, m.
Moeurs, 48. || Fig. Fendre la tête à quelqu'un, l»i
faire aux oreilles un bruit insupportable. De cent
coups de marteau me va fendre la tête, Bon.. Sat.
vi. || Familièrement. Il me semble qu'on me fend la
tête, c'est-à-dire j'éprouve un très-violent mal de tête.
|1 Fig. Fendre le coeur, exciter la plus vive commisé-
ration. Me lançant un regard qui le coeur me fendit,
RÉGNIER, Dial. Et son abord charmant fendrait un
coeur de roche, DESMARETS, Mirame, iv, 4. Ma mie,
vous me fendez le coeur 1 consolez-vous, je vous
prie, MOL. Mal. im. i, 9. Ce discours me fend l'âme,
hélas I mon pauvre maître ! REGNAED, le Légat, iv,
6. || Fig. Fendre un cheveu en quatre, faire des
distinctions, des divisions trop subtiles. C'est vou-
loir fendre un cheveu en quatre. Cet homme fen-
drait un cheveu en quatre. || Fig. Fendre les pieds,
ancienne expression qui signifiait renvoyer un do-
mestique. || 2° Séparer, traverser les parties d'une
masse. Les éclairs fendaient la nue de l'un à l'au-
tre pôle, FÉN. Tél. xvn. Les rameurs fendaient
les ondes écumantes, ID. t'fe. in. Asmodée n'a-
vait pas vanté sans raison son agilité ; il fendit
l'air comme une flèche décochée avec violence,
LESAGE, Diable boit. ch. 3. De ses deux bras ner-
veux il fend la mer émue, LAMOTTE, Fabl. v, 9. Je
laissai mon vaisseau fendre le sein de l'onde, Et je
restai dans ma maison, VOLT. Ép. xcn. || Fendre le
vent, s'échapper au plus vite ; locution qui tombe
en désuétude. La mer du levant Où le vieux Lou-
chali fendit si bien le vent, RÉGNIER, Sat. x. Rien
ne semblait plus sûr qu'un si proche hyménée ; Et,
parmi ses apprêts, la nuit d'auparavant, Vous sûtes
faire gille et fendîtes le vent, CORN. Suite du Ment.
i, I. || Il a fendu le vent, s'est dit d'un banquerou-
tier ou d'un fugitif. || Par extension. Fendre une
foule, la traverser en l'écartant. Mon coeur à cet
objet.... Me fit fendre les rangs.... ROTROU, Bélis. v,
6. En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la
presse D'un peuple d'importuns qui fourmille sans
cesse, Bon,. Sat. vi. Il fend les flots du peuple et la
troupe craintive, VOLT. Irène, n, 6. || 3° Faire que
les parties d'un corps continu se séparent et lais-
sent des intervalles entre elles. La gelée fend les
pierres. Le soleil, qui fend ici la terre et qui brûle
les rochers, n'a pu à grand'peine que m'échauffer,
VOIT. Lett. 42. || Populairement. Geler à pierre
fendre, geler très-fort. 11 gelait la semaine passée à
pierre fendre, SÉV. 488. || Fig. Mlle de la Trousse
dont la douleur fend les pierres, SÉV. 4 64. || 4" V. n.
H ne s'emploie que figurément et avec coeur ou tête.
Le coeur me fend, c'est-à-dire j'éprouve un vif cha-
grin, une vive pitié. || La tête me fend, c'est-à-dire
j'éprouve un embarras extrême à la tête, soit à
cause du bruit qu'on fait, soit à cause des occupa-
tions qui me surchargent. Pour moi, la tête me
fend, ma cervelle bout du czar Pierre et des tra-
gédies, ds rois terres que je gouverne bien ou
FEN
mal.... VOLT. Lett. Mme de Fontaine, 44 juin 4764.
|| 5° Se fendre, i). réfl. Etre fendu. Le bois blanc ss
fend très-facilement. Le's matières vitrescibles en se
refroidissant ont diminué de volume et se sont par
conséquent fendues de distance en distance ; ceÙes
qui sont composées de matières calcaires amenées
par les eaux se sont fendues par le dessèchement,
BUFF. Addit. Théor. terr. GEuu. t. XII, p. 449, dans
POUGENS. Il 6" Il se ditd'une masse dont les parties se
séparent et laissent des ouvertures entre elles. Les
enfers vont s'ouvrir et la terre se fend, TRISTAN, Uerc.
mour. ni, 5. Du soleil la terre embrasée, Faute de
pluie et de rosée, Se fendit en plusieurs endroits,
SCARRON, Virg. m. Vers minuit le passage a com-
mencé; mais les premiers qui s'éloignent .du bord
avertissent que la glace plie sous eux, qu'elle s'en-
fonce, qu'ils marchent. dans l'eau jusqu'au genou;
et bientôt on entend ce frêle appui se fendre avec
des craquements effroyables qui se prolongent au
loin comme dans une débâcle, SÉGUR, Hist. de Nap.
x, 9. || Par extension, il se dit d'une foule qui s'ou-
vre. Qui, voyant venir lesTroyens, Se fendant, leur
firent passage, SCARRON, Virg. vm. || Fig. Mon coeur
se fend d'amour et s'ouvre à la pitié, RÉGNIER,
Dial. Mon coeur à ce discours se fend par la moi-
tié, TRISTAN, Mariamne, v, 2. Il semble que mon
coeur veuille se fendre par la moitié, sév. 4 6. Ah j
quel coeur de rocher et quelle âme assez noire Ne se
fendrait en quatre en entendant ces mots?REGNARD,
Légat, v, 7. Mes larmes l'arrosent, et mon coeur qui
se fend s'échappe vers vous, VOLT. ÉCOSS. IV, 6. [La
beauté que le chrétien adore] Si un seul de ses re-
gards tombait directement sur le coeurde l'homme, il
ne pourrait le soutenir, il se fendrait de délices, CHA-
TEAUB. Génie, n, m, 8. |j Avec suppression du pro-
nom personnel. Je vous assure qu'il n'y eut jamais
une tristesse pareille à la mienne : et, si j'osais écrire
des lettres pitoyables, je dirais des choses qui vous
feraient fendre le coeur, VOIT. Lett. 4 9. Mme de Lon-
gueville fait fendre le coeur, SÉV. 448. || 7° Terme
d'escrime. Se fendre, porter la jambe droite en avant
en laissant le pied gauche en place." || 8° Populai-
rement. Se fendre, commettre une prodigalité peu
ordinaire (locution figurée tirée de l'escrime). Il
s'est fendu de cent francs. Je me fendrai de six
bouteilles de Champagne. || Absolument. Quand il
s'agit de se fendre, il se fait tirer l'oreille.
— HIST. Xe s. Fendut que tost le volebat, Fragm.
deVal.p. 469. || XIe s. Donc [il] a tel duel [deuil]
pur po [peu] d'ire ne fend, Ch. de Roi. xxu. || xn" s.
D'un chef en l'autre [il] lui a frait et fendu [l'escu],
Ronc. p. 64. Pourtant peûst mes cuers [mon coeur
pourrait] de dolor fendre, Couci, v. || xm" s. Lan-
froi, qui le bois soloit vendre, Un chesne ot con-
mencié à fendre, Ren. 40282. Et Renart s'est ache-
minez, Et s'en vait par le bois fendant, ib. 339.
Or avint ainsi que je trouvai un gamboison d'es-
toupes à un Sarrasin, je tournai le fendu [le côté
ouvert] devers moy, et fis escu du gamboison, qui
m'ot grant mestier, JOINV. 228. || xv s. Adonc des-
cendit Philippe de l'eschafaud où il avoit presché
et s'en vint, fendant le marché, jusques à son hos-
tel, FROISS. n, n, 476. Ouvrez vos yeulx, fendes vos
testes, Oyez nos sciences honnestes, Puisque l'heure
y est disposée, COQUILLART, les Droits nouveaux.
|| xvi* s. Mercure fend le vuyde de l'aér, descend
legierement en terre, et.... RAB. Pant. Nouv. prol.
4. Nous veismes Ouy dire : ilavoyt la gueulle fen-
due jusques aux oreilles, ID. ib. v, 34. La terre fend,
et parmi ses fendaces La grand lueur jusqu'aux ré-
gions basses A pénétré, MAROT, IV, 70. Du bruit des
voix tout l'air fendoit, ID. IV, 291. Le chartier ne
laissa pas pour ses prières de chasser les chevaux,
de manière que les autres enfants se fendirent pour
le laisser passer, AMYOT, Aie. 3. Il fendit inconti-
nent et entr'ouvrit l'endroit de la bataille des en-
nemis, où il donna, ID. Cor. 4 2 Cratesiclea, en
l'embrassant et baisant, sentit que le cueur luy
soublevoit et fendoit de regret et de douleur, ID.
Agis et Cléom. 62. Geler à pierre fendante, COT-
GRAVE. Je ne veulxny débattre avéeques un huissier
de porte, misérable incogneu, ny faire' f sndre en
adoration les presses où je passe, MONT, IV, 28.
— ÉTYM. Bourguig. l'abre se foint f provenç.
fendre; espagn. hender; portug. fender; ital. fen-
dere; du lat. findere; sanscrit, bhid, fendre.
FENDU, UE (fan-du,due),part, passé de fendre.
|| 1° Dubois fendu. Une terre fendue. || Terme de bo-
tanique. Il se dit d'un organe (feuille, caliGe> corolle)
offrant des divisions qui ne sont soudées que dans la
moitié de leur longueur, à partir de la base. || Vais-
seaux fendus, vaisseaux, d'après Mirbel, dont les pa-
rois semblent creusées de raies transversales II Fig.
FEN
— ÉTYM. Diminutif de femme; bourguigu. fam-
melôte. On trouve dans l'ancienne langue femmette.
t FEMORAL, ALE (fé-mo-ral, ra-1"), adj j| i° Ternie
d'anatomie. Qui a rapport ou qui appartient au fé-
mur, à la cuisse. Les muscles fémoraux. || 2" Terme
de chirurgie. Hernie fémorale, hernie qui s'échappe
sous le ligament de Poupart.
— ÉTYM. Voy. FÉMUR.
f FÉMORO-TIBIAL, ALE (fé-mo-ro-ti-bi-al, a-1'),
adj. Terme d'anatomie. Qui a rapport au fémur et
au tibia. Articulation fémoro-tibiale.
FÉMUR (fé-mur), s. m. || 1° Terme d'anatomie.
L'os de la cuisse. |12° Terme d'entomologie. La pre-
mière partie des pattes des insectes.
— ÉTYM. Lat. fémur, femoris, cuisse.
| FENAGE (fe-na-j'), s. m, Terme de féodalité.
Droit sur les foins.
— HIST. xvi" s. La rente des prez et la coustume
que l'on appelle fenage, DU CANGE, fenagium.
— ÉTYM. Lat. fenum, foin.
FENAISON (fe-nê-zon), s. f. Action de couper les
foins; temps où se fait cette coupe. On peut bien, à
la vérité, faire une tragédie, une comédie, ou deux
ou trois chants d'un poème, dans une semaine d'hi-
vër;.mais vous m'avouerez que cela est impossible
dans le temps de la fenaison et des moissons, VOLT.
Lett. d'Argental, 24 juin 4 764. |] Action de dessécher
les produits des prairies naturelles et artificielles.
— HIST. xvi° s. Les moissons tallonnans les fenai-
sons, ces deux récoltes assemblées donnent trop de
fatigue au mesnager, o. DE SERRES,22G8.
— ÉTYM. Lat. fenum, foin.
t FENASSE (fe-na-s'), s. f. Un des noms vul-
gaires du sainfoin.
— ÉTYM. Foin ou fain, avec la désinence pé-
jorative asse.
4. FENDANT (fan-dan), s. m. Celui qui veut se
faire passer pour brave, se faire çraindie. Faire le
fendant. N'étant passe-volant, soldat ni capitaine
Depuis les plus chétifs jusques aux plus fendants,
RÉGNIER, Sat. xni. Faire ici du fendant pendant qu'on
nous sépare, C'est montrer un esprit lâche autant que
barbare, CORN, la Veuve, iv, 3. Lesquels feront bien
les fendants, SCARR. Virg. vi.
— HIST. xvie s. Un fierrabras, un rodomont, un
taillant, fendant, PAS"QUIER, Lettres, 1.1, p. 676. [Pour
l'exécution du président Brisson] sortirent de la mai-
son de Cornouailleplusieurs fendants [coupe-jarrets],
ID. ib. t. il, p. 302.
—ÉTYM. Fendre.
2. FENDANT (fan-dan), s. m. Terme d'escrime
qui vieillit. Coup de taille appliqué de haut en bas.
Et, entrant au combat, il reçut d'abord un fendant
sur le jarret, dont il perdit beaucoup de sang, D'A-
BLANCOURT, Lucien, Toxaris.
— ÉTYM. Fendre.
FENDERD3 (fan-de-rie), s. f.\\ 1° Terme de mé-
tallurgie. L'art, l'action de fendre le 1er, de le sé-
parer en verges après qu'il a été mis en barres.
|| Partie d'une forge où l'on fend le fer, en barres
ou en toute autre forme. C'est par cette raison que
les fers destinés à passer à la fenderie ou à. la batte-
rie , ne demandent pas à être fabriqués avec autant
de soin que ceux qu'on appelle fers marchands, qui
doivent avoir toute leur qualité, BDFF. Min. Introd.
QEuv. t. vil, p. 84, dans POUGENS. || 2° Machiné pour
faire des verges carrées de fer. || Autre machine à
fendre le bois en baguettes.
— ÉTYM. Fendre.
FENDEUR, EUSE (fan-deur, deû-z'), s. m. et f.
|| 1° Celui, celle qui fend. Ce vizir Baltagi Mehe-
met avait été fendeur de bois dans le sérail, VOLT.
liussie, il, 1. || Fig. Un fendéur de naseaux, un bra-
vache. Cette, locution a vieilli. || 2° S. m. Ouvrier
qui travaille à fendre le fer, l'ardoise, etc. || 3° S. f.
Fendeuse, ouvrière qui fend ,les roues des montres
et des pendules. ..--_.
— ÉTYM. Fendre.
FENDILLÉ, ÉE (fan-di-llé, liée, II mouillées),
part, passé. Qui présente un grand nombre de peti-
tes fentes. Une surface fendillée.
f FENDILLEMENT (fan-di-lle-man, Il mouillées),
s. m. Action du bois qui se fendille. *
— ÉTYM. Fendiller; provenç. fendillament.
FENDILLER (SE) (fan-di-llé, Il mouillées, et non
fan-di-jé), v. réfl. Il se dit du bois et de toute ma-
tière dans laquelle il se forme de petites fentes, des
gerçures. La surface de ce bloc immense s'est divi-
sée,: fêlée, fendillée, réduite en poudre, par l'im-
pression des agents extérieurs, BDFF. Miner, t. i,
p. 22, dans POUGENS.
— HIST. xvi" s. Quand ces terres sont un peu trop
cuittes, elles sont sujeMes à se brusler, noircir et
FEN
fendiller, PALISSÏ, 306. Et sommes advertis que le
massif se dément quand nous voyons fendiller l'en-
duict et la crouste de nos parvis, MONT, I, 338.
— ÉTYM. Diminutif de fendre,- prov. fendilhar.
f FENDILLES (fan-di-U', Il mouillées), -s. f. pi.
Petites fentes produites dans le fer en le forgeant.
— ÉTYM. Voy. FENDILLER.
f FENDIS (fan-di), s. m. Dernière division de l'ar-
doise. •
— ÉTYM. Fendre.
FENDOIR (fan-doir), s. m. Outil qui sert à fendre.
— ÉTYM. Fendre.
FENDRE (fan-dr'), je fends, tu fends, il fend,
nous fendons, vous fendez, ils fendent; je fendais ;
je fendis ; je fendrai, je fendrais ; fends, fendons ;
que je fende, que nous fendions; que je fendisse ;
fendant; fendu, v. a. ]| 1° Diviser un corps dur ou
résistant dans le sens de sa longueur. Fendre du
bois. Fendre la tête d'un coup de sabre. Fendre la
terre avec, une charrue. Vous écraserez contre terre
leurs petits enfants, et vous fendrez le ventre aux
femmes grosses, SACI, Bots, iv, vin, 4 2. Je vais
te fendre en deux, comme les chevaliers du temps
passé fendaient les géants qu'ils rencontraient, LE-
SAGE, Diable boit. ch. 7. L'archevêque, la bulle à la
main, fit massacrer tous les convives ; on fendit le
ventre au grand prieur de l'ordre de St-Jean de Jé-
rusalem, et on lui arracha le coeur, VOLT. Moeurs,
4 30. L'officier, qui ne peut exercer aucun métier,
fut réduit à fendre et à porter le bois du soldat de-
venu tailleur, drapier, menuisier, ou maçon, ou
orfèvre, et qui gagnait de quoi subsister, ID. Char-
les XII, 4. Ce guerrier franc qui ne voulut jamais
permettre que Clovis ôtât du butin général un vase
de l'église de Reims, et qui fendit le vase à coups
de hache, sans que le chef osât l'en empêcher, m.
Moeurs, 48. || Fig. Fendre la tête à quelqu'un, l»i
faire aux oreilles un bruit insupportable. De cent
coups de marteau me va fendre la tête, Bon.. Sat.
vi. || Familièrement. Il me semble qu'on me fend la
tête, c'est-à-dire j'éprouve un très-violent mal de tête.
|1 Fig. Fendre le coeur, exciter la plus vive commisé-
ration. Me lançant un regard qui le coeur me fendit,
RÉGNIER, Dial. Et son abord charmant fendrait un
coeur de roche, DESMARETS, Mirame, iv, 4. Ma mie,
vous me fendez le coeur 1 consolez-vous, je vous
prie, MOL. Mal. im. i, 9. Ce discours me fend l'âme,
hélas I mon pauvre maître ! REGNAED, le Légat, iv,
6. || Fig. Fendre un cheveu en quatre, faire des
distinctions, des divisions trop subtiles. C'est vou-
loir fendre un cheveu en quatre. Cet homme fen-
drait un cheveu en quatre. || Fig. Fendre les pieds,
ancienne expression qui signifiait renvoyer un do-
mestique. || 2° Séparer, traverser les parties d'une
masse. Les éclairs fendaient la nue de l'un à l'au-
tre pôle, FÉN. Tél. xvn. Les rameurs fendaient
les ondes écumantes, ID. t'fe. in. Asmodée n'a-
vait pas vanté sans raison son agilité ; il fendit
l'air comme une flèche décochée avec violence,
LESAGE, Diable boit. ch. 3. De ses deux bras ner-
veux il fend la mer émue, LAMOTTE, Fabl. v, 9. Je
laissai mon vaisseau fendre le sein de l'onde, Et je
restai dans ma maison, VOLT. Ép. xcn. || Fendre le
vent, s'échapper au plus vite ; locution qui tombe
en désuétude. La mer du levant Où le vieux Lou-
chali fendit si bien le vent, RÉGNIER, Sat. x. Rien
ne semblait plus sûr qu'un si proche hyménée ; Et,
parmi ses apprêts, la nuit d'auparavant, Vous sûtes
faire gille et fendîtes le vent, CORN. Suite du Ment.
i, I. || Il a fendu le vent, s'est dit d'un banquerou-
tier ou d'un fugitif. || Par extension. Fendre une
foule, la traverser en l'écartant. Mon coeur à cet
objet.... Me fit fendre les rangs.... ROTROU, Bélis. v,
6. En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la
presse D'un peuple d'importuns qui fourmille sans
cesse, Bon,. Sat. vi. Il fend les flots du peuple et la
troupe craintive, VOLT. Irène, n, 6. || 3° Faire que
les parties d'un corps continu se séparent et lais-
sent des intervalles entre elles. La gelée fend les
pierres. Le soleil, qui fend ici la terre et qui brûle
les rochers, n'a pu à grand'peine que m'échauffer,
VOIT. Lett. 42. || Populairement. Geler à pierre
fendre, geler très-fort. 11 gelait la semaine passée à
pierre fendre, SÉV. 488. || Fig. Mlle de la Trousse
dont la douleur fend les pierres, SÉV. 4 64. || 4" V. n.
H ne s'emploie que figurément et avec coeur ou tête.
Le coeur me fend, c'est-à-dire j'éprouve un vif cha-
grin, une vive pitié. || La tête me fend, c'est-à-dire
j'éprouve un embarras extrême à la tête, soit à
cause du bruit qu'on fait, soit à cause des occupa-
tions qui me surchargent. Pour moi, la tête me
fend, ma cervelle bout du czar Pierre et des tra-
gédies, ds rois terres que je gouverne bien ou
FEN
mal.... VOLT. Lett. Mme de Fontaine, 44 juin 4764.
|| 5° Se fendre, i). réfl. Etre fendu. Le bois blanc ss
fend très-facilement. Le's matières vitrescibles en se
refroidissant ont diminué de volume et se sont par
conséquent fendues de distance en distance ; ceÙes
qui sont composées de matières calcaires amenées
par les eaux se sont fendues par le dessèchement,
BUFF. Addit. Théor. terr. GEuu. t. XII, p. 449, dans
POUGENS. Il 6" Il se ditd'une masse dont les parties se
séparent et laissent des ouvertures entre elles. Les
enfers vont s'ouvrir et la terre se fend, TRISTAN, Uerc.
mour. ni, 5. Du soleil la terre embrasée, Faute de
pluie et de rosée, Se fendit en plusieurs endroits,
SCARRON, Virg. m. Vers minuit le passage a com-
mencé; mais les premiers qui s'éloignent .du bord
avertissent que la glace plie sous eux, qu'elle s'en-
fonce, qu'ils marchent. dans l'eau jusqu'au genou;
et bientôt on entend ce frêle appui se fendre avec
des craquements effroyables qui se prolongent au
loin comme dans une débâcle, SÉGUR, Hist. de Nap.
x, 9. || Par extension, il se dit d'une foule qui s'ou-
vre. Qui, voyant venir lesTroyens, Se fendant, leur
firent passage, SCARRON, Virg. vm. || Fig. Mon coeur
se fend d'amour et s'ouvre à la pitié, RÉGNIER,
Dial. Mon coeur à ce discours se fend par la moi-
tié, TRISTAN, Mariamne, v, 2. Il semble que mon
coeur veuille se fendre par la moitié, sév. 4 6. Ah j
quel coeur de rocher et quelle âme assez noire Ne se
fendrait en quatre en entendant ces mots?REGNARD,
Légat, v, 7. Mes larmes l'arrosent, et mon coeur qui
se fend s'échappe vers vous, VOLT. ÉCOSS. IV, 6. [La
beauté que le chrétien adore] Si un seul de ses re-
gards tombait directement sur le coeurde l'homme, il
ne pourrait le soutenir, il se fendrait de délices, CHA-
TEAUB. Génie, n, m, 8. |j Avec suppression du pro-
nom personnel. Je vous assure qu'il n'y eut jamais
une tristesse pareille à la mienne : et, si j'osais écrire
des lettres pitoyables, je dirais des choses qui vous
feraient fendre le coeur, VOIT. Lett. 4 9. Mme de Lon-
gueville fait fendre le coeur, SÉV. 448. || 7° Terme
d'escrime. Se fendre, porter la jambe droite en avant
en laissant le pied gauche en place." || 8° Populai-
rement. Se fendre, commettre une prodigalité peu
ordinaire (locution figurée tirée de l'escrime). Il
s'est fendu de cent francs. Je me fendrai de six
bouteilles de Champagne. || Absolument. Quand il
s'agit de se fendre, il se fait tirer l'oreille.
— HIST. Xe s. Fendut que tost le volebat, Fragm.
deVal.p. 469. || XIe s. Donc [il] a tel duel [deuil]
pur po [peu] d'ire ne fend, Ch. de Roi. xxu. || xn" s.
D'un chef en l'autre [il] lui a frait et fendu [l'escu],
Ronc. p. 64. Pourtant peûst mes cuers [mon coeur
pourrait] de dolor fendre, Couci, v. || xm" s. Lan-
froi, qui le bois soloit vendre, Un chesne ot con-
mencié à fendre, Ren. 40282. Et Renart s'est ache-
minez, Et s'en vait par le bois fendant, ib. 339.
Or avint ainsi que je trouvai un gamboison d'es-
toupes à un Sarrasin, je tournai le fendu [le côté
ouvert] devers moy, et fis escu du gamboison, qui
m'ot grant mestier, JOINV. 228. || xv s. Adonc des-
cendit Philippe de l'eschafaud où il avoit presché
et s'en vint, fendant le marché, jusques à son hos-
tel, FROISS. n, n, 476. Ouvrez vos yeulx, fendes vos
testes, Oyez nos sciences honnestes, Puisque l'heure
y est disposée, COQUILLART, les Droits nouveaux.
|| xvi* s. Mercure fend le vuyde de l'aér, descend
legierement en terre, et.... RAB. Pant. Nouv. prol.
4. Nous veismes Ouy dire : ilavoyt la gueulle fen-
due jusques aux oreilles, ID. ib. v, 34. La terre fend,
et parmi ses fendaces La grand lueur jusqu'aux ré-
gions basses A pénétré, MAROT, IV, 70. Du bruit des
voix tout l'air fendoit, ID. IV, 291. Le chartier ne
laissa pas pour ses prières de chasser les chevaux,
de manière que les autres enfants se fendirent pour
le laisser passer, AMYOT, Aie. 3. Il fendit inconti-
nent et entr'ouvrit l'endroit de la bataille des en-
nemis, où il donna, ID. Cor. 4 2 Cratesiclea, en
l'embrassant et baisant, sentit que le cueur luy
soublevoit et fendoit de regret et de douleur, ID.
Agis et Cléom. 62. Geler à pierre fendante, COT-
GRAVE. Je ne veulxny débattre avéeques un huissier
de porte, misérable incogneu, ny faire' f sndre en
adoration les presses où je passe, MONT, IV, 28.
— ÉTYM. Bourguig. l'abre se foint f provenç.
fendre; espagn. hender; portug. fender; ital. fen-
dere; du lat. findere; sanscrit, bhid, fendre.
FENDU, UE (fan-du,due),part, passé de fendre.
|| 1° Dubois fendu. Une terre fendue. || Terme de bo-
tanique. Il se dit d'un organe (feuille, caliGe> corolle)
offrant des divisions qui ne sont soudées que dans la
moitié de leur longueur, à partir de la base. || Vais-
seaux fendus, vaisseaux, d'après Mirbel, dont les pa-
rois semblent creusées de raies transversales II Fig.
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