Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1868-07-23
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 juillet 1868 23 juillet 1868
Description : 1868/07/23. 1868/07/23.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/03/2008
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~oir Afacrc~e, par M-'AMËDËE AcHARD, la le
prei~~re p~i~ ~~rgero~ ~e CooK- va
pMtt,parM. ~~icemte PoNsoN Du .TER- ne
tu~, et tout OB qm a paru de Ta FuptMe tr
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:\Y 'P~tS,ILLEt 1868 j 1
wwa;
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LE15 ËtËCTÏO~S CONSULAtRES c
Qui doit élire les juges de commerce ?
H y a plus de trois sièges que la réponse
est'ëcHté dans nos~lois ce sont les com- ë
mer~nts.
Les articles 618 et 619 du Code coin-
mercial, abrogés en 18,'t~ et remis en <
vigueur en 185S, eut cependant composé,
pour les élections consulaires, un corps é-
lectoral~ui.parsou origine tout a.dmihis- c
trative,. garde au milieu, de nos institu-
tiona uu véritable caractère de.yëtusté.
L'article 6t8 porte que le préfet, dans >
chaque département, formera une liste
« des chefs dêS-ïaaisoBS les plus anciennes f
et les plus reGommandables par la probité, t
pa.r l'esprit d'ordre et'd'cconbmie.M Les
commerçants qui ont eu l'nonneur de cette e
inscription deviennent les. notables. Us
prennent seuls part~ l'élection. Aux ter-
mes de l'article G19, ils doivent être :'u
~OBjbre de 35 banales villes de io.ŒO
âmes, et leur chIS're s'accroît d'une unité l,
pa.r~.i.OQO habitants, de plus. C'est ainsi t
q~e~Parie, avec une population qui varie °
de ImiUlon 7QO,000 M mlllton 800~000
~mes, compte 1,700 notables-commer- n
çants. '7-
Qu'un semblable état de choses appelle l
une Téfbrt&e;~ première vuej cela n'est
pas douteuï,- Notre temps ne comporte `'
plus ces privilèges d'élection ne permettant
pas; à certains intérêts d'être représentes,
Ir i !~s) c
sous prétexte qu'ils sont d'une trop mé-
diocre importance. Puis, quel pouvoir
énorme n'est-ce pas dans la main d'un pré- :â
fet que de décider, de cette façon souverai-
nn et arbitraire, à quel degré de crédit et' â
d~stiaîB on~devra. noter tel ou tel commer-
çant~Est-cë que ce fpnct].onnai)'e.est dans t
!e secret des comptoirs; est-ce qu'il peut rI
apprécier réta.t. des apures'? C'est.une cause
fréquente de scandale, etqui réagit sur l'ad- ¡;
mimstration poUlique elle-même, que de .1
voir sombrer dans quelque faillite
pourjun pays dea hommes qui ont reçu du
gouverneinent, pendantde~lpngues années, :e
le titre officiel de notables. Si donc le pré-
f@t;ne se prQnpnce,.da.ns;SQn choixj~qù&~sur
des motifs purement commerciaux~ il.ëst c
incompétent. S'il a d'autres visées, et que,
par intérêt politique, il veuille soutenir et
accroitrecerta.Ines importances locales, il '1
~viènt à .~usscr. de la, manier~~ la r
gpav&une de nos institutions lesplus vieil- r
les e~los.plua'libres..
Ce',vice dans la formation des listes élep- f
torales, est .un vice; absolu. Il fa été forte- i
mentsignale:au..Sénat\et devant t
législatif; 11'est dénoncé de nouveau dans
une ~pétition de la chambra de cbmïnerce
une .pétrtiou.vdc la,El~:mbr,e de cômmèrcé
parisiennedelacéramiqueëtde la verrerie.
Mai~pour geave qu~'il. soit, il ne constitue .E
pas la~seuIe~anemaU~ que l'on rencontre
dansées originos-de la. justice consulaire.
;Les.sociëtës~ojAyi%es,~arexempIe~~e~ les;
sociétés populaire~ de coop~'ation se~trou-
ventexelue~dut~pa~lectoral~L~
rea,cepehda~~iigagë~t d'immenses capi-;
t&ux, et;la, l~i~ ia56~~ en
gup'primant'I~~tr~e.M
~ux;de~om~]~eJe?jU~)nent detous les
conilits qui se prbdm&ent dans leur sein. z
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FEUILI~ONDËLA~E~~B
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'3::K' .'P~(: .j:
Les 6entuao!it& d~aEtËurui~'id~ntët st fa-
vœ~bjes àJeanne,.etai.çnt~ria.géspartou-'
~sIes4~~o4~i~DsnM. Ma.Is ,ces~ rës-
pectSthles pèrsonSë~v&ient~ea.ncoup p!usde
]MnaevoloH'te 'que de pouvoir, et oh~Jes.eût~
m!ses danë-tin; sepieux embsfraa en les obU-
gean~.de tr&duirQ, en fart teurs I)!enve!nantes
iiteattons:
~Qetquës joursJa.v~nt.;ie moment fixé pour
?a. sortie (lë6mtiye, r;Jea.:a;ne~fut .appelée ; nouvea.uchez la surintendante.
Ma &hére;e):ifant,. lu! d!t çeHe-c!, votre
éducation est terminée, et vous atlez étreJi-
bre. Mais vous; ~tes. dans une position excëp-
tionnene. et qui mérite une sérieuseattention.
Gr~c~aBten, ta raison chez vous a devancé
i'agë..P~ustem'aqui avaient montré dans cette
'[nàison du tatëntret du zete, .ont plus tard~at-
j!,riste;nptrpa,Se<~Ion et démente ce beau titre
d'élève de Saint-Denis, qu~eIles déshonoraient
en le portant. Je;sats bien qu'avec vous nous
Ti* avons rien de pareil à craindre. Aussiin'est-
ce. point''pour nous,. mais pour vous-même
que je vdus'parle comme je fais.Ayëz-yous
qae!quefo!9reSecht à l'avenir, mon enfant?
Hélas. ~madame, (pje trop
_E~ dites-nôi, comment l'envisagez–
'vous?"
–Comme quelque chose dHoconnu et de
'terrible t -comme'un* enfiemi ~contre 'lequel !1
me faudra lutter Mais j'accepte la latt~.
Les autres, qui cherchent énc.ore peut-être
leur formule définitive, représentent une
vaste agglomération de travail elles vien-
nent ajouter an mouvement général des
transactions et des échanges, leur propre
.activité.'
La; justice consulaire., telle-qu'elle est
organiséepar'Ie Code de 1807, manque
donc d'une autorité suffisante, et elle
n'embrasse pas, dans ses conditions d'ori-
gine, tous les objets auxquels elle doit ap-
pliquer sa juridiction. Les esprits les plus
radicaux ne demandent .pas néanmoins
que l'on substitue à, ce régime du suffrage
privilégié un système de sutïrage univer-
sel sans garantie. Ce n'est pas assez d'ou-
vrir une fabrique: ou un comptoir pour ap-
partenir d'une manière irrévocable à la
communauté commerciale et pour en exer-
cer les droits. Il faut y joindre l'expérien-
ce, souvent cruelle, des an'aires.La loi de
~8A8.stipulait sagement que, pour être é-
lecteur, on serait patenté depuis cinq ans et
que l'on aurait dans lamême ville deux ans
de domicile. Mais, es temps d'épreuve
passé, nulle autre exigence ne doit vous
écarter du scrutin. Car, enfin,, il s'agit ici
chacun des justiciables à recevoir une
pxacte justice ne se mesure pas à l'impor-
tance numérique des sommes qui peuvent
être en litige..
Tous ceux qui partagent ce sentiment
reconnaîtront qu'il ne suffirait pas d'éten-
dre le plus possible le sens des articles 618
et 619 du Code. de commerce, mais qu'il
faut en reformer, dans leur principe même,
lesdispôsitions. Il ne sert à rien démon-
trer que, dans une période de sept ans, le
nombre des électeurs consulaires s'est ac-
cru en France de 15,000 à, 31,300, et qu'a
Toulouse, par, exemple, la liste des nota-
bles, qui ne comptait que. 100 nonis-~ il
y a sept ans, en comprend aujourd'hui
375. Quand un principe est vicieux, on ne
le corrige pas a l'aide d'une tolérance, on
le supprime purement et simplement. Qr,
de tous les principes, le moins soutenable
est celui qui attribue à, un agent admi-
nistratif le droit de répartir entre ses
administrés la considération et le cré-
dit. 'Eh quoi! dira-t-on, il n'y aura plus
de Notables? Non, il n'y aura plus de No-
tables~ de par la grâce du gouvernement.
Il n'y aura. plus de commerçant vaincu
'dans un procès contrpuu notable qui puis-
se imputer sa défaite à ce que, lui. II
n'est pas électeur. Quant a l'honorabi-
lité, aux grandes situations conquises par
le travail, soyez~sans crainte; oh peut
déchirer demain toutes les listes déposées~
dans les bureaux des préfectures, sans que
ces influences légitimes soient en rien
diminuées. Seulement, au Hëù d'être im-
posées par l'autorité préfectorale, elles
Feront: ce qu'elles doivent .être le li-
;bre jcésultat de l'opinion. ~La commu-
nauté commerciale de Paris 8'est déga-
gée, il. y a deux ans, de la tutelle, im-
portune des candidatures quasi-officielles
Bt des patronages de famille. La com-
munauté commerciale en France doit faire
un pas de plus elle doit obtenir dans les
tribunaux .qui administrent ses intérêts
une sincère et complète, représentation. Il
suffit pour~ cela qu'elle 'soit appelée tout
entière à former lecorps électoral qui
nomme les juges'consulaires.
F. DE LA PONTEBIE.
DtPÊCBES TËLËSRAPHtQMS
ANGLETERRE
t).L.ondre6,.2Sjui.Het.
La Chambré des. communes, formée en comité,
a adopte _te btH qui autorise ie gouvernement à
acheter les lignes tëlëgraphiqu~.
––Je suis heureuse de vous voir dans de' i
belles dispositions .et, du reste, il y .a.long-,
temps que je sa)s que vous êtes,une vaillan-, ]
t&! Mais enun, ayez-vous quelque projet ar-
rêté?
Eh! pourrais-jeen avoir un?quand je' ;·
ne connais eacorë n! le monde' ni Is'yië;'
quand les murs de notre ma!son bornent de-'
puis si longtemps mes regards, quand !a clo-,
ture dë.cepa.rc estja Itmitëdembn horizon?': ;v
.J'attends! ~i
Jeanne, reprit avec une extrême dou-
ceur la directrice de Saint-Denis, si nous
n~yions'pas prévu les dIfHcûltes de la posi-
tioh dans .laquelle doivent fatalement se trou-
ver des jeunes Elles qui, comme vous, n'ont
ni,fprtune;ni. famtlle, Bpua serions, coupaljlea
tout au mômsd'imprudënce; mais iLn'en est
point ainsi nousavons entre 'les mains une_
ressource suprême dont nous usons en faveur
de celles qui l'ont méritée par une conduite
irréprochable.
Vous pouvez maintenant rendre aux autres
ce.que vous'avez reçu de nous. Après avoir
éte~eleye ici, vq.us. y pouvez être maîtresse.
Vous pouvez ne jamais nous quitter. Cette
maison sera\tôujours la vôtre, etde même
qu'eHe._aura servi d'asile à votre enfance et à
votre jeunesse, elle ;servira de refuge à votre
vie tout entière. Vos commencements seront
modestes sans doute, un peu rudes, peut-
être; mais je sais que ceci ne vous fera pas
peur. Vous~ne craignez pas votre peine. D'ail-
leurs, quand on a votre mente, les progrès
sont certains en toutes choses et l'avancement
~rapide. Restez chez nous. Vous arriverezbien-
~ot a une position, honorable, indépendante,
Assurée pour toujours..
[Jeannë'a.ya.it écouté la/surIntendanie~YeGj
-lauplus respectueuse-attention, et celle-ci ne
'~pouvait se Jsssep d'admirer le ma.intlen~de la.,
-jëùne-nHé.'pteur de réserve et de grâce. M~
Derville était debout-devant-elle; seg~ beaux.
yeux baissés, ses deux ma'ns appuyées sur
.ESj?AGNE.
,r' (" M~!d,2LjuiUet,M!r.
On .ditque.i'amirat M~udez~NunM., comman.
danteu chef de la nottesespâgnole du Pacinquo,
a fait savoir au gouvernement qu~il dësire ren-
trer en Espagne,Si~)ut~foi9 le gouvernement ne
croît pas que se~s.services soient'necessaires pour
le moment dans le commandement de la, Hotte. `
Des négociations sont eagagees pour une
avante de SO millions de r&au,x que la Banque fe-
t'a;t %u, Tr~a~r~M ~s bp~~e I& CaiMp de"!ffT?â-~
va.ne.
:'HONGRIE;
~Pesth'3lJui!ièt.
La Cofy-<~jt)ond<.tnce dt!laborej)ar ladeputatiou croate. Eu voici .~sub-
stance ,L'
1~ Groatië et la Stavonie envoient 39 dépotas
üu'Rëiclist.a~ hoyi·ôrs, pôui~.la discussion des àf=
au Rëichstag hongrôts, pour la discussion des af-
faires communes. La Croatie contribue peur 10
0/0 aux dëpènses. de !a monarchie commune, et
pour /'<5 0/0 a. l'ënsemMe des impots. La Croatie
est en possession d'un gouvernement autonome,
dont le ban est le chef.~
Le territoire du~ royaume-uni cr.oate-esclavon-
datmate, comprend !e comitat de Fiumë, a l'ex-
clusion déjà vi)!e et du tjttôra! de ce T)om; les
comitats de Croatie et de SIavonie, les confins
mI!itaireset]a.Dalmatie/
'ITALIE.
Florence,NI]uI]!et.
A la Chambre d&s députes, le gênerai Lamar-
mora demande si le ministère accepte l'ihterpel-
lation annoncée au sujet do la. relation de ~a guerre
de 1866, rédigée par l'ëtat-majorprùasie.n.
LegenëralMenabreana croit pas que l'inter-
pellation soit opportune; il démontre que l'armëe
italienne a contribue aux victoires prussiennes.
Il continue par la lecture d'une dépêche-de
Berim.
j Dëclarani que la relation n'a pas un caractère
gouvernemental et exprimant des sentimentsd'es-
timèet de svmpaf,hie:pôur Tarmëe italienne.
Le gênerai Lamarmora dit que. le but de l'in-
terpellatipn était de dëmbntrer. les erreurs de la
relation prussienne il repousse plusieurs des.as-
sertions contenues dans cette relation, et demande
~.u ministère de publier une relation complets de
laguerre.. `
Le gen'eralMenabrëa repond que ce document
sera imprimé prochainement. `
L'interpellation n'a pas de suite.
.-SERBIE.
i. .BeIgrade,.ai-juilIL'avocat Péter ~larkovics a'été charge d'bfËco -C à
fie la défense du prince Alexandre Kara-George-
~'Itch, dont le prpeâss'ouvrira demain. Lesautres
accuses ont également reçu .des avocats d~ofnce.
Onze condamna.tions.à mort sont probables.
Un comité s'est constitue pour l'érection d'un
monument A la mémoire du prince Michel.
(j4~enc~7ya~(M-J3ttHMr.)
M. Piiiard, ministre, d& l'intérieur,a
parlé hier du secret des lettres en procu-
reur général. M. Pinard se trompe s'il croît
t[ue ~'opinion publique le suivra, en cette
'occasion, survie terrain étroit des .neces~
ites de la répression.: Tout Ye monde ac-
.cepte, en .théorie, ;que~, certaines.af&nres
d'une gravité exceptionnelle puissent par-1 l
.fois être traitée6;par des moyens, égale-
ment exceptionnels, et encore cette théorie
~dangereuse n'a que des partisans dissémi-
nés On admet Rien inoins que cette, .théo-
rie se'généralise,et .qu'il,soit, parjexem-
pie, inathématiquement établi qu'un pré-
:t'et,: sous ]a;seulé-réservB de quelques for-
imalitéa, et~le plus sou vent'sans contrôle,
puisse attenter équ itablëment au secret
~des' léttrea~ ~-i
II est d'intérêt social que les crimes et
~délits reçoivent leur châtiment mais en
~cela comme en tout, il y a des degrés;
jet cet intérêt est dominé ici pat un intérct~
'supérieur. Nous n'hésitons pas -à le dire,
~miéux vaut deux où trois, délita'impunis,;
~que le secret des lettl'es légalement et ré-'
iguliérementyiolé; mieux vaut le~éboire
id'un membre ûu parquet voyant, fauter
!d'une preuve, un coupable échapper a. la
jloi, .que dix,vingt, ~cent familles sachant
.leurs plus Hitimesiaffaires-conBuës,.com-.
;mentées,parfoi& divulguées.
Et si l'on'hésite, que l'on examine les 1
conséquences de l'une et de l'autre hypo-
thèses.. L'impunité, 'par cette cause spé-
ciale, de deux ou trois coquins 'n'enhar-
jle dossier d'un fauteuil de temps en temps
une rongeur furtivë passait sur sa. joue et une t
~palpitation visiblesoulevait sa'poitrine.
Rester à Samtr-Déms tQute sa vie La pers- :4
ipective n'ayaitf rien de séduisant, et nous pou-: ~i
vous dire Hautement que telle n'était point la.
~destinée qu'elle avait entrevue dans ses rêves
jdejeunenHo. Oui, .certes,,elle était pleine de '.`
~reconnaissance pour la, maison où elle avait ~n
trouve un ~accueil, sl~ hospitalier, des .sQins;sI
.dévoués, une éducation 6l;compléte. Mala si
Saint-Denis était bon pour un temps, pour; i~
toujours irdevëtialtmadvàls.
;/Sana doute, Jeanne ne sa.YaIt;rien du mon-
de.et ~Uo-meme,.le t'ecpnnaissal~avec un8~
'franchise entière ;'mais soti ignorance Thêmej
était, pleine, d'aspirations, vagues' et "do 'désira.
Inavoués éUe.në se :senià:t pas. le, .courage, de
.les refouler dans son cœur. EÏtë. n'avait pas;
encore! vécu. et elle 'voulait vIvM, ~a 'pol-
~ine etattplemed'un'frqubtëincôhim
ne agitation qui n'était ni sans chàrme~i'
sans douleur. Elle: frémissait ai la. pensëe
d'ehgiputir sa jeunesse ardente, avide de
toutes les'joies dont Diëu'falt sei~tn'Te besoin
et donne.l'espéranc.e'à~sés créatuFes, ~daMS /Ia
froide austérité d'un asile presque'jtnonas-
tiqùé. -?'b;
Ppuvàlt-on, .exiger un~_ter aacrince d'~né
jeune iiÙé que ,1'on~avalt bien pu enfennel'
jusqu'ici dans l'étroite enceinte d'.un_ pension-
nat, mais. qui portait~ën 'elle une'âme'toute'
prête ,à"së répandre~ ~t à s'ènSammër? M'~
Derville était-elle ce.~qué.l'~n appelle d'ordi-.
nàire une;personne romanesque l'C'est ce que
1 l'onn'a.uraitpù~ dite encore. Mais~sHë conte-!
nalt.enelle m!l~e germes auxquels U fallait;
donner le temps d'ëcIore.Enè-même ignorait j
quel usage elle feraltr plas tard de sa liberté
) jna}s~eHe~ne_ yo~tt .points l'a~tëner.Yant. de;
t..1~0irge~t§e.jË~e';éprou~~t~un~
incerttt.ttde
-questions si.Bëttes cependa~t;ei a! prisés de
r~ la surintendants.
!di.mpet'spQn,e;.et n'ajoutera pas~nn délit à
~cetixL-qui :se comn~ét~n
it&ndis que la çon~aissanM.: certaine d~'unp,;
seule violation'du secret des lettres pèsera
'lourdement ~ur. tous les'esprits. Il n'est
pas t)j& homm'e un peu connu qui, au len-
dein~n d'uHë semblable révélation,'n'hé-
site ~cbnner à 'une lettre le secret de sa
pens~ r.
R~&us ~en~ble qine. ices 'àr~mneMS de
l'Ordre înoral, moins pratiques, moins ri-
gides peut-être que ceux adoptés pour dé-
fendre l'opinion contruire, auraient dû
'impressionner M. le ministre de rinté-
neur. Nous sayons:M. Pinard l'B nette-
ment rappelé nier,que tes préfets aont
des ofuciers de police judiciaire; que dés
lors leur chef, le ministre de l'intérieur,
~l'ëst a plus forte raispn et a un plus haut
degré ;nëanmbins,~nou's croyons que le
rôle d'un ministre n'est pas de .requérir en'
toutes circûnstaJices l'application de .la loi,
qu'il a. mieux a faire que de toujours par-
ler de sévérités nécessaires et d'indispen-
sables répressions. J~a/ loi qui régit une
Société ne doit pas prendre à tout propos
ces aliurëa de regletnent de pénitencier, et, j'
quand de certains pouvoirs arbitraires pé-
nibles à supporter, sont inscrits dans la Ipt,
iLest de bonne politique de ,les_dissimuler
le plus possible, bien loin d'en soutenu',
comme on l'A fait hier, et le principe et
l'application. n
.a,VMOîfA.CLT.
CMÙNÏOM POUTÏ~E
La~~rtC, "qui se pique fort ~e Uiplo-
matie, à inventé le dëmenticonSi~a~
Divers journaux ont parle, à la, suite de
1~ .Presse, de pourparlers officieux qui au-
raient eu lieu entre la France, la Belgique
et la Hollande, en! vus. d'une union doua-
nière entre- les trois pays, et ont annonce
que des négociations formelles étaient sur'
le point de s'ouvrir..
i Ua fa~ftë a pris fëu,'et elle a invite ses
confrères à, étudier là législation commer-
ciale des trois pays en question, pour. se
c~nv.aulcrë .que cette union ne pouvait être
jtn~fcHf~e, ce que personne n'avait pré-
tendu.
Le J~Mr~ deFccr~s s'est favisë d'appli-
quer le démenti de la, ~(!d'alliance offensive et dé fënsivëqui avaient
également couru..Et la ~a~rte de déclarer
~n&sitôt qu'elle ne voit aucun inconvénient
et~aucùn_ obstacle & .une alliance .militaire.~
i Cependànf,~ les obstacles commerciaux,
Bur.lesquels la .Pa~te s'est appuy~c,:peu~
vent être aisément levés pa.r'des ;nëgocia,-
tions il.n'en est pas de même des traités
~uiinterdisentàdaBeIgique de contracter
aucuneaîliânoe militaire.
j sËst-îf donc plus facile à la, Belgique de
déroger à la neutralit~ qui lui
est imposée par les traites que de môdiner
ëa législation cominercialë,. en v.ue de. la
r~pprocher.delanotre?
jQ.u Men-.Ia. ;.P~rte)a.-t-eHë priseettë fà-
~on de faire savoir, au pùbli(; qu'outre
l'union douanière, il y avait sous jeu une
union militaire?
.-Rienn'estplus facile que de forcer et
d'exagérer une opinion pour se ~dispenser
~de la reruter. Ainst fait l€LP~s a propos
de~nos.i~exiQnssurJa candidature d~M~
de Larcy. Il en conclut que nous ho-vou-
~drions. ouvrir les portes du Gorps législà–
;'tif qu'à des ennemis: de nos institutions. `
Nous nous 'sommes bornés à di;re_qu'il
~est juste et-utile que les' mindritéa soient'
~rëprësentees..La.présënce/ sur les bancs
,du Corps législatif~ des. hoinmes/eminënts
~que .ces minori~ comptent dans~ st;in
jest moins préjudiciable que ne le serait,
'leur exclusion systématique~
~Nousne~nbus défendon6pas,/d'ailleurs,_
!d'june .;nvmc~blë iFaiblésse poûrL ;Ies Ëom-
~mes idd talent et d'honneur et, un ora-
teur 'cc'mme ~î. Berryër ne prît-il la
~parole qu'une fois Tan, pour éclairer une
~question de droit ou de tinances, sa pré-
La.'haute ~dignitaire comprit cette IncertI-~ t
tude et cette ecaotion~, aussi laissa-t-elle à, i~
Jeanne quelques minutes pour se ~remettre.s `i
Eh bien -lui -dit~-elle en6n, quel 'pàrti~ io
allez-vous prendre? à quoi vpus'dëcidoz-' y
vous ? Moi aùssi,j'àtténds.
Jeanne tressailliten sursaut ùn~ffissônJa'secoua etjHnepâ.leur~
~nerveuse se 'rëpa.ndit sur son visage. I~~inbt'
~qu'elle allait prononcer~ n'ëtait-ce point le Il
~mot de sa destinée? Cependant,son regard
qu'elle releva ~n'avait dej~ plus rien de là ti-
midité de la jeune pensionna.ire devant sa'
maîtresse redoutée Ce~regard~tait.'sans~o~
te plein de déférence, mais en même temps H
~taitempremt~unë fermeté froide et d'un
:càlm.e.resolu. ~J
-Madame la. surinteh~ante,.dit-elle ;enfin~
je;ne c:rois. pas qu'il sortfRecëssairede~vo~;s
parler'ici de ma recoBQaissajïc~; je suis toute
pénétree~du .sentiment. ~q~vos~bontës;pour
moi/ etie plus gEand bonhenr qui pût arriver
a~i&avie' ce.~t~t~ de s'ëcQuIë~ ~r~do;.y~
-~Apreacette;pet!tephraae assez habile que sa
maîti'essede~rhëtbrique(A prësMit ces'demoi-
sèiles font leur .rhétorique: to ut com~e hous~
eut sans doute appelée~ un exorde par insi-
nuation~ u y eut'unimperceptlbl&tempsd'ar~
ret su ->(' ~);~ t;a. :j
~IoM \'0us aM.ept!E'z?~n~ la.:sunntendante,
augurant peut-être un peu mieux qu'il ne
fallait de cette première partie de la réponse'. «
Pas maintenant! 'répliqua '3ëa)tnë:tvec
uhe extrême vivacité,' 'i'
~.Comment, pas niaintenant! ~Etquanc
donc~mon enfanta
-Je~nesàis~pa9 encore ~au juste, madame;
~a&s douté un'peu.plùs.tard
~Pl~ '-{~rd ~rqp,.tar~Vous~aavëz
que ai l'on sort de i'iastitùtion.~on &'Y reh~J
.i.'h-
).. ~pomt. ':r~ ;?;
~&a.ri.n.e, ~e~sâ'va.it:; 'e, reppn<
;po}pt ~rectement a l'obs~rva~op (~ Ï% sur~n-
t~nda-ate..
;s ~u pays que cellë~d'une vingtaine de mé-
jdiocrités comme MM. Seueca, Barbantane
jou Matijieu, qui n'ont jamais émis une
idée juste, et qurcouvrent parfois lama-
gopité de ridioule par dès aniendëments
cpmmë lé. fameux rmnist'~i'e de là.p~ume.
~~(M(Ê ~9&M }a qués~oit Iëg~6,
.et on peut même dire là .question donsti-
tutionKëlIe, soulevée par ledëGi'ët qu] ooil-
YoqueI.es~IccfeursdùJul'a.
La. T~rte prëfend qu'it va. de soi .que le
décret du '38 décembre'lQ6.7quia..abrbgé
le décret du 35 décembre 1863 ne s'appli-
que qu'aux élections générales.
Cela. est facile à. dire, mais sur quel texte
de loi s'appuie cette interprétation de la
:P<~rfe, etôù Gè journal a-t-il vu qu'un dé-
cret abrogé formellement et sans aueune
réserve pût conserver encore une .validité
quelconque?
3L Stepliën jLiogeard a obtenu la. prise
en considération d'un amendement, ten-
dant à faire augmenter de 130 franes, en
moyenne, le traitement des 16,639 fac-
teurs locaux et ruraux. Cela représente
~ine augmentation de. 3 millions sur le
budget des nuances. Le succès de Mtamen-~
dément a eu un résultat inattendu il a–-
spectacle inouï!– réuni M. E. Picard et
M~ Rbuhër dans une pensée commune.!
D'où'il est résulté un innocent écnange de
plaisanteries qui, a. égayé la Chambre pèh–
dant.quelques minutes. Il faif sichaud!
.I~Pi~us~falt en ce moment, 'à régai'd
du Sud, de la, politique de circonstance. {
EUe ne semble pas avoir de plan arrêté,
elle se contente d'avoir un but immuable f
l'unité. Elle n'inspire pas, éttoutaumdius t
elle ne conduit pas, les gouvernements du t
Sud mais elle suit attentivement leurs
moindres démarches, inscrit leurs plu~s lë-
géres~ fautes, s'attachant à en aggraver. j
les conséquences, fermant d'une façon il'- t
rémédiabLe toutes les issues par oiï l'un t
ou l'autre; engage à, la légère; a dû renon-
cer a passer. Elle va sans cesse resserrant
le, cercle et. ne ~'arrêtera, qu'après avoir nus
les petits Etats dans l'a.Iterna.tive pénible
de se donner à elle pu dé s'éifohdrer. t
..C'est le jeu qui s'est joué et se joue on-
çôre à cette heure à propos de la conféren- 1
ce .militaire proposée par la Bavière.! Naus s r
~'Jnsistons~parCe que l'importance dé ré-
chec éprouvé parleG~binetde Munich'sera
grande dans l'a venir.
M. de Bismark :në inanquera pas de le
rappeler a tous les avocats de l'indépen-
dance du Sud, a. tous les défenseurs des'
clauses restrictives dû traite de Prague.
Ses organes commencent déjà a donner
prudemmentcette note '.{-si nous sommes
bien informés, une campagne se prépare- i:
rait.dans'cësëns; cajnpà.gne~d'arguments; t
de sophi~mes et de théories, qui pourra.it, t
si on ne l'entrave, avoir d'aussi graves ré- (
sù~tàts pour rambitionprussiehné, que la 3
campagne de coups de fusiË et de coups de 1
canon de 1866.'
-'L'interpeMatiôu du~~éliérâl t<àulai'mora
été retirée. Le généraÎMenàbrëa a pronté
de l'occasion pour chanter les hauts faits j:
de l'armée italienne. Qn a lu une dépêche ? ¡J
de Berlin qui dénie tout caractère ot'nciel j<
~àja publication~ de. rétat-maj or prussien. ``
jEnfinj il;a. été décide qu'une relation des
'événements militaires/de 1868 serait pro-:
chainement imprimée. L
Cet incident devait-iînir 'ainsi.. Entre
autres choses que l'Italie ne fait .pà& elle-
.'même,~il faut ranger l'aveu 'de ses fautes ]
.'et~à.cohstàtatibn~dë ses échecs. Il afallu ]
~deux grandes puissa.nc€S,rune agissant
!les armes là .main, .Vautre 'intervenant J!
diplomatiquement, pour. donner laYénetie
à Ijltalie, sur terré elle a recueilli .i'~éA
Chec de Custozza, et sur mer le désastre dé `'
Lissa; Son orgueil n'en est pas ébrattlë, et
non-seulement elle prétend avoir, par ses
mains, conquis son entière indépendance',
-La. vbcation'pour cet~e vie un peu. aé-
!vèré n'est pas donnée~ à .tout, Je monde, repli-
;qua-t-elte, et je suis Rien forcée de recon-
!n~itre que je ne l'ai pas. encore. Mais je.ferai
~toutpour qu'eUe m'arriye! et, ai'j'a! le bpn-
jheurde'Ia sentir 'cmhoi,;je viendrai, mada-
!me,,meijéter~àivos pieds, et vous demander
''pardon de mon hésitation d'aujourd'hui.
Go pardon,'je sens que vous mël'accordë-~
;rez,Ipàrce que vous êtes juste et bonne, ~t'que
'vous ne voyez dans .mon rëfus'aotuel ~pM:Ia
'.preuve de mon vif et sincère .desir'de remplir
t dignement toutes mes, obliga-tions, quand_je
les:a.urai une. fois accepté.es. .L. ;;f! r;
Ce qùi.veùt dire que.yous ne les accep-
~tez'pasàprésent.? 'c
Je le voudrais je ne~e puis.
–'RëOechissez-y, mûn enfant; c'est'aH'aire
à'VQ~is; La. vocation aux prôfessidn's.sëve-
rës~ comme 'vous~.disiez: 'tout .a l'heure,'dolt
nons.être~ônnee, et-'përsdnne n'a, le droit de
l'imposer à un autre, sans assumer~E..soi-
même I.a. responsabilité la plus grave. Mais
dites-moi cependant, ce que vous comptez
faire en sortant d'Ici. Vous pouvez BIen'he pas
rester avec nous. Vous ne pouvez pas nous
empêcher de vous suivre partout, de la. pen-
sée, avec un sérieux et profond intérêt.
–Une visite chez une amie, pendant les
yacances, ne peut point,'j'imagine,'ê.tre~cpn-'
sidérée, comme une do ces sorties de la mai-
son tëHes que les règlements les prévolent et
.les défendent à celtes qui doivent d'élèves
~passer maîtresses, et demeurer à SaInt-'Denis.
C'est tout.simplement une petite promenade
de santé. Après une dizaine d'années passées
entre quatre murs,.on. a quelque peu-besoin
.de prendre l'an'. Je Yais donc accepter l'invi-
_t~tion~qut.:m~es~d8p'Liis:lotl~ dé~à
'~p~' M~ ;la bardqné de"BlaMhelànde, et'àc-
-~ad&n~B~~6t~.ï~)%je~s'~
~<~tr~~e ~x~u)er,~t-~me,Lej;
< tour, Tous lirez dans mon âme, vousïnedi'.
ma.tsL elle éuumère œmplaisamment~s~
iBêrvices qu'ëHe à rendue. â'ses'aHî~
L'ab~ac~Qn de l'iatéi'pëH~tio~ ~ërt'~t~~
brguëi}, ôar.Ies OBateurs àu'rMën'teu'I)~['~ ,'0
fâir€ ta. c~goussion, portée ra-pidoment~
des gé.néra,ux riv&ux sur le tei'ra-ni des.fàu-
tes perspuneUes 'âi.trait~ a.alené d~ fjM~
(j~uant~s révélations ~et, ~e,peai~s.e~
~u/ckrHMr~opï~adve~MM~~Nt
rappelëace mot 'de Napoléon P~ H f&«~
~YersonHngeenfatTniH6.
.Les cabinets de Florence et de Bërim
$'ctarent: concertes ausujetdë l'int~rpë!
iationdugëneraÏLamarmôi'&7' ':c-
Au moment Ou le dëbat cïêva.it s'eugagët''
la' Chambre des députas de FIorence~~
principal organe de N. de Bismai'lt, aBë~B
îin, publiait hier une no~e destinée à/cal-
mer, les susceptittiHtés: de l'aNnee itsElion~
ne, qu'avaient profondément blessée Ië<.
;appreclati.ons. contenues dans l'Histoire de
la campagne, de i8< rëdigëëpaï'Ï'ëta.t".
major prusàien.
/jLa, (?cî.M'Me de ~~Metna~~e J{{~Yo?'c! d~
c!are que les passages dont &est ému ;I<')
gênerai .Lamarmora, et Sur lesquels îl ap-
puyait sa demande d'interpellation, &-
valent,été inexactement traduits..
La feuille semi-ofncielle ajoute:
.Nous ràppeUërôus à !'Ita)!è, notre amie d'~u
aë!à des -Atpes, comme un fait.~ incont6sta.ë~
ù~eli,Prùsse; tous, ~le~-cerélès, Èblitiquë:à i6nàëàt~
tu'en'Prùsse;. tous -lesicerctës pbHtiques randea~
e plus complet hommage à la. fermeté inëbràn~
able avec laquelle l'Italie a refuse le traité de
Mix sépare, .en même temps qu'Us recprma.is-;
ëent h~ntëmeht ià vàin~nce dëptoyeè par l'arma
tttJiennë.
Nous. doùtotis que ce~tardif Rana,!
ommaue ilen-du~ 'l'a- ~v~aiiiàh~é à~s~ 1-~X
hommage rendu a là vaiUancedespret~
gui ont combattu a Custozza e~n'ont pu,
faire tomber une seule forteresse du qua-~
drilatere, parvienne jamais.a cicatriser les
plossures faites à la vanité italienne par 1~'
técit si dédaigneux des ofnclëra d'état-?
major prussiens..
j Toutes les lettres quëTa C'orre~M~~oyic~
du ~Vbrd'Ssï reçoit de Saint-Pgteî'sbQU!
le Prague etrdë LemBerg constatea.t' 1~
'lïort~és agents russëspoiiret~nE~rër&c?
.ion et l'inûuëncedëlaRùssiëdanël.ësp~ày~
~layos de l'Autriche. Jls agissëQ.ta, .la.fo~,
en Bohêmejet en Gallicië. ïls t)ntTe~u 1'
(lM de mettre tout en (&uyre,p~ur ajneneK
ieg ~Polonais a'faire .cause commune avec
les Tchèques, fort mécontent, comme on'
sait, de la poHtique de M. de Beust.
C. LEtTÈVR!.
KOOyïLMS SES CHAMBRES
On litdatM le yoMr~.S L'hommeieplus occupe de toute, l&Ch&tnbre;;
~n cette c~nicuie,'est cerfaniëtaënt M. ]e marcfttt~
tl'Havriucourt. Il dëptoie pi-Mque .mtânt de.xelo
pour faire voter I:t copvëMiion a.vëc la. pompa'~nle
~à Nord que pour ~Mré eÔndàmtMr~iës jôur~aJi~'
tés d'ÀrraB/Uprend ses~ebn~uës'dan's Ies:p%tît&'
;eoins, il les l'dclamesur.loursbaucs; iH Iear;;fait:
~jurer qu'ils ue. s'eh-irdHt pa~ aTMit ..d'a~n';x~
'ie~projet.
ÂdmiraMe conduire, s'~J-pouKaii ëf.re.uUfe, en
~'quoi gué :ce &o!t, a.u département du ,~ord,qu'6'Ië `
projet fût vot~ cette a.nuee.Ma.'s les,'tra.vàuxn~a
commenceront ni une îjéureplus tôt, ni une heS-
're plus tard. (~e' u'est 'donc utile qu'à M.: 'd'Ha.-
~vrincourt; qtn tient à rentrer' dans ëës'foyera.:
ja.yec un chémiM de feE,;comme un përe de~famiUi*-
.rentre chez lu), au'jour de l'an~ayec-~Miacup~
',ou un. cheval de bO]s..Ce.sont ;les etrenne& da, ses
~.électeurs. ,1.
:Un 'mah'G du dëpar~ment! du Nofd A~us
renvoie uù journal desa, IcfcaHt~.cù ;H eët~R
~que la commission'du:Co!rps législatif, cha.Tg~
;d'examinerla convention avec )a conjpa~n~dH
jNord, après avoir adopte, à lamajontécie
~cinq voix contre quatre, te contre-projet d&
iM. Calley Saint-Paul, a nm par accepter à
~a même ïnajqntë }a.prqjetdu gouvernement
iqui exclut !e chemin d'Armentîeres à Boulo-
jgne auquel le maire s'intéresse.
Notre correspondant nous demande que}
~est le dëputë quF s* est ainsi déjuge. Qu'il
~adresse sa. question auP/-qpet~ct!'eKr,daËiU~,
qui doit être parfàitemé'nt:Tensergné â-eet
:ega.rd.c,i.
Tout ce que nous-poùvoils'dirë.'c~est qu'H
nepeuts'agirmdeM. Brame, ni de N'.ni-
rez ça que je do!s faire, et je ~ërai ce'qne v6~
a.urëzdit.
~~P~j6 vois~ien~ .que~'vous~ë$~~
due pour nous, beUëobstmëë; Partez'*donc!
que Dieu vous soit bpn.et Ja vie Glë~nte ~1
y a. peut-être .assez Io:ngteihps,en!
vous êtes à Saint-Denis pour avoir en~e°de
}& qmiter. Je n'ai 'pas toujours eu~ a~isan~t
ans, ~je me meis'bieh"un 'peu~à vot~e pïac<~
A~!ëz où vous àppelle'ta dest!nëe,mysiërteasë;
nos yœux vous suivront. Je ne vous'sëâha!te
qu'.une chose. soyez aussL.heureuse. que .y~s
inëntez 'de; r~tEe. Votre ëducatton~est;,com--
pléte vous êtes classée ~panm! ';nos_ meU~
sujets il est donc juste; que vous emportiez
d~oi ialpreuve! de notre satisfaction,-Tou~è~
vos'pieces sont prêtes, 'vos 'notes:'reI~VëeS,&!)5
rësuttat'aë'vos 'examens'et a'e'"vps'%8i&68~
ndélementexpose. ~s~
~.Tc'tit 'cela' Va êtrej éxpë(Hë aujdjar~ëm n~me
u' gran.d-chaiice.Iter de ,Ja, Légion ,d~pB~
vec .la demande jFprmeIIo.queJ'ad~M;p~~
vous à Son Excellence du brevet .d'ëlpv~a~
Saint-Denis.Vbus savez~ùe.'c'est'Ià-.an~tr'e
-vëritable,~ort Jenvië; ~t d6nt'hous'nous:~rcâ~
â'dns justomënLt'a,vares."Il "devient de ~p~s'ëh
)Iùs'difHciIe~.a obtenir. 'Seutes' lespën~oS'-
na.Ires 'd'élite l'pbHenne~i~ "Vous ~'a.iSjfez'~
ais que trop souvent des malliëuï'ë~sa~a'u
abusent de tout et qui~ont'passer ~ëursn!
'êts avant rhonneur et]a,_veriLtë, D,e cra~g!M~~
:
~ous aviserons aux-moyens decpunirices faua-
sa!rës, et nbs -diplônïes garderont:toute~NH'
-vateur~ët'tôutlëùrpréstige,~ ~?
-Xprês'avbïr ainsi j)arlë,~avec' son' àtr ~ë9
grands jpur~ ;la ~un][if~âan):cbng~dt~%
~éu.në.f'U'e.
..1 ~~U~i~(
~rf" ~?'t.!0~
'1 v.- ·k:=~~
J, (Z~ sat~
'J.t'otsmoi9' M'f.&<~
PiBtSïTSHXB < ~mo! o
.Un..aLa.S4.B..
)~)~M C'~ttMMt. ME HOMTHmM i 1
w
Je~ 2~ 'juM~
~i~ LTroisnM!~ t~~MM.
MfARTEm~ ~i. t r:
!J"
fMMES, S< ~.OE H BOUME. ET 7, ME M<} H9M!! <
YoutcequrconMrNëI~c~pi~aû~~MÏdMtètr~ adr~ ar~ Gorat~t
'H~–
~~dtn'a~atiocEer~rvetedro~deaKM~~ rédâc~ia~ des :4nùoncee'
J~ff!!j~ttt< r..i
Les ~bonaéa nouveaux ont droit.~rece Lt
~oir Afacrc~e, par M-'AMËDËE AcHARD, la le
prei~~re p~i~ ~~rgero~ ~e CooK- va
pMtt,parM. ~~icemte PoNsoN Du .TER- ne
tu~, et tout OB qm a paru de Ta FuptMe tr
<
:\Y 'P~tS,ILLEt 1868 j 1
wwa;
'-c> r
LE15 ËtËCTÏO~S CONSULAtRES c
Qui doit élire les juges de commerce ?
H y a plus de trois sièges que la réponse
est'ëcHté dans nos~lois ce sont les com- ë
mer~nts.
Les articles 618 et 619 du Code coin-
mercial, abrogés en 18,'t~ et remis en <
vigueur en 185S, eut cependant composé,
pour les élections consulaires, un corps é-
lectoral~ui.parsou origine tout a.dmihis- c
trative,. garde au milieu, de nos institu-
tiona uu véritable caractère de.yëtusté.
L'article 6t8 porte que le préfet, dans >
chaque département, formera une liste
« des chefs dêS-ïaaisoBS les plus anciennes f
et les plus reGommandables par la probité, t
pa.r l'esprit d'ordre et'd'cconbmie.M Les
commerçants qui ont eu l'nonneur de cette e
inscription deviennent les. notables. Us
prennent seuls part~ l'élection. Aux ter-
mes de l'article G19, ils doivent être :'u
~OBjbre de 35 banales villes de io.ŒO
âmes, et leur chIS're s'accroît d'une unité l,
pa.r~.i.OQO habitants, de plus. C'est ainsi t
q~e~Parie, avec une population qui varie °
de ImiUlon 7QO,000 M mlllton 800~000
~mes, compte 1,700 notables-commer- n
çants. '7-
Qu'un semblable état de choses appelle l
une Téfbrt&e;~ première vuej cela n'est
pas douteuï,- Notre temps ne comporte `'
plus ces privilèges d'élection ne permettant
pas; à certains intérêts d'être représentes,
Ir i !~s) c
sous prétexte qu'ils sont d'une trop mé-
diocre importance. Puis, quel pouvoir
énorme n'est-ce pas dans la main d'un pré- :â
fet que de décider, de cette façon souverai-
nn et arbitraire, à quel degré de crédit et' â
d~stiaîB on~devra. noter tel ou tel commer-
çant~Est-cë que ce fpnct].onnai)'e.est dans t
!e secret des comptoirs; est-ce qu'il peut rI
apprécier réta.t. des apures'? C'est.une cause
fréquente de scandale, etqui réagit sur l'ad- ¡;
mimstration poUlique elle-même, que de .1
voir sombrer dans quelque faillite
pourjun pays dea hommes qui ont reçu du
gouverneinent, pendantde~lpngues années, :e
le titre officiel de notables. Si donc le pré-
f@t;ne se prQnpnce,.da.ns;SQn choixj~qù&~sur
des motifs purement commerciaux~ il.ëst c
incompétent. S'il a d'autres visées, et que,
par intérêt politique, il veuille soutenir et
accroitrecerta.Ines importances locales, il '1
~viènt à .~usscr. de la, manier~~ la r
gpav&une de nos institutions lesplus vieil- r
les e~los.plua'libres..
Ce',vice dans la formation des listes élep- f
torales, est .un vice; absolu. Il fa été forte- i
mentsignale:au..Sénat\et devant t
législatif; 11'est dénoncé de nouveau dans
une ~pétition de la chambra de cbmïnerce
une .pétrtiou.vdc la,El~:mbr,e de cômmèrcé
parisiennedelacéramiqueëtde la verrerie.
Mai~pour geave qu~'il. soit, il ne constitue .E
pas la~seuIe~anemaU~ que l'on rencontre
dansées originos-de la. justice consulaire.
;Les.sociëtës~ojAyi%es,~arexempIe~~e~ les;
sociétés populaire~ de coop~'ation se~trou-
ventexelue~dut~pa~lectoral~L~
rea,cepehda~~iigagë~t d'immenses capi-;
t&ux, et;la, l~i~ ia56~~ en
gup'primant'I~~tr~e.M
~ux;de~om~]~eJe?jU~)nent detous les
conilits qui se prbdm&ent dans leur sein. z
~u~
FEUILI~ONDËLA~E~~B
\s~Ï i
<
r~
'i~so~
M,MMM!Ë
.T"h~i' (
'3::K' .'P~(: .j:
Les 6entuao!it& d~aEtËurui~'id~ntët st fa-
vœ~bjes àJeanne,.etai.çnt~ria.géspartou-'
~sIes4~~o4~i~DsnM. Ma.Is ,ces~ rës-
pectSthles pèrsonSë~v&ient~ea.ncoup p!usde
]MnaevoloH'te 'que de pouvoir, et oh~Jes.eût~
m!ses danë-tin; sepieux embsfraa en les obU-
gean~.de tr&duirQ, en fart teurs I)!enve!nantes
iiteattons:
~Qetquës joursJa.v~nt.;ie moment fixé pour
?a. sortie (lë6mtiye, r;Jea.:a;ne~fut .appelée ;
Ma &hére;e):ifant,. lu! d!t çeHe-c!, votre
éducation est terminée, et vous atlez étreJi-
bre. Mais vous; ~tes. dans une position excëp-
tionnene. et qui mérite une sérieuseattention.
Gr~c~aBten, ta raison chez vous a devancé
i'agë..P~ustem'aqui avaient montré dans cette
'[nàison du tatëntret du zete, .ont plus tard~at-
j!,riste;nptrpa,Se<~Ion et démente ce beau titre
d'élève de Saint-Denis, qu~eIles déshonoraient
en le portant. Je;sats bien qu'avec vous nous
Ti* avons rien de pareil à craindre. Aussiin'est-
ce. point''pour nous,. mais pour vous-même
que je vdus'parle comme je fais.Ayëz-yous
qae!quefo!9reSecht à l'avenir, mon enfant?
Hélas. ~madame, (pje trop
_E~ dites-nôi, comment l'envisagez–
'vous?"
–Comme quelque chose dHoconnu et de
'terrible t -comme'un* enfiemi ~contre 'lequel !1
me faudra lutter Mais j'accepte la latt~.
Les autres, qui cherchent énc.ore peut-être
leur formule définitive, représentent une
vaste agglomération de travail elles vien-
nent ajouter an mouvement général des
transactions et des échanges, leur propre
.activité.'
La; justice consulaire., telle-qu'elle est
organiséepar'Ie Code de 1807, manque
donc d'une autorité suffisante, et elle
n'embrasse pas, dans ses conditions d'ori-
gine, tous les objets auxquels elle doit ap-
pliquer sa juridiction. Les esprits les plus
radicaux ne demandent .pas néanmoins
que l'on substitue à, ce régime du suffrage
privilégié un système de sutïrage univer-
sel sans garantie. Ce n'est pas assez d'ou-
vrir une fabrique: ou un comptoir pour ap-
partenir d'une manière irrévocable à la
communauté commerciale et pour en exer-
cer les droits. Il faut y joindre l'expérien-
ce, souvent cruelle, des an'aires.La loi de
~8A8.stipulait sagement que, pour être é-
lecteur, on serait patenté depuis cinq ans et
que l'on aurait dans lamême ville deux ans
de domicile. Mais, es temps d'épreuve
passé, nulle autre exigence ne doit vous
écarter du scrutin. Car, enfin,, il s'agit ici
pxacte justice ne se mesure pas à l'impor-
tance numérique des sommes qui peuvent
être en litige..
Tous ceux qui partagent ce sentiment
reconnaîtront qu'il ne suffirait pas d'éten-
dre le plus possible le sens des articles 618
et 619 du Code. de commerce, mais qu'il
faut en reformer, dans leur principe même,
lesdispôsitions. Il ne sert à rien démon-
trer que, dans une période de sept ans, le
nombre des électeurs consulaires s'est ac-
cru en France de 15,000 à, 31,300, et qu'a
Toulouse, par, exemple, la liste des nota-
bles, qui ne comptait que. 100 nonis-~ il
y a sept ans, en comprend aujourd'hui
375. Quand un principe est vicieux, on ne
le corrige pas a l'aide d'une tolérance, on
le supprime purement et simplement. Qr,
de tous les principes, le moins soutenable
est celui qui attribue à, un agent admi-
nistratif le droit de répartir entre ses
administrés la considération et le cré-
dit. 'Eh quoi! dira-t-on, il n'y aura plus
de Notables? Non, il n'y aura plus de No-
tables~ de par la grâce du gouvernement.
Il n'y aura. plus de commerçant vaincu
'dans un procès contrpuu notable qui puis-
se imputer sa défaite à ce que, lui. II
n'est pas électeur. Quant a l'honorabi-
lité, aux grandes situations conquises par
le travail, soyez~sans crainte; oh peut
déchirer demain toutes les listes déposées~
dans les bureaux des préfectures, sans que
ces influences légitimes soient en rien
diminuées. Seulement, au Hëù d'être im-
posées par l'autorité préfectorale, elles
Feront: ce qu'elles doivent .être le li-
;bre jcésultat de l'opinion. ~La commu-
nauté commerciale de Paris 8'est déga-
gée, il. y a deux ans, de la tutelle, im-
portune des candidatures quasi-officielles
Bt des patronages de famille. La com-
munauté commerciale en France doit faire
un pas de plus elle doit obtenir dans les
tribunaux .qui administrent ses intérêts
une sincère et complète, représentation. Il
suffit pour~ cela qu'elle 'soit appelée tout
entière à former lecorps électoral qui
nomme les juges'consulaires.
F. DE LA PONTEBIE.
DtPÊCBES TËLËSRAPHtQMS
ANGLETERRE
t).L.ondre6,.2Sjui.Het.
La Chambré des. communes, formée en comité,
a adopte _te btH qui autorise ie gouvernement à
acheter les lignes tëlëgraphiqu~.
––Je suis heureuse de vous voir dans de' i
belles dispositions .et, du reste, il y .a.long-,
temps que je sa)s que vous êtes,une vaillan-, ]
t&! Mais enun, ayez-vous quelque projet ar-
rêté?
Eh! pourrais-jeen avoir un?quand je' ;·
ne connais eacorë n! le monde' ni Is'yië;'
quand les murs de notre ma!son bornent de-'
puis si longtemps mes regards, quand !a clo-,
ture dë.cepa.rc estja Itmitëdembn horizon?': ;v
.J'attends! ~i
Jeanne, reprit avec une extrême dou-
ceur la directrice de Saint-Denis, si nous
n~yions'pas prévu les dIfHcûltes de la posi-
tioh dans .laquelle doivent fatalement se trou-
ver des jeunes Elles qui, comme vous, n'ont
ni,fprtune;ni. famtlle, Bpua serions, coupaljlea
tout au mômsd'imprudënce; mais iLn'en est
point ainsi nousavons entre 'les mains une_
ressource suprême dont nous usons en faveur
de celles qui l'ont méritée par une conduite
irréprochable.
Vous pouvez maintenant rendre aux autres
ce.que vous'avez reçu de nous. Après avoir
éte~eleye ici, vq.us. y pouvez être maîtresse.
Vous pouvez ne jamais nous quitter. Cette
maison sera\tôujours la vôtre, etde même
qu'eHe._aura servi d'asile à votre enfance et à
votre jeunesse, elle ;servira de refuge à votre
vie tout entière. Vos commencements seront
modestes sans doute, un peu rudes, peut-
être; mais je sais que ceci ne vous fera pas
peur. Vous~ne craignez pas votre peine. D'ail-
leurs, quand on a votre mente, les progrès
sont certains en toutes choses et l'avancement
~rapide. Restez chez nous. Vous arriverezbien-
~ot a une position, honorable, indépendante,
Assurée pour toujours..
[Jeannë'a.ya.it écouté la/surIntendanie~YeGj
-lauplus respectueuse-attention, et celle-ci ne
'~pouvait se Jsssep d'admirer le ma.intlen~de la.,
-jëùne-nHé.'pteur de réserve et de grâce. M~
Derville était debout-devant-elle; seg~ beaux.
yeux baissés, ses deux ma'ns appuyées sur
.ESj?AGNE.
,r' (" M~!d,2LjuiUet,M!r.
On .ditque.i'amirat M~udez~NunM., comman.
danteu chef de la nottesespâgnole du Pacinquo,
a fait savoir au gouvernement qu~il dësire ren-
trer en Espagne,Si~)ut~foi9 le gouvernement ne
croît pas que se~s.services soient'necessaires pour
le moment dans le commandement de la, Hotte. `
Des négociations sont eagagees pour une
avante de SO millions de r&au,x que la Banque fe-
t'a;t %u, Tr~a~r~M ~s bp~~e I& CaiMp de"!ffT?â-~
va.ne.
:'HONGRIE;
~Pesth'3lJui!ièt.
La Cofy-<~jt)ond<.tnce d
stance ,L'
1~ Groatië et la Stavonie envoient 39 dépotas
üu'Rëiclist.a~ hoyi·ôrs, pôui~.la discussion des àf=
au Rëichstag hongrôts, pour la discussion des af-
faires communes. La Croatie contribue peur 10
0/0 aux dëpènses. de !a monarchie commune, et
pour /'<5 0/0 a. l'ënsemMe des impots. La Croatie
est en possession d'un gouvernement autonome,
dont le ban est le chef.~
Le territoire du~ royaume-uni cr.oate-esclavon-
datmate, comprend !e comitat de Fiumë, a l'ex-
clusion déjà vi)!e et du tjttôra! de ce T)om; les
comitats de Croatie et de SIavonie, les confins
mI!itaireset]a.Dalmatie/
'ITALIE.
Florence,NI]uI]!et.
A la Chambre d&s députes, le gênerai Lamar-
mora demande si le ministère accepte l'ihterpel-
lation annoncée au sujet do la. relation de ~a guerre
de 1866, rédigée par l'ëtat-majorprùasie.n.
LegenëralMenabreana croit pas que l'inter-
pellation soit opportune; il démontre que l'armëe
italienne a contribue aux victoires prussiennes.
Il continue par la lecture d'une dépêche-de
Berim.
j Dëclarani que la relation n'a pas un caractère
gouvernemental et exprimant des sentimentsd'es-
timèet de svmpaf,hie:pôur Tarmëe italienne.
Le gênerai Lamarmora dit que. le but de l'in-
terpellatipn était de dëmbntrer. les erreurs de la
relation prussienne il repousse plusieurs des.as-
sertions contenues dans cette relation, et demande
~.u ministère de publier une relation complets de
laguerre.. `
Le gen'eralMenabrëa repond que ce document
sera imprimé prochainement. `
L'interpellation n'a pas de suite.
.-SERBIE.
i. .BeIgrade,.ai-juilI
fie la défense du prince Alexandre Kara-George-
~'Itch, dont le prpeâss'ouvrira demain. Lesautres
accuses ont également reçu .des avocats d~ofnce.
Onze condamna.tions.à mort sont probables.
Un comité s'est constitue pour l'érection d'un
monument A la mémoire du prince Michel.
(j4~enc~7ya~(M-J3ttHMr.)
M. Piiiard, ministre, d& l'intérieur,a
parlé hier du secret des lettres en procu-
reur général. M. Pinard se trompe s'il croît
t[ue ~'opinion publique le suivra, en cette
'occasion, survie terrain étroit des .neces~
ites de la répression.: Tout Ye monde ac-
.cepte, en .théorie, ;que~, certaines.af&nres
d'une gravité exceptionnelle puissent par-1 l
.fois être traitée6;par des moyens, égale-
ment exceptionnels, et encore cette théorie
~dangereuse n'a que des partisans dissémi-
nés On admet Rien inoins que cette, .théo-
rie se'généralise,et .qu'il,soit, parjexem-
pie, inathématiquement établi qu'un pré-
:t'et,: sous ]a;seulé-réservB de quelques for-
imalitéa, et~le plus sou vent'sans contrôle,
puisse attenter équ itablëment au secret
~des' léttrea~ ~-i
II est d'intérêt social que les crimes et
~délits reçoivent leur châtiment mais en
~cela comme en tout, il y a des degrés;
jet cet intérêt est dominé ici pat un intérct~
'supérieur. Nous n'hésitons pas -à le dire,
~miéux vaut deux où trois, délita'impunis,;
~que le secret des lettl'es légalement et ré-'
iguliérementyiolé; mieux vaut le~éboire
id'un membre ûu parquet voyant, fauter
!d'une preuve, un coupable échapper a. la
jloi, .que dix,vingt, ~cent familles sachant
.leurs plus Hitimesiaffaires-conBuës,.com-.
;mentées,parfoi& divulguées.
Et si l'on'hésite, que l'on examine les 1
conséquences de l'une et de l'autre hypo-
thèses.. L'impunité, 'par cette cause spé-
ciale, de deux ou trois coquins 'n'enhar-
jle dossier d'un fauteuil de temps en temps
une rongeur furtivë passait sur sa. joue et une t
~palpitation visiblesoulevait sa'poitrine.
Rester à Samtr-Déms tQute sa vie La pers- :4
ipective n'ayaitf rien de séduisant, et nous pou-: ~i
vous dire Hautement que telle n'était point la.
~destinée qu'elle avait entrevue dans ses rêves
jdejeunenHo. Oui, .certes,,elle était pleine de '.`
~reconnaissance pour la, maison où elle avait ~n
trouve un ~accueil, sl~ hospitalier, des .sQins;sI
.dévoués, une éducation 6l;compléte. Mala si
Saint-Denis était bon pour un temps, pour; i~
toujours irdevëtialtmadvàls.
;/Sana doute, Jeanne ne sa.YaIt;rien du mon-
de.et ~Uo-meme,.le t'ecpnnaissal~avec un8~
'franchise entière ;'mais soti ignorance Thêmej
était, pleine, d'aspirations, vagues' et "do 'désira.
Inavoués éUe.në se :senià:t pas. le, .courage, de
.les refouler dans son cœur. EÏtë. n'avait pas;
encore! vécu. et elle 'voulait vIvM, ~a 'pol-
~ine etattplemed'un'frqubtëincôhim
ne agitation qui n'était ni sans chàrme~i'
sans douleur. Elle: frémissait ai la. pensëe
d'ehgiputir sa jeunesse ardente, avide de
toutes les'joies dont Diëu'falt sei~tn'Te besoin
et donne.l'espéranc.e'à~sés créatuFes, ~daMS /Ia
froide austérité d'un asile presque'jtnonas-
tiqùé. -?'b;
Ppuvàlt-on, .exiger un~_ter aacrince d'~né
jeune iiÙé que ,1'on~avalt bien pu enfennel'
jusqu'ici dans l'étroite enceinte d'.un_ pension-
nat, mais. qui portait~ën 'elle une'âme'toute'
prête ,à"së répandre~ ~t à s'ènSammër? M'~
Derville était-elle ce.~qué.l'~n appelle d'ordi-.
nàire une;personne romanesque l'C'est ce que
1 l'onn'a.uraitpù~ dite encore. Mais~sHë conte-!
nalt.enelle m!l~e germes auxquels U fallait;
donner le temps d'ëcIore.Enè-même ignorait j
quel usage elle feraltr plas tard de sa liberté
) jna}s~eHe~ne_ yo~tt .points l'a~tëner.Yant. de;
t..1~0irge~t§e.jË~e';éprou~~t~un~
incerttt.ttde
-questions si.Bëttes cependa~t;ei a! prisés de
r~ la surintendants.
!di.mpet'spQn,e;.et n'ajoutera pas~nn délit à
~cetixL-qui :se comn~ét~n
it&ndis que la çon~aissanM.: certaine d~'unp,;
seule violation'du secret des lettres pèsera
'lourdement ~ur. tous les'esprits. Il n'est
pas t)j& homm'e un peu connu qui, au len-
dein~n d'uHë semblable révélation,'n'hé-
site ~cbnner à 'une lettre le secret de sa
pens~ r.
R~&us ~en~ble qine. ices 'àr~mneMS de
l'Ordre înoral, moins pratiques, moins ri-
gides peut-être que ceux adoptés pour dé-
fendre l'opinion contruire, auraient dû
'impressionner M. le ministre de rinté-
neur. Nous sayons:M. Pinard l'B nette-
ment rappelé nier,que tes préfets aont
des ofuciers de police judiciaire; que dés
lors leur chef, le ministre de l'intérieur,
~l'ëst a plus forte raispn et a un plus haut
degré ;nëanmbins,~nou's croyons que le
rôle d'un ministre n'est pas de .requérir en'
toutes circûnstaJices l'application de .la loi,
qu'il a. mieux a faire que de toujours par-
ler de sévérités nécessaires et d'indispen-
sables répressions. J~a/ loi qui régit une
Société ne doit pas prendre à tout propos
ces aliurëa de regletnent de pénitencier, et, j'
quand de certains pouvoirs arbitraires pé-
nibles à supporter, sont inscrits dans la Ipt,
iLest de bonne politique de ,les_dissimuler
le plus possible, bien loin d'en soutenu',
comme on l'A fait hier, et le principe et
l'application. n
.a,VMOîfA.CLT.
CMÙNÏOM POUTÏ~E
La~~rtC, "qui se pique fort ~e Uiplo-
matie, à inventé le dëmenticonSi~a~
Divers journaux ont parle, à la, suite de
1~ .Presse, de pourparlers officieux qui au-
raient eu lieu entre la France, la Belgique
et la Hollande, en! vus. d'une union doua-
nière entre- les trois pays, et ont annonce
que des négociations formelles étaient sur'
le point de s'ouvrir..
i Ua fa~ftë a pris fëu,'et elle a invite ses
confrères à, étudier là législation commer-
ciale des trois pays en question, pour. se
c~nv.aulcrë .que cette union ne pouvait être
jtn~fcHf~e, ce que personne n'avait pré-
tendu.
Le J~Mr~ deFccr~s s'est favisë d'appli-
quer le démenti de la, ~(!
également couru..Et la ~a~rte de déclarer
~n&sitôt qu'elle ne voit aucun inconvénient
et~aucùn_ obstacle & .une alliance .militaire.~
i Cependànf,~ les obstacles commerciaux,
Bur.lesquels la .Pa~te s'est appuy~c,:peu~
vent être aisément levés pa.r'des ;nëgocia,-
tions il.n'en est pas de même des traités
~uiinterdisentàdaBeIgique de contracter
aucuneaîliânoe militaire.
j sËst-îf donc plus facile à la, Belgique de
déroger à la neutralit~ qui lui
est imposée par les traites que de môdiner
ëa législation cominercialë,. en v.ue de. la
r~pprocher.delanotre?
jQ.u Men-.Ia. ;.P~rte)a.-t-eHë priseettë fà-
~on de faire savoir, au pùbli(; qu'outre
l'union douanière, il y avait sous jeu une
union militaire?
.-Rienn'estplus facile que de forcer et
d'exagérer une opinion pour se ~dispenser
~de la reruter. Ainst fait l€LP~s a propos
de~nos.i~exiQnssurJa candidature d~M~
de Larcy. Il en conclut que nous ho-vou-
~drions. ouvrir les portes du Gorps législà–
;'tif qu'à des ennemis: de nos institutions. `
Nous nous 'sommes bornés à di;re_qu'il
~est juste et-utile que les' mindritéa soient'
~rëprësentees..La.présënce/ sur les bancs
,du Corps législatif~ des. hoinmes/eminënts
~que .ces minori~ comptent dans~ st;in
jest moins préjudiciable que ne le serait,
'leur exclusion systématique~
~Nousne~nbus défendon6pas,/d'ailleurs,_
!d'june .;nvmc~blë iFaiblésse poûrL ;Ies Ëom-
~mes idd talent et d'honneur et, un ora-
teur 'cc'mme ~î. Berryër ne prît-il la
~parole qu'une fois Tan, pour éclairer une
~question de droit ou de tinances, sa pré-
La.'haute ~dignitaire comprit cette IncertI-~ t
tude et cette ecaotion~, aussi laissa-t-elle à, i~
Jeanne quelques minutes pour se ~remettre.s `i
Eh bien -lui -dit~-elle en6n, quel 'pàrti~ io
allez-vous prendre? à quoi vpus'dëcidoz-' y
vous ? Moi aùssi,j'àtténds.
Jeanne tressaillit
~nerveuse se 'rëpa.ndit sur son visage. I~~inbt'
~qu'elle allait prononcer~ n'ëtait-ce point le Il
~mot de sa destinée? Cependant,son regard
qu'elle releva ~n'avait dej~ plus rien de là ti-
midité de la jeune pensionna.ire devant sa'
maîtresse redoutée Ce~regard~tait.'sans~o~
te plein de déférence, mais en même temps H
~taitempremt~unë fermeté froide et d'un
:càlm.e.resolu. ~J
-Madame la. surinteh~ante,.dit-elle ;enfin~
je;ne c:rois. pas qu'il sortfRecëssairede~vo~;s
parler'ici de ma recoBQaissajïc~; je suis toute
pénétree~du .sentiment. ~q~vos~bontës;pour
moi/ etie plus gEand bonhenr qui pût arriver
a~i&avie' ce.~t~t~ de s'ëcQuIë~ ~r~do;.y~
-~Apreacette;pet!tephraae assez habile que sa
maîti'essede~rhëtbrique(A prësMit ces'demoi-
sèiles font leur .rhétorique: to ut com~e hous~
eut sans doute appelée~ un exorde par insi-
nuation~ u y eut'unimperceptlbl&tempsd'ar~
ret su ->(' ~);~ t;a. :j
~IoM \'0us aM.ept!E'z?~n~ la.:sunntendante,
augurant peut-être un peu mieux qu'il ne
fallait de cette première partie de la réponse'. «
Pas maintenant! 'répliqua '3ëa)tnë:tvec
uhe extrême vivacité,' 'i'
~.Comment, pas niaintenant! ~Etquanc
donc~mon enfanta
-Je~nesàis~pa9 encore ~au juste, madame;
~a&s douté un'peu.plùs.tard
~Pl~ '-{~rd ~rqp,.tar~Vous~aavëz
que ai l'on sort de i'iastitùtion.~on &'Y reh~J
.i.'h-
).. ~pomt. ':r~ ;?;
~&a.ri.n.e, ~e~sâ'va.it:; 'e, reppn<
;po}pt ~rectement a l'obs~rva~op (~ Ï% sur~n-
t~nda-ate..
;s
jdiocrités comme MM. Seueca, Barbantane
jou Matijieu, qui n'ont jamais émis une
idée juste, et qurcouvrent parfois lama-
gopité de ridioule par dès aniendëments
cpmmë lé. fameux rmnist'~i'e de là.p~ume.
~~(M(Ê ~9&M }a qués~oit Iëg~6,
.et on peut même dire là .question donsti-
tutionKëlIe, soulevée par ledëGi'ët qu] ooil-
YoqueI.es~IccfeursdùJul'a.
La. T~rte prëfend qu'it va. de soi .que le
décret du '38 décembre'lQ6.7quia..abrbgé
le décret du 35 décembre 1863 ne s'appli-
que qu'aux élections générales.
Cela. est facile à. dire, mais sur quel texte
de loi s'appuie cette interprétation de la
:P<~rfe, etôù Gè journal a-t-il vu qu'un dé-
cret abrogé formellement et sans aueune
réserve pût conserver encore une .validité
quelconque?
3L Stepliën jLiogeard a obtenu la. prise
en considération d'un amendement, ten-
dant à faire augmenter de 130 franes, en
moyenne, le traitement des 16,639 fac-
teurs locaux et ruraux. Cela représente
~ine augmentation de. 3 millions sur le
budget des nuances. Le succès de Mtamen-~
dément a eu un résultat inattendu il a–-
spectacle inouï!– réuni M. E. Picard et
M~ Rbuhër dans une pensée commune.!
D'où'il est résulté un innocent écnange de
plaisanteries qui, a. égayé la Chambre pèh–
dant.quelques minutes. Il faif sichaud!
.I~Pi~us~falt en ce moment, 'à régai'd
du Sud, de la, politique de circonstance. {
EUe ne semble pas avoir de plan arrêté,
elle se contente d'avoir un but immuable f
l'unité. Elle n'inspire pas, éttoutaumdius t
elle ne conduit pas, les gouvernements du t
Sud mais elle suit attentivement leurs
moindres démarches, inscrit leurs plu~s lë-
géres~ fautes, s'attachant à en aggraver. j
les conséquences, fermant d'une façon il'- t
rémédiabLe toutes les issues par oiï l'un t
ou l'autre; engage à, la légère; a dû renon-
cer a passer. Elle va sans cesse resserrant
le, cercle et. ne ~'arrêtera, qu'après avoir nus
les petits Etats dans l'a.Iterna.tive pénible
de se donner à elle pu dé s'éifohdrer. t
..C'est le jeu qui s'est joué et se joue on-
çôre à cette heure à propos de la conféren- 1
ce .militaire proposée par la Bavière.! Naus s r
~'Jnsistons~parCe que l'importance dé ré-
chec éprouvé parleG~binetde Munich'sera
grande dans l'a venir.
M. de Bismark :në inanquera pas de le
rappeler a tous les avocats de l'indépen-
dance du Sud, a. tous les défenseurs des'
clauses restrictives dû traite de Prague.
Ses organes commencent déjà a donner
prudemmentcette note '.{-si nous sommes
bien informés, une campagne se prépare- i:
rait.dans'cësëns; cajnpà.gne~d'arguments; t
de sophi~mes et de théories, qui pourra.it, t
si on ne l'entrave, avoir d'aussi graves ré- (
sù~tàts pour rambitionprussiehné, que la 3
campagne de coups de fusiË et de coups de 1
canon de 1866.'
-'L'interpeMatiôu du~~éliérâl t<àulai'mora
été retirée. Le généraÎMenàbrëa a pronté
de l'occasion pour chanter les hauts faits j:
de l'armée italienne. Qn a lu une dépêche ? ¡J
de Berlin qui dénie tout caractère ot'nciel j<
~àja publication~ de. rétat-maj or prussien. ``
jEnfinj il;a. été décide qu'une relation des
'événements militaires/de 1868 serait pro-:
chainement imprimée. L
Cet incident devait-iînir 'ainsi.. Entre
autres choses que l'Italie ne fait .pà& elle-
.'même,~il faut ranger l'aveu 'de ses fautes ]
.'et~à.cohstàtatibn~dë ses échecs. Il afallu ]
~deux grandes puissa.nc€S,rune agissant
!les armes là .main, .Vautre 'intervenant J!
diplomatiquement, pour. donner laYénetie
à Ijltalie, sur terré elle a recueilli .i'~éA
Chec de Custozza, et sur mer le désastre dé `'
Lissa; Son orgueil n'en est pas ébrattlë, et
non-seulement elle prétend avoir, par ses
mains, conquis son entière indépendance',
-La. vbcation'pour cet~e vie un peu. aé-
!vèré n'est pas donnée~ à .tout, Je monde, repli-
;qua-t-elte, et je suis Rien forcée de recon-
!n~itre que je ne l'ai pas. encore. Mais je.ferai
~toutpour qu'eUe m'arriye! et, ai'j'a! le bpn-
jheurde'Ia sentir 'cmhoi,;je viendrai, mada-
!me,,meijéter~àivos pieds, et vous demander
''pardon de mon hésitation d'aujourd'hui.
Go pardon,'je sens que vous mël'accordë-~
;rez,Ipàrce que vous êtes juste et bonne, ~t'que
'vous ne voyez dans .mon rëfus'aotuel ~pM:Ia
'.preuve de mon vif et sincère .desir'de remplir
t dignement toutes mes, obliga-tions, quand_je
les:a.urai une. fois accepté.es. .L. ;;f! r;
Ce qùi.veùt dire que.yous ne les accep-
~tez'pasàprésent.? 'c
Je le voudrais je ne~e puis.
–'RëOechissez-y, mûn enfant; c'est'aH'aire
à'VQ~is; La. vocation aux prôfessidn's.sëve-
rës~ comme 'vous~.disiez: 'tout .a l'heure,'dolt
nons.être~ônnee, et-'përsdnne n'a, le droit de
l'imposer à un autre, sans assumer~E..soi-
même I.a. responsabilité la plus grave. Mais
dites-moi cependant, ce que vous comptez
faire en sortant d'Ici. Vous pouvez BIen'he pas
rester avec nous. Vous ne pouvez pas nous
empêcher de vous suivre partout, de la. pen-
sée, avec un sérieux et profond intérêt.
–Une visite chez une amie, pendant les
yacances, ne peut point,'j'imagine,'ê.tre~cpn-'
sidérée, comme une do ces sorties de la mai-
son tëHes que les règlements les prévolent et
.les défendent à celtes qui doivent d'élèves
~passer maîtresses, et demeurer à SaInt-'Denis.
C'est tout.simplement une petite promenade
de santé. Après une dizaine d'années passées
entre quatre murs,.on. a quelque peu-besoin
.de prendre l'an'. Je Yais donc accepter l'invi-
_t~tion~qut.:m~es~d8p'Liis:lotl~ dé~à
'~p~' M~ ;la bardqné de"BlaMhelànde, et'àc-
-~ad&n~B~~6t~.ï~)%je~s'~
~<~tr~~e ~x~u)er,~t-~me,Lej;
< tour, Tous lirez dans mon âme, vousïnedi'.
ma.tsL elle éuumère œmplaisamment~s~
iBêrvices qu'ëHe à rendue. â'ses'aHî~
L'ab~ac~Qn de l'iatéi'pëH~tio~ ~ërt'~t~~
brguëi}, ôar.Ies OBateurs àu'rMën'teu'I)~['~ ,'0
fâir€ ta. c~goussion, portée ra-pidoment~
des gé.néra,ux riv&ux sur le tei'ra-ni des.fàu-
tes perspuneUes 'âi.trait~ a.alené d~ fjM~
(j~uant~s révélations ~et, ~e,peai~s.e~
~u/ckrHMr~opï~adve~MM~~Nt
rappelëace mot 'de Napoléon P~ H f&«~
~YersonHngeenfatTniH6.
.Les cabinets de Florence et de Bërim
$'ctarent: concertes ausujetdë l'int~rpë!
iationdugëneraÏLamarmôi'&7' ':c-
Au moment Ou le dëbat cïêva.it s'eugagët''
la' Chambre des députas de FIorence~~
principal organe de N. de Bismai'lt, aBë~B
îin, publiait hier une no~e destinée à/cal-
mer, les susceptittiHtés: de l'aNnee itsElion~
ne, qu'avaient profondément blessée Ië<.
;appreclati.ons. contenues dans l'Histoire de
la campagne, de i8< rëdigëëpaï'Ï'ëta.t".
major prusàien.
/jLa, (?cî.M'Me de ~~Metna~~e J{{~Yo?'c! d~
c!are que les passages dont &est ému ;I<')
gênerai .Lamarmora, et Sur lesquels îl ap-
puyait sa demande d'interpellation, &-
valent,été inexactement traduits..
La feuille semi-ofncielle ajoute:
.Nous ràppeUërôus à !'Ita)!è, notre amie d'~u
aë!à des -Atpes, comme un fait.~ incont6sta.ë~
ù~eli,Prùsse; tous, ~le~-cerélès, Èblitiquë:à i6nàëàt~
tu'en'Prùsse;. tous -lesicerctës pbHtiques randea~
e plus complet hommage à la. fermeté inëbràn~
able avec laquelle l'Italie a refuse le traité de
Mix sépare, .en même temps qu'Us recprma.is-;
ëent h~ntëmeht ià vàin~nce dëptoyeè par l'arma
tttJiennë.
Nous. doùtotis que ce~tardif Rana,!
ommaue ilen-du~ 'l'a- ~v~aiiiàh~é à~s~ 1-~X
hommage rendu a là vaiUancedespret~
gui ont combattu a Custozza e~n'ont pu,
faire tomber une seule forteresse du qua-~
drilatere, parvienne jamais.a cicatriser les
plossures faites à la vanité italienne par 1~'
técit si dédaigneux des ofnclëra d'état-?
major prussiens..
j Toutes les lettres quëTa C'orre~M~~oyic~
du ~Vbrd'Ssï reçoit de Saint-Pgteî'sbQU!
le Prague etrdë LemBerg constatea.t' 1~
'lïort~és agents russëspoiiret~nE~rër&c?
.ion et l'inûuëncedëlaRùssiëdanël.ësp~ày~
~layos de l'Autriche. Jls agissëQ.ta, .la.fo~,
en Bohêmejet en Gallicië. ïls t)ntTe~u 1'
(lM de mettre tout en (&uyre,p~ur ajneneK
ieg ~Polonais a'faire .cause commune avec
les Tchèques, fort mécontent, comme on'
sait, de la poHtique de M. de Beust.
C. LEtTÈVR!.
KOOyïLMS SES CHAMBRES
On litdatM le yoMr~.S
~n cette c~nicuie,'est cerfaniëtaënt M. ]e marcfttt~
tl'Havriucourt. Il dëptoie pi-Mque .mtânt de.xelo
pour faire voter I:t copvëMiion a.vëc la. pompa'~nle
~à Nord que pour ~Mré eÔndàmtMr~iës jôur~aJi~'
tés d'ÀrraB/Uprend ses~ebn~uës'dan's Ies:p%tît&'
;eoins, il les l'dclamesur.loursbaucs; iH Iear;;fait:
~jurer qu'ils ue. s'eh-irdHt pa~ aTMit ..d'a~n';x~
'ie~projet.
ÂdmiraMe conduire, s'~J-pouKaii ëf.re.uUfe, en
~'quoi gué :ce &o!t, a.u département du ,~ord,qu'6'Ië `
projet fût vot~ cette a.nuee.Ma.'s les,'tra.vàuxn~a
commenceront ni une îjéureplus tôt, ni une heS-
're plus tard. (~e' u'est 'donc utile qu'à M.: 'd'Ha.-
~vrincourt; qtn tient à rentrer' dans ëës'foyera.:
ja.yec un chémiM de feE,;comme un përe de~famiUi*-
.rentre chez lu), au'jour de l'an~ayec-~Miacup~
',ou un. cheval de bO]s..Ce.sont ;les etrenne& da, ses
~.électeurs. ,1.
:Un 'mah'G du dëpar~ment! du Nofd A~us
renvoie uù journal desa, IcfcaHt~.cù ;H eët~R
~que la commission'du:Co!rps législatif, cha.Tg~
;d'examinerla convention avec )a conjpa~n~dH
jNord, après avoir adopte, à lamajontécie
~cinq voix contre quatre, te contre-projet d&
iM. Calley Saint-Paul, a nm par accepter à
~a même ïnajqntë }a.prqjetdu gouvernement
iqui exclut !e chemin d'Armentîeres à Boulo-
jgne auquel le maire s'intéresse.
Notre correspondant nous demande que}
~est le dëputë quF s* est ainsi déjuge. Qu'il
~adresse sa. question auP/-qpet~ct!'eKr,daËiU~,
qui doit être parfàitemé'nt:Tensergné â-eet
:ega.rd.c,i.
Tout ce que nous-poùvoils'dirë.'c~est qu'H
nepeuts'agirmdeM. Brame, ni de N'.ni-
rez ça que je do!s faire, et je ~ërai ce'qne v6~
a.urëzdit.
~~P~j6 vois~ien~ .que~'vous~ë$~~
due pour nous, beUëobstmëë; Partez'*donc!
que Dieu vous soit bpn.et Ja vie Glë~nte ~1
y a. peut-être .assez Io:ngteihps,en!
vous êtes à Saint-Denis pour avoir en~e°de
}& qmiter. Je n'ai 'pas toujours eu~ a~isan~t
ans, ~je me meis'bieh"un 'peu~à vot~e pïac<~
A~!ëz où vous àppelle'ta dest!nëe,mysiërteasë;
nos yœux vous suivront. Je ne vous'sëâha!te
qu'.une chose. soyez aussL.heureuse. que .y~s
inëntez 'de; r~tEe. Votre ëducatton~est;,com--
pléte vous êtes classée ~panm! ';nos_ meU~
sujets il est donc juste; que vous emportiez
d~oi ialpreuve! de notre satisfaction,-Tou~è~
vos'pieces sont prêtes, 'vos 'notes:'reI~VëeS,&!)5
rësuttat'aë'vos 'examens'et a'e'"vps'%8i&68~
ndélementexpose. ~s~
~.Tc'tit 'cela' Va êtrej éxpë(Hë aujdjar~ëm n~me
u' gran.d-chaiice.Iter de ,Ja, Légion ,d~pB~
vec .la demande jFprmeIIo.queJ'ad~M;p~~
vous à Son Excellence du brevet .d'ëlpv~a~
Saint-Denis.Vbus savez~ùe.'c'est'Ià-.an~tr'e
-vëritable,~ort Jenvië; ~t d6nt'hous'nous:~rcâ~
â'dns justomënLt'a,vares."Il "devient de ~p~s'ëh
)Iùs'difHciIe~.a obtenir. 'Seutes' lespën~oS'-
na.Ires 'd'élite l'pbHenne~i~ "Vous ~'a.iSjfez'~
ais que trop souvent des malliëuï'ë~sa~a'u
abusent de tout et qui~ont'passer ~ëursn!
'êts avant rhonneur et]a,_veriLtë, D,e cra~g!M~~
:
~ous aviserons aux-moyens decpunirices faua-
sa!rës, et nbs -diplônïes garderont:toute~NH'
-vateur~ët'tôutlëùrpréstige,~ ~?
-Xprês'avbïr ainsi j)arlë,~avec' son' àtr ~ë9
grands jpur~ ;la ~un][if~âan):cbng~dt~%
~éu.në.f'U'e.
..1 ~~U~i~(
~rf" ~?'t.!0~
'1 v.- ·k:=~~
J, (Z~ sat~
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