Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1867-01-09
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 09 janvier 1867 09 janvier 1867
Description : 1867/01/09. 1867/01/09.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k512123x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/03/2008
bler'tedi v 1867,:
Mercredi ~janvier ~8B7
3 ËOIS'(Psmet~pMtm)Mt~!aSeiM)'0
ENONCES, S. PL. DE H BOUME.~T?, MECOS-HËROU
Trj~a~moN~B~a~i~~
JNeM~S -jasimer l~B~
~M-
MMaMa~M~W~M~C~tN~~M~MM~
3~ ~jBjnéë
L'Administration se réserve !e droit de modifier !a rédaction des AcMRcea
A partir du 4 5 janvier, la Presse publiera a
toutes les semaines une Causerie parisienne
deM.ALBERTWOLFF.
Apres
LES AMOURS BE PASSAGE
M
M. GEORGES FATH
qui obtiennent un si légitime succès,
La 'Presse publiera
& ~~a. à ~âg~I.~
PLANCHE MtBRAYE
rojmaa parisien
PAU
a. M
~A LEVÉE~ EN 1~
épisode des guerres de la Revoluiion
MR
m. Mi)âJaàHH"t)ELâinmH
t & '9'E'B)&P ËS&88~N*~°F'
Là TMM ~â~D!TE
dernier épisode des NH~de Caîn
Divers Romans et Nouvelles par
MM. ARMAND LAPOINTE, ALFERD DES ESSARTS,
CAMILLE FARCY, ~MILE VILLARS, D. DE
BODEN, HENRI DE LACRETELLE, etc.
Voir, la 3" page, la liste des Primes of-
fertes à nos abonnés.
PÂRtS, 8 JÂNV6ER
.LEMOMTEUR'
C*€; cj~u'il est, ce qni'll doit être
Un changement s'est opéré, il y a peu de
temps, dans la direction du JbfbM~eMr il a
été annoncé avec quelque fracas, et II a
donné lieu, dans les correspondances adres-
sées aux journaux de l'étranger et aux feuil-
les de province, a une polémique assez cu-
rieuse sur les appointements et les attribu-
tions du nouveau directeur, et sur ses rela-
tions avec le ministère de l'intérieur.
Nous ne connaissons rien des motifs qui
ont déterminé le changement en question
rienn'avait transpiré des raisons qui avalent
pu le faire juger nécessaire. Nous avons
donc été conduits a penser que le change-
ment des personnes impliquait un change-
ment de système. Nous nous sommes de-
mandé-si l'on ne se proposait pas de donner
satisfaction' aux réclamations que suscite
l'organisation actuelle du J:/bntprévenir le retour de la discussion qui s'est
engagée a ce sujet, au Corps législatif, dans
la session dernière.
Noua avons donc attendu le janvier
avec une curiosité qui a été désappointée.
Le J~Mtttion nouvelle, exactement ce qui! était sous
ta direction précédente; et rien' ne paraît
devoir être modifié ni dans son format, ni
dans son mode de publication, ni dansées
conditions de sa publicité.
La question demeure donc tout entière
< FEUïLLETONDELA~~E~E
DU 9 JANVIER 1887
LES AM8MS BE PMSâEE
Victor, Edouard et Hanri également frappés
par ce nom de Valérie, regardèrent, simultané-
ment Barazer, mais pas un ne répondit.
Puisque ces dames sont chez elles, je crois
que nous pouvons causer en toute sûreté dans
cette chambre, reprit l'armateur.
Cette chambre, ainsi que j'ai eu l'honneur
de vous le dire, cher monsieur Barazer, est de-
venue la mienae; vous avez pu voir qu'allé
est complètement séparée de l'appartement et
qu'elleasasortiepprticulière.
Nous serons donc parfaitement ici, reprit
Barazer, pour la conversation que nous allons
avoir ensemble oui, mes enfants, une conver-
sation sérieuse, philosophique, et partant très
morale, si vous le permettez. Avant tout,jo
vous prie de considérer que c'est simplement
pour faire acte de franche amitié qus je vais
jn'établir ici en qualité de juge.
Le silence le plus absolu accueillit ces pa-
roles.
Barazer reprit
Je me complaisais d'autant plus dans la
pensée de retourner à Paris que j'avais l'espeir
de vous trouver tous à peu près raisonnables; je
-dis à peu près, car je sais par moi-même qu'il
ne faut pas trop demander a l'espèce humaine
jnais.voita que je découvre, et ~ans faire le plus
léger effort pow cela
1° Que mon gendra, le grand fou que voi!a,
.et de beaux enfants, court,'sous un faux nom,
:après une drôiesse du quartier Breda.
Ce rcman peut être reproduit par ies journaux
~aj ont ne tfAité avec !a Soc'~té des Gens de tet-
$res, fradaciioo réservée.
et nsus croyons. opg&rtun~Ia soulever et
de l'examiner avant-qae'~e Corps législatif
soit réuni, et lorsque le gouvernement a en-
core le temps d'aviser.
Il ne s'agit point Ici, en effet, d'une mi-
sérable compétition d'Intérêt privé; nous
rougirions d en entretenir nos lecteurs, et
les pouvoirspublicsn'ontle devoirdes'occu-
per que des questions d'intérêt général. Or,
c'est une question de cet ordre que nous en-
tendons soumettre h leur examen.
Il est juste, il.estjndispensablo.quc.le
gouvernement ait un organe pour porter à
la connaissance du public ses décisions et
ses actes sous la forme la plus authentique;
la plus prompte, la plus accessible a tous.
Un journal officiel réunit seul ces condi-
tions.
L'existence d'un journal officiel est donc,
à notre époque, une nécessité qui s'impose
a tous les gouvernements.. Aussi, ce journal
existe-t-11 dans tous les pays civilisés, et
l'Angleterre esHa seule contrée où il ne soit
pas quotidien,
Il va sans dire que si la publication des
journaux est soumise à des conditions fisca-
les, le gouvernement est parfaitement fondé
à en dispenser son journal il est tout-a-fait
oiseux que le Trésor public se paye d'une
main ce qu'il doit recevoir de l'autre.
Mais la publication d'un journal ofGciel
étant une aSaire de gouvernement et d'or-
dre public ne peut donner matière ni h une
spéculation ni à un lucre quelconque. Il ne
peut convenir à un gouvernement de faire
concurrence l'industrie privée sur le ter-
rain de la publicité plus que sur tout autre.
Cela a été compris et pratiqué ainsi par-
tout. La Gcse~e de Zo~res, le ZMrau~ de
!E~a<, à Berlin la Gs~e~e de ~fsd~'d, la
GcKreMe de F!'e?!ne, la Gc-se~e o/~c!'e~e d'7~e, ont le privilége des communications
officielles, et les Immunités dont ces feuilles
sont investies n'ont jamais donné lieu a la
moindre réclamation.
Pourquoi n'en est-i! pas ainsi en France?
Pourquoi la situation faite au ~one'~ur, de-
puis la transformation qu'il a subie il y a
quelques années, motive-t-elle des réclama-
tions légitimes?
C'est que la France est le seul pays où le
journal ofncle!, au lieu d'appartenir à l'Etat,
soit une propriété privée c'est que le~/OH!-
trielle qui n'a le droit de se'soustraire à au-
cune des charges imposées aux entreprises
du même genre, et le dépositaire privilégié
des communications du gouvernement..
L'am'anchissement des charges Escales,
c'est-à-dire du timbre et des frais de poste
que personne ne songerait à contester à une
feuilté ofncielle, propriété de l'Etat et pu-
bliée aux risques du Trésor, peut-il être at-
tribué aussi légitimement à uùe entreprise
privée qui ne se borne pas a son rôle d'or-
gane privilégié, et qui fait concurrence sur
1s terrain Industriel aux autres entreprises
'de publicité? Voila la première question qui
se présente.
Nous nous bornons à la soumettre a l'é-
quité des lecteurs, nous n'y Insisterons pas,
pour éviter jusqu'au soupçon d'être mû par
le préjudice que cette concurrence inégale
peut causer aux journaux de Paris.
Mais la double nécessité où se trouve le
j~on~eM?- de donner à ses propriétaires le
produit le plus considérabte possible et de
remplir ses devoirs d'organe ofnciel, fait
naître naturellement cette autre question
Est-il possible de concilier ces deux intérêts
-contradictoires ? Lequel sera sacrifié, de
l'intérêt privé qui exige l'accroissement des
recettes, ou de l'intérêt public qui exige
l'accroissement de la publicité?
En un mot, le jtfo?: jourd'hui satisfait-il aux conditions que l'E-
tat a le devoir et que le public a le droit
d'exiger d'un organe ofËciel? C'est là une
question d'intérêt général c'est la seule
dont nous voulions nous occuper.
Quelle était la situation du ~oM!' qu'à sa transformation? Il avait le privilège
des communications ofncielles, mais II était
astreint à publier complètement et M?MMe-
dt'avaux législatifs, les lois et les décisions des
–Monpëre. nt Henri décontenancé. 1
–Mon cher ami, j'ai fait mon possible pour 1
t'élever dans l'horreur du mensonge ne t'éver-
tue donc paa à prouver que j'ai perdu mes
peines.
3° J'apprends que ce pauvre Edouard, un
beau garçon, inteltigent, qui a fait les meilleu-
res études, un docteur en droit, et qui, avec
cette seule.mise de fonds naturelle et acquise,
pouvait épeuser une adorable jeune fille, s'est
acoquiné a mérna quartier Bréda.
Mon tuteur s'écria Edouard.
Ah 1 c'est malheureusement vrai. Je con-
tinue d'une dr&lesse qui l'a ruiné.
–Oh! pardon. Cela jn'est pas, et la fem-
me dont vous parlez.
––Laisse-moi donc, mon cher ami. C'est
une vraie lorette, une cocotte, ignare comme
une poupée à ressorts et effrontée comme un
moineau franc je ménage les termes.
–Mais vous ne la connaissez point, mon-
sieur Barazer, répondit Edouard, qui se sou-
ciait peu de Valérie, mais qui était humilié
de la voir traiter si lestement par un tiers.
–Mon cher enfant, je n'ai jamais, grâce .à
Dieu, été assez sot pour juger quelqu'un sur ce
qu'on pouvait m'en dire. Je ne me fie qu'à mes Is
propres apprécia tiens, et voici, par exemple,
une lettre qui n'a pas peu servi a me faire con-
naître la vérité. Je te défie de la lire et plus
encore de l'épeler à haute voix.
–Comment se fait-il que cette lettre, qui
m'est adressée,se trouve entre vos mains? bal-
butia Edouard, rouge de confusion et un peu
de colère.
C'est, fort simple, je l'ai interceptée au
passage, il y a une heure oui, à la vue de cet-
te écriture hiéroglyphique et 'de cette Drtho-
graphe tant soit peu de fantaisie, je me suis'dit
tout de suite cela doit partir de la main de
quelque uiïe jalouse, assez mal élevée pour ne
pas comprendre que sa prose n'est point faite
pour entrer dans une maison honnête, et j'ai
voulu savoir le premier ce qu'eUepouvait avoir
à te dire.
Edouard, intérieurement furieux de se voir
traité en enfant par l'armateur, lui répondit, en
se contenant à grand'peine
Monsieur Barazer, votre action.
pouvoirs publics. Il était adressé gratuite-
ment aux membres des deux Chambres, aux
conseillers d'Etat, aux préfets. Il lui était
interdit de publier des annonces et des
feuilletons il était restreint à la seule cri-
tique littéraire.
Le ~/o?MteMt-, dirigé par un homme'très
distingué, M. Grun, qui vient de.mourir, é-
tait fait avec un soin extrême. La reproduc-
tion des débats des' Chambres'y était d'une
exactitude merveilleuse, et ne donnait ~eu
à aucune des plaintes qui se renouvellent
quotidiennement aujourd'hui. Elle imposait
des sacrifices très considérables aussi le
prix du ~o!!t tre, comme le journal ofnciel, par des rai-
sons de convenance qu'on ne saurait trop
approuver, s'abstenait de chercher la popu-
larité par le feuilleton-roman, et comme il
était privé du revenu que les annonces
produisaient aux journaux ordinaires, la
remise des droits de timbre et de poste
était justifiée par les conditions excep-
tionnelles de sa publication, et ne moti-
vait aucune plainte de la part des journaux.
Le ~oH~ur était en France ce qu'il était
partout ailleurs un organe officiel, et il
avait si peu le caractère d'une spéculation,
.que beaucoup de gens ignoraient qu'il fût
demeuré une propriété privée.
Reconnaissons-le cependant le J7on!'ne pouvait conserver, après l'établissemeni
du suffrage universel, ses prix d'abonne-
ments. Sa publicité, suffisante quand la,
puissance politique était aux mains de deux
cent mille électeurs, était trop restreinte
pour le régime nouveau. Le gouvernement
eut raison de songer à abaisser le prix du
~bn~eur mais au lieu d'imposer au Trésor
les frais d'un changement qui était d'ordre
public, il eut le tort de reculer devant une
dépense nécessaire et d'autoriser la trans-
formation du journal officiel en une spécu-
lation industrielle.
Le prix de 40 francs, auquel l'abonnement
au jMoH! réalité, 76 francs, à cause de la remise des
droits de timbre et de poste, qui s'élèvent
à 36 francs pour les journaux de Paris. La
marge de bénéfice était donc fort supérieure
a ce qu'elle était pour tout autre journal.
Néanmoins, il fut attribué au ~o.'M allocation sur le budget pour le couvrir des
frais que lui imposait la publication des
débats du Corps législatif. Enfin, un décret
imposa a tous les chefs-lieux de canton l'o-
bligation de remplacer leur abonnement au
J?MMeH'n f~es I.o:s par un abonnement au ~b-
?!tion d'environ '!30,000 francs.
Ces avantages ne parurent pas suffisants.
On voulut rendre le ~oM~eur aussi sembla-
ble que possible aux journaux du droit com-
mun. On lui permit de prendre leur format,
quelque incommode qu'il soit pour la reliure
et quelque obstacle qu'il apporte à la forma-
tion èt à la conservation des collections mu-
nicipales. On l'autorisa à publier des ro-
mans-feullletons, puis à recevoir des an-
nonces, et finalement on lui attribuâtes an-
nonces judiciaires et le privilège de certaines
de ces annonces.
Qu'en est-il résulté ? C'est quele A~?:tt/'
a dépouillé déplus en plus son caractère
d'organe officiel pour faire aux journaux
une concurrence qui n'était pas dans la pen-
sée du gouvernement, mais à laquelle la
légitime excitation de l'intérêt entraînait
tout naturellement sespropriétaires. Avec
l'ardeur de la concurrence devaient venir
les fautes.
Le titre du ~o'le gouvernement lui imposaient une réserve,
une retenue, une prudence exceptionnelles
il a eu tous les torts des autres journaux. Il
a fallu, en plus d'une occasion, désavouer
sa partie non officielle. Quant à ses feuil-
letons, comme on peut parler des morts
en toute liberté, nous n'hésitons pas à
dire que le .Moteur a publié dans le ~a&o%
uert une des œuvres les plus immorales et
les plus dangereuses de la littérature con-
temporaine. Partout ailleurs que dans le
journal officiel, certains passages de ce ro-
man auraient appelé l'attention de lama-
Eh bien, mon action?. Exprime-toi clai- t
rement.
–Est inconcevable, pour. ne rien dire de
plus. répliqua Edouard.
Elle se conçoit parfaitement au contraire;
d'abord je te dirai que j'ai le plus profond
mépris pour l'ignorance, cette plaie vive du
cenre humain. En ce qui concerne les femmes,
je n'ai jamais compris que les femmes honnê-
tes je considère les autres comme des êtres
malfaisants. Avec de pareils principes, tu peux
penser, mon cher ami,-que je ne devais pas
être arrêté par de niais scrupules, lorsqu'il
s'agissait de connaître ta position très compro-
mise, s'il faut en croire cette lettre.
Eh mon Dieu; monsieur, laissez-m'en le
soin que diable, je ne suis plus un enfant.
Non cher Edouard, tu te fais violence, en
ce moment, pour ne point me manquer de res-
pect, je te suis obligé de l'empire que tu sais
prendre sur toi-mems.
Et que je pourrais bien ne pas toujours
conserver.
Tant pis, le Marne en retomberait sur toi,
car je te prie de rénéchir sur ce que" tu me fo-r
css a te rappeler Un jour, tu avais dix ans
alors, je me suis jeté à la mer pour te sauver
d'une mort certaine aujourd'hui que tu es un
homme, c'est de la fange que je veux te tirer,
et, comme autrefois, je ne veux prendre conseil
que de mon aS'ection pour toi.
Edouard baissa la tête aim de cacher son émo-
tion, puis il répondit en pressant la main de
Barazer
–Pardon, mon cher tuteur, je suis indigne
de l'intérêt que vous me portez, indigne peut-
être de l'immense service que vous m'avez
rendu lorsque-j'étais enfant.
Ce bon mouvement prouve le contraire,
mon cher ami, et maintenant causons comme
de bons camarades, et surtout causons comme
,des hommes, la vérité sur les lèvres.
L'armateur continua
En franchissant la porte du salon pour
passer dans la salle à manger, je vous ai en-
tendus/Henri et toi, prononcer un nom de fem-
me.Agathe, je crois?
Oui, monsieur, répondit Edouard.
Cette femme, si j'ai bien saisi le sens de
vos paroles,doit Êtrelamaîtressede mon gendre.
gistrature et peut-être les sévérités de là jus-
tice.
Le plus grand inconvénient qui puisse ré-
sulter de ces sortes d'erreurs est dans la
responsabilité qui rejaillit, a tort, sur_ le
gouvernement. La faculté de recevoir des
annonces a été préjudiciable a l'Intérêt pu-
blic.
Des trois éléments qui remplissent main-
tenant les colonnes du .~b?~ett?' l'élément
ofjj.ciel, l'élément amusant et l'élément pro-
(Kictil, c'est-à-dire les annonces, le premier,
par un entraînement inévitable, a été de
plus en plus sacrifié au dernier. C'est le pre-
mier, cependant, qui importe au public, et
qui est la seule raison d'être des privilèges
accordés au ~YbH~etM'
Du moment que, par une décision gou-_
vernementale, le ~oHt'~Mr était substitué au
FMMe~'n f~es ~ots dans plusieurs milliers de
communes, il fallait que cette publication
s'opérât dans le A/o?M' gularité et avec la même promptitude. Ne.
voyons-nous pas, cependant, la publica-
tion des lois traîner pendant de longs
mois, -et leur texte n'arriver à la con
naissance du public que longtemps après
la fin de la session. Il y a quelques
jours, le ~ont'votées dans la dernière session, et il est
probable qu'il n'a pas épuisé cette publi-
cation. La session de '!88i- arriva avant que
la feuille officielle eût achevé de publier les
lois votées dans la session de 1863, et pour
obvier à un enchevêtrement qui eût amené
des confusions regrettables, il fallut épuiser
brusquement cet arriéré- par des supplé-
ments qui parurent coup sur coup.
Que dirons-nous des divers travaux lé-
gislatifs, des exposés de motifs préparés
parle-conseil d'état et des rapports des
commissions législatives? L'insertion de
ces documents dans la feuille officielle est
une nécessité d'ordre public. Ils sont la
préparation dés décisions du Corps législa-
tifs ils permettent seuls de les bien com-
prendra et de les apprécier avec équité.
Leur connaissance ~importe pas moins au
public que celle des débats eux-mêmes. Il
est donc d'ordre public que leur insertion
ait lieu en temps utile, et qu'elle précède
les débats. Qu'arrive-t-il, cependant ? C'est
que la nécessité de faire à des annonces pro-
ductives laplacela plus large possibleentraî-
ne le ~otMfeMf à adopter pour les documents
législatifs un caractère microscopique; a
les morceler en petites fractions qui rendent
les recherches extrêmement difficiles et fas-
.tidieuses, et a leur faire subir des ajourne-
ments qui ôtent toute utilité à leur publica-
tion.
Nous en pourrions citer mille exemples
nous nous bornerons à deux ou trois. Le re-
marquabIeExposé demotifsrédigépai'M.de
Forcade La Roquette pour la loi d'amor-
tissement a paru, en plusieurs morceaux,
après le vote de la loi qu'il était destiné
à préparer, llestpeu de mesures qui aient au-
tant préoccupé l'opinion que la loi sur les
coalitions. Le rapport de M. Emile OUIvier
a été publié plusieurs mois après le vote
de la loi. Enfin, pour borner ces exemples,
le rapport de M. Josseau, sur la con-
trainte par corps, si impatiemment attendu
par le public commerçant et par les juris-
consultes, quoique déposé en juin, n'a été
publié par le ~OH~eu!- que. dans le courant
de décembre, et au sein des Chambres belges
qui ont discuté une loi sur le même sujet,
on a exprimé le regret de n'en avoir pu
prendre connaissance.
Nous ne craignons pas de dire qu'il y a la
un intérêt public en souffrance, et que le
gouvernement a le devoir d'aviser.
Les journaux de droit commun ne peu-
vent précéder le ~oK~eur dans la publica-
tion des travaux législatifs le silence de
l'organe officiel les réduit donc au silence
et des documents dont la publication, quand
même elle ne serait pas ordonnée par la loi,
est une nécessité pour les citoyens, ne reçoi-
vent qu'une publicité tardive, incomplète et
infructueuse.
Nous avons donc le droit de dire que le
~om~M?' ne satisfait pas aux conditions d'un
véritable organe officiel.
Elle n'a jamais été ma ma! tresse, mon
cher père, s'écria Pascal.
Ah pas encore, tant mieux, la faute n'est
qu'intentionnelle. Mais, poursuivit Barazer,
elle est bien quelque peu parente de cette Va-
lérie.
Elle est sa sœur, monsieur, dit Edouard.
Et vous vous étiez rencontrés jusqu'ici
chez ces femmes sans savoir qui vous étiez?
J'ignorais le nom du frëre de Victor, ré-
pliqua rarchit.ecte, et je cachais le mien sous
celui de Lausanne. Et comme nous ne nous
étions jamais vus.
Oui, tout cela ne s'arrangeait pas trop
mal au point de vue de l'incognito. Malheu-
reusement tout se découvre à la Un il arrive
un moment où le hasard passe h travers nos
plus belles combinaisons, comms la balle d'un
enfant à travers les toiles d'araignées GIées avec
tant de peine entre deux branches d'arbres. Ce
qui prouve une fois de plus qu'il ne faut com-
mettre que des actions avouables. Maintenant,
permettez-moi de résumer ta situation entre
deux spirales de fumée.
Henri marié et père de famille risque le bon-
heur des siens pour une misérable intrigue. Il
doit y renoncer immédiatement et sans arrière-
pensée.
Pascal s'inclina en signed'adhésion. L'arma-
teur reprit
Quant à Edouard, qui n'a'protesté en fa-
veur de sa Valérie que par amour-propre, il
doit se dégager envers ceUe femme, n'importe à
quel prix, et achever de conquérir sa place
dans la société par un mariage honorable.
Cher monsieur Barazor, ne me demandez
rien de semblable; la lettre que vous m'avez
remise m'en fait maintenant entrevoir l'impos-
sibilité.
L'impossibilité, allons donc Tu y laisse-
ras peut-être une partie de tes plumes, mais
cela vaudra toujours mieux que d'y laisser ta
dignité.
J'y laisserais surtout ma dignité, répondit
Edouard avec une émotion qu'il ne cherchait
plus dissimuler.
Explique-toi, mon enfant, s'écria Barazer
dans la plus vive inquiétude.
Edouard Deville garda le silence.
–Mon cher Edouard, dit an'ectueusement
Les défauts du ~foH:'des hommes honorables qui le dirigent ils
sont la conséquence forcée de l'antagonisme
inévitable qui existe entre l'intérêt de ses
propriétaires et les exigences de son carac-
tère public.
Le remède est donc bien simple. Que le
.M~etH'devienne la propriété de l'Etat, et
qu'il rentre dans les mêmes conditions que
les journaux officiels de tous les pays.
CUCB'EVAL-CLAMGNY.
BULLETIN TËLËGMPH~UE
Prusse
Berlin, 7 janvier.
Un avis du ministërs de l'intérieur fixe au lo
janvier la publication des listes électorales. Les
élections auront lieu dans toute la monarchie le 13
février.
Berlin, 7'janvier.
La Gajse~g de ~Hema~Hg dM ~0}-J dit que les
fonctionnaires des pays nouvellement incorporés
auront prochainement n prêter serment, ce qui in-
que chez le gouvernement la conviction qu'un apai-
sement sufnsan! s'est produit dans les esprits.
Bî&Ma
Florence,? 7 janvier.
La tre de la guerre au roi relativement aux économies
'a.'introduire dans le budget de la guerre. Aumoyen
de ces économies, le budget de la guerre pour 1867
est réduit à 140 miMioas de francs environ.
Ee~tagne.
Madrid, 7 janvier, soir.
Le Comet'cto de Cadix dit que le gouvernement
avaj.t prévenu l'amiral Mendoz Munez que la flotte
chilienne avait quitté secrètement Valparaiso.
(j4ye!!ceBau
(Voir plus loin les dernières dépêches.)
,Sm~UEPOHT!uUE
Les adhésions que la politique prussienne
rencontre dans les pays conquis sont assez
rares pour qu'on s'empresse de s'en préva-
loir à Berlin. C'est sous une telle impres-
sion qu'il convient de lire la dépêche~ sui-
vante
Berlin, 7 janvier.
Dans une allocution adressée au roi, au nom
d'une députation de l'Ordre équestre du Schleswig-
Hoisteih, M, ds Reventlow a dit Nous sommes
reconnaissants et heureux de pouvoir mettre entre
les mains du roi nos plus chers intérêts. Nous som-
mes Sers d'appartenir à la Prusse sous le scep-
tre du roi'etsommes remplis de joie par l'espoir
de participer aux bienfaits de la grande patrie
commune. Nous serons des sujets Gdëles et obéis-
sants.
L'Ordre équestre du Schlëswig-IIoIstein
se compose d'une vingtaine de grandes fa-
milles, propriétaires du sol, qui ne trou-
vaient pas dans le système de la monarchie
danoise l'importance politique et sociale à
laquelle elles croyaient avoir droit.
Ces familles ont pris la responsabilité du
mouvement qui .a jeté leur pays dans les
mains de la Prusse elles n'ont cessé de ré-
clamer l'entrée des duchés dans le monde
germanique, parce qu'elles espéraient trou-
ver dans les privilèges de la féodalité prus-
sienne le haut rang et l'éclat qui leur man-
quaient.
Leur démarched'aujourd'hui n'est que la
suite de leur conduite depuis de longues
années. Cette défaite de leur pays que sa-
luent les députés de l'Ordre équestre, ils
l'ont, avantles événements, appelée'de leurs
vœux; ils l'ont préparée patiemment. Elle
est attachée a leur responsabilité, car elle
est leur œuvre. Ils peuvent exalter mainte-
nant leur orgueil de caste, car ils lui ont sa-
crifié jusqu'à l'honneur et à la liberté de leur
pays..
On mande de Berlin par le télégraphe,
sous la date du 7 janvier
La GazeMe de f~HeM~ne dM A~ord, dans un .ar-
ticle aux allures officieuses, s'occupe de l'agitation
Victor Ozanne, ne nous laisse pas plus long-
temps sous une impression pénible tu ne peux
avoir de secrets pour nous, car rien de ce qui
te touche ne saurait nous être indifférent.
–A quoi bon vous mettre dans la confidence
d'un mal irréparable, répliqua Edouard. J'ai
sottement débuté dans la vie, et le plus court
est d'en subir les conséquences sans ennuyer
personne de ce qu'elles ont de désolant. Je n'ai
jamais pensé avoir pour Valérie qu'un de ces
amours de passage qu'on termine avec un mot,
et je m'aperçois un peu tard qu'il pèsera lour-
dement sur tout mon avenir. Tout à l'heure en-
core, je rêvaia une existence en harmonie avec
mes sentiments et avec l'éducation que j'ai re-
çue mais cette lettre odieuse m'a démontré que I
je n'avais plus guère le choix qu'entre deux cho-
ses avilissantes.
Ne crois pas, .mon cher Edouard, que
nous puissions, ton frère et moi, nous contenter
d'une semblable réponse; c'est trop ou c'est
trop peu. Il fallait suivre ta première inspira-
tion et te renfermer dans un silence irrité, ab-
solu mais puisque tu as bien voulu reconnaî-
tre que j'avais des droits anciens, imprescrip-
tibles, à ton aSection, je dirai même à ta re-
connaissance, tu ne peux, sous peine d'être in-
srat envers moi, et de traiter ton frère en étran-
ger, te refuser à nous faire un aveu complet de
la situation où tu t'es placé vis-à-vis de cette
fiUe.
Cher monsieur Barazer, c'est mal me com-
prendre que d'attribuer mon silence à de mau-
vais sentiments; je n'éprouve qu'une grande
répugnance à vous mettre au courant de' cette
sotte histoire, et a vous donner à tous, par
suite, une bien pauvre idée de mon intelligence.
–J'applaudirais à ta réserve, répliqua l'ar-
mateur, si tu n'avais a répondre qu'à une indis-
crète curiosité; mais ta fortune et ta dignité ne
peuvent être compromises sans que tes amis et
les membres de ta famille s'en émeuvent à jus-
te titre; sans que les uns et les autres réunis-
sent leurs eS'ortspour te venir en aide. Ainsi
pas de vanités puériles, pas de restrictions
nous avons tous les trois, sois-en certain, assez
de sottises a.nous reprocher pour ne pas venir
te chagriner inutilement sur les tiennes.
Soit! Vous allez tout savoir,, dit ennn
le jeune homme.
rectorale pour le Parlement dans les petits Etais.
Elle fait observer que le Parlement aura a Hxe:' le
budget et la constitution militaire de la Confédé-
ration du Nord, et file désire qu'un mouvement
=emb)able à celui des petits Etats se manifeste ega-
[ement en Prusse..
Ce que la GfM~e c~ r~efKo~ne c~M 'Vo~
paraît demander dans cet articte, c'est que
[es électeurs prussiens ne s'oublient pas~
dans un sentiment national allemand, mais~
qu'ils se souviennent de la victoire de~
leur pays et qu'Us imposent à leurs manda-
taires l'obligation d'en revendiquer pour la
Prusse toutes les conséquences en face des
alliés que la force des armes vient de donner
a la politique de Berlin.
A Florence, on continue à prévoir l'heu-
reuse conclusion des négociations engagées
avec la cour de Rome. Le journal l'T/a~e dit
à ce propos
Ainsi qu'on a pu le voir dans nos dernières nou-
velles d'hier, la mission du commandant ToneIIo à
Rome est à la veille de réussir. Nous ignorons quels
sont les termes précis de l'accord qui est sur le
point d'intervenir entre le Saint-Siège et le royaume
d'Italie, mais le fait seul d'un accord est si considé-
rable, que les détails sont, pour ainsi dire, dépour-
vus d'intérêt.
Cette feuille déclare ensuite que la ques-
tion de Rome ne pourra pas être rayée pour
cela du nombredesquestions pendantes,mais
qu'elle aura fait un pas vers la solution et
que ce pas sera fait dans le bon chemin. Si
par le bon chemin, l'T~t'e entend la récon-
ciliation de la religion et de la politique
au delà des Alpes, cette'feuille a raison;
seulement, pour que le pas fût beaucoup
plus rapide, il suffirait que le Parlement de,
Florence rapportât le vote stérile qui déclare
Rome capitale de l'Italie.
Dans une seconde note le memejourna!
ajoute
Nous pouvons confirmer l'importante nouvelta
que nous avons donnée hier d'après notre corres-
pondance de Rome. Les négociations dont M.To-
nello est chargé auprès du Saint-Siège sont sur le
point d'être terminées par un accord qui porte ex-
clusivement sur des questions religieuses.
Nous croyons même que l'on s'occupe dej~ dd
choix des nouveaux évêques.
II est probable qu il n'y aura pas de.traité for-
me], ce qui éloigne foute idée de concordat, mais
simplement une entente verbale.
Constàntinople, 7 janvier,
Le difleren'l survenu entre la. Turquie et l'Italie,
a l'occasion du paquebot le P?-Mce-T7)o?HM, a été
arrangée par l'intermédiaire de l'ambassadeur bri-
tannique.
La Turquie a décidé l'établissement à New-l'ork
d'une légation permanente.
Cette dernière mesure n'est que la ré-
ponse de la Porte à la résolution annoncée
par le président'Jobnson dans son message.
Quant à l'affaire du jPnnce-?7:omGs, tout t
le monde se félicitera qu'elle soit ainsi ter-
minée. Rien, suivant nous, ne convient
moins à la libre allure des choses dans no-
tre temps, que ces prétextes, souvent pué-
rils, qu'on laisse croître à côté des ques-
tions vraiment considérables.
Pendant que les discussions relatives aux
affaires d'Orient provoquent de la part du
~foHtfeM?' la note que nos lecteurs connais-
sent, le cabinet autrichien indique ses vues
sur cette question dans un article officiel
dont la télégraphie nous transmet l'analyse.
Vienne, 7 janvier.
La Ga,EeMe de Ftenne (édition du soir), après a-
voir déclaré fausses les informations du Afcnt0)'ft!
d!p!otna!{!gue, dit qu'il ne s'agit pas d'une proposi-
tion aux puissances, mais d'une dépêche confiden-
tieUe à M. de Metternich pour amener un échange
de vues entre les cours de Vienne et de Paris. H ne
s'ensuit pas, ajoute GaneMc, que la dépêche
manifeste l'intention de prévenir telle ou telle éven-
tualité, ni d'empêcher que l'une ou l'autre des
puissances essaie d'en tirer un proSt exclusif.
La Ga.xeKe termine en disant que le gouverne-
ment autrichien n'a pas en vue le partage de l'em-
pu-e turc, mais le maintien du ~tatM ~Ko, par une
satisfaction donnée aux demandes justes des popu-.
latioas chrétiennes.
Cette note est Importante en ce quelle
constate une action diplomatique de l'Au-
triche et permet de croire a un échange
de vues entre les cabinets européens sur la
question d'Orient.
S~cs aKtimrs <~o passage
Edouard Deville jeta le cigare qu'il fumait
depuis le début de cette scène et commença ses
conndences
II y a déj~ plus d'un an, dit-il, que je rencon-
trai Valérie dans les coulisses d'un théâtre de
troisième ordre. J'y avais été conduit par un de
mes compagnons d'étude qui, ce soir-là, débu-
tait en littérature par un petit vaudeville.
Valérie jouait dans cette pièce, ou sa beauté,
ses toilettes, à défaut de son talent obtinrent
un grand succès.
Un souper suivit cette première représenta-
tion. Je m'y trouvai placé à côté de Valérie.
L'esprit de l'actrice que nous fêtions, car c'est
ainsi qu'on est convenu d'appeler l'intempé-
rance de langage de certaines femmes, agit sur
moi avec tout l'attrait de la nouveauté, si bien
que lorsque nous nous séparâmes assez avant
dans la nuit, j'avais sollicité et obtenu la per-
mission de lui rendre visite dës'Ie surlende-
main.
Je fus si franchement complimenté par mon
ami sur l'insigne faveur que je venais de rece-
voir, que je me gardai bien de n'en pas pro6-
ter. Selon lui, Valérie était une de ces femmes
rares au théâtre~ que le seul amour de l'art
enflammait, car elle était riche par sa famille.
Elle n'avait point d'amant, point de protec-
teur, mot poli pour désigner le satellite obligé
de ces petits astres dramatiques.
EnSn, c'était une fille originale, mais char-
mante, à laquelle bien des hommes seraient
heureux d'oSrir leur main et leur fortune~ J'in-
siste sur ces détails, parce qu'ils serviront a.
vous faire comprendre dans quelle disposition
d'esprit je devais être en me présentant pour la
première fois chez elle..
Sa maison, située rue de Calais, où elle con-
fine à de vastes terrains couverts de grands
arbres, était ce qu'elle est encore, bâtie en-
tre cour et jardin. Elle l'habitait ~~e alors
avec deux domestiques, le mari et laîemme.
GBOMES FATH.
Mercredi ~janvier ~8B7
3 ËOIS'(Psmet~pMtm)Mt~!aSeiM)'0
ENONCES, S. PL. DE H BOUME.~T?, MECOS-HËROU
Trj~a~moN~B~a~i~~
JNeM~S -jasimer l~B~
~M-
MMaMa~M~W~M~C~tN~~M~MM~
3~ ~jBjnéë
L'Administration se réserve !e droit de modifier !a rédaction des AcMRcea
A partir du 4 5 janvier, la Presse publiera a
toutes les semaines une Causerie parisienne
deM.ALBERTWOLFF.
Apres
LES AMOURS BE PASSAGE
M
M. GEORGES FATH
qui obtiennent un si légitime succès,
La 'Presse publiera
& ~~a. à ~âg~I.~
PLANCHE MtBRAYE
rojmaa parisien
PAU
a. M
~A LEVÉE~ EN 1~
épisode des guerres de la Revoluiion
MR
m. Mi)âJaàHH"t)ELâinmH
t & '9'E'B)&P ËS&88~N*~°F'
Là TMM ~â~D!TE
dernier épisode des NH~de Caîn
Divers Romans et Nouvelles par
MM. ARMAND LAPOINTE, ALFERD DES ESSARTS,
CAMILLE FARCY, ~MILE VILLARS, D. DE
BODEN, HENRI DE LACRETELLE, etc.
Voir, la 3" page, la liste des Primes of-
fertes à nos abonnés.
PÂRtS, 8 JÂNV6ER
.LEMOMTEUR'
C*€; cj~u'il est, ce qni'll doit être
Un changement s'est opéré, il y a peu de
temps, dans la direction du JbfbM~eMr il a
été annoncé avec quelque fracas, et II a
donné lieu, dans les correspondances adres-
sées aux journaux de l'étranger et aux feuil-
les de province, a une polémique assez cu-
rieuse sur les appointements et les attribu-
tions du nouveau directeur, et sur ses rela-
tions avec le ministère de l'intérieur.
Nous ne connaissons rien des motifs qui
ont déterminé le changement en question
rienn'avait transpiré des raisons qui avalent
pu le faire juger nécessaire. Nous avons
donc été conduits a penser que le change-
ment des personnes impliquait un change-
ment de système. Nous nous sommes de-
mandé-si l'on ne se proposait pas de donner
satisfaction' aux réclamations que suscite
l'organisation actuelle du J:/bnt
engagée a ce sujet, au Corps législatif, dans
la session dernière.
Noua avons donc attendu le janvier
avec une curiosité qui a été désappointée.
Le J~Mtttion nouvelle, exactement ce qui! était sous
ta direction précédente; et rien' ne paraît
devoir être modifié ni dans son format, ni
dans son mode de publication, ni dansées
conditions de sa publicité.
La question demeure donc tout entière
< FEUïLLETONDELA~~E~E
DU 9 JANVIER 1887
LES AM8MS BE PMSâEE
Victor, Edouard et Hanri également frappés
par ce nom de Valérie, regardèrent, simultané-
ment Barazer, mais pas un ne répondit.
Puisque ces dames sont chez elles, je crois
que nous pouvons causer en toute sûreté dans
cette chambre, reprit l'armateur.
Cette chambre, ainsi que j'ai eu l'honneur
de vous le dire, cher monsieur Barazer, est de-
venue la mienae; vous avez pu voir qu'allé
est complètement séparée de l'appartement et
qu'elleasasortiepprticulière.
Nous serons donc parfaitement ici, reprit
Barazer, pour la conversation que nous allons
avoir ensemble oui, mes enfants, une conver-
sation sérieuse, philosophique, et partant très
morale, si vous le permettez. Avant tout,jo
vous prie de considérer que c'est simplement
pour faire acte de franche amitié qus je vais
jn'établir ici en qualité de juge.
Le silence le plus absolu accueillit ces pa-
roles.
Barazer reprit
Je me complaisais d'autant plus dans la
pensée de retourner à Paris que j'avais l'espeir
de vous trouver tous à peu près raisonnables; je
-dis à peu près, car je sais par moi-même qu'il
ne faut pas trop demander a l'espèce humaine
jnais.voita que je découvre, et ~ans faire le plus
léger effort pow cela
1° Que mon gendra, le grand fou que voi!a,
:après une drôiesse du quartier Breda.
Ce rcman peut être reproduit par ies journaux
~aj ont ne tfAité avec !a Soc'~té des Gens de tet-
$res, fradaciioo réservée.
et nsus croyons. opg&rtun~Ia soulever et
de l'examiner avant-qae'~e Corps législatif
soit réuni, et lorsque le gouvernement a en-
core le temps d'aviser.
Il ne s'agit point Ici, en effet, d'une mi-
sérable compétition d'Intérêt privé; nous
rougirions d en entretenir nos lecteurs, et
les pouvoirspublicsn'ontle devoirdes'occu-
per que des questions d'intérêt général. Or,
c'est une question de cet ordre que nous en-
tendons soumettre h leur examen.
Il est juste, il.estjndispensablo.quc.le
gouvernement ait un organe pour porter à
la connaissance du public ses décisions et
ses actes sous la forme la plus authentique;
la plus prompte, la plus accessible a tous.
Un journal officiel réunit seul ces condi-
tions.
L'existence d'un journal officiel est donc,
à notre époque, une nécessité qui s'impose
a tous les gouvernements.. Aussi, ce journal
existe-t-11 dans tous les pays civilisés, et
l'Angleterre esHa seule contrée où il ne soit
pas quotidien,
Il va sans dire que si la publication des
journaux est soumise à des conditions fisca-
les, le gouvernement est parfaitement fondé
à en dispenser son journal il est tout-a-fait
oiseux que le Trésor public se paye d'une
main ce qu'il doit recevoir de l'autre.
Mais la publication d'un journal ofGciel
étant une aSaire de gouvernement et d'or-
dre public ne peut donner matière ni h une
spéculation ni à un lucre quelconque. Il ne
peut convenir à un gouvernement de faire
concurrence l'industrie privée sur le ter-
rain de la publicité plus que sur tout autre.
Cela a été compris et pratiqué ainsi par-
tout. La Gcse~e de Zo~res, le ZMrau~ de
!E~a<, à Berlin la Gs~e~e de ~fsd~'d, la
GcKreMe de F!'e?!ne, la Gc-se~e o/~c!'e~e d'7
officielles, et les Immunités dont ces feuilles
sont investies n'ont jamais donné lieu a la
moindre réclamation.
Pourquoi n'en est-i! pas ainsi en France?
Pourquoi la situation faite au ~one'~ur, de-
puis la transformation qu'il a subie il y a
quelques années, motive-t-elle des réclama-
tions légitimes?
C'est que la France est le seul pays où le
journal ofncle!, au lieu d'appartenir à l'Etat,
soit une propriété privée c'est que le~/OH!-
trielle qui n'a le droit de se'soustraire à au-
cune des charges imposées aux entreprises
du même genre, et le dépositaire privilégié
des communications du gouvernement..
L'am'anchissement des charges Escales,
c'est-à-dire du timbre et des frais de poste
que personne ne songerait à contester à une
feuilté ofncielle, propriété de l'Etat et pu-
bliée aux risques du Trésor, peut-il être at-
tribué aussi légitimement à uùe entreprise
privée qui ne se borne pas a son rôle d'or-
gane privilégié, et qui fait concurrence sur
1s terrain Industriel aux autres entreprises
'de publicité? Voila la première question qui
se présente.
Nous nous bornons à la soumettre a l'é-
quité des lecteurs, nous n'y Insisterons pas,
pour éviter jusqu'au soupçon d'être mû par
le préjudice que cette concurrence inégale
peut causer aux journaux de Paris.
Mais la double nécessité où se trouve le
j~on~eM?- de donner à ses propriétaires le
produit le plus considérabte possible et de
remplir ses devoirs d'organe ofnciel, fait
naître naturellement cette autre question
Est-il possible de concilier ces deux intérêts
-contradictoires ? Lequel sera sacrifié, de
l'intérêt privé qui exige l'accroissement des
recettes, ou de l'intérêt public qui exige
l'accroissement de la publicité?
En un mot, le jtfo?:
tat a le devoir et que le public a le droit
d'exiger d'un organe ofËciel? C'est là une
question d'intérêt général c'est la seule
dont nous voulions nous occuper.
Quelle était la situation du ~oM!'
des communications ofncielles, mais II était
astreint à publier complètement et M?MMe-
dt'a
–Monpëre. nt Henri décontenancé. 1
–Mon cher ami, j'ai fait mon possible pour 1
t'élever dans l'horreur du mensonge ne t'éver-
tue donc paa à prouver que j'ai perdu mes
peines.
3° J'apprends que ce pauvre Edouard, un
beau garçon, inteltigent, qui a fait les meilleu-
res études, un docteur en droit, et qui, avec
cette seule.mise de fonds naturelle et acquise,
pouvait épeuser une adorable jeune fille, s'est
acoquiné a
Mon tuteur s'écria Edouard.
Ah 1 c'est malheureusement vrai. Je con-
tinue d'une dr&lesse qui l'a ruiné.
–Oh! pardon. Cela jn'est pas, et la fem-
me dont vous parlez.
––Laisse-moi donc, mon cher ami. C'est
une vraie lorette, une cocotte, ignare comme
une poupée à ressorts et effrontée comme un
moineau franc je ménage les termes.
–Mais vous ne la connaissez point, mon-
sieur Barazer, répondit Edouard, qui se sou-
ciait peu de Valérie, mais qui était humilié
de la voir traiter si lestement par un tiers.
–Mon cher enfant, je n'ai jamais, grâce .à
Dieu, été assez sot pour juger quelqu'un sur ce
qu'on pouvait m'en dire. Je ne me fie qu'à mes Is
propres apprécia tiens, et voici, par exemple,
une lettre qui n'a pas peu servi a me faire con-
naître la vérité. Je te défie de la lire et plus
encore de l'épeler à haute voix.
–Comment se fait-il que cette lettre, qui
m'est adressée,se trouve entre vos mains? bal-
butia Edouard, rouge de confusion et un peu
de colère.
C'est, fort simple, je l'ai interceptée au
passage, il y a une heure oui, à la vue de cet-
te écriture hiéroglyphique et 'de cette Drtho-
graphe tant soit peu de fantaisie, je me suis'dit
tout de suite cela doit partir de la main de
quelque uiïe jalouse, assez mal élevée pour ne
pas comprendre que sa prose n'est point faite
pour entrer dans une maison honnête, et j'ai
voulu savoir le premier ce qu'eUepouvait avoir
à te dire.
Edouard, intérieurement furieux de se voir
traité en enfant par l'armateur, lui répondit, en
se contenant à grand'peine
Monsieur Barazer, votre action.
pouvoirs publics. Il était adressé gratuite-
ment aux membres des deux Chambres, aux
conseillers d'Etat, aux préfets. Il lui était
interdit de publier des annonces et des
feuilletons il était restreint à la seule cri-
tique littéraire.
Le ~/o?MteMt-, dirigé par un homme'très
distingué, M. Grun, qui vient de.mourir, é-
tait fait avec un soin extrême. La reproduc-
tion des débats des' Chambres'y était d'une
exactitude merveilleuse, et ne donnait ~eu
à aucune des plaintes qui se renouvellent
quotidiennement aujourd'hui. Elle imposait
des sacrifices très considérables aussi le
prix du ~o!!t
sons de convenance qu'on ne saurait trop
approuver, s'abstenait de chercher la popu-
larité par le feuilleton-roman, et comme il
était privé du revenu que les annonces
produisaient aux journaux ordinaires, la
remise des droits de timbre et de poste
était justifiée par les conditions excep-
tionnelles de sa publication, et ne moti-
vait aucune plainte de la part des journaux.
Le ~oH~ur était en France ce qu'il était
partout ailleurs un organe officiel, et il
avait si peu le caractère d'une spéculation,
.que beaucoup de gens ignoraient qu'il fût
demeuré une propriété privée.
Reconnaissons-le cependant le J7on!'
du suffrage universel, ses prix d'abonne-
ments. Sa publicité, suffisante quand la,
puissance politique était aux mains de deux
cent mille électeurs, était trop restreinte
pour le régime nouveau. Le gouvernement
eut raison de songer à abaisser le prix du
~bn~eur mais au lieu d'imposer au Trésor
les frais d'un changement qui était d'ordre
public, il eut le tort de reculer devant une
dépense nécessaire et d'autoriser la trans-
formation du journal officiel en une spécu-
lation industrielle.
Le prix de 40 francs, auquel l'abonnement
au jMoH!
droits de timbre et de poste, qui s'élèvent
à 36 francs pour les journaux de Paris. La
marge de bénéfice était donc fort supérieure
a ce qu'elle était pour tout autre journal.
Néanmoins, il fut attribué au ~o.'M
frais que lui imposait la publication des
débats du Corps législatif. Enfin, un décret
imposa a tous les chefs-lieux de canton l'o-
bligation de remplacer leur abonnement au
J?MMeH'n f~es I.o:s par un abonnement au ~b-
?!
Ces avantages ne parurent pas suffisants.
On voulut rendre le ~oM~eur aussi sembla-
ble que possible aux journaux du droit com-
mun. On lui permit de prendre leur format,
quelque incommode qu'il soit pour la reliure
et quelque obstacle qu'il apporte à la forma-
tion èt à la conservation des collections mu-
nicipales. On l'autorisa à publier des ro-
mans-feullletons, puis à recevoir des an-
nonces, et finalement on lui attribuâtes an-
nonces judiciaires et le privilège de certaines
de ces annonces.
Qu'en est-il résulté ? C'est quele A~?:tt/'
a dépouillé déplus en plus son caractère
d'organe officiel pour faire aux journaux
une concurrence qui n'était pas dans la pen-
sée du gouvernement, mais à laquelle la
légitime excitation de l'intérêt entraînait
tout naturellement sespropriétaires. Avec
l'ardeur de la concurrence devaient venir
les fautes.
Le titre du ~o'
une retenue, une prudence exceptionnelles
il a eu tous les torts des autres journaux. Il
a fallu, en plus d'une occasion, désavouer
sa partie non officielle. Quant à ses feuil-
letons, comme on peut parler des morts
en toute liberté, nous n'hésitons pas à
dire que le .Moteur a publié dans le ~a&o%
uert une des œuvres les plus immorales et
les plus dangereuses de la littérature con-
temporaine. Partout ailleurs que dans le
journal officiel, certains passages de ce ro-
man auraient appelé l'attention de lama-
Eh bien, mon action?. Exprime-toi clai- t
rement.
–Est inconcevable, pour. ne rien dire de
plus. répliqua Edouard.
Elle se conçoit parfaitement au contraire;
d'abord je te dirai que j'ai le plus profond
mépris pour l'ignorance, cette plaie vive du
cenre humain. En ce qui concerne les femmes,
je n'ai jamais compris que les femmes honnê-
tes je considère les autres comme des êtres
malfaisants. Avec de pareils principes, tu peux
penser, mon cher ami,-que je ne devais pas
être arrêté par de niais scrupules, lorsqu'il
s'agissait de connaître ta position très compro-
mise, s'il faut en croire cette lettre.
Eh mon Dieu; monsieur, laissez-m'en le
soin que diable, je ne suis plus un enfant.
Non cher Edouard, tu te fais violence, en
ce moment, pour ne point me manquer de res-
pect, je te suis obligé de l'empire que tu sais
prendre sur toi-mems.
Et que je pourrais bien ne pas toujours
conserver.
Tant pis, le Marne en retomberait sur toi,
car je te prie de rénéchir sur ce que" tu me fo-r
css a te rappeler Un jour, tu avais dix ans
alors, je me suis jeté à la mer pour te sauver
d'une mort certaine aujourd'hui que tu es un
homme, c'est de la fange que je veux te tirer,
et, comme autrefois, je ne veux prendre conseil
que de mon aS'ection pour toi.
Edouard baissa la tête aim de cacher son émo-
tion, puis il répondit en pressant la main de
Barazer
–Pardon, mon cher tuteur, je suis indigne
de l'intérêt que vous me portez, indigne peut-
être de l'immense service que vous m'avez
rendu lorsque-j'étais enfant.
Ce bon mouvement prouve le contraire,
mon cher ami, et maintenant causons comme
de bons camarades, et surtout causons comme
,des hommes, la vérité sur les lèvres.
L'armateur continua
En franchissant la porte du salon pour
passer dans la salle à manger, je vous ai en-
tendus/Henri et toi, prononcer un nom de fem-
me.Agathe, je crois?
Oui, monsieur, répondit Edouard.
Cette femme, si j'ai bien saisi le sens de
vos paroles,doit Êtrelamaîtressede mon gendre.
gistrature et peut-être les sévérités de là jus-
tice.
Le plus grand inconvénient qui puisse ré-
sulter de ces sortes d'erreurs est dans la
responsabilité qui rejaillit, a tort, sur_ le
gouvernement. La faculté de recevoir des
annonces a été préjudiciable a l'Intérêt pu-
blic.
Des trois éléments qui remplissent main-
tenant les colonnes du .~b?~ett?' l'élément
ofjj.ciel, l'élément amusant et l'élément pro-
(Kictil, c'est-à-dire les annonces, le premier,
par un entraînement inévitable, a été de
plus en plus sacrifié au dernier. C'est le pre-
mier, cependant, qui importe au public, et
qui est la seule raison d'être des privilèges
accordés au ~YbH~etM'
Du moment que, par une décision gou-_
vernementale, le ~oHt'~Mr était substitué au
FMMe~'n f~es ~ots dans plusieurs milliers de
communes, il fallait que cette publication
s'opérât dans le A/o?M'
voyons-nous pas, cependant, la publica-
tion des lois traîner pendant de longs
mois, -et leur texte n'arriver à la con
naissance du public que longtemps après
la fin de la session. Il y a quelques
jours, le ~ont'
probable qu'il n'a pas épuisé cette publi-
cation. La session de '!88i- arriva avant que
la feuille officielle eût achevé de publier les
lois votées dans la session de 1863, et pour
obvier à un enchevêtrement qui eût amené
des confusions regrettables, il fallut épuiser
brusquement cet arriéré- par des supplé-
ments qui parurent coup sur coup.
Que dirons-nous des divers travaux lé-
gislatifs, des exposés de motifs préparés
parle-conseil d'état et des rapports des
commissions législatives? L'insertion de
ces documents dans la feuille officielle est
une nécessité d'ordre public. Ils sont la
préparation dés décisions du Corps législa-
tifs ils permettent seuls de les bien com-
prendra et de les apprécier avec équité.
Leur connaissance ~importe pas moins au
public que celle des débats eux-mêmes. Il
est donc d'ordre public que leur insertion
ait lieu en temps utile, et qu'elle précède
les débats. Qu'arrive-t-il, cependant ? C'est
que la nécessité de faire à des annonces pro-
ductives laplacela plus large possibleentraî-
ne le ~otMfeMf à adopter pour les documents
législatifs un caractère microscopique; a
les morceler en petites fractions qui rendent
les recherches extrêmement difficiles et fas-
.tidieuses, et a leur faire subir des ajourne-
ments qui ôtent toute utilité à leur publica-
tion.
Nous en pourrions citer mille exemples
nous nous bornerons à deux ou trois. Le re-
marquabIeExposé demotifsrédigépai'M.de
Forcade La Roquette pour la loi d'amor-
tissement a paru, en plusieurs morceaux,
après le vote de la loi qu'il était destiné
à préparer, llestpeu de mesures qui aient au-
tant préoccupé l'opinion que la loi sur les
coalitions. Le rapport de M. Emile OUIvier
a été publié plusieurs mois après le vote
de la loi. Enfin, pour borner ces exemples,
le rapport de M. Josseau, sur la con-
trainte par corps, si impatiemment attendu
par le public commerçant et par les juris-
consultes, quoique déposé en juin, n'a été
publié par le ~OH~eu!- que. dans le courant
de décembre, et au sein des Chambres belges
qui ont discuté une loi sur le même sujet,
on a exprimé le regret de n'en avoir pu
prendre connaissance.
Nous ne craignons pas de dire qu'il y a la
un intérêt public en souffrance, et que le
gouvernement a le devoir d'aviser.
Les journaux de droit commun ne peu-
vent précéder le ~oK~eur dans la publica-
tion des travaux législatifs le silence de
l'organe officiel les réduit donc au silence
et des documents dont la publication, quand
même elle ne serait pas ordonnée par la loi,
est une nécessité pour les citoyens, ne reçoi-
vent qu'une publicité tardive, incomplète et
infructueuse.
Nous avons donc le droit de dire que le
~om~M?' ne satisfait pas aux conditions d'un
véritable organe officiel.
Elle n'a jamais été ma ma! tresse, mon
cher père, s'écria Pascal.
Ah pas encore, tant mieux, la faute n'est
qu'intentionnelle. Mais, poursuivit Barazer,
elle est bien quelque peu parente de cette Va-
lérie.
Elle est sa sœur, monsieur, dit Edouard.
Et vous vous étiez rencontrés jusqu'ici
chez ces femmes sans savoir qui vous étiez?
J'ignorais le nom du frëre de Victor, ré-
pliqua rarchit.ecte, et je cachais le mien sous
celui de Lausanne. Et comme nous ne nous
étions jamais vus.
Oui, tout cela ne s'arrangeait pas trop
mal au point de vue de l'incognito. Malheu-
reusement tout se découvre à la Un il arrive
un moment où le hasard passe h travers nos
plus belles combinaisons, comms la balle d'un
enfant à travers les toiles d'araignées GIées avec
tant de peine entre deux branches d'arbres. Ce
qui prouve une fois de plus qu'il ne faut com-
mettre que des actions avouables. Maintenant,
permettez-moi de résumer ta situation entre
deux spirales de fumée.
Henri marié et père de famille risque le bon-
heur des siens pour une misérable intrigue. Il
doit y renoncer immédiatement et sans arrière-
pensée.
Pascal s'inclina en signed'adhésion. L'arma-
teur reprit
Quant à Edouard, qui n'a'protesté en fa-
veur de sa Valérie que par amour-propre, il
doit se dégager envers ceUe femme, n'importe à
quel prix, et achever de conquérir sa place
dans la société par un mariage honorable.
Cher monsieur Barazor, ne me demandez
rien de semblable; la lettre que vous m'avez
remise m'en fait maintenant entrevoir l'impos-
sibilité.
L'impossibilité, allons donc Tu y laisse-
ras peut-être une partie de tes plumes, mais
cela vaudra toujours mieux que d'y laisser ta
dignité.
J'y laisserais surtout ma dignité, répondit
Edouard avec une émotion qu'il ne cherchait
plus dissimuler.
Explique-toi, mon enfant, s'écria Barazer
dans la plus vive inquiétude.
Edouard Deville garda le silence.
–Mon cher Edouard, dit an'ectueusement
Les défauts du ~foH:'
sont la conséquence forcée de l'antagonisme
inévitable qui existe entre l'intérêt de ses
propriétaires et les exigences de son carac-
tère public.
Le remède est donc bien simple. Que le
.M~etH'devienne la propriété de l'Etat, et
qu'il rentre dans les mêmes conditions que
les journaux officiels de tous les pays.
CUCB'EVAL-CLAMGNY.
BULLETIN TËLËGMPH~UE
Prusse
Berlin, 7 janvier.
Un avis du ministërs de l'intérieur fixe au lo
janvier la publication des listes électorales. Les
élections auront lieu dans toute la monarchie le 13
février.
Berlin, 7'janvier.
La Gajse~g de ~Hema~Hg dM ~0}-J dit que les
fonctionnaires des pays nouvellement incorporés
auront prochainement n prêter serment, ce qui in-
que chez le gouvernement la conviction qu'un apai-
sement sufnsan! s'est produit dans les esprits.
Bî&Ma
Florence,? 7 janvier.
La tre de la guerre au roi relativement aux économies
'a.'introduire dans le budget de la guerre. Aumoyen
de ces économies, le budget de la guerre pour 1867
est réduit à 140 miMioas de francs environ.
Ee~tagne.
Madrid, 7 janvier, soir.
Le Comet'cto de Cadix dit que le gouvernement
avaj.t prévenu l'amiral Mendoz Munez que la flotte
chilienne avait quitté secrètement Valparaiso.
(j4ye!!ceBau
(Voir plus loin les dernières dépêches.)
,Sm~UEPOHT!uUE
Les adhésions que la politique prussienne
rencontre dans les pays conquis sont assez
rares pour qu'on s'empresse de s'en préva-
loir à Berlin. C'est sous une telle impres-
sion qu'il convient de lire la dépêche~ sui-
vante
Berlin, 7 janvier.
Dans une allocution adressée au roi, au nom
d'une députation de l'Ordre équestre du Schleswig-
Hoisteih, M, ds Reventlow a dit Nous sommes
reconnaissants et heureux de pouvoir mettre entre
les mains du roi nos plus chers intérêts. Nous som-
mes Sers d'appartenir à la Prusse sous le scep-
tre du roi'etsommes remplis de joie par l'espoir
de participer aux bienfaits de la grande patrie
commune. Nous serons des sujets Gdëles et obéis-
sants.
L'Ordre équestre du Schlëswig-IIoIstein
se compose d'une vingtaine de grandes fa-
milles, propriétaires du sol, qui ne trou-
vaient pas dans le système de la monarchie
danoise l'importance politique et sociale à
laquelle elles croyaient avoir droit.
Ces familles ont pris la responsabilité du
mouvement qui .a jeté leur pays dans les
mains de la Prusse elles n'ont cessé de ré-
clamer l'entrée des duchés dans le monde
germanique, parce qu'elles espéraient trou-
ver dans les privilèges de la féodalité prus-
sienne le haut rang et l'éclat qui leur man-
quaient.
Leur démarched'aujourd'hui n'est que la
suite de leur conduite depuis de longues
années. Cette défaite de leur pays que sa-
luent les députés de l'Ordre équestre, ils
l'ont, avantles événements, appelée'de leurs
vœux; ils l'ont préparée patiemment. Elle
est attachée a leur responsabilité, car elle
est leur œuvre. Ils peuvent exalter mainte-
nant leur orgueil de caste, car ils lui ont sa-
crifié jusqu'à l'honneur et à la liberté de leur
pays..
On mande de Berlin par le télégraphe,
sous la date du 7 janvier
La GazeMe de f~HeM~ne dM A~ord, dans un .ar-
ticle aux allures officieuses, s'occupe de l'agitation
Victor Ozanne, ne nous laisse pas plus long-
temps sous une impression pénible tu ne peux
avoir de secrets pour nous, car rien de ce qui
te touche ne saurait nous être indifférent.
–A quoi bon vous mettre dans la confidence
d'un mal irréparable, répliqua Edouard. J'ai
sottement débuté dans la vie, et le plus court
est d'en subir les conséquences sans ennuyer
personne de ce qu'elles ont de désolant. Je n'ai
jamais pensé avoir pour Valérie qu'un de ces
amours de passage qu'on termine avec un mot,
et je m'aperçois un peu tard qu'il pèsera lour-
dement sur tout mon avenir. Tout à l'heure en-
core, je rêvaia une existence en harmonie avec
mes sentiments et avec l'éducation que j'ai re-
çue mais cette lettre odieuse m'a démontré que I
je n'avais plus guère le choix qu'entre deux cho-
ses avilissantes.
Ne crois pas, .mon cher Edouard, que
nous puissions, ton frère et moi, nous contenter
d'une semblable réponse; c'est trop ou c'est
trop peu. Il fallait suivre ta première inspira-
tion et te renfermer dans un silence irrité, ab-
solu mais puisque tu as bien voulu reconnaî-
tre que j'avais des droits anciens, imprescrip-
tibles, à ton aSection, je dirai même à ta re-
connaissance, tu ne peux, sous peine d'être in-
srat envers moi, et de traiter ton frère en étran-
ger, te refuser à nous faire un aveu complet de
la situation où tu t'es placé vis-à-vis de cette
fiUe.
Cher monsieur Barazer, c'est mal me com-
prendre que d'attribuer mon silence à de mau-
vais sentiments; je n'éprouve qu'une grande
répugnance à vous mettre au courant de' cette
sotte histoire, et a vous donner à tous, par
suite, une bien pauvre idée de mon intelligence.
–J'applaudirais à ta réserve, répliqua l'ar-
mateur, si tu n'avais a répondre qu'à une indis-
crète curiosité; mais ta fortune et ta dignité ne
peuvent être compromises sans que tes amis et
les membres de ta famille s'en émeuvent à jus-
te titre; sans que les uns et les autres réunis-
sent leurs eS'ortspour te venir en aide. Ainsi
pas de vanités puériles, pas de restrictions
nous avons tous les trois, sois-en certain, assez
de sottises a.nous reprocher pour ne pas venir
te chagriner inutilement sur les tiennes.
Soit! Vous allez tout savoir,, dit ennn
le jeune homme.
rectorale pour le Parlement dans les petits Etais.
Elle fait observer que le Parlement aura a Hxe:' le
budget et la constitution militaire de la Confédé-
ration du Nord, et file désire qu'un mouvement
=emb)able à celui des petits Etats se manifeste ega-
[ement en Prusse..
Ce que la GfM~e c~ r~efKo~ne c~M 'Vo~
paraît demander dans cet articte, c'est que
[es électeurs prussiens ne s'oublient pas~
dans un sentiment national allemand, mais~
qu'ils se souviennent de la victoire de~
leur pays et qu'Us imposent à leurs manda-
taires l'obligation d'en revendiquer pour la
Prusse toutes les conséquences en face des
alliés que la force des armes vient de donner
a la politique de Berlin.
A Florence, on continue à prévoir l'heu-
reuse conclusion des négociations engagées
avec la cour de Rome. Le journal l'T/a~e dit
à ce propos
Ainsi qu'on a pu le voir dans nos dernières nou-
velles d'hier, la mission du commandant ToneIIo à
Rome est à la veille de réussir. Nous ignorons quels
sont les termes précis de l'accord qui est sur le
point d'intervenir entre le Saint-Siège et le royaume
d'Italie, mais le fait seul d'un accord est si considé-
rable, que les détails sont, pour ainsi dire, dépour-
vus d'intérêt.
Cette feuille déclare ensuite que la ques-
tion de Rome ne pourra pas être rayée pour
cela du nombredesquestions pendantes,mais
qu'elle aura fait un pas vers la solution et
que ce pas sera fait dans le bon chemin. Si
par le bon chemin, l'T~t'e entend la récon-
ciliation de la religion et de la politique
au delà des Alpes, cette'feuille a raison;
seulement, pour que le pas fût beaucoup
plus rapide, il suffirait que le Parlement de,
Florence rapportât le vote stérile qui déclare
Rome capitale de l'Italie.
Dans une seconde note le memejourna!
ajoute
Nous pouvons confirmer l'importante nouvelta
que nous avons donnée hier d'après notre corres-
pondance de Rome. Les négociations dont M.To-
nello est chargé auprès du Saint-Siège sont sur le
point d'être terminées par un accord qui porte ex-
clusivement sur des questions religieuses.
Nous croyons même que l'on s'occupe dej~ dd
choix des nouveaux évêques.
II est probable qu il n'y aura pas de.traité for-
me], ce qui éloigne foute idée de concordat, mais
simplement une entente verbale.
Constàntinople, 7 janvier,
Le difleren'l survenu entre la. Turquie et l'Italie,
a l'occasion du paquebot le P?-Mce-T7)o?HM, a été
arrangée par l'intermédiaire de l'ambassadeur bri-
tannique.
La Turquie a décidé l'établissement à New-l'ork
d'une légation permanente.
Cette dernière mesure n'est que la ré-
ponse de la Porte à la résolution annoncée
par le président'Jobnson dans son message.
Quant à l'affaire du jPnnce-?7:omGs, tout t
le monde se félicitera qu'elle soit ainsi ter-
minée. Rien, suivant nous, ne convient
moins à la libre allure des choses dans no-
tre temps, que ces prétextes, souvent pué-
rils, qu'on laisse croître à côté des ques-
tions vraiment considérables.
Pendant que les discussions relatives aux
affaires d'Orient provoquent de la part du
~foHtfeM?' la note que nos lecteurs connais-
sent, le cabinet autrichien indique ses vues
sur cette question dans un article officiel
dont la télégraphie nous transmet l'analyse.
Vienne, 7 janvier.
La Ga,EeMe de Ftenne (édition du soir), après a-
voir déclaré fausses les informations du Afcnt0)'ft!
d!p!otna!{!gue, dit qu'il ne s'agit pas d'une proposi-
tion aux puissances, mais d'une dépêche confiden-
tieUe à M. de Metternich pour amener un échange
de vues entre les cours de Vienne et de Paris. H ne
s'ensuit pas, ajoute GaneMc, que la dépêche
manifeste l'intention de prévenir telle ou telle éven-
tualité, ni d'empêcher que l'une ou l'autre des
puissances essaie d'en tirer un proSt exclusif.
La Ga.xeKe termine en disant que le gouverne-
ment autrichien n'a pas en vue le partage de l'em-
pu-e turc, mais le maintien du ~tatM ~Ko, par une
satisfaction donnée aux demandes justes des popu-.
latioas chrétiennes.
Cette note est Importante en ce quelle
constate une action diplomatique de l'Au-
triche et permet de croire a un échange
de vues entre les cabinets européens sur la
question d'Orient.
S~cs aKtimrs <~o passage
Edouard Deville jeta le cigare qu'il fumait
depuis le début de cette scène et commença ses
conndences
II y a déj~ plus d'un an, dit-il, que je rencon-
trai Valérie dans les coulisses d'un théâtre de
troisième ordre. J'y avais été conduit par un de
mes compagnons d'étude qui, ce soir-là, débu-
tait en littérature par un petit vaudeville.
Valérie jouait dans cette pièce, ou sa beauté,
ses toilettes, à défaut de son talent obtinrent
un grand succès.
Un souper suivit cette première représenta-
tion. Je m'y trouvai placé à côté de Valérie.
L'esprit de l'actrice que nous fêtions, car c'est
ainsi qu'on est convenu d'appeler l'intempé-
rance de langage de certaines femmes, agit sur
moi avec tout l'attrait de la nouveauté, si bien
que lorsque nous nous séparâmes assez avant
dans la nuit, j'avais sollicité et obtenu la per-
mission de lui rendre visite dës'Ie surlende-
main.
Je fus si franchement complimenté par mon
ami sur l'insigne faveur que je venais de rece-
voir, que je me gardai bien de n'en pas pro6-
ter. Selon lui, Valérie était une de ces femmes
rares au théâtre~ que le seul amour de l'art
enflammait, car elle était riche par sa famille.
Elle n'avait point d'amant, point de protec-
teur, mot poli pour désigner le satellite obligé
de ces petits astres dramatiques.
EnSn, c'était une fille originale, mais char-
mante, à laquelle bien des hommes seraient
heureux d'oSrir leur main et leur fortune~ J'in-
siste sur ces détails, parce qu'ils serviront a.
vous faire comprendre dans quelle disposition
d'esprit je devais être en me présentant pour la
première fois chez elle..
Sa maison, située rue de Calais, où elle con-
fine à de vastes terrains couverts de grands
arbres, était ce qu'elle est encore, bâtie en-
tre cour et jardin. Elle l'habitait ~~e alors
avec deux domestiques, le mari et laîemme.
GBOMES FATH.
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