U62
ÉPI
— HIST. XV s. J'ay sceu, veu, leu, aprins, con-
gneu, Noté, entendu, souvenu, Epilogue mille tra-
fiques, Mais peu, quoy? qu'est tout devenu? co-
QDILLART, Blason des armes et des dames. \\ xvie s.
Luy epiloguois tout le ccurs de ma pérégrination,
Peregr. d'am.f° 4 38, dans LACURNE.
— ÉTYM. Épilogue.
ÉPILOGUEUR (é-pi-lo-gheur), s. m. Celui qui
épilogue, qui ne fait qu'épiloguer. C'est un grand
épilogueur. Il se soucie fort peu des épilogueurs,
LESAGE, Gil Blas, vin, 2. Ton épilogueur d'homme
ose bien me dire qu'il ne me reste que six mois en-
core à retourner la salade avec les doigts, I. J. ROUSS.
Hél. vi, 2. || Il se dit aussi au féminin. C'est une
épilogueuse.
— ÉTYM. Épiloguer.
t ÉPILORE (é-pi-lu-r'), s. f. Ce qu'on enlève en
épilant les pièces d'étain fondu.
f ÉPIMÈDE (é-pi-mè-d'), s. m. Genre de plantes
herbacées, famille des berbéridacées.
— ÉTYM. 'Eiti|iY)8iov.
f ÉPIMÉNIDE (é-pi-mé-ni-d'), s. m. Sage crétois
qui s'endormit un jour dans une caverne et ne se
réveilla qu'au bout de cinquante ans. || Fi g. Som-
meil d'Épiménide, se dit d'une personne qui, étant
longtemps restée absente du monde, y rentre et ne
s'y reconnaît plus.
-j-ÉPIMERE (é-pi-mê-r'). || 1° Adj. Terme d'arith-
métique ancienne exprimant un nombre qui en
contient un autre augmenté de plusieurs de ses
parties, par exemple, 7/5, puisque 7=5 + 2 (voy.'
ÉPIMORION). H 2° S. m. Terme de zoologie. Une des
pièces du thorax des insectes hexapodes.
— ÉTYM. 'E?n|j.epï|ç, de èiù, sur, et uipoç, partie.
t ÉPIMÉRIDE (é-pi-mé-ri-d'), adj. Terme de mi-
néralogie. Cristaux épimérides, cristaux dont les bords
subissent un décroissement de plus que les angles.
— ÉTYM. 'Eitî, sur, et|iÉpo5, partie.
f ÉPIMÉRISME (é-pi-mé-ri-sm'), s. m. Artifice
oratoire par lequel, au milieu du discours, pour ai-
der la mémoire des auditeurs, on récapitule les par-
ties déjà traitées.
— ÉTYM. 'Emp.EpKiu.oc, de èrci, sur, et uipoç, partie,
f ÉPIMONE (é-pi-mo-n'), s. f. Terme de rhéto-
rique. Voy. INSISTANCE.
— ÉTYM. 'Ei«u.ovri, de èVt, sur, et piveiv, de-
meurer.
t ÉPIMORION (é-pi-mo-ri-ou), adj .ou s. m. Terme
d'arithmétique ancienne. Nom donné à un nombre
qui en contient un autre plus une seule de ses parties,
par exemple 6/4 puisque B=4 + H (voy. ÉPIMÈRE).
— ÉTYM. 'Em|j.6pio5, de êro, sur, et u.ôpiov, pe-
tite partie.
t ÈPINAGE (é-pi-na-j'), s. m. Opération qui con-
siste à faire écouler l'eau dans laquelle on lave la
pâte de savon avant de la faire cuire.
f ÉPINAIE (é-pi-nê), s. f. Terme rural. Lieu
où croissent des arbustes épineux.
— ÉTYM. Épine.
ÉPINARD (é-pi-nar ; le d ne se lie pas; au pluriel,
l'î ne se lie pas : des é-pi-nar excellents; quelques-
uns disentdesé-pi-nar-ze.\cellents), s. m. || i°Plante
potagère (chénopodées) [spinacia oleracea, t.). Les
épinards ont été apportés d'Orient eu Espagne.
|| Vert d'épinards, jus que l'on retire des épinards
cuits et piles. || Épinard du Malabar, épinard de
l'Inde, épinard d'Amérique, nom vulgaire de la ba-
selle rouge (chénopodées) (basella rubra, L.). Épi-
nard de la Chine, nom vulgaire de la baselle blan-
che. || Épinard-f raise, blette (chénopodées) (blilum
wrgatum, L.). || 2° Fig. Frange, épaulette, gland à
graine d'épinards. L'épaulette à graine d'épinards
indique un grade supérieur dans l'armée française.
— HIST. xive s. Espinars sont en février et crois-
sent par touffes comme porées, Ménagier, il, 2.
|| xvr" s. Les espinars sont ainsi appelles à cause de
leur graine qui est espineuse, bien qu'il y en ait de
ronde sans piqueron; et des deux, masle et femelle.
L'espinar masle, seul, produit la graine : demeu-
rant stérile la femelle, sans faire semences, o. DE
SERRES, 512.
— ÉTYM. Épine, à cause des pointes épineuses du
calice fructifère; wallon, spind; provenç. espinar;
oatal. espinac; espagn. vspinaca; portug. espinafre;
ital. spinace. L'ancien français disait aussi espino-
ches (nu CANGE, spinarium), espinace (ALEBRANT, f°
4 8), espinoce (H. DE MONDEVILLE, f° 35, verso). Es-
Vinar est dansleRenart, v. 14 OCB, le nom du hérisson.
TÉPINARDE (è-pi-nar-d'), s. f. Ëpinoche.
— HIST. Espinarde, OUDIN, Vict.
\ ÉPINÇAGE Çé-pin-sa-j'), voy. ÉPINCETAGE.
t ÉPINCELER (é-pin-se-lé), voy. EPINCETER.
•f ÉPINCER. (é-pin-sé. Le o prend une cédille devant
ÊPI
o ou o), ». a. || 1° Terme de manufacture. Synonyme
d'énouer. On dit aussi épincher. || 2° Terme rural.
Supprimer, entre deux sèves, les bourgeons qui ont
poussé au printemps sur le tronc. || 3" Tailler du grès
avec l'épinçoir.
— HIST. xvie s. Les fagots marchans qui devront
estre espincez de trois pieds et demi de long, Nou-
veau coust. gêner, t. Il, p. 149.
— ÉTYM. É.... pour es préfixe, et pince, pincer.
t ÉPINCETAGE (é-pin-se-ta-j'), s. m. Action d'é-
pinceter ou épincer le drap.
t I. ÉPINCETER (é-pin-se-tè), v. a. Terme de fau-
connerie. Aiguiser les serres et le bec de l'oiseau.
— HIST. xvie s. Plus nobles et plus espinchées que
un esmerillon, Perceforest, 1.1, f° 134.
— ÉTYM. É.... pour es préfixe, et pince.
t 2, ÉPINCETER (é-pin-se-té. Le { se double
quand la syllabe qui suit est muette), v. a. Syno-
nyme d'épincer, en parlant du drap.
t ÉPINCETEUR, EUSE (é-pin-se-teur, teu-z'), s.
m. et f. Synonyme d'êpinceur.
fÉPINCEUR, EUSE (é-pin-seur, seû-z'), s. m, etf.
Celui, cellequiépincele drap. Ondit aussi épincheuse.
T ÉPINCETTE (é-pin-sè-f), s. f. Petites pinces
dont on se sert pour épincer le drap.
t ÉPINCHER (é-pin-ché), v. a. Voy. ÉPINCER.
j ÉPINÇOIR (é-pin-soir), s. m. Terme de métier.
Nom d'un gros marteau fendu en angle par les
deux bouts, qui sert particulièrement aux tailleurs
de pavé.
I. ÉPINE (é-pi-n'), s. f. || 1° Arbre ou arbrisseau
dont les branches sont armées de piquants. Épine
blancht, aubépine (rosacées) (cratsegus oxyacantha,
L.). || Épine noire, prunellier (rosacées) (prunus spi-
nosa, L.). || Épine luisante, nom vulgaire de Vhip-
pophaé rhamnoîde (éléagnacées), dit aussi argou-
sier, argoussier et griset. || Épine aiguë, un des
nom du cralxgus pyracantha (rosacées), dit aussi
épine ardente et buisson ardent. || Épine de scor-
pion ou épine à scorpion , un des noms vulgaires
donnés : 4° dans le midi de la France, en Italie et
en Espagne, à l'éryngion des champs, ombellifère,
dit aussi panicaut des champs; 2° au Pérou et à la
Guyane, à l'éryngion fétide. || Épine solsticiale,
nom vulgaire de la centaurée solsticiale (synanthé-
rées), ainsi dite parce que ses fleurs hérissées de lon-
gues épines se montrent vers le solstice, LEGOARANT.
|| C'est un fagot d'épines, on ne sait par où le pren-
dre , se dit d'un homme revêche et fâcheux. j | Gra-
cieux comme un fagot d'épines, rude, d'une hu-
meur bourrue. || Fig. Entourons nos oreilles d'épines
pour ne pas les laisser infecter par des discours em-
poisonnés, MASS. Car. Médis. || Être sur les épines,
sur des épines, être dans une grande impatience,
dans une grande anxiété. N'ayez point pour ce fait
l'esprit sur les épines, MOL. l'Etour. i, 4 0. Il me parla
du roi Jacques, j'étais sur les épines, J. J. ROUSS.
Conf. vi. || Marcher sur les épines, se trouver dans
une conjoncture très-difficile. || 2° Piquant qui vient
sur certains végétaux. La rose et ses épines. La cou-
ronne d'épines de Jésus-Christ. Ses yeux étaient noyés
de pleurs; Comme les anges des douleurs, Il était
couronné d'épine, A. DE NUSSET, Poésiesnouv. Nuits
de décembre. || Le langage botanique distingue l'é-
pine de l'aiguillon : l'épine naît du corps ligneux ;
l'aiguillon naît de l'épiderme. Le langage vulgaire
ne dislingue pas ces deux termes. || Une épine au
pied, un sujet de gêne et d'inquiétude. Tirer à quel-
qu'un une épine du pied, le tirer d'embarras. Cou-
rage! s'il se peut enferrer tout de bon, Nous nous
ôtons du pied une fâcheuse épine, MOL. l'Élour. m, 2.
Voilà donc cette grande épine hors du pied, SËV. 242.
|| 3° Auplur. Difficultés, choses fâcheuses, désagréa-
bles. Dans les affaires aisées, ils sèment des épines
pour les cueillir, BALZ. 3e dise, sur la cour. Ahl que
je me trouvais sur d'étranges épines ! CORN. l'Illusion,
iv, 6. Je vais par un chemin d'épines et de flamme
Te retenir un lieu digne de ta vertu, ROTR. SI Ge-
nest, iv, 4. Vous allez vous enfoncer dans d'étran-
ges épines [en plaidant], MOL. Scapin, n, 8. 11 [le
désespoir du damné] sera sans bornes dans l'autre
vie, lorsque les péchés auront poussé leurs épines,
comme dit St Augustin, et que nous en serons per-
cés, KICOLE, Ess.mor. 2e traité, ch. 4 0. Couraient
chercher le ciel au travers des épines, BOIL.
Lutr. vi. Les mariages ont assez d'épines sans cette
amertume, FÉN. Tél. xxm. Où les plaisirs mêmes
portent avec eux leurs épines, MASS. AV. Bonh. Dé-
trompé.... des passions dont les voies ont toujours
été pour moi semées d'épines et d'amertume, ID.
Car. Mot. de conv. Ainsi les amertumes et les épi-
nes de la vertu ont toujours du moins une utilité
présente qui en dédommage, io. ib. DègoûU. Le
EPI
cardinal de Richelieu veut que l'on évite dans les
monarchies les épines des compagnies qui forment
des difficultés sur tout, MONTESQ. Esp. v, 10. Après
avoir cueilli les fleurs de la poésie, il faut passer
aux épines de la métaphysique, VOLT. Lett. Prusse,
H 9. || 4° Terme d'anatomie. Nom donné aux éminen-
ces osseuses allongées, telles que l'épine nasale.
|| L'épine du dos, l'épine dorsale, et, absolument, l'é-
pine, la colonne vertébrale, la série des vertèbres
qui régnent le long du dos des animaux vertébrés.
Quelques historiens, moines grecs, ont cru et écrit
très-sérieusement que tous nos rois de la- première
race naissaient avec l'épine du dos couverte et hé-
rissée d'un poil de sanglier, SAINT-FOIX, ESS. Paris,
OEuvres, t. rv, p. 469, dans POUGENS. Son épine
[du chevalj se double et frémit sur son dos, DELILLE,
Géorg. m. ||Fig. Courber l'épine, s'abaisser, faire
une platitude ou une démonstration de civilité exa-
gérée. || 5° Terme de métallurgie. Pointes qui hé-
rissent le cuivre après l'opération du ressuage et
de la liquation. || 6° Longue épine, un des noms vul-
gaires du diodon holacanthe (poissons plectogna-
thes). || Épine double, le syngnathe, poisson. || Épine
de Judas, la vive. || 7° Épine d'été, poire hâtive.
Épine d'hiver, poire grosse et longue. Épine-rose,
grosse poire hâtive, variée de vert et de rose.|| Pro-
verbe. 11 n'est pointderosessansépines, c'est-à-dire
il n'est point de joie sans quelque déplaisir. [Elles]
S'en vont bientôt changer nos épines en roses, TRIS-
TAN, M. de Chrispe, iv, 4.
— HIST. xii» s. Car Dex les fist espines [aubépi-
nes] devenir, Bonc. p. 4 55. || xme s. Sous une es-
pine espesse [elle] s'est alée mucier, Berte, xxxvm.
Un grant feu [ils] font d'espines, n'i firent longue
atecte, ib. zevi De mon pié destre par derrière
Passai hier en UDC ciariere, Une espine me feii
enz, Ben. 7577. Virge. pucele nete et pure, Si corn
la rose ist [sort] de l'espine, Issis, glorieuse roïne,
De juerie [juiverie] qui est poignans, RUTEB. n, 446.
|| xive s. Les ulcères qui sont sur l'espine [du dos]
sont de forte curation, H. DE MONDEVILLE, f° 74
|| xve s. Et qui avoit bouté l'espine au pied de son
enfant, maintenant ne l'en sçavoit tirer dehors ne
lui procurer garison, G. CHASTELAIN, Chron. m, 4 8.
|| xvie s. Et furent les fols et hautains Comme feu
d'espines esteints, MAROT, iv, 328. Que ladite ville
n'estoit pas seulement une petite espine dans le pied
de la France, ains plustost une trop grosse sagette,
qui lui perçoit les entrailles, LANOUE, 678. Le di-
manche [après la Saint-Barthélémy] toute la ville se
rechauffa pour aller voir une espine qui fleurissoit
au cimetière Saint-Innocent, D'AUB. .Hist. il, 24.
Partant Saint Jean d'Angeli [ville] fut pour le coup
armé de ses espines et deffendu par ses afflictions,
ID. ib. m, 6. Ce-qui s'y fit encores de plus ingénieux
fut un pont d'espines liées ensemble, sur lequel
nous passions l'Oise à cheval fort aisément, et mes-
mes l'artillerie, in. ib. ni, 374. Comme on dit, au
fond git l'épine, YVER, p. 628. La ligne, autrement
dite espine de l'os des iles, PARÉ, I, 44. Les apo-
physes droites, c'est à dire espines des vertèbres,
ID. IV, 4 8. Faire haye d'espines à mains nues, GÉ-
NIN, Récréât, t. n, p. 239.
— ÉTYM. 'Wallon, sipeinn; bourguign. épéne,
êpeigne; provenc. et espagn. espina; portug. és-
pinha ; ital. spina ; du lat. spt'no.
f 2. ÉPINE (é-pi-n'), s. f. Drap gris d'épine, sorte
de drap. Charles XII mit un chapeau bordé d'or avec
un habit gris d'épine, VOLT. Ch.XII, 7.
fÉPINÈME (é-pi-nê-m'), s. m. Terme de botani-
que. Partie supérieure du filet des étamines des
plantes à fleurs synanthérées.
— ÉTYM. 'ETCI, sur, etvïju.a, fil.
4. ÉPINETTE (é-pi-nè-f), s. f. Nom d'un instru-
ment de musique, dont on joue par unclavier com-
posé de quarante-neuf touches. Le piano a rem-
placé le clavecin et l'épinette. Les facteurs de
clavecins font aussi des épinettes, qui sont des de-
mi-clavecins à une corde par chaque touche; ou
bien des épinettes en octave de clavecin, qui na
sont d'aucun usage pour une musique réglée, Dict.
des arts et met. Amst. 4 767. Fr. de clavecins.
— HIST. xvie s. Par-après on assortit les plumes,
selon ce à quoi on les destine; pour les'licts, pour
escrire, pour les espinetes, pour empenner les fles-
ches, et pour autres usages, o. DE SERRES, 374.
— ÉTYM. Épine, parce que des pointes de plumes
de corbeau en forme d'épines servent à, pincer
les cordes.
f 2. ÉPINETTE (é-pi-nè-rj, s. f. Terme de pê-
che. Sorte d'hameçon que l'on fait avec des épines
d'arbre. Pêcher à l'épinette.
t 3. ÉPINETTE (épi-nè-f), s. f. Cage en bois, en
ÉPI
— HIST. XV s. J'ay sceu, veu, leu, aprins, con-
gneu, Noté, entendu, souvenu, Epilogue mille tra-
fiques, Mais peu, quoy? qu'est tout devenu? co-
QDILLART, Blason des armes et des dames. \\ xvie s.
Luy epiloguois tout le ccurs de ma pérégrination,
Peregr. d'am.f° 4 38, dans LACURNE.
— ÉTYM. Épilogue.
ÉPILOGUEUR (é-pi-lo-gheur), s. m. Celui qui
épilogue, qui ne fait qu'épiloguer. C'est un grand
épilogueur. Il se soucie fort peu des épilogueurs,
LESAGE, Gil Blas, vin, 2. Ton épilogueur d'homme
ose bien me dire qu'il ne me reste que six mois en-
core à retourner la salade avec les doigts, I. J. ROUSS.
Hél. vi, 2. || Il se dit aussi au féminin. C'est une
épilogueuse.
— ÉTYM. Épiloguer.
t ÉPILORE (é-pi-lu-r'), s. f. Ce qu'on enlève en
épilant les pièces d'étain fondu.
f ÉPIMÈDE (é-pi-mè-d'), s. m. Genre de plantes
herbacées, famille des berbéridacées.
— ÉTYM. 'Eiti|iY)8iov.
f ÉPIMÉNIDE (é-pi-mé-ni-d'), s. m. Sage crétois
qui s'endormit un jour dans une caverne et ne se
réveilla qu'au bout de cinquante ans. || Fi g. Som-
meil d'Épiménide, se dit d'une personne qui, étant
longtemps restée absente du monde, y rentre et ne
s'y reconnaît plus.
-j-ÉPIMERE (é-pi-mê-r'). || 1° Adj. Terme d'arith-
métique ancienne exprimant un nombre qui en
contient un autre augmenté de plusieurs de ses
parties, par exemple, 7/5, puisque 7=5 + 2 (voy.'
ÉPIMORION). H 2° S. m. Terme de zoologie. Une des
pièces du thorax des insectes hexapodes.
— ÉTYM. 'E?n|j.epï|ç, de èiù, sur, et uipoç, partie.
t ÉPIMÉRIDE (é-pi-mé-ri-d'), adj. Terme de mi-
néralogie. Cristaux épimérides, cristaux dont les bords
subissent un décroissement de plus que les angles.
— ÉTYM. 'Eitî, sur, et|iÉpo5, partie.
f ÉPIMÉRISME (é-pi-mé-ri-sm'), s. m. Artifice
oratoire par lequel, au milieu du discours, pour ai-
der la mémoire des auditeurs, on récapitule les par-
ties déjà traitées.
— ÉTYM. 'Emp.EpKiu.oc, de èrci, sur, et uipoç, partie,
f ÉPIMONE (é-pi-mo-n'), s. f. Terme de rhéto-
rique. Voy. INSISTANCE.
— ÉTYM. 'Ei«u.ovri, de èVt, sur, et piveiv, de-
meurer.
t ÉPIMORION (é-pi-mo-ri-ou), adj .ou s. m. Terme
d'arithmétique ancienne. Nom donné à un nombre
qui en contient un autre plus une seule de ses parties,
par exemple 6/4 puisque B=4 + H (voy. ÉPIMÈRE).
— ÉTYM. 'Em|j.6pio5, de êro, sur, et u.ôpiov, pe-
tite partie.
t ÈPINAGE (é-pi-na-j'), s. m. Opération qui con-
siste à faire écouler l'eau dans laquelle on lave la
pâte de savon avant de la faire cuire.
f ÉPINAIE (é-pi-nê), s. f. Terme rural. Lieu
où croissent des arbustes épineux.
— ÉTYM. Épine.
ÉPINARD (é-pi-nar ; le d ne se lie pas; au pluriel,
l'î ne se lie pas : des é-pi-nar excellents; quelques-
uns disentdesé-pi-nar-ze.\cellents), s. m. || i°Plante
potagère (chénopodées) [spinacia oleracea, t.). Les
épinards ont été apportés d'Orient eu Espagne.
|| Vert d'épinards, jus que l'on retire des épinards
cuits et piles. || Épinard du Malabar, épinard de
l'Inde, épinard d'Amérique, nom vulgaire de la ba-
selle rouge (chénopodées) (basella rubra, L.). Épi-
nard de la Chine, nom vulgaire de la baselle blan-
che. || Épinard-f raise, blette (chénopodées) (blilum
wrgatum, L.). || 2° Fig. Frange, épaulette, gland à
graine d'épinards. L'épaulette à graine d'épinards
indique un grade supérieur dans l'armée française.
— HIST. xive s. Espinars sont en février et crois-
sent par touffes comme porées, Ménagier, il, 2.
|| xvr" s. Les espinars sont ainsi appelles à cause de
leur graine qui est espineuse, bien qu'il y en ait de
ronde sans piqueron; et des deux, masle et femelle.
L'espinar masle, seul, produit la graine : demeu-
rant stérile la femelle, sans faire semences, o. DE
SERRES, 512.
— ÉTYM. Épine, à cause des pointes épineuses du
calice fructifère; wallon, spind; provenç. espinar;
oatal. espinac; espagn. vspinaca; portug. espinafre;
ital. spinace. L'ancien français disait aussi espino-
ches (nu CANGE, spinarium), espinace (ALEBRANT, f°
4 8), espinoce (H. DE MONDEVILLE, f° 35, verso). Es-
Vinar est dansleRenart, v. 14 OCB, le nom du hérisson.
TÉPINARDE (è-pi-nar-d'), s. f. Ëpinoche.
— HIST. Espinarde, OUDIN, Vict.
\ ÉPINÇAGE Çé-pin-sa-j'), voy. ÉPINCETAGE.
t ÉPINCELER (é-pin-se-lé), voy. EPINCETER.
•f ÉPINCER. (é-pin-sé. Le o prend une cédille devant
ÊPI
o ou o), ». a. || 1° Terme de manufacture. Synonyme
d'énouer. On dit aussi épincher. || 2° Terme rural.
Supprimer, entre deux sèves, les bourgeons qui ont
poussé au printemps sur le tronc. || 3" Tailler du grès
avec l'épinçoir.
— HIST. xvie s. Les fagots marchans qui devront
estre espincez de trois pieds et demi de long, Nou-
veau coust. gêner, t. Il, p. 149.
— ÉTYM. É.... pour es préfixe, et pince, pincer.
t ÉPINCETAGE (é-pin-se-ta-j'), s. m. Action d'é-
pinceter ou épincer le drap.
t I. ÉPINCETER (é-pin-se-tè), v. a. Terme de fau-
connerie. Aiguiser les serres et le bec de l'oiseau.
— HIST. xvie s. Plus nobles et plus espinchées que
un esmerillon, Perceforest, 1.1, f° 134.
— ÉTYM. É.... pour es préfixe, et pince.
t 2, ÉPINCETER (é-pin-se-té. Le { se double
quand la syllabe qui suit est muette), v. a. Syno-
nyme d'épincer, en parlant du drap.
t ÉPINCETEUR, EUSE (é-pin-se-teur, teu-z'), s.
m. et f. Synonyme d'êpinceur.
fÉPINCEUR, EUSE (é-pin-seur, seû-z'), s. m, etf.
Celui, cellequiépincele drap. Ondit aussi épincheuse.
T ÉPINCETTE (é-pin-sè-f), s. f. Petites pinces
dont on se sert pour épincer le drap.
t ÉPINCHER (é-pin-ché), v. a. Voy. ÉPINCER.
j ÉPINÇOIR (é-pin-soir), s. m. Terme de métier.
Nom d'un gros marteau fendu en angle par les
deux bouts, qui sert particulièrement aux tailleurs
de pavé.
I. ÉPINE (é-pi-n'), s. f. || 1° Arbre ou arbrisseau
dont les branches sont armées de piquants. Épine
blancht, aubépine (rosacées) (cratsegus oxyacantha,
L.). || Épine noire, prunellier (rosacées) (prunus spi-
nosa, L.). || Épine luisante, nom vulgaire de Vhip-
pophaé rhamnoîde (éléagnacées), dit aussi argou-
sier, argoussier et griset. || Épine aiguë, un des
nom du cralxgus pyracantha (rosacées), dit aussi
épine ardente et buisson ardent. || Épine de scor-
pion ou épine à scorpion , un des noms vulgaires
donnés : 4° dans le midi de la France, en Italie et
en Espagne, à l'éryngion des champs, ombellifère,
dit aussi panicaut des champs; 2° au Pérou et à la
Guyane, à l'éryngion fétide. || Épine solsticiale,
nom vulgaire de la centaurée solsticiale (synanthé-
rées), ainsi dite parce que ses fleurs hérissées de lon-
gues épines se montrent vers le solstice, LEGOARANT.
|| C'est un fagot d'épines, on ne sait par où le pren-
dre , se dit d'un homme revêche et fâcheux. j | Gra-
cieux comme un fagot d'épines, rude, d'une hu-
meur bourrue. || Fig. Entourons nos oreilles d'épines
pour ne pas les laisser infecter par des discours em-
poisonnés, MASS. Car. Médis. || Être sur les épines,
sur des épines, être dans une grande impatience,
dans une grande anxiété. N'ayez point pour ce fait
l'esprit sur les épines, MOL. l'Etour. i, 4 0. Il me parla
du roi Jacques, j'étais sur les épines, J. J. ROUSS.
Conf. vi. || Marcher sur les épines, se trouver dans
une conjoncture très-difficile. || 2° Piquant qui vient
sur certains végétaux. La rose et ses épines. La cou-
ronne d'épines de Jésus-Christ. Ses yeux étaient noyés
de pleurs; Comme les anges des douleurs, Il était
couronné d'épine, A. DE NUSSET, Poésiesnouv. Nuits
de décembre. || Le langage botanique distingue l'é-
pine de l'aiguillon : l'épine naît du corps ligneux ;
l'aiguillon naît de l'épiderme. Le langage vulgaire
ne dislingue pas ces deux termes. || Une épine au
pied, un sujet de gêne et d'inquiétude. Tirer à quel-
qu'un une épine du pied, le tirer d'embarras. Cou-
rage! s'il se peut enferrer tout de bon, Nous nous
ôtons du pied une fâcheuse épine, MOL. l'Élour. m, 2.
Voilà donc cette grande épine hors du pied, SËV. 242.
|| 3° Auplur. Difficultés, choses fâcheuses, désagréa-
bles. Dans les affaires aisées, ils sèment des épines
pour les cueillir, BALZ. 3e dise, sur la cour. Ahl que
je me trouvais sur d'étranges épines ! CORN. l'Illusion,
iv, 6. Je vais par un chemin d'épines et de flamme
Te retenir un lieu digne de ta vertu, ROTR. SI Ge-
nest, iv, 4. Vous allez vous enfoncer dans d'étran-
ges épines [en plaidant], MOL. Scapin, n, 8. 11 [le
désespoir du damné] sera sans bornes dans l'autre
vie, lorsque les péchés auront poussé leurs épines,
comme dit St Augustin, et que nous en serons per-
cés, KICOLE, Ess.mor. 2e traité, ch. 4 0. Couraient
chercher le ciel au travers des épines, BOIL.
Lutr. vi. Les mariages ont assez d'épines sans cette
amertume, FÉN. Tél. xxm. Où les plaisirs mêmes
portent avec eux leurs épines, MASS. AV. Bonh. Dé-
trompé.... des passions dont les voies ont toujours
été pour moi semées d'épines et d'amertume, ID.
Car. Mot. de conv. Ainsi les amertumes et les épi-
nes de la vertu ont toujours du moins une utilité
présente qui en dédommage, io. ib. DègoûU. Le
EPI
cardinal de Richelieu veut que l'on évite dans les
monarchies les épines des compagnies qui forment
des difficultés sur tout, MONTESQ. Esp. v, 10. Après
avoir cueilli les fleurs de la poésie, il faut passer
aux épines de la métaphysique, VOLT. Lett. Prusse,
H 9. || 4° Terme d'anatomie. Nom donné aux éminen-
ces osseuses allongées, telles que l'épine nasale.
|| L'épine du dos, l'épine dorsale, et, absolument, l'é-
pine, la colonne vertébrale, la série des vertèbres
qui régnent le long du dos des animaux vertébrés.
Quelques historiens, moines grecs, ont cru et écrit
très-sérieusement que tous nos rois de la- première
race naissaient avec l'épine du dos couverte et hé-
rissée d'un poil de sanglier, SAINT-FOIX, ESS. Paris,
OEuvres, t. rv, p. 469, dans POUGENS. Son épine
[du chevalj se double et frémit sur son dos, DELILLE,
Géorg. m. ||Fig. Courber l'épine, s'abaisser, faire
une platitude ou une démonstration de civilité exa-
gérée. || 5° Terme de métallurgie. Pointes qui hé-
rissent le cuivre après l'opération du ressuage et
de la liquation. || 6° Longue épine, un des noms vul-
gaires du diodon holacanthe (poissons plectogna-
thes). || Épine double, le syngnathe, poisson. || Épine
de Judas, la vive. || 7° Épine d'été, poire hâtive.
Épine d'hiver, poire grosse et longue. Épine-rose,
grosse poire hâtive, variée de vert et de rose.|| Pro-
verbe. 11 n'est pointderosessansépines, c'est-à-dire
il n'est point de joie sans quelque déplaisir. [Elles]
S'en vont bientôt changer nos épines en roses, TRIS-
TAN, M. de Chrispe, iv, 4.
— HIST. xii» s. Car Dex les fist espines [aubépi-
nes] devenir, Bonc. p. 4 55. || xme s. Sous une es-
pine espesse [elle] s'est alée mucier, Berte, xxxvm.
Un grant feu [ils] font d'espines, n'i firent longue
atecte, ib. zevi De mon pié destre par derrière
Passai hier en UDC ciariere, Une espine me feii
enz, Ben. 7577. Virge. pucele nete et pure, Si corn
la rose ist [sort] de l'espine, Issis, glorieuse roïne,
De juerie [juiverie] qui est poignans, RUTEB. n, 446.
|| xive s. Les ulcères qui sont sur l'espine [du dos]
sont de forte curation, H. DE MONDEVILLE, f° 74
|| xve s. Et qui avoit bouté l'espine au pied de son
enfant, maintenant ne l'en sçavoit tirer dehors ne
lui procurer garison, G. CHASTELAIN, Chron. m, 4 8.
|| xvie s. Et furent les fols et hautains Comme feu
d'espines esteints, MAROT, iv, 328. Que ladite ville
n'estoit pas seulement une petite espine dans le pied
de la France, ains plustost une trop grosse sagette,
qui lui perçoit les entrailles, LANOUE, 678. Le di-
manche [après la Saint-Barthélémy] toute la ville se
rechauffa pour aller voir une espine qui fleurissoit
au cimetière Saint-Innocent, D'AUB. .Hist. il, 24.
Partant Saint Jean d'Angeli [ville] fut pour le coup
armé de ses espines et deffendu par ses afflictions,
ID. ib. m, 6. Ce-qui s'y fit encores de plus ingénieux
fut un pont d'espines liées ensemble, sur lequel
nous passions l'Oise à cheval fort aisément, et mes-
mes l'artillerie, in. ib. ni, 374. Comme on dit, au
fond git l'épine, YVER, p. 628. La ligne, autrement
dite espine de l'os des iles, PARÉ, I, 44. Les apo-
physes droites, c'est à dire espines des vertèbres,
ID. IV, 4 8. Faire haye d'espines à mains nues, GÉ-
NIN, Récréât, t. n, p. 239.
— ÉTYM. 'Wallon, sipeinn; bourguign. épéne,
êpeigne; provenc. et espagn. espina; portug. és-
pinha ; ital. spina ; du lat. spt'no.
f 2. ÉPINE (é-pi-n'), s. f. Drap gris d'épine, sorte
de drap. Charles XII mit un chapeau bordé d'or avec
un habit gris d'épine, VOLT. Ch.XII, 7.
fÉPINÈME (é-pi-nê-m'), s. m. Terme de botani-
que. Partie supérieure du filet des étamines des
plantes à fleurs synanthérées.
— ÉTYM. 'ETCI, sur, etvïju.a, fil.
4. ÉPINETTE (é-pi-nè-f), s. f. Nom d'un instru-
ment de musique, dont on joue par unclavier com-
posé de quarante-neuf touches. Le piano a rem-
placé le clavecin et l'épinette. Les facteurs de
clavecins font aussi des épinettes, qui sont des de-
mi-clavecins à une corde par chaque touche; ou
bien des épinettes en octave de clavecin, qui na
sont d'aucun usage pour une musique réglée, Dict.
des arts et met. Amst. 4 767. Fr. de clavecins.
— HIST. xvie s. Par-après on assortit les plumes,
selon ce à quoi on les destine; pour les'licts, pour
escrire, pour les espinetes, pour empenner les fles-
ches, et pour autres usages, o. DE SERRES, 374.
— ÉTYM. Épine, parce que des pointes de plumes
de corbeau en forme d'épines servent à, pincer
les cordes.
f 2. ÉPINETTE (é-pi-nè-rj, s. f. Terme de pê-
che. Sorte d'hameçon que l'on fait avec des épines
d'arbre. Pêcher à l'épinette.
t 3. ÉPINETTE (épi-nè-f), s. f. Cage en bois, en
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