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nés [vaisseaux] qui encore estaient a venir, ID. LXI
liée troverent Guillaume de Braiecuel et cex qui
avoec lui estoient, qui moût estoient à grant paor,
ID. cxxxvm. Tant se travailla Jofrois li maresohaux
à l'aide des barons qui estoient dou conseil au mar-
chis, ID. cxx'. Et de corone d'or [je] fui par vous co-
ronnée, Berle, xvi.-Si [elle] saignoit com ce fust
perceûre de clou, ib. xxxn. Ainsi com vous orrez
[ouïrez], s'il est qui vous le die, ib. LX. Dame, ce
dist Constance, si soit com dit avez, ib. CXXXII.
Pour ce qu'il ert [était] diverires [vendredi].... ib.
I. Vers le lion [il] s'en va, ou soit sens ou folie, ib.
II. Ne soiez vers les pauvres ne sure [aigre] ne
amere, ib. îv. Sire, fait-ele, c'estroit [ce serait]
lait, Lai de l'ombre. Et tant furent ensamble qu'il
en ot un filg et une fille, Chr. de Rains, p. 9. Et li
rois respondi que li legasdisoit savolenté, ne ne sa-
voit pas à quoi ce montoit : car Sarazin estoient
moult sage et estoient sour le leur, et bien veoient
lor meillour quant temps et lius en estoit, ib. p.
4 01. Sire, ormais n'est que dou haster la besoigne,
i"6. p. 64. Evain en son cuer porpensoit Que s'ele
encor une en avoit, Plus belle estroitla compaignie,
Ren. 64. Car c'est celé qui la bonté Me fist si grant
qu'ele m'ouvri Le guichet del vergier flori, la Rose,
4264. Je t'enseignerai bien autre hui; Autre, non
pas, mes ce meïsmes, Dont chascun puet estre à
meïsmes [être à même], Mes qu'il prengne l'enten-
dement D'amorsung poi plus largement, ib. 6462.
Trop sunt dolentes et confuses Pucelles qui sunt re-
fusées, ib. 5860. Avism'iere [m'était] qu'il estoit mains
[matin],11 ajàbiencincq ans, au mains [au moins],
En mai estoie, ce sonjoie, El tems amoureus plain
de joie, t'6. 46. Enciez [avant] qu'il vint, si m'es-
cria : Vassal, pris ies [tu es], noient n'i a Du con-
tredire, ne défendre, ib. 4694. Il fu que [il y eut
un temps où] toutes les bonnes viles et li castel de
Lombardie furent à l'empereur de Romme, en son do-
maine, et tenues de li, BEADM. XXX, 64. Aucuns dons
et pramesses porroient estre convenencié qui ne se-
roient pas à tenir, ID. VI, 24. Donques quant plusor
parchonier ont compaignie en tix [tels] héritages, il
doivent estre à ferme ou à loier, ID. XXII, 4. Tout soit
il ainsi que commune renommée keure [coure] en-
tre une feme qui est en mariage, qu'ele est bien de
plusors homes carnelment, ID. xvm, 4. S'on espe-
roit qu'il se fust tués par aucune maladie, par le [la]
quele il ne fust pas à soi, si oir [ses héritiers] ne
doivent pas perdre ce qui de li vient, ID. LXIX, -IO.
Nous en sons [sommes] bien entré en voie, N'i a
si fol que ne le voie, Quant Constantinoble est per-
due, RUTEB. 404. Un chevalier qui estoit à monsei-
gneur Erart de Brene, JOINV. 244. Sire, il me
semble que il iert [sera] bon que vous retenez les
formens et les orges et les ris, ID. 246. Et dit l'en
que nous estions trestous perdus dès celle journée,
se le cors le roy [le roi de sa personne] ne feust [ne
se fût trouvé là], ID. 227.
— xiv* s. Quant nous avons communellement de-
lettacion en aucune chose, c'estsigne quenous suy-
mes [sommes] à telles choses enclins, et quant
nous avons tristesce en aucunes choses, c'est signe
que nous suymes enclins à l'opposite, ORESME, Eth.
65. S'ainsi sons [nous sommes]pris au broi [piège],
s'iert [ce sera] de grant lachetey, Girart de Ross.
V. 3270.
— xv's. Orai-jeunpetit d'escusance De ce quelors
trop jones ère [j'étais] Et de trop ignorant manière,
l'ROiss. Espinette amoureuse. Et tel que fui, encor
le sui, ib... Beau fieulz, es-se [est-ce] Belle chose de
bien ouvrer?», ib. Or, regardez si je disoie bien voir
[vrai], veez là les vingt six mille hommes d'armes;
si ils sont trois mille lances, ils sont cent mille, ID.
11, ii, 242. Ainsi estoient menacés les Anglois par
les François, et donnoient grand marché, et mon-
troient par leurs paroles que tout fut à eux, ID. 11,
m, 40. Lors demanda le roy à son conseil qu'il es-
toit de faire, ID. I, I, 64. Et quant le jour du par-
lement qui estoit assigné à Mons, fut venu, ils y
furent, ID. I, I, 404. Et sachez que, si ne fussent
les gentils hommes qui dedans Aubenton estoient et
qui la gardoient, elle eut esté tost prise et d'assaut,
ID. I, I, 403. Sitost que le jour fut.... ID. I, I, 444.
Quand messire Aghos des Baux sentit que ceux de
la Reole se vouloient rendre, il ne voulut oneques
estre à leur traité, mais se partit d'eux, ID. 1,1,
237. Votre capitaine où est-il? ne veut-il point estre
de ce traité, ib. Si avoit un frère par son père qui
avoit esté [feu son père], ID. I, I, 4 47.11 ne peut
estre que en un tel ost que le roi d'Angleterre me-
noit, qu'il n'y ait des vilains garçons et des malfai-
eurs, ID. 1,1, 272. Et fit depuis si grands proues-
ses [Watelet de Mauny] qu'on n'en pourroit savoir
ÊTR
le nombre, si comme vous orrez avant en l'histoire,
s'il est qui vous le die, FROISS. I, I, 4C. TU es l'aisné
fils du roi, auquel, parla grâce de Dieu, tu es à suc-
céder, et es à estre notre roi et seigneur, MONSTR.
I , 48. Et les aucuns disoient que le duc de Bavière
avoit laschement faict qu'il n'avoit tué le duc de
Bourgongne soudainement ets'en estre allé en Alle-
maigne, et il n'en eust plus esté, JUVEN. DES URS.
Charles VI, 444 3. Et eussent les choses esté plus
triumphantes, se n'eust esté le temps, qui moult fut
mal advenant, JEAN DE TROYES, Chron. 4482. Ce
moût doutait le roy, qui estoit tourné contre luy,
et plus lui en estoit que de tous les aultres à qui il
avoità faire, PENIN, 44(3. Et de tels yen eut qui
bien se doubtoient de ce qui en estoit, mais rien
n'en dirent à présent, ID. 1407. Et sagement savoit
jeter son regard et ses semblans, que nul n'apper-
ceustoù son coeur estoit, Bonne. 1, 8. Qui, pour
le moins, ay tousjours ebté des chambellans [de
Louis XI], COMM. Prol. Le quel me print en .son
service, et fut l'an mil quatre cens soixante quatre,
ID. I , 4. Et faisoit le cas si énorme que nulle chose
qui se peut dire à ce propos pour faire honte et vi-
tupère à un prince, ne fust qu'il ne dist, ib. Mon
cousin, vous soyez le très bienvenu, ID. IV, 4 0.
Moult se tenoit bienheureux de ce qu'il pouvoit es-
tre bien d'icelle [être bien avec elle], Perceforest,
1.1, 4, f° 66.
— xvi* s. D'estre assis je n'ai plus d'envie : Il n'est
que d'estre bien couché, MAROT, H, 247. Et fusse
Helaine au gracieux maintien, Qui me vinst dire,
amy, fais mon cueur tien, Je respondrois : point
ne seray muable , ID. II , 898. Les fons du temple
estoit une fontaine, Où decouroit un ruisseau argen-
tin, ID. 1, 4 82. Bref, fust de nuict ou fust de jour,
Je ne songeois rien que l'amour, DU BELLAY, VU,
23, verso. Prenez le cas que cinq ou six hyvers Soi'nt
jà passez, et qu'avec longue peine Ils soi'nt venus
en accroissance pleine, ID. VU, 23, verso. Soyez
doux et clément, la doulceur te doit plaire, ID. vin,
44, verso. [Socrate se retirait avec fierté] regardant
tantost les uns, tantost les aultres, amis et enne-
mis , d'une façon qui encourageoit les uns et signi-
fioit aux aultres qu'il estoit pour vendre bien cher
son sang et sa vie à qui essayerait de la lui oster,
MONT, m, 6. N'estait que.... [si ce n'est que], m.
I, 7. Estre d'avis que.... ID. I, 4 4. Le roy qui est à
présent [qui règne], ID. I, 46. Ce sont vices toujours
conjoincts, ID. I, 22. C'estoient les formes vraye-
ment romaines, m. 1, 24. Est ce à toy de nous gou-
verner? ID. I, 89. Il est en nous de.... [nous pou-
vons], ID. I, 4 4 6. Il nous faudrait des topographes
qui nous feissent des narrations des endroicts où ils
ont esté, ID. I, 234. Puisque nous en sommes sur le
froid, ID, 1, 264. Pompeius lefeut veoir, ID. I, 304.
Satan est l'adversaire qui machine nostre ruine, le
péché est les armeures desquelles il use pour nous
opprimer et meurtrir, CALV. Inst. 728. Qu'est-ce
autre chose que...? ID. 16. 704. Si ne feront-ils jamais
tant par leur belle rhétorique, qu'une mesme chose
soyent deux, ID. ib. 64. Estes vous encore à savoir
que les femmes n'ont amour ni regret? MARG. Nouv.
XXXII. Le pauvre gentilhomme ne savoit où il en es-
toit [qu'en penser], ID. ib. LUI. Madame fust hyer
disner aux Loges, dont elle s'est bien trouvée, ID.
Lett. 68. Je feusse plus toust partie, n'eust esté la
grant envie que j'avois de voir Chumbert, ID. ib.
4 52. Le cardinal d'Armaignac a esté à la mort, aban-
donné des médecins, ID. ib. 4 42. Ils demeurèrent
long temps muets, comme si fussent esté des images,
YVER, p. 636. Le guet nous prit, j'en fus pour mes
trois jours au Chastelet, D'AUB. Foen. 11, 44. II n'est
pas que vous n'aiez veu un sonnet à sa louange qui
a fort couru, ID. ib. 11,42. Celict m'est un tombeau,
puis qu'ils [les martyrs protestants] n'ont point de
tombeaux, ID. Hist. 1, 4 32. A il jamais esté que les
tyrans, pour s'asseurer, n'aient...? LA BOÉTIE, 64.
Toujours il a esté que cinq ou six ont eu l'oreille du
tyran, ID. 62. Il n'est pas qu'eux mesmes ne souf-
frent quelques fois de luy, ID. 65. Et faire que ma
cité n'ait point faute d'aucune chose qui soit pour
l'embellir et orner, ID. 4 99. Il avoit abandonné à
piller à ses soudards quelques vases d'or qui avoient
anciennement esté à Alexandre le grand, AMYOT,
P. Jim. 38. Un peu avant que je fusse la première fois
à Athènes, on dit qu'il y advint une telle chose,
ID. De'moslh. 45. Et si Heraclides par envie a esté
desloyal et meschant, est ce pourtant à dire que
Dion par courroux doive maculer sa vertu ? ID. Dion,
69. [Voyant tout cela] il se tourna devers ses fa-
miliers, et leur dit: C'estoit estre roy cecy, àvostre
advis, n'estait pas? [n'est-ce pas?], ID. Alex. 37. La
première chose qu'onleur donna, furent du sel et des
ÊTR
1533
lentilles, AMYOT, Crassus, 38. Les Egyptiens disent
qu'il fut aussi en leur pais, ID. Lyc. 6. Qu'il ait esté
en Afrique et en Espagne et jusques aux Indes, je
ne sache personne qui l'ait escrit, ID. ib. Si j'estais
à renaistre au ventre de ma mère, RONS. 840. ....Et
par esclats les lances acérées Furent toucher les
voûtesetherées, ID. 64 9. Car l'amour etlamort n'est
qu'une mesme chose, ID. 304 Pour faire voir
clairement à chascun Que les vertus et les dames
n'est qu'un, ID. 765. La perte des grands rois sont
les langues flateuses, ID, 663. L'impudence aujour-
d'hui sont les meilleures armes Dont on se puisse
aider.... ID. 978. Une autre branche delà dissolu-
tion, sont les excez de table, et tenir grand équi-
page, LANODE, 46. Ils répliqueront que ce que j'ay
allégué sont conseils evangeliques et non préceptes
obligatoires, ID. 76. Une des plus singulières choses
qu'on remarque en France, sont les beaux édifices
dont les campagnes sont parsemées, ID. 4 66. La se-
conde cause furent les voyages qui s'entreprirent
pour la conqueste de la terre saincte, ID. 228. Plu-
sieurs choses qui se firent alors et qui arrivèrent,
fut plus par hazard et inopinément quasi que par
conseil, ID. 662. Le dit sieur de Vieilleville fut [alla]
estrader avesques 200 salades, CARLOIX, II, 43.
— ÉTYJI. Bourguign. être; Berry, jeseus,je suis;
provenç. esser; catal. esser, ser; espagn. et portug.
ser; ital. essere; d'une forme latinebarbare essere,
pour esse, être, du radical es ou as, qui fait aussi,
dans le grec êdans le sanscrit asmi, le verbe abstrait. Le verbe être
est formé de trois verbes latins différents : 4 ° esse, qui
a donné l'infinitif estre, le présent je suis, tu es,
il est, nous sommes, vous êtes, ils sont, le subjonc-
tif je sois, le futur je serai, le conditionnel je se-
rais; 2° fuo, qui a donné le prétérit je fus et le
subjonctif je fusse ( voy. FUS , pour l'étymolo-
gie); 3° store, qui a donné l'imparfait j'estois,
le participe présent estent, et le participe passé
esté (voy. le verbe ESTER). D'après Vaugelas, qu'il
soit, qu'ils soient se prononçait sait, saient; c'est
une prononciation usitée encore en Normandie. L'an-
cienne langue, à côté de l'imparfait estoie, avait un
autre imparfait ère ou iere qui représente le latin
eram, et, à côté du futur serai, elle avait un autre
futur ère ou iere qui représente le latin ero. Dans
le latin barbare esse-re, re provient d'une assimila-
tion faite mal à propos avec les verbes en ère; car
déjà, dans es-se, se représente ce re.
2. ÊTRE (ê-tr'), s. m. || 1" Etat, existence,
qualité de ce qui est. La nature dure et se main-
tient perpétuellement dans son être, PASC. dans
cousm. Le peu que nous avons d'être, ID. ib.
Si notre être, si notre substance n'est rien, tout
ce que nous bâtissons dessus, que peut-il être?
BOSS. Duch. d'Orl. Avant qu'il [Dieu] eût donné
l'être, rien ne l'avait que lui seul, ID. Hist. 11, 4.
Qui a un coeur et qui peut aimer l'auteur de son
être, MASS. Prière 1. Le corps politique ou Je sou-
verain ne tirant son être que de la sainteté du con-
trat, J. 3. ROUSS. Contrat, 1, 7. || L'être suprême
de Dieu, son existence suprême. Ô Dieul si c'était
là le caractère de votre être suprême.... MASS. Ca-
rême, Avenir. || Le non-être, le néant, l'anéantisse-
ment Peut-être Que mon coeur combattu par la
peur du non-être, BOURSAULT, Ésope à la cour, m,
3.11 2° Ce qui est. Le péché qui est le véritable néant,
parce qu'il est contraire à Dieu, qui est le véritable
être, PASC. Lett. à Mme Périer, i" avril 4648. Je
sens que je peux n'avoir point été; car le moi con-
siste dans ma pensée; donc moi qui pense n'aurais
point été, si ma mère eût été tuée avant que j'eusse
été animé; donc je ne suis pas un être nécessaire;
je ne suis pas aussi éternel, ni infini ; mais je vois
bien qu'il y a dans la nature un être nécessaire,
éternel et infini, ID. Pens. art. 1,4 4. Moi néant, moi
ombre de l'être, je vois celui qui est, FÉN. Exist.
346. Ô Dieu! ô le plus être de tous les êtres I m. ib.
264. J'aurais prié ce Dieu, seul être que j'adore,
VOLT. AlZ. v, 4. Une existence évanouie Ne fait pas
baisser d'une vie Le flot de l'être toujours plein,
LAMART. Uarm. iv, 9. [| Etre suprême, l'être au-
dessus de tout. Dieu étant par sa nature au-dessus
de tout, rien ne peut entrer en comparaison, ni ne
doit être mis dans un degré d'égalité avec ce pre-
mier être, cet être suprême, BOURD. Pensées, t. 1,
p. 39. S'il y a au-dessus de nous un être suprême,
auteur de cet univers, MASS. Car. Prière 11. || Ab-
solument, l'Etre suprême, Dieu. Le sang le plus
abject, le sang des plus grands rois Ne sont-ils pas
égaux devant l'Être suprême? VOLT. Olympe, u, 2.
Il Le grand Etre, Dieu. Ne pouvant élever mes fai-
bles conceptions jusqu'au grand Etre, je rapprochais
nés [vaisseaux] qui encore estaient a venir, ID. LXI
liée troverent Guillaume de Braiecuel et cex qui
avoec lui estoient, qui moût estoient à grant paor,
ID. cxxxvm. Tant se travailla Jofrois li maresohaux
à l'aide des barons qui estoient dou conseil au mar-
chis, ID. cxx'. Et de corone d'or [je] fui par vous co-
ronnée, Berle, xvi.-Si [elle] saignoit com ce fust
perceûre de clou, ib. xxxn. Ainsi com vous orrez
[ouïrez], s'il est qui vous le die, ib. LX. Dame, ce
dist Constance, si soit com dit avez, ib. CXXXII.
Pour ce qu'il ert [était] diverires [vendredi].... ib.
I. Vers le lion [il] s'en va, ou soit sens ou folie, ib.
II. Ne soiez vers les pauvres ne sure [aigre] ne
amere, ib. îv. Sire, fait-ele, c'estroit [ce serait]
lait, Lai de l'ombre. Et tant furent ensamble qu'il
en ot un filg et une fille, Chr. de Rains, p. 9. Et li
rois respondi que li legasdisoit savolenté, ne ne sa-
voit pas à quoi ce montoit : car Sarazin estoient
moult sage et estoient sour le leur, et bien veoient
lor meillour quant temps et lius en estoit, ib. p.
4 01. Sire, ormais n'est que dou haster la besoigne,
i"6. p. 64. Evain en son cuer porpensoit Que s'ele
encor une en avoit, Plus belle estroitla compaignie,
Ren. 64. Car c'est celé qui la bonté Me fist si grant
qu'ele m'ouvri Le guichet del vergier flori, la Rose,
4264. Je t'enseignerai bien autre hui; Autre, non
pas, mes ce meïsmes, Dont chascun puet estre à
meïsmes [être à même], Mes qu'il prengne l'enten-
dement D'amorsung poi plus largement, ib. 6462.
Trop sunt dolentes et confuses Pucelles qui sunt re-
fusées, ib. 5860. Avism'iere [m'était] qu'il estoit mains
[matin],11 ajàbiencincq ans, au mains [au moins],
En mai estoie, ce sonjoie, El tems amoureus plain
de joie, t'6. 46. Enciez [avant] qu'il vint, si m'es-
cria : Vassal, pris ies [tu es], noient n'i a Du con-
tredire, ne défendre, ib. 4694. Il fu que [il y eut
un temps où] toutes les bonnes viles et li castel de
Lombardie furent à l'empereur de Romme, en son do-
maine, et tenues de li, BEADM. XXX, 64. Aucuns dons
et pramesses porroient estre convenencié qui ne se-
roient pas à tenir, ID. VI, 24. Donques quant plusor
parchonier ont compaignie en tix [tels] héritages, il
doivent estre à ferme ou à loier, ID. XXII, 4. Tout soit
il ainsi que commune renommée keure [coure] en-
tre une feme qui est en mariage, qu'ele est bien de
plusors homes carnelment, ID. xvm, 4. S'on espe-
roit qu'il se fust tués par aucune maladie, par le [la]
quele il ne fust pas à soi, si oir [ses héritiers] ne
doivent pas perdre ce qui de li vient, ID. LXIX, -IO.
Nous en sons [sommes] bien entré en voie, N'i a
si fol que ne le voie, Quant Constantinoble est per-
due, RUTEB. 404. Un chevalier qui estoit à monsei-
gneur Erart de Brene, JOINV. 244. Sire, il me
semble que il iert [sera] bon que vous retenez les
formens et les orges et les ris, ID. 246. Et dit l'en
que nous estions trestous perdus dès celle journée,
se le cors le roy [le roi de sa personne] ne feust [ne
se fût trouvé là], ID. 227.
— xiv* s. Quant nous avons communellement de-
lettacion en aucune chose, c'estsigne quenous suy-
mes [sommes] à telles choses enclins, et quant
nous avons tristesce en aucunes choses, c'est signe
que nous suymes enclins à l'opposite, ORESME, Eth.
65. S'ainsi sons [nous sommes]pris au broi [piège],
s'iert [ce sera] de grant lachetey, Girart de Ross.
V. 3270.
— xv's. Orai-jeunpetit d'escusance De ce quelors
trop jones ère [j'étais] Et de trop ignorant manière,
l'ROiss. Espinette amoureuse. Et tel que fui, encor
le sui, ib... Beau fieulz, es-se [est-ce] Belle chose de
bien ouvrer?», ib. Or, regardez si je disoie bien voir
[vrai], veez là les vingt six mille hommes d'armes;
si ils sont trois mille lances, ils sont cent mille, ID.
11, ii, 242. Ainsi estoient menacés les Anglois par
les François, et donnoient grand marché, et mon-
troient par leurs paroles que tout fut à eux, ID. 11,
m, 40. Lors demanda le roy à son conseil qu'il es-
toit de faire, ID. I, I, 64. Et quant le jour du par-
lement qui estoit assigné à Mons, fut venu, ils y
furent, ID. I, I, 404. Et sachez que, si ne fussent
les gentils hommes qui dedans Aubenton estoient et
qui la gardoient, elle eut esté tost prise et d'assaut,
ID. I, I, 403. Sitost que le jour fut.... ID. I, I, 444.
Quand messire Aghos des Baux sentit que ceux de
la Reole se vouloient rendre, il ne voulut oneques
estre à leur traité, mais se partit d'eux, ID. 1,1,
237. Votre capitaine où est-il? ne veut-il point estre
de ce traité, ib. Si avoit un frère par son père qui
avoit esté [feu son père], ID. I, I, 4 47.11 ne peut
estre que en un tel ost que le roi d'Angleterre me-
noit, qu'il n'y ait des vilains garçons et des malfai-
eurs, ID. 1,1, 272. Et fit depuis si grands proues-
ses [Watelet de Mauny] qu'on n'en pourroit savoir
ÊTR
le nombre, si comme vous orrez avant en l'histoire,
s'il est qui vous le die, FROISS. I, I, 4C. TU es l'aisné
fils du roi, auquel, parla grâce de Dieu, tu es à suc-
céder, et es à estre notre roi et seigneur, MONSTR.
I , 48. Et les aucuns disoient que le duc de Bavière
avoit laschement faict qu'il n'avoit tué le duc de
Bourgongne soudainement ets'en estre allé en Alle-
maigne, et il n'en eust plus esté, JUVEN. DES URS.
Charles VI, 444 3. Et eussent les choses esté plus
triumphantes, se n'eust esté le temps, qui moult fut
mal advenant, JEAN DE TROYES, Chron. 4482. Ce
moût doutait le roy, qui estoit tourné contre luy,
et plus lui en estoit que de tous les aultres à qui il
avoità faire, PENIN, 44(3. Et de tels yen eut qui
bien se doubtoient de ce qui en estoit, mais rien
n'en dirent à présent, ID. 1407. Et sagement savoit
jeter son regard et ses semblans, que nul n'apper-
ceustoù son coeur estoit, Bonne. 1, 8. Qui, pour
le moins, ay tousjours ebté des chambellans [de
Louis XI], COMM. Prol. Le quel me print en .son
service, et fut l'an mil quatre cens soixante quatre,
ID. I , 4. Et faisoit le cas si énorme que nulle chose
qui se peut dire à ce propos pour faire honte et vi-
tupère à un prince, ne fust qu'il ne dist, ib. Mon
cousin, vous soyez le très bienvenu, ID. IV, 4 0.
Moult se tenoit bienheureux de ce qu'il pouvoit es-
tre bien d'icelle [être bien avec elle], Perceforest,
1.1, 4, f° 66.
— xvi* s. D'estre assis je n'ai plus d'envie : Il n'est
que d'estre bien couché, MAROT, H, 247. Et fusse
Helaine au gracieux maintien, Qui me vinst dire,
amy, fais mon cueur tien, Je respondrois : point
ne seray muable , ID. II , 898. Les fons du temple
estoit une fontaine, Où decouroit un ruisseau argen-
tin, ID. 1, 4 82. Bref, fust de nuict ou fust de jour,
Je ne songeois rien que l'amour, DU BELLAY, VU,
23, verso. Prenez le cas que cinq ou six hyvers Soi'nt
jà passez, et qu'avec longue peine Ils soi'nt venus
en accroissance pleine, ID. VU, 23, verso. Soyez
doux et clément, la doulceur te doit plaire, ID. vin,
44, verso. [Socrate se retirait avec fierté] regardant
tantost les uns, tantost les aultres, amis et enne-
mis , d'une façon qui encourageoit les uns et signi-
fioit aux aultres qu'il estoit pour vendre bien cher
son sang et sa vie à qui essayerait de la lui oster,
MONT, m, 6. N'estait que.... [si ce n'est que], m.
I, 7. Estre d'avis que.... ID. I, 4 4. Le roy qui est à
présent [qui règne], ID. I, 46. Ce sont vices toujours
conjoincts, ID. I, 22. C'estoient les formes vraye-
ment romaines, m. 1, 24. Est ce à toy de nous gou-
verner? ID. I, 89. Il est en nous de.... [nous pou-
vons], ID. I, 4 4 6. Il nous faudrait des topographes
qui nous feissent des narrations des endroicts où ils
ont esté, ID. I, 234. Puisque nous en sommes sur le
froid, ID, 1, 264. Pompeius lefeut veoir, ID. I, 304.
Satan est l'adversaire qui machine nostre ruine, le
péché est les armeures desquelles il use pour nous
opprimer et meurtrir, CALV. Inst. 728. Qu'est-ce
autre chose que...? ID. 16. 704. Si ne feront-ils jamais
tant par leur belle rhétorique, qu'une mesme chose
soyent deux, ID. ib. 64. Estes vous encore à savoir
que les femmes n'ont amour ni regret? MARG. Nouv.
XXXII. Le pauvre gentilhomme ne savoit où il en es-
toit [qu'en penser], ID. ib. LUI. Madame fust hyer
disner aux Loges, dont elle s'est bien trouvée, ID.
Lett. 68. Je feusse plus toust partie, n'eust esté la
grant envie que j'avois de voir Chumbert, ID. ib.
4 52. Le cardinal d'Armaignac a esté à la mort, aban-
donné des médecins, ID. ib. 4 42. Ils demeurèrent
long temps muets, comme si fussent esté des images,
YVER, p. 636. Le guet nous prit, j'en fus pour mes
trois jours au Chastelet, D'AUB. Foen. 11, 44. II n'est
pas que vous n'aiez veu un sonnet à sa louange qui
a fort couru, ID. ib. 11,42. Celict m'est un tombeau,
puis qu'ils [les martyrs protestants] n'ont point de
tombeaux, ID. Hist. 1, 4 32. A il jamais esté que les
tyrans, pour s'asseurer, n'aient...? LA BOÉTIE, 64.
Toujours il a esté que cinq ou six ont eu l'oreille du
tyran, ID. 62. Il n'est pas qu'eux mesmes ne souf-
frent quelques fois de luy, ID. 65. Et faire que ma
cité n'ait point faute d'aucune chose qui soit pour
l'embellir et orner, ID. 4 99. Il avoit abandonné à
piller à ses soudards quelques vases d'or qui avoient
anciennement esté à Alexandre le grand, AMYOT,
P. Jim. 38. Un peu avant que je fusse la première fois
à Athènes, on dit qu'il y advint une telle chose,
ID. De'moslh. 45. Et si Heraclides par envie a esté
desloyal et meschant, est ce pourtant à dire que
Dion par courroux doive maculer sa vertu ? ID. Dion,
69. [Voyant tout cela] il se tourna devers ses fa-
miliers, et leur dit: C'estoit estre roy cecy, àvostre
advis, n'estait pas? [n'est-ce pas?], ID. Alex. 37. La
première chose qu'onleur donna, furent du sel et des
ÊTR
1533
lentilles, AMYOT, Crassus, 38. Les Egyptiens disent
qu'il fut aussi en leur pais, ID. Lyc. 6. Qu'il ait esté
en Afrique et en Espagne et jusques aux Indes, je
ne sache personne qui l'ait escrit, ID. ib. Si j'estais
à renaistre au ventre de ma mère, RONS. 840. ....Et
par esclats les lances acérées Furent toucher les
voûtesetherées, ID. 64 9. Car l'amour etlamort n'est
qu'une mesme chose, ID. 304 Pour faire voir
clairement à chascun Que les vertus et les dames
n'est qu'un, ID. 765. La perte des grands rois sont
les langues flateuses, ID, 663. L'impudence aujour-
d'hui sont les meilleures armes Dont on se puisse
aider.... ID. 978. Une autre branche delà dissolu-
tion, sont les excez de table, et tenir grand équi-
page, LANODE, 46. Ils répliqueront que ce que j'ay
allégué sont conseils evangeliques et non préceptes
obligatoires, ID. 76. Une des plus singulières choses
qu'on remarque en France, sont les beaux édifices
dont les campagnes sont parsemées, ID. 4 66. La se-
conde cause furent les voyages qui s'entreprirent
pour la conqueste de la terre saincte, ID. 228. Plu-
sieurs choses qui se firent alors et qui arrivèrent,
fut plus par hazard et inopinément quasi que par
conseil, ID. 662. Le dit sieur de Vieilleville fut [alla]
estrader avesques 200 salades, CARLOIX, II, 43.
— ÉTYJI. Bourguign. être; Berry, jeseus,je suis;
provenç. esser; catal. esser, ser; espagn. et portug.
ser; ital. essere; d'une forme latinebarbare essere,
pour esse, être, du radical es ou as, qui fait aussi,
dans le grec ê
est formé de trois verbes latins différents : 4 ° esse, qui
a donné l'infinitif estre, le présent je suis, tu es,
il est, nous sommes, vous êtes, ils sont, le subjonc-
tif je sois, le futur je serai, le conditionnel je se-
rais; 2° fuo, qui a donné le prétérit je fus et le
subjonctif je fusse ( voy. FUS , pour l'étymolo-
gie); 3° store, qui a donné l'imparfait j'estois,
le participe présent estent, et le participe passé
esté (voy. le verbe ESTER). D'après Vaugelas, qu'il
soit, qu'ils soient se prononçait sait, saient; c'est
une prononciation usitée encore en Normandie. L'an-
cienne langue, à côté de l'imparfait estoie, avait un
autre imparfait ère ou iere qui représente le latin
eram, et, à côté du futur serai, elle avait un autre
futur ère ou iere qui représente le latin ero. Dans
le latin barbare esse-re, re provient d'une assimila-
tion faite mal à propos avec les verbes en ère; car
déjà, dans es-se, se représente ce re.
2. ÊTRE (ê-tr'), s. m. || 1" Etat, existence,
qualité de ce qui est. La nature dure et se main-
tient perpétuellement dans son être, PASC. dans
cousm. Le peu que nous avons d'être, ID. ib.
Si notre être, si notre substance n'est rien, tout
ce que nous bâtissons dessus, que peut-il être?
BOSS. Duch. d'Orl. Avant qu'il [Dieu] eût donné
l'être, rien ne l'avait que lui seul, ID. Hist. 11, 4.
Qui a un coeur et qui peut aimer l'auteur de son
être, MASS. Prière 1. Le corps politique ou Je sou-
verain ne tirant son être que de la sainteté du con-
trat, J. 3. ROUSS. Contrat, 1, 7. || L'être suprême
de Dieu, son existence suprême. Ô Dieul si c'était
là le caractère de votre être suprême.... MASS. Ca-
rême, Avenir. || Le non-être, le néant, l'anéantisse-
ment Peut-être Que mon coeur combattu par la
peur du non-être, BOURSAULT, Ésope à la cour, m,
3.11 2° Ce qui est. Le péché qui est le véritable néant,
parce qu'il est contraire à Dieu, qui est le véritable
être, PASC. Lett. à Mme Périer, i" avril 4648. Je
sens que je peux n'avoir point été; car le moi con-
siste dans ma pensée; donc moi qui pense n'aurais
point été, si ma mère eût été tuée avant que j'eusse
été animé; donc je ne suis pas un être nécessaire;
je ne suis pas aussi éternel, ni infini ; mais je vois
bien qu'il y a dans la nature un être nécessaire,
éternel et infini, ID. Pens. art. 1,4 4. Moi néant, moi
ombre de l'être, je vois celui qui est, FÉN. Exist.
346. Ô Dieu! ô le plus être de tous les êtres I m. ib.
264. J'aurais prié ce Dieu, seul être que j'adore,
VOLT. AlZ. v, 4. Une existence évanouie Ne fait pas
baisser d'une vie Le flot de l'être toujours plein,
LAMART. Uarm. iv, 9. [| Etre suprême, l'être au-
dessus de tout. Dieu étant par sa nature au-dessus
de tout, rien ne peut entrer en comparaison, ni ne
doit être mis dans un degré d'égalité avec ce pre-
mier être, cet être suprême, BOURD. Pensées, t. 1,
p. 39. S'il y a au-dessus de nous un être suprême,
auteur de cet univers, MASS. Car. Prière 11. || Ab-
solument, l'Etre suprême, Dieu. Le sang le plus
abject, le sang des plus grands rois Ne sont-ils pas
égaux devant l'Être suprême? VOLT. Olympe, u, 2.
Il Le grand Etre, Dieu. Ne pouvant élever mes fai-
bles conceptions jusqu'au grand Etre, je rapprochais
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