DEY
DÉV
DEY
1141
— ÊTYM, Infinitif du verbe devoir, pris substan-
tivement; provenç. dever; catal. deurer; espagn.
ieber; ital. devere.
t DÉVOIRANT (dé-voi-ran) ou DÉVORANT (dé-
yo-ran), s. m. Ouvrier compagnon du devoir. || On
prononce en général dévorant, ce qui forme une
homonymie absolue avec le participe présent du
verbe dévorer et prête à un sens péjoratif. Tonay-
rion est un dévorant, je suis un dévorant [il s'agit
d'une association de jeunes gens]; il est vrai qu'à ce
métier nous n'avons guère dévoré l'un et l'autre que.
notre fortune, CH. DE BERNARD, la Peau du lion,
§xu.
— ÉTYM. Devoir.
DÉVOLE (dé-vo-1'), s. f. Terme de jeux de cartes.
Vole manques. Il a fait la dévole.
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et vole.
DÉVOLER (dé-vo-lé), v. n. Terme de jeux de car-
es. Être en dévole.
— ÉTYM. Dévole.
4. DÉVOLU, CE (dé-vo-lu, lue), adj. Terme de
jurisprudence. Qui est transporté, transféré, échu,
acquis par droit. Héritage dévolu à la ligne pater-
nelle. Cet objet lui a été dévolu à la criée. Ils sont
à nous dévolus par redit, LA FONT. Papef. [| Dans le
langage général, acquis. Les honneurs me sont dé-
volus, J'ai cinquante écus, BÉRANG. 60 écus. || Ré-
servé, destiné. Mes jours au deuil sont dévolus, c.
DELAV. dans le Dict. de POITEVIN. ,
— HIST. xive s. Et la majesté consulaire estoit à
eux dévolue, BERCHEURE, f> 62, verso. Quant Tulles
fu mors, l'empire de Rome fut dévolu es pères, les-
quels ont tantostesleu un interroy, ID. f° 47, verso.
|| xvi* s. Ceux mesmes qui se dient exempts des au-
tres jurisdictions ecclésiastiques, et immédiatement
sujets, quant à ce, au saint juge apostolique ou
dont les causes y sont légitimement dévolues....
p. PITHOU, 45. Ceulx des plus nobles maisons estaient
devenus pauvres, et les richesses estaient dévolues
entre les mains des petits personnages qui avoient
les cueurs bas, AMYOT, Cicéron, 4 8.
— ÉTYM. Lat. devolutus, roulé vers, attribué;
de devolvere, de la préposition de, et volvere,
rouler (voy. VOLUME).
2. DÉVOLU (dé-vo-lu), s. m. Terme de droit
canonique. Provision d'un bénéfice vacant par in-
capacité du collataire. Obtenir un dévolu. Faire si-
gnifier un dévolu, faire signifier qu'on l'a obtenu.
Le prince lui avait donné [à Yillebrune] un bénéfice
de quatre mille livres de rente; quelqu'un parla d'un
dévolu, à cause de ce que vous savez; l'abbé du
Plessis le prévint à Rome et l'obtint; et, contre le
sentiment de toute sa famille, il le fit signifier,
croyant, disait-il, faire un partage de frère avec
Yillebrune, SËV. 292. Un dévolu sur un bénéfice fut
cause de la première [aventure] qui fit un procès
entre un parent de M. de Vardes et un de mon père,
ST-SIM. -IO, 4 4 9. || Jeter un dévolu sur un bénéfice,
y former une prétention juridique, en vertu de quel-
que faute commise par celui qui le possède. Pourvu
qu'on ne jette point de dévolu sur Balzac, je suis
très-satisfait de ma condition présente, BALZ. liv. v,
lett. 43. || Fig. Jeter son dévolu, un dévolu sur quel-'
qu'un, sur quelque chose, fixer son choix, arrêter
son idée sur.... Mais nos soins empressés ne nous
ont rien valu, Et le diable a sur nous jeté son dé-
volu, REGNABD, Distrait, n, 4.
— HIST. xvi' s. La regale n'est sujette aux facul-
tez de légats, dispenses, devolutz, nominations, et-
pareilles subtilitez du droict canon, p. PITHOU, ce.
— ÉTYM. Dévolu 4.
DÉVOLUTAIRE (dé-vo-lu-tê-r'), s. m. Celui qui a
obtenu un dévolu.
— ÉTYM. Dévolu 2.
DÉVOLUTIF, IVE (dé-vo-Iu-tif, ti-v'), adj.
Terme de jurisprudence. Qui fait qu'une chose passe
d'une personne à une autre. Appel dévolutif, appel
par lequel un procès est dévolu à un juge supé-
rieur.
— HIST. xvi" s. Toutes appellations ont effet sus-
pensif et dévolutif, sinon que, par l'ordonnance,
les jugemens soient exécutoires, nonobstant oppo-
sitions ou appellations quelconques, LOYSEL, 886.
— ÉTYM. Dévolu 4.
DÉVOLUTION (dé-vo-lu-sion), s. f. || 1" Terme de
jurisprudence. Attribution des biens à une ligne
successorale par suite de l'extinction ou de la re-
nonciation de l'autre. X défaut d'héritiers tout l'hé-
ritage d'un défunt revient à l'État par dévolution.
|| Guerre de dévolution, guerre avec l'Espagne, à
l'occasion des prétentions de Louis XIV sur les Pays-
Bas, en vertu de son mariage avec Marie-Thérèse.
|| 2" En matière bénéficiais, état d'un bénéfice
tombé en dévolu, et aussLdroit de conférer un béné-
fice, lequel droit passait au supérieur immédiat,
■ quand le collateur ordinaire négligeait de le con-
férer.
— ÉTYM. Dévolu 4.
4. DÉVORANT, ANTE (dé-vo-ran, ran-t'), adj.
|| i° Qui dévore. Des lambeaux pleins de sang et
des membres affreux Que des chiens dévorants se
disputaient entre eux, RAC. Athal. n, 6. Que son
corps.... Des vautours dévorants devienne la pâture,
VOLT. OEdipe, I, 3. || Un appétit dévorant, un très-
grand appétit. Faim dévorante, DUCIS, Othello, iv,
4. || Fig. Qui est avide d'argent, de faveurs. L'of-
frande n'est jamais pour le saint, ni nos épargnes
pour las rois, mais pour cet essaim dévorant, qui
sans cesse bourdonne autour d'eux depuis leur ber-
ceau jusqu'à St-Denis, p. L. COUR. Simple discours.
|| 2° Qui détruit, comme fait un animal qui dévore.
Sur un autel sanglant l'affreux bûcher s'allume, La
foudre dévorante aussitôt le consume, J. B. ROUSS.
cantate, Circé. Portant partout le glaive et les feux
dévorants.VOLT. Orphel. i, 2. || Air, climat dévo-
rant , air, climat funeste aux habitants. Tu n'as pas
senti De ces vents du désert la dévorante haleine,
DUCIS, Abufar, iv, 5. || S" Fig. Un mal dévorant.
Une ardeur dévorante. Des soucis dévorants c'est
l'éternel asile , LA FONT. Phil. et Bauc. L'envie
que j'ai est une chose si dévorante pour moi que,...
SÉV. 63. Le monde où les plus grands plaisirs sont
toujours la source des inquiétudes les plus dévoran-
tes, MASS. Profession religieuse, Sermon 4. Quels
soucis dévorants viennent nous consumer 1 VOLT.
Triumv. i, 6.
t 2. DÉVORANT, s. m. Voy. DËYOIRANT.
{ DfiVORATEUR, TRICE (dé-vo-ra-teur, tri-s'),
adj. Qui dévore. Les lions dévorateurs de proies vi-
vantes. || Cylindre dévorateur, cylindre qui sert dans-
les féculeries à réduire en pulpe les tubercules.
|| Substantivement. Le temps est un impitoyable
dévorateur.
— UEM. Dévorateur est dans le Dictionnaire de
l'Académie de -1718 ; et il n'y a aucune raison pour
le retrancher et ne pas continuer à l'admettre.
-r- HIST. xvi° s. Les serpens dévorateurs de Lao-
coon, DÉSACCORDS, Bigarr. descript. patMliques.
— ÉTYM. Provenç. devoraire, devorador; espagn.
devorador; ital. divoratore ; du latin devoratorem,
de devorare, dévorer. Dans le provençal, devoraire
est le nominatif, et devorador le régime.
DÉVORÉ, ÉE (dé-vo-ré, rée), port. passé.\\ i° Saisi
à belles dents et mangé. Le mouton dévoré par le
loup. || Fig. Et l'orphelin n'est plus dévoré du tuteur,
BOIL. Lutr. vi. || 2° Consumé. Le palais dévoré par
l'incendie. Il faut que tout soit dévoré par les flam-
mes, FÉN. Tél. xvn. || Par extension, consumé peu
à peu par un mal rongeant. Dévoré par la fièvre.
Nous avons fait un lieu considérable d'un méchant
hameau où il n'y avait que quarante misérables dé-
vorés de pauvreté et d'écrouelles, VOLT. Lett. d'Ar-
gental, 20 sept. 4 774. || 8" Fig. En proie à. Il n'est
point dévoré du désir de faire sa cour, SÉV. 398. Je
suis déjà dévorée de curiosité, ID. 4 60. II est dévoré
de cette rage, ID. 666. Je ne saurais douter que je
ne sois dévorée de l'amour de la justice, ID. 667.
De l'ardeur d'obéir son âme est dévorée, VOLT. Fa-
nât, iv, 4.,Mon âme déchirée Succombe au repentir
dont elle est dévorée, ID. Ali. v, 7. La fière ambi-
tion dont il est dévoré Est inquiète, ardente, et n'a
rien de sacré, ID. Mérope, v, 4. ||4° Dissipé d'une
façon prodigue. Une immense fortune dévorée en
peu de temps. || 5° Lu avec une excessive ardeur.
Un roman dévoré en une nuit.
DÉVORER (dé-vo-ré), v. a. \\ 1° Saisir à belles
dents et manger une proie. Les bêtes l'ont dévoré.
Où dit-on que le sort vous a fait rencontrer ?—Parmi
des loups cruels prêts à me dévorer, RAC. Athal.
n, 7. Tu es ici dans un antre où les hommes te dé-
voreront, CHATEAUB. Natch. n, us. Et je lui porte
enfin mon coeur à dévorer, ID. Androm. v, 6. Quand
voulez-vous donc, disait-elle quelquefois au sultan
son fils, aider mon lion [Charles XII] à dévorer ce
czar? VOLT. Charles XII, 5. Sous notre heureuse
demeure, Avec celui qui les pleure, Hélas! ils dor-
maient hier I Et notre coeur doute encore, Que le
ver déjà dévore Cette chair de notre chair! LAMART.
Harm. ii, 4. || Par extension. Les chenilles ont tout
dévoré. || Très-familièrement. Se dévorer le bras,
la jambe, se gratter le bras, la jambe, avec une
sorte de rage. || 2" Manger avidement. Cet homme
dévorait son repas. || Absolument. Cet enfant dévore.
Je ne sais pas s'il digère bien, mais je sais qu'il dé-
vore, MAINTENON, Lettre à l'ailé Gobelin, 8 mai
4 676. || Fig. Être raDace. N'est-ce pas Double-Main
le greffier?—Oui, c'est qu'il mange à deux râteliers.'
— Manger! je suis garant qu'il dévore, BEAUMARCK.
Mat. de Fig. pi, t'3. || 3"Fig. Dissiper, se hâter
d'user en prodigue d'un bien. Et tous trois à l'en "i
s'empresser ardemment X qui dévorerait ce règne
d'un moment, CORN. Olhon, l, 4. L'héritier pro-
digue paye de superbes funérailles et dévore le
reste, LA BRUY. VI. César jouit de tout et dévore
le fruit Que six siècles de gloire à peine avaient
produit, VOLT, Jfor? de César, n, 3. ||- 4° Consu^
mer, détruire. Le temps dévore tout. La flamme
vole et dévore le vaisseau, FÉN. Tél. vu. La gloire
des méchants en un moment s'éteint ; L'affreux
tombeau pour jamais les dévore, RAC. Esth. n,
9.... que le feu dévore Le seul lieu sur la terre où
Dieu veut qu'on l'adore, ID. Athal. v, 2. Ah! plutôt
que du ciel la flamme me dévore! ID. Phèd. m, 3.
Je vois déjà l'hymen, pour mieux me déchirer, Met-
tre en vos mains le feu qui la [Troie] doit dévorer,
ID. Iphig. in, 4. Si vous m'irritez contre vous, l'é-
pée vous dévorera, SACI, Bible, Isaie, i, 20. Ëlie
lui répondit : Si je suis homme de Dieu, que le feu
descende du ciel, et vous dévore avec vos cinquante
hommes, ID. tb. Bois, îv, i, 40. Mes soins l'ont en-
fermé [un orphelin] dans ces asiles sombres Où des
rois ses aïeux on révère les ombres; La mort, si
nous tardons, l'y dévore avec eux, VOLT. Orphel.
iv, 6. [La Naissance et la Mort, deux fantômes voi-
lés] L'un produit l'inconcevable moment de notre vie
que l'autre s'empresse de dévorer, CHATEAUB. Gé-
nie, i, 2. Les flammes qui dévoraient avec un bruis-
sement impétueux les édifices entre lesquels il [Na-
poléon à Moscou] marchait, dépassant leur faîte,
fléchissaient alors sous le vent et se recourbaient
sur nos têtes, SÉGUR, Hist. de Napol. vin, 7.
|| C'est une terre qui dévore ses habitants, se dit
d'un pays malsain qui oause une grande morta-
lité. Les pays équatoriaux dévorent les Européens.
|| Par extension, fairemaigrir, altérer le teint, l'ap-
parence. Mandez-moi comme vous vous portez de
l'air de Grignan, s'il vous a déjà bien dévorée, et
comme je me dois représenter votre jolie personne,
SÉV. 489. || 5° Piller, épuiser. L'armée dévorait le
pays. Sous prétexte de vos longues prières, vous
dévorez les maisons des veuves, SACI, Bible, Év
S. Math, XXIII, 44. Grecs, Arabes, Français, Sar-
rasins nous dévorent, VOLT. Tancr. i, 4. Il [Voltaire]
a profité de la circonstance d'un contrôleur gé-
néral vertueux et zélé pour le bien, pour deman-
der que le pays de Gex où il habite ne soit plus dé-
voré par les financiers, D'ALEMB. Lettre au roi de
Prusse, 23 févr. 4776, || Fig. L'excès de sa douleur
dévore sa parole [l'intercepte], TRISTAN, M. de Chrispe,
I, s. || 6° Fig. Faire éprouver une sensation péni-
ble, en parlant de la soif, de la fièvre, de la chaleur.
La soif, la fièvre le dévore. Un lion que la cruelle
faim dévore, FÉN. Tél. i. Pour apaiser la faim qui
le dévore, MASS. Car. Riche. Déjà l'ardente soif le
sèche et le dévore, DUCIS, Abuf. 1,3, Courbés par
le midi dont l'ardeur les dévore, DELAV. Paria, n, 6.
|| Danslemêmesens.'en parlant des passions. Rien ne
peut-il charmer l'ennui qui me dévore? RAC. Bérén,
n, 4. Qu'un soin bien différent me trouble et me
dévorel ID. Phèd. n,,6. Du zèle qui pour toi l'en-
flamme et le dévore, ID. Esth. Prol. Le chagrin me
dévore, ID. Androm. Y, 2. Célèbre par le zèle saint
qui le dévorait, MASS. Car. Resp. Le souvenir af-
freux dont l'horreur me dévore, VOLT. Zaïre, n, 4.
Gens que l'avarice dévore, Pour votre or soudain
j'ai frémi, BÉRANG. Ma dem. chans. Dans les villes
qui paraissent jouir de la paix et où les arts fleuris-
sent, les hommes sont dévorés de plus d'envie, de
soins et d'inquiétudes qu'une ville assiégée n'é-
prouve de fléaux, VOLT. Candide, 20. Assez de mal-
heureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour
eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévo-
rent, Oubliez les heureux, LAMART. Méd. 1,4 3. || 7° Dé-
vorer un livre, le lire avec avidité.Ceque je vous di3
là ne sont pas des chansons, Et vous devez du coeur
dévorer ces leçons, MOL. ÉC. des femmes, m, 2. Je
m'arrêtais pour ne pas dévorer votre lettre si promp-
tement, SÉV. 52. Tant qu'on a cru voir dans ce li-
vre [les Caractères de la Bruyère] les portraits de
gens vivants, on l'a dévoré pour se nourrir du trisfe
plaisir que donne la satire personnelle, D'OLIVET,
Hist. Acad. t. 11, p. 354, dans POUGENS. Dévorant
les poètes fameux Je n'aspirai jamais qu'à m'illus-
trer comme eux, LÉGOUVË, Épichar. et Néron, 11, 3,
Il 8° Dévorer en espérance, convoiter avidement
quelque chose. Il dévore en espérance tous mes tré-
sors, VAUGEL. Q. C. liv. vm, ch. 4. Au reste soyez
sûrs que vous posséderez Tout ce qu'en votre
coeur déjà vous dévorez, CORN. iVicon». H, 8. D
DÉV
DEY
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— ÊTYM, Infinitif du verbe devoir, pris substan-
tivement; provenç. dever; catal. deurer; espagn.
ieber; ital. devere.
t DÉVOIRANT (dé-voi-ran) ou DÉVORANT (dé-
yo-ran), s. m. Ouvrier compagnon du devoir. || On
prononce en général dévorant, ce qui forme une
homonymie absolue avec le participe présent du
verbe dévorer et prête à un sens péjoratif. Tonay-
rion est un dévorant, je suis un dévorant [il s'agit
d'une association de jeunes gens]; il est vrai qu'à ce
métier nous n'avons guère dévoré l'un et l'autre que.
notre fortune, CH. DE BERNARD, la Peau du lion,
§xu.
— ÉTYM. Devoir.
DÉVOLE (dé-vo-1'), s. f. Terme de jeux de cartes.
Vole manques. Il a fait la dévole.
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et vole.
DÉVOLER (dé-vo-lé), v. n. Terme de jeux de car-
es. Être en dévole.
— ÉTYM. Dévole.
4. DÉVOLU, CE (dé-vo-lu, lue), adj. Terme de
jurisprudence. Qui est transporté, transféré, échu,
acquis par droit. Héritage dévolu à la ligne pater-
nelle. Cet objet lui a été dévolu à la criée. Ils sont
à nous dévolus par redit, LA FONT. Papef. [| Dans le
langage général, acquis. Les honneurs me sont dé-
volus, J'ai cinquante écus, BÉRANG. 60 écus. || Ré-
servé, destiné. Mes jours au deuil sont dévolus, c.
DELAV. dans le Dict. de POITEVIN. ,
— HIST. xive s. Et la majesté consulaire estoit à
eux dévolue, BERCHEURE, f> 62, verso. Quant Tulles
fu mors, l'empire de Rome fut dévolu es pères, les-
quels ont tantostesleu un interroy, ID. f° 47, verso.
|| xvi* s. Ceux mesmes qui se dient exempts des au-
tres jurisdictions ecclésiastiques, et immédiatement
sujets, quant à ce, au saint juge apostolique ou
dont les causes y sont légitimement dévolues....
p. PITHOU, 45. Ceulx des plus nobles maisons estaient
devenus pauvres, et les richesses estaient dévolues
entre les mains des petits personnages qui avoient
les cueurs bas, AMYOT, Cicéron, 4 8.
— ÉTYM. Lat. devolutus, roulé vers, attribué;
de devolvere, de la préposition de, et volvere,
rouler (voy. VOLUME).
2. DÉVOLU (dé-vo-lu), s. m. Terme de droit
canonique. Provision d'un bénéfice vacant par in-
capacité du collataire. Obtenir un dévolu. Faire si-
gnifier un dévolu, faire signifier qu'on l'a obtenu.
Le prince lui avait donné [à Yillebrune] un bénéfice
de quatre mille livres de rente; quelqu'un parla d'un
dévolu, à cause de ce que vous savez; l'abbé du
Plessis le prévint à Rome et l'obtint; et, contre le
sentiment de toute sa famille, il le fit signifier,
croyant, disait-il, faire un partage de frère avec
Yillebrune, SËV. 292. Un dévolu sur un bénéfice fut
cause de la première [aventure] qui fit un procès
entre un parent de M. de Vardes et un de mon père,
ST-SIM. -IO, 4 4 9. || Jeter un dévolu sur un bénéfice,
y former une prétention juridique, en vertu de quel-
que faute commise par celui qui le possède. Pourvu
qu'on ne jette point de dévolu sur Balzac, je suis
très-satisfait de ma condition présente, BALZ. liv. v,
lett. 43. || Fig. Jeter son dévolu, un dévolu sur quel-'
qu'un, sur quelque chose, fixer son choix, arrêter
son idée sur.... Mais nos soins empressés ne nous
ont rien valu, Et le diable a sur nous jeté son dé-
volu, REGNABD, Distrait, n, 4.
— HIST. xvi' s. La regale n'est sujette aux facul-
tez de légats, dispenses, devolutz, nominations, et-
pareilles subtilitez du droict canon, p. PITHOU, ce.
— ÉTYM. Dévolu 4.
DÉVOLUTAIRE (dé-vo-lu-tê-r'), s. m. Celui qui a
obtenu un dévolu.
— ÉTYM. Dévolu 2.
DÉVOLUTIF, IVE (dé-vo-Iu-tif, ti-v'), adj.
Terme de jurisprudence. Qui fait qu'une chose passe
d'une personne à une autre. Appel dévolutif, appel
par lequel un procès est dévolu à un juge supé-
rieur.
— HIST. xvi" s. Toutes appellations ont effet sus-
pensif et dévolutif, sinon que, par l'ordonnance,
les jugemens soient exécutoires, nonobstant oppo-
sitions ou appellations quelconques, LOYSEL, 886.
— ÉTYM. Dévolu 4.
DÉVOLUTION (dé-vo-lu-sion), s. f. || 1" Terme de
jurisprudence. Attribution des biens à une ligne
successorale par suite de l'extinction ou de la re-
nonciation de l'autre. X défaut d'héritiers tout l'hé-
ritage d'un défunt revient à l'État par dévolution.
|| Guerre de dévolution, guerre avec l'Espagne, à
l'occasion des prétentions de Louis XIV sur les Pays-
Bas, en vertu de son mariage avec Marie-Thérèse.
|| 2" En matière bénéficiais, état d'un bénéfice
tombé en dévolu, et aussLdroit de conférer un béné-
fice, lequel droit passait au supérieur immédiat,
■ quand le collateur ordinaire négligeait de le con-
férer.
— ÉTYM. Dévolu 4.
4. DÉVORANT, ANTE (dé-vo-ran, ran-t'), adj.
|| i° Qui dévore. Des lambeaux pleins de sang et
des membres affreux Que des chiens dévorants se
disputaient entre eux, RAC. Athal. n, 6. Que son
corps.... Des vautours dévorants devienne la pâture,
VOLT. OEdipe, I, 3. || Un appétit dévorant, un très-
grand appétit. Faim dévorante, DUCIS, Othello, iv,
4. || Fig. Qui est avide d'argent, de faveurs. L'of-
frande n'est jamais pour le saint, ni nos épargnes
pour las rois, mais pour cet essaim dévorant, qui
sans cesse bourdonne autour d'eux depuis leur ber-
ceau jusqu'à St-Denis, p. L. COUR. Simple discours.
|| 2° Qui détruit, comme fait un animal qui dévore.
Sur un autel sanglant l'affreux bûcher s'allume, La
foudre dévorante aussitôt le consume, J. B. ROUSS.
cantate, Circé. Portant partout le glaive et les feux
dévorants.VOLT. Orphel. i, 2. || Air, climat dévo-
rant , air, climat funeste aux habitants. Tu n'as pas
senti De ces vents du désert la dévorante haleine,
DUCIS, Abufar, iv, 5. || S" Fig. Un mal dévorant.
Une ardeur dévorante. Des soucis dévorants c'est
l'éternel asile , LA FONT. Phil. et Bauc. L'envie
que j'ai est une chose si dévorante pour moi que,...
SÉV. 63. Le monde où les plus grands plaisirs sont
toujours la source des inquiétudes les plus dévoran-
tes, MASS. Profession religieuse, Sermon 4. Quels
soucis dévorants viennent nous consumer 1 VOLT.
Triumv. i, 6.
t 2. DÉVORANT, s. m. Voy. DËYOIRANT.
{ DfiVORATEUR, TRICE (dé-vo-ra-teur, tri-s'),
adj. Qui dévore. Les lions dévorateurs de proies vi-
vantes. || Cylindre dévorateur, cylindre qui sert dans-
les féculeries à réduire en pulpe les tubercules.
|| Substantivement. Le temps est un impitoyable
dévorateur.
— UEM. Dévorateur est dans le Dictionnaire de
l'Académie de -1718 ; et il n'y a aucune raison pour
le retrancher et ne pas continuer à l'admettre.
-r- HIST. xvi° s. Les serpens dévorateurs de Lao-
coon, DÉSACCORDS, Bigarr. descript. patMliques.
— ÉTYM. Provenç. devoraire, devorador; espagn.
devorador; ital. divoratore ; du latin devoratorem,
de devorare, dévorer. Dans le provençal, devoraire
est le nominatif, et devorador le régime.
DÉVORÉ, ÉE (dé-vo-ré, rée), port. passé.\\ i° Saisi
à belles dents et mangé. Le mouton dévoré par le
loup. || Fig. Et l'orphelin n'est plus dévoré du tuteur,
BOIL. Lutr. vi. || 2° Consumé. Le palais dévoré par
l'incendie. Il faut que tout soit dévoré par les flam-
mes, FÉN. Tél. xvn. || Par extension, consumé peu
à peu par un mal rongeant. Dévoré par la fièvre.
Nous avons fait un lieu considérable d'un méchant
hameau où il n'y avait que quarante misérables dé-
vorés de pauvreté et d'écrouelles, VOLT. Lett. d'Ar-
gental, 20 sept. 4 774. || 8" Fig. En proie à. Il n'est
point dévoré du désir de faire sa cour, SÉV. 398. Je
suis déjà dévorée de curiosité, ID. 4 60. II est dévoré
de cette rage, ID. 666. Je ne saurais douter que je
ne sois dévorée de l'amour de la justice, ID. 667.
De l'ardeur d'obéir son âme est dévorée, VOLT. Fa-
nât, iv, 4.,Mon âme déchirée Succombe au repentir
dont elle est dévorée, ID. Ali. v, 7. La fière ambi-
tion dont il est dévoré Est inquiète, ardente, et n'a
rien de sacré, ID. Mérope, v, 4. ||4° Dissipé d'une
façon prodigue. Une immense fortune dévorée en
peu de temps. || 5° Lu avec une excessive ardeur.
Un roman dévoré en une nuit.
DÉVORER (dé-vo-ré), v. a. \\ 1° Saisir à belles
dents et manger une proie. Les bêtes l'ont dévoré.
Où dit-on que le sort vous a fait rencontrer ?—Parmi
des loups cruels prêts à me dévorer, RAC. Athal.
n, 7. Tu es ici dans un antre où les hommes te dé-
voreront, CHATEAUB. Natch. n, us. Et je lui porte
enfin mon coeur à dévorer, ID. Androm. v, 6. Quand
voulez-vous donc, disait-elle quelquefois au sultan
son fils, aider mon lion [Charles XII] à dévorer ce
czar? VOLT. Charles XII, 5. Sous notre heureuse
demeure, Avec celui qui les pleure, Hélas! ils dor-
maient hier I Et notre coeur doute encore, Que le
ver déjà dévore Cette chair de notre chair! LAMART.
Harm. ii, 4. || Par extension. Les chenilles ont tout
dévoré. || Très-familièrement. Se dévorer le bras,
la jambe, se gratter le bras, la jambe, avec une
sorte de rage. || 2" Manger avidement. Cet homme
dévorait son repas. || Absolument. Cet enfant dévore.
Je ne sais pas s'il digère bien, mais je sais qu'il dé-
vore, MAINTENON, Lettre à l'ailé Gobelin, 8 mai
4 676. || Fig. Être raDace. N'est-ce pas Double-Main
le greffier?—Oui, c'est qu'il mange à deux râteliers.'
— Manger! je suis garant qu'il dévore, BEAUMARCK.
Mat. de Fig. pi, t'3. || 3"Fig. Dissiper, se hâter
d'user en prodigue d'un bien. Et tous trois à l'en "i
s'empresser ardemment X qui dévorerait ce règne
d'un moment, CORN. Olhon, l, 4. L'héritier pro-
digue paye de superbes funérailles et dévore le
reste, LA BRUY. VI. César jouit de tout et dévore
le fruit Que six siècles de gloire à peine avaient
produit, VOLT, Jfor? de César, n, 3. ||- 4° Consu^
mer, détruire. Le temps dévore tout. La flamme
vole et dévore le vaisseau, FÉN. Tél. vu. La gloire
des méchants en un moment s'éteint ; L'affreux
tombeau pour jamais les dévore, RAC. Esth. n,
9.... que le feu dévore Le seul lieu sur la terre où
Dieu veut qu'on l'adore, ID. Athal. v, 2. Ah! plutôt
que du ciel la flamme me dévore! ID. Phèd. m, 3.
Je vois déjà l'hymen, pour mieux me déchirer, Met-
tre en vos mains le feu qui la [Troie] doit dévorer,
ID. Iphig. in, 4. Si vous m'irritez contre vous, l'é-
pée vous dévorera, SACI, Bible, Isaie, i, 20. Ëlie
lui répondit : Si je suis homme de Dieu, que le feu
descende du ciel, et vous dévore avec vos cinquante
hommes, ID. tb. Bois, îv, i, 40. Mes soins l'ont en-
fermé [un orphelin] dans ces asiles sombres Où des
rois ses aïeux on révère les ombres; La mort, si
nous tardons, l'y dévore avec eux, VOLT. Orphel.
iv, 6. [La Naissance et la Mort, deux fantômes voi-
lés] L'un produit l'inconcevable moment de notre vie
que l'autre s'empresse de dévorer, CHATEAUB. Gé-
nie, i, 2. Les flammes qui dévoraient avec un bruis-
sement impétueux les édifices entre lesquels il [Na-
poléon à Moscou] marchait, dépassant leur faîte,
fléchissaient alors sous le vent et se recourbaient
sur nos têtes, SÉGUR, Hist. de Napol. vin, 7.
|| C'est une terre qui dévore ses habitants, se dit
d'un pays malsain qui oause une grande morta-
lité. Les pays équatoriaux dévorent les Européens.
|| Par extension, fairemaigrir, altérer le teint, l'ap-
parence. Mandez-moi comme vous vous portez de
l'air de Grignan, s'il vous a déjà bien dévorée, et
comme je me dois représenter votre jolie personne,
SÉV. 489. || 5° Piller, épuiser. L'armée dévorait le
pays. Sous prétexte de vos longues prières, vous
dévorez les maisons des veuves, SACI, Bible, Év
S. Math, XXIII, 44. Grecs, Arabes, Français, Sar-
rasins nous dévorent, VOLT. Tancr. i, 4. Il [Voltaire]
a profité de la circonstance d'un contrôleur gé-
néral vertueux et zélé pour le bien, pour deman-
der que le pays de Gex où il habite ne soit plus dé-
voré par les financiers, D'ALEMB. Lettre au roi de
Prusse, 23 févr. 4776, || Fig. L'excès de sa douleur
dévore sa parole [l'intercepte], TRISTAN, M. de Chrispe,
I, s. || 6° Fig. Faire éprouver une sensation péni-
ble, en parlant de la soif, de la fièvre, de la chaleur.
La soif, la fièvre le dévore. Un lion que la cruelle
faim dévore, FÉN. Tél. i. Pour apaiser la faim qui
le dévore, MASS. Car. Riche. Déjà l'ardente soif le
sèche et le dévore, DUCIS, Abuf. 1,3, Courbés par
le midi dont l'ardeur les dévore, DELAV. Paria, n, 6.
|| Danslemêmesens.'en parlant des passions. Rien ne
peut-il charmer l'ennui qui me dévore? RAC. Bérén,
n, 4. Qu'un soin bien différent me trouble et me
dévorel ID. Phèd. n,,6. Du zèle qui pour toi l'en-
flamme et le dévore, ID. Esth. Prol. Le chagrin me
dévore, ID. Androm. Y, 2. Célèbre par le zèle saint
qui le dévorait, MASS. Car. Resp. Le souvenir af-
freux dont l'horreur me dévore, VOLT. Zaïre, n, 4.
Gens que l'avarice dévore, Pour votre or soudain
j'ai frémi, BÉRANG. Ma dem. chans. Dans les villes
qui paraissent jouir de la paix et où les arts fleuris-
sent, les hommes sont dévorés de plus d'envie, de
soins et d'inquiétudes qu'une ville assiégée n'é-
prouve de fléaux, VOLT. Candide, 20. Assez de mal-
heureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour
eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévo-
rent, Oubliez les heureux, LAMART. Méd. 1,4 3. || 7° Dé-
vorer un livre, le lire avec avidité.Ceque je vous di3
là ne sont pas des chansons, Et vous devez du coeur
dévorer ces leçons, MOL. ÉC. des femmes, m, 2. Je
m'arrêtais pour ne pas dévorer votre lettre si promp-
tement, SÉV. 52. Tant qu'on a cru voir dans ce li-
vre [les Caractères de la Bruyère] les portraits de
gens vivants, on l'a dévoré pour se nourrir du trisfe
plaisir que donne la satire personnelle, D'OLIVET,
Hist. Acad. t. 11, p. 354, dans POUGENS. Dévorant
les poètes fameux Je n'aspirai jamais qu'à m'illus-
trer comme eux, LÉGOUVË, Épichar. et Néron, 11, 3,
Il 8° Dévorer en espérance, convoiter avidement
quelque chose. Il dévore en espérance tous mes tré-
sors, VAUGEL. Q. C. liv. vm, ch. 4. Au reste soyez
sûrs que vous posséderez Tout ce qu'en votre
coeur déjà vous dévorez, CORN. iVicon». H, 8. D
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