Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 2 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406698m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49511
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
■ ENF
3. || Il se dit aussi des passions qui brûlent et em-
portent; L'opiniâtreté des habitants enflamma sa co-
lère, VAUGEL. Q. C. 1. vu, dans RICHELET. Ah! que
vous enflammez mon désir curieux ! RAC. Esth.
Il, 7. || 3° Faire naître la passion de l'amour. Un
doux regard a suffi pour l'enflammer. Non, ce n'est
ni par choix ni par raison d'aimer Qu'en voyant ce qui
plaît on se laisse enflammer, TH. CORN. Ariane, i,4.
|| 4° Terme de médecine. Causer l'inflammation.
Une piqûre lui enflamma le doigt. L'arsenic en-
flamme l'estomac. || Fig. Les veilles enflamment le
sang. || 5° S'enflammer, v. réfl. Prendre feu. Ce bois
s'enflamme facilement. || Fig. Que la guerre s'en-
flamme et jamais ne finisse, S'il faut, avec la paix,
recevoir Polynice, RAC. Théb. iv, 4. || G" Se passionner,
s'animer, s'emporter. Cet homme s'enflamme facile-
ment. Ils s'enflamment de l'amour de la gloire,FÉN.
Tél. xiv. Fiesque aisément s'enflamme aux mer-
veilles des arts, ANCELOT, Fiesque, m, 3. || Il se dit
aussi de passions qui éclatent dans les yeux, dans le
sang; etc. Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer
de colère, CORN. Cinna, i, 3. Tout mon sang de co-
lère et de honte s'enflamme, RAC. Esth. m, 4.
|| 7° Être saisi du sentiment de l'amour. C'est le sort
de mon sang de s'enflammer pour vous, QUINAULT ,
Tliés. v, 6. || 8° Terme de médecine. Prendre les ca-
ractères de l'inflammation. Le poumon s'enflamma.
— HIST. xii° s. Kar enflammez est li miens cuers,
Liberpsalm. p. 97. Ses blanches mains, ses doigts
Ions et tretis, Qui font l'amor enflamer et espren-
dre, Couci, v. Quant veit li reis Henris que veincre
nel purra, Mult durement vers lui en ire s'enflamba,
Th. le mart. 28. [J xiir* s. Lors envoias tu à la table La
toe [ta] grâce esperitable Dou Saint Esperit enfiamée,
Que tant fu joïe et aînée, ROTEB. II, 22. ||xva S.
Moyses sy vit un buisson Tout enl'rambê sans nulle
arsure, Êart. de St Et. Ce fut une chose qui moult
enflamma ceux de Gand, FROISS. 1, 1, 246. Grands
et puissans royaumes, qui peu auparavant estaient
si enflambez l'un contre l'autre, et tant empeschez
à se tourmenter, COMM. vm, 47. || xvi° s.Luy seul
estoit cause de tous ces maulx, ayant allumé et en-
flammé ceste guerre, AMYOT , Agèsil. eo.Vostre coeur
soit à présent destourné et aliéné de nous, j'adjouste
mesme enflambê; toutesfois.... CALV. ïnst. Dédie.
— ÉTYM. Picard, efi/7amoer;provenç. cnflamar ;
espagn. inflamar; ital. infiammare; du lat. inflam-
■mare, de in, en, et flamma, flamme. Enflamber
est le même mot, avec l'interposition d'un b appelé
par m.
f ENFLE (an-fl'), s. m. Jeu de cartes qui se joue avec
un jeu complet et un nombre indéterminé de joueurs.
ENFLÉ, ÉE (an-flé, flée), part, passé. || 1° Qui est
devenu plus volumineux qu'il n'était. Il a le corps
tout enflé. Son pied est enflé d'une entorse. J'ai la
tête plus grosse que le poing, et si n'est-elle pas en-
flée, MOL. Bourg, gent. 111, B. |J Être enflé, être hy-
dropique. Il Par extension. Une puissance qui est
d'accident, qui ne peut pas durer, qui n'est pas na-
turelle, et qui est plutôt enflée qu'agrandie, MON-
TES!}. Rom. 4«. Il Substantivement, Un gros homme.
C'est ce gros enflé de conseiller, BEAUMARCH. Mar.
de Fig. in, 4 6. || Dans les parades et dans un langage
très-trivial. Hé l'enflé ! en appelant un gros homme
dont on ne sait pas le nom. || 2° Qui a été grossi par
insufflation. Un ballon enflé. || Être enflé comme un
ballon, être très-enflé; et fig. avoir un orgueil ex-
cessif. Il 3° S qui la confiance, le courage, la pré-
somption ont crû. Et ces grands coeurs enflés du
bruit de leurs combats, CORN. Nie. 11, 4. Enflé de
sa victoire et des ressentiments Qu'une perte pa-
reille imprime aux vrais amants, ID. Pomp. 11, 4.
Cet orgueilleux esprit enflé de ses succès, ID. Nie.
11, 4. Et quand je puis venir, enflé d'une nouvelle,
Donner à son repos une atteinte mortelle, C'est
lors que plus il m'aime, MOL. D. Garde, 11, 4.11
le voyait enflé d'orgueil par sa qualité de.... PASC.
Prov. 44. Ce vainqueur, enflé de ses titres, tom-
bera lui-même à son tour entre les mains de la
. mort, BOSS. Dnch. d'Orl. Enflés d'une si belle ori-
gine, ils se croyaient saints par nature et non par
grâce, va.Hist. 11, 6. Cependant, à les voir enflés
de tant d'audace, Se promettre en leur nom les fa-
veurs du Parnasse.... BOIL. Disc, au roi. Mais croyez-
vous qu'un prince enflé de tant d'audace.... RAC.
Alex. 1, 2. Il est enflé de sa victoire, FÉN. Tél. xm.
H 4° Grossi. Un compte enflé. Un son enflé. || Par
extension. On se persuade.... que nos faibles efforts
enflés de nos titres et de nos dignités ont le même
poids dans la balance du souverain juge que les jus-
tices les plus abondantes, MASS. Panég. St Louis.
H 5° Qui a de l'emphase. La défaut du style enflé,
c'est do vouloir aller a~U delà du grand, BOIL. Longin,
ENF
Sublime, ebap. 2. Il [ClaudienJ a trop de saillies de
jeunesse, et est trop enflé, ROLLIN, Hist. anc. liv.
xxv, ch. 1, art. 2, § 3. Quand le style des lois est
enflé, on ne les regarde que comme un ouvrage
d'ostentation, MONTESQ. Espr. xxix, 46. || Substanti-
vement. Je hais également le bouffon et l'enflé,
PASC. dans COUSIN.
— SYN. 1° ENFLÉ, GONFLÉ. Enfler c'est in-ftare;
gonfler, c'est con-flare; ces deux mots ont donc le
même radical, pare, souffler, avec un préfixe dif-
férent. Au propre, la nuance n'est pas saisissable; on
enfle ou on gonfle un ballon ; le pied foulé enfla ou
se gonfla. Au figuré, on dit enflé d'orgueil ou gonflé
d'orgueil, sans différence notable. Mais, quand on
dit enflé par ce succès, ou gonflé par ce succès, une
différence devient visible : enflé par ce succès, si-
gnifie que le courage, la confiance ont crû; gon-
flé par ce succès signifie que ce qui a crû, c'est l'or-
gueil, la vanité. || 2° ENFLÉ, BOURSOUFLÉ, en parlant
du style. Le style enflé est celui qui, comme dit
Longin, va au delà du grand; le style boursouflé
enchérit encore sur l'enflure, et manque d'une cer-
taine dignité que le style enflé ne perd pas.
t ENFLE-BOEUF (an-fle-beuf), s. m. Carabe doré,
sorte d'insecte.
— ÊTY5I. Ainsi dit, parce qu'on croyait à tort que
sa piqûre fait enfler les boeufs.
fENFLÉCHER (an-flé-ché), v. n. Terme de ma-
rine. Monter aux mâts, aux hunes, en s'élançant
sur des cordages appelés enfléchures; disposer ces
enfléchures.
f ENFLÉCHTJEE (an-flé-chu-r'), s. f. Terme de
marine. Cordages qui servent d'échelons pour mon-
ter d'un hauban à l'autre.
f ENFLEMENT (an-fle-man), s. m. État d'une
chose enflée.
— HIST. xvi° s. Enflement, COTGRAVE.
" — ÊTYM. Enfler; provenç. enflament, eflamen.
ENFLER (an-flé), v. a. || i° Remplir de souffle,
d'air. Viendrai-je, en une églogue entouré de trou-
peaux, Au milieu de Paris enfler mes chalumeaux?
BOIL. Sat. IX. Il Grossir, en remplissant d'air, de
gaz. Enfler un ballon. Enfler ses joues. De tels
bienfaits enflent la bouche de la renommée, VOLT.
Lett. à Cather. 443. || Le vent enfle les voiles, il
les rend tendues par le souffle. Le génie qui m'in-
spirait m'abandonna; mon esprit et mon âme tom-
bèrent languissants comme les voiles d'un navire
auquel tout à coup manque le vent qui les enflait,
MARMONTEL, Mm. m. Il voit les passions, sur une
onde incertaine, De leur souffle orageux enfler la
voile humaine, EAMART. Méd.n, 43. || Fig. EnflerJ.es
voiles, se dit de ce qui favorise, fait avancer. Le vent
de la faveur enflait leurs voiles. || Grossir en rem-
plissant d'un liquide. L'eau enfle le ventre d'un hy-
dropique. Les efforts que le petit homme avait faits
pour tirer son pied hors du pot l'avaient enflé,
SCARRON, Roman corn. part. 11, ch. 8. Tes prés [de
la France] enflent de lait la féconde génisse, A.
CHËN. Hymne à la France. || 2° Fig. Faire paraître
plus grand par une sorte d'enflure. Bien différent
de ceux qui rassemblent le plus de titres qu'ils
peuvent et qui croient augmenter leur mérite à force
d'enfler leur nom , FONTEN. Hartsoeker. Aussi-
tôt.... tu verras poètes, orateurs.... De tes titres
pompeux enfler leurs dédicaces, BOIL. Sat. vrn.
Il 3" Enfler la voix, un son, les renforcer. Chasseur,
tu rapportes ta bête, Et de ton cor enfles le son, BË-
RANG. D. chasse. || 4" Augmenter par l'afflux d'un li-
quide. Les pluies ont enflé la rivière. || Fig. De miEe
exploits fameux enfler ma renommée, CORN, le Ment.
1, 3. Qu'importe de mon coeur, si je suis mon devoir,
Et si mon hyménée enfle votre pouvoir ? ID. Sertor.
1, 3. Dès l'abord il sut vaincre, et j'ai vu la victoire
Enfler de jour en jour sa puissance et sa gloire, ID.
16. v, 4. Ma voix, depuis dixansqu'il commande une
armée, A-t-elle refusé d'enfler sa renommée? ID. Ni-
com. IV, 2. Nous avons beau enfler nos conceptions,
nous n'enfantons que des atomes, PASC. dans COU-
SIN. La pluralité des titres que vous possédez et qui
enflent si fort votre revenu, MASS. Confér. Reven.
ecclésiast. || 5° Exagérer, surfaire. Enfler la dépense.
On leur exagère toujours les inconvénients d'un
état où l'intérêt d'une maison ne les demande pas;
ou leur enfle les avantages et les agréments de celui
auquel on les destine, MASS. Car. Tocat. Pas davan-
tage, suivant notre calcul, que j'ai un peu enflé,
VOLT. L'homme au 40 écus, Entretien avec un géo-
mètre. Il y a apparence que ce prince [l'empereur
Macrin] enflait les choses, MONTESQ. Rom. 4 6.
M. Adam ignorait et cachait son mérite avec le
même soin que tant d'autres se donnent pour étaler
et pour enfler le leur, D'ALEMBERT, Éloges, Jacq.
ENF
1389
Adam. On ne m'accusera pas d'enfler mes mémoires,
PICARD, Duhautcours, 1, B. || Terme de pratique.
Enfler le cahier, les rôles, y mettre des choses inu-
tiles, afin de les allonger et de se faire payer plus
cher. || 6° Donner plus de force à certains sentiments.
Ses satrapes enflaient ses espérances, VAUGEL. Q. C.
liv. m, dans RICHELET. Cela enfle le courage des
Tyriens, ID. ib. iv, dans RICHELET. Ne porter qu'un
faux jour dans son obscurité, C'était de ce prodige
enfler la cruauté, CORN. OEdipe, 1, 4. Non, j'ai
peint votre coeur dans une indifférence Qui n'enfls
d'aucun d'eux, ni n'abat l'espérance , m. Cid, 1,
(. L'orgueil de ma naissance enfle encor mon cou-
rage, ID. Rodog. rv, 4. [Il] Enfle l'avidité de rues
ressentiments, m. Attila, v, 4. || Inspirer de l'or-
gueil, de la confiance, de la présomption. Ce nou-
vel éclat de votre dignité Lui doit enfler le coeur
d'une autre vanité, CORN. Cid, 1, 7. La gloire de ce
choix m'enfle d'un juste orgueil, ID. Hor. n, 4.
Quand la gloire nous enfle, il sait bien comme il
faut Confondre notre orgueil qui s'élève trop haut,
m. ib. v, 4. Cette haute vertu dont le ciel et le
sang Enflent toujours les coeurs de ceux de notre
rang, ID. Pomp. 1, S. Les bons succès nous enflent,
FLÉCH. Dauph. Les richesses qu'ils ont acquises par
le commerce et la force de l'imprenable ville de Tyr,
située dans la mer, avaient enflé le coeur de ces
peuples, FÊNEL. Tél. n. Les sciences nous enflent,
l'ignorance nous égare, MASS. Carême, Prière 2.
Il Absolument. Vous allez donc voir.... la force con-
fondue par la faiblesse, la science qui enfle céder à
la simplicité qui édifie, MASS. Panég. St Franc, de
P. Il 7° Enfler son style, écrire d'une manière am-
poulée. Il 8° Terme d'orfèvrerie. Agrandir au mar-
teau, sur la bigorne, les parties inférieures, des
pièces d'argenterie qui doivent former le ventre,
comme aux pots à l'eau, aux cafetières. H 9° V. n.
Devenir plus gros. Avec de l'eau bouillante on fait
enfler l'orge d'un tiers. Le bras piqué enflait à vue
d'oeil. Sa gorge enfle, et du sang dont le cours s'é-
paissit Le passage se ferme ou du moins s'étrécit,
CORN. Attila, Y, 6. Mais qui fait enfler la Sambre
Sous les jumeaux effrayés? BOIL. Ode I. || Le lail
enfle, il se soulève par l'action de la chaleur.
Il 10» S'enfler, v. réfl. Devenir enflé. Le ballon s'enfla
lentement. Une grenouille vit un boeuf Qui lui sembla
de belle taille; Elle qui n'était pas grosse en tout
comme un oeuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle et se
travaille, LA FONT. Fabl. I, 3. Il y a dans l'esprit
comme un levain d'orgueil qui s'enfle et se dilate
parla science, FLÉCH. Panég". 11, 233. Les voiles
s'enflent d'un vent favorable, FÉN. Tél. xiv. || Deve-
nir tuméfié. Il se donna une entorse, et son pied
s'enfla beaucoup. Cette gorge qui s'enfle, CORN. Ro-
dog. v, 4. Il Etre soulevé. L'onde s'enfle dessous
[les vaisseaux], et d'un commun effort Les Maures
et la mer montent jusques au port, CORN. Cid,
IV, 3. Il Devenir plus gros, plus ample. Par qui
le monde entier.... L'a vu [le peuple de Rome]
cent fois marcher sur la tête des rois, Son épargne
s'enfler du sac de leurs provinces, CORN. Cinna,
11, 4. Leur trésor n'a pas besoin de s'enfler des
faibles débris d'une famille malheureuse, VOLT.
Louis XV, 42. Tout à coup la flamme engour-
die S'enfle, déborde; et l'incendie Embrase un im-
mense horizon, LAMART. Médit. 11, 6. || 11° S'en-
orgueillir. Voyez comme elle s'enfle et d'orgueil et
d'audace, CORN. Médèe, n, 2. Certes, si je m'enflais
de ces vaines fumées Dont on voit à la cour tant
d'âmes si charmées, m. Théod. 1, 4. Que verraient-
ils en eux qu'ils pussent estimer, S'ils voyaient de-
vant toi ce qu'est leur chair fragile? Comment souf-
friraient-ils qu'une masse d'argile S'enflât contre la
main qui vient de la former? m. Imit. m, 4 4. Ne
vous enflez donc pas d'une si grande gloire, MOL.
Mis. m, 6. Le zèle qui prend sa source dans la cha-
rité, c'est un zèle doux et patient : il ne s'irrite
point, il ne s'enfle point, MASS. Confér. Zèle p. le
sal. des âmes. Nous autres juges, [nous] ne nous
enflons pas d'une vaine science, MONTESQ. Lett.
pers. 68. Il était impossible que la plupart des jé-
suites ne s'enflassent du vent de ces deux hommes
[le P. de la Chaise et le P. le Tellier], et qu'ils
ne fussent aussi insolents que les laquais du mar-
quis de Louvois, VOLT. Dict. phil. Jésuites. || Êtro
exagéré. Il y a tant d'hommes naturellement outrés
et dans la bouche desquels tout s'enfle, tout grossit,
tout sort de la vérité simple et naturelle, MASS. Cor.
Fard, des off. \] Prendre un ton, un style ampoulé.
Un poëte s'enfle, se guindé, Et se croit au sommet
du Pinde Pour de grands mots vides de sens, LA-
MOTTE, Odes, 1.1, p. 424, dans POUGENS.
— HIST. xii° s. Mezine "médecine] ki seichet Jes
3. || Il se dit aussi des passions qui brûlent et em-
portent; L'opiniâtreté des habitants enflamma sa co-
lère, VAUGEL. Q. C. 1. vu, dans RICHELET. Ah! que
vous enflammez mon désir curieux ! RAC. Esth.
Il, 7. || 3° Faire naître la passion de l'amour. Un
doux regard a suffi pour l'enflammer. Non, ce n'est
ni par choix ni par raison d'aimer Qu'en voyant ce qui
plaît on se laisse enflammer, TH. CORN. Ariane, i,4.
|| 4° Terme de médecine. Causer l'inflammation.
Une piqûre lui enflamma le doigt. L'arsenic en-
flamme l'estomac. || Fig. Les veilles enflamment le
sang. || 5° S'enflammer, v. réfl. Prendre feu. Ce bois
s'enflamme facilement. || Fig. Que la guerre s'en-
flamme et jamais ne finisse, S'il faut, avec la paix,
recevoir Polynice, RAC. Théb. iv, 4. || G" Se passionner,
s'animer, s'emporter. Cet homme s'enflamme facile-
ment. Ils s'enflamment de l'amour de la gloire,FÉN.
Tél. xiv. Fiesque aisément s'enflamme aux mer-
veilles des arts, ANCELOT, Fiesque, m, 3. || Il se dit
aussi de passions qui éclatent dans les yeux, dans le
sang; etc. Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer
de colère, CORN. Cinna, i, 3. Tout mon sang de co-
lère et de honte s'enflamme, RAC. Esth. m, 4.
|| 7° Être saisi du sentiment de l'amour. C'est le sort
de mon sang de s'enflammer pour vous, QUINAULT ,
Tliés. v, 6. || 8° Terme de médecine. Prendre les ca-
ractères de l'inflammation. Le poumon s'enflamma.
— HIST. xii° s. Kar enflammez est li miens cuers,
Liberpsalm. p. 97. Ses blanches mains, ses doigts
Ions et tretis, Qui font l'amor enflamer et espren-
dre, Couci, v. Quant veit li reis Henris que veincre
nel purra, Mult durement vers lui en ire s'enflamba,
Th. le mart. 28. [J xiir* s. Lors envoias tu à la table La
toe [ta] grâce esperitable Dou Saint Esperit enfiamée,
Que tant fu joïe et aînée, ROTEB. II, 22. ||xva S.
Moyses sy vit un buisson Tout enl'rambê sans nulle
arsure, Êart. de St Et. Ce fut une chose qui moult
enflamma ceux de Gand, FROISS. 1, 1, 246. Grands
et puissans royaumes, qui peu auparavant estaient
si enflambez l'un contre l'autre, et tant empeschez
à se tourmenter, COMM. vm, 47. || xvi° s.Luy seul
estoit cause de tous ces maulx, ayant allumé et en-
flammé ceste guerre, AMYOT , Agèsil. eo.Vostre coeur
soit à présent destourné et aliéné de nous, j'adjouste
mesme enflambê; toutesfois.... CALV. ïnst. Dédie.
— ÉTYM. Picard, efi/7amoer;provenç. cnflamar ;
espagn. inflamar; ital. infiammare; du lat. inflam-
■mare, de in, en, et flamma, flamme. Enflamber
est le même mot, avec l'interposition d'un b appelé
par m.
f ENFLE (an-fl'), s. m. Jeu de cartes qui se joue avec
un jeu complet et un nombre indéterminé de joueurs.
ENFLÉ, ÉE (an-flé, flée), part, passé. || 1° Qui est
devenu plus volumineux qu'il n'était. Il a le corps
tout enflé. Son pied est enflé d'une entorse. J'ai la
tête plus grosse que le poing, et si n'est-elle pas en-
flée, MOL. Bourg, gent. 111, B. |J Être enflé, être hy-
dropique. Il Par extension. Une puissance qui est
d'accident, qui ne peut pas durer, qui n'est pas na-
turelle, et qui est plutôt enflée qu'agrandie, MON-
TES!}. Rom. 4«. Il Substantivement, Un gros homme.
C'est ce gros enflé de conseiller, BEAUMARCH. Mar.
de Fig. in, 4 6. || Dans les parades et dans un langage
très-trivial. Hé l'enflé ! en appelant un gros homme
dont on ne sait pas le nom. || 2° Qui a été grossi par
insufflation. Un ballon enflé. || Être enflé comme un
ballon, être très-enflé; et fig. avoir un orgueil ex-
cessif. Il 3° S qui la confiance, le courage, la pré-
somption ont crû. Et ces grands coeurs enflés du
bruit de leurs combats, CORN. Nie. 11, 4. Enflé de
sa victoire et des ressentiments Qu'une perte pa-
reille imprime aux vrais amants, ID. Pomp. 11, 4.
Cet orgueilleux esprit enflé de ses succès, ID. Nie.
11, 4. Et quand je puis venir, enflé d'une nouvelle,
Donner à son repos une atteinte mortelle, C'est
lors que plus il m'aime, MOL. D. Garde, 11, 4.11
le voyait enflé d'orgueil par sa qualité de.... PASC.
Prov. 44. Ce vainqueur, enflé de ses titres, tom-
bera lui-même à son tour entre les mains de la
. mort, BOSS. Dnch. d'Orl. Enflés d'une si belle ori-
gine, ils se croyaient saints par nature et non par
grâce, va.Hist. 11, 6. Cependant, à les voir enflés
de tant d'audace, Se promettre en leur nom les fa-
veurs du Parnasse.... BOIL. Disc, au roi. Mais croyez-
vous qu'un prince enflé de tant d'audace.... RAC.
Alex. 1, 2. Il est enflé de sa victoire, FÉN. Tél. xm.
H 4° Grossi. Un compte enflé. Un son enflé. || Par
extension. On se persuade.... que nos faibles efforts
enflés de nos titres et de nos dignités ont le même
poids dans la balance du souverain juge que les jus-
tices les plus abondantes, MASS. Panég. St Louis.
H 5° Qui a de l'emphase. La défaut du style enflé,
c'est do vouloir aller a~U delà du grand, BOIL. Longin,
ENF
Sublime, ebap. 2. Il [ClaudienJ a trop de saillies de
jeunesse, et est trop enflé, ROLLIN, Hist. anc. liv.
xxv, ch. 1, art. 2, § 3. Quand le style des lois est
enflé, on ne les regarde que comme un ouvrage
d'ostentation, MONTESQ. Espr. xxix, 46. || Substanti-
vement. Je hais également le bouffon et l'enflé,
PASC. dans COUSIN.
— SYN. 1° ENFLÉ, GONFLÉ. Enfler c'est in-ftare;
gonfler, c'est con-flare; ces deux mots ont donc le
même radical, pare, souffler, avec un préfixe dif-
férent. Au propre, la nuance n'est pas saisissable; on
enfle ou on gonfle un ballon ; le pied foulé enfla ou
se gonfla. Au figuré, on dit enflé d'orgueil ou gonflé
d'orgueil, sans différence notable. Mais, quand on
dit enflé par ce succès, ou gonflé par ce succès, une
différence devient visible : enflé par ce succès, si-
gnifie que le courage, la confiance ont crû; gon-
flé par ce succès signifie que ce qui a crû, c'est l'or-
gueil, la vanité. || 2° ENFLÉ, BOURSOUFLÉ, en parlant
du style. Le style enflé est celui qui, comme dit
Longin, va au delà du grand; le style boursouflé
enchérit encore sur l'enflure, et manque d'une cer-
taine dignité que le style enflé ne perd pas.
t ENFLE-BOEUF (an-fle-beuf), s. m. Carabe doré,
sorte d'insecte.
— ÊTY5I. Ainsi dit, parce qu'on croyait à tort que
sa piqûre fait enfler les boeufs.
fENFLÉCHER (an-flé-ché), v. n. Terme de ma-
rine. Monter aux mâts, aux hunes, en s'élançant
sur des cordages appelés enfléchures; disposer ces
enfléchures.
f ENFLÉCHTJEE (an-flé-chu-r'), s. f. Terme de
marine. Cordages qui servent d'échelons pour mon-
ter d'un hauban à l'autre.
f ENFLEMENT (an-fle-man), s. m. État d'une
chose enflée.
— HIST. xvi° s. Enflement, COTGRAVE.
" — ÊTYM. Enfler; provenç. enflament, eflamen.
ENFLER (an-flé), v. a. || i° Remplir de souffle,
d'air. Viendrai-je, en une églogue entouré de trou-
peaux, Au milieu de Paris enfler mes chalumeaux?
BOIL. Sat. IX. Il Grossir, en remplissant d'air, de
gaz. Enfler un ballon. Enfler ses joues. De tels
bienfaits enflent la bouche de la renommée, VOLT.
Lett. à Cather. 443. || Le vent enfle les voiles, il
les rend tendues par le souffle. Le génie qui m'in-
spirait m'abandonna; mon esprit et mon âme tom-
bèrent languissants comme les voiles d'un navire
auquel tout à coup manque le vent qui les enflait,
MARMONTEL, Mm. m. Il voit les passions, sur une
onde incertaine, De leur souffle orageux enfler la
voile humaine, EAMART. Méd.n, 43. || Fig. EnflerJ.es
voiles, se dit de ce qui favorise, fait avancer. Le vent
de la faveur enflait leurs voiles. || Grossir en rem-
plissant d'un liquide. L'eau enfle le ventre d'un hy-
dropique. Les efforts que le petit homme avait faits
pour tirer son pied hors du pot l'avaient enflé,
SCARRON, Roman corn. part. 11, ch. 8. Tes prés [de
la France] enflent de lait la féconde génisse, A.
CHËN. Hymne à la France. || 2° Fig. Faire paraître
plus grand par une sorte d'enflure. Bien différent
de ceux qui rassemblent le plus de titres qu'ils
peuvent et qui croient augmenter leur mérite à force
d'enfler leur nom , FONTEN. Hartsoeker. Aussi-
tôt.... tu verras poètes, orateurs.... De tes titres
pompeux enfler leurs dédicaces, BOIL. Sat. vrn.
Il 3" Enfler la voix, un son, les renforcer. Chasseur,
tu rapportes ta bête, Et de ton cor enfles le son, BË-
RANG. D. chasse. || 4" Augmenter par l'afflux d'un li-
quide. Les pluies ont enflé la rivière. || Fig. De miEe
exploits fameux enfler ma renommée, CORN, le Ment.
1, 3. Qu'importe de mon coeur, si je suis mon devoir,
Et si mon hyménée enfle votre pouvoir ? ID. Sertor.
1, 3. Dès l'abord il sut vaincre, et j'ai vu la victoire
Enfler de jour en jour sa puissance et sa gloire, ID.
16. v, 4. Ma voix, depuis dixansqu'il commande une
armée, A-t-elle refusé d'enfler sa renommée? ID. Ni-
com. IV, 2. Nous avons beau enfler nos conceptions,
nous n'enfantons que des atomes, PASC. dans COU-
SIN. La pluralité des titres que vous possédez et qui
enflent si fort votre revenu, MASS. Confér. Reven.
ecclésiast. || 5° Exagérer, surfaire. Enfler la dépense.
On leur exagère toujours les inconvénients d'un
état où l'intérêt d'une maison ne les demande pas;
ou leur enfle les avantages et les agréments de celui
auquel on les destine, MASS. Car. Tocat. Pas davan-
tage, suivant notre calcul, que j'ai un peu enflé,
VOLT. L'homme au 40 écus, Entretien avec un géo-
mètre. Il y a apparence que ce prince [l'empereur
Macrin] enflait les choses, MONTESQ. Rom. 4 6.
M. Adam ignorait et cachait son mérite avec le
même soin que tant d'autres se donnent pour étaler
et pour enfler le leur, D'ALEMBERT, Éloges, Jacq.
ENF
1389
Adam. On ne m'accusera pas d'enfler mes mémoires,
PICARD, Duhautcours, 1, B. || Terme de pratique.
Enfler le cahier, les rôles, y mettre des choses inu-
tiles, afin de les allonger et de se faire payer plus
cher. || 6° Donner plus de force à certains sentiments.
Ses satrapes enflaient ses espérances, VAUGEL. Q. C.
liv. m, dans RICHELET. Cela enfle le courage des
Tyriens, ID. ib. iv, dans RICHELET. Ne porter qu'un
faux jour dans son obscurité, C'était de ce prodige
enfler la cruauté, CORN. OEdipe, 1, 4. Non, j'ai
peint votre coeur dans une indifférence Qui n'enfls
d'aucun d'eux, ni n'abat l'espérance , m. Cid, 1,
(. L'orgueil de ma naissance enfle encor mon cou-
rage, ID. Rodog. rv, 4. [Il] Enfle l'avidité de rues
ressentiments, m. Attila, v, 4. || Inspirer de l'or-
gueil, de la confiance, de la présomption. Ce nou-
vel éclat de votre dignité Lui doit enfler le coeur
d'une autre vanité, CORN. Cid, 1, 7. La gloire de ce
choix m'enfle d'un juste orgueil, ID. Hor. n, 4.
Quand la gloire nous enfle, il sait bien comme il
faut Confondre notre orgueil qui s'élève trop haut,
m. ib. v, 4. Cette haute vertu dont le ciel et le
sang Enflent toujours les coeurs de ceux de notre
rang, ID. Pomp. 1, S. Les bons succès nous enflent,
FLÉCH. Dauph. Les richesses qu'ils ont acquises par
le commerce et la force de l'imprenable ville de Tyr,
située dans la mer, avaient enflé le coeur de ces
peuples, FÊNEL. Tél. n. Les sciences nous enflent,
l'ignorance nous égare, MASS. Carême, Prière 2.
Il Absolument. Vous allez donc voir.... la force con-
fondue par la faiblesse, la science qui enfle céder à
la simplicité qui édifie, MASS. Panég. St Franc, de
P. Il 7° Enfler son style, écrire d'une manière am-
poulée. Il 8° Terme d'orfèvrerie. Agrandir au mar-
teau, sur la bigorne, les parties inférieures, des
pièces d'argenterie qui doivent former le ventre,
comme aux pots à l'eau, aux cafetières. H 9° V. n.
Devenir plus gros. Avec de l'eau bouillante on fait
enfler l'orge d'un tiers. Le bras piqué enflait à vue
d'oeil. Sa gorge enfle, et du sang dont le cours s'é-
paissit Le passage se ferme ou du moins s'étrécit,
CORN. Attila, Y, 6. Mais qui fait enfler la Sambre
Sous les jumeaux effrayés? BOIL. Ode I. || Le lail
enfle, il se soulève par l'action de la chaleur.
Il 10» S'enfler, v. réfl. Devenir enflé. Le ballon s'enfla
lentement. Une grenouille vit un boeuf Qui lui sembla
de belle taille; Elle qui n'était pas grosse en tout
comme un oeuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle et se
travaille, LA FONT. Fabl. I, 3. Il y a dans l'esprit
comme un levain d'orgueil qui s'enfle et se dilate
parla science, FLÉCH. Panég". 11, 233. Les voiles
s'enflent d'un vent favorable, FÉN. Tél. xiv. || Deve-
nir tuméfié. Il se donna une entorse, et son pied
s'enfla beaucoup. Cette gorge qui s'enfle, CORN. Ro-
dog. v, 4. Il Etre soulevé. L'onde s'enfle dessous
[les vaisseaux], et d'un commun effort Les Maures
et la mer montent jusques au port, CORN. Cid,
IV, 3. Il Devenir plus gros, plus ample. Par qui
le monde entier.... L'a vu [le peuple de Rome]
cent fois marcher sur la tête des rois, Son épargne
s'enfler du sac de leurs provinces, CORN. Cinna,
11, 4. Leur trésor n'a pas besoin de s'enfler des
faibles débris d'une famille malheureuse, VOLT.
Louis XV, 42. Tout à coup la flamme engour-
die S'enfle, déborde; et l'incendie Embrase un im-
mense horizon, LAMART. Médit. 11, 6. || 11° S'en-
orgueillir. Voyez comme elle s'enfle et d'orgueil et
d'audace, CORN. Médèe, n, 2. Certes, si je m'enflais
de ces vaines fumées Dont on voit à la cour tant
d'âmes si charmées, m. Théod. 1, 4. Que verraient-
ils en eux qu'ils pussent estimer, S'ils voyaient de-
vant toi ce qu'est leur chair fragile? Comment souf-
friraient-ils qu'une masse d'argile S'enflât contre la
main qui vient de la former? m. Imit. m, 4 4. Ne
vous enflez donc pas d'une si grande gloire, MOL.
Mis. m, 6. Le zèle qui prend sa source dans la cha-
rité, c'est un zèle doux et patient : il ne s'irrite
point, il ne s'enfle point, MASS. Confér. Zèle p. le
sal. des âmes. Nous autres juges, [nous] ne nous
enflons pas d'une vaine science, MONTESQ. Lett.
pers. 68. Il était impossible que la plupart des jé-
suites ne s'enflassent du vent de ces deux hommes
[le P. de la Chaise et le P. le Tellier], et qu'ils
ne fussent aussi insolents que les laquais du mar-
quis de Louvois, VOLT. Dict. phil. Jésuites. || Êtro
exagéré. Il y a tant d'hommes naturellement outrés
et dans la bouche desquels tout s'enfle, tout grossit,
tout sort de la vérité simple et naturelle, MASS. Cor.
Fard, des off. \] Prendre un ton, un style ampoulé.
Un poëte s'enfle, se guindé, Et se croit au sommet
du Pinde Pour de grands mots vides de sens, LA-
MOTTE, Odes, 1.1, p. 424, dans POUGENS.
— HIST. xii° s. Mezine "médecine] ki seichet Jes
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