Titre : Le Gaulois : littéraire et politique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1894-11-04
Contributeur : Pène, Henri de (1830-1888). Directeur de publication
Contributeur : Tarbé des Sablons, Edmond Joseph Louis (1838-1900). Directeur de publication
Contributeur : Meyer, Arthur (1844-1924). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32779904b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 94503 Nombre total de vues : 94503
Description : 04 novembre 1894 04 novembre 1894
Description : 1894/11/04 (Numéro 5337). 1894/11/04 (Numéro 5337).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5289163
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2008
LE .,$~~0B3 –na.~ï.)t~&. 4 .NOVEMBRE '1894
Ainsi, jamais on n'eût pu tirer du sertun de f
~Mcyclettet t" e
CW. nEMAtLLT t:
AU DEHQRS i
A MABAGASCAR (
~L ~a~a~tMca~. L'ultimatum que s
M.LeMyredeVilers est chargé de pré- 1
Benter à la cour d'Emyrne étant repoussé, r
M. Hanotaax aura d'abord à déclarer t
après en avoir avisé les Chambres que f
le blocus des côtes de Madagascar va être s
effectué, t
Que sera cette entrée en matière, ce t
premier acte nécessaire à la préparation
deshostilités?
Le blocus a pour but d'empêcher l'en- s
nemi de communiquer et surtout de com- s
mercer avec le dehors en cernant une par-
tie deson littoral au moyen de-forces na- ]
vales permanentes, t
D'après les conventions internationa- s
les, le blocus ne peut être obligatoire l
pour les neutres et atteindre son but
qu'autant qu'il est effectif ou réel, c'est-â- o
dire que le belligérant qui l'établit le l
fasse avec des forces suffisantes pour in-
tercepter toute communication avec la
mer.
Ce point a été établi par la convention t
internationale de Paris du 16 avril c
1866.
ïldoit, de plus, être permanent, et 1
cesse dès que cette permanence n'existe ]
Plt!S.
Toutefois, l'éloignement temporaire de
l'escadre assaillante par'suite du mau- s
vais temps oa d'autres causes, ne peut 't
être considéré comme ayant pour consé-
quence de faire lever le blocus. < o
Enfin, pour que ce blocus acquière un s
caractère obligatoire, il iaut que la réso- 1
ïution prise par le gouvernement soit
notifiée aux nations neutres.
Ces notiûcatMns sont de trois sortes.
En l'espèce, une seule est possible, c'est ]
la notification générale ou diplomatique €
qui sera adressée aux puissances par la
voie des ambassades.
Dès lors l'intraction entraîne la Musie a
et !à confiscation du bâtiment et. de sa.
cargaison.
Ajoutons que les commandants des
navires chargés d'effectuer le blocus ont ]
ïe droit et même le devoir de iaire feu sur (
les navires qui tenteraient de passer t
outre, s
C'est la. division navale de l'ocsan In- i
dien, sous les ordres du capitaine de
'vaisseau Bienaymé, qni sera chargé de la t
surveillance des côtes de Madagascar.
Sa division comprend actuellement les 1
croiseurs le .P)*!HM:M~Me< portant son
guidon de commandant en chef; le .HM- t
~o~, les avisos de première classe le Z)M- j 1
~OM~'Pft~e et le ~a~)! la canon-
nière le Z~M~, les avisos-transports la
JBa~e, la Co~ré~e, 1'E~o~e et l'EM~e. j
A ces navires, le ministre de la marine 1
St décidé, ces temps derniers, d'ajouter i
les croiseurs le DMpeM~-T~OMars et le
c/!e et le -Me<6'ore. Les deux derniers de
ces navires ont déjà pris la mer la se-
maine dernière faisant route pour l'océan
Indien.
Le capitaine de vaisseau Bienaymé se
trouve donc à la tête d'nne division com-
posée de treize navires, comprenant envi-
ron douxe cents hommes d'équipage et
cent vingt bouches, à feu, sans compter
les canons-revolvers et les Hotskiss.
Toutefois, il ne faut pas songer a éta-
blir avec ces forces un blocus complet de
ta grande Ile africaine.
Madagascar a une superficie plus grande
que celle de la France.
Les indigènes appellent leur patrie
.Bïër~Be, la Grande-Terre, prétention
justifiée, puisque c'est la troisième Ile du
monde.
II y a 1,600 kilomètres du camp d'Am-
bre au cap Saint-André, distance égale à
celle de Dunkerque à Alger enfin, on
compte 560 kilomètres de largeur maxi-
mum de l'océan Indien au canal de Mo-
zambique.
II est donc probable que le rôle de la
division du commandant Bienaymé con-
sistera & ne bloquer que les points les
plus importants, les ports connus du
pays des Hovas. afin d'empêcher la con-
trebande de guerre, le débarquement des
armes et des munitions que ~~adver-
saires ne cessent de recevoir, chaque
jour, d'Angleterre et d'Allemagne.
TeUe est. la première période qui va
précéder la campagne active, préparant
.tins! la voie au débarquement, du corps
expéditionnaire.
P)ERf)Ë-QU)-SA)T
Nc.~veHes Diverses
LA TEMPËRATURE
Le vent fraîchit du sud sur nos côtes de la
Manche et de l'Océan, où des mauvais tempa
sont a craindre; U est moddrô de l'Est en
Provence.
Des ptuies sont tombées en Finlande, sur
in. Scandinavie et l'ouest des Iles-Britanni-
ques en Franco on a recueilli 10 mm. à
Brest,! a Cherbourg, Boulogne, Rochefort.
L:t température monte sur l'ouest et le
centre de l'Europe.
En France, le'temps va rester doux et les
pluies vont s'étendre a l'intérieur.
La mer est belle sur nos <:ôtes, sauf & Brest
BtitLorient.
A Paris, !e thermomètre est monté, hier, a
16°. Pluie légère dans )a soirée après une
belle journée.
Faits Tï~ jour
Le peintre Charles-Edouard Frère vient
de mourir, à Ecouen, des suites d'un ac-
cident de voiture.
Ses obsèques auront lieu lundi 5 no-
vembre, à onze heures et demie, a
Eeouen.
M. Léopold Francfort, inspecteur
général des ponts et chaussées, est mort,
hier, à Paris, à l'âge de soixante-dix-huit
ans.
On annonce la mort, hier, dans sa
soixante-troisième année, rue des Saints-
Pères, de Mme Roy, femme du président
honoraire de la cour des comptes.
Ses obsèques auront lieu demain à
Sâiat-Germain-des-Prés, à midi.
F&ita divers
TJN VOL DE CE~'T MtLLE FRANCS
Hier m~tin, vers sept heurea, les employés
tte M. Chemin, bijoutier, en arrivant aux
magasins, 13, rue de la Paix. constataient que
des'malfaiteurs s'étaient introduits dans le
magasin.
Les vitres étaient brisées, les portes des ar-
moires forcées ou éventrees. On courut pro-
venir M. Chemin., qui constatait bientôt qu'on
avait fait main basse sur les bottes dans les-
qucnes sont enfermes les bijoux de valeur.
tont avait disparu, sauf les bijoux faux. de la
devanture qui n'avaient pas été touches.
A terre, dans i'arriëre-boutique, on trou-
vait une tanternedabicyeltsto enfermée dans
un numéro d'un journal du soir, un bout de
chandelle et une pince monseigneur, vérita-
hie merveiUe de serrurerie.
M. Goron, commissaire de police, prévenu
aussitôt, constatait que les malfaiteurs s'é-
taient iutraduits dans le magasin par la porte
donnant sur la rue de la Paix. Cette sparte
avait été ouverte aves une clef et ne portait
aucune trace d'eilra.otioa.
Le montant du vd SB mamte acent mills
francs. Chose oanause, les voleurs n'oatptS
essayé d'ouvrir le cofïre-fort, qui contenait
une somme importante. On se perd en con-
jectures sur l'identité de ces malfaiteurs, et
l'enquête continue.
CHASSE A L'HOMME
M. Destfrmes, logeur, 31, avenue de la
Gare, à Saint-Ouen, était à table avec plu-
sieurs amis, dont M. Paris, garçon boucher,
lorsqu'on entendit un bruit dans l'apparte-
ment situé au-dessus.
Montant aussitôt, M. Dastermes et ses amis
trouvèrent les quatre portes de l'appartement
fracturées et aperçurent deux individus, qui
sautèrent par la fenêtre l'un se sauva à tou-
tes jambes, l'autre tomba sur le trottoir et se
fit une blessure au genou néanmoins, ilSe
releva et s'enfuit par la rue Garibaldi.
Plusieurs personnes se mirent à la pour-
suite des malfaiteurs; l'un d'eux, §serré dé
près, déchargea alors troia coups de revolver
sur les poursuivants, sans atteindre personne.
M. pariant un .bond sur le malfaiteur et
parvint & le jeter par terre; aussitôt les au-
tres personnes s'approchèrent et le maltri-
aèrent.
Cet individu a été reconnu pour un sieur
Henri Grenut, demeurant rua du Poteau, con-
damné plusieurs fois pour vols et agressions
nocturnes. Il à refusé de nommer son com-
plice, qui est parvenu à s'échapper.
MOUVEMENT DA.~S LE3 COMM[SSAMAT3
A~nsi que nous l'avons annonce il y a qua-
tre jours et malgré le démenti donné, M. An-
dré, commissaire de police du quartier Saint-
Victor, est nommé commissaire de police de
la troisième brigade do recherches, en rem-
placement de M. Fédée.
M. Fédée, dont on connaît la'mésaventure
récente au sujet de la fuite du nommé De-
sangte, passe des brigades de recherches au
commissariat du quartier C!igna.noout t.
Ajoutons qu'une information judiciaire a
été ouverte, hier, sur les'conditions dam les-
quelles s'est produite l'évasion du détenu Da-
sangle et que cette instruction a été confiée &
M. Espin-as, juge d'instruction.
M. Lejeune, commissaire aux délégations
judiciaires, pour cause de maladie, est
nommé au quartier Saint-Victor.
M. Martin, connui'ssaire du quartier du
Faubourg-Montmartre, est nommé aux. daté"
gatioMjadi~ia.irosHt spéciales, en remplace-
ment de M. Lejeune.
M. Archer, commissaires au quartier Cii-
gnancourt, sst nommé au Faubourg-Mont-
martre.
MENUS FAtT~
Une jeum uiïo de dix-neuf ans, MHe Renée
D. demeurant rue Viviennn. a tenté, hier,
dans l'après-midi, de se suicider en se tirant
un coup'de revolver dans la tèto. C'est a la
suite de chagrins de famille que MileD. a
pris sa funeste résolution.
La malheureuse a été transportée à l'hûpi-
talBeaujon dans un état alarmant.
Un incendie a éclaté, hier metin, chez
M. Levy, tailleur, 9, boulevard des Italiens.
Les dég&.ts sont évalués à cinq mille francs.
Le feu a été maîtrisé au bout d'une heure de
travail par les pompiers du marché Saint-
Honor é.
–On a arrêté, hier, un jemM hommo de
vingt-cinq ans, nommé Limouzin. qui falsifiait
les reconnaissances du Mont de Pitié, et âpres
les avoir !avées et transformées, les revendait
à des marchands.
WtLL-FURET
A LIMSTtTUT
La séance publique annuelle de l'Acadé-
mie des beaux-arts, qui est sans contredit la
plus intéressante des séances annuelles, a été
cette année plus remarquable encore que les
autres années.
J'ai déj:\ expliqué bien souvent pourquoi
cette réunion académique est plus cordiale,
pourquoi l'atmosphère y est plus familiale
c'est que, ce jour-ln, le président distribue
aux lauréats des grands concours, aux fu-
turs membres de l'Académie des beaux-arts
le diplôme qui leur ouvre les portes do la
villa Médicis. Cesontjes anciens qui reçoi-
vent les débutants.
M. Daumet occupait le fauteuil présiden-
tie], assisté de M. Ambroise Thomas qui
ne portait encore sur l'habit ofnciel que la
plaqua de grand-officier de la Lésion d'hon-
neur et de M. le comte Delaborde.
En revanche, M. Camille Saint-Saëns étren-
nait, du moins sous le Dôme, la cravate
de commandeur.
Les habits & palmes vertes étaient nom-
breux il est d'usage, en effet, dans cette sec-
tion de l'Institut, que les académiciens dont
les élèves sont couronnés revêtent le costume
officiel; d'autres membres de la section font
de même en l'honneur du prix de Rome.
La famille de Charles Gounod,dont on doit
lire l'éloge, était représentée par M. et Mme
Jean Gounod.M.et Mme de Lassus.M.et
Mme Dubufe, Mme Duglè, M. Urbain Gou-
nod.
On remarquait aussi dans l'assistance, ac-
compagnée de son mari, Mme Dorus-Gras,
grand-mère du jeune lauréat de H" musique
Henri Rabaut, Mme Dorns-Gras. la célèbre
cantatrice d'antan qui. racontait, hier, à l'tns-
titut, qu'elle s'était fiancée a son mari & l'é-
poque où l'Opéra répétait pour la première
fois les B'M~Me~oMmes Camille Doucet, René Brice, Dollfus,
baron et baronne A. de Chataux, M. et Mme
Colonne, de Bnssy, comte et comtesse R. de
Brauer, Mme et Mlle Mennesson.
Mais la curiosité était surtout éveillée parla
présence d'une jeune nllo Parsi de Bombay
dont lecostumoattiraitles regards. Visage jau-
ne, cheveux noirs comme de l'encre de Chine,
C3tte jeune personne avait la tête enveloppée
d'une grande écharpe grenat bordée de ru-
bansdevelours noirsur laquelsonthrodéesdes
fleurs. Cette jeune Indienne b'appelle Dhum-
bnï Bauadji, elle est élevé d'Olivier Merson
et a exposé un tableau au dernier Salon des
Champs-Elysses. Mais si la salle du Dôme
est comble, en revanche, la loge du président
de la république, celle du ministre des beaux-
arts sont restées vides.
Le président, M. Daumet, a ouvert la
séance en donnant aux jeunes lauréats les
conseils d'usage puis il a proclamé les
grands prix de Rome et les lauréats des diSè-
rents concours. Le manque de place nous
oblige & ne donner ici que les noms des fu-
turs pensionnaires de la villa Médicis
Pf:)!tête d'Holopherne aux habitants de Béthu-
lie. ))
Le premier grand prix a été décerné à M.
Leroux (Jules-Auguste), né a Paris le 14
avril 1871, élève de M. Bonnat. Un autre pre-
mier grand prix, vacant par suite du décès
de M. Mitrecey, grand prix de 1893, à M.
Deschenaud (Adolphe), né & Saint-Ambreuil
(Saône-et-Loire). le 19 juin 1868, élève de
MM. J. Lefebv.re~ Benjamin Constant et Bou-
langer.
Premier second grand prix à M. Laparra
(Julien-Emile), né a Bordeaux le 25 novem-
bre 1873, élève de MM. J. Lefebvre, Bougue-
rcau et Tony Robert-Fleury. Deuxième second
grand prix & M. Benner (Emmanuel-Michel),
né à Capri le 17 juillet 1873, élève de MM. J.
Lefebvre, Benjamin-Constant, Henner et To-
ny Robert-Fleury.
.SeM~M/'e. Sujet « Achille revêtant l'ar-
mure apportée par Thétis, sa mère. a
Le premier grand prix a été décerné à M.
Roux (Constant-Ambroise), né Marseille le
31 avril 1865, élève de MM. Cavelier et Bar-
rias. Premier Second grand prix, M. Cham-
peil (Jean-Baptiste), né a Paris le 19 février
1866, élève de MM. J. Thomas et Gauthier.
Deuxième second grand prix, M. Boucher
(Jean-Marie-Thèodore-Joseph). né à Cesson
(Ute-et-Vilaine). élève do MM. Chapu, Fal-
guière et Mersic.
Arc/t:ccentrale des Arts et Manufactures, a
L'Académie a décerné le premier grand
prix a M. Recoura (Alfred-Henri), né à Gre-
noble le 30 septembre 1864, élève de M. Pas-
cal.
Premier second granJ prix :Y M. Patouil-
lard (Auguste-René-Gaston-Antotne), né à
Toulouse te 13 novembre 1867, élève de M.
Ginain.
Deuxième second grand prix & M. Hérand
(Gabriel), né à Marseitle le 22 mara 1866, élève
de MM. Vaudromef et Rauim. 1
G'rdécerné le premier grand prix a M. Germain
(Charles-Laurent), né & Lon~Mval (Aisne),
la 7 décembre 1371, élève de MM. Bianchard
et&érome. Premier second grand prix, M.
Mayeur (Arthur-Cinstant-Jui.es). né a Boar-
gny (Pas-de-Cabds), le 6 mai 1871, élever de
MM. Bonnat, J. Jacquet, Levasseuret Leroy.
Mention honorable, M. Penat (E)oi-Lucien),
né a Wallon-en-Sulty (Allier), le 1~ décem-
bre 1873, élève de MM. J. Jacquet et Bonnat.
Cowpost cours était une eantata & trois personnages,
intitulée < Daphné H, par M. Charles Raf-
falli.
Le premier grand prix a été remporte par
M. Rabaud (Henri-Benjamin), né & Paris le
10 novembre 1873, élève de M. Massenet. Pre-
mier second grand prix, M. Letorey (Orner),
né n Chalon-sur-Saône le 4 mai 1873, élève de
M. Th. Dubois. Mention honorable a été ac-
cordée à M. Mouquet (Jules-Ernest-Georges),
né & Paris le 10 juillet 1867, élève de M. Th.
Dubois.
Une grande partie de la séance a. été consa-
crée a l'éloge, par M. le comte Delaborde, de
l'illustre auteur de ~tM~. Ce travail, qu'il
faudrait citer tout entier, a été religieusement
écouté et chaleureusement applaudi.
Au commencement de la séance, l'orchestre
de l'Opéra, sous l'habile direction de son chef,
M.Taif.tneJ.aexécuté un morceau symphô-
nique de M. Carraud, ancien pensionnaire de
Rome, intitulé Buona .PfM~Ma, morceau d'un
style pittoresque et d'une orchestration inté-
ressante.
EtmOj la séance s'est terminÉe par l'inter-
prétation de la cantate DapTt~, de M. Raf-
fal!i, musique dp. M Rabaud, qui a remporté
le prix ~e composition musicale.
~Ime Carrera a personm&é d'une fa~ on re-
marquable le rôle de Daphné. Aussi a-t-elle
trouvé le moyen de se faire applaudir sous. le
dôme, ce qui n'est pas commun.
Mentionnons MM. Vaguet et DonMilier,
qui lui.donnaient la répliq.ue.
,Au sortir de !a séance, l'Institut de France
a fait par venir, par l'entremise de M. de Moh-
renhehu, une adresse de condoléances au tsar
Nicolas 11.
w
ftP fARWr M T~A%9ATPSI~
M LA-M.~t M& ijAMAtMK
L'EXPOSITION DU JOUR
C'est & la s~Ho 11 qu'aujourd'hui les ama-
teurs d'objets de curiosité et de tableaux de-
vront consacrer quelques instants pour visi-
ter la coHectionQ.D. que Ms Chevallier,
avec notre concours, dispersera demain et
mardi aux enchères.
Dans la peinture, & voir des panneaux de
.Carpaccio rappelant l'histoire de la Sainte-
Flaminia, des vues de Venise attribuées à
Cavaletta, un paysage signé J. Ruysdael,
quelque soixante autres œuvres des Fla-
mands, des Italiens et dos Français.
Dans les objets d'art beaucoup de bronzes
ilorentins provenant la plupart de la collec-
tion Borg de Batzah, des spécimens de majo-
liques d'Urbino, de Faenza, de Castelli, Cas-
tel Durante, Venise, Pesaro, des hispanos-
moresques, une suite de pertuisanes, d'épées,
de mousquets, de couteaux de veneurs et de
poires a poudre. Parmi les sculptures: des
bas-reliefs e~i terre cuite et sur carton"pierr&
attribués a RosoUino, représentant la Sainte-
Vierge et l'Enfant Jésus, un panneau en
marqueterie et en gravure représentant le
Calvaire et de même facture que ceux: des
stalles du chœur des églises do Saint-Domi-
nique & Bologne, de la cathédrale de Bergame
et de régHso de Saint-Pierre de Pérouse, œu-
vre de Fra Damiano de Bergame, du seizième
siècle. Ne sont pas sans intérêt des meubles
du dix-septième et du dix-huitième siècles,
et dignes d'attention certains cabinets et coî-
frets du seizième siècle.
AHTWUR BLOCWE
–i.
F an s'~Btf~FaE~iE'
EM PS'3~CE
LONS-LE-SAUNIER. Ls filage de
Chaux-dn-Dombief vient d'être en partie dé-
truit par un incfndie. Vingt et une maisons
sont brûlées, vingt-trois ménages sans abri.
Les pertes s'élèvent a 200,000 francs, dont
une faible partie seulement couverte par des
assurances. Un enfant a disparu.
ORLÉANS. Un crime horrible a et6 com-
mis a Suint-Ay. Une femme de soixante ans,
la veuve Ber~erat, a été étranglée et assom-
mée, puis son cadavre jeté dans le feu. La
vol a étë le mobile de cet assassinat.
NIMES.–M. Poitevin, propriétaire a Saint-
Gilles, a été assassiné par son valet de
ferme, qui lui a brisô Jecr barre de fer, en menaçant la femme et le fils
de la victime de leur faire subir le même
sort.
'M.Poile.vin était frère du directeur de la
voirie a Nimes, et il était très estime dans le
pays.
PAUL BARTEL
TT~C'TMDT~H~m~DTPC''
LJbb rRJLtMiJbK.~b
THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL t/M COMp de
(sdre Bisson et André Sylvane.
Le Coup d!e ~e de Mme Florestine
Montbizot ne pouvait mener très loin ni
cette aimable femme ni les auteurs de la
pièce. Tous sont restés en route, souf-
tlant, se battant les flancs, suant des si-
tuations salées et des mots grivois, sans
parvenir à se bisser un seul instant à la
bonne humeur et & la gaieté. Rien n'est
plus pénible que le spectacle de deux
hommes d'esprit, vaudevillistes ingé-
nieux, ayant, en général, le sens du théâ-
tre, se débattante dans une impasse, se
cognant aux impossibilités et essayant,
sans y parvenir, à s'ouvrir une issue à
coups de mots presque grossiers et ne
s'évadant, à la fin, de la fosse aux ours,
où ils se sont laissés choir, que par des
pantalonnades déconcertantes.
i~
Mme Florestine Montbizot est mariée
depuis dix ans à un placide avoué elle
est heureuse, ayant une confiance sans
bornes dans la ndélitéde ce digne officier
ministériel. Une parole inconsidérée d'un
ami de la maison, le docteur Bernadou,
éveille la jalousie de Florestine. La bonne
dame n'hésite point un instant. Si Mont-
bizot l'a trompée, elle trompera Montbi.
zot, et comme un fâcheux concours de
circonstances semble justifier ses soup-
çons, avant la fin du premier acte, elle
oblige le premier clerc de son mari, le
jeune Mésange, à l'aidera infliger la peine
du talion à l'innocent avoué.
Car l'avoué est innocent. Il porte le
poids des fredaines de son ami Rataboul,
commandant de pontonniers en retraite,
grand coureur de ruelles. C'est ce mili-
taire qui a glissé dans les poches de son
ami Montbizot une lettre de sa maîtresse
Armandine, lettre tombée naturellement
entre les mains de l'irascible Florestine.
C'est encore lui qui, pour obliger le paci-
fique avoué à lui servir de témain dans
un duel, use d'une dépêche vieille d'une
année, invitant Montbizot à se rendre de
suite à Amiens, auprès de son vieil oncle,
très malade. Une fois à la gare du Nord,
l'officier ministériel, happé par le Rata-
boul, ne peut se soustraire à la corvée et
iustifie ainsi par son absence les venge-
resses colères de sa femme.
L'idée maîtresse du vaudeville tient
dans ce fait que Mme Florestine, une fois
vengée et bien vengée de la faute imagi-
naire de son mari, reconnaît que le mal-
heureux n'est pointcoupable, qu'elle s'est
trop hâtée de lui infliger la peine du ia-
Uon. En proie aux remords, ne sachant
.comment se pardonnera elle-même ce
que par un ineffable euphémisme les
auteurs appellent un coup de tête, elle
imagine de pousser sotï mari à quelque
G.PELCA
tentative amoorMse, esHniMt que son
escapade avec le clerc Mésange deviendra
excusaMe si l'inRdélité de son mari, bien
que tardive, en fait, nn châtitnent préven-
tif.
On voit d'ici vers quelles gaudrioles
peut dévaler sur cette pente un vaude*
ville mal construit et ne se tenant pas en
équilibre sur ses pieds. J'en ai dit assez.
Je note l'effort impuissant de MM. Saint-
Germain, Calvin, Mither, Raimondà ren-
dre. la pièce amusante, je rends hom-
mage au courage malheureux de Mmes
Marie Magnier, A. Lavigue et J. Chejrel,
et j'attends que MM. Bisson et Sylvane
nous donnent la bonne pièce qu'ils nous
doivent.
HECTOR PESSAHO
La Soirée Parisienne
Lf/V COUP DE TErE
La nouvelle pièce du Palais-Royal com-
porte
Deux auteurs,
Un seul décor,
Plusieurs personnages.
Les deux auteurs n'ont pas besoin d'être pré-
sentés. Les noms de Bisson et de Sylvane
sont, en effet, plus qu'avantageusement connus
par les nombreux succès que tous deux ont
remportes, sort ensembte, soit séparément.
Le décor représente un salon d'une eiëgance
rare, aux tentures claires, aux meubles aima-
btes, au tapis moelleux.
Les personnages sont interprétés par les ex-
ceHënts artistes de MM. Mussey et Boyer. Cha-
cun d'eux a quelque chose qui le signale à
l'attention de l'observateur.
Saint-Germain a la barbe blonde. et l'accent
méridional.
Calvin a des moust'aches incommensura-
bles.
Raimpnd a un beau gilet jaune.
Milher a une superbe.cravate rouge.
Marie Mâgnier a de fort jolies toilettes.
Attce Cheirel a un charmant manteau.
Lavigne a un gentil costume breton.
Tous ont beaucoup de talent.
Les auteurs aussi.
Les directeurs aussi.
Moi aussi. <~`
MtMOUSSE
P.-5. Depuis quelque temps, je rencontre
à chaque pas des directeurs de théâtres qui se
plaignent avec amertume de ma sévérité à leur
égard. Il paraît que je suis sévère sans le sa-
voir. Je prie donc les excellents auteurs de Un
Coup de ~Palais-Royal et leurs remarquables artistes de
vouloir bien me pardonner si quelque méchan-
ceté involontaire s'était glissée dans ce que je
viens d'écrire.
r
ASTHME~~TUBESt,EWA8SEUR~ï
mçw_m
j ~t
Voil à la 4' pac~e l'annonce des
GRANDS MAGASINS DU
PARta
Dem~m Zî~~
EXPOSITION SPÉCIALE
Hum DE U X
_B~OB~, JUJPES
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BEM~ LUN065 ~EMë~E
A LA.
mE M smBM!8
EXPOSITION
DE ROBES & MAN'muX
(Vot?'aHKo?tcs d !a 4
IL. A 130 UHS E
Du 3 KOM~M&y-e ~9jf
La hausse des reports n'a pas empêché la
hausse des valeurs et la liquidation de ces
dernières s'est euectuée aux environs des plus
hauts cours cotés. L'argent reporteur a valu
de 3 3/4 a 4 1/4 0/0 alors que la veille il s'ob-
tenait encore à 31/S.
Nos rentes sa retrouvent en clôture au
même prix que la veille, après avoir débute
en avance sensibte.
Le 3 0/0 finit & 102 07 1/3 après 102 30 et
10197 1/3 cours extrême. Les retardataires
ont eu u payer de 21 à 25 centimes pour se
faire reporter.
L'Amortissable se traite & 10040 après
100 70. Reports, 22 et 23 centimes.
Le 31/2 s'est négocié de 107 50 a 107 75.
Report, 25 centimes.
L'Italien a été compensé & 84 80 contre 83
il y a quinze jours. On a pavé de 13 à 18 cen-
times de report. On unit A 84 60 en liquida-
tion et à 84 70 au 15 courant.
Les progrès des fonds russes sont remar-
quables pour la quinzaine. Les cours de com-
pensation comparés en font foi. Le Consolidé
passe de 98 50 & 99 75 le 3 0/0 18i)l. de 86 a
87 10 le 4 0/0 intérieur, de 63 50 à C410. et
ainsi du reste. Les reports ont varié de 14 à
16 centimes. La clôture se fait dans de bonnes
conditions.
Nos sociétés de crédit sont fermes Banque
de France 3,875, cours de compensation3,890,
on a coté 10 et 14 francs de déport. Banque
de Paris 700, compensée à 695 avec 1 et 1 50
dereport.
Le Crédit foncier reste à son cours de com-
pensation 900, avec 3 et 4 75 de report.
Le Lyonnais, compense à 760, Sait à 762 50
report 0 85 et 1 franc.
La Société générale, compensé & 465, c!ô-
to're à 467 50. 25 centimes de déport après 25
centimes de report.
Nos chemins ont eu une allure très satis-
faisante, pour eux les reports ont été relati-
vement bon marché.
Les Chemins espagnols conforment de loin
leur marche à celle de l'Extérieure.
Le Gaz Parisien, compensé le 16 octobre à
1,127 50, ne l'est plus, le 3 novembre,1,112 50, avec un report de 2 à 2 50.
La Transatlantique Qéchit de son. côte de
342 50 à 337 50.
Le Suez remonte de 2,910 à 2,960. Report
do450à525.
Jtf~fc~ en 6a~t
La liquidation des fonds internationaux
s'est faite dans des conditions analogues à
celle des valeurs du parquet, c'est-à-dire avec
des cours en plus-value, mais avec des reports
un peu tendus.
On a compensé l'Extérieure à 70 3/4, avec
an report de 5/16 & 7/32. Après Bourse, on
cote 711/8.
Le Hongrois consolide sa hausse à 1001/2
report de 5/16 à 1/8.
Pour le Turc C, on a payé 10 et 11 centi-
mes, dernier cours 28 50; pour le Turc D, le
report a été de 71/2 centimes. On reste à
2562.
Banque ottomane 668, i fr. 80 et i 40 de
report.
Les Tabacs sont compensas à 468 75, 175
de report.
L'Egypte 6 0/0 a été compensé & 525, avec
uareportmoyandelfr.40.
On a compense te Rto à 376 25, la de Baen
443 75, la Robutson & 180; la. Laaglaagta &
9875. 1
A. CLEMENT
PETITE BOURSE DO' SOIH
(COM)';t-(ft!.f')~ttfa!)
300. !'B
Tnrc. 2&&7
Banqueottom. 65843
Extérieure. 7tl/t8
Rio. 3'<875
HtmnehMa. 98%
Courrier des Spectacles
Matinées d'aujourd'hui
Comédie-Française, 1 h. i/3. S~cgt'o To-
yeMt.
Opôra-Conuque, 1 h. Jtft're~~ et Za~a-
J!OM/<
Odëon, 1 h. B~~Vaudeville, ib. 1/2; Gymnase, 2 h. ))/));
Nouveautés, i h. 1/2; Variés, i h. 1/2; Re-
naissance, 2 h.; Gaité, 1 H. 1/3; Boutîes-Pa-
risiens, 1 h. l/2;Atubigu, 1 h. 1/3; Ginny,
3 h; Déjazet, 3 h., mêmes spectacles que le
soir.
Ch~telet, 2 h. 1/4. 4< concert Colonne.
Programme Symphonie pastorale (Beetho-
ven). La M~~MS)'t<Orchestrée par M. Àmbroise Thomas, chantée
par MMc Pregi, P~'e<' G)/M< (Grie~). Wd~eK~-
Sc~o'~o (Samt-Saëns), pour deux pianos, exé-
cutes par MM. Diêmer et Risler. ~t~a~o
(FaurÉ) et P/'ocMMOtt (Franck), par MUe
Pregi. Deuxième rapsodie hongroise (Hszt),
orchestréapar M. Muller Berghaus.
Cirque des Champs-Etysées, 2 h. 1/3.
3~ concert Lamourenx. –Programme: Sym-
phonie en t« majeur (Momrt). Air d'Adriano
de ~MMSt (Wagner), chanté par Mme Ma-
terna.. Pré)ude do .Bperdinck). Ouverture de Setp/tO (Goldmarok).
Fragments de 2Vts Iseu!t, Mme Materna..H'MMi's'MM~-Af~'sci't.
(Wagner).
Nouveau-Cirque. 2 h. 1/2; Cirque-d'Hivar,
2 h. 1/2, représentations équestres.
Folies-Bergère, 2 h. 1/3: Scata,3h.; Ca-
sino de Paris, 2 h Eldorado, 2 h., spectacles-
concerts.
Ce soir
Au théâtre de la Porte-Saiat~Martin, pre-
mière représentation deSn&re an e~t)'pièce
pu cinq actes et huit tableaux, dont un pro-
logue, de M. Jutes Mary.. <
Envoiciladistribution:
tjiolonet de Vanmercs MM. Joumard
Jordanet Gravier
Pcre Lemayeur PericMtd
MédMicJordanet Desjardins
Cotpnel Mauregard Rosny
Gérard de Savenay Foutanes
Fonberlot Mcndos
René Lemayenr Kemn
AdjudantBariHier Avelot
Marguerite deSaveïtay MmesRcnceDcsctos
Régine Maaro~ard Aimëc Samuel
MereLcmaycur Bode
Madame Léon Lamy
Une Fille de terme Rachel
Les autres rotes par
MM. Clot, Rouvaire, Bacquié, Dekoc'k,
Normand. Albert, Daragon, Samson, Der-
vet, Mallet, Danequin.Carterean. Telam,
Clavandier, Duhamel, Housset, WoM, Col-:
leuille, etc.
.Tableaux:
Prologue. 1er taMeau. Un Coup de re-
volver (intérieur chez M. de Savenay). En-
tr'acte.
1er acte, 2e tableau. Le Passé (serre élé-
gante à la villa de Vandiéres). 3s tableau.
–La Fête du régiment (parc pavoisé). En–
tr'acte.
Se acte, 4e tableau. L'Ecurie. Entr'acte. il
3e acte, 5s tableau. La Villa de Van-
diëres.
4e acte, 6e tableau. La Cour du quartier.
Entr'acte.
5e acte, 7e tableau. La Fin des manœu-
vres (cour de ferme). 8e tableau. Le
Bois de Saint-Remy (lisière de forêt donnant
sur la campagne champenoise).
Rideau ùhuitheuresun quart.
Spectacles de la semaine
A l'Opéra: lundi et vendredi, O~s/M mer-
credi, r~a:set GM:do~H9; samedi, la Va~-
A~/t'tc.
A la Comédie-Française lundi, l'AM~M-
ri'ëre (Mme Jann Hading), première repré-
sentation de Q~t''comédie en un acte de M.
PaulBilhaud; mardi, ~Ke/au~Mre~'de
!g~et Z~ /0te/'n~ peM)'; mercredi, Cabo-
Ve~ûte; vendredi, QMt? et l'Aue?!f/ëre samedi, le F~i&Ks
A l'Opéra-Comique lundi et vendredi,
Fa~medi, CNt'Me~; jeudi, A/~MOTt.
Après la ~t~ ~'K~t )'eue, l'à-propos sur Cor-
neille qui obtint un si grand succès à l'Odéon,
M. Jules Oaretie commanda pour cette année
notru confrère Georges Bertal l'u-propos sur
Racir:e. Cette comédie,- en un acte, en vers,
intitulée t/He ~epar~~oM, entrera le mois
prochain en répétition. La premiéra sera don-
néeleSl décembre.
La soirée d'abonnement de vendredi der-
nier, où l'Odéon a du faire relâche ul'occa-
sion de la mort de l'empereur de Russie, est
reportée & mercredi prochain. De mémo que
pour les soirées d'abonnements de lundi et de
vendredi, on donnera le .T')'~MMarivaux, et -F'MMcee. L~s autres soirs, Fe;
~-ttK~e accompagnera le drame do M. Daniel
Lesueur. 0
C'est jeudi prochain, 8 novembre, que l'O-
déon donnera sa première matinée-conférence
qui se composorade ia CoMpe eMe7<.a~die en un acte, en prose, de Lafontain-i, et de
:TM)'de Lesage. Conférence par M. Gustave Lar-
roumet.
Une charmante lauréate du Conservatoire,
Mlle Chapelas, vient d'être engagée a l'Odéon,
où e)!e jouera sous le nom de son grand-psre
l'astronome Couivier-Gravier.
Pour compléter la distribution des rôles
de la pièce nouve!!o de M. LéonGanditiot, le
dirccts'jr du théâtre Déjazet vient d'engager
F.
Cm~LPJ.DS &ZAGASJ2VS JDU
p il ir, ~t
Lundi 5 Novembre
Exposition Spéciale
DE
PEIGNOIRS JUPES JERSEYS MODES FOUBRUËEE
VETEMENTS pocr FILLETTES et GARÇONNETS VÊTEMENTS pcar EOmES
et Grande Mise en Vente des
SOIERIES ET DEs VELOURS
~c~c~c~
.P' gënërale des Articles confeettonnës, des Soieries et aes ve!oa"s est ta Mn~°F~ "P ~~°~ coMidêrabie de Tissus et Modems der~efsge~o~ ~n~c~~
~°~" niVM ceue au! aura Ueu ~MtK~~t.oe~ntH 5 A'oM.~&t-e surpassera toutes tes autrer~
,le nombre in:r,! de créations nouvelles, tant aux rayons de Costumes, Contecitans, Soieries, qu:~ ceuf
Ë~Ë~Ë~
~~BN~B i~ E~Q~SUSdeV!&N8E6tt.&CTS-PHOSPHATEt).CHAU8
~S' B S~S me ~EytB ~S~: B Le.VtNffo V
.W BB~ BE WB~Ës te m loag~p
laArak~e~f, aawn~, sAfsra~a
A. 0.
'm outre de Mme Fanny Gênât, M. Deaatt.
Mlle Sarah Mauryce, prêtas par les ditectaam
dm Palais-Royal et ~iu thê&tte Cluny.
L'assemblée générale de I& Société decoujs mutuels du théâtre municipal de~ ! Gaité se tiendra sut' la scène du th~Mr~ a~-
medi prochain 10 novembre, .& ounoU, aptèt
le spectacle.
M. Franck, seer~taire du théâtre du Sym-
nase. est chargé, à dater de ça. jour, da I)t
Soirée Parisienne, à l'.E'ue'~Mtq&~f.
Les fragments de r~KM~OBMM~ que do&nt-
ront dimanche pEochain, à deujt heures et
demie, les concerts d'Sarcourt, seront chan-
tés par MM. Vergnet, Auguez~ Comment
Challet, Mmes Fiêrena~ Eléonore Blanc, etc,
Gros succès, hMf soir, pour Mlle Margue-
rite Duclero, qui débutait aux Folies-Bergèra
dans un répertoire tout nouveau auquel, sur
la demande du public élégant, elle a dû ajoa-
ter ses chansons ai OHgin&Ioa A~tt~M)ns/etA~t/
Aujourd'hui, au Casino de Paris, & la matinée
réservée aux familles, programme entière-
ment nouveau, et continuation des débuta
qui viennent d'obtenir un si gros succès. Les
Josekary's, Mme de Bergenyi et son orches-
tre de tziganes. Le trio Meremio. Les Atholw
et exceptionnellement an matinée, Mme Bo-
rnée Lescot. Enfin le gracieux ballet l'~ot~
<~e Mo'.
Courrier de Monte-Carlo
certs de Monte-Carlo ont été supprimés hier
ainsi que pourle jour des obsèques du regretta
eouverain.Les établissements publics ont mis
leurs drapeaux en berne en signe de deuil. B
NICOLET'
Po'o.dpeRocTie~
~AXAMVB, MGESrjVB, DjÉPt/HAMVB
~MM StttifetMe jtMM-JK~tetMe
thMtt: 9'69.fNBM.–Ee
tnn~T n~n ~S' A T)T ? T~TT neconMttMetMFGt-emt
VIN C~û~ i~RIANI neconstitnelee~ol2~
.Vii~ COCA HlArUAiNi !'h"B.H~anam.*t.
PAtN 8R!L6.E MeMET. 92. rM Stc~e~
SPOI~T
COURSES A A.UTEUIL
Dt)Ha):c&~ KoceM:&r
Les courses commenceront à uiM heMe
trente.
Nos provisions
Le prix du r;'et~N.9'e semble acquis à Où-
don, q'ti vient de bien courir deux fois, se-
cond derrière Miroir-de-Portugal. Cette da-
vrait prendre la seconde place.
OUDON
Le prix de AfoKsauf accident, ù Chandernagor, le vainqueur
du prix Firino. Joueur-de-Flute et 'Veuii sw-
ront en tête du lot.
CHANDERNAGOR
Le champ du pr~ CoM~rreM setjsouve assez
restreint. I~a supériorité montrée par Tent-
plier, en haies, le désigne naturellement
comme le gagnant probable.
Eperian a dérobé l'autre jour, s'il consen-
tait n aller droit, c'est lui oui devrait être
l'adversaire le plus sérieux de Templier.
TEMPLIER EPERLAN
On dit grand bien de Duc-de-Nevers, dont
la victoire Saint-Ouen souligne encore plus
sa chance dans le prM? de ViMceKKes. Hon-
fleur est tràs endurant il sera sûrement à
l'arrivée.
DUC-DE-KEVERS HONFLEUR
Le steeple-chasë (gentlemen) paraît una
bonne aBaire pour Lucien, dont ies exceUen[9
débuts a Co!ombes ont été fort remarqués.
Apres lui, nous pensons que Saint-Georgea
doit prendre la seconde place.
LUCIEN SAINT-GEORGES
Le prix a réclamer devrait revenir à Mou-
tarde qui a gagne jeudi dernier une épreuve
similaire. Saint-Serge et Thionviile sont en-
suite les meilleurs du lot.
MOUTARDE SAINT-SERGE
LES COURSES D'HIER A AUTEUIL
L'assistance était un peu clairsemée, com-
me il arrive souvent en semaine :'t Auteui),
et cependant le temps, qui avait été menaçant
dans la matinée, s'est maintenu assez beau
pendant toute la réunion. °
~e jp)'t.c ds G!&aMd3,400 mètres, a ët6 gagné par Joignv, 3/1. &'
M. Ledat (Roberts). battant Staoueti, à C..
Cartar (Weech), et Quartaud, M. le comte
doCherisey(M.d'Ideviite).-
Joigny a mené toute la cours-e. suivi par
Staouëii, Quartaud et Thym Elise suivait'
difHcDement le train, et'i[ a gagné de trois.
longueurs sans êtrcinquiété une bonne lutta
s'est engagée pour la troisième place entre
Thym et Quartaud, qui l'a conservée.
Pari mutuel a 10 fr.: 40 fr. 50 Places Jo:-
gny, 16 fr. 50 Staouéii, i5 fr.; Quartaud,
27 fr.
7.ep~da~ 10,000 fr., 2,700 mètres
aétépoui'Prist,5/3, à M. Roche (Tnvior),
battant d'une longueur Mabonia. H/4, 'à M.
R. Lebaudy (Doggett), et VeUéda, au comte
de Béarn, 14/1.
Velleda a mené avec Mahonia au dernier
tournant, Prist se rapprochait, saurait la
haie finale avec Mahonia, mais sur le p!at se
détachait nettement. Velleda a fourni une
excellente course.
Pari mutuel a 10 francs 33 fr. P:acës,
Prist 16 fr. 50, Mahonia 18 fr. 50 et VeHeda
54 fr.
Le Pt-t';c~ P~M (G,000francs,3.800 mètres).
a été gagné par Veuit, 3/1, au btU'OK Finot
(Basden), battant de trois longueurs Parce-
Que, a Dodgc (Taylor), et Cotombiac, au ba-
ron Finot.
Les trois chevaux ont fait tout Je parcours
botte à botte après l'avant-dernière haie,
Vcuil s'est détaché pour gagner très facile-
ment sur Parce-Que Colombine ne persévé-
rait plus.
Pari mutuel a 10 fr., gagnant 11 fr.
.P~'a? de la .B~-e (5,000 fr., 2,700) a étô
pour Biberon, 6/1, u M. Camitte Btanc (Tun-
ley), battant de deux longueurs Valois, a M.
etJeHftttttMttte
Ainsi, jamais on n'eût pu tirer du sertun de f
~Mcyclettet t" e
CW. nEMAtLLT t:
AU DEHQRS i
A MABAGASCAR (
~L ~a~a~tMca~. L'ultimatum que s
M.LeMyredeVilers est chargé de pré- 1
Benter à la cour d'Emyrne étant repoussé, r
M. Hanotaax aura d'abord à déclarer t
après en avoir avisé les Chambres que f
le blocus des côtes de Madagascar va être s
effectué, t
Que sera cette entrée en matière, ce t
premier acte nécessaire à la préparation
deshostilités?
Le blocus a pour but d'empêcher l'en- s
nemi de communiquer et surtout de com- s
mercer avec le dehors en cernant une par-
tie deson littoral au moyen de-forces na- ]
vales permanentes, t
D'après les conventions internationa- s
les, le blocus ne peut être obligatoire l
pour les neutres et atteindre son but
qu'autant qu'il est effectif ou réel, c'est-â- o
dire que le belligérant qui l'établit le l
fasse avec des forces suffisantes pour in-
tercepter toute communication avec la
mer.
Ce point a été établi par la convention t
internationale de Paris du 16 avril c
1866.
ïldoit, de plus, être permanent, et 1
cesse dès que cette permanence n'existe ]
Plt!S.
Toutefois, l'éloignement temporaire de
l'escadre assaillante par'suite du mau- s
vais temps oa d'autres causes, ne peut 't
être considéré comme ayant pour consé-
quence de faire lever le blocus. < o
Enfin, pour que ce blocus acquière un s
caractère obligatoire, il iaut que la réso- 1
ïution prise par le gouvernement soit
notifiée aux nations neutres.
Ces notiûcatMns sont de trois sortes.
En l'espèce, une seule est possible, c'est ]
la notification générale ou diplomatique €
qui sera adressée aux puissances par la
voie des ambassades.
Dès lors l'intraction entraîne la Musie a
et !à confiscation du bâtiment et. de sa.
cargaison.
Ajoutons que les commandants des
navires chargés d'effectuer le blocus ont ]
ïe droit et même le devoir de iaire feu sur (
les navires qui tenteraient de passer t
outre, s
C'est la. division navale de l'ocsan In- i
dien, sous les ordres du capitaine de
'vaisseau Bienaymé, qni sera chargé de la t
surveillance des côtes de Madagascar.
Sa division comprend actuellement les 1
croiseurs le .P)*!HM:M~Me< portant son
guidon de commandant en chef; le .HM- t
~o~, les avisos de première classe le Z)M- j 1
~OM~'Pft~e et le ~a~)! la canon-
nière le Z~M~, les avisos-transports la
JBa~e, la Co~ré~e, 1'E~o~e et l'EM~e. j
A ces navires, le ministre de la marine 1
St décidé, ces temps derniers, d'ajouter i
les croiseurs le DMpeM~-T~OMars et le
c/!e et le -Me<6'ore. Les deux derniers de
ces navires ont déjà pris la mer la se-
maine dernière faisant route pour l'océan
Indien.
Le capitaine de vaisseau Bienaymé se
trouve donc à la tête d'nne division com-
posée de treize navires, comprenant envi-
ron douxe cents hommes d'équipage et
cent vingt bouches, à feu, sans compter
les canons-revolvers et les Hotskiss.
Toutefois, il ne faut pas songer a éta-
blir avec ces forces un blocus complet de
ta grande Ile africaine.
Madagascar a une superficie plus grande
que celle de la France.
Les indigènes appellent leur patrie
.Bïër~Be, la Grande-Terre, prétention
justifiée, puisque c'est la troisième Ile du
monde.
II y a 1,600 kilomètres du camp d'Am-
bre au cap Saint-André, distance égale à
celle de Dunkerque à Alger enfin, on
compte 560 kilomètres de largeur maxi-
mum de l'océan Indien au canal de Mo-
zambique.
II est donc probable que le rôle de la
division du commandant Bienaymé con-
sistera & ne bloquer que les points les
plus importants, les ports connus du
pays des Hovas. afin d'empêcher la con-
trebande de guerre, le débarquement des
armes et des munitions que ~~adver-
saires ne cessent de recevoir, chaque
jour, d'Angleterre et d'Allemagne.
TeUe est. la première période qui va
précéder la campagne active, préparant
.tins! la voie au débarquement, du corps
expéditionnaire.
P)ERf)Ë-QU)-SA)T
Nc.~veHes Diverses
LA TEMPËRATURE
Le vent fraîchit du sud sur nos côtes de la
Manche et de l'Océan, où des mauvais tempa
sont a craindre; U est moddrô de l'Est en
Provence.
Des ptuies sont tombées en Finlande, sur
in. Scandinavie et l'ouest des Iles-Britanni-
ques en Franco on a recueilli 10 mm. à
Brest,! a Cherbourg, Boulogne, Rochefort.
L:t température monte sur l'ouest et le
centre de l'Europe.
En France, le'temps va rester doux et les
pluies vont s'étendre a l'intérieur.
La mer est belle sur nos <:ôtes, sauf & Brest
BtitLorient.
A Paris, !e thermomètre est monté, hier, a
16°. Pluie légère dans )a soirée après une
belle journée.
Faits Tï~ jour
Le peintre Charles-Edouard Frère vient
de mourir, à Ecouen, des suites d'un ac-
cident de voiture.
Ses obsèques auront lieu lundi 5 no-
vembre, à onze heures et demie, a
Eeouen.
M. Léopold Francfort, inspecteur
général des ponts et chaussées, est mort,
hier, à Paris, à l'âge de soixante-dix-huit
ans.
On annonce la mort, hier, dans sa
soixante-troisième année, rue des Saints-
Pères, de Mme Roy, femme du président
honoraire de la cour des comptes.
Ses obsèques auront lieu demain à
Sâiat-Germain-des-Prés, à midi.
F&ita divers
TJN VOL DE CE~'T MtLLE FRANCS
Hier m~tin, vers sept heurea, les employés
tte M. Chemin, bijoutier, en arrivant aux
magasins, 13, rue de la Paix. constataient que
des'malfaiteurs s'étaient introduits dans le
magasin.
Les vitres étaient brisées, les portes des ar-
moires forcées ou éventrees. On courut pro-
venir M. Chemin., qui constatait bientôt qu'on
avait fait main basse sur les bottes dans les-
qucnes sont enfermes les bijoux de valeur.
tont avait disparu, sauf les bijoux faux. de la
devanture qui n'avaient pas été touches.
A terre, dans i'arriëre-boutique, on trou-
vait une tanternedabicyeltsto enfermée dans
un numéro d'un journal du soir, un bout de
chandelle et une pince monseigneur, vérita-
hie merveiUe de serrurerie.
M. Goron, commissaire de police, prévenu
aussitôt, constatait que les malfaiteurs s'é-
taient iutraduits dans le magasin par la porte
donnant sur la rue de la Paix. Cette sparte
avait été ouverte aves une clef et ne portait
aucune trace d'eilra.otioa.
Le montant du vd SB mamte acent mills
francs. Chose oanause, les voleurs n'oatptS
essayé d'ouvrir le cofïre-fort, qui contenait
une somme importante. On se perd en con-
jectures sur l'identité de ces malfaiteurs, et
l'enquête continue.
CHASSE A L'HOMME
M. Destfrmes, logeur, 31, avenue de la
Gare, à Saint-Ouen, était à table avec plu-
sieurs amis, dont M. Paris, garçon boucher,
lorsqu'on entendit un bruit dans l'apparte-
ment situé au-dessus.
Montant aussitôt, M. Dastermes et ses amis
trouvèrent les quatre portes de l'appartement
fracturées et aperçurent deux individus, qui
sautèrent par la fenêtre l'un se sauva à tou-
tes jambes, l'autre tomba sur le trottoir et se
fit une blessure au genou néanmoins, ilSe
releva et s'enfuit par la rue Garibaldi.
Plusieurs personnes se mirent à la pour-
suite des malfaiteurs; l'un d'eux, §serré dé
près, déchargea alors troia coups de revolver
sur les poursuivants, sans atteindre personne.
M. pariant un .bond sur le malfaiteur et
parvint & le jeter par terre; aussitôt les au-
tres personnes s'approchèrent et le maltri-
aèrent.
Cet individu a été reconnu pour un sieur
Henri Grenut, demeurant rua du Poteau, con-
damné plusieurs fois pour vols et agressions
nocturnes. Il à refusé de nommer son com-
plice, qui est parvenu à s'échapper.
MOUVEMENT DA.~S LE3 COMM[SSAMAT3
A~nsi que nous l'avons annonce il y a qua-
tre jours et malgré le démenti donné, M. An-
dré, commissaire de police du quartier Saint-
Victor, est nommé commissaire de police de
la troisième brigade do recherches, en rem-
placement de M. Fédée.
M. Fédée, dont on connaît la'mésaventure
récente au sujet de la fuite du nommé De-
sangte, passe des brigades de recherches au
commissariat du quartier C!igna.noout t.
Ajoutons qu'une information judiciaire a
été ouverte, hier, sur les'conditions dam les-
quelles s'est produite l'évasion du détenu Da-
sangle et que cette instruction a été confiée &
M. Espin-as, juge d'instruction.
M. Lejeune, commissaire aux délégations
judiciaires, pour cause de maladie, est
nommé au quartier Saint-Victor.
M. Martin, connui'ssaire du quartier du
Faubourg-Montmartre, est nommé aux. daté"
gatioMjadi~ia.irosHt spéciales, en remplace-
ment de M. Lejeune.
M. Archer, commissaires au quartier Cii-
gnancourt, sst nommé au Faubourg-Mont-
martre.
MENUS FAtT~
Une jeum uiïo de dix-neuf ans, MHe Renée
D. demeurant rue Viviennn. a tenté, hier,
dans l'après-midi, de se suicider en se tirant
un coup'de revolver dans la tèto. C'est a la
suite de chagrins de famille que MileD. a
pris sa funeste résolution.
La malheureuse a été transportée à l'hûpi-
talBeaujon dans un état alarmant.
Un incendie a éclaté, hier metin, chez
M. Levy, tailleur, 9, boulevard des Italiens.
Les dég&.ts sont évalués à cinq mille francs.
Le feu a été maîtrisé au bout d'une heure de
travail par les pompiers du marché Saint-
Honor é.
–On a arrêté, hier, un jemM hommo de
vingt-cinq ans, nommé Limouzin. qui falsifiait
les reconnaissances du Mont de Pitié, et âpres
les avoir !avées et transformées, les revendait
à des marchands.
WtLL-FURET
A LIMSTtTUT
La séance publique annuelle de l'Acadé-
mie des beaux-arts, qui est sans contredit la
plus intéressante des séances annuelles, a été
cette année plus remarquable encore que les
autres années.
J'ai déj:\ expliqué bien souvent pourquoi
cette réunion académique est plus cordiale,
pourquoi l'atmosphère y est plus familiale
c'est que, ce jour-ln, le président distribue
aux lauréats des grands concours, aux fu-
turs membres de l'Académie des beaux-arts
le diplôme qui leur ouvre les portes do la
villa Médicis. Cesontjes anciens qui reçoi-
vent les débutants.
M. Daumet occupait le fauteuil présiden-
tie], assisté de M. Ambroise Thomas qui
ne portait encore sur l'habit ofnciel que la
plaqua de grand-officier de la Lésion d'hon-
neur et de M. le comte Delaborde.
En revanche, M. Camille Saint-Saëns étren-
nait, du moins sous le Dôme, la cravate
de commandeur.
Les habits & palmes vertes étaient nom-
breux il est d'usage, en effet, dans cette sec-
tion de l'Institut, que les académiciens dont
les élèves sont couronnés revêtent le costume
officiel; d'autres membres de la section font
de même en l'honneur du prix de Rome.
La famille de Charles Gounod,dont on doit
lire l'éloge, était représentée par M. et Mme
Jean Gounod.M.et Mme de Lassus.M.et
Mme Dubufe, Mme Duglè, M. Urbain Gou-
nod.
On remarquait aussi dans l'assistance, ac-
compagnée de son mari, Mme Dorus-Gras,
grand-mère du jeune lauréat de H" musique
Henri Rabaut, Mme Dorns-Gras. la célèbre
cantatrice d'antan qui. racontait, hier, à l'tns-
titut, qu'elle s'était fiancée a son mari & l'é-
poque où l'Opéra répétait pour la première
fois les B'M~Me~o
baron et baronne A. de Chataux, M. et Mme
Colonne, de Bnssy, comte et comtesse R. de
Brauer, Mme et Mlle Mennesson.
Mais la curiosité était surtout éveillée parla
présence d'une jeune nllo Parsi de Bombay
dont lecostumoattiraitles regards. Visage jau-
ne, cheveux noirs comme de l'encre de Chine,
C3tte jeune personne avait la tête enveloppée
d'une grande écharpe grenat bordée de ru-
bansdevelours noirsur laquelsonthrodéesdes
fleurs. Cette jeune Indienne b'appelle Dhum-
bnï Bauadji, elle est élevé d'Olivier Merson
et a exposé un tableau au dernier Salon des
Champs-Elysses. Mais si la salle du Dôme
est comble, en revanche, la loge du président
de la république, celle du ministre des beaux-
arts sont restées vides.
Le président, M. Daumet, a ouvert la
séance en donnant aux jeunes lauréats les
conseils d'usage puis il a proclamé les
grands prix de Rome et les lauréats des diSè-
rents concours. Le manque de place nous
oblige & ne donner ici que les noms des fu-
turs pensionnaires de la villa Médicis
Pf:)!
lie. ))
Le premier grand prix a été décerné à M.
Leroux (Jules-Auguste), né a Paris le 14
avril 1871, élève de M. Bonnat. Un autre pre-
mier grand prix, vacant par suite du décès
de M. Mitrecey, grand prix de 1893, à M.
Deschenaud (Adolphe), né & Saint-Ambreuil
(Saône-et-Loire). le 19 juin 1868, élève de
MM. J. Lefebv.re~ Benjamin Constant et Bou-
langer.
Premier second grand prix à M. Laparra
(Julien-Emile), né a Bordeaux le 25 novem-
bre 1873, élève de MM. J. Lefebvre, Bougue-
rcau et Tony Robert-Fleury. Deuxième second
grand prix & M. Benner (Emmanuel-Michel),
né à Capri le 17 juillet 1873, élève de MM. J.
Lefebvre, Benjamin-Constant, Henner et To-
ny Robert-Fleury.
.SeM~M/'e. Sujet « Achille revêtant l'ar-
mure apportée par Thétis, sa mère. a
Le premier grand prix a été décerné à M.
Roux (Constant-Ambroise), né Marseille le
31 avril 1865, élève de MM. Cavelier et Bar-
rias. Premier Second grand prix, M. Cham-
peil (Jean-Baptiste), né a Paris le 19 février
1866, élève de MM. J. Thomas et Gauthier.
Deuxième second grand prix, M. Boucher
(Jean-Marie-Thèodore-Joseph). né à Cesson
(Ute-et-Vilaine). élève do MM. Chapu, Fal-
guière et Mersic.
Arc/t:c
L'Académie a décerné le premier grand
prix a M. Recoura (Alfred-Henri), né à Gre-
noble le 30 septembre 1864, élève de M. Pas-
cal.
Premier second granJ prix :Y M. Patouil-
lard (Auguste-René-Gaston-Antotne), né à
Toulouse te 13 novembre 1867, élève de M.
Ginain.
Deuxième second grand prix & M. Hérand
(Gabriel), né à Marseitle le 22 mara 1866, élève
de MM. Vaudromef et Rauim. 1
G'r
(Charles-Laurent), né & Lon~Mval (Aisne),
la 7 décembre 1371, élève de MM. Bianchard
et&érome. Premier second grand prix, M.
Mayeur (Arthur-Cinstant-Jui.es). né a Boar-
gny (Pas-de-Cabds), le 6 mai 1871, élever de
MM. Bonnat, J. Jacquet, Levasseuret Leroy.
Mention honorable, M. Penat (E)oi-Lucien),
né a Wallon-en-Sulty (Allier), le 1~ décem-
bre 1873, élève de MM. J. Jacquet et Bonnat.
Cowpost
intitulée < Daphné H, par M. Charles Raf-
falli.
Le premier grand prix a été remporte par
M. Rabaud (Henri-Benjamin), né & Paris le
10 novembre 1873, élève de M. Massenet. Pre-
mier second grand prix, M. Letorey (Orner),
né n Chalon-sur-Saône le 4 mai 1873, élève de
M. Th. Dubois. Mention honorable a été ac-
cordée à M. Mouquet (Jules-Ernest-Georges),
né & Paris le 10 juillet 1867, élève de M. Th.
Dubois.
Une grande partie de la séance a. été consa-
crée a l'éloge, par M. le comte Delaborde, de
l'illustre auteur de ~tM~. Ce travail, qu'il
faudrait citer tout entier, a été religieusement
écouté et chaleureusement applaudi.
Au commencement de la séance, l'orchestre
de l'Opéra, sous l'habile direction de son chef,
M.Taif.tneJ.aexécuté un morceau symphô-
nique de M. Carraud, ancien pensionnaire de
Rome, intitulé Buona .PfM~Ma, morceau d'un
style pittoresque et d'une orchestration inté-
ressante.
EtmOj la séance s'est terminÉe par l'inter-
prétation de la cantate DapTt~, de M. Raf-
fal!i, musique dp. M Rabaud, qui a remporté
le prix ~e composition musicale.
~Ime Carrera a personm&é d'une fa~ on re-
marquable le rôle de Daphné. Aussi a-t-elle
trouvé le moyen de se faire applaudir sous. le
dôme, ce qui n'est pas commun.
Mentionnons MM. Vaguet et DonMilier,
qui lui.donnaient la répliq.ue.
,Au sortir de !a séance, l'Institut de France
a fait par venir, par l'entremise de M. de Moh-
renhehu, une adresse de condoléances au tsar
Nicolas 11.
w
ftP fARWr M T~A%9ATPSI~
M LA-M.~t M& ijAMAtMK
L'EXPOSITION DU JOUR
C'est & la s~Ho 11 qu'aujourd'hui les ama-
teurs d'objets de curiosité et de tableaux de-
vront consacrer quelques instants pour visi-
ter la coHectionQ.D. que Ms Chevallier,
avec notre concours, dispersera demain et
mardi aux enchères.
Dans la peinture, & voir des panneaux de
.Carpaccio rappelant l'histoire de la Sainte-
Flaminia, des vues de Venise attribuées à
Cavaletta, un paysage signé J. Ruysdael,
quelque soixante autres œuvres des Fla-
mands, des Italiens et dos Français.
Dans les objets d'art beaucoup de bronzes
ilorentins provenant la plupart de la collec-
tion Borg de Batzah, des spécimens de majo-
liques d'Urbino, de Faenza, de Castelli, Cas-
tel Durante, Venise, Pesaro, des hispanos-
moresques, une suite de pertuisanes, d'épées,
de mousquets, de couteaux de veneurs et de
poires a poudre. Parmi les sculptures: des
bas-reliefs e~i terre cuite et sur carton"pierr&
attribués a RosoUino, représentant la Sainte-
Vierge et l'Enfant Jésus, un panneau en
marqueterie et en gravure représentant le
Calvaire et de même facture que ceux: des
stalles du chœur des églises do Saint-Domi-
nique & Bologne, de la cathédrale de Bergame
et de régHso de Saint-Pierre de Pérouse, œu-
vre de Fra Damiano de Bergame, du seizième
siècle. Ne sont pas sans intérêt des meubles
du dix-septième et du dix-huitième siècles,
et dignes d'attention certains cabinets et coî-
frets du seizième siècle.
AHTWUR BLOCWE
–i.
F an s'~Btf~FaE~iE'
EM PS'3~CE
LONS-LE-SAUNIER. Ls filage de
Chaux-dn-Dombief vient d'être en partie dé-
truit par un incfndie. Vingt et une maisons
sont brûlées, vingt-trois ménages sans abri.
Les pertes s'élèvent a 200,000 francs, dont
une faible partie seulement couverte par des
assurances. Un enfant a disparu.
ORLÉANS. Un crime horrible a et6 com-
mis a Suint-Ay. Une femme de soixante ans,
la veuve Ber~erat, a été étranglée et assom-
mée, puis son cadavre jeté dans le feu. La
vol a étë le mobile de cet assassinat.
NIMES.–M. Poitevin, propriétaire a Saint-
Gilles, a été assassiné par son valet de
ferme, qui lui a brisô Jecr
de la victime de leur faire subir le même
sort.
'M.Poile.vin était frère du directeur de la
voirie a Nimes, et il était très estime dans le
pays.
PAUL BARTEL
TT~C'TMDT~H~m~DTPC''
LJbb rRJLtMiJbK.~b
THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL t/M COMp de
(s
Le Coup d!e ~e de Mme Florestine
Montbizot ne pouvait mener très loin ni
cette aimable femme ni les auteurs de la
pièce. Tous sont restés en route, souf-
tlant, se battant les flancs, suant des si-
tuations salées et des mots grivois, sans
parvenir à se bisser un seul instant à la
bonne humeur et & la gaieté. Rien n'est
plus pénible que le spectacle de deux
hommes d'esprit, vaudevillistes ingé-
nieux, ayant, en général, le sens du théâ-
tre, se débattante dans une impasse, se
cognant aux impossibilités et essayant,
sans y parvenir, à s'ouvrir une issue à
coups de mots presque grossiers et ne
s'évadant, à la fin, de la fosse aux ours,
où ils se sont laissés choir, que par des
pantalonnades déconcertantes.
i~
Mme Florestine Montbizot est mariée
depuis dix ans à un placide avoué elle
est heureuse, ayant une confiance sans
bornes dans la ndélitéde ce digne officier
ministériel. Une parole inconsidérée d'un
ami de la maison, le docteur Bernadou,
éveille la jalousie de Florestine. La bonne
dame n'hésite point un instant. Si Mont-
bizot l'a trompée, elle trompera Montbi.
zot, et comme un fâcheux concours de
circonstances semble justifier ses soup-
çons, avant la fin du premier acte, elle
oblige le premier clerc de son mari, le
jeune Mésange, à l'aidera infliger la peine
du talion à l'innocent avoué.
Car l'avoué est innocent. Il porte le
poids des fredaines de son ami Rataboul,
commandant de pontonniers en retraite,
grand coureur de ruelles. C'est ce mili-
taire qui a glissé dans les poches de son
ami Montbizot une lettre de sa maîtresse
Armandine, lettre tombée naturellement
entre les mains de l'irascible Florestine.
C'est encore lui qui, pour obliger le paci-
fique avoué à lui servir de témain dans
un duel, use d'une dépêche vieille d'une
année, invitant Montbizot à se rendre de
suite à Amiens, auprès de son vieil oncle,
très malade. Une fois à la gare du Nord,
l'officier ministériel, happé par le Rata-
boul, ne peut se soustraire à la corvée et
iustifie ainsi par son absence les venge-
resses colères de sa femme.
L'idée maîtresse du vaudeville tient
dans ce fait que Mme Florestine, une fois
vengée et bien vengée de la faute imagi-
naire de son mari, reconnaît que le mal-
heureux n'est pointcoupable, qu'elle s'est
trop hâtée de lui infliger la peine du ia-
Uon. En proie aux remords, ne sachant
.comment se pardonnera elle-même ce
que par un ineffable euphémisme les
auteurs appellent un coup de tête, elle
imagine de pousser sotï mari à quelque
G.PELCA
tentative amoorMse, esHniMt que son
escapade avec le clerc Mésange deviendra
excusaMe si l'inRdélité de son mari, bien
que tardive, en fait, nn châtitnent préven-
tif.
On voit d'ici vers quelles gaudrioles
peut dévaler sur cette pente un vaude*
ville mal construit et ne se tenant pas en
équilibre sur ses pieds. J'en ai dit assez.
Je note l'effort impuissant de MM. Saint-
Germain, Calvin, Mither, Raimondà ren-
dre. la pièce amusante, je rends hom-
mage au courage malheureux de Mmes
Marie Magnier, A. Lavigue et J. Chejrel,
et j'attends que MM. Bisson et Sylvane
nous donnent la bonne pièce qu'ils nous
doivent.
HECTOR PESSAHO
La Soirée Parisienne
Lf/V COUP DE TErE
La nouvelle pièce du Palais-Royal com-
porte
Deux auteurs,
Un seul décor,
Plusieurs personnages.
Les deux auteurs n'ont pas besoin d'être pré-
sentés. Les noms de Bisson et de Sylvane
sont, en effet, plus qu'avantageusement connus
par les nombreux succès que tous deux ont
remportes, sort ensembte, soit séparément.
Le décor représente un salon d'une eiëgance
rare, aux tentures claires, aux meubles aima-
btes, au tapis moelleux.
Les personnages sont interprétés par les ex-
ceHënts artistes de MM. Mussey et Boyer. Cha-
cun d'eux a quelque chose qui le signale à
l'attention de l'observateur.
Saint-Germain a la barbe blonde. et l'accent
méridional.
Calvin a des moust'aches incommensura-
bles.
Raimpnd a un beau gilet jaune.
Milher a une superbe.cravate rouge.
Marie Mâgnier a de fort jolies toilettes.
Attce Cheirel a un charmant manteau.
Lavigne a un gentil costume breton.
Tous ont beaucoup de talent.
Les auteurs aussi.
Les directeurs aussi.
Moi aussi. <~`
MtMOUSSE
P.-5. Depuis quelque temps, je rencontre
à chaque pas des directeurs de théâtres qui se
plaignent avec amertume de ma sévérité à leur
égard. Il paraît que je suis sévère sans le sa-
voir. Je prie donc les excellents auteurs de Un
Coup de ~
vouloir bien me pardonner si quelque méchan-
ceté involontaire s'était glissée dans ce que je
viens d'écrire.
r
ASTHME~~TUBESt,EWA8SEUR~ï
mçw_m
j ~t
Voil à la 4' pac~e l'annonce des
GRANDS MAGASINS DU
PARta
Dem~m Zî~~
EXPOSITION SPÉCIALE
Hum DE U X
_B~OB~, JUJPES
.fiV,Wf.lm' liiRllElf-"
BEM~ LUN065 ~EMë~E
A LA.
mE M smBM!8
EXPOSITION
DE ROBES & MAN'muX
(Vot?'aHKo?tcs d !a 4
IL. A 130 UHS E
Du 3 KOM~M&y-e ~9jf
La hausse des reports n'a pas empêché la
hausse des valeurs et la liquidation de ces
dernières s'est euectuée aux environs des plus
hauts cours cotés. L'argent reporteur a valu
de 3 3/4 a 4 1/4 0/0 alors que la veille il s'ob-
tenait encore à 31/S.
Nos rentes sa retrouvent en clôture au
même prix que la veille, après avoir débute
en avance sensibte.
Le 3 0/0 finit & 102 07 1/3 après 102 30 et
10197 1/3 cours extrême. Les retardataires
ont eu u payer de 21 à 25 centimes pour se
faire reporter.
L'Amortissable se traite & 10040 après
100 70. Reports, 22 et 23 centimes.
Le 31/2 s'est négocié de 107 50 a 107 75.
Report, 25 centimes.
L'Italien a été compensé & 84 80 contre 83
il y a quinze jours. On a pavé de 13 à 18 cen-
times de report. On unit A 84 60 en liquida-
tion et à 84 70 au 15 courant.
Les progrès des fonds russes sont remar-
quables pour la quinzaine. Les cours de com-
pensation comparés en font foi. Le Consolidé
passe de 98 50 & 99 75 le 3 0/0 18i)l. de 86 a
87 10 le 4 0/0 intérieur, de 63 50 à C410. et
ainsi du reste. Les reports ont varié de 14 à
16 centimes. La clôture se fait dans de bonnes
conditions.
Nos sociétés de crédit sont fermes Banque
de France 3,875, cours de compensation3,890,
on a coté 10 et 14 francs de déport. Banque
de Paris 700, compensée à 695 avec 1 et 1 50
dereport.
Le Crédit foncier reste à son cours de com-
pensation 900, avec 3 et 4 75 de report.
Le Lyonnais, compense à 760, Sait à 762 50
report 0 85 et 1 franc.
La Société générale, compensé & 465, c!ô-
to're à 467 50. 25 centimes de déport après 25
centimes de report.
Nos chemins ont eu une allure très satis-
faisante, pour eux les reports ont été relati-
vement bon marché.
Les Chemins espagnols conforment de loin
leur marche à celle de l'Extérieure.
Le Gaz Parisien, compensé le 16 octobre à
1,127 50, ne l'est plus, le 3 novembre,
La Transatlantique Qéchit de son. côte de
342 50 à 337 50.
Le Suez remonte de 2,910 à 2,960. Report
do450à525.
Jtf~fc~ en 6a~t
La liquidation des fonds internationaux
s'est faite dans des conditions analogues à
celle des valeurs du parquet, c'est-à-dire avec
des cours en plus-value, mais avec des reports
un peu tendus.
On a compensé l'Extérieure à 70 3/4, avec
an report de 5/16 & 7/32. Après Bourse, on
cote 711/8.
Le Hongrois consolide sa hausse à 1001/2
report de 5/16 à 1/8.
Pour le Turc C, on a payé 10 et 11 centi-
mes, dernier cours 28 50; pour le Turc D, le
report a été de 71/2 centimes. On reste à
2562.
Banque ottomane 668, i fr. 80 et i 40 de
report.
Les Tabacs sont compensas à 468 75, 175
de report.
L'Egypte 6 0/0 a été compensé & 525, avec
uareportmoyandelfr.40.
On a compense te Rto à 376 25, la de Baen
443 75, la Robutson & 180; la. Laaglaagta &
9875. 1
A. CLEMENT
PETITE BOURSE DO' SOIH
(COM)';t-(ft!.f')~ttfa!)
300. !'B
Tnrc. 2&&7
Banqueottom. 65843
Extérieure. 7tl/t8
Rio. 3'<875
HtmnehMa. 98%
Courrier des Spectacles
Matinées d'aujourd'hui
Comédie-Française, 1 h. i/3. S~cgt'o To-
yeMt.
Opôra-Conuque, 1 h. Jtft're~~ et Za~a-
J!OM/<
Odëon, 1 h. B~~
Nouveautés, i h. 1/2; Variés, i h. 1/2; Re-
naissance, 2 h.; Gaité, 1 H. 1/3; Boutîes-Pa-
risiens, 1 h. l/2;Atubigu, 1 h. 1/3; Ginny,
3 h; Déjazet, 3 h., mêmes spectacles que le
soir.
Ch~telet, 2 h. 1/4. 4< concert Colonne.
Programme Symphonie pastorale (Beetho-
ven). La M~~MS)'t<Orchestrée par M. Àmbroise Thomas, chantée
par MMc Pregi, P~'e<' G)/M< (Grie~). Wd~eK~-
cutes par MM. Diêmer et Risler. ~t~a~o
(FaurÉ) et P/'ocMMOtt (Franck), par MUe
Pregi. Deuxième rapsodie hongroise (Hszt),
orchestréapar M. Muller Berghaus.
Cirque des Champs-Etysées, 2 h. 1/3.
3~ concert Lamourenx. –Programme: Sym-
phonie en t« majeur (Momrt). Air d'Adriano
de ~MMSt (Wagner), chanté par Mme Ma-
terna.. Pré)ude do .Bperdinck). Ouverture de Setp/tO (Goldmarok).
Fragments de 2Vts
(Wagner).
Nouveau-Cirque. 2 h. 1/2; Cirque-d'Hivar,
2 h. 1/2, représentations équestres.
Folies-Bergère, 2 h. 1/3: Scata,3h.; Ca-
sino de Paris, 2 h Eldorado, 2 h., spectacles-
concerts.
Ce soir
Au théâtre de la Porte-Saiat~Martin, pre-
mière représentation deSn&re an e~t)'pièce
pu cinq actes et huit tableaux, dont un pro-
logue, de M. Jutes Mary.. <
Envoiciladistribution:
tjiolonet de Vanmercs MM. Joumard
Jordanet Gravier
Pcre Lemayeur PericMtd
MédMicJordanet Desjardins
Cotpnel Mauregard Rosny
Gérard de Savenay Foutanes
Fonberlot Mcndos
René Lemayenr Kemn
AdjudantBariHier Avelot
Marguerite deSaveïtay MmesRcnceDcsctos
Régine Maaro~ard Aimëc Samuel
MereLcmaycur Bode
Madame Léon Lamy
Une Fille de terme Rachel
Les autres rotes par
MM. Clot, Rouvaire, Bacquié, Dekoc'k,
Normand. Albert, Daragon, Samson, Der-
vet, Mallet, Danequin.Carterean. Telam,
Clavandier, Duhamel, Housset, WoM, Col-:
leuille, etc.
.Tableaux:
Prologue. 1er taMeau. Un Coup de re-
volver (intérieur chez M. de Savenay). En-
tr'acte.
1er acte, 2e tableau. Le Passé (serre élé-
gante à la villa de Vandiéres). 3s tableau.
–La Fête du régiment (parc pavoisé). En–
tr'acte.
Se acte, 4e tableau. L'Ecurie. Entr'acte. il
3e acte, 5s tableau. La Villa de Van-
diëres.
4e acte, 6e tableau. La Cour du quartier.
Entr'acte.
5e acte, 7e tableau. La Fin des manœu-
vres (cour de ferme). 8e tableau. Le
Bois de Saint-Remy (lisière de forêt donnant
sur la campagne champenoise).
Rideau ùhuitheuresun quart.
Spectacles de la semaine
A l'Opéra: lundi et vendredi, O~s/M mer-
credi, r~a:set GM:do~H9; samedi, la Va~-
A~/t'tc.
A la Comédie-Française lundi, l'AM~M-
ri'ëre (Mme Jann Hading), première repré-
sentation de Q~t''comédie en un acte de M.
PaulBilhaud; mardi, ~Ke/au~Mre~'de
!g~et Z~ /0te/'n~ peM)'; mercredi, Cabo-
Ve~ûte; vendredi, QMt? et l'Aue?!
A l'Opéra-Comique lundi et vendredi,
Fa~medi, CNt'Me~; jeudi, A/~MOTt.
Après la ~t~ ~'K~t )'eue, l'à-propos sur Cor-
neille qui obtint un si grand succès à l'Odéon,
M. Jules Oaretie commanda pour cette année
notru confrère Georges Bertal l'u-propos sur
Racir:e. Cette comédie,- en un acte, en vers,
intitulée t/He ~epar~~oM, entrera le mois
prochain en répétition. La premiéra sera don-
néeleSl décembre.
La soirée d'abonnement de vendredi der-
nier, où l'Odéon a du faire relâche ul'occa-
sion de la mort de l'empereur de Russie, est
reportée & mercredi prochain. De mémo que
pour les soirées d'abonnements de lundi et de
vendredi, on donnera le .T')'~MMarivaux, et -F'MMcee. L~s autres soirs, Fe;
~-ttK~e accompagnera le drame do M. Daniel
Lesueur. 0
C'est jeudi prochain, 8 novembre, que l'O-
déon donnera sa première matinée-conférence
qui se composorade ia CoMpe eMe7<.a~
:TM)'
roumet.
Une charmante lauréate du Conservatoire,
Mlle Chapelas, vient d'être engagée a l'Odéon,
où e)!e jouera sous le nom de son grand-psre
l'astronome Couivier-Gravier.
Pour compléter la distribution des rôles
de la pièce nouve!!o de M. LéonGanditiot, le
dirccts'jr du théâtre Déjazet vient d'engager
F.
Cm~LPJ.DS &ZAGASJ2VS JDU
p il ir, ~t
Lundi 5 Novembre
Exposition Spéciale
DE
PEIGNOIRS JUPES JERSEYS MODES FOUBRUËEE
VETEMENTS pocr FILLETTES et GARÇONNETS VÊTEMENTS pcar EOmES
et Grande Mise en Vente des
SOIERIES ET DEs VELOURS
~c~c~c~
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laArak~e~f, aawn~, sAfsra~a
A. 0.
'm outre de Mme Fanny Gênât, M. Deaatt.
Mlle Sarah Mauryce, prêtas par les ditectaam
dm Palais-Royal et ~iu thê&tte Cluny.
L'assemblée générale de I& Société de
medi prochain 10 novembre, .& ounoU, aptèt
le spectacle.
M. Franck, seer~taire du théâtre du Sym-
nase. est chargé, à dater de ça. jour, da I)t
Soirée Parisienne, à l'.E'ue'~Mtq&~f.
Les fragments de r~KM~OBMM~ que do&nt-
ront dimanche pEochain, à deujt heures et
demie, les concerts d'Sarcourt, seront chan-
tés par MM. Vergnet, Auguez~ Comment
Challet, Mmes Fiêrena~ Eléonore Blanc, etc,
Gros succès, hMf soir, pour Mlle Margue-
rite Duclero, qui débutait aux Folies-Bergèra
dans un répertoire tout nouveau auquel, sur
la demande du public élégant, elle a dû ajoa-
ter ses chansons ai OHgin&Ioa A~tt
Aujourd'hui, au Casino de Paris, & la matinée
réservée aux familles, programme entière-
ment nouveau, et continuation des débuta
qui viennent d'obtenir un si gros succès. Les
Josekary's, Mme de Bergenyi et son orches-
tre de tziganes. Le trio Meremio. Les Atholw
et exceptionnellement an matinée, Mme Bo-
rnée Lescot. Enfin le gracieux ballet l'~ot~
<~e Mo'.
Courrier de Monte-Carlo
ainsi que pourle jour des obsèques du regretta
eouverain.Les établissements publics ont mis
leurs drapeaux en berne en signe de deuil. B
NICOLET'
Po'o.dpeRocTie~
~AXAMVB, MGESrjVB, DjÉPt/HAMVB
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VIN C~û~ i~RIANI neconstitnelee~ol2~
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PAtN 8R!L6.E MeMET. 92. rM Stc~e~
SPOI~T
COURSES A A.UTEUIL
Dt)Ha):c&~ KoceM:&r
Les courses commenceront à uiM heMe
trente.
Nos provisions
Le prix du r;'et~N.9'e semble acquis à Où-
don, q'ti vient de bien courir deux fois, se-
cond derrière Miroir-de-Portugal. Cette da-
vrait prendre la seconde place.
OUDON
Le prix de AfoK
du prix Firino. Joueur-de-Flute et 'Veuii sw-
ront en tête du lot.
CHANDERNAGOR
Le champ du pr~ CoM~rreM setjsouve assez
restreint. I~a supériorité montrée par Tent-
plier, en haies, le désigne naturellement
comme le gagnant probable.
Eperian a dérobé l'autre jour, s'il consen-
tait n aller droit, c'est lui oui devrait être
l'adversaire le plus sérieux de Templier.
TEMPLIER EPERLAN
On dit grand bien de Duc-de-Nevers, dont
la victoire Saint-Ouen souligne encore plus
sa chance dans le prM? de ViMceKKes. Hon-
fleur est tràs endurant il sera sûrement à
l'arrivée.
DUC-DE-KEVERS HONFLEUR
Le steeple-chasë (gentlemen) paraît una
bonne aBaire pour Lucien, dont ies exceUen[9
débuts a Co!ombes ont été fort remarqués.
Apres lui, nous pensons que Saint-Georgea
doit prendre la seconde place.
LUCIEN SAINT-GEORGES
Le prix a réclamer devrait revenir à Mou-
tarde qui a gagne jeudi dernier une épreuve
similaire. Saint-Serge et Thionviile sont en-
suite les meilleurs du lot.
MOUTARDE SAINT-SERGE
LES COURSES D'HIER A AUTEUIL
L'assistance était un peu clairsemée, com-
me il arrive souvent en semaine :'t Auteui),
et cependant le temps, qui avait été menaçant
dans la matinée, s'est maintenu assez beau
pendant toute la réunion. °
~e jp)'t.c ds G!&aMd3,400 mètres, a ët6 gagné par Joignv, 3/1. &'
M. Ledat (Roberts). battant Staoueti, à C..
Cartar (Weech), et Quartaud, M. le comte
doCherisey(M.d'Ideviite).-
Joigny a mené toute la cours-e. suivi par
Staouëii, Quartaud et Thym Elise suivait'
difHcDement le train, et'i[ a gagné de trois.
longueurs sans êtrcinquiété une bonne lutta
s'est engagée pour la troisième place entre
Thym et Quartaud, qui l'a conservée.
Pari mutuel a 10 fr.: 40 fr. 50 Places Jo:-
gny, 16 fr. 50 Staouéii, i5 fr.; Quartaud,
27 fr.
7.ep~da~ 10,000 fr., 2,700 mètres
aétépoui'Prist,5/3, à M. Roche (Tnvior),
battant d'une longueur Mabonia. H/4, 'à M.
R. Lebaudy (Doggett), et VeUéda, au comte
de Béarn, 14/1.
Velleda a mené avec Mahonia au dernier
tournant, Prist se rapprochait, saurait la
haie finale avec Mahonia, mais sur le p!at se
détachait nettement. Velleda a fourni une
excellente course.
Pari mutuel a 10 francs 33 fr. P:acës,
Prist 16 fr. 50, Mahonia 18 fr. 50 et VeHeda
54 fr.
Le Pt-t';c~ P~M (G,000francs,3.800 mètres).
a été gagné par Veuit, 3/1, au btU'OK Finot
(Basden), battant de trois longueurs Parce-
Que, a Dodgc (Taylor), et Cotombiac, au ba-
ron Finot.
Les trois chevaux ont fait tout Je parcours
botte à botte après l'avant-dernière haie,
Vcuil s'est détaché pour gagner très facile-
ment sur Parce-Que Colombine ne persévé-
rait plus.
Pari mutuel a 10 fr., gagnant 11 fr.
.P~'a? de la .B~-e (5,000 fr., 2,700) a étô
pour Biberon, 6/1, u M. Camitte Btanc (Tun-
ley), battant de deux longueurs Valois, a M.
etJeHftttttMttte
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