Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1867-03-13
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 124274 Nombre total de vues : 124274
Description : 13 mars 1867 13 mars 1867
Description : 1867/03/13. 1867/03/13.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5121864
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/03/2008
MorcM~I~.mars RM
.-f'
§N()!S(Par!sc:~9M[emMt~M} 13~
ANNOHCES.S.~L~OE~BO~RE~O~Ott'
Merc~ 13 mars i8@?
3MMS'~ folllf*
eUSMUX B'ANmttHKttT, )23, BOE MONTiMRTBE
L'Ad~~r~Hoasc ~sorve }<~roKd9. tNOai6~ hre~~a d%~9RCS3
32~ Aj~é~
Testée aai concerne l'ÀdmiBt~tIoa ~t-~r~al~eit êtfs ~dfesE~ aa Qepant
MM. les ahoMés dont l'abonnement expire
lé 15 mars, Sont priés de le renouveler
de suite, s'ils n& veulent pas éprouver de
retard dans la réception 4u journal. r.
¡-.
Les abonnëa nouveaux ont droit & rece-
voir ta CAon~et~e des rMM, par M, Armand
Lapointë~ ~a!~ Cer~et, par M, A.;Esparbié;
îes ~?tt)~fs ~e ~(Msa~e, par M. Georges Fath,
et tout ce ~U[ a 'paru dé' la C'M(e<'aM:e de
/anc/tg-~t&ray, par M. PoNSON Du TERRAiL.
PARIS, 12 MARS 1867
LE SMÂ~S-CO~LTE:DËVANT:LE; SÉNAT
Le Sénat a justice, dans sa séance d'hier,
par les proportions données a ce; premier
débat, l'intérêt d'opinion qui s'attache cha-
que jour davantage au nouveau projet de
sénatus-consulte pour en bien discerne)' les
conditions pratiques et en mesurer l'in-
Quence probable sur le progrès de nos liber-
tés. La discussion, en eSët, s'est tenue jus-
qu'à présent dans les sphères générales
mais élevées d'où l'on découvre l'ensemble
des institutions d'un jtays,. et qui permet-
tent ainsi de mieux se rendre compte de
tou~ changement apporté au mécanisme côn-
stitutionnel.
'Noù6 sommes particulièrement redevables
a M.- de Persigny de cette tournure heureuse
qu'Ont prise les délibérations du Sénat.
C'est le propre des esprits vàill&nts de se
porter au-devant des choses avec uae net-
teté hardie, sàhs aucun de ces faux ména-
gements que la parole s'impose jusque dans
les assemblées les plus~hautes et les plus
libres.'Aussi ne sera-t-on pas surprix que là
main résolue de rua des plus anciens con-
BeIIlers de l'exil ait fait apparaître derrière
les prorogatives d'examen ou de ~efo, reven-
diquéespourle Sénat, la question fondamen-
tale de la responsabUité du pouvoir, qui ré
sume a; elle seule les Institutions d'un peu-
ple, et qui en fatten même temps la liberté
etia stabilité.
M.'dePersigny a denc écarté le texte
mètnëduprojet de séaatus-consul te; seule-
ment, pour en retracer ce qu'il a appelé la~
préface, il a interrogé les conditions diyer-
ses~des.gouYernements, et il a été amené
par la pente rapide de son esprit à sé-
parer deux choses que notre confiance unu,
au contraire l'action et la parole. Sous
ces théories brillantes comme unreuet de
l'imagination dans l'histoire, il est facile
de reconnaître les sentiments d'indécision
avec lesquels ont été accueillis, dans unepar-
tie du monde politique, le développement
libéral que l'Empire cherche à réaliser sous
l'initiative directe du souverain; et dans
cette parole que la force des convictions
rend souvent éloqueate contre l'éloquence
même, on croit entendre un écho des doutes
par lesquels on a tenté, depuis six ans, mais
en vain, de faire remonter la pensée de
l'Empereur par-delà le décret du 34 no-
vembre.
Que peuvent de semblables efforts? Est-
ce que les gouvernements muets sont désor-
mais possibles ? Est-ce que dans le monde
politique moderne la parole n'est pas liée a
Faction comme le contrôle suit le peuvoir,
FEBÏLLETON BE LA ASE~E
M:HNMLSl8&7
-.LA.
~t.'
PREMIBRB PARTIE
~n~
Roland de 'ViHenaYe était un homme
de ~tcehte ans, comme nous TaYona dit, et
Corinne Destremontn'&Y&it point eMgër~ la
pèietûre peu uattèuse qu'elle en ayait faite.
Perdu de dettes Qtde débauche, il avait
su iBBpirer, dès .sa'jetmesse, une profonde
a.yecston;~ M~ de,Plançhe-JMibray, son on-
cle,,qm,~ej~t-~re, n'eût jamais songé, sans
ceIa.ssiB~iBf.. aissodgé -sans
EtM. de Plahche-Mibray, que n&us avens
entrevu atïpratogMe de cette histoire~ frap-
pa d'une ytbtentë misanthropie & partir du
jour o~ i~ avait.perdu Rpn ami, M. ds Mau-
geviIIe,aTait rompu avec le monde.
Le maneir~de.PIanche-Mibray, jadis hos-
pitalier, et qui réunissait attï grandes fêtes
cynégétiques, à la St-Hubert~par exemple, 0,
toatp la; noblesse ytisinesous'son teit, était
dovecùsolitairoetailenciëuX.
Le maître chassait encore, mais il ehas-
saiteeùl.
PendaBt dix-huit années, on l'avait vu
alIër~sPart~ régulièrement en septembre at
8B;a~rH,~ieh retenir au bout d'ua mois.
A Ja j6n de !a dix-hujtième année, le bruit t
s'était répandu dans tout TAuxerreis, que
M. de PIanche-MibEay se mariait.
HaTaitatorB.quarante-ai~ans.
Sa sœur, M°"' de VIHenave, mariew à UB
magistrat de Dijon, jeta les hauts cris et lui
rompiten visière.
S9n;neYeUt teat jeunaeBCorc, prétendit
que sen oncJe étaitun voleur d'héritage.
Reproduction interdite aux journaux qui n'ont
pai; traité avec [a Soctét6 dei. tjens de lettres.
de telle sorte que' l~eymo~ s'associe aux
actes de la souyerainG~'et qu'il se fait entre
le pays et so&~g~vërnement un partage de
responsabilité qui donner la politique son
caractère national ?
M. le baron Charles Dupih a très spiri- »-
tusiiemeat, du reste, répondu sur ce point
à M. le duc dePersigay; il lui a suffi de
montrer le banc où siégeaientquàtre minis-
n~stres de; l'Empereur qaicompl~ht parmi'
leurs meilleurs titres au pouvoir l'éloquence
qu'ilsohtdépioyée dans l~sluttes législatives.
En défendant la parole comme il l'a fait,
et en s'exprimant sur la liberté de la presse
en termes sympathiques, M. Charles Dupin
a eu l'honneur de rester sur la trace des
plus grands et des plus brillants souvenirs
qui se rattachent a son nom. Et si nous re-
grettons qu'il n'ait pas accentué plus nette-
ment le caractère libéral des réformes qu'il
attend dans la Constitution, nous nous ptai-
sons a reconnaître qu'il a donné une preuve
d'un libéralisme éclairé lorsqu'il a constaté
combien les débats de l'adresse manque-
raient désormais au Sénat, si naturellement
réservé dans l'usage du droit d'interpella-
tion etiorsqu'il a exprimé le regret que le
~etp suspensif attribué a la seconde Chambre
ne pûtpas se formuler, d'une manière facul-
tative, soit dans un rapport à l'Empereur,
soitdansùncrésolutionmotivée.
Mais, ainsi qu'il arrive dans toutes les as-
semblées vraiment politiques, la discussion
s'est précisée en s'avançant. Des trois ora-.
teurs qui ont successivement occupé hier la
tribune du Luxembourg, c'est le dernier par
prdre d'inscription, l'honorable M, RoTl-
land, qui a porté le débat le plus près du
terrain pratique. lia eu le mérite de poser la
question dans ses termes généraux, comme
l'opinion la pose peut-être. Le nouveau sé-
nàtus-consulte constituè-t-il une extension
ou une. restriction de la liberté représenta-
tive ? D'après M. Rouland, il semble que l'on
doive entendre cet acte, sinon dans les deux
sens, du moins dans l'acception un peu
complexe d'une précaution, libérale prise
contrôla liberté.
M. Rouland paraît, en effet, être de ceux
qui redoutent un essor trop subit ou une
explosion trop violente dé là liberté de
cette liberté/que formeront' les journaux
aSranchis de la juridiction administrative
et les réunions populaires légalement au-
torisées, liberté que nous appelons de tous
nos vceux, que nous désirons énergique
et régulière comme savent l'être la liberté
anglaise et la liberté américaine,– liberté
en6n que nous entrevoyons peut-être dans
un avenir rapproché, mais dont 11 nous .s
serait Impossible d'apercevoir aujourd'hui
les écarts ou les désordres. C'est néan-
moins contre cette sorte d'enerveseenee mo-
rale s'emparant du gouvernement lui-mê-
me et du Corps législatif que l'éloquent ora-
teur a demandé la. garantie d'un nouveau
contrôle parlementaire s'exerçant dans des
régions moins accessibles aux mouvements
tumultueux de l'opinion.
Eh bien! le dirons-nous à notre tour neus
nous faisons de cette intervention plus ac-
tive du Sénat dans le travail législatif une
idée tout autre et bien plus libérale. Cette
puissance de vs va s'accorder à elle-même, pour davenir ou
rester populaire, Re doit pas s'exereer dans
un sens exclusif. En France, et pour long-
temps encore, ce ne sont pas les impruden-
ces libérales que l'on a à redouter soit des
M.. de PIanche-Mibray fut peu sensible à
toutes ces récriminations.
On le vit reparaître, un beau jour, avec
sa jeune femme, elle avait à peu près vingt
ans.
Il s'était marié & Paris.
La noblesse bourguignone n'avait point.
été invitée au m&riage elle ne reçut m~me i
.pas de lettres de faire part.
D'où venait la nouvelle baronne et quelle
était safaBnHe? P
La curiosité provinciale s'était épuisée
sur ce sujet et n'avait pu mettre a jour ce
mystère.
Dès lors, M. de PIanche-Mibray fut un
bommeheurëux.
Il avait uae grande fortune; il passa les
hivers h Paris, les étés en BourgpgnM et voya-
niversh Paris, l~s étés .en .9. ya
gea tous les ans avec sa femme.
Une seule chose, un enfant, manquait
sonbonheur.
Cependant, le bruit courait que la jeune
baronne était grosse, lorsqu'une catastro-
phe épouvantable arriva.
M. de PIanche-Mibray, qui était parti seul
pour la chasse, fut trouvé au pied d'un mur,
dans un endroit écarté,'Ia tête fracassée d'un
coupdefeu.
Son fusil, déchargé du côté droit, était
auprès de lui.
Les médecins appelés à se prononcer re-
poussèrent. sur-le-champ toute présomption
d'assasinat ou de suicide.
La mort du baron s'expliquait nsttùreUe-
ment par un accident..
Au pied du mur était une broussaille.-
Le baron avait voulu franchir le mur
une fois a califourchon dessus, il avait tiré
à lui par le canon, son 'fusil, dont labatta-
rie s'était engagée dans la broussallle.
Le coup était parti et lui avait fracassé la
tête.'
La jeune baronne éprouva un tel saisisse-
ment et uns telle douleur que sa grossesse
n'arriva point à terme et qu'elle mit au
moBdeunenfant.mort.
r, II y avait dix-huitmois de cela.
Du reste, M. de PIancbe-MIbray, qui était
un .homme prudent, avait mis ordre a ses
au'au'es dès la première année de sonma-
r riage il avait fait untes~amenteQ faveur
de sa femme, pour le cas où I) viendrait à
~mourirsaQsenfants.
mmmMmmE-NBRM
gouvernements, soit des majorités qui les
soutiennent. Ce qu'il faut craindre, au con-
traire, de leur part, ce sont les hésitations,
les défaillances et'çes timidités excessrves
qui font que les. actes reviënnëRt sur. les
intentions, et que trop souvent les réalités
demeurent en deç~ des promesses." Non, le
Sénat ne dort pas être lé'"témoin-dé-
Ëant. de., la liberté.. Que, ,plaeé.en 'dehors
de ces passions ,"it se mette également
au-dessus de ces craintes et qu'il maintien-
ne d'une façon permanente dans les lois
l'Inspiration libérale qu'il soit, en un mot,
comn~e la Claarirbi~é das pairs sous lâ Rés-
comme la Chambre des pairs soua là Res-
tauration, une assemblée conservatrice par
la liberté; il ne justifiera jamais mieux les
prérogatives nouvelles qui vont lui être
conférées. i;.
Ainsi que Ros lecteurs peuvent le remar-
quer, la discussien d'hier a laissé à l'écart
les questions assez délicates que soulève le
séuatus-cbnsulte aupoint'de vue des rap-
ports des deux assemblées et des droits es-
sentiels de !a Chambré élective. Ces ques-
tions se présenteront d'elles-mêmes avec la
suite du débat.
F. DE LA PONTEEïE.
Des renseignemeRts directs et précis,
venus par voie télégraphique, nous présen-
tent les élections italiennes comme ayant
pris la tournure la plus défavorable pour le
ministère Ricasoli.
La veille de l'ouverture du scrutin, on se:
leurrait encore des plus belles espérances
et cette illusion parut se vënuerparles suc-
cès que l'on c.enn.ut dès le premier jeuc~.
Florence, en eH'et, en Toscane et ea Pié-
mont, dans le rayon de l'action directe du
~gouvernement, un eertain nombre de dépu-
tes ~modérés et plusieurs,des ministres ont'
été élus a de .fortes majorités. La Ldmbàr-
die, au contraire/n'a pas répondu a l'atten-
'te des ministres, et la yéhétie, sur laquelle
en comptait absolument, a donné la décep-
tion ta plûscomplète..
Sous l'inuuënce de Garibaldi qui est ve-
nu mettre sa popularité au "service' du parti
de l'actioB, les collèges de la Vénétie, qui
~dans les élections précédentes avaient re-
poussé'ies hommes de la gauche', leur ont,
cettefqis, donné l'avantage. Le même fait
s'est produit dans les Romagnes.
L'abstention presque universelle des élec-~
teùrs catholiques, en empôehan'tIechiH'reJ
des votants d'atteindre le .minimum légal,
n'a pas permis d'arriver à un résultat dans
un grand nombre de collèges, où il faudra
procéder aunseeond scrutin. Dans les neuf
dixièmes de ces collèges, les candidats de
~'opposition ont un avantage marqué sur
leurs concurrents ministériels, et leur élec-
tion, pour être diSérée, n'en est pas meins
certaine.
Les élections auront pour résultat dénal-
tifdefortiner considérablement la gauche,:
et surtout l'extrême gauche, qui n'a vu é-
échouer aucun de ses membres, même parmi
les plus ardents.
Noua recevons de Belgique une dépêche
qui cohnrme la noÛYëtle donnée par notre
correspondance de Bruxelles. Le ./oMrna~ <~
Zteyg annonce aujourd'hui, d'une maniëre
ofiicielle, que le roi Léqpold II n'assistera
pas au mariage du comte de Flandre, qui
sera célébré àBerlin. La lettre que nous pu-
blions faisait pressentir cette détermination,
inspirée au rei par un sentiment qui sera
apprécié en FraBce.
E' BAtJER~
Ce testament mit le comble à la rage de
M. Léon de Villenaye et de sa mère.
Mais M. de Villenaye était, comme rayait
souvent dit Corinne Destremont, une 'de ces
natures fausses "qui savent dissimuler et
guetter patiemment une proie.
Havaittémoignélaplus grande douleur
de la mort de .son oncle et s'était mis spon-
tanément à la disposition de sa jeune tante
par alliance.
Soit qu'elle eût hérité de l'antipathie -de
M. Pianche-Mibray pour son tieyeu, soit que
M. LéondeVIIIenave lui Inspirât une aver-
sion et une dénance toutes personneIIes,'M~*
de Pianche-Mibray ne le recevait: que .fort
rarement et n'avait jamais .voulu mettre :à
contribution ;ses bons offices.
Ce qui n'empêchait pas M. Léon de Ville-
nave, dans les mains pereéés duquel àche-
'f aient de se fendre ]ës derniers débris~ de
son patrimoine, d'avoir, fetit le sermenf.qu'il
épouserait'lot pu tard, ~our se re/cure, la ba-
'ronne de Pianche-Mibray.
Or donc, ce soir-la, en revenant du bais,
M. Léon de VIHenave laissa son cheval au
manège, rueBuphot, et continua son che-
min à pied, le long des boulevards, jusque
la rue du Helder, où tt avait son entresol de
garçon.
En route, il se disait:
–Jusqu'à présent, ma belle tante n'a
point songé a se remarier, et elle pleure son
mari quinquagénaire avec une constance
antique; mais le jour où elte y songera, elle
verra M~~el dé MaugeviMe auprès d'elle et
c'est ce que je ne veux pas..
Pour expliquer cet opar~ de M. de Ville-
nav.e, il est nécessaire de dire que' ce
Manuel de Maugeyille, 'dont il parlait, était
un jeune homme de vingt-sept à vingt-huit
ans, nls unique du frère aîné de ce malheu-
reux Gaston de Maugëyille, assassiné
Auxerre vingt-trots auparavant, par ;Ie sal-
timbanque Fanfreluche.
M. de Ptanche-Mibray avait reporté sur
Manuel, qui ressemblait beaucoup a son on-
cle, l'amitié qu'il avait eue pour ce dernier.
Manuel était le seul homme qui eût .sans
cesse trouvé grâce devant la misanthropie
du baren, et les portes de Ptanche-Mibray
s'étaient toujours ouvertes de vaat lui,
La jeune barenneavait pareillement M-
rité de cette a~eçtioB.
° BËPECBES TEL~GRÂPËIQ~
6NGLET-ERRE E
Dublin,Hmars.
Six colonnes m&bites de troupes, ont été formées
&Wa'torford/Tippërary, Cork, Thurles, Clare et
Carlow. Chacune d'elles est-acconjpagnëe d'un ma-
gistrat.
Londres, <2mars.
Une réunion des membres de la GHambre, ap-'
pajtenant au pani conservateur, aura lieu vendredi
pfocbainchezIordDerby.
Une réunion des membres du parti libéral a été
annoncée, d'autre part, pour mardi ou mercredi,
chezM.Gladstone.
Lesdép&chesdeDuMinconstaient que ta tran-
quillité règne dans cette ville.
mjTBtCHE
Trieste,llmars,soir.
Des lettres de Hong-Kong donnent des nouvelles
du Japon en date da 1' février. Les ministres
étrangers ont accepté l'invitation que leur a faite le
nouveau ta'ïcoun de venir lui rendre visite à Osaka.
Un grand nombre de Japonais se proposent de
visiter l'Exposition univerSeUe. Quatre cents cais-
'es contenant des curiosités ont été embarquées à
bord du steamer ~so~ a destination de Paris.
EUTS-umS
New-York, H mars.
(Par lecable transatlantique,)
LeprésidentJohnson propose l'exécution de là roi'
relative à l'étab'issement du gouvernement mili-
taire dans le Sud. Lé gouverneur do la Louisiane a
fait savoir qne'cette loi était déjà en vigueur dans
cetEtat;
La Chambre des représentants a prie son speaker,
en présence des événements qui se passent à !a
frontière du Nord, de nommer un comité des aff.ti-
res étrangères chargé ~d'étudier lès relations eXté-
~neuresdëa~Etats-Unis.
',i New-York, il mars, soir.
(ParIocâbleaHantique.) I
La Chambre.des représentants a adopté~un sup-
plément au bill de reconstruction, par lequel les
commandants militaires du Sud sont autorisés &
faire un recensement et. a enregistrer les v.otes de
la population, à réunir une Convention "et à orga-
niser la'Cohstttution, conformémënt'au bill de gou-
vernement militaire.
Le Congrgs ne s'ajournera pas avant que la ques-
tion relative aux garanties proposées pour ta recon-
stitution du Sud ne soit résolue.
M.Summeraproposé des garanties intérieures
p6)ir'lës'aB'rahchis.
.r" E:SfAGHE'
Madrid, H mars, i h. après midi.
Les élections ont lieu très tranquillement d~ns
notreville. .-j. ~i.
La Ga~e«e 0/~ct'eHe contient un décret qui
dégrade l'infant don Henrique de ses titres, grades,
décorationsetemplois.
)T&L!E E
Florence, Hmars.
Ont été élus MM. Brignone, à Bricberario Laz-
zaro,aConversano;MeII6mo,àCasaI;Rieciardi,à à
Foegia; Desantis, à Saint-Savero; Garibaldi, à
Ozieri; Dondes-Reggio, à Castroreale Pescatore, à
Catuso;~Ca]vmo,àTrapani.
Il y a ballottage dans les collèges suivants:
Mantoue MM. Garibaldi, 826 voix; Arrivabene,
353.–Bra: MM. Chiaves. 308; Mathis, 179.–Mo-
dëne: MM. Camponi, S78; Fabrizi, 494.–Andria:
MM.Garibatdi,.399;Ceci,280.
PB)NC!P&UTÉS D&NUBiENNES
Baoharest.ltmars.
Le ministère est consiitué, quoique rien d'officiel
n'ait encore été publié'à ce sujet. Il est composé
commesuit:
Etienne Golesco, président du conseil et mmis'-
trë des auairës étrangères'; Jean Bratiano, l'inté-
rieur Georges Ghika, aux travaux publics; Boeres-
co, ancien ministre des finances du prince Ceuza,
aux Snances; DemeterRosetti, frère de la princesse
.Hélène Couza, aux cultes mais son acceptation est
encore incertaine ;Ghérgel, à la guerre..
(~encsBaua~MHt'er.)
f (Voir plus loin les dernières dépêches J
Elle aimait, sans trop se rendre un compte
exact de la nature de cette &Section,lejeu-
;ne homme que son mari .appelait 'volontiers
SON 6!s.
.le .M.de.ynienaye avait compris que I~ôtait
le danger.
C'était la qu'il devait frapper d'abord,
Et, continuant son monotogue, il ,8e dit
encore
Manuel de MaugeviHe qui, du reste,
est mon ami intime il faut toujours que
les choses aillent ainsi Manuel a, eu un
grand amour.et une grandeidoùlet!r:dans sa
vie.
11 s'est épris à vingt ans d'une belle pé-
cheresse déjà lasse de la vie, Madeleine Ber-
tin.
II a adoré Madeleine déjà malade, déjà
mourante, et elle est morte dans sas bras.
Les femmes du monde, celles surtout de
la nature de ma jolie tante ne détestent pas
le passé poétique d'un homme qui leur vient
dire un matin .(~ J'ai aimé et j'ai souffert,
–~jenesouifre!;plus, et je voudrais être
heureuxenaimant~encore. ?
Manuel est consolé,: à son insu peut-être;
et il ne faut qu'une étincelle pour mettre le*
feu aux poudres et le jeter aux pieds d'u-
ne femme.
Si je ne m'en mêle, il est a peu près cer-
tain que cette femma sera ma tante.
Mais si Corinne m'aide quelque peu, je le
ferai tomber aux genoux de quelque drôles-
se qui l'afnchera d'une manière scandaleuse
et lui fermera dès le premier jour la porte
de ma Mlle tante.
Pourtant ce premier résultat serait insufG-
sant.
Je suis l'ami de Manuel, son Mentor ;,je.
chercherai aie ramener je me réhalMlite-
rai ainsi dans l'esprit de M°~ de Planche-
Mibray, et le dépit, l'orgueil froissé feront
le reste.
Comme on le voit, M. Léon de Villenave
était un diplomate de quelque habileté.
Il rentra chez lui, sonna son valet; de
chambre et ntsa toilette.
-r Monsieur, lui dit son valet de cham-
'bre,il est venu dans la journée un singu-
'lier homme pour parler à monsieur, i:
–Quel'est cet-homme? fij.t.
–II est fort bien, durestC~mais'il a'~e
tvieage aussi brun que d~l'acajoù~
sm~E-mm~E
M. Benedetti est arrivé hier matin aParis.
Le bruit court que Iaprései.ce ici de notre
ambassadeur à Berlin' se rattacherait a un
projet de cession du Luxemboug à la Fran-
ce, moyennant un indemnité de 300 militons.
On lit, à .ce sujet, dans la .FraKce: .j
On parlait beaucoup hier dans fes salons pont!
ques d'un projet d'annexion, par voie d'achat; du
duché de Luxembourg, que se disputent en ce mo-
ment fa Hollande etM. deBismark, ce dernier pré-
tendant hériter de tous les droits de la Cbnfé.déra-
.tion.
-Nous ne savons ce que vaut ce bruit mais on
disait que M. Rouher l'expliquerait jeudi prochain
àla Chambre. Aubry-Foucault..
Travaillons vite, et hâtons-nous démet-
tre l'Allemagne en selle telles sont les pa-
roles par lesquelles M. de Bismark vient de
terminer un long discours au sein du Parle-
ment fédéral. Contre qui chevauchera cette
Allemagne qu'il faut mettre en selle? M. de
Bismark ne l'a pa& dit, mais il paraît que
le temps presse, et que le roi de Prusse a
grande hâte d'avoir sous ses ordres et à sa
disposition toutes les forces militaires de
l'Allemagne..
M. de Bismark, en effet, s'est répandu en
éloges sur le compte d'un M. Braun, pour
avoir dit que la grande aQ'aire; du moment
était la consolidation de l'union du Nord, et
qu'il y fallait subordonner toute autre ques-
tion. Des déclarations de ce genre.devaient
être d'autant plus agréables au ministre du
roi Guillaume, que ce M. Braun a été élu a
Wiesbaden, et que cet enthousiasme prus-
sien d'un des représentants de Nassau con-
trastait avec~es vives protestations .des dé-
putés du Hanovre. M. de Bismark a pris vi.o-
lemment à partie le baron de Munchausen,
ancien ministre du roi de Hanovre qui
avait fermement revendiqué les droits de
son ancien maître. « La cour de Hano-
-vre, a ait M. deBismark, a toujours été un
foyer .d'intrigues; et le ministre qui n'au-
rait pas profité de l'occasion ~de renverser
cette dynastie aurait été un traître. )) L'oc-
casion! voila donc qui suffit à justifier toute
mesure politique, y compris la violation des
traités et le mépris d'une capitulation régu-
lière Avis aux petits Etats que M..de Bis~-
mark a assurés de la bienveillance de son
maître.
II leur a fait connaître, II est vrai/la con-
dition mise a cette bienveillance « c'est la
Mutité envers la Prusse, a-t-il dit, qui doit
former la base delà nouvelle situation. ))
.Ainsi donc,' que les princes .allemands se
montrent des. vassaux empressés et dociles,
et le roi-Guillaume leur permettra de con-
server les. attributs extérieurs de la royauté;
s'ils se conduisent mal, ils seront traités
comme le roi de Hanovre.
Quant au peuple allemand, hérltera-t-11
au moins des prérogatives qu'on enlève aux
têtes couronnées? Conservera-t il même ces
droits qu'IL gerçait au moyen des institu-
tions représentatives établies dans les petits
Etats? Il faut voir avec quel dédain et quel
mépris M. de Bismark a traité l'idée de con-
stituer auprès du Parlement allemand un
ministère responsable, et de laisser ainsi à
l'Allemagne un moyen d'intervenir, dans la
conduite'de ses propres atfaires. L'Allema-
gne ce doit avoir d'autre ministère que le
ministère prussien. Cela est logique, puis-
qu'elle n'a plus désormais qu'un souverain,
qui est le roi de Prusse..
Au moment où avait lieu a Constantino-
ple là fameuse démarche collective, qu'on a
envisagée comme la preuve d'une entente 1e
entre les grandes puissances, le./oMT'HS~e
.Sa~-jP~ers~ounjf publiait l'article suivant,
–Unmulâtre?
Non, je croirais plutôt autre chose.
–Quoidpnc?
–Unbohémien.
Et cet homme voulait me parler?
–Oui.
A-t-11 laisse son nom?
–Voila une carte qu'il a remise.
M. de Villenave jeta les yeux sur la carte.
Elle portait, sans indication d'adresse, ce
nembizarre:
~MKt~O
Eh bien que me voulait cet homme ?
–Jènesaispas.
–Reviendrà-t-il?
Peut-être fera-t-il demander monsieur
a son club ce soir vers minuit. Peut-être
reviendra-t-il demain matin.
M. de Y illenave*qui n'attacha aucune Im-
portance à cet Incident, acheva sa toilette.
,Puis il s'en alla dîner a son club, y fuma
des cigares jusqu'à neuf heures, écrivit un
billet a Corinne, puis envoya chercher une
voiture et dit au cocher
Conduisez-moi rue de l'Université, 7.
C'était-Ià que demeurait M. Manuel de
MaugeviIIe.
Le jeune homme habitait au second étage
dans un vieil hôte! appartenant asa famille,
et iÏs'y était ~~é un confortable appar-
tementdegarçcttt,
Depuis la mort de sa; maîtresse, Manuel
menait une vie fortrangée etfort triste.
Il avait rompu avec le club, avec les
courses, avec le demi-monde.
Chaque soir, à-neuf heures, il rentrait
chez. lui, s'Installait au coin de son feu et ne
ressprtaltplus. ` `
~.deY'Uonave était donc bien sûr de le.
trouver. ~i,
Manuel le reçut avec l'empressement Baïf'
d'un homme habitué a s'ennuyer et qui ac-
cueille une visite comme une bonne fortune
et une distraction Ensuite~cohime~nousTa- r`
vous dit, M.deYil!ênave'qui\trouva'if'~on''
compte à cette amtti'é', car'; Ïa bourse de Ma-
nuel lui '~tait toujours ouverte, M.. dé yille-
jnavë, disons-nbus, avait 6u,trouye~ l'.oçca-
jsion de montrer son déyouemfn.t et de faire
'apprécier ses conseils de Mentor') f
;Tu es; bon et cbarmant.cmpnam!, d'e-~
tre'vènu,'lu[ dit-H egiîui ~eRdaRt'Ia~maih;
qui est comme la préface de l'explosion que
les agents russes préparent depuis l'été der-.
nierf~
Dés renseignements sur les dispositj~n~c~lie~~
de da Porte, tant~ l'égard de Candie d~~po'p~T!
lations chrétiennes du reste de I'ej~ire.~T.c;attendus partout avec impatience.~an~~e~'X.
surexcitation où se trouvent ce quB~l'q.p~.i~
Cônstantinopie les Kon-mMsuhnetHs ettesjMs~i~
ce n'est pas une journée perdue qma~~p~seNCé'
chaque jour de retard apporté aux ret~t]~
rEaroperoalame. "s.
Quand une fois les événements se préc)p!IenT,us
dévorent l'espace; ]a traînée de poudre qui s'allume
brûle si rapidement que le regard peut à peine
suivre la llamme, et si l'on voit des édifices lézar-
dés demeurer debout des siècles encore, il arrive
que tout d'un coup, quand une muraille a croulé,
l'on n'a plus devant soi qu'un monceau de ruines.
Ce sont des vérités qu'il serait sage de méditer.
Nous n'avons pas la prétention de les révéler il y
a longtemps sans doute qu'elles ont été traduites
en turc par l'expérience. Mais il y a des choses qui
s'oublient précisément à l'heure où le souvenir se-
rait le plus nécessaire. La Turquie est-el!e .bien
certaine de pouvoir maintenir assez solidement
son autorité chancelante en Crête pour qu'elle ne
s'écroulepas?
Le Gfo&e, de Londres, émet sur la dé-
marche commune qui a eu lieu à Constanti-
nopie une opinion absolument conforme a la
nôtre:
La nouvelle donnée par quelques journaux du
continent, qu'il y a eu sur la question d'Orient,
entre la Russie, la France et l'Angleterre, une en-
tente qui dissipe toute crainte d'embarras pour
l'avenir, est sinon dénuée de: fondement, mais au
moins complètement inexacte.
Les trois puissances sont convenues de recom-
mander en termes pressants à la Porte de remplir
l'engagement pris .par elle d'accorder les conces-
sions contenues dans le,hatti-humayoun de 1856. La
Porte a promis de souscrire a cette invitation. Mais
il est inutile de faire observer que ce n'est là qu'un
point très. peu important quant à l'accord entre les
trois puissances, etque lesdifncultés réelles de
l'aSaire restent à peu près les mêmes qu'aupara-
vant.
'Les trois puissances ne sont certainement pas
d'un même avis sur ce qu'il faudrait faire à l'égard
de Candie. En même temps, la justice veut qu'on
dise que quelles que soient les divergences de po-
litique ou d'opinion entre ces puissances, nuU~
d'elles n'a jusqu'à présent manifesté le désir d'agir
malgré les autres ou sans leur approbation. Il est
vivement à souhaiter qu'on voie continuer de ré-
gner le même esprit de conciliation et de modéra-
tion.
On lit dansr/~enis~otM~
L'ambassadeur turc a informé lord Sfanley qua
la Porte ne voulait pas consentir à abandonner une
autonomie/complëte à Fite.de Candie. On assure
que le cabinet'dë Saint-James encourage la Porte
à résister à cette demande dès Candiotes.
On ne croit pas à Londres à une entente entre
les .cabinets de Saint-Pétersbourg et de Paris sur la
question d'Orient, parce que la Russie ne veut
qu'entretenir l'agitation en Turquie, sans arriver à
une solution, tandis que la France désire l'indépen-
dance de l'île de Candie. Le bruit court que l'An-
g'eterre proposera une conférence diplomatique à
Paris sur cette question.
Il nous semble que l'Kmal la question. Lord Derby a déclaré que
l'Angleterre avait suggéré à la Porte de
concédera Candie l'autonomie administra-
tive, et il a ajouté qu'on ne pouvait rien
imposer à la Turquie; pas même la conces-
sion de cette autonomie. Lord Derby a dit
encore qu'il était impossible que la Porte al-
lât au-delà de cette concession, et sacrinàt
ses droits de souveraineté.
Quant aune conférence à Paris, il nous
est impossible d'apercevoir en quoi elle
peurrait être plus efucace que là conférence
de fait qui existe à Cônstantinopie. Il est
donc fort douteuxquel'AngIëterrcsonge à
prendre aujourd'hui l'initiative d'une pro-
position qu'elle a repoussée, il y à trois
mois, lorsque des ouvertures lui ont été fai-
tés par le cabinet de Vienne, appuyé par le
cabinetdeParis.
Le FfemdenMaM assure qu'on ne sait rien,
dans les régions diplomatiques de Vienne,
d'une entente'qui se serait réalisée entre les
Mon 3mi, répondit Léon de VIIIenave,
je viens te .parler d'une chose doulou-
reuse.
Manuel tressaillit.
–-Pardonne-moi. ~il s'agit de netre
pauvre Madeleine.
;Un nuage passa sur le frent de Manuel;
puis il eut un sourire mélancolique
Pauvre enf~Rt mùrmura-t-il, je l'ai
bien aimée.
–Te consoles-tu un peu? demanda hy-
pocritemsnt M. de Villenave.
–Le temps est la consolateur par excel-
lence, dit Manuel.
–~C'est-dire, pensa Léon de Villenave,
que les beaux yeux de ma tante Tiannen!;
singulièrement en aide au temps.
Puis il reprit tout haut;
–.Cette pauvre Madeleine, dont le passé
ne nous appartenait pas, est morte comme
une sainte l'amour puriue comme le feu.
Je le crois, dit Manuel, mais où veux-
tu en venir?
.–A ceci c'est que tout ce qui a appar-
tenu à Madeleine doit te revenir.
–Explique-toi.
I! y a d'elle un très beau portrait qui
se trouve dans les mains d'une femme que
tu connais peut-être de vue.
Qui donc?
Pauline Régis.
Je ne la connais pas; mais j'ai enten-
du ce nom. Et tu dis qu'elle a un portrait de
Madeleine ?
–Oui, superbe; il est de Pérignon.
Me le cèdera-t-elle ?
Oui, si tu le lui demandes toi-même.
–Dois-je aller la voir?
Si tu veux t'habiller, je te conduirai
idans-une maison où. elle passe la soirée.
.Mais,idttMamie~avècune~ertaine hé-
sitation, c'est que-j'ai rompu~avëc ~ût ce'
;m<)nde-ïa.'
-Bahi'nt'M. de'ViIIehâVë, je'réponds
'1 ~t- j"
'.de-tor. Vïens. "~i'
Et il entraîna; M.~anuel ~,MaugëviHe
:chez CoriBne Destrëmont,; àjrlaqu.elle, en
'qultt~nt~&.club, il ayait~envoyé ;un billet
:toute.-hàte.) ;j's:L:
.QuejcontëDaitce billet?~. ;L
'C'est ce que nous allons vous diF&. J
;t 1:J¿:)' J:Ci' !,l.iJH:
'r' IJ(j x~~tl~Â~L =`
.f.~ 3. ,jli(I.: ~°;
.-f'
§N()!S(Par!sc:~9M[emMt~M} 13~
ANNOHCES.S.~L~OE~BO~RE~O~Ott'
Merc~ 13 mars i8@?
3MMS'~ folllf*
eUSMUX B'ANmttHKttT, )23, BOE MONTiMRTBE
L'Ad~~r~Hoasc ~sorve }<~roKd9. tNOai6~ hre~~a d%~9RCS3
32~ Aj~é~
Testée aai concerne l'ÀdmiBt~tIoa ~t-~r~al~eit êtfs ~dfesE~ aa Qepant
MM. les ahoMés dont l'abonnement expire
lé 15 mars, Sont priés de le renouveler
de suite, s'ils n& veulent pas éprouver de
retard dans la réception 4u journal. r.
¡-.
Les abonnëa nouveaux ont droit & rece-
voir ta CAon~et~e des rMM, par M, Armand
Lapointë~ ~a!~ Cer~et, par M, A.;Esparbié;
îes ~?tt)~fs ~e ~(Msa~e, par M. Georges Fath,
et tout ce ~U[ a 'paru dé' la C'M(e<'aM:e de
/anc/tg-~t&ray, par M. PoNSON Du TERRAiL.
PARIS, 12 MARS 1867
LE SMÂ~S-CO~LTE:DËVANT:LE; SÉNAT
Le Sénat a justice, dans sa séance d'hier,
par les proportions données a ce; premier
débat, l'intérêt d'opinion qui s'attache cha-
que jour davantage au nouveau projet de
sénatus-consulte pour en bien discerne)' les
conditions pratiques et en mesurer l'in-
Quence probable sur le progrès de nos liber-
tés. La discussion, en eSët, s'est tenue jus-
qu'à présent dans les sphères générales
mais élevées d'où l'on découvre l'ensemble
des institutions d'un jtays,. et qui permet-
tent ainsi de mieux se rendre compte de
tou~ changement apporté au mécanisme côn-
stitutionnel.
'Noù6 sommes particulièrement redevables
a M.- de Persigny de cette tournure heureuse
qu'Ont prise les délibérations du Sénat.
C'est le propre des esprits vàill&nts de se
porter au-devant des choses avec uae net-
teté hardie, sàhs aucun de ces faux ména-
gements que la parole s'impose jusque dans
les assemblées les plus~hautes et les plus
libres.'Aussi ne sera-t-on pas surprix que là
main résolue de rua des plus anciens con-
BeIIlers de l'exil ait fait apparaître derrière
les prorogatives d'examen ou de ~efo, reven-
diquéespourle Sénat, la question fondamen-
tale de la responsabUité du pouvoir, qui ré
sume a; elle seule les Institutions d'un peu-
ple, et qui en fatten même temps la liberté
etia stabilité.
M.'dePersigny a denc écarté le texte
mètnëduprojet de séaatus-consul te; seule-
ment, pour en retracer ce qu'il a appelé la~
préface, il a interrogé les conditions diyer-
ses~des.gouYernements, et il a été amené
par la pente rapide de son esprit à sé-
parer deux choses que notre confiance unu,
au contraire l'action et la parole. Sous
ces théories brillantes comme unreuet de
l'imagination dans l'histoire, il est facile
de reconnaître les sentiments d'indécision
avec lesquels ont été accueillis, dans unepar-
tie du monde politique, le développement
libéral que l'Empire cherche à réaliser sous
l'initiative directe du souverain; et dans
cette parole que la force des convictions
rend souvent éloqueate contre l'éloquence
même, on croit entendre un écho des doutes
par lesquels on a tenté, depuis six ans, mais
en vain, de faire remonter la pensée de
l'Empereur par-delà le décret du 34 no-
vembre.
Que peuvent de semblables efforts? Est-
ce que les gouvernements muets sont désor-
mais possibles ? Est-ce que dans le monde
politique moderne la parole n'est pas liée a
Faction comme le contrôle suit le peuvoir,
FEBÏLLETON BE LA ASE~E
M:HNMLSl8&7
-.LA.
~t.'
PREMIBRB PARTIE
~n~
Roland de 'ViHenaYe était un homme
de ~tcehte ans, comme nous TaYona dit, et
Corinne Destremontn'&Y&it point eMgër~ la
pèietûre peu uattèuse qu'elle en ayait faite.
Perdu de dettes Qtde débauche, il avait
su iBBpirer, dès .sa'jetmesse, une profonde
a.yecston;~ M~ de,Plançhe-JMibray, son on-
cle,,qm,~ej~t-~re, n'eût jamais songé, sans
ceIa.ssiB~iBf.. aissodgé -sans
EtM. de Plahche-Mibray, que n&us avens
entrevu atïpratogMe de cette histoire~ frap-
pa d'une ytbtentë misanthropie & partir du
jour o~ i~ avait.perdu Rpn ami, M. ds Mau-
geviIIe,aTait rompu avec le monde.
Le maneir~de.PIanche-Mibray, jadis hos-
pitalier, et qui réunissait attï grandes fêtes
cynégétiques, à la St-Hubert~par exemple, 0,
toatp la; noblesse ytisinesous'son teit, était
dovecùsolitairoetailenciëuX.
Le maître chassait encore, mais il ehas-
saiteeùl.
PendaBt dix-huit années, on l'avait vu
alIër~sPart~ régulièrement en septembre at
8B;a~rH,~ieh retenir au bout d'ua mois.
A Ja j6n de !a dix-hujtième année, le bruit t
s'était répandu dans tout TAuxerreis, que
M. de PIanche-MibEay se mariait.
HaTaitatorB.quarante-ai~ans.
Sa sœur, M°"' de VIHenave, mariew à UB
magistrat de Dijon, jeta les hauts cris et lui
rompiten visière.
S9n;neYeUt teat jeunaeBCorc, prétendit
que sen oncJe étaitun voleur d'héritage.
Reproduction interdite aux journaux qui n'ont
pai; traité avec [a Soctét6 dei. tjens de lettres.
de telle sorte que' l~eymo~ s'associe aux
actes de la souyerainG~'et qu'il se fait entre
le pays et so&~g~vërnement un partage de
responsabilité qui donner la politique son
caractère national ?
M. le baron Charles Dupih a très spiri- »-
tusiiemeat, du reste, répondu sur ce point
à M. le duc dePersigay; il lui a suffi de
montrer le banc où siégeaientquàtre minis-
n~stres de; l'Empereur qaicompl~ht parmi'
leurs meilleurs titres au pouvoir l'éloquence
qu'ilsohtdépioyée dans l~sluttes législatives.
En défendant la parole comme il l'a fait,
et en s'exprimant sur la liberté de la presse
en termes sympathiques, M. Charles Dupin
a eu l'honneur de rester sur la trace des
plus grands et des plus brillants souvenirs
qui se rattachent a son nom. Et si nous re-
grettons qu'il n'ait pas accentué plus nette-
ment le caractère libéral des réformes qu'il
attend dans la Constitution, nous nous ptai-
sons a reconnaître qu'il a donné une preuve
d'un libéralisme éclairé lorsqu'il a constaté
combien les débats de l'adresse manque-
raient désormais au Sénat, si naturellement
réservé dans l'usage du droit d'interpella-
tion etiorsqu'il a exprimé le regret que le
~etp suspensif attribué a la seconde Chambre
ne pûtpas se formuler, d'une manière facul-
tative, soit dans un rapport à l'Empereur,
soitdansùncrésolutionmotivée.
Mais, ainsi qu'il arrive dans toutes les as-
semblées vraiment politiques, la discussion
s'est précisée en s'avançant. Des trois ora-.
teurs qui ont successivement occupé hier la
tribune du Luxembourg, c'est le dernier par
prdre d'inscription, l'honorable M, RoTl-
land, qui a porté le débat le plus près du
terrain pratique. lia eu le mérite de poser la
question dans ses termes généraux, comme
l'opinion la pose peut-être. Le nouveau sé-
nàtus-consulte constituè-t-il une extension
ou une. restriction de la liberté représenta-
tive ? D'après M. Rouland, il semble que l'on
doive entendre cet acte, sinon dans les deux
sens, du moins dans l'acception un peu
complexe d'une précaution, libérale prise
contrôla liberté.
M. Rouland paraît, en effet, être de ceux
qui redoutent un essor trop subit ou une
explosion trop violente dé là liberté de
cette liberté/que formeront' les journaux
aSranchis de la juridiction administrative
et les réunions populaires légalement au-
torisées, liberté que nous appelons de tous
nos vceux, que nous désirons énergique
et régulière comme savent l'être la liberté
anglaise et la liberté américaine,– liberté
en6n que nous entrevoyons peut-être dans
un avenir rapproché, mais dont 11 nous .s
serait Impossible d'apercevoir aujourd'hui
les écarts ou les désordres. C'est néan-
moins contre cette sorte d'enerveseenee mo-
rale s'emparant du gouvernement lui-mê-
me et du Corps législatif que l'éloquent ora-
teur a demandé la. garantie d'un nouveau
contrôle parlementaire s'exerçant dans des
régions moins accessibles aux mouvements
tumultueux de l'opinion.
Eh bien! le dirons-nous à notre tour neus
nous faisons de cette intervention plus ac-
tive du Sénat dans le travail législatif une
idée tout autre et bien plus libérale. Cette
puissance de vs
rester populaire, Re doit pas s'exereer dans
un sens exclusif. En France, et pour long-
temps encore, ce ne sont pas les impruden-
ces libérales que l'on a à redouter soit des
M.. de PIanche-Mibray fut peu sensible à
toutes ces récriminations.
On le vit reparaître, un beau jour, avec
sa jeune femme, elle avait à peu près vingt
ans.
Il s'était marié & Paris.
La noblesse bourguignone n'avait point.
été invitée au m&riage elle ne reçut m~me i
.pas de lettres de faire part.
D'où venait la nouvelle baronne et quelle
était safaBnHe? P
La curiosité provinciale s'était épuisée
sur ce sujet et n'avait pu mettre a jour ce
mystère.
Dès lors, M. de PIanche-Mibray fut un
bommeheurëux.
Il avait uae grande fortune; il passa les
hivers h Paris, les étés en BourgpgnM et voya-
niversh Paris, l~s étés .en .9. ya
gea tous les ans avec sa femme.
Une seule chose, un enfant, manquait
sonbonheur.
Cependant, le bruit courait que la jeune
baronne était grosse, lorsqu'une catastro-
phe épouvantable arriva.
M. de PIanche-Mibray, qui était parti seul
pour la chasse, fut trouvé au pied d'un mur,
dans un endroit écarté,'Ia tête fracassée d'un
coupdefeu.
Son fusil, déchargé du côté droit, était
auprès de lui.
Les médecins appelés à se prononcer re-
poussèrent. sur-le-champ toute présomption
d'assasinat ou de suicide.
La mort du baron s'expliquait nsttùreUe-
ment par un accident..
Au pied du mur était une broussaille.-
Le baron avait voulu franchir le mur
une fois a califourchon dessus, il avait tiré
à lui par le canon, son 'fusil, dont labatta-
rie s'était engagée dans la broussallle.
Le coup était parti et lui avait fracassé la
tête.'
La jeune baronne éprouva un tel saisisse-
ment et uns telle douleur que sa grossesse
n'arriva point à terme et qu'elle mit au
moBdeunenfant.mort.
r, II y avait dix-huitmois de cela.
Du reste, M. de PIancbe-MIbray, qui était
un .homme prudent, avait mis ordre a ses
au'au'es dès la première année de sonma-
r riage il avait fait untes~amenteQ faveur
de sa femme, pour le cas où I) viendrait à
~mourirsaQsenfants.
mmmMmmE-NBRM
gouvernements, soit des majorités qui les
soutiennent. Ce qu'il faut craindre, au con-
traire, de leur part, ce sont les hésitations,
les défaillances et'çes timidités excessrves
qui font que les. actes reviënnëRt sur. les
intentions, et que trop souvent les réalités
demeurent en deç~ des promesses." Non, le
Sénat ne dort pas être lé'"témoin-dé-
Ëant. de., la liberté.. Que, ,plaeé.en 'dehors
de ces passions ,"it se mette également
au-dessus de ces craintes et qu'il maintien-
ne d'une façon permanente dans les lois
l'Inspiration libérale qu'il soit, en un mot,
comn~e la Claarirbi~é das pairs sous lâ Rés-
comme la Chambre des pairs soua là Res-
tauration, une assemblée conservatrice par
la liberté; il ne justifiera jamais mieux les
prérogatives nouvelles qui vont lui être
conférées. i;.
Ainsi que Ros lecteurs peuvent le remar-
quer, la discussien d'hier a laissé à l'écart
les questions assez délicates que soulève le
séuatus-cbnsulte aupoint'de vue des rap-
ports des deux assemblées et des droits es-
sentiels de !a Chambré élective. Ces ques-
tions se présenteront d'elles-mêmes avec la
suite du débat.
F. DE LA PONTEEïE.
Des renseignemeRts directs et précis,
venus par voie télégraphique, nous présen-
tent les élections italiennes comme ayant
pris la tournure la plus défavorable pour le
ministère Ricasoli.
La veille de l'ouverture du scrutin, on se:
leurrait encore des plus belles espérances
et cette illusion parut se vënuerparles suc-
cès que l'on c.enn.ut dès le premier jeuc~.
Florence, en eH'et, en Toscane et ea Pié-
mont, dans le rayon de l'action directe du
~gouvernement, un eertain nombre de dépu-
tes ~modérés et plusieurs,des ministres ont'
été élus a de .fortes majorités. La Ldmbàr-
die, au contraire/n'a pas répondu a l'atten-
'te des ministres, et la yéhétie, sur laquelle
en comptait absolument, a donné la décep-
tion ta plûscomplète..
Sous l'inuuënce de Garibaldi qui est ve-
nu mettre sa popularité au "service' du parti
de l'actioB, les collèges de la Vénétie, qui
~dans les élections précédentes avaient re-
poussé'ies hommes de la gauche', leur ont,
cettefqis, donné l'avantage. Le même fait
s'est produit dans les Romagnes.
L'abstention presque universelle des élec-~
teùrs catholiques, en empôehan'tIechiH'reJ
des votants d'atteindre le .minimum légal,
n'a pas permis d'arriver à un résultat dans
un grand nombre de collèges, où il faudra
procéder aunseeond scrutin. Dans les neuf
dixièmes de ces collèges, les candidats de
~'opposition ont un avantage marqué sur
leurs concurrents ministériels, et leur élec-
tion, pour être diSérée, n'en est pas meins
certaine.
Les élections auront pour résultat dénal-
tifdefortiner considérablement la gauche,:
et surtout l'extrême gauche, qui n'a vu é-
échouer aucun de ses membres, même parmi
les plus ardents.
Noua recevons de Belgique une dépêche
qui cohnrme la noÛYëtle donnée par notre
correspondance de Bruxelles. Le ./oMrna~ <~
Zteyg annonce aujourd'hui, d'une maniëre
ofiicielle, que le roi Léqpold II n'assistera
pas au mariage du comte de Flandre, qui
sera célébré àBerlin. La lettre que nous pu-
blions faisait pressentir cette détermination,
inspirée au rei par un sentiment qui sera
apprécié en FraBce.
E' BAtJER~
Ce testament mit le comble à la rage de
M. Léon de Villenaye et de sa mère.
Mais M. de Villenaye était, comme rayait
souvent dit Corinne Destremont, une 'de ces
natures fausses "qui savent dissimuler et
guetter patiemment une proie.
Havaittémoignélaplus grande douleur
de la mort de .son oncle et s'était mis spon-
tanément à la disposition de sa jeune tante
par alliance.
Soit qu'elle eût hérité de l'antipathie -de
M. Pianche-Mibray pour son tieyeu, soit que
M. LéondeVIIIenave lui Inspirât une aver-
sion et une dénance toutes personneIIes,'M~*
de Pianche-Mibray ne le recevait: que .fort
rarement et n'avait jamais .voulu mettre :à
contribution ;ses bons offices.
Ce qui n'empêchait pas M. Léon de Ville-
nave, dans les mains pereéés duquel àche-
'f aient de se fendre ]ës derniers débris~ de
son patrimoine, d'avoir, fetit le sermenf.qu'il
épouserait'lot pu tard, ~our se re/cure, la ba-
'ronne de Pianche-Mibray.
Or donc, ce soir-la, en revenant du bais,
M. Léon de VIHenave laissa son cheval au
manège, rueBuphot, et continua son che-
min à pied, le long des boulevards, jusque
la rue du Helder, où tt avait son entresol de
garçon.
En route, il se disait:
–Jusqu'à présent, ma belle tante n'a
point songé a se remarier, et elle pleure son
mari quinquagénaire avec une constance
antique; mais le jour où elte y songera, elle
verra M~~el dé MaugeviMe auprès d'elle et
c'est ce que je ne veux pas..
Pour expliquer cet opar~ de M. de Ville-
nav.e, il est nécessaire de dire que' ce
Manuel de Maugeyille, 'dont il parlait, était
un jeune homme de vingt-sept à vingt-huit
ans, nls unique du frère aîné de ce malheu-
reux Gaston de Maugëyille, assassiné
Auxerre vingt-trots auparavant, par ;Ie sal-
timbanque Fanfreluche.
M. de Ptanche-Mibray avait reporté sur
Manuel, qui ressemblait beaucoup a son on-
cle, l'amitié qu'il avait eue pour ce dernier.
Manuel était le seul homme qui eût .sans
cesse trouvé grâce devant la misanthropie
du baren, et les portes de Ptanche-Mibray
s'étaient toujours ouvertes de vaat lui,
La jeune barenneavait pareillement M-
rité de cette a~eçtioB.
° BËPECBES TEL~GRÂPËIQ~
6NGLET-ERRE E
Dublin,Hmars.
Six colonnes m&bites de troupes, ont été formées
&Wa'torford/Tippërary, Cork, Thurles, Clare et
Carlow. Chacune d'elles est-acconjpagnëe d'un ma-
gistrat.
Londres, <2mars.
Une réunion des membres de la GHambre, ap-'
pajtenant au pani conservateur, aura lieu vendredi
pfocbainchezIordDerby.
Une réunion des membres du parti libéral a été
annoncée, d'autre part, pour mardi ou mercredi,
chezM.Gladstone.
Lesdép&chesdeDuMinconstaient que ta tran-
quillité règne dans cette ville.
mjTBtCHE
Trieste,llmars,soir.
Des lettres de Hong-Kong donnent des nouvelles
du Japon en date da 1' février. Les ministres
étrangers ont accepté l'invitation que leur a faite le
nouveau ta'ïcoun de venir lui rendre visite à Osaka.
Un grand nombre de Japonais se proposent de
visiter l'Exposition univerSeUe. Quatre cents cais-
'es contenant des curiosités ont été embarquées à
bord du steamer ~so~ a destination de Paris.
EUTS-umS
New-York, H mars.
(Par lecable transatlantique,)
LeprésidentJohnson propose l'exécution de là roi'
relative à l'étab'issement du gouvernement mili-
taire dans le Sud. Lé gouverneur do la Louisiane a
fait savoir qne'cette loi était déjà en vigueur dans
cetEtat;
La Chambre des représentants a prie son speaker,
en présence des événements qui se passent à !a
frontière du Nord, de nommer un comité des aff.ti-
res étrangères chargé ~d'étudier lès relations eXté-
~neuresdëa~Etats-Unis.
',i New-York, il mars, soir.
(ParIocâbleaHantique.) I
La Chambre.des représentants a adopté~un sup-
plément au bill de reconstruction, par lequel les
commandants militaires du Sud sont autorisés &
faire un recensement et. a enregistrer les v.otes de
la population, à réunir une Convention "et à orga-
niser la'Cohstttution, conformémënt'au bill de gou-
vernement militaire.
Le Congrgs ne s'ajournera pas avant que la ques-
tion relative aux garanties proposées pour ta recon-
stitution du Sud ne soit résolue.
M.Summeraproposé des garanties intérieures
p6)ir'lës'aB'rahchis.
.r" E:SfAGHE'
Madrid, H mars, i h. après midi.
Les élections ont lieu très tranquillement d~ns
notreville. .-j. ~i.
La Ga~e«e 0/~ct'eHe contient un décret qui
dégrade l'infant don Henrique de ses titres, grades,
décorationsetemplois.
)T&L!E E
Florence, Hmars.
Ont été élus MM. Brignone, à Bricberario Laz-
zaro,aConversano;MeII6mo,àCasaI;Rieciardi,à à
Foegia; Desantis, à Saint-Savero; Garibaldi, à
Ozieri; Dondes-Reggio, à Castroreale Pescatore, à
Catuso;~Ca]vmo,àTrapani.
Il y a ballottage dans les collèges suivants:
Mantoue MM. Garibaldi, 826 voix; Arrivabene,
353.–Bra: MM. Chiaves. 308; Mathis, 179.–Mo-
dëne: MM. Camponi, S78; Fabrizi, 494.–Andria:
MM.Garibatdi,.399;Ceci,280.
PB)NC!P&UTÉS D&NUBiENNES
Baoharest.ltmars.
Le ministère est consiitué, quoique rien d'officiel
n'ait encore été publié'à ce sujet. Il est composé
commesuit:
Etienne Golesco, président du conseil et mmis'-
trë des auairës étrangères'; Jean Bratiano, l'inté-
rieur Georges Ghika, aux travaux publics; Boeres-
co, ancien ministre des finances du prince Ceuza,
aux Snances; DemeterRosetti, frère de la princesse
.Hélène Couza, aux cultes mais son acceptation est
encore incertaine ;Ghérgel, à la guerre..
(~encsBaua~MHt'er.)
f (Voir plus loin les dernières dépêches J
Elle aimait, sans trop se rendre un compte
exact de la nature de cette &Section,lejeu-
;ne homme que son mari .appelait 'volontiers
SON 6!s.
.le .M.de.ynienaye avait compris que I~ôtait
le danger.
C'était la qu'il devait frapper d'abord,
Et, continuant son monotogue, il ,8e dit
encore
Manuel de MaugeviHe qui, du reste,
est mon ami intime il faut toujours que
les choses aillent ainsi Manuel a, eu un
grand amour.et une grandeidoùlet!r:dans sa
vie.
11 s'est épris à vingt ans d'une belle pé-
cheresse déjà lasse de la vie, Madeleine Ber-
tin.
II a adoré Madeleine déjà malade, déjà
mourante, et elle est morte dans sas bras.
Les femmes du monde, celles surtout de
la nature de ma jolie tante ne détestent pas
le passé poétique d'un homme qui leur vient
dire un matin .(~ J'ai aimé et j'ai souffert,
–~jenesouifre!;plus, et je voudrais être
heureuxenaimant~encore. ?
Manuel est consolé,: à son insu peut-être;
et il ne faut qu'une étincelle pour mettre le*
feu aux poudres et le jeter aux pieds d'u-
ne femme.
Si je ne m'en mêle, il est a peu près cer-
tain que cette femma sera ma tante.
Mais si Corinne m'aide quelque peu, je le
ferai tomber aux genoux de quelque drôles-
se qui l'afnchera d'une manière scandaleuse
et lui fermera dès le premier jour la porte
de ma Mlle tante.
Pourtant ce premier résultat serait insufG-
sant.
Je suis l'ami de Manuel, son Mentor ;,je.
chercherai aie ramener je me réhalMlite-
rai ainsi dans l'esprit de M°~ de Planche-
Mibray, et le dépit, l'orgueil froissé feront
le reste.
Comme on le voit, M. Léon de Villenave
était un diplomate de quelque habileté.
Il rentra chez lui, sonna son valet; de
chambre et ntsa toilette.
-r Monsieur, lui dit son valet de cham-
'bre,il est venu dans la journée un singu-
'lier homme pour parler à monsieur, i:
–Quel'est cet-homme? fij.t.
–II est fort bien, durestC~mais'il a'~e
tvieage aussi brun que d~l'acajoù~
sm~E-mm~E
M. Benedetti est arrivé hier matin aParis.
Le bruit court que Iaprései.ce ici de notre
ambassadeur à Berlin' se rattacherait a un
projet de cession du Luxemboug à la Fran-
ce, moyennant un indemnité de 300 militons.
On lit, à .ce sujet, dans la .FraKce: .j
On parlait beaucoup hier dans fes salons pont!
ques d'un projet d'annexion, par voie d'achat; du
duché de Luxembourg, que se disputent en ce mo-
ment fa Hollande etM. deBismark, ce dernier pré-
tendant hériter de tous les droits de la Cbnfé.déra-
.tion.
-Nous ne savons ce que vaut ce bruit mais on
disait que M. Rouher l'expliquerait jeudi prochain
àla Chambre. Aubry-Foucault..
Travaillons vite, et hâtons-nous démet-
tre l'Allemagne en selle telles sont les pa-
roles par lesquelles M. de Bismark vient de
terminer un long discours au sein du Parle-
ment fédéral. Contre qui chevauchera cette
Allemagne qu'il faut mettre en selle? M. de
Bismark ne l'a pa& dit, mais il paraît que
le temps presse, et que le roi de Prusse a
grande hâte d'avoir sous ses ordres et à sa
disposition toutes les forces militaires de
l'Allemagne..
M. de Bismark, en effet, s'est répandu en
éloges sur le compte d'un M. Braun, pour
avoir dit que la grande aQ'aire; du moment
était la consolidation de l'union du Nord, et
qu'il y fallait subordonner toute autre ques-
tion. Des déclarations de ce genre.devaient
être d'autant plus agréables au ministre du
roi Guillaume, que ce M. Braun a été élu a
Wiesbaden, et que cet enthousiasme prus-
sien d'un des représentants de Nassau con-
trastait avec~es vives protestations .des dé-
putés du Hanovre. M. de Bismark a pris vi.o-
lemment à partie le baron de Munchausen,
ancien ministre du roi de Hanovre qui
avait fermement revendiqué les droits de
son ancien maître. « La cour de Hano-
-vre, a ait M. deBismark, a toujours été un
foyer .d'intrigues; et le ministre qui n'au-
rait pas profité de l'occasion ~de renverser
cette dynastie aurait été un traître. )) L'oc-
casion! voila donc qui suffit à justifier toute
mesure politique, y compris la violation des
traités et le mépris d'une capitulation régu-
lière Avis aux petits Etats que M..de Bis~-
mark a assurés de la bienveillance de son
maître.
II leur a fait connaître, II est vrai/la con-
dition mise a cette bienveillance « c'est la
Mutité envers la Prusse, a-t-il dit, qui doit
former la base delà nouvelle situation. ))
.Ainsi donc,' que les princes .allemands se
montrent des. vassaux empressés et dociles,
et le roi-Guillaume leur permettra de con-
server les. attributs extérieurs de la royauté;
s'ils se conduisent mal, ils seront traités
comme le roi de Hanovre.
Quant au peuple allemand, hérltera-t-11
au moins des prérogatives qu'on enlève aux
têtes couronnées? Conservera-t il même ces
droits qu'IL gerçait au moyen des institu-
tions représentatives établies dans les petits
Etats? Il faut voir avec quel dédain et quel
mépris M. de Bismark a traité l'idée de con-
stituer auprès du Parlement allemand un
ministère responsable, et de laisser ainsi à
l'Allemagne un moyen d'intervenir, dans la
conduite'de ses propres atfaires. L'Allema-
gne ce doit avoir d'autre ministère que le
ministère prussien. Cela est logique, puis-
qu'elle n'a plus désormais qu'un souverain,
qui est le roi de Prusse..
Au moment où avait lieu a Constantino-
ple là fameuse démarche collective, qu'on a
envisagée comme la preuve d'une entente 1e
entre les grandes puissances, le./oMT'HS~e
.Sa~-jP~ers~ounjf publiait l'article suivant,
–Unmulâtre?
Non, je croirais plutôt autre chose.
–Quoidpnc?
–Unbohémien.
Et cet homme voulait me parler?
–Oui.
A-t-11 laisse son nom?
–Voila une carte qu'il a remise.
M. de Villenave jeta les yeux sur la carte.
Elle portait, sans indication d'adresse, ce
nembizarre:
~MKt~O
Eh bien que me voulait cet homme ?
–Jènesaispas.
–Reviendrà-t-il?
Peut-être fera-t-il demander monsieur
a son club ce soir vers minuit. Peut-être
reviendra-t-il demain matin.
M. de Y illenave*qui n'attacha aucune Im-
portance à cet Incident, acheva sa toilette.
,Puis il s'en alla dîner a son club, y fuma
des cigares jusqu'à neuf heures, écrivit un
billet a Corinne, puis envoya chercher une
voiture et dit au cocher
Conduisez-moi rue de l'Université, 7.
C'était-Ià que demeurait M. Manuel de
MaugeviIIe.
Le jeune homme habitait au second étage
dans un vieil hôte! appartenant asa famille,
et iÏs'y était ~~é un confortable appar-
tementdegarçcttt,
Depuis la mort de sa; maîtresse, Manuel
menait une vie fortrangée etfort triste.
Il avait rompu avec le club, avec les
courses, avec le demi-monde.
Chaque soir, à-neuf heures, il rentrait
chez. lui, s'Installait au coin de son feu et ne
ressprtaltplus. ` `
~.deY'Uonave était donc bien sûr de le.
trouver. ~i,
Manuel le reçut avec l'empressement Baïf'
d'un homme habitué a s'ennuyer et qui ac-
cueille une visite comme une bonne fortune
et une distraction Ensuite~cohime~nousTa- r`
vous dit, M.deYil!ênave'qui\trouva'if'~on''
compte à cette amtti'é', car'; Ïa bourse de Ma-
nuel lui '~tait toujours ouverte, M.. dé yille-
jnavë, disons-nbus, avait 6u,trouye~ l'.oçca-
jsion de montrer son déyouemfn.t et de faire
'apprécier ses conseils de Mentor') f
;Tu es; bon et cbarmant.cmpnam!, d'e-~
tre'vènu,'lu[ dit-H egiîui ~eRdaRt'Ia~maih;
qui est comme la préface de l'explosion que
les agents russes préparent depuis l'été der-.
nierf~
Dés renseignements sur les dispositj~n~c~lie~~
de da Porte, tant~ l'égard de Candie d~~po'p~T!
lations chrétiennes du reste de I'ej~ire.~T.c;
surexcitation où se trouvent ce quB~l'q.p~.i~
Cônstantinopie les Kon-mMsuhnetHs ettesjMs~i~
ce n'est pas une journée perdue qma~~p~seNCé'
chaque jour de retard apporté aux ret~t]~
rEaroperoalame. "s.
Quand une fois les événements se préc)p!IenT,us
dévorent l'espace; ]a traînée de poudre qui s'allume
brûle si rapidement que le regard peut à peine
suivre la llamme, et si l'on voit des édifices lézar-
dés demeurer debout des siècles encore, il arrive
que tout d'un coup, quand une muraille a croulé,
l'on n'a plus devant soi qu'un monceau de ruines.
Ce sont des vérités qu'il serait sage de méditer.
Nous n'avons pas la prétention de les révéler il y
a longtemps sans doute qu'elles ont été traduites
en turc par l'expérience. Mais il y a des choses qui
s'oublient précisément à l'heure où le souvenir se-
rait le plus nécessaire. La Turquie est-el!e .bien
certaine de pouvoir maintenir assez solidement
son autorité chancelante en Crête pour qu'elle ne
s'écroulepas?
Le Gfo&e, de Londres, émet sur la dé-
marche commune qui a eu lieu à Constanti-
nopie une opinion absolument conforme a la
nôtre:
La nouvelle donnée par quelques journaux du
continent, qu'il y a eu sur la question d'Orient,
entre la Russie, la France et l'Angleterre, une en-
tente qui dissipe toute crainte d'embarras pour
l'avenir, est sinon dénuée de: fondement, mais au
moins complètement inexacte.
Les trois puissances sont convenues de recom-
mander en termes pressants à la Porte de remplir
l'engagement pris .par elle d'accorder les conces-
sions contenues dans le,hatti-humayoun de 1856. La
Porte a promis de souscrire a cette invitation. Mais
il est inutile de faire observer que ce n'est là qu'un
point très. peu important quant à l'accord entre les
trois puissances, etque lesdifncultés réelles de
l'aSaire restent à peu près les mêmes qu'aupara-
vant.
'Les trois puissances ne sont certainement pas
d'un même avis sur ce qu'il faudrait faire à l'égard
de Candie. En même temps, la justice veut qu'on
dise que quelles que soient les divergences de po-
litique ou d'opinion entre ces puissances, nuU~
d'elles n'a jusqu'à présent manifesté le désir d'agir
malgré les autres ou sans leur approbation. Il est
vivement à souhaiter qu'on voie continuer de ré-
gner le même esprit de conciliation et de modéra-
tion.
On lit dansr/~enis~otM~
L'ambassadeur turc a informé lord Sfanley qua
la Porte ne voulait pas consentir à abandonner une
autonomie/complëte à Fite.de Candie. On assure
que le cabinet'dë Saint-James encourage la Porte
à résister à cette demande dès Candiotes.
On ne croit pas à Londres à une entente entre
les .cabinets de Saint-Pétersbourg et de Paris sur la
question d'Orient, parce que la Russie ne veut
qu'entretenir l'agitation en Turquie, sans arriver à
une solution, tandis que la France désire l'indépen-
dance de l'île de Candie. Le bruit court que l'An-
g'eterre proposera une conférence diplomatique à
Paris sur cette question.
Il nous semble que l'K
l'Angleterre avait suggéré à la Porte de
concédera Candie l'autonomie administra-
tive, et il a ajouté qu'on ne pouvait rien
imposer à la Turquie; pas même la conces-
sion de cette autonomie. Lord Derby a dit
encore qu'il était impossible que la Porte al-
lât au-delà de cette concession, et sacrinàt
ses droits de souveraineté.
Quant aune conférence à Paris, il nous
est impossible d'apercevoir en quoi elle
peurrait être plus efucace que là conférence
de fait qui existe à Cônstantinopie. Il est
donc fort douteuxquel'AngIëterrcsonge à
prendre aujourd'hui l'initiative d'une pro-
position qu'elle a repoussée, il y à trois
mois, lorsque des ouvertures lui ont été fai-
tés par le cabinet de Vienne, appuyé par le
cabinetdeParis.
Le FfemdenMaM assure qu'on ne sait rien,
dans les régions diplomatiques de Vienne,
d'une entente'qui se serait réalisée entre les
Mon 3mi, répondit Léon de VIIIenave,
je viens te .parler d'une chose doulou-
reuse.
Manuel tressaillit.
–-Pardonne-moi. ~il s'agit de netre
pauvre Madeleine.
;Un nuage passa sur le frent de Manuel;
puis il eut un sourire mélancolique
Pauvre enf~Rt mùrmura-t-il, je l'ai
bien aimée.
–Te consoles-tu un peu? demanda hy-
pocritemsnt M. de Villenave.
–Le temps est la consolateur par excel-
lence, dit Manuel.
–~C'est-dire, pensa Léon de Villenave,
que les beaux yeux de ma tante Tiannen!;
singulièrement en aide au temps.
Puis il reprit tout haut;
–.Cette pauvre Madeleine, dont le passé
ne nous appartenait pas, est morte comme
une sainte l'amour puriue comme le feu.
Je le crois, dit Manuel, mais où veux-
tu en venir?
.–A ceci c'est que tout ce qui a appar-
tenu à Madeleine doit te revenir.
–Explique-toi.
I! y a d'elle un très beau portrait qui
se trouve dans les mains d'une femme que
tu connais peut-être de vue.
Qui donc?
Pauline Régis.
Je ne la connais pas; mais j'ai enten-
du ce nom. Et tu dis qu'elle a un portrait de
Madeleine ?
–Oui, superbe; il est de Pérignon.
Me le cèdera-t-elle ?
Oui, si tu le lui demandes toi-même.
–Dois-je aller la voir?
Si tu veux t'habiller, je te conduirai
idans-une maison où. elle passe la soirée.
.Mais,idttMamie~avècune~ertaine hé-
sitation, c'est que-j'ai rompu~avëc ~ût ce'
;m<)nde-ïa.'
-Bahi'nt'M. de'ViIIehâVë, je'réponds
'1 ~t- j"
'.de-tor. Vïens. "~i'
Et il entraîna; M.~anuel ~,MaugëviHe
:chez CoriBne Destrëmont,; àjrlaqu.elle, en
'qultt~nt~&.club, il ayait~envoyé ;un billet
:toute.-hàte.) ;j's:L:
.QuejcontëDaitce billet?~. ;L
'C'est ce que nous allons vous diF&. J
;t 1:J¿:)' J:Ci' !,l.iJH:
'r' IJ(j x~~tl~Â~L =`
.f.~ 3. ,jli(I.: ~°;
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63.11%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63.11%.
- Collections numériques similaires Map Walter Map Walter /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Map Walter" or dc.contributor adj "Map Walter")Thibaud IV Thibaud IV /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Thibaud IV" or dc.contributor adj "Thibaud IV") Brunetto Latini Brunetto Latini /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Brunetto Latini" or dc.contributor adj "Brunetto Latini") Honorius Augustodunensis Honorius Augustodunensis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Honorius Augustodunensis" or dc.contributor adj "Honorius Augustodunensis")
- Auteurs similaires Map Walter Map Walter /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Map Walter" or dc.contributor adj "Map Walter")Thibaud IV Thibaud IV /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Thibaud IV" or dc.contributor adj "Thibaud IV") Brunetto Latini Brunetto Latini /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Brunetto Latini" or dc.contributor adj "Brunetto Latini") Honorius Augustodunensis Honorius Augustodunensis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Honorius Augustodunensis" or dc.contributor adj "Honorius Augustodunensis")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5121864/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5121864/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5121864/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5121864/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5121864
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5121864
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5121864/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest