ETA
que la royne presidast en conseil, que laisser les
choses en Testât que elles estoient, JUVENAL. Char-
les VI, 4 408. Sire, dist la pucelle,-il fait bon ac-
querre honneur; car, par les grans honneurs, vient
on aux grands estats, Perceforest, t. n, f° 97. Belles
filles, je vous prie que vous ne soyez pas des pre-
mières à prendre les estats nouveaulx [les nouvelles
modes], LE CHEV. DE LA TOUR , Instruct. à ses filles,
T° (2, dans LACURNE. La veille du jour de Noël, le
roy alla tenir son estât [résider] au palais, et de-
moura là jusques au jour St Thomas, MONSTREL. 1.1,
f° 93, dans LACURNE. De quoy tu n'as rien fait dont
il puisse apparoir par estât [réellement], Ordonn.
des rois de Fr. t. ni, p. 70. Du costé du roy fuyt
ung homme d'estat [de haut rang] qui s'enfuyt jus-
ques à Lusignen sans repaistre, et du costé du conte
ung autre homme de bien, COMM. I, 4. Tel perdoit
ses offices et estats pour s'en estre fuy, et furent
donnés à autres' qui avoient fuy dix lieues plus
loing, ID. ib. Le roy arriva en la ville de Paris en
Testât qu'on doit venir pour réconforter le peuple,
car il y vint en très-grande compaignie, ID. I, 8. Il
[Louis XI] estoit naturellement amy des gens de
moyen estât et ennemy des grans qui se pouvoient
passer de liiy, ID. I, 4 0.
— xvi« s. Certains estats dans les Indes.... MONT.
I, 64. Affaires d'estat, ID. I, 47. Jamais homme ne
feit moins d'estat [ne compta moins sur] de sa du-
rée, ID. i, 78. Estât [de santé] florissant, ID. I, 91.
La philosophie faict estât [profession] de serener les
tempestes de l'ame, ID. I, 476. Ils sont morts en
estât de n'avoir pas leur saoul à manger, ID. I, 257.
Ainsi faites estât [comptez] que je m'en voys quand
et vous, ID. m, 483. Tout cela se peut apeler faire
un estât dans l'estat, D'AUB. Hist. ni, 456. Je luy
appris encore à dire souvent, maxime d'estat, ma-
ladie d'estat, période d'affaires, etc. ID. Conf.a, t.
Jouer àhonnestesjeux, comme aux merveilles, aux
estats, aux ventes, aux rencontres et autres, YVER,
p. 624. Ce livret contenoit Testât de la monition
dont il avoit fait provision pour la guerre, de bledz,
d'armes, etc. AMYOT, Cat. d'Ut. 77. Il avoit d'estat
de l'empereur 4 2600 escus tous les ans, PARÉ, Pré-
face. Autres medicamèns sont requis au commen-
cement qu'en Taugment, en Taugment qu'en Tes-
tât, en Testât qu'en la déclinaison, ID. Introd. 22.
Commis et députez spécialement pour le tiers estât,
mesmes pour Testât de labour [les laboureurs], Coust.
géne'r. 1.1, p. 335.
— ÉTYM. Bourguig. étay; provenç. estât, stat;
espagn. estado; ital. stato; du latin status, état, de
store, être debout, fixe (voy. ESTER et STABLE).
ÉTAT-MAJOR (é-ta-ma-jor), s. m. || i" En gé-
néral, se dit des officiers et sous-officiers sans trou-
pes. Il Les officiers attachés à un général pour l'exé-
cution et la transmission de ses ordres, le lever des
plans, la correspondance, etc. et pour tous les dé-
tails du service. Le général et son état-major. Un
chef d'état-major. || Corps d'officiers chargés spécia-
lement du service d'état-major. || État-major géné-
ral, le corps des officiers généraux. || État-major
général, Tétat-major du général en chef. On traver-
sait les cours d'eau à des gués bientôt gâtés; les ré-
giments qui venaient ensuite, passaient ailleurs, où
ils pouvaient;'on s'en inquiétait peu; Tétat-major
général négligeait ces détails, SËGUR, Hist. de Nap.
\l, 4. ||État-major des places, corps des officiers,
sous-officiers, caporaux ou brigadiers, employés au
commandement et au service des places de guerre.
|| État-major de l'artillerie, du génie, officiers d'ar-
tillerie, du génie qui ne sont point attachés aux
régiments de l'arme. || Le lieu où se tiennentles bu-
reaux de Tétat-major. Aller à Tétat-major. || Etat-
major d'un régiment , le colonel, les officiers
supérieurs, et les officiers et sous-officiers qui ne
sont pas attachés à une compagnie. || Dans la ma-
rine, les officiers d'un bâtiment. || 2° Fig. État-major
se dit souvent, par plaisanterie, comme les gros
bonnets, des personnages les plus considérables.
L'élat-major d'un collège, d'une association, etc.
— ÉTYM. État, et major.
ET AU (é-to), s. m. Instrument au moyen duquel
les serruriers, les forgerons, etc. établissentet fixent
les pièces auxquelles ils travaillent : les étaux sont for-
mésdedeux mâchoires qu'on serre par une vis. || Étau
à main, petit étau qu'on tient à la main. || Fig. Être
pris, serré comme dans un étau, et, simplement,
être dans un étau, être très-étroitement serré.
— ÉTYM. Picard, etau, souche morte et coupée à
quelque distance de la terre; lorrain, eitauque, étau.
Comme tout historique manque, on peut admettre
que étau est pour estai (voy. ÉTAL), et signifie, éty-
mologiquement, la chose dressée, ou qu'il se rap-
ÊTÉ
porte à l'ancien flamand stoeî, fût. Mais le picard
etau semble se rapporter à estoc, ei !e lorrain eitau-
que s'y rapporte encore plus visiblement, de sorte que
Yétau serait proprement le bâton, la tige (estoc;allem.
Stock), où Ton serre, Schraub-stock des Allemands.
Tel est l'avis de Diez, qui paraît tout à fait fondé.
f ÉTATJPINAGE (é-to-pi-na-j'), i. m. Terme ru-
ral. Action d'étaupiner.
t ÉTADPINER (é-tô-pi-né), s. m. Terme rural.
Faire disparattre les taupinières, soit qu'on les ré-
pande sur le sol, soit qu'on les batte et les com-
prime, ou qu'on les fouisse, ou autrement.
— ÉTYM. É pour es.... préfixe, et taupinière.
t ÉTAVILLON (é-ta-vi-llon, Il mouillées), s. m.
Morceau de cuir coupé et disposé pour faire un gant.
On appelle étavillons les grandes pièces d'un gant
coupé, ])ict. des arts et m. Amst. 4767, gantier.
f ÉTAYAGE (é-tè-ia-j'), s. m. Action d'étayer.
Des travaux d'étayage.
ÉTAYÉ, ÉE (é-tè-ié, iée), part, passé. Le châ-
teau étayé en plusieurs endroits menaçait ruine, LE-
SAGE, OU Blas, v, 4. || Fig. De cent peuples rivaux
ce colosse étayé [l'empire de Rome] Va bientôt de sa
chute épouvanter le monde, SADRIN, Spart, i, 4.
ÉTAYEMENT (é-tê-nian; et aussi, suivant quel-
ques-uns, é-tè-ye-man), s. m. Action d'étayer; ma-
nière dont une chose est étayée. Toutes les pièces
qui servent à étayer. || Planche qui soutient les ciels
plafonnés.
— ÉTYM. Étayer.
ÉTAYER (é-tè-ié), j'étaye, tu étayes, ilétaye ou
étaie, nous étayons, vous étayez, ils étayent ou
étaient; j'étayais, nous étay ions, vous étayiez; j'é-
tayai: j'étayerai, ou étaierai, où étaîrai;j'étayerais,
ou étaierais, ou étaîrais; étaye, étayons; que j'é-
taye, que nous étayions, que vous étayiez, qu'ils
étayent; que j'étayasse; étayant; étayé, v. a.
|| i° Appuyer, soutenir par des étais. Étayer un
mur. || Fig. Je ne voudrais pas qu'on allât faire un
usage indiscret d'un ressort si bas [la gourman-
dise] , ni étayer d'un bon morceau l'honneur de
faire une belle action, J. J. ROHSS. Ém. n. Et du
nom de justice Vous osez abuser pour étayer vos
droits, M. J. CHÉN. Gracq. n, 3. ||2° S'étayer, v. réfl.
Se soutenir sur un étai, sur un bâton. Le vieux de-
vin qui.... Pour s'étayer dans sa marche incertaine,
Courbe son corps sur un appui de frêne, MALFIL.
Narcisse, n. || Fig. En vain, pour s'étayer du nom
de mes aïeux, Par l'éclat des emplois Charles flat-
tait mes yeux, c. DELAV. Vêp. sicil. i, 4. || Se sou-
tenir l'un l'autre. La richesse et le crédit s'étayent
mutuellement, l'un se soutient toujours mal sans
l'autre, j. J. ROUSS. Emile, v. Ces possessions for-
maient quatre masses trop éloignées les unes des
autres pour s'étayer mutuellement, RAYKAL, Hist.
phil. IV, 23.
— HIST. xin" s. Salomon son temple en estaie Sur
sept pilliers.... J. DE HEUNG, Tr. 4 4 2. || xiV s. Des-
pense pour estaier et relever le comble du toit, Bibl.
desek. 5« série, t. m, p. 239. || xvi" s. Fabius, par un
moyen de procéder tout différent, sousteint et estaya
dessoubz [saville], AMYOT, Perte, et Fab. comp. 2.
— ÉTYM. Étai; Berry, atéyer.
4. ÉTÉ (é-té), s. m. || 1° La saison qui suit le
printemps et précède l'automne. || Été astronomi-
que; il commence au 2t juin et finit au 22 septem-
bre. Dans notre hémisphère, l'été commence au
passage apparent du soleil par le premier point
du signe île TEcrevisse et finit à son passage par
l'équinoxe d'automne. L'été est plus chaud, sous la
même latitude, dans l'hémisphère boréal, que dans
l'hémisphère austral, parce que le soleil reste huit
jours déplus dans le premier. || Été météorologique,
qui est le véritable été dans le sens populaire; il
commence du 4 0 au 45 mai, et va jusqu'au 16 ou 20
août. Salon d'été. Habit d'été. Mais, qui l'aurait
pensé? pour comble de disgrâce, Par le chaud qu'il
faisait nous n'avions point de glace ; Point de glace,
bon Dieu! dans le fort de Tété, Au mois de juin....
BOIL. Sat. 111. L'été même, à l'instant qu'on liait en
faisceaux Les épis jaunissants qui tombent sous la
faux, J'ai vu les vents grondants sur ces mois-
sons superbes Déraciner les blés, se disputer les
gerbes, DELILLE, Géorg. 1. Quel siècle! dit-on vrai?
nos hivers font éclore Des fleurs qu'en nos étés un
vent glacé dévore, LEMERC. Frédég. et Brun, n, 5.
J'offrais ma tête nue à l'ardeur des étés, c. DELAV.
Paria, m, 4. || Familièrement, se mettre en été,
quitter les habillements d'hiver et se vêtir légère-
ment. Il 2° Le semestre d'été, semestre comprenant
les mois d'avril à septembre. || 3" L'été de la saint-
Martin, de la Saint-Denis, l'époque de ces fêtes,
ainsi nommé, parce que, à ce moment de l'automne,
ETE
1515
il y a souvent des jours beaux et chauds. || Figi
Été de la Saint-Martin, les retours de jeunesse qui
prennent quelquefois aux vieillards , et les der-
niers rayons de beauté des femmes. ||4° Grand été,
chaleur exceptionnelle du mois d'août due à la gran-
deur des arcs diurnes que parcourt alors le soleil.
|| Petit été, celui de la Sairit-Martin(t4 novembre),
dû à la petitesse des rayons vecteurs, c'est-à-dire à la
moindre distance où le soleil est alors de la terre.
|| 5° Fig. et poétiquement. L'été de la vie, de l'âge,
l'époque de force et de maturité qui suit la jeu-
nesse. J'étais encor daris mon été. Quand cette
noire déité Me fit du fleuve de Léthé Passer la
rive malheureuse, VOLT. Ép. xm. || Il se dit quelque-
fois en poésie pour année. || 6° Pas d'été, ou, sim-
plement, Tété, figure de contredanse, la seconde des
cinq figures qui composent le quadrille ordinaire.
L'été exige vingt-quatre mesures, et comprend les
pas suivants : un cavalier et la dame vis-à-vis font :
4 ° en avant deux et en arrière ; 2° à droite et à
gauche; 3» un traversé; 4° un à droite et à gauche;
5° ils reviennent à leurs places et balancent quatre
avec leurs partenaires; 6° ils finissent par un tour
de main. Depuis plusieurs années, c'est-à-dire de-
puis qu'on ne danse plus dans les salons, cette fi-
gure était altérée dans sa seconde moitié, c'est-à-
dire qu'après avoir fait le traversé, le cavalier et la
dame refaisaient exactement pour retourner à leurs
places ce qu'ils avaient fait d'abord, savoir : 7° en
avant deux et en arrière ; 8° à droite et à gauche ;
9° un traversé qui les ramenait à leurs places. Enfin
aujourd'hui Tété est encore plus altéré : on fait deux
fois en avant quatre et en arrière, puis les deux cou-
ples traversent; après quoi ils font encore deux fois
en avant quatre et en arrière, et reviennent à leurs
places par un second traversé.
— HIST. xi* s. Ce est en mai au premier jour d'es-
ted, Ch. de Roi. CLXXXV. || XII* S. Quand li estes et
la douce saisons Font feuille et flor et les prés ra-
verdir, Coud, xm. Mais cil faus amoureus d'esté
N'aiment fors quant talent lor prent, t&. p. 424.
|| xiv* s. Bien sembloient qu'il avoient esté En grant
peine yver et aisté, Liv. du bon Jehan, v. 2846.
|| xvi' s. Quand en esté le haut coq boit, la pluye
soudain vient et paroist, LEROCX DE LINCY, Prov. 1.1,
p. 98. Printemps humide avec esté chasse des biens
bonté, planté [abondance], ID. ib. Si Thiver est sur-
chargé d'eau, Testé n'en sera que plus beau, ID. ib.
— ÉTYM. Wallon, osté; Berry, sté, aslé, séche-
resse; bourguign. étai; provenç. estât, s. t.; ital.
state, estaie; du latin asstatem, du radical oest qui
est dans sestus, chaleur, et dans le grec ctïOetv,
brûler, identique avec le sanscrit idh, allumer.
2. ÉTÉ (é-té),part, passe'du verbe être (voy. ce mot).
f ÉTEfGNARIE (é-tè-gna-rie), s. f. Terme de sa-
lines. Femme chargée d'éteindre la braise.
fÉTEIGNEMENT (é-tè-gne-man), s, m. Action
d'éteindre; résultat de cette action.
— HIST. xvi" s. Esteignement, COTGRAVK.
— ÉTYM. Éteindre.
f ÉTEIGNEUR, ECSE (é-tè-gneur, gneû-z'), s. m.
et f. Celui, celle qui éteint, au propre et au figuré.
— HIST. xvie s. Esteigneur, COTGRAVE.
— ÉTYM. Éteindre.
ÉTEIGNOIR (é-tè-gnoir), s. m. || 1" Petit usten-
sile creux en forme de cône qui sert à éteindre la
chandelle. || Fig. Peut-être, fait comme il était, l'au-
rait-il [le duc d'Orléans] forcé [le duc du Maine] à
jeter Téteignoir sur le feu qu'il avait allumé,ST-SIM.
327, 26. Il 2° Familièrement, celui qui éteint, ou ce
qui éteint le sentiment, la pensée, les lumières,
les progrès Messieurs les pédants De qui la
science chagrine Est Téteignoir du sentiment, VOLT.
Ép. cxi. Les Turcs ces ennemis des beaux-arts, ces
éleignoirs de la belle Grèce, ID. Roi de Prusse, 210.
La crainte de déplaire est Téteignoir de l'imagina-
tion, ID. Lett. Vernes, 2 janv. 4763. La controverse
est Téteignoir et l'opprobre de l'esprit humain ; la
poésie et l'éloquence en sont le flambeau et la
gloire, ID. Vicl. phil. Lieux communs. || 3° Nom de
plusieurs champignons.
— ÉTYM. Éteindre.
ÉTEINDRE (é-tin-dr'), j'éteins, tu éteins, il éteint,
nous éteignons, vous éteignez, ils éteignent; j'étei-
gnais, nous éteignions, vous éteigniez; j'éteignis;
j'éteindrai; j'éteindrais; éteins, qu'il éteigne, étei-
gnons; que j'éteigne, que nous éteignions, que vous
éteigniez; que j'éteignisse; éteignant; éteint, e. a.
Il 1° Étouffer le feu, en arrêter l'activité, l'action.
Éteindre un incendie. Éteindre le feu. || Il se dit
aussi de ce qui est allumé. Vous éteindrez la bou-
gie. Éteindre la lumière. || 2° Fig. Éteindre Ten-
ons, faire cesser la flatterie, Combien de Ibis étei-
que la royne presidast en conseil, que laisser les
choses en Testât que elles estoient, JUVENAL. Char-
les VI, 4 408. Sire, dist la pucelle,-il fait bon ac-
querre honneur; car, par les grans honneurs, vient
on aux grands estats, Perceforest, t. n, f° 97. Belles
filles, je vous prie que vous ne soyez pas des pre-
mières à prendre les estats nouveaulx [les nouvelles
modes], LE CHEV. DE LA TOUR , Instruct. à ses filles,
T° (2, dans LACURNE. La veille du jour de Noël, le
roy alla tenir son estât [résider] au palais, et de-
moura là jusques au jour St Thomas, MONSTREL. 1.1,
f° 93, dans LACURNE. De quoy tu n'as rien fait dont
il puisse apparoir par estât [réellement], Ordonn.
des rois de Fr. t. ni, p. 70. Du costé du roy fuyt
ung homme d'estat [de haut rang] qui s'enfuyt jus-
ques à Lusignen sans repaistre, et du costé du conte
ung autre homme de bien, COMM. I, 4. Tel perdoit
ses offices et estats pour s'en estre fuy, et furent
donnés à autres' qui avoient fuy dix lieues plus
loing, ID. ib. Le roy arriva en la ville de Paris en
Testât qu'on doit venir pour réconforter le peuple,
car il y vint en très-grande compaignie, ID. I, 8. Il
[Louis XI] estoit naturellement amy des gens de
moyen estât et ennemy des grans qui se pouvoient
passer de liiy, ID. I, 4 0.
— xvi« s. Certains estats dans les Indes.... MONT.
I, 64. Affaires d'estat, ID. I, 47. Jamais homme ne
feit moins d'estat [ne compta moins sur] de sa du-
rée, ID. i, 78. Estât [de santé] florissant, ID. I, 91.
La philosophie faict estât [profession] de serener les
tempestes de l'ame, ID. I, 476. Ils sont morts en
estât de n'avoir pas leur saoul à manger, ID. I, 257.
Ainsi faites estât [comptez] que je m'en voys quand
et vous, ID. m, 483. Tout cela se peut apeler faire
un estât dans l'estat, D'AUB. Hist. ni, 456. Je luy
appris encore à dire souvent, maxime d'estat, ma-
ladie d'estat, période d'affaires, etc. ID. Conf.a, t.
Jouer àhonnestesjeux, comme aux merveilles, aux
estats, aux ventes, aux rencontres et autres, YVER,
p. 624. Ce livret contenoit Testât de la monition
dont il avoit fait provision pour la guerre, de bledz,
d'armes, etc. AMYOT, Cat. d'Ut. 77. Il avoit d'estat
de l'empereur 4 2600 escus tous les ans, PARÉ, Pré-
face. Autres medicamèns sont requis au commen-
cement qu'en Taugment, en Taugment qu'en Tes-
tât, en Testât qu'en la déclinaison, ID. Introd. 22.
Commis et députez spécialement pour le tiers estât,
mesmes pour Testât de labour [les laboureurs], Coust.
géne'r. 1.1, p. 335.
— ÉTYM. Bourguig. étay; provenç. estât, stat;
espagn. estado; ital. stato; du latin status, état, de
store, être debout, fixe (voy. ESTER et STABLE).
ÉTAT-MAJOR (é-ta-ma-jor), s. m. || i" En gé-
néral, se dit des officiers et sous-officiers sans trou-
pes. Il Les officiers attachés à un général pour l'exé-
cution et la transmission de ses ordres, le lever des
plans, la correspondance, etc. et pour tous les dé-
tails du service. Le général et son état-major. Un
chef d'état-major. || Corps d'officiers chargés spécia-
lement du service d'état-major. || État-major géné-
ral, le corps des officiers généraux. || État-major
général, Tétat-major du général en chef. On traver-
sait les cours d'eau à des gués bientôt gâtés; les ré-
giments qui venaient ensuite, passaient ailleurs, où
ils pouvaient;'on s'en inquiétait peu; Tétat-major
général négligeait ces détails, SËGUR, Hist. de Nap.
\l, 4. ||État-major des places, corps des officiers,
sous-officiers, caporaux ou brigadiers, employés au
commandement et au service des places de guerre.
|| État-major de l'artillerie, du génie, officiers d'ar-
tillerie, du génie qui ne sont point attachés aux
régiments de l'arme. || Le lieu où se tiennentles bu-
reaux de Tétat-major. Aller à Tétat-major. || Etat-
major d'un régiment , le colonel, les officiers
supérieurs, et les officiers et sous-officiers qui ne
sont pas attachés à une compagnie. || Dans la ma-
rine, les officiers d'un bâtiment. || 2° Fig. État-major
se dit souvent, par plaisanterie, comme les gros
bonnets, des personnages les plus considérables.
L'élat-major d'un collège, d'une association, etc.
— ÉTYM. État, et major.
ET AU (é-to), s. m. Instrument au moyen duquel
les serruriers, les forgerons, etc. établissentet fixent
les pièces auxquelles ils travaillent : les étaux sont for-
mésdedeux mâchoires qu'on serre par une vis. || Étau
à main, petit étau qu'on tient à la main. || Fig. Être
pris, serré comme dans un étau, et, simplement,
être dans un étau, être très-étroitement serré.
— ÉTYM. Picard, etau, souche morte et coupée à
quelque distance de la terre; lorrain, eitauque, étau.
Comme tout historique manque, on peut admettre
que étau est pour estai (voy. ÉTAL), et signifie, éty-
mologiquement, la chose dressée, ou qu'il se rap-
ÊTÉ
porte à l'ancien flamand stoeî, fût. Mais le picard
etau semble se rapporter à estoc, ei !e lorrain eitau-
que s'y rapporte encore plus visiblement, de sorte que
Yétau serait proprement le bâton, la tige (estoc;allem.
Stock), où Ton serre, Schraub-stock des Allemands.
Tel est l'avis de Diez, qui paraît tout à fait fondé.
f ÉTATJPINAGE (é-to-pi-na-j'), i. m. Terme ru-
ral. Action d'étaupiner.
t ÉTADPINER (é-tô-pi-né), s. m. Terme rural.
Faire disparattre les taupinières, soit qu'on les ré-
pande sur le sol, soit qu'on les batte et les com-
prime, ou qu'on les fouisse, ou autrement.
— ÉTYM. É pour es.... préfixe, et taupinière.
t ÉTAVILLON (é-ta-vi-llon, Il mouillées), s. m.
Morceau de cuir coupé et disposé pour faire un gant.
On appelle étavillons les grandes pièces d'un gant
coupé, ])ict. des arts et m. Amst. 4767, gantier.
f ÉTAYAGE (é-tè-ia-j'), s. m. Action d'étayer.
Des travaux d'étayage.
ÉTAYÉ, ÉE (é-tè-ié, iée), part, passé. Le châ-
teau étayé en plusieurs endroits menaçait ruine, LE-
SAGE, OU Blas, v, 4. || Fig. De cent peuples rivaux
ce colosse étayé [l'empire de Rome] Va bientôt de sa
chute épouvanter le monde, SADRIN, Spart, i, 4.
ÉTAYEMENT (é-tê-nian; et aussi, suivant quel-
ques-uns, é-tè-ye-man), s. m. Action d'étayer; ma-
nière dont une chose est étayée. Toutes les pièces
qui servent à étayer. || Planche qui soutient les ciels
plafonnés.
— ÉTYM. Étayer.
ÉTAYER (é-tè-ié), j'étaye, tu étayes, ilétaye ou
étaie, nous étayons, vous étayez, ils étayent ou
étaient; j'étayais, nous étay ions, vous étayiez; j'é-
tayai: j'étayerai, ou étaierai, où étaîrai;j'étayerais,
ou étaierais, ou étaîrais; étaye, étayons; que j'é-
taye, que nous étayions, que vous étayiez, qu'ils
étayent; que j'étayasse; étayant; étayé, v. a.
|| i° Appuyer, soutenir par des étais. Étayer un
mur. || Fig. Je ne voudrais pas qu'on allât faire un
usage indiscret d'un ressort si bas [la gourman-
dise] , ni étayer d'un bon morceau l'honneur de
faire une belle action, J. J. ROHSS. Ém. n. Et du
nom de justice Vous osez abuser pour étayer vos
droits, M. J. CHÉN. Gracq. n, 3. ||2° S'étayer, v. réfl.
Se soutenir sur un étai, sur un bâton. Le vieux de-
vin qui.... Pour s'étayer dans sa marche incertaine,
Courbe son corps sur un appui de frêne, MALFIL.
Narcisse, n. || Fig. En vain, pour s'étayer du nom
de mes aïeux, Par l'éclat des emplois Charles flat-
tait mes yeux, c. DELAV. Vêp. sicil. i, 4. || Se sou-
tenir l'un l'autre. La richesse et le crédit s'étayent
mutuellement, l'un se soutient toujours mal sans
l'autre, j. J. ROUSS. Emile, v. Ces possessions for-
maient quatre masses trop éloignées les unes des
autres pour s'étayer mutuellement, RAYKAL, Hist.
phil. IV, 23.
— HIST. xin" s. Salomon son temple en estaie Sur
sept pilliers.... J. DE HEUNG, Tr. 4 4 2. || xiV s. Des-
pense pour estaier et relever le comble du toit, Bibl.
desek. 5« série, t. m, p. 239. || xvi" s. Fabius, par un
moyen de procéder tout différent, sousteint et estaya
dessoubz [saville], AMYOT, Perte, et Fab. comp. 2.
— ÉTYM. Étai; Berry, atéyer.
4. ÉTÉ (é-té), s. m. || 1° La saison qui suit le
printemps et précède l'automne. || Été astronomi-
que; il commence au 2t juin et finit au 22 septem-
bre. Dans notre hémisphère, l'été commence au
passage apparent du soleil par le premier point
du signe île TEcrevisse et finit à son passage par
l'équinoxe d'automne. L'été est plus chaud, sous la
même latitude, dans l'hémisphère boréal, que dans
l'hémisphère austral, parce que le soleil reste huit
jours déplus dans le premier. || Été météorologique,
qui est le véritable été dans le sens populaire; il
commence du 4 0 au 45 mai, et va jusqu'au 16 ou 20
août. Salon d'été. Habit d'été. Mais, qui l'aurait
pensé? pour comble de disgrâce, Par le chaud qu'il
faisait nous n'avions point de glace ; Point de glace,
bon Dieu! dans le fort de Tété, Au mois de juin....
BOIL. Sat. 111. L'été même, à l'instant qu'on liait en
faisceaux Les épis jaunissants qui tombent sous la
faux, J'ai vu les vents grondants sur ces mois-
sons superbes Déraciner les blés, se disputer les
gerbes, DELILLE, Géorg. 1. Quel siècle! dit-on vrai?
nos hivers font éclore Des fleurs qu'en nos étés un
vent glacé dévore, LEMERC. Frédég. et Brun, n, 5.
J'offrais ma tête nue à l'ardeur des étés, c. DELAV.
Paria, m, 4. || Familièrement, se mettre en été,
quitter les habillements d'hiver et se vêtir légère-
ment. Il 2° Le semestre d'été, semestre comprenant
les mois d'avril à septembre. || 3" L'été de la saint-
Martin, de la Saint-Denis, l'époque de ces fêtes,
ainsi nommé, parce que, à ce moment de l'automne,
ETE
1515
il y a souvent des jours beaux et chauds. || Figi
Été de la Saint-Martin, les retours de jeunesse qui
prennent quelquefois aux vieillards , et les der-
niers rayons de beauté des femmes. ||4° Grand été,
chaleur exceptionnelle du mois d'août due à la gran-
deur des arcs diurnes que parcourt alors le soleil.
|| Petit été, celui de la Sairit-Martin(t4 novembre),
dû à la petitesse des rayons vecteurs, c'est-à-dire à la
moindre distance où le soleil est alors de la terre.
|| 5° Fig. et poétiquement. L'été de la vie, de l'âge,
l'époque de force et de maturité qui suit la jeu-
nesse. J'étais encor daris mon été. Quand cette
noire déité Me fit du fleuve de Léthé Passer la
rive malheureuse, VOLT. Ép. xm. || Il se dit quelque-
fois en poésie pour année. || 6° Pas d'été, ou, sim-
plement, Tété, figure de contredanse, la seconde des
cinq figures qui composent le quadrille ordinaire.
L'été exige vingt-quatre mesures, et comprend les
pas suivants : un cavalier et la dame vis-à-vis font :
4 ° en avant deux et en arrière ; 2° à droite et à
gauche; 3» un traversé; 4° un à droite et à gauche;
5° ils reviennent à leurs places et balancent quatre
avec leurs partenaires; 6° ils finissent par un tour
de main. Depuis plusieurs années, c'est-à-dire de-
puis qu'on ne danse plus dans les salons, cette fi-
gure était altérée dans sa seconde moitié, c'est-à-
dire qu'après avoir fait le traversé, le cavalier et la
dame refaisaient exactement pour retourner à leurs
places ce qu'ils avaient fait d'abord, savoir : 7° en
avant deux et en arrière ; 8° à droite et à gauche ;
9° un traversé qui les ramenait à leurs places. Enfin
aujourd'hui Tété est encore plus altéré : on fait deux
fois en avant quatre et en arrière, puis les deux cou-
ples traversent; après quoi ils font encore deux fois
en avant quatre et en arrière, et reviennent à leurs
places par un second traversé.
— HIST. xi* s. Ce est en mai au premier jour d'es-
ted, Ch. de Roi. CLXXXV. || XII* S. Quand li estes et
la douce saisons Font feuille et flor et les prés ra-
verdir, Coud, xm. Mais cil faus amoureus d'esté
N'aiment fors quant talent lor prent, t&. p. 424.
|| xiv* s. Bien sembloient qu'il avoient esté En grant
peine yver et aisté, Liv. du bon Jehan, v. 2846.
|| xvi' s. Quand en esté le haut coq boit, la pluye
soudain vient et paroist, LEROCX DE LINCY, Prov. 1.1,
p. 98. Printemps humide avec esté chasse des biens
bonté, planté [abondance], ID. ib. Si Thiver est sur-
chargé d'eau, Testé n'en sera que plus beau, ID. ib.
— ÉTYM. Wallon, osté; Berry, sté, aslé, séche-
resse; bourguign. étai; provenç. estât, s. t.; ital.
state, estaie; du latin asstatem, du radical oest qui
est dans sestus, chaleur, et dans le grec ctïOetv,
brûler, identique avec le sanscrit idh, allumer.
2. ÉTÉ (é-té),part, passe'du verbe être (voy. ce mot).
f ÉTEfGNARIE (é-tè-gna-rie), s. f. Terme de sa-
lines. Femme chargée d'éteindre la braise.
fÉTEIGNEMENT (é-tè-gne-man), s, m. Action
d'éteindre; résultat de cette action.
— HIST. xvi" s. Esteignement, COTGRAVK.
— ÉTYM. Éteindre.
f ÉTEIGNEUR, ECSE (é-tè-gneur, gneû-z'), s. m.
et f. Celui, celle qui éteint, au propre et au figuré.
— HIST. xvie s. Esteigneur, COTGRAVE.
— ÉTYM. Éteindre.
ÉTEIGNOIR (é-tè-gnoir), s. m. || 1" Petit usten-
sile creux en forme de cône qui sert à éteindre la
chandelle. || Fig. Peut-être, fait comme il était, l'au-
rait-il [le duc d'Orléans] forcé [le duc du Maine] à
jeter Téteignoir sur le feu qu'il avait allumé,ST-SIM.
327, 26. Il 2° Familièrement, celui qui éteint, ou ce
qui éteint le sentiment, la pensée, les lumières,
les progrès Messieurs les pédants De qui la
science chagrine Est Téteignoir du sentiment, VOLT.
Ép. cxi. Les Turcs ces ennemis des beaux-arts, ces
éleignoirs de la belle Grèce, ID. Roi de Prusse, 210.
La crainte de déplaire est Téteignoir de l'imagina-
tion, ID. Lett. Vernes, 2 janv. 4763. La controverse
est Téteignoir et l'opprobre de l'esprit humain ; la
poésie et l'éloquence en sont le flambeau et la
gloire, ID. Vicl. phil. Lieux communs. || 3° Nom de
plusieurs champignons.
— ÉTYM. Éteindre.
ÉTEINDRE (é-tin-dr'), j'éteins, tu éteins, il éteint,
nous éteignons, vous éteignez, ils éteignent; j'étei-
gnais, nous éteignions, vous éteigniez; j'éteignis;
j'éteindrai; j'éteindrais; éteins, qu'il éteigne, étei-
gnons; que j'éteigne, que nous éteignions, que vous
éteigniez; que j'éteignisse; éteignant; éteint, e. a.
Il 1° Étouffer le feu, en arrêter l'activité, l'action.
Éteindre un incendie. Éteindre le feu. || Il se dit
aussi de ce qui est allumé. Vous éteindrez la bou-
gie. Éteindre la lumière. || 2° Fig. Éteindre Ten-
ons, faire cesser la flatterie, Combien de Ibis étei-
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