Titre : Dictionnaire de la langue française.... Tome 2 / par É. Littré,...
Auteur : Littré, Émile (1801-1881). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1873-1874
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30824717s
Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12250808s
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; gr. in-4 4 vol. ; gr. in-4
Description : [Dictionnaire de la langue française (français)] [Dictionnaire de la langue française (français)]
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5406698m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-49511
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/12/2008
1682
DER
— HIST. Xm«'s. Gest règne [pays] [les Normands]
avéienïeisillié [ruiné]; Or derechef sunt repaïriéÂ
dèstrùifé le remariant, BENÔIT, I, V. 1936. Lorès
ihVstût "dé 'réchiëf cômencér", Rohc. p. 164. Derë-
chieïÀlbhimasparlàdâJqàb, si li dis't : quels mais est,
si jà;ën fois [vais] après erisi? Bots, 188. || inr* s.
Dëréchief,"les au'tres'prevoz, les baillifs et les sef-
jâris' jureront que 1 il garderorit loialment nos rentes
eï hVs'drbïz, Somf. 294. Le roy et nous qui estions
âfèc" lrtemourez ', si comme Dieu fouit, feisïhès
faille "derèchièf, ib. 213. Adont [il] li dist tot'defé-
kïéf, FI', et BlàHcJief. 1 939. || xiv* s. Or retournons
defeclief âuliién de quoy nous queifons et disons....
ÔBESME, £i7i. vil, 13.'|lxv» s. De rechieîcommanda
léait'flîlo quê*...',coMiï. v, e:
= ÉTYM'.'IJè', fè indiquant retour, et chef, dans
le sens'de tête', bout', extrémité. ' ' ' '
DËKÉGliÉ; ÉË' (âé-re'-glé, glée), part, passé.
H l^QûTn'ésTptus réglé. Af'o'ir le pouls 'déréglé. One
machiné déréglée. Jë'ne'côùiprêhds rien aux pos-
tes, 'elles sbhV déréglées, §Êv/ 28. Afiri qu'il n'y ait
rien "dé déréglé dans notre ' cbihmèrce',' ri>. 429.
]f 2° Qui Ve'st'pas soumis à la règle. Vie déréglée.
Homme'dêVéglé' Ambition déréglée, MÀÎR. Sbphpn.
v,'2V Esprit" déréglé, P'ABLÀNCOÙRT, 'las. ànri. liv. îv,
dans RI'CHÈL|T. Seigneur, 'est-il donc vrai qu'une
réiné aveuglée Vous pïérère d'Un rbi la valeur dé'rè-
gléé? ViAC.nÀléx. m, B. Dés chefs sans art condui-
saient dans des pays inconnus des multitudes dé-
réglées/' VOLT.' Moeurs, 64.' || 3° Qui est" dans le
désordre moral. Que devrait-on faire si, en considé-
rant son état présent, on le trouvait déréglé et con-
traire 1 Dieu? NICÔLE, Ess. mor. 2»' traité, ch. 9. La
jeunesse romaine déjà presque généralement déré-
glée et corrompue par le luxe et la licence que les
richesses elles nouvelles conquêtes avaient 'intro-
duites àltoine, HûLLiN,'/fisf. Une, (Éuvrès, t. i,
p. 668, dans POUGENS"."'
' BÉBESLÉMENT (dé-rè-gle-man)j s. m. || 1° État
de ce qui'est déréglé. Lé'dérèglement dû pouls,
d'ùtié horloge. Les maladies në'se forment que'du
dérèglement des humeurs, MAUCROIX, tioihélie 10,
dans" EÏCHELET. Le dérèglement des saisons leur
avait donhé'l'épqùfante, B'ABLANC. Tac. liv. i, ch. 4,
dans RICHELET. Ces personnes qui," nées dans une
condition obscure, es sentent du dérèglement des
saisons, du malheUr des temps.... MASS. Cor. Jeûne.
Jupiter et Saturne s'attirent plus fortement l'un
l'autre quand ils sont plus proches, et par là la ré-
gularité du reste de leur cours est sensiblement
troublée; on peut aller jusqu'à déterminer la quan-
tité et les bornes de ce dérèglement, FONTEN. New-
tan. || 2° Cours de ventre, dérangement. Je suis chez
votre' âbbé, qui a depuis deux jours un petit dérè-
glement qui lui donne de l'éflwtion; je n'en sujs
pas encore "en peine, mais j'aimerais mieux qu'il se
portât tout à fait bien, SÉV. 123. ;: 8° Conduite dé-
réglée. Il faut bien des années de dérèglement et
de libertinage pour arriver à ce comble d'infamie,
PÀÏRÙ, Plaidoyer t*, dans RICHELF.T. Et si le peu-
ple y voit quelques dérèglements [cKsz les princes],
C'est quand l'avis d'aùtrui corromptlinrs sentiments,
CORN. Pômp. il, 1. Ceux qui sont dsms le .dérègle-
ment disent à ceux qui sont dans i'ordre.... PASC.
P. div. 44' Quand son exercice [de ls raison] com-
mence à devenir plus parfait, les grands dérègle-
ments de la sensualité commencent eu même temps
à se déclarer, BOSS. Concupisc. 7. N'entend-on
pas dire sans cesse que tout est rsnversè dans
le monde, que le dérèglement y est général, qu'il
n'y à ni âge, ni sexe, ni état qui en soit exempt?
BoitmD. Pensées, 1.1, p. 136. Le dérèglement des
ecclésiastiques et des prêtres est préjudiciable à
tout le monde chrétien; dont ils doivent être les
guides et les conducteurs, n>. Exhort. Char. env.
un sém. t. i, p. 163'. il' répand des larmes sur
les dérèglements d'une ville infidèle, MASS. AV.
Cira. Vos infirmités ne sont pas un dérèglement
de votre coeur, n>. Car. Tiéd. i, Scipion n?avait pris
aucune part aux dérèglements et aux débauches
qui régnaient alors presque généralement parmi la
jeunesse romaine, ROLLIN, Hist. ans. GEuures,t. I,
p. 673, dans POUGENS. C'est le dérèglement de vos
actions, qui me fait parler, REGNARD, Retour impr.
te. 1.
— REM. On ne voit pas pourquoi l'Académie met
un accent aigu à dérèglement, tandis qu'elle met
un accent grave à règlement l'accent grave est
d'ailleurs l'orthographe conforme à la prononciation.
i — SYH. DÉRÈGLEMENT, it&tANGEMENT. Ces mots
expriment, deux nuances du désordre moral. Ce qui
est dérangé est hors de son rang, hors de sa place;
ce gui est déréglé est nors de la règle. Le "dérègle-
DER
ment exprime donc un état plus grave que le dé-
rangement.
— HIST. xvie s. J'ay aultrefois apprins que le vice
n'est que désreglernènt et faulte de mesure, MONT.
il, 3. i •■■'-•■ ■ '
— ÉTYM. Dérégler. '
DÉRÈGLEMENT (dé-rè-glé-man), adv. D'une ma-
nière déréglée. 11 a vécu dérèglement.
— HIST". xvi* s. ....Ou que ses mois fluent dérè-
glement et immqderé'mént, PABÉ, XVIII, 44.
' — ËT'YM. Déréglé, et le suffixe ment. '
DÉRÉGLER (dé-rè-glé. La syllabe ré prend l'ac-
cent' gravé', quand'la syllabe qui suit est mùëttè:
je" déftgle',' excepté, suivant l'usage de l'Académie
eh. cas èëmblabës, au futur et au conditionnel":' je
déréglerai", je déréglerais; dans dérégler et ses
composés, la syllabe re', malgré l'accent aigu, se
prononce comme dans règle )', v. à. || 1° Faire
qu'une chose hè soit plus réglée. Le froid, le chaud
dérèglent les pendules. Cette machine [le corps5],
qùqiqu'ûhië'si étroitement à un esprit, n'est m im-
mortelle ni incapable d'être troublée et déréglée,
NICOLE, Èss. de mor. 4*r traité, ch. 3. Le mouve-
ment le plus violent que pût avoir un vaisseau ne la
déréglait point [une' certaine clepsydre], au lieu
qu'il dérègle infailliblement les autres'horloges,
FONTEN. Amontons. || 2° Par extension, troubler la
discipline. Dérégler urî collège. J| 3" Fig. Jeter dans
le désordre moral. Dont les métiers hè serviraient
qu'à dérégler les moeurs, FÉN. Tél. xn. Vous avez
déréglé votre imagination, MASS. Car. Prière, 1.
|| 4° Se dérégler, «i. re'fl. N'être plus réglé. Ma pen-
dule s'est déréglée. La saison se déréglé'; oh voit
une espèce de déluge au milieu de l'été,' FËN. t. xxi,
p. 132. Voilà un'plài'sant respect qu'on a pour elle [la
terre]; je riè'më" fierais guère plus à là terre qu'à
une pendule : les mêmes choses à peu près qui dé-
régleront l'une dérégleront l'autre; je 'crois seule-
ment qu'il faut plus de temps à la terre qu'à une
penduiè pour se dérégler sensiblement ; c'est tout
l'avantage qu'on lui peut accorder, FONTE!N. Mondes,
6'soir. [| Fig. tomber dans l'indiscipline, dans le
désordre moral. Les victorieux se dérèglent'pendant-
ce temps de confusion, FÉN. Tél. v. || Proverbe. Il
ue faut qu'un mauvais' moine pour dérégler tout le
couvent.'
— HIST. xiv° s. Il est jeunes assez, par la Vierge
honnerée, Pour avoiï assez sens et honnour à durée ;
Il ne fait nés [même] im mal, ne chose desrieulée,
Guescl. 276. Helas que je suis malheureuse, Et sur
toutes plus doloreuse, Quant je pense à toy', genre
humaiù, Qui sur toute autre créature Te desreigles
tant dénature ! Nature à l'alchim. err. 8. |) xv" s. En-
cores poet moult bien selonc m'entente Li orlogiers,
quant il en a loisir, Faire sonner lès clochetes pe-
tites, Sans derieuler les heures dessus dites, FROISS.
Poésies mss. p. 07, dans LACURNE. Si commencèrent
archers et compaignons à piller et fourrer les mai-
sons pour butiner et pour gaigner, et se dereigle-
rent tellement que les enseignes demourërent toutes
seules, Mém. d'Ol. de la Marche, liv. i, p. 362,
dans LACURNE. || XVI« S. Licence desreglée, AMYOT,
Solon, il.
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et règle. Desrieuler est
régulier; régula ayant donné rièule et règle.
f DÉRENCÉPHALE (dé-ran-sé-fa-1'), adj. Terme
de tératologie. Monstres dérencéphales, et.'substan-
tivement.les dérencéphales, monstres qui ont un
cerveau imparfait implanté sur le cou.
— ÉTYM. Aépvi, cou, et encéphale.
f DÉRETODRNER (dé-re-tour-né), v. a. Remettre
à l'endroit ce qui avait été retourné, mis à l'envers.
Déretourner un bas. Les bouches qui se forment sur
le milieu du corps d'un polype déretourné en par-
tie.... BONNET, Contempl. nat. OEuvres, t. Vin,
p. 24t, dans POUGENS. || Se déretourner, v. Hjl. Cesr
ser d'être retourné. Le polype n'aime pas à demeu-
rer retourné ; il tâche à se remettre dans son pre-
mier état, il se déretourne en tout ou en partie, ID.
Consid. corps org. OEuvres, t. v, p. 355.
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et retourner.
DÉRIDÉ, ÉE (dé-ri-dé, dée), part, passé. Qui n'a
plus de rides. La peau déridée par quelques cosmé-
tiques. || Fig. Un front déridé, un front où'un an-
sérieux, soucieux ne paraît plus.
DÉRIDER (dé-ri-dé), v. a. || i° Effacer les rides.
Pommade pour dérider la peau. || 2° Fig. Dérider le
front, ôtef au front toute apparence sérieuse ou
soucieuse. J'aime mieux Arioste et ses fables comi-
ques Que les auteurs toujours froids et mélancoli-
ques Qui, dans leur sombre humeur, se croiraient
faire affront, Si les Grâces jamais leur déridaient
le front, BOIL. Art v. ni. Le géomètre dérida un
DËR
peu son front et se mit à rire, MONTESQ. Lett. fers.
128. La gaîté qu'il sayait répandre Eût" dl'rifljïe
front d'un roi,'BÉ'RANG.' tiblonlirisé. j("Se'déridez
le front, quitter l'ài'r'sériéux,'devenir"gai."Lé P. P^è-
tâu, bien moins' âgé^'mais'naturellement plus ri-
gide que'son confrère, se'dérida"lé'ïr'ôht'en faveur
d'un jeune provincial qui..;, D'OLIVET',' Hisi. de t'A-
cad. t. ii, p. 393, dans'POUGENS.'M Rendregai! Rien
né sàuraitie dérider. Le riâht Epicurien'î déridait
l'âpre Stoïcien, DEÙLLE, Çdnvefs'."Prologue. R 3° Sa
dérider,^ féfl^ Perdre ses rides.' Ce visage, ridé
par fa maladie," s'est déridé par 'la"'pohvalësbehce
et l'ëmbbnjjoiht. || Fig.'Devenir gai.li'ne"se déride
jamais. Alors il n'était point dé'-lëctèur si sauvage
Qui né se déridât en lisant mon oiivragé, Boit.
Ép'ît."x. Rouillé, jjrpcurëùr général 3è"la"^chambre
dés comptes, ne' se 'déridait qu'avec"des filles et en-
tre lès pots, ST-SIM.'as',"?.' : '"
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et ride.
f DËRIBIÈR '(dé-ri-mé),"'*>; a. Terme d'histoire
littéraire. Mettre en prose un ouvragé en vers. Nos
anciens poèmes" ont été dérïmés au xf?* siècle'.
' "—^ Èftii. Dé..,, préfixe, et rimiï ""
| DÉRlSEtfR (dé-ri:zeur)\' s.'m. Celui qui tourne
en' dérision des choses respectables!
— HIST. xiv* s. Il esf mèhdré [moindre] en mal-
vestey que n'est le deriseu'r,'ORÈSME,' Ètlï: <"37.
— ËT\*M.Lat. àerisor, dèdëmttjji, supin de deri-
dere, de [à préposition de, et ri'defe ', rire (yôy. RIRÉJ.
BÉRISÏON (d'é-ri:zloh; èh poésie,''dé (juâtrë'syl-
labes), s. f. Moquerie méprisante. ' Peu's'en faut
qu'elle hè's'emporte jusqu'à la dérision [dè'l'a reli-
gion'], qui est le dernier excès' et comme* le triomphe
3e l'orgueil,'BOSS.' Àrine'àë Gôni,/'Tourner le hohi
de Dîéù en"dérision' ib. Yicî. i. Ils' lès portèrent
en dérision jpar toute là ville, MAUCROIX, Schisme,
liv. i'; "dans RICHELET. Et tojit }é'"pèiïplë"rnéme avec
dérision Observant la rougeur gui couvrait mon vi-
sage.'.'., RAC. Èsth.' lit. T."Faire dës'd'érisîdns'ïhjué-
tëé'de' là piété même, MASS.'Car. înibnst. Ils ont
regardé'la'pénitence comme dès d'érislgns publiques
des sacrements,'m. t'6. Notre zèle, loin dé ramener
les pécheurs, leur fournit contre iious'dès dérisions
et dès censures, ib. Cqnfèr.Cohd'.desçl. S. "le
mofid. Et qu'ést:ce que la gloire? un vain son ré-
pété,' Une dérision de notre vanité! LAMART. Hârtn.
in', 9. || Familièrement. C'pst une dérision, c'èst-à-
dire c'est se moquer. C'est une dérision que d'offrir
cent francs pour un pareil travail.
— HIST. xiv" s'' Il "semblé'que l'en face de eulx
une dérision, quant l'en les 16e, ORESME, Eth. 28.
Mes sèfoit par aventuré une" dérision "de vqul'oir bien
au vin que l'en aime, m. ib,. 232."E't il dèffendeht
aucunes contùinelies et dérisions èstre dites, ID. ib.
137. Estrè à moquerie et à dérision de ses a'nemis,
BERCHEURE , f4 20, verso. Il cuida que la dàmè lui dist
dérision, Guescl. 102. |'| xv" s. Et pourtant iceùx,
voyant qu'ils ne pouypiènt rien besogner, se dépar-
tirent de là eh faisant plusieurs dérisions' [pilleriés]
sur le pays, MONSTREL! ri',' ch'. 169.'A'ûçUhs dé ce
conseil le prindrent à desrision jàrït à causé de son
petit estât que des ternies qu'il tenoit", COMM. V, 14.
jl xvie s." Panùr'gé l'ùy"fist là babbu en signe dé dé-
rision, RAB. P'ahi. îv, 57. •-'•■■■ -
.— ETYM. Proveriç. derrigip; |tal. derisione, di-
risione ; du latin derisipnem (vqyi DËRÏSEUR)-.
DËRiSÔiRE^dé-ri-z'oi-r'i', adj. Qui'est dit ou fait
par dérision. Propos dérisoires. Offres dérisoires.
— HIST. XV* s. Luy' escrivoit lettrés dérisoires, et
en se moquant de lùy mandqit.... juy. DES URSINS,
liist. de Charles VI, (laps LACURNE.' ' "
— ÉTYM. Proyenç. derisori ; Ttal. jlerisprio ; du
latin derisorius (voy. DERISEUR].
|bËRiSÔIREMENT(de-ri-zoi-re-man),od^ D'une
façon dérisoire. ' ' ... ...>,.
— HIST. xye s. C'est ung homme de basse cpn-
dicion' que fortune "desr'so'femênt avqit monté',
G. CHASTEL. Chj. des
— ÉTYM. Dérisoire', pi le suffixe m,enx'. '
■j-DÉRiTOÎR '(dfri'-tpir) qu'p^R}TO|p"E (d.é-rj-
toi-r'), s. m. Madrier qui 'fait partje'd'fjjj ' moulin' h
olives. " " "
—■ ËT'YM. Ce parait être une corrjiptipn de Mtri-
toir.
f DÉRIVABLE (dé-ri-ya-bl') ? adj. Qu'on peut
dériver, ce principe est dèrjvâble de. tel'autrè.
— ÉTYM. Dériver 2.
DÉRIVATIF, IVE (déTriTyartif,ti:y'"l|(^;.|| i'Terme
de médecine. Qui sert ^ opérer jjné d^rïvktipn. Em-
ployer des mpypns rjériy^îlfs- Il *•'% 'tps'dé'rîvaf'ifs.
|| 2° terme dégrampiairé. Qui dérlyp. ferbes déri-
fatifs. || 3° Terme de philosophie." Ils êntéhdèntpat
les forces dérïvàtives celles qui résultent de l'action
DER
— HIST. Xm«'s. Gest règne [pays] [les Normands]
avéienïeisillié [ruiné]; Or derechef sunt repaïriéÂ
dèstrùifé le remariant, BENÔIT, I, V. 1936. Lorès
ihVstût "dé 'réchiëf cômencér", Rohc. p. 164. Derë-
chieïÀlbhimasparlàdâJqàb, si li dis't : quels mais est,
si jà;ën fois [vais] après erisi? Bots, 188. || inr* s.
Dëréchief,"les au'tres'prevoz, les baillifs et les sef-
jâris' jureront que 1 il garderorit loialment nos rentes
eï hVs'drbïz, Somf. 294. Le roy et nous qui estions
âfèc" lrtemourez ', si comme Dieu fouit, feisïhès
faille "derèchièf, ib. 213. Adont [il] li dist tot'defé-
kïéf, FI', et BlàHcJief. 1 939. || xiv* s. Or retournons
defeclief âuliién de quoy nous queifons et disons....
ÔBESME, £i7i. vil, 13.'|lxv» s. De rechieîcommanda
léait'flîlo quê*...',coMiï. v, e:
= ÉTYM'.'IJè', fè indiquant retour, et chef, dans
le sens'de tête', bout', extrémité. ' ' ' '
DËKÉGliÉ; ÉË' (âé-re'-glé, glée), part, passé.
H l^QûTn'ésTptus réglé. Af'o'ir le pouls 'déréglé. One
machiné déréglée. Jë'ne'côùiprêhds rien aux pos-
tes, 'elles sbhV déréglées, §Êv/ 28. Afiri qu'il n'y ait
rien "dé déréglé dans notre ' cbihmèrce',' ri>. 429.
]f 2° Qui Ve'st'pas soumis à la règle. Vie déréglée.
Homme'dêVéglé' Ambition déréglée, MÀÎR. Sbphpn.
v,'2V Esprit" déréglé, P'ABLÀNCOÙRT, 'las. ànri. liv. îv,
dans RI'CHÈL|T. Seigneur, 'est-il donc vrai qu'une
réiné aveuglée Vous pïérère d'Un rbi la valeur dé'rè-
gléé? ViAC.nÀléx. m, B. Dés chefs sans art condui-
saient dans des pays inconnus des multitudes dé-
réglées/' VOLT.' Moeurs, 64.' || 3° Qui est" dans le
désordre moral. Que devrait-on faire si, en considé-
rant son état présent, on le trouvait déréglé et con-
traire 1 Dieu? NICÔLE, Ess. mor. 2»' traité, ch. 9. La
jeunesse romaine déjà presque généralement déré-
glée et corrompue par le luxe et la licence que les
richesses elles nouvelles conquêtes avaient 'intro-
duites àltoine, HûLLiN,'/fisf. Une, (Éuvrès, t. i,
p. 668, dans POUGENS"."'
' BÉBESLÉMENT (dé-rè-gle-man)j s. m. || 1° État
de ce qui'est déréglé. Lé'dérèglement dû pouls,
d'ùtié horloge. Les maladies në'se forment que'du
dérèglement des humeurs, MAUCROIX, tioihélie 10,
dans" EÏCHELET. Le dérèglement des saisons leur
avait donhé'l'épqùfante, B'ABLANC. Tac. liv. i, ch. 4,
dans RICHELET. Ces personnes qui," nées dans une
condition obscure, es sentent du dérèglement des
saisons, du malheUr des temps.... MASS. Cor. Jeûne.
Jupiter et Saturne s'attirent plus fortement l'un
l'autre quand ils sont plus proches, et par là la ré-
gularité du reste de leur cours est sensiblement
troublée; on peut aller jusqu'à déterminer la quan-
tité et les bornes de ce dérèglement, FONTEN. New-
tan. || 2° Cours de ventre, dérangement. Je suis chez
votre' âbbé, qui a depuis deux jours un petit dérè-
glement qui lui donne de l'éflwtion; je n'en sujs
pas encore "en peine, mais j'aimerais mieux qu'il se
portât tout à fait bien, SÉV. 123. ;: 8° Conduite dé-
réglée. Il faut bien des années de dérèglement et
de libertinage pour arriver à ce comble d'infamie,
PÀÏRÙ, Plaidoyer t*, dans RICHELF.T. Et si le peu-
ple y voit quelques dérèglements [cKsz les princes],
C'est quand l'avis d'aùtrui corromptlinrs sentiments,
CORN. Pômp. il, 1. Ceux qui sont dsms le .dérègle-
ment disent à ceux qui sont dans i'ordre.... PASC.
P. div. 44' Quand son exercice [de ls raison] com-
mence à devenir plus parfait, les grands dérègle-
ments de la sensualité commencent eu même temps
à se déclarer, BOSS. Concupisc. 7. N'entend-on
pas dire sans cesse que tout est rsnversè dans
le monde, que le dérèglement y est général, qu'il
n'y à ni âge, ni sexe, ni état qui en soit exempt?
BoitmD. Pensées, 1.1, p. 136. Le dérèglement des
ecclésiastiques et des prêtres est préjudiciable à
tout le monde chrétien; dont ils doivent être les
guides et les conducteurs, n>. Exhort. Char. env.
un sém. t. i, p. 163'. il' répand des larmes sur
les dérèglements d'une ville infidèle, MASS. AV.
Cira. Vos infirmités ne sont pas un dérèglement
de votre coeur, n>. Car. Tiéd. i, Scipion n?avait pris
aucune part aux dérèglements et aux débauches
qui régnaient alors presque généralement parmi la
jeunesse romaine, ROLLIN, Hist. ans. GEuures,t. I,
p. 673, dans POUGENS. C'est le dérèglement de vos
actions, qui me fait parler, REGNARD, Retour impr.
te. 1.
— REM. On ne voit pas pourquoi l'Académie met
un accent aigu à dérèglement, tandis qu'elle met
un accent grave à règlement l'accent grave est
d'ailleurs l'orthographe conforme à la prononciation.
i — SYH. DÉRÈGLEMENT, it&tANGEMENT. Ces mots
expriment, deux nuances du désordre moral. Ce qui
est dérangé est hors de son rang, hors de sa place;
ce gui est déréglé est nors de la règle. Le "dérègle-
DER
ment exprime donc un état plus grave que le dé-
rangement.
— HIST. xvie s. J'ay aultrefois apprins que le vice
n'est que désreglernènt et faulte de mesure, MONT.
il, 3. i •■■'-•■ ■ '
— ÉTYM. Dérégler. '
DÉRÈGLEMENT (dé-rè-glé-man), adv. D'une ma-
nière déréglée. 11 a vécu dérèglement.
— HIST". xvi* s. ....Ou que ses mois fluent dérè-
glement et immqderé'mént, PABÉ, XVIII, 44.
' — ËT'YM. Déréglé, et le suffixe ment. '
DÉRÉGLER (dé-rè-glé. La syllabe ré prend l'ac-
cent' gravé', quand'la syllabe qui suit est mùëttè:
je" déftgle',' excepté, suivant l'usage de l'Académie
eh. cas èëmblabës, au futur et au conditionnel":' je
déréglerai", je déréglerais; dans dérégler et ses
composés, la syllabe re', malgré l'accent aigu, se
prononce comme dans règle )', v. à. || 1° Faire
qu'une chose hè soit plus réglée. Le froid, le chaud
dérèglent les pendules. Cette machine [le corps5],
qùqiqu'ûhië'si étroitement à un esprit, n'est m im-
mortelle ni incapable d'être troublée et déréglée,
NICOLE, Èss. de mor. 4*r traité, ch. 3. Le mouve-
ment le plus violent que pût avoir un vaisseau ne la
déréglait point [une' certaine clepsydre], au lieu
qu'il dérègle infailliblement les autres'horloges,
FONTEN. Amontons. || 2° Par extension, troubler la
discipline. Dérégler urî collège. J| 3" Fig. Jeter dans
le désordre moral. Dont les métiers hè serviraient
qu'à dérégler les moeurs, FÉN. Tél. xn. Vous avez
déréglé votre imagination, MASS. Car. Prière, 1.
|| 4° Se dérégler, «i. re'fl. N'être plus réglé. Ma pen-
dule s'est déréglée. La saison se déréglé'; oh voit
une espèce de déluge au milieu de l'été,' FËN. t. xxi,
p. 132. Voilà un'plài'sant respect qu'on a pour elle [la
terre]; je riè'më" fierais guère plus à là terre qu'à
une pendule : les mêmes choses à peu près qui dé-
régleront l'une dérégleront l'autre; je 'crois seule-
ment qu'il faut plus de temps à la terre qu'à une
penduiè pour se dérégler sensiblement ; c'est tout
l'avantage qu'on lui peut accorder, FONTE!N. Mondes,
6'soir. [| Fig. tomber dans l'indiscipline, dans le
désordre moral. Les victorieux se dérèglent'pendant-
ce temps de confusion, FÉN. Tél. v. || Proverbe. Il
ue faut qu'un mauvais' moine pour dérégler tout le
couvent.'
— HIST. xiv° s. Il est jeunes assez, par la Vierge
honnerée, Pour avoiï assez sens et honnour à durée ;
Il ne fait nés [même] im mal, ne chose desrieulée,
Guescl. 276. Helas que je suis malheureuse, Et sur
toutes plus doloreuse, Quant je pense à toy', genre
humaiù, Qui sur toute autre créature Te desreigles
tant dénature ! Nature à l'alchim. err. 8. |) xv" s. En-
cores poet moult bien selonc m'entente Li orlogiers,
quant il en a loisir, Faire sonner lès clochetes pe-
tites, Sans derieuler les heures dessus dites, FROISS.
Poésies mss. p. 07, dans LACURNE. Si commencèrent
archers et compaignons à piller et fourrer les mai-
sons pour butiner et pour gaigner, et se dereigle-
rent tellement que les enseignes demourërent toutes
seules, Mém. d'Ol. de la Marche, liv. i, p. 362,
dans LACURNE. || XVI« S. Licence desreglée, AMYOT,
Solon, il.
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et règle. Desrieuler est
régulier; régula ayant donné rièule et règle.
f DÉRENCÉPHALE (dé-ran-sé-fa-1'), adj. Terme
de tératologie. Monstres dérencéphales, et.'substan-
tivement.les dérencéphales, monstres qui ont un
cerveau imparfait implanté sur le cou.
— ÉTYM. Aépvi, cou, et encéphale.
f DÉRETODRNER (dé-re-tour-né), v. a. Remettre
à l'endroit ce qui avait été retourné, mis à l'envers.
Déretourner un bas. Les bouches qui se forment sur
le milieu du corps d'un polype déretourné en par-
tie.... BONNET, Contempl. nat. OEuvres, t. Vin,
p. 24t, dans POUGENS. || Se déretourner, v. Hjl. Cesr
ser d'être retourné. Le polype n'aime pas à demeu-
rer retourné ; il tâche à se remettre dans son pre-
mier état, il se déretourne en tout ou en partie, ID.
Consid. corps org. OEuvres, t. v, p. 355.
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et retourner.
DÉRIDÉ, ÉE (dé-ri-dé, dée), part, passé. Qui n'a
plus de rides. La peau déridée par quelques cosmé-
tiques. || Fig. Un front déridé, un front où'un an-
sérieux, soucieux ne paraît plus.
DÉRIDER (dé-ri-dé), v. a. || i° Effacer les rides.
Pommade pour dérider la peau. || 2° Fig. Dérider le
front, ôtef au front toute apparence sérieuse ou
soucieuse. J'aime mieux Arioste et ses fables comi-
ques Que les auteurs toujours froids et mélancoli-
ques Qui, dans leur sombre humeur, se croiraient
faire affront, Si les Grâces jamais leur déridaient
le front, BOIL. Art v. ni. Le géomètre dérida un
DËR
peu son front et se mit à rire, MONTESQ. Lett. fers.
128. La gaîté qu'il sayait répandre Eût" dl'rifljïe
front d'un roi,'BÉ'RANG.' tiblonlirisé. j("Se'déridez
le front, quitter l'ài'r'sériéux,'devenir"gai."Lé P. P^è-
tâu, bien moins' âgé^'mais'naturellement plus ri-
gide que'son confrère, se'dérida"lé'ïr'ôht'en faveur
d'un jeune provincial qui..;, D'OLIVET',' Hisi. de t'A-
cad. t. ii, p. 393, dans'POUGENS.'M Rendregai! Rien
né sàuraitie dérider. Le riâht Epicurien'î déridait
l'âpre Stoïcien, DEÙLLE, Çdnvefs'."Prologue. R 3° Sa
dérider,^ féfl^ Perdre ses rides.' Ce visage, ridé
par fa maladie," s'est déridé par 'la"'pohvalësbehce
et l'ëmbbnjjoiht. || Fig.'Devenir gai.li'ne"se déride
jamais. Alors il n'était point dé'-lëctèur si sauvage
Qui né se déridât en lisant mon oiivragé, Boit.
Ép'ît."x. Rouillé, jjrpcurëùr général 3è"la"^chambre
dés comptes, ne' se 'déridait qu'avec"des filles et en-
tre lès pots, ST-SIM.'as',"?.' : '"
— ÉTYM. Dé.... préfixe, et ride.
f DËRIBIÈR '(dé-ri-mé),"'*>; a. Terme d'histoire
littéraire. Mettre en prose un ouvragé en vers. Nos
anciens poèmes" ont été dérïmés au xf?* siècle'.
' "—^ Èftii. Dé..,, préfixe, et rimiï ""
| DÉRlSEtfR (dé-ri:zeur)\' s.'m. Celui qui tourne
en' dérision des choses respectables!
— HIST. xiv* s. Il esf mèhdré [moindre] en mal-
vestey que n'est le deriseu'r,'ORÈSME,' Ètlï: <"37.
— ËT\*M.Lat. àerisor, dèdëmttjji, supin de deri-
dere, de [à préposition de, et ri'defe ', rire (yôy. RIRÉJ.
BÉRISÏON (d'é-ri:zloh; èh poésie,''dé (juâtrë'syl-
labes), s. f. Moquerie méprisante. ' Peu's'en faut
qu'elle hè's'emporte jusqu'à la dérision [dè'l'a reli-
gion'], qui est le dernier excès' et comme* le triomphe
3e l'orgueil,'BOSS.' Àrine'àë Gôni,/'Tourner le hohi
de Dîéù en"dérision' ib. Yicî. i. Ils' lès portèrent
en dérision jpar toute là ville, MAUCROIX, Schisme,
liv. i'; "dans RICHELET. Et tojit }é'"pèiïplë"rnéme avec
dérision Observant la rougeur gui couvrait mon vi-
sage.'.'., RAC. Èsth.' lit. T."Faire dës'd'érisîdns'ïhjué-
tëé'de' là piété même, MASS.'Car. înibnst. Ils ont
regardé'la'pénitence comme dès d'érislgns publiques
des sacrements,'m. t'6. Notre zèle, loin dé ramener
les pécheurs, leur fournit contre iious'dès dérisions
et dès censures, ib. Cqnfèr.Cohd'.desçl. S. "le
mofid. Et qu'ést:ce que la gloire? un vain son ré-
pété,' Une dérision de notre vanité! LAMART. Hârtn.
in', 9. || Familièrement. C'pst une dérision, c'èst-à-
dire c'est se moquer. C'est une dérision que d'offrir
cent francs pour un pareil travail.
— HIST. xiv" s'' Il "semblé'que l'en face de eulx
une dérision, quant l'en les 16e, ORESME, Eth. 28.
Mes sèfoit par aventuré une" dérision "de vqul'oir bien
au vin que l'en aime, m. ib,. 232."E't il dèffendeht
aucunes contùinelies et dérisions èstre dites, ID. ib.
137. Estrè à moquerie et à dérision de ses a'nemis,
BERCHEURE , f4 20, verso. Il cuida que la dàmè lui dist
dérision, Guescl. 102. |'| xv" s. Et pourtant iceùx,
voyant qu'ils ne pouypiènt rien besogner, se dépar-
tirent de là eh faisant plusieurs dérisions' [pilleriés]
sur le pays, MONSTREL! ri',' ch'. 169.'A'ûçUhs dé ce
conseil le prindrent à desrision jàrït à causé de son
petit estât que des ternies qu'il tenoit", COMM. V, 14.
jl xvie s." Panùr'gé l'ùy"fist là babbu en signe dé dé-
rision, RAB. P'ahi. îv, 57. •-'•■■■ -
.— ETYM. Proveriç. derrigip; |tal. derisione, di-
risione ; du latin derisipnem (vqyi DËRÏSEUR)-.
DËRiSÔiRE^dé-ri-z'oi-r'i', adj. Qui'est dit ou fait
par dérision. Propos dérisoires. Offres dérisoires.
— HIST. XV* s. Luy' escrivoit lettrés dérisoires, et
en se moquant de lùy mandqit.... juy. DES URSINS,
liist. de Charles VI, (laps LACURNE.' ' "
— ÉTYM. Proyenç. derisori ; Ttal. jlerisprio ; du
latin derisorius (voy. DERISEUR].
|bËRiSÔIREMENT(de-ri-zoi-re-man),od^ D'une
façon dérisoire. ' ' ... ...>,.
— HIST. xye s. C'est ung homme de basse cpn-
dicion' que fortune "desr'so'femênt avqit monté',
G. CHASTEL. Chj. des
— ÉTYM. Dérisoire', pi le suffixe m,enx'. '
■j-DÉRiTOÎR '(dfri'-tpir) qu'p^R}TO|p"E (d.é-rj-
toi-r'), s. m. Madrier qui 'fait partje'd'fjjj ' moulin' h
olives. " " "
—■ ËT'YM. Ce parait être une corrjiptipn de Mtri-
toir.
f DÉRIVABLE (dé-ri-ya-bl') ? adj. Qu'on peut
dériver, ce principe est dèrjvâble de. tel'autrè.
— ÉTYM. Dériver 2.
DÉRIVATIF, IVE (déTriTyartif,ti:y'"l|(^;.|| i'Terme
de médecine. Qui sert ^ opérer jjné d^rïvktipn. Em-
ployer des mpypns rjériy^îlfs- Il *•'% 'tps'dé'rîvaf'ifs.
|| 2° terme dégrampiairé. Qui dérlyp. ferbes déri-
fatifs. || 3° Terme de philosophie." Ils êntéhdèntpat
les forces dérïvàtives celles qui résultent de l'action
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