1464
EPi
logic. Qui apparaît, surnom que l'on appliquait à
tous les dieux. || Illustre, surnom donné à quelques
souverains parmi les successeurs d'Alexandre.
— ÉTYM. Voy. EPIPHANIE.
EPIPHANIE (é-pi-fa-nie), s. f. Fêle de la mani-
festation de Jésus aux gentils ; le jour des Rois.
— HIST. xiii" s. Li noviax talemelier [boulanger]
doit le premier an qu'il a acheté le mestier de tale-
melerie, vingt cinq deniers de coustume à payer
au roy, à la Tiphanie et à Pasques vingt deux de-
niers, et à la Saint Jehan Baptiste, cinq deniers
obole, Lin. des met. 7.
— ÉTYM. Provenç. epifania, piphania; espagn.
et itsl. epifania ; d'èraçoeveia, manifestation, de èVt,
sur, et çoctveiv, briller, apparaître (voy. PHÉNOMÈNE).
t ÉPIPHARYNX(é-pi-fa-rinks'), s. m. Terme de
zoologie. Pièce de la bouche des insectes hyméno-
ptères.
— ÉTYM. 'Eue, sur, et pharynx.
t ÉPIPHÉNOMËNE (é-pi-fé-no-mè-n') , s. m.
Terme de médecine. Symptôme qui survient dans
le cours d'une maladie et qui, n'étant pas nécessaire
pour la caractériser, paraît comme surajouté aux
symptômes essentiels.
— ÉTYM. 'E7cî, sur, et phénomène.
tÉPIPHLÉODE(é-pi-flé-o-d'), adj. Terme de bo-
• tanique. Qui naît sur l'épiderme des végétaux.
— ÉTYM. 'ETÙ, sur, et ©XOIUSÏ];, d'écorce.
t ÉPIPHLÉOSE (é-pi-flé'-ô-z'), s. f. Terme d'his-
toire naturelle. Ëpiderme des végétaux. || Ëpiderme
qui recouvre certaines coquilles.
— ÉTYM. 'Eiri, sur, etçXoiè;, écorce.
ÉPIPHONÈME (é-pi-fo-nê-m'}, s. m. Terme de
rhétorique. Sorte d'exclamation sentencieuse par la-
quelle on termine un récit.
— ÉTYM. 'Eiuç<àv»i[ia, de im, sur, etler, crier.
ÊPIPHORA (é-pi-fo-ra), s. m. Terme de méde-
cine. Flux habituel des larmes qui tombent sur les
joues au lieu de passer par les points lacrymaux.
— HIST. xvi' s. Epiphora, yeux pleurans, moi-
tes ou mousses, PARÉ, XV, 6.
— ÉTYM. 'Eîiiçopà, flux, de èVi, sur, et çépsiv,
porter.
fÉPIPHORE (é-pi-fo-r'), s. f. Terme de gram-
maire. Répétition par laquelle un mot ou plusieurs
mots reviennent à la fin de chacun des membres
d'une période.
— ÉTYM. 'Eitiçopà, proprement apport, de iid,
sur, et çÉpeiv, porter.
t ÉPIPHRAGMATIQUE (é-pi-fra-gma-ti-k'), adj.
Qui a le caractère d'un épiphragme.
f ÉPIPHRAGME (é-pi-fra-gm'), s. ni. Terme de
zoologie. Opercule temporaire à l'aide duquel certains
mollusques bouchent leurcoquille, ce quile distingue
de l'opercule proprement dit qui est permanent.
— ÉTYM. 'Enl, sur, et çpâY(ia, ce qui obstrue.
fÉPIPHRASE (é-pifra-z'), s. f. Terme de litté-
rature. Figure de style par laquelle on ajoute, à une
phrase qui semblait finie, un ou plusieurs membres
pour développer des idées accessoires.
— ÉTYM. 'Erci, sur, et phrase.
f ÉPIPHYLLANTHE (é-pi-fii-lan-f), adj. Terme
de botanique. Dont les fleurs naissent sur les feuilles.
— ÉTYM. 'Eitï, sur, çOXXov, feuille, etâv6oç, fleur.
fÉPIPHYLLE (é-pi-U-1'), adj. Terme de botani-
que. Qui croît ou est inséré sur les feuilles des
plantes. ||S. f. Espèce de cactée.
— ÉTYM. 'Em, sur, etovXXov, feuille.
t ÉPIPHYLLIN, INE (é-pi-fil-lin, li-n'), adj.
Terme de botanique. Dont les organes reproducteurs
naissent à la surface des feuilles.
— ÉTYM. Épiphylle.
f ÉPIPHYSE (é-pi-fi-z'), s. f. Terme d'anatomie.
Ëminence osseuse qui, unie au corps d'un os par le
moyen d'un cartilage, se change en apophyse par
les progrès de l'ossification.
— ÉTYM. 'Eroçucriç, de im, sur, et çucrtç, action
de produire.
f ÉPIPHYTE(é-pi-fi-t'), adj. || 1° Terme de bota-
nique. Qui croît sur d'autres plantes. |j 2" S. m.
Plante qui naît sur d'autres plantes, mais sans en
tirer sa nourriture; ce qui la distingue des plantes
parasites.
— ÉTYM. TEiri, sur, et ÇUTÔV, plante.
fÉPIPHYTIE(é-pi-fi-tie)', s. f. Terme de botanique.
Les altérations morbides qui atteignent une grande
quantité de plantes de même espèce à la fois, DAN-
VIN, Organ. de la médec. en France, p. 96,1845.
La maladie de la pomme de terre, l'oïdium, la ca-
rie du blé sont des épiphyties.
— ÉTYM. 'Em, sur, et çvxèv, plante; mot fait
comme épiaootie.
ÉPI
+ ÉPIPHYTIQUE (é-pi-fi-ti-k'), adj. Qui appar-
tient aux épiphytes. Maladies épiphytiques, mala-
dies produites sur les plantes, soit par des épi-
phytes, soit par des parasites végétaux. || En un
autre sens, maladies épiphytiques, maladies qui
régnent par épiphytie.
fÉPIPLÉROSE (é-pi-plé-rô-z'), s. f. Terme de
médecine. Réplétion excessive.
— ÉTYM. 'Em, sur, et TtXïjphxrtç, réplétion.
t ÉPIPLOCÈLE (é-pi-plo-s'è-1'), s. /".Terme de
chirurgie. Hernie de Pépiploon.
— HIST. xvie s. Le dit omentum descent dedans
le scrotum, dont telle affection est nommée epiplo-
cele, PARÉ, I, a.
— ÉTYM. Épiploon, etx7pn, hernie.
t ÉPIPLO-ENTÉROCÈLE (é-pi-plo-an-té-ro-sè-1'),
s. f. Terme de chirurgie. Hernie de l'intestin et de
l'épiploon à la fois.
— ÉTYM. Épiploon, et entérocèle.
fÉPIPLOÏQUE (é-pi-plo-i-k'), adj. _ Terme d'a-
natomie. Qui appartient à l'épiploon. Artère, veine
épiploïque.
— ÉTYM. Épiploon.
fÉPIPLO-ISCHIOCÈLE (é-pi-pIo-i-ski-o-sè-P), s.
f. Terme de chirurgie. Hernie de l'épiploon par l'é-
chancrure ischiatique.
— ÉTYM. Épiploon, et ischiocèle.
f ÉPIPLOÏTE (é-pi-plo-i-t'), s. f. Terme de méde-
cine. Inflammation de l'épiploon.
— ÉTYM. Épiploon, et la finale ite.
t ÉPIPLO-MÉROCÈLE (é-pi-plo-mé-ro-sè-I'), s.
f. Terme de chirurgie. Hernie crurale formée par
l'épiploon.
— ÉTYM. Épiploon, et mérocèle.
t ÉPIPLOMPHALE (é-pi-plon-fa-1'), s. /".Terme
de chirurgie. Hernie de l'ombilic, causée par la
sortie de l'épiploon.
— ÉTYM. Épiploon, et ô|iÉPIPLOON (é-pi-plo-on), s. m. Terme d'anatomie.
Grand repli du péritoine qui flotte sur la surface
des intestins.
— HIST. xvi' s. Sous la partie umbilicale des-
cend l'ecphysis, et partie supérieure de l'épiploon,
PARÉ, i, t.
— ÉTYM. 'EUOTXOOV, de âm, sur, et «XEÏV, flot-
ter; à cause que l'épiploon flotte, pour ainsi dire,
sur les intestins.
fÉPIPLOSARCOMPHALE (é-pi-plo-sar-kon-fa-I'),
s. f. Terme de chirurgie. Hernie ombilicale de l'é-
piploon, devenu dur et comme squirrheux.
— ÉTYM. Épiploon, oàp?, chair , et op.fa.lbc,
nombril.
t ÉPIPLOSCHÉOCÈLE (é-pi-plo-ské-o-sè-1'), s.
f. Terme de médecine. Hernie de l'épiploon, qui
descend jusque dans le scrotum.
— ÉTYM. Épiploon, ècxéov, scrotum, et x^jXii,
hernie.
f ÉPIPOLASE (é-pi-po-laV), s. f. Ancien terme
de chimie. Action par laquelle, sous l'influence de
la chaleur ou autre, une substance se sépare d'un
liquide, monte à sa surface, s'y arrête et y surnage
sans se volatiliser.
— ÉTYM. 'Eimr6Xade êra, sur, et UOXEÏV , aller.
f ÉPIPOLIQUE (é-pi-po-li-k'), adj. Qui a rap-
port à l'épipolase. || Force épipilique, nom donné
par quelques physiologistes à une action par la-
quelle une substance se sépare d'un tissu pour se
montrer au dehors.
j ÉPIPOLISME (é-pi-po-li-sm'), s. m. Manifesta-
tion , dans un corps, de la force èpipolique.
ÉPIQUE (é-pi-k'), adj. || 1" Il se dit des grandes
compositions en vers, où le poëte raconte une ac-
tion. Le poème épique, regardé en lui-même, est
un récit en vers d'aventures héroïques, VOLT. ESS.
sur la poés. èp. I. Les poètes épiques sont obligés
de choisir un héros connu dont le nom seul puisse
imposer au lecteur et un point d'histoire qui soit
par lui-même intéressant, ID. ib. m. Les Français
riaient quand on leur disait que l'Angleterre avait
un poëme épique dont le sujet était le diable com-
battant contre Dieu et un serpent qui persuade à
une femme de manger une pomme.... je fus le pre-
mier qui fis connaître aux Français quelques mor-
ceaux.... m. ib. IX. Quelques-uns ont voulu réparer
notre disette en donnant au Télémaque le titre de
poème épique; mais rien ne prouve mieux la pau-
vreté que de se vanter d'un bien qu'on n'a pas : on
confond toutes les idées, on transpose les limites
des arts, quand on donne le nom de poëme à la
prose, ID. ib. IX. Ce serait un grand plaisir et même
un grand avantage pour un homme qui pense d'exa-
miner tous ces poèmes épiques de différente na-
ÉPI
ture, nés en des siècles et dans des pays éloigné»
les uns des autres, m. ib. i. Thomas est en travail
d'un gros poëme épique, GILBERT, XVIII* siècle.
|| 2° Propre à l'épopée. Le genre épique. Des vers
épiques. Le ton épique. D'un air plus grand encor
la poésie épique, Dans le vaste récit d'une longue
action, Se soutient par la fable et vit de fiction,
BOIL. Art p. m. Ce reproche fait par un homme
d'esprit [Malezieu] à la nation française de n'avoir
pas la tête épique, appartient un peu à tous nos
peuples modernes, si enfoncés dans les intérêts ma-
tériels de la vie, si entravés, si préoccupés de
tous les soins de leur civilisation élégante et indus-
trieuse, VILLEMAIN, Litt. fr. 18° siècle, 2e partie,
ire leçon. || Substantivement. On fait vanité de porter
l'épique dans la tragédie; en croyant la parer, on
la déguise, LAMOTTE, Réponse à M. de Voltaire.
|| 3° Qui s'applique à l'épopée. Un poëte épique.
Il 4° Par extension, digne de l'épopée. Les dragons
chevelus, les grenadiers épiques, Et les rouges
lanciers.... v. HUGO, Crép. 5.
— ÉTYM. *ETIO;, poëme.
t ÉPIRRHEE (é-pi-rrée), s. f. Terme de méde-
cine. Afflux des humeurs.
— ÉTYM. 'Em'pfoia, de èm, sur, et feïv, couler.
t ÉPIRRHIZE (é-pi-rri-z'), adj. Terme de bota-
nique. Se dit des plantes qui croissent sur les ra-
cines des arbres et y vivent en parasite.
— ÉTYM. 'Eni, sur, et p"(Ça, racine. L'orthographe
épirhize qu'on trouve dans certains livres est fau-
tive ; l'r se double dans les mots grecs ainsi composés.
t ÉPISCHËSE (é-pi-skè-z'), s. f. Terme de méde-
cine. Suppression d'une évacuation naturelle, telle
que les menstrues.
— ÉTYM. 'Ejt£ÉPISCOPAL , ALE (é-pi-sko-pal, pa-1'), adj.
|| i° Qui appartient à l'évêque. La dignité épi-
scopale. Palais épiscopal. Ornements épiscopaux.
Le caractère de saint Chrysostome était de parler
aux grands et aux puissants, même dans le temps
de leur plus grande prospérité, avec une force el
une liberté vraiment épiscopale, ROLLIN, Traité des
Et. IV, 2. Les qualités littéraires étaient relevées et
même sanctifiées dans l'archevêque de Rouen par
toutes les vertus épiscopales, par la vie la plus exem-
plaire, et la plus tendre bienfaisance pour les mal-
heureux, D'ALEMBERT, Éloges, Colbert. \\ 2" L'Église
épiscopale, c'est-à-dire l'Église anglicane, ainsi dite
parce qu'elle a conservé les évêques. || Épiscopaux,
nom qu'on donne, en Angleterre, à ceux qui com-
posent proprement l'Église anglicane, et par op-
position aux presbytériens.
— ÉTYM. Lat. episcopalis, de episcopus, évêque
(voy. ËVÈQUE).
t ÉPISCOPALEMENT (é-pi-sko-pa-le-man), adv.
D'une manière épiscopale. Il [Nesmond] vivait fort
honorablement, mais sans délicatesse, fort épisco-
palement, avec modestie et avec économie, ST-SIH.
387, 231.
— ÉTYM. Épiscopale, et le suffixe ment.
ÉPISCOPAT (é-pi-sko-pa ; le t ne se lie pas), s. m.
|| 1° Dignité d'évêque. L'épiscopat est un ministère
de force et de fermeté, MASS. Or. fun. Villars.
|| 2° Temps durant lequel un évêque occupe un
siège. Puissent les siècles à venir dater de son épi-
scopat la renaissance de la foi, de la doctrine, de la
piété! MASS. Or. fun. Villars. || 3" Corps des évê-
ques. L'épiscopat français. En vain les rois d'An-
gleterre ont cru les pouvoir retenir [les esprits émus]
sur cette pente dangereuse [l'innovation religieuse]
en conservant l'épiscopat, BOSS. Reine d'Anglet.
Qu'est-ce que l'épiscopat, quand il se sépare de
l'Église qui est son tout, aussi bien que du saint-
siége qui est son centre, pour s'attacher contre sa
nature à la royauté comme à son chef? ID. ib. Né
pour ainsi dire dans le sein de l'épiscopat, et trou-
vant, à côté de ses ancêtres, une si longue suite de
sages pontifes, MASS. Or. fun. Villars.
— ÉTYM. Lat. episcopatus, épiscopat (voy. ËVÊCHÉ).
f ÉPISÉMAS1E (é-pi-sé-ma-zie), s. f. Terme de
médecine. L'invasion d'une maladie, le premier
moment où elle se fait remarquer.
— ÉTYM. 'Eronifestation.
f ÉPISËME (é-pi-sê-m') ou ÉPISÉMON (é-pi-sé-
mon), s. m. Nom des trois caractères étrangers à
l'alphabet (les caractères pour 6 ou sigma-tau, pour
90 ou coppa, et pour 900 ou sampi) dont les Grecs
se servaient dans leur numération écrite, et par-
ticulièrement affecté au signe du nombre six (le
sigma-tau, Ç).
— ÉTYM. 'Erocr,u.ov. signe (voy. ËPISÉMASIE),
passé d'un sens gèLèrôu à an sens spécial.
EPi
logic. Qui apparaît, surnom que l'on appliquait à
tous les dieux. || Illustre, surnom donné à quelques
souverains parmi les successeurs d'Alexandre.
— ÉTYM. Voy. EPIPHANIE.
EPIPHANIE (é-pi-fa-nie), s. f. Fêle de la mani-
festation de Jésus aux gentils ; le jour des Rois.
— HIST. xiii" s. Li noviax talemelier [boulanger]
doit le premier an qu'il a acheté le mestier de tale-
melerie, vingt cinq deniers de coustume à payer
au roy, à la Tiphanie et à Pasques vingt deux de-
niers, et à la Saint Jehan Baptiste, cinq deniers
obole, Lin. des met. 7.
— ÉTYM. Provenç. epifania, piphania; espagn.
et itsl. epifania ; d'èraçoeveia, manifestation, de èVt,
sur, et çoctveiv, briller, apparaître (voy. PHÉNOMÈNE).
t ÉPIPHARYNX(é-pi-fa-rinks'), s. m. Terme de
zoologie. Pièce de la bouche des insectes hyméno-
ptères.
— ÉTYM. 'Eue, sur, et pharynx.
t ÉPIPHÉNOMËNE (é-pi-fé-no-mè-n') , s. m.
Terme de médecine. Symptôme qui survient dans
le cours d'une maladie et qui, n'étant pas nécessaire
pour la caractériser, paraît comme surajouté aux
symptômes essentiels.
— ÉTYM. 'E7cî, sur, et phénomène.
tÉPIPHLÉODE(é-pi-flé-o-d'), adj. Terme de bo-
• tanique. Qui naît sur l'épiderme des végétaux.
— ÉTYM. 'ETÙ, sur, et ©XOIUSÏ];, d'écorce.
t ÉPIPHLÉOSE (é-pi-flé'-ô-z'), s. f. Terme d'his-
toire naturelle. Ëpiderme des végétaux. || Ëpiderme
qui recouvre certaines coquilles.
— ÉTYM. 'Eiri, sur, etçXoiè;, écorce.
ÉPIPHONÈME (é-pi-fo-nê-m'}, s. m. Terme de
rhétorique. Sorte d'exclamation sentencieuse par la-
quelle on termine un récit.
— ÉTYM. 'Eiuç<àv»i[ia, de im, sur, et
ÊPIPHORA (é-pi-fo-ra), s. m. Terme de méde-
cine. Flux habituel des larmes qui tombent sur les
joues au lieu de passer par les points lacrymaux.
— HIST. xvi' s. Epiphora, yeux pleurans, moi-
tes ou mousses, PARÉ, XV, 6.
— ÉTYM. 'Eîiiçopà, flux, de èVi, sur, et çépsiv,
porter.
fÉPIPHORE (é-pi-fo-r'), s. f. Terme de gram-
maire. Répétition par laquelle un mot ou plusieurs
mots reviennent à la fin de chacun des membres
d'une période.
— ÉTYM. 'Eitiçopà, proprement apport, de iid,
sur, et çÉpeiv, porter.
t ÉPIPHRAGMATIQUE (é-pi-fra-gma-ti-k'), adj.
Qui a le caractère d'un épiphragme.
f ÉPIPHRAGME (é-pi-fra-gm'), s. ni. Terme de
zoologie. Opercule temporaire à l'aide duquel certains
mollusques bouchent leurcoquille, ce quile distingue
de l'opercule proprement dit qui est permanent.
— ÉTYM. 'Enl, sur, et çpâY(ia, ce qui obstrue.
fÉPIPHRASE (é-pifra-z'), s. f. Terme de litté-
rature. Figure de style par laquelle on ajoute, à une
phrase qui semblait finie, un ou plusieurs membres
pour développer des idées accessoires.
— ÉTYM. 'Erci, sur, et phrase.
f ÉPIPHYLLANTHE (é-pi-fii-lan-f), adj. Terme
de botanique. Dont les fleurs naissent sur les feuilles.
— ÉTYM. 'Eitï, sur, çOXXov, feuille, etâv6oç, fleur.
fÉPIPHYLLE (é-pi-U-1'), adj. Terme de botani-
que. Qui croît ou est inséré sur les feuilles des
plantes. ||S. f. Espèce de cactée.
— ÉTYM. 'Em, sur, etovXXov, feuille.
t ÉPIPHYLLIN, INE (é-pi-fil-lin, li-n'), adj.
Terme de botanique. Dont les organes reproducteurs
naissent à la surface des feuilles.
— ÉTYM. Épiphylle.
f ÉPIPHYSE (é-pi-fi-z'), s. f. Terme d'anatomie.
Ëminence osseuse qui, unie au corps d'un os par le
moyen d'un cartilage, se change en apophyse par
les progrès de l'ossification.
— ÉTYM. 'Eroçucriç, de im, sur, et çucrtç, action
de produire.
f ÉPIPHYTE(é-pi-fi-t'), adj. || 1° Terme de bota-
nique. Qui croît sur d'autres plantes. |j 2" S. m.
Plante qui naît sur d'autres plantes, mais sans en
tirer sa nourriture; ce qui la distingue des plantes
parasites.
— ÉTYM. TEiri, sur, et ÇUTÔV, plante.
fÉPIPHYTIE(é-pi-fi-tie)', s. f. Terme de botanique.
Les altérations morbides qui atteignent une grande
quantité de plantes de même espèce à la fois, DAN-
VIN, Organ. de la médec. en France, p. 96,1845.
La maladie de la pomme de terre, l'oïdium, la ca-
rie du blé sont des épiphyties.
— ÉTYM. 'Em, sur, et çvxèv, plante; mot fait
comme épiaootie.
ÉPI
+ ÉPIPHYTIQUE (é-pi-fi-ti-k'), adj. Qui appar-
tient aux épiphytes. Maladies épiphytiques, mala-
dies produites sur les plantes, soit par des épi-
phytes, soit par des parasites végétaux. || En un
autre sens, maladies épiphytiques, maladies qui
régnent par épiphytie.
fÉPIPLÉROSE (é-pi-plé-rô-z'), s. f. Terme de
médecine. Réplétion excessive.
— ÉTYM. 'Em, sur, et TtXïjphxrtç, réplétion.
t ÉPIPLOCÈLE (é-pi-plo-s'è-1'), s. /".Terme de
chirurgie. Hernie de Pépiploon.
— HIST. xvie s. Le dit omentum descent dedans
le scrotum, dont telle affection est nommée epiplo-
cele, PARÉ, I, a.
— ÉTYM. Épiploon, etx7pn, hernie.
t ÉPIPLO-ENTÉROCÈLE (é-pi-plo-an-té-ro-sè-1'),
s. f. Terme de chirurgie. Hernie de l'intestin et de
l'épiploon à la fois.
— ÉTYM. Épiploon, et entérocèle.
fÉPIPLOÏQUE (é-pi-plo-i-k'), adj. _ Terme d'a-
natomie. Qui appartient à l'épiploon. Artère, veine
épiploïque.
— ÉTYM. Épiploon.
fÉPIPLO-ISCHIOCÈLE (é-pi-pIo-i-ski-o-sè-P), s.
f. Terme de chirurgie. Hernie de l'épiploon par l'é-
chancrure ischiatique.
— ÉTYM. Épiploon, et ischiocèle.
f ÉPIPLOÏTE (é-pi-plo-i-t'), s. f. Terme de méde-
cine. Inflammation de l'épiploon.
— ÉTYM. Épiploon, et la finale ite.
t ÉPIPLO-MÉROCÈLE (é-pi-plo-mé-ro-sè-I'), s.
f. Terme de chirurgie. Hernie crurale formée par
l'épiploon.
— ÉTYM. Épiploon, et mérocèle.
t ÉPIPLOMPHALE (é-pi-plon-fa-1'), s. /".Terme
de chirurgie. Hernie de l'ombilic, causée par la
sortie de l'épiploon.
— ÉTYM. Épiploon, et ô|i
Grand repli du péritoine qui flotte sur la surface
des intestins.
— HIST. xvi' s. Sous la partie umbilicale des-
cend l'ecphysis, et partie supérieure de l'épiploon,
PARÉ, i, t.
— ÉTYM. 'EUOTXOOV, de âm, sur, et «XEÏV, flot-
ter; à cause que l'épiploon flotte, pour ainsi dire,
sur les intestins.
fÉPIPLOSARCOMPHALE (é-pi-plo-sar-kon-fa-I'),
s. f. Terme de chirurgie. Hernie ombilicale de l'é-
piploon, devenu dur et comme squirrheux.
— ÉTYM. Épiploon, oàp?, chair , et op.fa.lbc,
nombril.
t ÉPIPLOSCHÉOCÈLE (é-pi-plo-ské-o-sè-1'), s.
f. Terme de médecine. Hernie de l'épiploon, qui
descend jusque dans le scrotum.
— ÉTYM. Épiploon, ècxéov, scrotum, et x^jXii,
hernie.
f ÉPIPOLASE (é-pi-po-laV), s. f. Ancien terme
de chimie. Action par laquelle, sous l'influence de
la chaleur ou autre, une substance se sépare d'un
liquide, monte à sa surface, s'y arrête et y surnage
sans se volatiliser.
— ÉTYM. 'Eimr6Xa
f ÉPIPOLIQUE (é-pi-po-li-k'), adj. Qui a rap-
port à l'épipolase. || Force épipilique, nom donné
par quelques physiologistes à une action par la-
quelle une substance se sépare d'un tissu pour se
montrer au dehors.
j ÉPIPOLISME (é-pi-po-li-sm'), s. m. Manifesta-
tion , dans un corps, de la force èpipolique.
ÉPIQUE (é-pi-k'), adj. || 1" Il se dit des grandes
compositions en vers, où le poëte raconte une ac-
tion. Le poème épique, regardé en lui-même, est
un récit en vers d'aventures héroïques, VOLT. ESS.
sur la poés. èp. I. Les poètes épiques sont obligés
de choisir un héros connu dont le nom seul puisse
imposer au lecteur et un point d'histoire qui soit
par lui-même intéressant, ID. ib. m. Les Français
riaient quand on leur disait que l'Angleterre avait
un poëme épique dont le sujet était le diable com-
battant contre Dieu et un serpent qui persuade à
une femme de manger une pomme.... je fus le pre-
mier qui fis connaître aux Français quelques mor-
ceaux.... m. ib. IX. Quelques-uns ont voulu réparer
notre disette en donnant au Télémaque le titre de
poème épique; mais rien ne prouve mieux la pau-
vreté que de se vanter d'un bien qu'on n'a pas : on
confond toutes les idées, on transpose les limites
des arts, quand on donne le nom de poëme à la
prose, ID. ib. IX. Ce serait un grand plaisir et même
un grand avantage pour un homme qui pense d'exa-
miner tous ces poèmes épiques de différente na-
ÉPI
ture, nés en des siècles et dans des pays éloigné»
les uns des autres, m. ib. i. Thomas est en travail
d'un gros poëme épique, GILBERT, XVIII* siècle.
|| 2° Propre à l'épopée. Le genre épique. Des vers
épiques. Le ton épique. D'un air plus grand encor
la poésie épique, Dans le vaste récit d'une longue
action, Se soutient par la fable et vit de fiction,
BOIL. Art p. m. Ce reproche fait par un homme
d'esprit [Malezieu] à la nation française de n'avoir
pas la tête épique, appartient un peu à tous nos
peuples modernes, si enfoncés dans les intérêts ma-
tériels de la vie, si entravés, si préoccupés de
tous les soins de leur civilisation élégante et indus-
trieuse, VILLEMAIN, Litt. fr. 18° siècle, 2e partie,
ire leçon. || Substantivement. On fait vanité de porter
l'épique dans la tragédie; en croyant la parer, on
la déguise, LAMOTTE, Réponse à M. de Voltaire.
|| 3° Qui s'applique à l'épopée. Un poëte épique.
Il 4° Par extension, digne de l'épopée. Les dragons
chevelus, les grenadiers épiques, Et les rouges
lanciers.... v. HUGO, Crép. 5.
— ÉTYM. *ETIO;, poëme.
t ÉPIRRHEE (é-pi-rrée), s. f. Terme de méde-
cine. Afflux des humeurs.
— ÉTYM. 'Em'pfoia, de èm, sur, et feïv, couler.
t ÉPIRRHIZE (é-pi-rri-z'), adj. Terme de bota-
nique. Se dit des plantes qui croissent sur les ra-
cines des arbres et y vivent en parasite.
— ÉTYM. 'Eni, sur, et p"(Ça, racine. L'orthographe
épirhize qu'on trouve dans certains livres est fau-
tive ; l'r se double dans les mots grecs ainsi composés.
t ÉPISCHËSE (é-pi-skè-z'), s. f. Terme de méde-
cine. Suppression d'une évacuation naturelle, telle
que les menstrues.
— ÉTYM. 'Ejt£
|| i° Qui appartient à l'évêque. La dignité épi-
scopale. Palais épiscopal. Ornements épiscopaux.
Le caractère de saint Chrysostome était de parler
aux grands et aux puissants, même dans le temps
de leur plus grande prospérité, avec une force el
une liberté vraiment épiscopale, ROLLIN, Traité des
Et. IV, 2. Les qualités littéraires étaient relevées et
même sanctifiées dans l'archevêque de Rouen par
toutes les vertus épiscopales, par la vie la plus exem-
plaire, et la plus tendre bienfaisance pour les mal-
heureux, D'ALEMBERT, Éloges, Colbert. \\ 2" L'Église
épiscopale, c'est-à-dire l'Église anglicane, ainsi dite
parce qu'elle a conservé les évêques. || Épiscopaux,
nom qu'on donne, en Angleterre, à ceux qui com-
posent proprement l'Église anglicane, et par op-
position aux presbytériens.
— ÉTYM. Lat. episcopalis, de episcopus, évêque
(voy. ËVÈQUE).
t ÉPISCOPALEMENT (é-pi-sko-pa-le-man), adv.
D'une manière épiscopale. Il [Nesmond] vivait fort
honorablement, mais sans délicatesse, fort épisco-
palement, avec modestie et avec économie, ST-SIH.
387, 231.
— ÉTYM. Épiscopale, et le suffixe ment.
ÉPISCOPAT (é-pi-sko-pa ; le t ne se lie pas), s. m.
|| 1° Dignité d'évêque. L'épiscopat est un ministère
de force et de fermeté, MASS. Or. fun. Villars.
|| 2° Temps durant lequel un évêque occupe un
siège. Puissent les siècles à venir dater de son épi-
scopat la renaissance de la foi, de la doctrine, de la
piété! MASS. Or. fun. Villars. || 3" Corps des évê-
ques. L'épiscopat français. En vain les rois d'An-
gleterre ont cru les pouvoir retenir [les esprits émus]
sur cette pente dangereuse [l'innovation religieuse]
en conservant l'épiscopat, BOSS. Reine d'Anglet.
Qu'est-ce que l'épiscopat, quand il se sépare de
l'Église qui est son tout, aussi bien que du saint-
siége qui est son centre, pour s'attacher contre sa
nature à la royauté comme à son chef? ID. ib. Né
pour ainsi dire dans le sein de l'épiscopat, et trou-
vant, à côté de ses ancêtres, une si longue suite de
sages pontifes, MASS. Or. fun. Villars.
— ÉTYM. Lat. episcopatus, épiscopat (voy. ËVÊCHÉ).
f ÉPISÉMAS1E (é-pi-sé-ma-zie), s. f. Terme de
médecine. L'invasion d'une maladie, le premier
moment où elle se fait remarquer.
— ÉTYM. 'Ero
f ÉPISËME (é-pi-sê-m') ou ÉPISÉMON (é-pi-sé-
mon), s. m. Nom des trois caractères étrangers à
l'alphabet (les caractères pour 6 ou sigma-tau, pour
90 ou coppa, et pour 900 ou sampi) dont les Grecs
se servaient dans leur numération écrite, et par-
ticulièrement affecté au signe du nombre six (le
sigma-tau, Ç).
— ÉTYM. 'Erocr,u.ov. signe (voy. ËPISÉMASIE),
passé d'un sens gèLèrôu à an sens spécial.
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