ÉPI
EPI
EPJ
1465
t ÉVlSIOCÈLE (é-pi-si-o-sè-1'), s. (. Terme de
chirurgie. Prolapsus du vagin.
— ÉTYM. Tîm
f ÉPISIORRHAPHIE (é-pi-si-o-rra-fie), «./'.Terme
de chirurgie. Suture des parois vaginales ou des
grandes lèvres, à l'effet de remédier au prolapsus de
l'utérus ou du vagin.
— ÉTYM. 'Em'cretov., pubis, et p&pï), suture.
ÉPISODE (é-pi-zo-d'), s. m. \\ 1° Action incidente
li£e à l'action principale dans un poëme, dans un
roman, dans un tableau. L'épisode d'Aristèe dans
les Géorgiques. L'épisode de Yelléda dans les Mar-
tyrs. Inventer des épisodes, ce n'est pas tant inven-
ter qu'ajouter à ce qui est déjà inventé, CORN.
2° dise. trag. Un autre reproche qu'on peut faire
à Marivaux dans ses romans, c'est de s'y être per-
mis de trop longs épisodes;-celui de la religieuse,
dans Marianne, occupe lui seul plus d'un volume,
D'ALEMB. Éloges, Marivaux. || 2" Incident, fait re-
marquable qui se rattache à un ensemble d'événe-
ments importants. Un épisode de la Révolution. De
croire qu'entre Alberoni et Chamillart il n'y ait point
quelque épisode de Flandre, je pense que ce serait
fort se tromper, ST-SIM. 208, 43. Admirez la sagesse
d'Homère, il'n'a choisi pour l'Iliade qu'un épisode
de la guerre de Troie, BARTHÉL. Anach. chap. 71.
|| 3° Terme de musique. Pensée accessoire que l'on
introduit dans une fugue ou toute autre composi-
tion d'un style rigoureux.
— REM. Ce mot a été masculin ou féminin durant
le xvii» siècle, aujourd'hui il est masculin.
— HIST. xvie s. Et si quelque subtil esprit me
reproche que c'est une episodie.... D'AÏ/B. Hist. m, 2t.
— ÉTYM. 'Eite!<7o8o;, action d'intervenir, de èitl,
elî, en, et éSèç, voie, chemin. Le nom grec de l'é-
pisode était non èireiuoSoç, mais un dérivé, ènetcrâ-
Siov ; et c'est ce dérivé dont d'Aubigné fait un mot
français.
t ÉPISODIER (é-pi-zo-di-ê), v. a. Etendre une
fable en y entremêlant des épisodes, Dictionn. de
VAcad. de 4 7-18. Hors d'usage.
ÉPISODIQUE (é-pi-zo-di-k'), odjf. Qui appartient
à l'épisode, qui n'est pas essentiel à l'action princi-
pale. Les intérêts des seconds amants qu'on intro-
duit et qu'on appelle communément des person-
nages épisodiques, CORN, H™ dise. Une action épiso-
dique qui ne doit pas amuser le théâtre quand la
principale est finie, m. Ex. de Mêlile. \\ Poëme
épisodique, celui qui se forme de plusieurs chants
indépendants les uns des autres, comme les Amours
épiques de Parseval. || Pièce épisodique ou pièce à
tiroirs, pièce .composée de scènes qui ne sont pas
liées entre elles, comme les Fâcheux de Molière,
les Originaux de Fagan. Au lieu d'une intrigue,
j'en vois trois ou quatre; et G'est pour excuser ce
défaut que j'avais d'abord appelé la pièce comédie
épisodique, PICARD, Préface de la Petite ville.
— ÉTYM. Épisode.
T ÉPISODIQUEMENT (é-pi-zo-di-ke-man), adv.
D'une façon épisodique. Interrompre épisodiquement
une narration.
— ÉTYM. Épisodique, et le suffixe ment.
f ÉPISPADIAS (é-pi-spa-di-as'), s. m. Terme de
médecine. Vice de conformation de la verge, dans
lequel l'ouverture de l'urèthre est placée sur la par-
tie supérieure ou dorsale.
— ÊTYM. *Eis\, sur, et orcito, tirer.
-)■ ÉPISPASE (é-pi-spa-z'), s. f. Terme de méde-
cine. Eruption locale survenant sous l'influence d'un
traitement et indiquant une modification générale
de l'économie, telle que la poussée des eaux de
Louesche.
— ÉTYM. Voy. ÉPISPASTIQUE.
ÉPISPASTIQUE (é-pi-spa-sti-k'), adj. || 1« Terme
de pharmacie. Qui irrite la peau et soulève l'épi-
derme. Les cantharides sont épispastiques. || S. m.
Un épispastique énergique. || 2° S. m. Terme de
zoologie. Nom d'une famille d'insectes coléoptères
(les vésicants).
— ÉTYM. 'Emtraaimxoç, de immiâv, attirer, de
iiii, etffitâv, tirer (voy. SPASME).
f ÉPISPEBMATIQUE (é-pi-spèr-ma-ti-k'), adj.
Terme de botanique. Qui a rapport à l'épisperme.
fÉPISPERME (é-pi-spèr-m'), s. m. Terme de
botanique. Tégument extérieur de la graine, dit
vulgairement peau. || Sac membraneux dans lequel
sont contenues les spores de quelques algue":
— ÉTYM. 'ETCI, sur, etÉPISSÉ, ÉE (é-pi-sé, sée), part, passé. Cordes
épissées.
ÉPISSER (é-pi-sé), v. a. Terme .de marine. Sé-
parer les torons de deux bouts de corde et les en-
trelacer de manière à réunir les deux cordes.
DICT. DF LA LANGUE FRANÇAISE.
— ÉTYM. Hoîl. spiilscn; allem. splitsen; angl. to
splice; du haut-allem. splisan ; isl. splita, fendre.
ÉPISSOIR (é-pi-soir), s. m. || 1° Terme de marine.
Instrument en forme de poinçon, dont on se sert
pour épisser les câbles. j| 2° Terme de pêche. Sorte
de cheville de fer dontles emballeuses de poisson se
servent pour écarter les osiers des paniers et y pas-
ser les ficelles.
— ÉTYM. Épisser.
ÉPISSURE (é-pi-su-r'), s. f. Terme de marine.
Assemblage de deux bouts de cordages par l'entre-
lacement de leurs torons.
— ÉTYM. Épisser.
f ÉPISTAMINAL, ALE (é-pi-sta-mi-nal, na-1'),
adj. Terme de botanique. Qui se développe sur les
étamines. Glandes épistaminales.
— ÉTYM. 'Eitl, sur, et le lat, stamen, fil (voy.
ÉTAMINE).
fÉPISTAMINÉ, ÉE (é-pi-sta-mi-né, née), adj.
Terme de botanique. Dont les étamines naissent sur
le pistil.
t ÉPISTAMINIE (é-pi-sta-mi-nie), s. f. Terme de
botanique. État des plantes dont les étamines sont
implantées sur le pistil. || Cinquième classe de la
méthode de Jussieu.
f ÉPISTASE (é-pi-sta-z'), s. f. Terme de méde-
cine. Matière qui est tenue en suspension dans l'u-
rine, soit nuage, soit énéorème.
— ÉTYM. 'Enitjtao-iç, de èm, sur, et ctia, se
tenir.
f ÉPISTATION (é-pi-sta-sion), s. f. Terme de
pharmacie. Action d'épister.
•j-ÉPISTAXIS (é-pi-sta-ksis'), s. f. Terme de mé-
decine. Écoulement de sang par les narines.
— ÉTYM. 'E-ittcrxaSi;, de êitl, sur, et OTOCÇEIV, cou-
ler goutte à goutte.
f ÉPISTER (é-pi-stê), v. a. Terme de pharmacie.
Réduire en pâte una^subslance que l'on pile dans un
mortier. || Détruire la cohésion des sirops mous en
les écrasant dans un mortier.
— ÉTYM. É pour es.... préfixe, et le lat. pistare,
piler.
t ÉPISTERNAL, ALE (é-pi-stèr-nal, na-1'), adj.
Terme d'entomologie. Se dit des apophyses qui se
portent dans l'intérieur du corselet de l'insecte, et
se dirigent obliquement en dessus et en dehors.
|| S. m. Pièce du sternum des tortues.
— ÉTYM. Episternum.
î EPISTERNUM (é-pi-stèr-nom'), s. m. Terme
de zoologie. Pièce du thorax des insectes hexapodes.
— ÊTYM. sEirï, sur, et sternum.
ÉPISTOLAIRE (é-pi-sto-lê-r'), adj. || 1" Qui ap-
partient à l'épître; qui concerne la manière d'écrire
les lettres. Genre épistolaire. Jugeant de vous par
moi-même, je suis persuadé, monsieur, que notre
amitié n'a pas besoin, pour se conserver dans toute
sa force, du secours ou de l'aliment d'un com-
merce épistolaire, BAYLE, Lelt. à Silveslre; a juin
-1698. Rien n'est plus propre à nourrir, si l'on peut
parler ainsi, la réputation d'un homme de lettres
et quelquefois même à la fonder, au moins pour un
temps, qu'un grand commerce épistolaire, D'ALEMB.
Éloges, Bouhier. Si, dans la vie réelle, les lettres
sont ce qui met le plus l'homme à nu, il me sem-
ble que, dans le roman, l'adoption du style épisto-
laire est la plus puissante et, pour ainsi dire, la
plus vraie des illusions, VILLEMAIN, Litt. fr. xvnr siè-
cle, 2° part, t™ leç. || Genre épistolaire, division
des traités de littérature dans laquelle on comprend
particulièrement les lettres familières; règles sur
la manière d'écrire une lettre. || S. m. Auteur qui
a cultivé ce genre. Mme de Sévigné et Voltaire sont
nos meilleurs épistolaires. || 2° Terme de paléogra-
phie. Papier épistolaire, papier auguste ou royal
dont les anciens se servaient pour écrire des lettres.
— ÉTYM. Lat. epistolaris, de epistola, lettre,
épître (voy. ÉPÎTRE).
t ÉPISTOLIER, ÈRE (é-pi-sto-lié, liê-r'), s. m. et
f: Celui, celle qui est célèbre par les lettres qu'il
a écrites, et aussi celui, celle qui écrit beaucoup de
lettres. Vous ne serez pas fâché de savoir particu-
lièrement que le grand épistolier de France [Balzac
lui-même] a jugé en votre, faveur que vous écri-
viez mieux des lettres qu'homme du monde, BALZ.
Lett. à Conrart, -10 août 1649. Mais grâce.... Au
grand épistolier Balzac, Â Chapelain l'archipuriste,
MÉNAGE, Bequêle des dict. à VAcad. La nature avait
comblé Mme de Sévigné.... l'art, se joignant en elle
au génie, en a fait l'incomparable épistolière qui a
laissé à mille lieues derrière elle Balzac et Voiture,
et que Voltaire lui-même n'a point surpassée, COU-
SIN , dans le Dict. de EOCHEZ.
— ÊTYM. Lat. epistolaris, de epistola, lettre,
épître (voy. ÉPÎTRE). Au xvi* siècle on trouve epi's-
tolier, signifiant celui qui chante l'épître audiman.
che, PARÉ, VI, -15.
ÉPISTOLOGRAPHE ( é-pi-sto-lo-gra-f ) , s. m.
|| 1" Celui qui Écrit des lettres. || Auteur ancien dont
on a des recueils de lettres. || 2° Nom du secrétaire
des rois Lagides, qui était à la fois chef suprême
des établissements littéraires d'Alexandrie et mi-
nistre des cultes pour toute l'Egypte; il était tou-
jours Grec de naissance.
— ÉTYM. 'EmcrcQloyp&tpoç, de immoXù, en latin
epistola, épître (voy. ce mot), et ypâçEiv, écrire
(voy. GRAPHIQUE).
t EPISTOLOGRAPHIE (é-pi-sto-lo-gra-fiej, s. f.
|| i° L'écriture des lettres, l'art de les écrire.
|| 2° Terme d'antiquité. Système d'écriture vulgaire
chez les anciens Égyptiens. On enseignait d'abord
au néophyte l'épistolographie ou la forme et la va-
leur des caractères ordinaires, DIDER. Opinions des
anc. phil. (égyptiens).
— ÉTYM. VOV. ÉPISTOLOGRAPHE.
t ÉPISTOLOGRAPHIQUE (é-pi-sto-lo-gra-fi-k'),
adj. Qui a rapport à l'épistolographie. || Se dit de
l'espèce d'écriture égyptienne qui est plus souvent
appelée démotique, ou enchorique.
f ÉPISTOME (é-pi-sto-m'), s. m. Terme d'histoire
naturelle. Synonyme d'opercule.
— ÊTYM. 'ETII, sur, et
t ÉPISTROPHE (é-pi-stro-f), s. f. .Figure de dij-
tion. Répétition d'un mot à la fin des membres
d'une phrase.
— ÉTYM. 'Em<7Tpo(p9|, retour, de èm, sur, et
+ ÈPISTROPHÉE (é-pi-stro-fée), s. f. Terme d'a-
natomie. Nom donné à la seconde vertèbre cervicale
ou axis.
—. ÉTYM. 'EmiTTpÉipsiv, tourner, de lui, etçetv (voy. STROPHE); ainsi dite parce que la pre-
mière tourne sur elle comme sur un pivot.
ÉPISTYLE (é-pi-sti-f), s. m. Terme d'architec-
ture. Nom que les architectes gréco-romains don-
naient à une architrave ou poutre placée horizonta-
. lement sur les chapiteaux d'une colonne ets'étendant
de l'un à l'autre, de manière à former un lit con-
tinu sur lequel reposait la construction qui couron-
nait l'édifice.
— REM. L'Académie indique ce mot comme étant
du féminin; mais ce ne peut être qu'une faute d'im-
pression, tous les mots en .... style étant masculins.
— ÉTYM. 'EmtnCXioi, de êitl, sur, et tsviloç,
pilier, colonne (voy. STYLE).
t ÉPISYLLOGISME (é-pi-sil-lo-ji-sm') , s. m.
Terme de logique de Kant. Raisonnement qui, fai-
sant partie d'une série polysyllogistique, prend,
pour une de ses prémisses, la conclusion d'un rai-
sonnement précédent, dit prosyllogisme. C'est à
peu près ce qu'on nomme plus souvent sorite,
sinon que le sorite comprend non pas • seulement
deux, mais plusieurs syllogismes.
— ÉTYM. 'Eitl, sur, et syllogisme.
f ÉPISYNALÈPHE (é-pi-si-na-lè-f ), s. /.Terme
de grammaire. Espèce de contraction, consistant
en l'élision d'une voyelle dans l'intérieur d'un mot :
je vous loûrais, pour je vous louerais.
— ÉTYM. 'Enî,'et synalèphe : autre synalèphe.
t ÉPISYNTHÉT1QUE (é-pi-sin-té-ti-k'). || 1» Adj.
Qui appartient à Pépisynthétisme. || 2° S. m. plur.
Les épisynthétiques, nom d'une secte médicale dont
les partisans se proposaient de concilier les principes
des méthodistes avec ceux dès empiriques et" des
dogmatistes, LÉ CLERC, Hist. de la méd. n, iv, t.
— ÉTYM. 'EraouvBetixôç, qui entasse, de éiti,
sur, et ff0v6Eo-iç, composition (voy. SYNTHÈSE).
t ÉPISYNTHÉTISME (é-pi-sin-té-ti-sm'), s. m.
Doctrine des épisynthétiques.
t ÉPIT (é-pi), s. m. Grande perche 'de bo'is qui
forme le manche d'une pelle à feu dans les salines.
— ÉTYM. Le même que épieu.
EPITAPHE (é-pi-ta-f), s. f. || i° Inscription sur
un tombeau. Toutes nos charges tomberont bientôt
avec nous; la mort confondra les cendres de celles
[les dames] qui brillent à la cour et de celles qui
sont obscures dans la retraite, et toute la différence
ne va qu'à quelques titres de plus ou de moins dans
nos épitaphes, FLËCH. Mme de Montausier. Ci-gît
Olympe, à ce qu'on dit; S'il n'est pas vrai, comme
on souhaite, Son épitaphe est toujours faite; On ne
sait qui meurt ni qui vit, M"" DECRECY, dans MÉ-
NAGE, Remarques. Il parait qu'on ne commença à
mettre des épitaphes sur les tombeaux de nos rois
que sous la seconde race, SAINT-FOIX, ESS. Paris,
OEuvres, t. iv, p. 142, dans POUGENS. Copernic fut
inhumé dans la cathédrale de Frauenberg sans
I. — 184
EPI
EPJ
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t ÉVlSIOCÈLE (é-pi-si-o-sè-1'), s. (. Terme de
chirurgie. Prolapsus du vagin.
— ÉTYM. Tîm
f ÉPISIORRHAPHIE (é-pi-si-o-rra-fie), «./'.Terme
de chirurgie. Suture des parois vaginales ou des
grandes lèvres, à l'effet de remédier au prolapsus de
l'utérus ou du vagin.
— ÉTYM. 'Em'cretov., pubis, et p&pï), suture.
ÉPISODE (é-pi-zo-d'), s. m. \\ 1° Action incidente
li£e à l'action principale dans un poëme, dans un
roman, dans un tableau. L'épisode d'Aristèe dans
les Géorgiques. L'épisode de Yelléda dans les Mar-
tyrs. Inventer des épisodes, ce n'est pas tant inven-
ter qu'ajouter à ce qui est déjà inventé, CORN.
2° dise. trag. Un autre reproche qu'on peut faire
à Marivaux dans ses romans, c'est de s'y être per-
mis de trop longs épisodes;-celui de la religieuse,
dans Marianne, occupe lui seul plus d'un volume,
D'ALEMB. Éloges, Marivaux. || 2" Incident, fait re-
marquable qui se rattache à un ensemble d'événe-
ments importants. Un épisode de la Révolution. De
croire qu'entre Alberoni et Chamillart il n'y ait point
quelque épisode de Flandre, je pense que ce serait
fort se tromper, ST-SIM. 208, 43. Admirez la sagesse
d'Homère, il'n'a choisi pour l'Iliade qu'un épisode
de la guerre de Troie, BARTHÉL. Anach. chap. 71.
|| 3° Terme de musique. Pensée accessoire que l'on
introduit dans une fugue ou toute autre composi-
tion d'un style rigoureux.
— REM. Ce mot a été masculin ou féminin durant
le xvii» siècle, aujourd'hui il est masculin.
— HIST. xvie s. Et si quelque subtil esprit me
reproche que c'est une episodie.... D'AÏ/B. Hist. m, 2t.
— ÉTYM. 'Eite!<7o8o;, action d'intervenir, de èitl,
elî, en, et éSèç, voie, chemin. Le nom grec de l'é-
pisode était non èireiuoSoç, mais un dérivé, ènetcrâ-
Siov ; et c'est ce dérivé dont d'Aubigné fait un mot
français.
t ÉPISODIER (é-pi-zo-di-ê), v. a. Etendre une
fable en y entremêlant des épisodes, Dictionn. de
VAcad. de 4 7-18. Hors d'usage.
ÉPISODIQUE (é-pi-zo-di-k'), odjf. Qui appartient
à l'épisode, qui n'est pas essentiel à l'action princi-
pale. Les intérêts des seconds amants qu'on intro-
duit et qu'on appelle communément des person-
nages épisodiques, CORN, H™ dise. Une action épiso-
dique qui ne doit pas amuser le théâtre quand la
principale est finie, m. Ex. de Mêlile. \\ Poëme
épisodique, celui qui se forme de plusieurs chants
indépendants les uns des autres, comme les Amours
épiques de Parseval. || Pièce épisodique ou pièce à
tiroirs, pièce .composée de scènes qui ne sont pas
liées entre elles, comme les Fâcheux de Molière,
les Originaux de Fagan. Au lieu d'une intrigue,
j'en vois trois ou quatre; et G'est pour excuser ce
défaut que j'avais d'abord appelé la pièce comédie
épisodique, PICARD, Préface de la Petite ville.
— ÉTYM. Épisode.
T ÉPISODIQUEMENT (é-pi-zo-di-ke-man), adv.
D'une façon épisodique. Interrompre épisodiquement
une narration.
— ÉTYM. Épisodique, et le suffixe ment.
f ÉPISPADIAS (é-pi-spa-di-as'), s. m. Terme de
médecine. Vice de conformation de la verge, dans
lequel l'ouverture de l'urèthre est placée sur la par-
tie supérieure ou dorsale.
— ÊTYM. *Eis\, sur, et orcito, tirer.
-)■ ÉPISPASE (é-pi-spa-z'), s. f. Terme de méde-
cine. Eruption locale survenant sous l'influence d'un
traitement et indiquant une modification générale
de l'économie, telle que la poussée des eaux de
Louesche.
— ÉTYM. Voy. ÉPISPASTIQUE.
ÉPISPASTIQUE (é-pi-spa-sti-k'), adj. || 1« Terme
de pharmacie. Qui irrite la peau et soulève l'épi-
derme. Les cantharides sont épispastiques. || S. m.
Un épispastique énergique. || 2° S. m. Terme de
zoologie. Nom d'une famille d'insectes coléoptères
(les vésicants).
— ÉTYM. 'Emtraaimxoç, de immiâv, attirer, de
iiii, etffitâv, tirer (voy. SPASME).
f ÉPISPEBMATIQUE (é-pi-spèr-ma-ti-k'), adj.
Terme de botanique. Qui a rapport à l'épisperme.
fÉPISPERME (é-pi-spèr-m'), s. m. Terme de
botanique. Tégument extérieur de la graine, dit
vulgairement peau. || Sac membraneux dans lequel
sont contenues les spores de quelques algue":
— ÉTYM. 'ETCI, sur, et
épissées.
ÉPISSER (é-pi-sé), v. a. Terme .de marine. Sé-
parer les torons de deux bouts de corde et les en-
trelacer de manière à réunir les deux cordes.
DICT. DF LA LANGUE FRANÇAISE.
— ÉTYM. Hoîl. spiilscn; allem. splitsen; angl. to
splice; du haut-allem. splisan ; isl. splita, fendre.
ÉPISSOIR (é-pi-soir), s. m. || 1° Terme de marine.
Instrument en forme de poinçon, dont on se sert
pour épisser les câbles. j| 2° Terme de pêche. Sorte
de cheville de fer dontles emballeuses de poisson se
servent pour écarter les osiers des paniers et y pas-
ser les ficelles.
— ÉTYM. Épisser.
ÉPISSURE (é-pi-su-r'), s. f. Terme de marine.
Assemblage de deux bouts de cordages par l'entre-
lacement de leurs torons.
— ÉTYM. Épisser.
f ÉPISTAMINAL, ALE (é-pi-sta-mi-nal, na-1'),
adj. Terme de botanique. Qui se développe sur les
étamines. Glandes épistaminales.
— ÉTYM. 'Eitl, sur, et le lat, stamen, fil (voy.
ÉTAMINE).
fÉPISTAMINÉ, ÉE (é-pi-sta-mi-né, née), adj.
Terme de botanique. Dont les étamines naissent sur
le pistil.
t ÉPISTAMINIE (é-pi-sta-mi-nie), s. f. Terme de
botanique. État des plantes dont les étamines sont
implantées sur le pistil. || Cinquième classe de la
méthode de Jussieu.
f ÉPISTASE (é-pi-sta-z'), s. f. Terme de méde-
cine. Matière qui est tenue en suspension dans l'u-
rine, soit nuage, soit énéorème.
— ÉTYM. 'Enitjtao-iç, de èm, sur, et ctia, se
tenir.
f ÉPISTATION (é-pi-sta-sion), s. f. Terme de
pharmacie. Action d'épister.
•j-ÉPISTAXIS (é-pi-sta-ksis'), s. f. Terme de mé-
decine. Écoulement de sang par les narines.
— ÉTYM. 'E-ittcrxaSi;, de êitl, sur, et OTOCÇEIV, cou-
ler goutte à goutte.
f ÉPISTER (é-pi-stê), v. a. Terme de pharmacie.
Réduire en pâte una^subslance que l'on pile dans un
mortier. || Détruire la cohésion des sirops mous en
les écrasant dans un mortier.
— ÉTYM. É pour es.... préfixe, et le lat. pistare,
piler.
t ÉPISTERNAL, ALE (é-pi-stèr-nal, na-1'), adj.
Terme d'entomologie. Se dit des apophyses qui se
portent dans l'intérieur du corselet de l'insecte, et
se dirigent obliquement en dessus et en dehors.
|| S. m. Pièce du sternum des tortues.
— ÉTYM. Episternum.
î EPISTERNUM (é-pi-stèr-nom'), s. m. Terme
de zoologie. Pièce du thorax des insectes hexapodes.
— ÊTYM. sEirï, sur, et sternum.
ÉPISTOLAIRE (é-pi-sto-lê-r'), adj. || 1" Qui ap-
partient à l'épître; qui concerne la manière d'écrire
les lettres. Genre épistolaire. Jugeant de vous par
moi-même, je suis persuadé, monsieur, que notre
amitié n'a pas besoin, pour se conserver dans toute
sa force, du secours ou de l'aliment d'un com-
merce épistolaire, BAYLE, Lelt. à Silveslre; a juin
-1698. Rien n'est plus propre à nourrir, si l'on peut
parler ainsi, la réputation d'un homme de lettres
et quelquefois même à la fonder, au moins pour un
temps, qu'un grand commerce épistolaire, D'ALEMB.
Éloges, Bouhier. Si, dans la vie réelle, les lettres
sont ce qui met le plus l'homme à nu, il me sem-
ble que, dans le roman, l'adoption du style épisto-
laire est la plus puissante et, pour ainsi dire, la
plus vraie des illusions, VILLEMAIN, Litt. fr. xvnr siè-
cle, 2° part, t™ leç. || Genre épistolaire, division
des traités de littérature dans laquelle on comprend
particulièrement les lettres familières; règles sur
la manière d'écrire une lettre. || S. m. Auteur qui
a cultivé ce genre. Mme de Sévigné et Voltaire sont
nos meilleurs épistolaires. || 2° Terme de paléogra-
phie. Papier épistolaire, papier auguste ou royal
dont les anciens se servaient pour écrire des lettres.
— ÉTYM. Lat. epistolaris, de epistola, lettre,
épître (voy. ÉPÎTRE).
t ÉPISTOLIER, ÈRE (é-pi-sto-lié, liê-r'), s. m. et
f: Celui, celle qui est célèbre par les lettres qu'il
a écrites, et aussi celui, celle qui écrit beaucoup de
lettres. Vous ne serez pas fâché de savoir particu-
lièrement que le grand épistolier de France [Balzac
lui-même] a jugé en votre, faveur que vous écri-
viez mieux des lettres qu'homme du monde, BALZ.
Lett. à Conrart, -10 août 1649. Mais grâce.... Au
grand épistolier Balzac, Â Chapelain l'archipuriste,
MÉNAGE, Bequêle des dict. à VAcad. La nature avait
comblé Mme de Sévigné.... l'art, se joignant en elle
au génie, en a fait l'incomparable épistolière qui a
laissé à mille lieues derrière elle Balzac et Voiture,
et que Voltaire lui-même n'a point surpassée, COU-
SIN , dans le Dict. de EOCHEZ.
— ÊTYM. Lat. epistolaris, de epistola, lettre,
épître (voy. ÉPÎTRE). Au xvi* siècle on trouve epi's-
tolier, signifiant celui qui chante l'épître audiman.
che, PARÉ, VI, -15.
ÉPISTOLOGRAPHE ( é-pi-sto-lo-gra-f ) , s. m.
|| 1" Celui qui Écrit des lettres. || Auteur ancien dont
on a des recueils de lettres. || 2° Nom du secrétaire
des rois Lagides, qui était à la fois chef suprême
des établissements littéraires d'Alexandrie et mi-
nistre des cultes pour toute l'Egypte; il était tou-
jours Grec de naissance.
— ÉTYM. 'EmcrcQloyp&tpoç, de immoXù, en latin
epistola, épître (voy. ce mot), et ypâçEiv, écrire
(voy. GRAPHIQUE).
t EPISTOLOGRAPHIE (é-pi-sto-lo-gra-fiej, s. f.
|| i° L'écriture des lettres, l'art de les écrire.
|| 2° Terme d'antiquité. Système d'écriture vulgaire
chez les anciens Égyptiens. On enseignait d'abord
au néophyte l'épistolographie ou la forme et la va-
leur des caractères ordinaires, DIDER. Opinions des
anc. phil. (égyptiens).
— ÉTYM. VOV. ÉPISTOLOGRAPHE.
t ÉPISTOLOGRAPHIQUE (é-pi-sto-lo-gra-fi-k'),
adj. Qui a rapport à l'épistolographie. || Se dit de
l'espèce d'écriture égyptienne qui est plus souvent
appelée démotique, ou enchorique.
f ÉPISTOME (é-pi-sto-m'), s. m. Terme d'histoire
naturelle. Synonyme d'opercule.
— ÊTYM. 'ETII, sur, et
t ÉPISTROPHE (é-pi-stro-f), s. f. .Figure de dij-
tion. Répétition d'un mot à la fin des membres
d'une phrase.
— ÉTYM. 'Em<7Tpo(p9|, retour, de èm, sur, et
+ ÈPISTROPHÉE (é-pi-stro-fée), s. f. Terme d'a-
natomie. Nom donné à la seconde vertèbre cervicale
ou axis.
—. ÉTYM. 'EmiTTpÉipsiv, tourner, de lui, et
mière tourne sur elle comme sur un pivot.
ÉPISTYLE (é-pi-sti-f), s. m. Terme d'architec-
ture. Nom que les architectes gréco-romains don-
naient à une architrave ou poutre placée horizonta-
. lement sur les chapiteaux d'une colonne ets'étendant
de l'un à l'autre, de manière à former un lit con-
tinu sur lequel reposait la construction qui couron-
nait l'édifice.
— REM. L'Académie indique ce mot comme étant
du féminin; mais ce ne peut être qu'une faute d'im-
pression, tous les mots en .... style étant masculins.
— ÉTYM. 'EmtnCXioi, de êitl, sur, et tsviloç,
pilier, colonne (voy. STYLE).
t ÉPISYLLOGISME (é-pi-sil-lo-ji-sm') , s. m.
Terme de logique de Kant. Raisonnement qui, fai-
sant partie d'une série polysyllogistique, prend,
pour une de ses prémisses, la conclusion d'un rai-
sonnement précédent, dit prosyllogisme. C'est à
peu près ce qu'on nomme plus souvent sorite,
sinon que le sorite comprend non pas • seulement
deux, mais plusieurs syllogismes.
— ÉTYM. 'Eitl, sur, et syllogisme.
f ÉPISYNALÈPHE (é-pi-si-na-lè-f ), s. /.Terme
de grammaire. Espèce de contraction, consistant
en l'élision d'une voyelle dans l'intérieur d'un mot :
je vous loûrais, pour je vous louerais.
— ÉTYM. 'Enî,'et synalèphe : autre synalèphe.
t ÉPISYNTHÉT1QUE (é-pi-sin-té-ti-k'). || 1» Adj.
Qui appartient à Pépisynthétisme. || 2° S. m. plur.
Les épisynthétiques, nom d'une secte médicale dont
les partisans se proposaient de concilier les principes
des méthodistes avec ceux dès empiriques et" des
dogmatistes, LÉ CLERC, Hist. de la méd. n, iv, t.
— ÉTYM. 'EraouvBetixôç, qui entasse, de éiti,
sur, et ff0v6Eo-iç, composition (voy. SYNTHÈSE).
t ÉPISYNTHÉTISME (é-pi-sin-té-ti-sm'), s. m.
Doctrine des épisynthétiques.
t ÉPIT (é-pi), s. m. Grande perche 'de bo'is qui
forme le manche d'une pelle à feu dans les salines.
— ÉTYM. Le même que épieu.
EPITAPHE (é-pi-ta-f), s. f. || i° Inscription sur
un tombeau. Toutes nos charges tomberont bientôt
avec nous; la mort confondra les cendres de celles
[les dames] qui brillent à la cour et de celles qui
sont obscures dans la retraite, et toute la différence
ne va qu'à quelques titres de plus ou de moins dans
nos épitaphes, FLËCH. Mme de Montausier. Ci-gît
Olympe, à ce qu'on dit; S'il n'est pas vrai, comme
on souhaite, Son épitaphe est toujours faite; On ne
sait qui meurt ni qui vit, M"" DECRECY, dans MÉ-
NAGE, Remarques. Il parait qu'on ne commença à
mettre des épitaphes sur les tombeaux de nos rois
que sous la seconde race, SAINT-FOIX, ESS. Paris,
OEuvres, t. iv, p. 142, dans POUGENS. Copernic fut
inhumé dans la cathédrale de Frauenberg sans
I. — 184
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