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EFF
Ennem; gén. ri, s. || 4° Éclipsé. Effacé par ses ri-
vaux. Les exploits de son père effacés par les siens,
BAC. Andr. H, 4. Toutes les bonnes mines de la cour
en furent effacées, HAMILT. Gramm. 44. || S" Qui n'a
pas conservé suffisamment sa propre empreinte. Un
caractère effacé. || Il se dit aussi, en un sens ana-
logue, des mots, des expressions. Quand un mérite
semblable [la justesse] cessa d'appartenir à la langue
latine, quand les mots effacés et comme usés par le
long usage y perdirent leur sens propre, VILLEMAIN,
Dict. de l'Âcad. Préface, p. XXII. || 6" Présentant le
moins de surface possible, en parlant du corps ou
de parties du corps. Il n'était pas assez effacé, et le
coup l'atteignit dans le ventre. Ce soldat a les
épaules bien effacées.
"' f EFFACEMENT (è-fa-se-man), s. m. || i° Action
d'effacer; résultat de cette action. L'effacement de
l'écriture. || 2° Fig. Qu'est-ce que le jeûne, sinon
l'effacement de nos offenses? BOUHOURS, Nouv. rem.
|| 3" Perte de l'empreinte propre. L'effacement des
caractères.
— HIST. xvie s. Si je laisse au temps seul et à
Poubliance des choses passées à faire l'effacement de
leur sang, M. DU BELLAY, 602.
— ËTYM. Effacer.
EFFACER (è-fa-sé. Le c prend une cédille devant
a ou o: nous effaçons; j'effaçais), v. a. \\ 1° Faire
disparaître une face, une figure ou des couleurs par
le frottement, ou en biffant, en raturant. Effacer les
chiffres, les figures qui sont au tableau. Il faut
effacer ces mots-là. Effacer un nom d'une liste, un
article d'un compte. Puisque la loi ne veut pas
qu'on fasse mourir ceux qui sont du nombre des
trois mille, autrement que par l'avis du sénat, j'ef-
face Théramène de ce nombre et le condamne à
mort en vertu de mon autorité et de celle de mes
collègues, ROLLIN, Hist. anc. OEuvres, t. iv, p.
■H 6, dans POUGENS. Ce peu de sang que ta main
va verser, Quelques soins d'un moment vont bien-
tôt l'effacer, nucis, Macbeth, m, 3. || Absolu-
ment, Il efface et corrige sans cesse. Vingt fois sur
le métier remettez votre ouvrage; Polissez-le sans
cesse et le repolissez; Ajoutez quelquefois et souvent
effacez, BOIL. Art p. i. || 2° Par extension, faire dis-
paraître. Le temps avait effacé plusieurs monuments
qua les poètes ont célébrés, VAUGEL. Q. C. liv. m,
dans BICHELET. Et que le jour paraisse, ou que k
nuit l'efface, Je n'ai point de clarté que celle que sa
grâce Inspire en mon esprit, BACAN, PS. LIV. Jour,
qui fais la couleur, et toi, nuit, qui l'effaces, Exal-
tez sa grandeur, COBN. Trad. du cant. des trois en-
fants. La beauté passe, Le temps l'efface; L'âge de
glace Vient à sa place, MOL. Mal. imag. Intermède 2.
....Quelle étrange pâleur De son teint tout à coup
efface la couleur? RAC. Esth. Il, 7. Je me souvien-
drai toute ma vie d'avoir vu.... cet air superbe et
menaçant que la mort même n'avait pu effacer,
FËN. Tél. II. || 3° Fig. Faire oublier. Je t'ai fait une
offense et j'ai dû m'y porter, Pour effacer ma honte
et pour te mériter, COKN. Cid, m, 4. Et c'est le dire
assez qu'ordonner qu'on efface Un grand crime im-
puni par le sang de sa race, m. OEdipe, ni, 6.
Quand j'aurai de ses maux effacé l'infamie, m. Ser-
tnr. îv, 2. Et le triste succès de tout ce qu'il m'a-
dresse M'efface son offense et lui rend ma tendresse,
MOL. D. Gare, v, 2. La paysanne que je viens de
quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des
charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin
que.... ID. le Fest. de Pierre, il, 2. La reconnais-
sance de l'obligation n'efface pas en moi ie ressen-
timent de l'injure, m. ib. m, 6. Non il n'est rien
qui puisse effacer de mon coeur les tendres témoi-
gnages.... ID. Sicil. 4 3. La gloire d'un si beau nom
ne fut effacée ni par la mollesse de Lucius Vérus,
frère de Marc-Aurèle et son collègue dans l'empire,
ni par les brutalités de Commode son fils et son suc-
cesseur, BOSS. Hist. i, 40. Dis-lui.... Que ses res-
sentiments doivent être effacés, BAC. Andr. iv, i.
Où la haine des rois avec le lait sucée, Par crainte
ou par amour ne peut être effacée, ID. Bérén. iv, 4.
Entre Sénèque et vous disputez-vous la gloire X qui
m'effacera plus tôt de sa mémoire, ID. Brit. i, 2.
Ses caresses n'ont point effacé cette injure, ID. Baj.
1,4. Cet illustre assassin entouré de victimes En
descendant du trône efface tous ses crimes, VOLT.
Uort de Ces. m, 4. Vos généreuses mains s'empres-
sent d'effacer Lès larmes que le ciel me condamne
à verser, ID. Fanât, i, 2. Tous vos respects ne pour-
ront effacer Les téméraires voeux qui m'osaient of-
fenser, ID. Sémir. n, 2. || Absolument. Vous me par-
lez de Mme d'Heudicourt, et vous voulez un raccom-
modement en forme; il n'y en a point; le temps
efface; on la revoit.... SÊV. ?OO. || 4" Éclipser, l'em-
EFF
porter d'une façon quelconque. Où le fameux Horace
Vient d'effacer l'éclat des héros de sa race, DU BYER,
Scévole, n, 3. Léonce est effacé par le fils de Mau-
rice, CORN. Iléracl. ni., 2. C'est une belle chose que
de se laisser effacer dans un lieu où l'on a affaire,
SÉV. 476. Notre cardinal vous aurait un peu effacée,
m. 4 90. Les Mèdes étaient effacés par la grandeur
des rois de Babylone, BOSS. Hist. I, 7. Dont la blan-
cheur effaçait celle de la neige, FÉN. Tél. i. Il a ef-
facé la gloire de tous les conquérants, ID. ib. v. Sa
beauté effaçait celle de Calypso, ID. ib. vil. Tout ce
qui vous efface blesse votre orgueil, MASS. Car.
Confess. Vous ne pouvez souffrir ceux qui vous ef-
facent, m. ib. Salut. Deux hommes effacèrent par
leurs vertus tous les autres citoyens, MONTESQ. Rom.
11. Dans l'art des vers c'est toi qui fus mon maître;
Je t'effaçai sans te rendre jaloux, BÉRANG. Bonsoir.
Achille était poétique, Mais morbleu nous l'effaçons,
m. Mirmid. || 5" Terme d'escrime et militaire. Effa-
cer le corps, une épaule, se tenir bien de côté, de
manière à présenter le moins de surface à l'adver-
saire , ou à rentrer dans l'alignement du rang.
|| 6" S'effacer, v.réfl. Être effacé, enlevé par frotte-
ment ou autrement. Ce crayon s'efface facilement.
||S'ôter l'un à l'autre l'apparence, l'existence. Ils
s'effaçaient l'un l'autre [il s'agit de spectres dans
un songe] ; et. chaque illusion Redoublait mon ef-
froi par sa confusion, CORN. Hor. i, 3. || Fig. Mais
hélas! ce portrait qu'elle s'était tracé Perd beau-
coup de son lustre et s'est bien effacé, ROTROU,
Vencesl. i, 4. Mais tous les préjugés s'effacent à
ta voix, VOLT. Ali. i, 4. Vos premiers sentiments
doivent tous s'effacer, ID. Fanât, v, 2. || Etre mis
de côté, négligé. Par le salut public devant qui tout
s'efface, VOLT. Zulime, n, 4. || Être oublié. S'effa-
cer de la mémoire. || 7° Disparaître. De leur plus
haut rang la pompe la plus vaine S'efface au seul
aspect de la grandeur romaine, CORN. Sertor. n,
2. Fuyons, l'ombre s'efface et l'aube va paraître,
c. DELAVIGNE, Vêpres sic. n, 7. Et la moitié du ciel
pâlissait, et la brise Défaillait dans la voile, immo-
bile et sans voix, Et les ombres couraient, et sous
leur teinte grise Tout sur le ciel et l'eau s'effaçait
a la fois, LAMART. Barm. n, 2. || 8° S'éclipser soi-
même. Il s'effaçait pour faire briller son ami. || Per-
dre son empreinte propre. Les caractères s'effacè-
rent. || 9° Terme d'escrime. Se présenter bien de côté,
en offrant la moindre surface. || Terme militaire.
Rentrer dans l'alignement. || Terme de marine.
Un vaisseau s'efface quand, étant embossé, il pré-
sente le flanc à un bâtiment, à un fort, etc.
— SYN. EFFACER, BAYER, RATURER, BIFFER. Effacer
est le plus général des quatre, vu qu'on efface de toutes
sortes de façons. On efface un mot soit en le rayant,
soit en le grattant, soit même en le lavant. On raye
un mot en passant une raie dessus. Raturer, bien
qu'il exprime un acte semblable à rayer, dit quel-
que chose de plus; la rature efface plus complète-
ment que la raie. On biffe un mot en le rayant aussi;
mais, quand il s'agit d'une pièce entière, d'un arrêt,
etc. on dit qu'on les biffe, ce qui est les croiser avec
une raie d'encre.
— HIST. xiic s. Seient fait li fil [les fils] de lui en
péril ; en une generaciun seit esfaced li nums de lui,
Liber psalm. p. 469. || xiir* s. Que qui l'orra veuille
jus mettre De soi le mal, si que bien fasse, Que par
bien oïr maint esfasse De son cors le mauvais usage,
Dit de paresse. Roïne debonaire, Les ieux du cuer
m'esclaire, Etl'obscurtém'esface, RUTEB. Théophile.
Certes je grat hors et effas [efface] De mon cuer
l'amor de mes gens, l'Escoufle. Effacié soient du
livre de vie, Psautier, f° 81. || xive s. A po [peu]
que le nom des Volques ne fut ileuc effacé et perdu,
BERCHEURE, f" 63. Duquel la barbe longue et les
cheveux avoient effacé la beauté de son viaire, m.
f" 36, verso. Mais iceulx [péchés] soient à moy par-
donnés et effaciês par ton benoit enfant, Ménagier,
I, 4. Supposé que la renommée soit à tort, si ne
peut jamais icelle renommée estre effaeiée, ib.
i, 4. || xve s. Sains, très sains appeller se font;
Mais dont ceste saincteté vient? Quant à présent né
me souvient ; Je ne voy miracle qu'ilz racent, Ne
maladie qu'ilz effacent, EUST. DESCH. Poésies mss.
f» 626, dans LACURNE. ||xvie s. Si tost qu'il se fut
jette aux affaires de la chose publique, il effacea
incontinent tous les autres orateurs et entremetteurs
du gouvernement, AMYOT, Aie. 4 9. Antimachus fut
si despit et si marry qu'il effacea ce qu'il en avoit
escript, m. Lysand. 34. La divination n'a que des
moyens obscurs et tous effacez instrumens pour
cognoistre ce qui doibt advenir, ID.. Sylla, 46.
.... Ou pour sçavoir si du temps la longueur Ne
m'avoit point effacé de son coeur, RONS. 779. On
ÉFF
trouve, en peu desacres, doigts gros ettendansà
couleur de bleu effacé, FOUILLOUX, Faucon». î° 68,
dans LACDRNE. Protogenes, despité contre sa be-
songne, print son esponge, et, comme elle estoit
abruvée de diverses peinctures, la jecta contre,
pour tout effacer, MONT, I, 254.
— ËTYM. É pour es.... préfixe, et face: propre-
ment, ôter la face; bourguig. efaicê; provenç. es-
fassar.
fEFFACEUR, EUSE (è-fa-seur, seû-z'J, s. m.
et f. Celui, celle qui efface.
— HIST. xvie s. Effaceur, MONET, Dict.
— ÉTYM. Effacer.
EFFAÇTJRE (è-fa-su-r'), s. f. Ce qui est effacé.
Cette page est pleine d'effaçures. Cela est bien
hardi, madame, d'effacer trois lignes tout de suite,
en écrivant aune marquise ; mais vous savez mieux
que personne combien il importe que cela soit per-
mis et de quelle utilité est dans la société humaine
la liberté des effaçures, VOIT. Lett: 108.
— HIST. xme Sanz rayure ou sanz effaceure, de
quoi soupeçon puisse nestre, Tancr. li Ordinaires,
f 97.
— ÉTYM. Effacer.
t EFFANAGE (è-fa-na-j' ), s. m. Terme d'agri-
culture. Action d'effaner.
— ËTYM. Effaner.
EFFANÉ, ÉE (è-fa-né, née), part, passé. Des
pommes de terre effanées.
EFFANER (é-fa-né), v. a. Terme d'agriculture.
Couper les fanes ou feuilles de certaines plantes.
Effaner les blés.
— ËTYM. Ef pour es.... préfixe, et faner.
fEFFANEUR, EUSE (è-fa-neur, neû-z'), s. m.
et f. Terme d'agriculture. Celui, celle qui effane les
plantes.
— ÉTYM. Effaner.
t EFFANURES (è-fa-nu-r'), s. f. pi. Terme d'à-,
griculture. Ce qui provient des blés et des plantes
qu'on a effanées.
— ÉTYM. Effaner.
f EFFARADE (è-fa-ra-d'), s. f. Etat d'une per-
sonne effarée. Au milieu de l'etfarade des maîtres du
logis, CHATEAUB. Mém. t. xi, p. 347.
— ÉTYM. Effarer.
EFFARÉ, ÉE (è-fa-ré, rée), part, passé. Qui est
dans un grand trouble moral, visible sur le visage.
Comme il les écarquille [les yeux] et parait effaré !
MOL. Amph. m, 2. Son amante effarée Demeure
le teint pâle.... BOIL. Lutr. n. Une longue file de
cinq à six cents voitures embarrassait tous ses mou-
vements ; sept mille traîneurs effarés et hurlant de
terreur et de désespoir se ruaient dans ses faibles
lignes, SÊGUR, Hist. de Nap. xi, 7. || Il sedit aussi de
la figure sur laquelle se peint l'effarement. Ce que je
ne comprends pas, c'est que l'envie de rire ne vous
ait pas pris en voyant nos mines effarées, M"" DE
GENLIS, Th. d'éduc. l'Amant.anonyme,m, 3. || Sub-
stantivement. Il s'en est allé comme un effaré, M™'
DE GENLIS, Th. d'éduc. la Cur. v, 3. || Terme de
blason. Licorne effarée, licorne représentée droite,
comme sont les animaux dits rampants. Cheval
effaré, cheval levé sur ses pieds.
— SYN. EFFARÉ, EFFAROUCHÉ. Celui qui est effa-
rouché éprouve crainte ou défiance. Celui qui est
effaré éprouve un trouble moral quelconque peint
sur son visage, soit surprise, soit indignation, soit
crainte. Effarouché se dit des hommes et des ani-
maux. Effaré ne se dit que des hommes.
f EFFAREMENT (è-fa-re-man), s. m. Etat de
celui qui est effaré. Il faisait volte-face pour main-
tenir l'ennemi, quand tout à coup les hauteurs aux-
quelles il voulait appuyer sa gauche se couvrirent
d'une foule de fuyards; dans leur effarement, ces
malheureux se précipitaient et roulaient jusqu'à lui
sur la neige glacée qu'ils teignaient de leur sang,
SËGUR, Hist. de Nap. ix, 13.
— ÉTYM. Effarer.
EFFARER (é-fa-ré), v. a. || 1° Frapper de quelque
trouble moral qui se peint sur la physionomie.
|| 2° S'effarer, v. rifl. Devenir effaré. On chercha
les lois, on ne les trouva plus; l'on s'effara, l'on
cria, l'on se les demanda, RETZ, II, 401.
— HIST. xiv" s. Li rois touz effarés respont et touz
pleins d'ire, Girart de Boss. v, 34 75.
— ÉTYM. Provenç. esferar, effrayer, effaroucher;
du latin efferare; de e.... préfixe, et férus, farouche.
f EFFAROUCHANT, ANTE (è-fa-rou-ehan, chan-
f), adj. Qui effarouche ; qui donne de l'ombrage
Une proposition effarouchante. .
EFFAROUCHÉ, ÉE (è-fa-rou-ché, chée), par t.
passé. || 1° Effrayé, en parlant des animaux. Un
animal effarouché. |l Terme de blason. Chat effarou-
EFF
Ennem; gén. ri, s. || 4° Éclipsé. Effacé par ses ri-
vaux. Les exploits de son père effacés par les siens,
BAC. Andr. H, 4. Toutes les bonnes mines de la cour
en furent effacées, HAMILT. Gramm. 44. || S" Qui n'a
pas conservé suffisamment sa propre empreinte. Un
caractère effacé. || Il se dit aussi, en un sens ana-
logue, des mots, des expressions. Quand un mérite
semblable [la justesse] cessa d'appartenir à la langue
latine, quand les mots effacés et comme usés par le
long usage y perdirent leur sens propre, VILLEMAIN,
Dict. de l'Âcad. Préface, p. XXII. || 6" Présentant le
moins de surface possible, en parlant du corps ou
de parties du corps. Il n'était pas assez effacé, et le
coup l'atteignit dans le ventre. Ce soldat a les
épaules bien effacées.
"' f EFFACEMENT (è-fa-se-man), s. m. || i° Action
d'effacer; résultat de cette action. L'effacement de
l'écriture. || 2° Fig. Qu'est-ce que le jeûne, sinon
l'effacement de nos offenses? BOUHOURS, Nouv. rem.
|| 3" Perte de l'empreinte propre. L'effacement des
caractères.
— HIST. xvie s. Si je laisse au temps seul et à
Poubliance des choses passées à faire l'effacement de
leur sang, M. DU BELLAY, 602.
— ËTYM. Effacer.
EFFACER (è-fa-sé. Le c prend une cédille devant
a ou o: nous effaçons; j'effaçais), v. a. \\ 1° Faire
disparaître une face, une figure ou des couleurs par
le frottement, ou en biffant, en raturant. Effacer les
chiffres, les figures qui sont au tableau. Il faut
effacer ces mots-là. Effacer un nom d'une liste, un
article d'un compte. Puisque la loi ne veut pas
qu'on fasse mourir ceux qui sont du nombre des
trois mille, autrement que par l'avis du sénat, j'ef-
face Théramène de ce nombre et le condamne à
mort en vertu de mon autorité et de celle de mes
collègues, ROLLIN, Hist. anc. OEuvres, t. iv, p.
■H 6, dans POUGENS. Ce peu de sang que ta main
va verser, Quelques soins d'un moment vont bien-
tôt l'effacer, nucis, Macbeth, m, 3. || Absolu-
ment, Il efface et corrige sans cesse. Vingt fois sur
le métier remettez votre ouvrage; Polissez-le sans
cesse et le repolissez; Ajoutez quelquefois et souvent
effacez, BOIL. Art p. i. || 2° Par extension, faire dis-
paraître. Le temps avait effacé plusieurs monuments
qua les poètes ont célébrés, VAUGEL. Q. C. liv. m,
dans BICHELET. Et que le jour paraisse, ou que k
nuit l'efface, Je n'ai point de clarté que celle que sa
grâce Inspire en mon esprit, BACAN, PS. LIV. Jour,
qui fais la couleur, et toi, nuit, qui l'effaces, Exal-
tez sa grandeur, COBN. Trad. du cant. des trois en-
fants. La beauté passe, Le temps l'efface; L'âge de
glace Vient à sa place, MOL. Mal. imag. Intermède 2.
....Quelle étrange pâleur De son teint tout à coup
efface la couleur? RAC. Esth. Il, 7. Je me souvien-
drai toute ma vie d'avoir vu.... cet air superbe et
menaçant que la mort même n'avait pu effacer,
FËN. Tél. II. || 3° Fig. Faire oublier. Je t'ai fait une
offense et j'ai dû m'y porter, Pour effacer ma honte
et pour te mériter, COKN. Cid, m, 4. Et c'est le dire
assez qu'ordonner qu'on efface Un grand crime im-
puni par le sang de sa race, m. OEdipe, ni, 6.
Quand j'aurai de ses maux effacé l'infamie, m. Ser-
tnr. îv, 2. Et le triste succès de tout ce qu'il m'a-
dresse M'efface son offense et lui rend ma tendresse,
MOL. D. Gare, v, 2. La paysanne que je viens de
quitter répare ce malheur, et je lui ai trouvé des
charmes qui effacent de mon esprit tout le chagrin
que.... ID. le Fest. de Pierre, il, 2. La reconnais-
sance de l'obligation n'efface pas en moi ie ressen-
timent de l'injure, m. ib. m, 6. Non il n'est rien
qui puisse effacer de mon coeur les tendres témoi-
gnages.... ID. Sicil. 4 3. La gloire d'un si beau nom
ne fut effacée ni par la mollesse de Lucius Vérus,
frère de Marc-Aurèle et son collègue dans l'empire,
ni par les brutalités de Commode son fils et son suc-
cesseur, BOSS. Hist. i, 40. Dis-lui.... Que ses res-
sentiments doivent être effacés, BAC. Andr. iv, i.
Où la haine des rois avec le lait sucée, Par crainte
ou par amour ne peut être effacée, ID. Bérén. iv, 4.
Entre Sénèque et vous disputez-vous la gloire X qui
m'effacera plus tôt de sa mémoire, ID. Brit. i, 2.
Ses caresses n'ont point effacé cette injure, ID. Baj.
1,4. Cet illustre assassin entouré de victimes En
descendant du trône efface tous ses crimes, VOLT.
Uort de Ces. m, 4. Vos généreuses mains s'empres-
sent d'effacer Lès larmes que le ciel me condamne
à verser, ID. Fanât, i, 2. Tous vos respects ne pour-
ront effacer Les téméraires voeux qui m'osaient of-
fenser, ID. Sémir. n, 2. || Absolument. Vous me par-
lez de Mme d'Heudicourt, et vous voulez un raccom-
modement en forme; il n'y en a point; le temps
efface; on la revoit.... SÊV. ?OO. || 4" Éclipser, l'em-
EFF
porter d'une façon quelconque. Où le fameux Horace
Vient d'effacer l'éclat des héros de sa race, DU BYER,
Scévole, n, 3. Léonce est effacé par le fils de Mau-
rice, CORN. Iléracl. ni., 2. C'est une belle chose que
de se laisser effacer dans un lieu où l'on a affaire,
SÉV. 476. Notre cardinal vous aurait un peu effacée,
m. 4 90. Les Mèdes étaient effacés par la grandeur
des rois de Babylone, BOSS. Hist. I, 7. Dont la blan-
cheur effaçait celle de la neige, FÉN. Tél. i. Il a ef-
facé la gloire de tous les conquérants, ID. ib. v. Sa
beauté effaçait celle de Calypso, ID. ib. vil. Tout ce
qui vous efface blesse votre orgueil, MASS. Car.
Confess. Vous ne pouvez souffrir ceux qui vous ef-
facent, m. ib. Salut. Deux hommes effacèrent par
leurs vertus tous les autres citoyens, MONTESQ. Rom.
11. Dans l'art des vers c'est toi qui fus mon maître;
Je t'effaçai sans te rendre jaloux, BÉRANG. Bonsoir.
Achille était poétique, Mais morbleu nous l'effaçons,
m. Mirmid. || 5" Terme d'escrime et militaire. Effa-
cer le corps, une épaule, se tenir bien de côté, de
manière à présenter le moins de surface à l'adver-
saire , ou à rentrer dans l'alignement du rang.
|| 6" S'effacer, v.réfl. Être effacé, enlevé par frotte-
ment ou autrement. Ce crayon s'efface facilement.
||S'ôter l'un à l'autre l'apparence, l'existence. Ils
s'effaçaient l'un l'autre [il s'agit de spectres dans
un songe] ; et. chaque illusion Redoublait mon ef-
froi par sa confusion, CORN. Hor. i, 3. || Fig. Mais
hélas! ce portrait qu'elle s'était tracé Perd beau-
coup de son lustre et s'est bien effacé, ROTROU,
Vencesl. i, 4. Mais tous les préjugés s'effacent à
ta voix, VOLT. Ali. i, 4. Vos premiers sentiments
doivent tous s'effacer, ID. Fanât, v, 2. || Etre mis
de côté, négligé. Par le salut public devant qui tout
s'efface, VOLT. Zulime, n, 4. || Être oublié. S'effa-
cer de la mémoire. || 7° Disparaître. De leur plus
haut rang la pompe la plus vaine S'efface au seul
aspect de la grandeur romaine, CORN. Sertor. n,
2. Fuyons, l'ombre s'efface et l'aube va paraître,
c. DELAVIGNE, Vêpres sic. n, 7. Et la moitié du ciel
pâlissait, et la brise Défaillait dans la voile, immo-
bile et sans voix, Et les ombres couraient, et sous
leur teinte grise Tout sur le ciel et l'eau s'effaçait
a la fois, LAMART. Barm. n, 2. || 8° S'éclipser soi-
même. Il s'effaçait pour faire briller son ami. || Per-
dre son empreinte propre. Les caractères s'effacè-
rent. || 9° Terme d'escrime. Se présenter bien de côté,
en offrant la moindre surface. || Terme militaire.
Rentrer dans l'alignement. || Terme de marine.
Un vaisseau s'efface quand, étant embossé, il pré-
sente le flanc à un bâtiment, à un fort, etc.
— SYN. EFFACER, BAYER, RATURER, BIFFER. Effacer
est le plus général des quatre, vu qu'on efface de toutes
sortes de façons. On efface un mot soit en le rayant,
soit en le grattant, soit même en le lavant. On raye
un mot en passant une raie dessus. Raturer, bien
qu'il exprime un acte semblable à rayer, dit quel-
que chose de plus; la rature efface plus complète-
ment que la raie. On biffe un mot en le rayant aussi;
mais, quand il s'agit d'une pièce entière, d'un arrêt,
etc. on dit qu'on les biffe, ce qui est les croiser avec
une raie d'encre.
— HIST. xiic s. Seient fait li fil [les fils] de lui en
péril ; en une generaciun seit esfaced li nums de lui,
Liber psalm. p. 469. || xiir* s. Que qui l'orra veuille
jus mettre De soi le mal, si que bien fasse, Que par
bien oïr maint esfasse De son cors le mauvais usage,
Dit de paresse. Roïne debonaire, Les ieux du cuer
m'esclaire, Etl'obscurtém'esface, RUTEB. Théophile.
Certes je grat hors et effas [efface] De mon cuer
l'amor de mes gens, l'Escoufle. Effacié soient du
livre de vie, Psautier, f° 81. || xive s. A po [peu]
que le nom des Volques ne fut ileuc effacé et perdu,
BERCHEURE, f" 63. Duquel la barbe longue et les
cheveux avoient effacé la beauté de son viaire, m.
f" 36, verso. Mais iceulx [péchés] soient à moy par-
donnés et effaciês par ton benoit enfant, Ménagier,
I, 4. Supposé que la renommée soit à tort, si ne
peut jamais icelle renommée estre effaeiée, ib.
i, 4. || xve s. Sains, très sains appeller se font;
Mais dont ceste saincteté vient? Quant à présent né
me souvient ; Je ne voy miracle qu'ilz racent, Ne
maladie qu'ilz effacent, EUST. DESCH. Poésies mss.
f» 626, dans LACURNE. ||xvie s. Si tost qu'il se fut
jette aux affaires de la chose publique, il effacea
incontinent tous les autres orateurs et entremetteurs
du gouvernement, AMYOT, Aie. 4 9. Antimachus fut
si despit et si marry qu'il effacea ce qu'il en avoit
escript, m. Lysand. 34. La divination n'a que des
moyens obscurs et tous effacez instrumens pour
cognoistre ce qui doibt advenir, ID.. Sylla, 46.
.... Ou pour sçavoir si du temps la longueur Ne
m'avoit point effacé de son coeur, RONS. 779. On
ÉFF
trouve, en peu desacres, doigts gros ettendansà
couleur de bleu effacé, FOUILLOUX, Faucon». î° 68,
dans LACDRNE. Protogenes, despité contre sa be-
songne, print son esponge, et, comme elle estoit
abruvée de diverses peinctures, la jecta contre,
pour tout effacer, MONT, I, 254.
— ËTYM. É pour es.... préfixe, et face: propre-
ment, ôter la face; bourguig. efaicê; provenç. es-
fassar.
fEFFACEUR, EUSE (è-fa-seur, seû-z'J, s. m.
et f. Celui, celle qui efface.
— HIST. xvie s. Effaceur, MONET, Dict.
— ÉTYM. Effacer.
EFFAÇTJRE (è-fa-su-r'), s. f. Ce qui est effacé.
Cette page est pleine d'effaçures. Cela est bien
hardi, madame, d'effacer trois lignes tout de suite,
en écrivant aune marquise ; mais vous savez mieux
que personne combien il importe que cela soit per-
mis et de quelle utilité est dans la société humaine
la liberté des effaçures, VOIT. Lett: 108.
— HIST. xme Sanz rayure ou sanz effaceure, de
quoi soupeçon puisse nestre, Tancr. li Ordinaires,
f 97.
— ÉTYM. Effacer.
t EFFANAGE (è-fa-na-j' ), s. m. Terme d'agri-
culture. Action d'effaner.
— ËTYM. Effaner.
EFFANÉ, ÉE (è-fa-né, née), part, passé. Des
pommes de terre effanées.
EFFANER (é-fa-né), v. a. Terme d'agriculture.
Couper les fanes ou feuilles de certaines plantes.
Effaner les blés.
— ËTYM. Ef pour es.... préfixe, et faner.
fEFFANEUR, EUSE (è-fa-neur, neû-z'), s. m.
et f. Terme d'agriculture. Celui, celle qui effane les
plantes.
— ÉTYM. Effaner.
t EFFANURES (è-fa-nu-r'), s. f. pi. Terme d'à-,
griculture. Ce qui provient des blés et des plantes
qu'on a effanées.
— ÉTYM. Effaner.
f EFFARADE (è-fa-ra-d'), s. f. Etat d'une per-
sonne effarée. Au milieu de l'etfarade des maîtres du
logis, CHATEAUB. Mém. t. xi, p. 347.
— ÉTYM. Effarer.
EFFARÉ, ÉE (è-fa-ré, rée), part, passé. Qui est
dans un grand trouble moral, visible sur le visage.
Comme il les écarquille [les yeux] et parait effaré !
MOL. Amph. m, 2. Son amante effarée Demeure
le teint pâle.... BOIL. Lutr. n. Une longue file de
cinq à six cents voitures embarrassait tous ses mou-
vements ; sept mille traîneurs effarés et hurlant de
terreur et de désespoir se ruaient dans ses faibles
lignes, SÊGUR, Hist. de Nap. xi, 7. || Il sedit aussi de
la figure sur laquelle se peint l'effarement. Ce que je
ne comprends pas, c'est que l'envie de rire ne vous
ait pas pris en voyant nos mines effarées, M"" DE
GENLIS, Th. d'éduc. l'Amant.anonyme,m, 3. || Sub-
stantivement. Il s'en est allé comme un effaré, M™'
DE GENLIS, Th. d'éduc. la Cur. v, 3. || Terme de
blason. Licorne effarée, licorne représentée droite,
comme sont les animaux dits rampants. Cheval
effaré, cheval levé sur ses pieds.
— SYN. EFFARÉ, EFFAROUCHÉ. Celui qui est effa-
rouché éprouve crainte ou défiance. Celui qui est
effaré éprouve un trouble moral quelconque peint
sur son visage, soit surprise, soit indignation, soit
crainte. Effarouché se dit des hommes et des ani-
maux. Effaré ne se dit que des hommes.
f EFFAREMENT (è-fa-re-man), s. m. Etat de
celui qui est effaré. Il faisait volte-face pour main-
tenir l'ennemi, quand tout à coup les hauteurs aux-
quelles il voulait appuyer sa gauche se couvrirent
d'une foule de fuyards; dans leur effarement, ces
malheureux se précipitaient et roulaient jusqu'à lui
sur la neige glacée qu'ils teignaient de leur sang,
SËGUR, Hist. de Nap. ix, 13.
— ÉTYM. Effarer.
EFFARER (é-fa-ré), v. a. || 1° Frapper de quelque
trouble moral qui se peint sur la physionomie.
|| 2° S'effarer, v. rifl. Devenir effaré. On chercha
les lois, on ne les trouva plus; l'on s'effara, l'on
cria, l'on se les demanda, RETZ, II, 401.
— HIST. xiv" s. Li rois touz effarés respont et touz
pleins d'ire, Girart de Boss. v, 34 75.
— ÉTYM. Provenç. esferar, effrayer, effaroucher;
du latin efferare; de e.... préfixe, et férus, farouche.
f EFFAROUCHANT, ANTE (è-fa-rou-ehan, chan-
f), adj. Qui effarouche ; qui donne de l'ombrage
Une proposition effarouchante. .
EFFAROUCHÉ, ÉE (è-fa-rou-ché, chée), par t.
passé. || 1° Effrayé, en parlant des animaux. Un
animal effarouché. |l Terme de blason. Chat effarou-
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