Presse et revues
6 pages
Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-11-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 novembre 1930 26 novembre 1930
Description : 1930/11/26 (Numéro 328). 1930/11/26 (Numéro 328).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k506426v
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/12/2007
JOURNAL DES DEBATS DU MERCREDI 26 NOVEMBRE 198(t
BÏCHARA
EXCURSIONS EN ANGLETERRE
Soathem Raiiway
~es 22, 23, 24, 29, go et 31 décembre, il
sera délivré des billets d'excursion à prix ré-
duits (valables quinze jours) de Paris et de
certaines autres viMesirançaises à destina-
tion de Londres et d'autres viDes anglaises.
Ces billets permettront aux voyageurs de
~passer les fêtes de Noël et du Jour~de l'an
en Angleterre.
A l'occasion de la Foire des industries bri-
tanniques qui aura lieu à Londres et à Bir-
tningham, il sera également émis, en février
1031, des biHets d'excursion à prix réduits.
Pour tous renseignements, mentionner r
cette annonce et s'adresser au Southern Rail-
way, 14, rue du Quatre-Septembre, Paris (2*).
yé). Gutemberg 16-13.
Mettiez vos CH!ENS à SEC
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-jr~ ir~ t~ l~T T TÈ~ '[) 17 TT fr T T H 'tT
JLFJ~~ JttJGjLJi~i~
UN D/~CO~S DjE vM. T~JEU
Le ùBYOir ~Emerce..LerM8~gomM~
Le président du Conseil a présidé aujour-
d'hui le banquet de la Fédération des com-
merçants détaillants. Après avoir tracé le ta-
bleau de l'état actuel de l'économie française,
M. Tardieu a déclaré
Je connais votre labeur. Je sais ce.que recèle
de patience, de travail tenace, d'ingéniosité, la
vie du .petit commerçant..
Et je connais aussi vos difficultés, vos char-
ges le prix des fonds de commerce, le loyer,
les frais généraux, la patente, le chiffre d'af-
faires..ta taxe de luxe, les exigences de la pu-
blicité et de la présentation des marchandises.
Vos clients ne se Tendent pas toujours compte
de tout cela. Ils méconnaissent souvent que. en-
tre le .prix de .gros et le prix de détail, il y a,
nécessairement, un écart, et que les mouvements
de l'un n'entraînent pas immédiatement une mo-
.dincation parallèle de l'autre.
1 Votre tâche, je le répète, n'est pas facile. Mais
M faut tout de même que vous vous attachiez à
Comprimer dans toute la mesure du possible. les
prix de la vente au détail. C'est votre devoir et
c'est votre intérêt..
Question d'initiativ-e question d'organisa-
tion il faut par tous les moyens et, tant que
vous pourrez, supprimer quelques-uns des cche-
tons qui marquent le parcours des produits, de-
puis l'origine jusqu'à l'étalage, et qui le grèvent.
à chaque palier, du fardeau supplémentaire d'une
commission, en. donnant au producteur l'idée
qu'il est frustré et au consommateur l'impres-
sion qu'il n'est pas suffisamment ménagé.
Votre intérêt me parait eu l'espèce identique
à celui du (producteur et à celui du consomma-
.teur.
A celui du producteur qui, depuis la-f~erre,
apprend à rationaliser de plus en tjlus sa pro~
duction et à serrer ses pnx de revient' ne lui
< Ïaissez pas croire qu'il saurait mieux que vous
vendre ses produits.
Identique aussi à celui da consommateur. Car
vous avez intérêt à ce que le client ne se dé~
tourne pas de vos boutiques et soit persuadé
qu'il ne trouvera pas, un peu .plus loin, mieux
ou meilleur marché que ce que vous lui orErez
à ~a porte vou~ avez intérêt à ce qu'il ait con-
'nance en vous et qu'il sache que le changement
des étiquettes ne s& produit pas en sens unique.
Au fond, quelle est votre crande raison d'être,
à vous commerce de< détail? .C'est de rester
en contact étroit &ve& .lé puMic, de connaître,
mieux que tout autre, ses désirs, ses goûts et
ses ~besoins.
Pius que jamais, à l'heure qu'il test', il vous
faut sentir où en est le public; sentir, si jj'ose
ainsi m'exprimer. <: l'état d'âme de son porte-
monnaie, et ne pas vous laisser abuser par une
disposition qu'il a, depuis,dix ans et qui n'~ pas.
encore disparu, à négliger l'article ordinaire.et
La Commission préparatoire
du désarmement
Lia. su&pension des effets
= de !a futttre Convention
(PAR TÉLÉPHONE DE NOTM CORRESPONDANT~
Genève, le 25 novembre. –La commission
préparatoire du désarmement est arrivée au
bout de sa deuxième lecture et. s'est ajour-
née à demain après-midi pour permettre au
secrétariat de préparer les .textes pour la
troisième -lecture et à se& divers sous-comi-
tés de vaquer à leurs travaux.
Le sous-comité qui traite la question de ita,
création d'une commission permanente du
désarmement et de la compétence de cette
commiss.ion aura notamment à examiner en-
core une proposition de la délégation améri-
caine tendant à autoriser un Etat contractant
à déroger momentanément aux stipulations
de la Convention, du désarmement, lorsque
les circonstances menacent sa sécurité natio-
nale. Dans ce cas, cet Etat devra notifier aux
autres parties contractantes et à la Commis-
sion permanente du désarmement sa. déci-
sion, en exposant les changements de circons-
tances qui l'ont motivée. Les autres parties
contractantes aviseront alors sans retard aux
mesures à prendre en .présence de cett& nou-
velle situation.
Cette proposition a reçu l'adhésion de prin-
cipe de nombreuses délégations.
La commission a désigne ses rapporteurs
dans 'la personne de MM. Cobian, délégué de
l'Espagne, et de M. B&urquin, délégué de la
Belgique, M. Politis, délégué de la Grèce,
ayant dû décliner pour raisons de santé, l'in-
vitation qui lui avait été faite de se charger
du rapport. Ed. By.
~.es f/'a~K/.f ~co~o/n/~es o~ la &. /M.
(FAR TÉLÉPHONE DE NOTRE CORRESPONDANT)
Genève, le 25 novembre. –La conférence
pour une action économique concertée, qui
a tenu une séa'nce publique ce matin, a exa-
miné les questions que soulève l'application
de la convention pour l'aboli.tl.on~des.prohibi-
tions et restrictions économiques. Le délé-'
sué de la -Grande-Bretagne lui a notifié ofn-
P*R!S
10
HMMK < MTW
e<~
COURS COMMERCIAUX
New-York, le 24 novembre.
COTON. Middling Uptànd. En cents
par Ib (453 gr.). Ouverture dec., io.77-io.78
(to.79-io.8i); mars, i!.22-n.24 (ii.20-n.2t)
mai, ti.52-n.54 (11.46-11.48); juillet, u:6o
(11.63-11.65).
Onze heures dee., 10.77; mars, il.ao; tnad,
11.45; juNlet, 11.64.
Clôture di&p., tO.85 (!0.85); nov., M; dée.,
10.74 (10.75); janv., 10.84 (10.98).
Nouveau contrat dec., 10.74-~0.76 (10.76-
ic.77); janv.~ 10.83-10.85 (io.96-i6.97); tëv.,
!0.97 (lI.Op); mars, I!.tI-H:!2 (lI.22-H.23);
avrit, 11.24 (u.36); mai, H.37-H.38 (11.50-
n.5i); juin, 11.46 (n.56); juiUet, n.55-n.56
(H.65-H.67); août, 11.62 (i!.73); sept.,H.67
(11.78); cet., n.73-11.75 (!84-n.86).
CAFE. En cents .par tb (453 gr.) Rio
n° 7, dtsp., 7 1/2 (>~). A terme dec., 6.53
(6.63); janv., 6.15 (6.30); mars, 5.85 (5.96)
mai, 5.65 (5.78); juiUet, 5.54 (5-70); sept., 5.46
(5.6l); oct., 5.47 (5.6l). Ventes approximati-
ves, 14-000 sacs (5.000).
à acheter, sans marchander, la meilleure qua-
lité. 'd'
Soyez sûrs, en effet, que cette disposition
n'aura qu'un temps. Ne vous dissimulez pas que
!M.us revenons, peu à peu, non pas aux propor-
tions de l'avant-~uerre– les conditions de notre
vie se sont placées et resteront à un niveau su-
périeur mais à des usaxes qui s'en rappro-
chent.'
Les agitations de la Bourse, contre-partie
d'un excès de spéculation, dû lui-même à mM
périodes anormale, vous en avertissent. On re-
verra des acheteurs circonspects, qui n'achète-
ront qu'après réflexion et débat. On saunera sa
vie diNicitement. On fera fortune lentement et
durement, à la Sueur de son front.
Et j'entends bien qu'on va me répondre, pas
ici, mais ailleurs <: Est-ce donc là votre pros-
périté ? Prospérité. Messieurs, ne signine pas
facilité. Prospérité signifie travait, persévé-
rance, conscience, ordre et courage.
Je suis sûr que vous m'entendez et que vcus
comprenez l'intention– toute de sympathie et
d'amitié qui me dicte mes paroles.
Le gouvernement vous aidera de son mieux.
Ha fenu. vous )e savez, ~r~nd compte de vos
revendications légitimes. H a procédé aux dégrè-
vements. Il a déduit du ca')cul de l'impôt le sa-
laire de la femme mariée. II a diminue de moi-
tié la taxe de luxe. Il a abaissé, pour une série
de produits, le taux de la taxe sur Je chiSre
d'affaires. Il a, pour une série d'autres série
qui n'est pas close institué la taxe unique.
Il a, d'autre part, enlève au Use le droit de
reprendre, par la méthode du bénance réel; l'im-
pôt paye d'après la méthode du forfait; II a fait
du problème du tourisme et du thermalisme une
question de .Kouvemement, eu lui attribuant un
ressort particulier: dans. le ministère. M a mis
les problèmes économiques au premier rang de
ses. préoccupations.
Je remercie votre président, et Je vous félicite
d'en avoir pris note et d'en avoir ~ardé le sou-
venir en un temps où trop de gens comptent
pour nen .les satisfactions obtenues ~t .pour
tout celles qui restent à obtenir.
Voilà plus d'une année que notre gouverne-
ment travaille dans cette voie. Il s'y maintiendra
obstinément. Il perfectionnera et développera
ce qu'il a deià fait. Il s'eSorcera de vous épar-
gner les tracasseries. I) s'emploiera à alléger
vos charges. Il ne s'associera pas à l'attitude fa-
cile qui consisterait à vous traiter en jboucs
émissaires.
Pour vous. comme pour toute la nation, nous
voulons l'union des citoyens dans l'accmplisse-
ment des taches communes, qui ne seront exécu~
tées comme elles doivent l'être que si elles sont
exécutées pour elles-mêmes hors de toute accep-
tion de parti avec l'invariabk souci de l'intérêt
Ken.ejal. etdaosT.ttmosphèrede ~ranqu~Hté- de
~aix, <-t de secu~te. qut retfd~s~e.refFon
teeond.
cieMement que !e gouvernement britannique
avait décidé de supprimer la dernière prohi-
bttion de produits, ce)!e sur tes colorants:
Comme cette prohibition avait été. invoquée
par 1 Allemagne pour maintenir une prohibi-
tton d'importation de charbon et comme
celle-ci avait, permis à ta France de mainte-
mr une prohibition d'exportation de fer-
râmes, tes représentants de ces pays ont
pose des questions au représentant britan-
nique sur le- caractère définitif et !a portée de
la mesure prise par )e gouvernement britan-
nique.
M. Elbe), délégué de )a France, a insisté
pour la convocation d'une nouveUe -confé-
rence sur )&5 prohibitions, qui pourra procé-
der à un examen ;de toute ta convention et
a une adaptation aux circonstances actuelles.
Ed. By.
Budapest, le 25 novembre. Le bruit qû'e
1 archiduc AtbMcht aurait l'intention de divor-
cer circuiant avec persistance à l'étranger,
t'archiduc déc!are, à nouveau, qup ce bruit est
dénué de tout fondement. (Havas.)
~ro~eseo e~ 77~/esco
y/'9/~ cMM M, Mironesco, président du Consei), mi-
nistre ~des aSaires étrangères de Roumanie,
a été éievé à la dignité de grand-croix de !a
Legion-d'Honneur, ainsi que M. Titulèsco,
ministre de Roumanie a Londres.
A !a mémou'e du cardinat Dobolz
Un service solennel de .Rc~Mt~M p&u.r l'anni-
vers&irc du cardinal Dubois, retardé pour at-
tendre !a..réunion des'_pré)ats protecteurs de
l'Institut catholique de Paris, a été célébré ce
'matin, à dix heures, eh h basilique métropo-
litaine.
La cérémonie a .été présidée par 5. Em. ie
cardioal'-archeveque Verdier qui a dit Ja nte&se
et a d'onné-l'absoute.'
S..Em. le cardinal'Binet. archevêque de Be-
sancon,. et S. Exc. M~r Magitone, .nonce .apos-
tolique. assisatient a la oérf:moni'p.
LM Pfu~ums B:ch&Mt KtrwMt, S~ountatA, ChypM, AmbM MbyMMe,
PM~tM )f 7, sont tM ptus subtHa S«n Eau de~Rosee de Syr!e, tfé~
ta peaM.Mn~é des yeux 8M Cha~bonw odoMnta pà~futnent d
Santos n* 4, cohtrat D disp., 11 1/4 (Id.):
déc., 10.26 (10.34); janv., 9.78 (99°); ma~
9.50 (9.62); mai, 9 16 (9.30); juittet, 8.92 (8.10);
Sept., 8.77 (896). Ventes. approximatifs,
25.000 sacs (10.000).
SUCRE. En cents, les 100 Ibs C~a,
tprompte livraison (droits compris), 399 ()d.).
A terme (droits non compris) clôture dec.,
13! (!d.); janv., t37 (id.): mars, 145 (id,); ma),
'52 (153); JuiUet.jjoo (159); sept., .166 (id.)~
oct., t67 (id.). Ventes, S3.aoo tonnes (25.000).;
CACAOS. En cents, par Ib (453 gr.) r
clôture déc., 5.92 (603); janv., 6.05 (6.15)
mars, 6.27 (6.35); mai, 645 (652); jùiUët,6.64:
(6.69); sept;, 6.83 (689). 4
BLE.– En cents, par bushet (36 titres 34):
n° 2, disponible roux d'hiver 98 1/2 (97);
dur d'hiver, 88 7/8 (88) bigarré durum,
81:7/8 (81). Mais dispombte-pour J'exporfa-
tion, 94 i/2 (94 1/8). Farine de printemps,~
.prix extrêmes, 4.20-4,50 (4.io'4.4o). Frets
grains: pour le Royaume-Uni, 18 à 27 pence'
!e quarter; pour le Continent, 6 i/2 à 7 cents
!es 100 Ibs.
j.
Le tirage au sort des bureaux
La Chambre procède cet après-midi, dès
le début de sa séance, au tirage au sort des
bureaux qui seront appelés a désigner ulté-
rieurement et sans doute après-demain jeudi,
à raison de trois membres par bureau, les
députés qui feront partie de la commissio!)
d'enquête sur les responsabilités encourues
dans l'affaire Oustric et toutes autres.
Cette opération se fait automatiquement et
dure quelques minutes seulement. Le dispo-
sitif employé est des plus simples. Il est fait
usage d'une boîte divisée en deux parties
dans le sens horizontal par une cloison mo-
bile. La partie supérieure est destinée à re-
cevoir 600 boules numérotées, dont le nu-
méro correspond pour chacune au nom d'un
député. La partie inférieure est divisée en
onze cases d'égales dimensions et dont cha-
cune, susceptible de recevoir 52 ou 43 boules,
correspond à chaque bureeau qui .compte 52
cune, susceptible de recevoir 52 ou 53 boules,
ayant été déposées dans la partie supérieure.
de tirer la cloison médiane pour que les
boules se répartissent en proportions égale$
dans chacune des cases de la partie infé-
rieure il ne reste plus qu'à dresser la ~liste
des membres de chaque bureau d'âpres le
content) de chacune des cases.
La commission des finances, dans une pre-
mière séance qu'elle a tenue ce matin,a a
adopté, sur lé rapport de M. de Chappede-
t~ine, -rapporteur géner&l. les trMs 'protêts de
loi. ci-après
I?, Projet de loi portant ouverture de cré-
dits sur l'exercice 1920; 2° projet de loi rela-
tif au report de crédits de l'exercice 1029 sur
l'exercice 1030-103!; 3° projet de loi portant
régularisation de crédits ouverts par décrets.
La commission a entendu ensuite la lecture
d'un avis de M. Candace sur le .projet de loi
relatif au Mnou veUement du privilège de la
Banque de l'Indochine. L'avis conclut .à à
l'adoption du projet de loi qui a été combattue
par M. de Tinguy du Pouët. Sur la proposi-
tion de M. de Lasteyrie, la commission a de-
mandé à M. de Tinguy du Pouët de rédiger
.un Questionnaire sur les .points soulevés par
lui. La commission statuera à une prochaine.
séance.
Le groupe républicain radical et radical-
sociailiste a examitté ce matin la question des
crédits militaires et décidé de les voter, ainsi
que l'article additionnel déposé par M. Her-
riot, qui tend à doter d'un crédit de 25 mil-
lions les laboratoires de recherches scientifi-
ques. Le groupe a décidé de demander jeudi
soir, à la fin de la séance, la discussion et !.e
vote du projet de résolution qu'i! a dépose
en vue de rétablir la commissio.n des P.T.T.
Les inondations.– M. Mottu a dépose une
demande d'interpellation sur le& mesures que
le gouvernement compte prendre pour venir
.en aide aux sinistrés des inondations de la ré-
gion parisienne et pour protéger contre les
crues les riverains.de la vaUée de l'Orge.et.
;de la Seine.
M. Laurent-Eynac~ ministre de l'air, a dé-
pose, cet après-m.idi, sur te-.bureau de la
Chambre, un projet de loi'déterminant les
conditions dans lesquelles il serait autorisé à
contracter avec les entreprises de navigation
aérienne.
Le nouveau projet de loi stipule que Je mi-
nistre de l'air pourra passer avec des com-
pagnies de navigation aérienne~des contrats
approuvés par décret contenant~les disposi-,
tiens essentielles suivantes
L'aide financière de l'Etat sera donnée sous
la forme d'une prime forfaitaire kilométrique
établie pour chaque service et révisable tous
les cinq ~ns. La concession (tes services
aériens sera faite pour dix ans au plus..11
sera attribué a l'Etat, en échange de la cons-
truction de la .bgne et. de la subvention, des
actions d'apport qui ne pourront être infé-
fieuTes au quart du capital initial de chaque
entreprise.
LA SEANCE
La séance est ouverte à 3 h. 05, sous la pré-
sidence de M. Bouisson.
La Chambre, après avoir procédé au tirage
au sort des bureaux, examine sur rapport de M.
de Chappedelaine des projets portant régulari-
sation de crédits.
Elle doit discuter ensuite tes crédits mili-
taires.
M.Bennett
prenuer minutre du Canada
reçoit les membrea de la Presae
M. Bennett.-premier ministre du Canada
qui, venant de la Conférence de Londres,, a,
tenu a venir s'inclittpr'suries tombes des
Canadiens morts'pendant la guerre, fait un
court séjour à Paris..
Il a Voulu, avant' de quitter .notre capitale,
recevoir les membres de !a presse, pour leur
exprimer, une fois de plus, l'attachement de
son pays au notre.
M. Bennett, qui parle français, mais craint
de -commettre quelques erreurs de langage,
s'exprime en anglais.
Le premier ministre montre d'abord sa
joie, -revenant à Paris, de retrouver ses beaux
monuments, ses rues propres, le charme dts
femmes et l'amabilité des .hommes. Puis M.
Bennett est.heureux de constater la prospé-
rité de nos industries et de notre commerce.
II sait qu'il n'y a pas de ~chômage et en féli-
cite notre pays.
Hier, .il: lui a.. étésdonné de rencontrer nos
grands chefs d'industrie et de la politique. Il
BULLETIN COMMERCIAL
Marché du Havre du 25 novembre.~ OuvcptMre
tceuEs eoTMf CMnb tpoooES coTom CA)rft
ho~er. 369 ..934 75 JulHet.. 372 '94 95
p'evnier.S6a.,a2975 Août. 372.. '
'M
~hL.. 36~ !!t476 Octobre 378
Mai. 36< Mt 76 Nov.. 359 M9 25
;Mn. 369 aoe 78 D
'Tendance < soutenue t
Ventes ygo battes de cotons; 3.250 &acs
de cafés.
.Marche aux veaux
Paris-Là. Villette, le 25 novembre. –Ve&ux
invendu.s de !a veine, 299; amenés, 22; inven-
dus ce jour, 80; {tremière qualité, 14 60
deuxième qualité, 12 6o; troisième, quaiité,
10 80. Tendance lourde.
Arrivages par départements,: Indr~-et-
Loire, !2; Indre, to.
a'u rappeler, t.es )tens qui rattachent son
pays:.au nôtre' Ntst~ce'. pàs'.de'Normandie~
Dieppe eh particulier.
< Ces vingt dernières années ont Tapproché
Davantage encore la France et le Canada,
Surtout autour des tombes des 60.000 Cana-
diens qui reposent en France, après avoir
combattu sur son sol. >
En terminant, M. Bennett souhaite que les
bonnes relations continuent entre ces deux
grandes nations, le Ca'n'ada.ët là France. Il
teste persuade que rien ne pourra, altéref
cette amitié.
Répondant à des questions qui lui sont
posées, M. Bennett .fait observer que Ie$ rela-
tions commerciales sont excellentes entre les
deux pays. La France .profite d'un régime
préférentiel, tandis que la plupart des autres
pays se voient appliquer !e tarif généra).
.Cet après-midi, M. Bennett se rendra à la
Cité Universitaire, pour visiter la maison du
Canada.
<: Les jeunes étudiants de mon pays, dit le
ministre, viennent en France pour s'impré-
gner de votre culture française. Ils la ramè-
nent ensuite au Canada, et c'est ainsi que se
perpétue te~ou.yenir de votre paya. L. R.
M. André Tardieu, président du Conseil a
reçu ce matin M; Behhett, premier ministre du
Canada. Il était entouré de M. F)andin, ministre
du commerce.- st\ de M. Franqoi's-Poncet, sous-
secrétaire d'Etat à l'économie'nationate.
J~B~
'.LA'SEANCE
Le 7o«~M/ 0//t'< a- .puM'é la liste des fu-
turs commissaires à la commission .des finances
du.Senat, qui sera chargée d'examiner le bud-
get i93t-tQ32.
AucutM contestation Me. s'étant produite, au
début de la Séance de ce.jour, M. P. Doumcr,
président, a proclamé élus les sénateurs ayant
été désignés par les .groupes'politiques de la
Haute AssemHée.
La nouvelle commissi'on s: réunira à l'Issue de
la' séance pour. désigner son bureau et ses, rap-
porteurs spéciaux..
L~ CATASTROPHE DE POU~E~
CmouvantM ehMques `
des pompiars et aard~M de !a ~x
Les obsèques des pompiers
la catastrophe de~Fourvièrë, ont été célébrées
c~matijtj, elles,~ont'revêtu un caractère, de
grandiose simplicité; ce-fut,, de la part de Ja
i population lyonnaise, un magnifique hommage,
.&& coura'se,. à l'abnégation .et au jdévouement,.
~ces''sauveteurs qui fissent/des veuves, de.s*.
~orphtIinS,.d~t'eux'-parents, dont~Is étaient les*
.'soutiens.
La .cathédrale Saint-Jean était trop petite
pour contenir tout ce que Lyon, compte de no-
tabilités.
Les 23 cercueUs étaient alignés sur; trois
rangées, dans te cceur de la grande nef, chaque
cercueil recouvert d'un drapeau: tricolore, .sur.
.lequel sont placés, la vareuse, Je casque et les
décorations du défunt.
A 8 h. 15, ~gr Mauria, cardittal-arehevéque
de Lyon,.offieie, pendant que les.grandes or-
gues empUssent les voûtes séculaires de leurs
harmonies profondes.
..Au sortir de la cathédrale, !e cortège, s'est
groupé devant la bibliothèque municipale, ~{tj
tes honneurs alilifaires ont été rendus. Des .dis-
cours furent prononcés par Je Ct RevilU.er du
Cfïrps des gardiens de la paix de ia.'viHer'de'
Lyon, le Ct Pégout, du corps des sapeurs-, ,1
pompiers de Lyon, le colonel Pouderoux, du
corps des sapeurs-pompiers de Paris, M. Ed.
Herriot, maire, et M. René Manaut, sous-secré-
taire d'Etat au ministère de l'intérieur.
Le colphel Pouderoux, au nom de la fédéra-
tion supérieure des sapeurs-pompiers de Paria,
a prononcé ~un émouvant discours,
Enfin/M. René Manaùt a prononcé un dis-
c&urs~'
Mort du générât Berdoutat
On annonce la mort du général Berdoulat,
survenue à l'hôpital militaire du Val-de-
Grâce'~
Le général Berdoulat était né à Putsaguel
:(H%ûte-Garbnne), le 29 jùIMet 1861. Entre, à
Saint-Cyr.en 1882, H avattpns part aux cam-
pagnes du TonMn, ~de Cdchinchine et de Ma-
dagascar, ~ommé général, (~e brigade en 1902,
r N on,1!:uégenerâl, '
en t9!4. il fut chat-gé de la mobilisation des
troupes coloniales;' Nommé général de divi-
sion en t9!.=;. et commandant du 20° corps
d'ar-mée en.-juil.let t~iy. G'est le-18 février 1919
qu'il fut nommé gouverneur militaire de Paris.
Le général B~rdoulat était ~rand-crôix de
1~ Légion-d'Hoaneur et me~nbre <ïu ConseH
de l'Ordre.
Les obsèques de notre regretté cottabora-
teur,.M. Pierre Dubos, chevalter de la Légion-
d'Honnëur, dont nous avons annoncé hier la
mort, auront lieu à l'église Saint-Marie des
Batignolles, le jeudi 27 an heures. Réunion
à l'église. L'inhumation aura lieu à Amiens,
le vendredi 28 à t r Beures, au cimetière de la
Madeleine, dans le caveau~ de famille. Réu-
hfôh à là gare, 'à ïo h. 30. Le présent ~vis
tient lieu de faire-patt.
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VO(C
:I.IJE.E.~A-.SEINE
Z~ s~ua~on Pay/s. <~a~ ea ûan~eue
La crue de !a Semé, qu! pourrait être tragi-
que, offre un spectacle mélancolique aux Ma-
riniers. Les quais ont toujours été une prome-
nade agréable, mais en ce moment ils four-
millent de badauds. Chacun vient se rendre
compte de visu des débordement du fleuve.
Ce matin, il fait justement, un temps magni-
fique. Le soleil éclaire les eaux limoneuses qui
frappent violemment l'os arches des ponts et
les paillettes. d'étincelles d'or. On se presse
contre les parapets et l'on .regarde. Les pê-
cheurs sont tenaces. Armés de leur gaule, ils
attendent Impassibles, perchés sur les derniè-
res marches des escaliers, que l'eau n'a pas en-
core envahies, un problématique poisson.
Voulez-vous quf~ nous fassions nous aussi
un petit tour le long de la Seine ?
A Bercy, les barriques ont été mises à l'abri
de l'Inondation. Mais le trafic a presque com-
plètement disparu. Les chalands, les .péniches,
ks remorqueurs sont retenus par de solides
amarres et d'épais madriers les empêchent de
se briser contre les rives. Au-dessus de l'eau
émergent des tas de saMe et les bras des grues
submergées se tendent impuissants vers le ciel
qu'ils semblent implorer.
Au pont de la Tournelle, tout est calm< Les
chiffres, sans être alarmants, ne sont pour-
tant pas fassurah.t$. Le mveau de l'eau, s'éle-
vait, hier, a 4 m. 05, et, ce matin, il était monté
à 5 m. jo. Au Bureau de la navigation, dont
là base est inondée, on prévoit, pour aujour-
d'hui, une hausse s'élevant à 5 m. 50. Ne nous
alarmons point En 1010, la cote maxima attei-
gnit 8 m. 42.
L'île Saint-Louis est une proie tentante pour
les eaux. Des caves sont mondées: aussi a-t-
on mis ça batterie des pompes, dont des ingé-
nieurs surveillent le fonctionnement, et qui re-
tardent l'envahissement de l'eau.
C'est contre l'éperon de la Cité que te fleuve
semble s'acharner avec le, plus de force. Les
berges des quais de Montebello et Saint-Michel
disparaissent complètement sous les flots jau-
nes et troubles..
Ceux-ci encerclent, presque complètement,
le port du Louvre; les toits des pontons et des
bateaux-lavoirs se trouvent maintenant à la
hauteur des parapets des quais.
.Et le charmant square du Vert-Galant Il
est entièrement submergé; les troncs centenai-
res des ormes sortent de I'un paysage désolé qui évoque l'aspect de cet
étonnant lac de.Gatoune, volontairement sub-
mergé lors du percement du canal de Panama.
Dans les quartiers bas, des infiltrations se
sont. produites. Des suintements ont été cons-
tatés à la gare d'Orsay, et, ce matin, on en a
~observé dans les caves du ministère des affai-
'res étrangères..
-b
sa~t du'îkuve et.Jte-doag du-Com-s-la-Reme
un charmant yacht anglais se trouve à un ni-
veau'si élevé qu'il semble posé sur la chaussée.
Et.un peu ph)s loin le. fameux zouave du
pont de l'Alma a de l'eau jusqu'aux genoux, ce
qui ne l'empêche pas de contempler avec séré-
nité le flot montant.'
Peu Inquiétante, en somme à Paris, la situa-
tion l'est davantage en banlieue. L'eau monte
imptacabIeittent/Et les malheureux riverains
assistent impuissants à la progression de la
crue.
LES INONDATIONS EN BANLIEUE
Partout, heureusement, on est 'prêt. Des
pompes sont installées dans les caves et les
'municipalités de Suresnes, Corbeil, Villeneuve-
Saint-Georges, AJfortville, Nogent, etc.sont
sur l'e,. qui-vive..
A l'Office météorolique on se montre plu-
tôt optimiste. L'Yonne tend à baisser, à Joi-
guy la haute Seine est étale, comme la Marne
supérieure..
On semble croire que les grandes pluies vont
cesser et que l'on va entrer dans une. période
d'accalmie.
Espérons-le, mais, ne nous faisons, cepen-
dant pas trop d'illusions
A Choisy, l'inondation s'étend depuis ce ma-
tin dans le quartier de la Prairie jusqu'aux rues
des Ormeaux, des Pâquerettes et Eugène Pôt-
tier. Des dispositions .sont.prises pour l'évacua*
tion des sinistrés. Une dame Miehaud et en-
fants ont déjà été évacués.
Les .quais de halage du port de Bezons au'
port d'Argenteuil sont submerges. Un 'seul
groupe d'habitations dit La Villa Tranq'uUe
situé a. gauche de l'usine d'assainissement de la
ville de Paris, paraît actuellement devoir être
menacé. Les pompiers de Ja localité sont sur
les lieux en permanence et des dispositions sont
prises pour évacuer les habitants au nombre
d'une cinquantaine qui sont dans cette villa, en
en cas de menace réelle.
L'évacuation de l'tle-Chavanne, petite île (por-
tant une trentaine de constructions, détachée de
l'tle St-Germa'n, a été nécessitée cette nuit pat-
la hauteur des.eaux menaçant d'emporter la pas-
serelle reliant à la grande !)e et creusant dans
les rives des. crevasses inquiétantes pour la
solidité des constructions. Cette évacuation de
83 personnes habitant I'e, dont 26 enfants, s'est
terminée à h. ce .matin sans incident. Les
habttants ont été amenés ja préfecture de police à l'anu'exe de'Ia m'airie,
rue André à Issy-les-Moulineaux où ils se tien-
cent provisoirement-
L'autorité miltta!re du fort d'Issy a mis à h
disposition du commissaire de police des Jocaux
sufnsants qui vont être -aménagés, avec Je con-
cours du campement militaire de l'Me St-Ger-
main et de la munieipatité. Plusieurs familles
comprenant 4 et 5 enfants seront Iodées à part.
Les services municipaux pourvoiront au chauf-
fage et à la nourriture. 'Trente personneâ qui
avaient quitté ri)'e Chaiham~ Mef &près-mi
M; Georges Pemot, ministre des travaux
publics, ~a. fait connaïtne .lunidi matin à ses col-
lègues, les mesures qu'il .a arrêtées avec le Pré-
têt de la Seine pour la prptecti.on de la région
pansienne contre les inondations.
La mise en oeuvre des moyens de protection,
constamment perfectionnés au cours de ces der-
nières années, correspond, en en'et, à une sorte
de mobilisation.
Les parapets des quais de Paris ont été rele-
vés jusqu au niveau de la crue d.e 1910, mais les
nombreuses brèches nécessaires à ~exploitation
des ports doivent être obturées par des ou-
vrages provisoires, qui sont établis au fur et
a mesure de Ja montée des eaux, suivant des
consignes précises.
Pour éviter l'inondation par les égouts, des
vannes mobiles ont été établies à leur débouché
en Seine et des pomper seraient éventuellement
prises en action pour refouler dans la rivière'
les'eaux usées et les eaux d'innitration. Les
emplacements de toutes les pompes sont déjà
préparés et les consignes dénnissent les cotes à
partir, desquelles chacune doit entrer en action.
Les locahtes les plus importantes de la ban-
lieue sont, elles aussi, protégées par des digues
arasées au niveau de la crue de 1924 et des
instructions particulières définissant avec pré-
cisions les conditions de mise en place des fer-
metures mobiles ou des groupes d'épuisement.
Au pont d'AusterIitz, la cote de ce matin
n était d'ailleurs que de g m. 24, inférieure de
t6 centimètres aux prévisions, et on peut es-
pérer, si les pluies cessent, pendant quelques
jours, que la cote 6 m., à partir de laquelle
la situation, devient vraiment sérieuse, ne sera
pas atteinte.
M. Georges Pernot a décidé que. si la persis-
tance du mauvais temps conduisait dans le cou-
rant de l'hiver a des crues supérieures, à 6 m.,
il réunirait tous les soirs dans son Cabinet le
Préfet de .la Seine, le -Préfet de Police et les
représentants des divers ervices intéressés pour
arrêter les mesures urgentes que la'situation
pourrait comporter.
Office natïonat météor&ïogîque r:
~Région parisienne Prévisions pour la so!-
rée du 25 et la nuit du 25 au 26 novembre
1930 vents d'ouest assez forts. Ciel couvert
avec pluies. Même température, Probabi-
lités pour la journée du 26 novembre ~930
vents d'ouest à nord-ouest assez forts ou
torts. Ciel.aaa.geux avec écl~ireie~-et-averses:
température en'baisse.. t
<
Les obsèques de ï'inspecteur AHèà
Les obsèques de l'inspecteur Victor Allés,
dont nous avon~amnoncé it y a quelques jours
Ja, mort dans Jea. circonstances dramatiques que
J'en sait, ont eu Jieu ce matin dans la coMr
de Ja caserne de.!a Cité.
Des discours ont été prononcés ipar MM. de
Castellane, président du Conseil; PrioMet, pré-
sident de la. Société de prévoyance de la Pré-
fecture de police. Puis, M. Jean Chiappe a pru
la papote en ces'termes:
Les guerres peuvent s'étem'd're, la paix rayon-
nera peut-être un jour sur le monde, mais noMS
s'erona tcmjotM-s obligés, je le crains, de con-
server une troupe dont la tâchent doutant
plus ingTate qu'eHe travaille dans le sitence et
dans l'oubH: l'armée des volontaires, pomp 1~
défense de l'ordre et la sauvegarde des citoyens.
J'ai vu Victor AUes, quelques minutes avant
s& 'mort, ~j'étaM bouleversé .par le; spectacle de
ce beaAi jeune homme q'u!, après, .avoir donné
une preuve ~trop .éclatante de son) courase, s'en
aJJait s~ns une plainte, et iorsque' -je M appris
que je lui apportais la médaille d'or d'es braves,
j'atteste sur m&n âme que ses yeux souriaient
et q.u'il pjônohca ces paroles: < C'est un beau
jour pour moi. et oourtant je n'ai fait que mon
devoir, comme l'auraient fait tous mes canm-
rades~ cana-
La~cérémonie rcligieMse a eu. lieu à Notre-
Dame, et l'inhumation dans le caveau des Vic-
times du devoir au cimetière Montparnasse.
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duits (valables quinze jours) de Paris et de
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en Angleterre.
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tanniques qui aura lieu à Londres et à Bir-
tningham, il sera également émis, en février
1031, des biHets d'excursion à prix réduits.
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Le président du Conseil a présidé aujour-
d'hui le banquet de la Fédération des com-
merçants détaillants. Après avoir tracé le ta-
bleau de l'état actuel de l'économie française,
M. Tardieu a déclaré
Je connais votre labeur. Je sais ce.que recèle
de patience, de travail tenace, d'ingéniosité, la
vie du .petit commerçant..
Et je connais aussi vos difficultés, vos char-
ges le prix des fonds de commerce, le loyer,
les frais généraux, la patente, le chiffre d'af-
faires..ta taxe de luxe, les exigences de la pu-
blicité et de la présentation des marchandises.
Vos clients ne se Tendent pas toujours compte
de tout cela. Ils méconnaissent souvent que. en-
tre le .prix de .gros et le prix de détail, il y a,
nécessairement, un écart, et que les mouvements
de l'un n'entraînent pas immédiatement une mo-
.dincation parallèle de l'autre.
1 Votre tâche, je le répète, n'est pas facile. Mais
M faut tout de même que vous vous attachiez à
Comprimer dans toute la mesure du possible. les
prix de la vente au détail. C'est votre devoir et
c'est votre intérêt..
Question d'initiativ-e question d'organisa-
tion il faut par tous les moyens et, tant que
vous pourrez, supprimer quelques-uns des cche-
tons qui marquent le parcours des produits, de-
puis l'origine jusqu'à l'étalage, et qui le grèvent.
à chaque palier, du fardeau supplémentaire d'une
commission, en. donnant au producteur l'idée
qu'il est frustré et au consommateur l'impres-
sion qu'il n'est pas suffisamment ménagé.
Votre intérêt me parait eu l'espèce identique
à celui du (producteur et à celui du consomma-
.teur.
A celui du producteur qui, depuis la-f~erre,
apprend à rationaliser de plus en tjlus sa pro~
duction et à serrer ses pnx de revient' ne lui
< Ïaissez pas croire qu'il saurait mieux que vous
vendre ses produits.
Identique aussi à celui da consommateur. Car
vous avez intérêt à ce que le client ne se dé~
tourne pas de vos boutiques et soit persuadé
qu'il ne trouvera pas, un peu .plus loin, mieux
ou meilleur marché que ce que vous lui orErez
à ~a porte vou~ avez intérêt à ce qu'il ait con-
'nance en vous et qu'il sache que le changement
des étiquettes ne s& produit pas en sens unique.
Au fond, quelle est votre crande raison d'être,
à vous commerce de< détail? .C'est de rester
en contact étroit &ve& .lé puMic, de connaître,
mieux que tout autre, ses désirs, ses goûts et
ses ~besoins.
Pius que jamais, à l'heure qu'il test', il vous
faut sentir où en est le public; sentir, si jj'ose
ainsi m'exprimer. <: l'état d'âme de son porte-
monnaie, et ne pas vous laisser abuser par une
disposition qu'il a, depuis,dix ans et qui n'~ pas.
encore disparu, à négliger l'article ordinaire.et
La Commission préparatoire
du désarmement
Lia. su&pension des effets
= de !a futttre Convention
(PAR TÉLÉPHONE DE NOTM CORRESPONDANT~
Genève, le 25 novembre. –La commission
préparatoire du désarmement est arrivée au
bout de sa deuxième lecture et. s'est ajour-
née à demain après-midi pour permettre au
secrétariat de préparer les .textes pour la
troisième -lecture et à se& divers sous-comi-
tés de vaquer à leurs travaux.
Le sous-comité qui traite la question de ita,
création d'une commission permanente du
désarmement et de la compétence de cette
commiss.ion aura notamment à examiner en-
core une proposition de la délégation améri-
caine tendant à autoriser un Etat contractant
à déroger momentanément aux stipulations
de la Convention, du désarmement, lorsque
les circonstances menacent sa sécurité natio-
nale. Dans ce cas, cet Etat devra notifier aux
autres parties contractantes et à la Commis-
sion permanente du désarmement sa. déci-
sion, en exposant les changements de circons-
tances qui l'ont motivée. Les autres parties
contractantes aviseront alors sans retard aux
mesures à prendre en .présence de cett& nou-
velle situation.
Cette proposition a reçu l'adhésion de prin-
cipe de nombreuses délégations.
La commission a désigne ses rapporteurs
dans 'la personne de MM. Cobian, délégué de
l'Espagne, et de M. B&urquin, délégué de la
Belgique, M. Politis, délégué de la Grèce,
ayant dû décliner pour raisons de santé, l'in-
vitation qui lui avait été faite de se charger
du rapport. Ed. By.
~.es f/'a~K/.f ~co~o/n/~es o~ la &. /M.
(FAR TÉLÉPHONE DE NOTRE CORRESPONDANT)
Genève, le 25 novembre. –La conférence
pour une action économique concertée, qui
a tenu une séa'nce publique ce matin, a exa-
miné les questions que soulève l'application
de la convention pour l'aboli.tl.on~des.prohibi-
tions et restrictions économiques. Le délé-'
sué de la -Grande-Bretagne lui a notifié ofn-
P*R!S
10
HMMK < MTW
e<~
COURS COMMERCIAUX
New-York, le 24 novembre.
COTON. Middling Uptànd. En cents
par Ib (453 gr.). Ouverture dec., io.77-io.78
(to.79-io.8i); mars, i!.22-n.24 (ii.20-n.2t)
mai, ti.52-n.54 (11.46-11.48); juillet, u:6o
(11.63-11.65).
Onze heures dee., 10.77; mars, il.ao; tnad,
11.45; juNlet, 11.64.
Clôture di&p., tO.85 (!0.85); nov., M; dée.,
10.74 (10.75); janv., 10.84 (10.98).
Nouveau contrat dec., 10.74-~0.76 (10.76-
ic.77); janv.~ 10.83-10.85 (io.96-i6.97); tëv.,
!0.97 (lI.Op); mars, I!.tI-H:!2 (lI.22-H.23);
avrit, 11.24 (u.36); mai, H.37-H.38 (11.50-
n.5i); juin, 11.46 (n.56); juiUet, n.55-n.56
(H.65-H.67); août, 11.62 (i!.73); sept.,H.67
(11.78); cet., n.73-11.75 (!84-n.86).
CAFE. En cents .par tb (453 gr.) Rio
n° 7, dtsp., 7 1/2 (>~). A terme dec., 6.53
(6.63); janv., 6.15 (6.30); mars, 5.85 (5.96)
mai, 5.65 (5.78); juiUet, 5.54 (5-70); sept., 5.46
(5.6l); oct., 5.47 (5.6l). Ventes approximati-
ves, 14-000 sacs (5.000).
à acheter, sans marchander, la meilleure qua-
lité. 'd'
Soyez sûrs, en effet, que cette disposition
n'aura qu'un temps. Ne vous dissimulez pas que
!M.us revenons, peu à peu, non pas aux propor-
tions de l'avant-~uerre– les conditions de notre
vie se sont placées et resteront à un niveau su-
périeur mais à des usaxes qui s'en rappro-
chent.'
Les agitations de la Bourse, contre-partie
d'un excès de spéculation, dû lui-même à mM
périodes anormale, vous en avertissent. On re-
verra des acheteurs circonspects, qui n'achète-
ront qu'après réflexion et débat. On saunera sa
vie diNicitement. On fera fortune lentement et
durement, à la Sueur de son front.
Et j'entends bien qu'on va me répondre, pas
ici, mais ailleurs <: Est-ce donc là votre pros-
périté ? Prospérité. Messieurs, ne signine pas
facilité. Prospérité signifie travait, persévé-
rance, conscience, ordre et courage.
Je suis sûr que vous m'entendez et que vcus
comprenez l'intention– toute de sympathie et
d'amitié qui me dicte mes paroles.
Le gouvernement vous aidera de son mieux.
Ha fenu. vous )e savez, ~r~nd compte de vos
revendications légitimes. H a procédé aux dégrè-
vements. Il a déduit du ca')cul de l'impôt le sa-
laire de la femme mariée. II a diminue de moi-
tié la taxe de luxe. Il a abaissé, pour une série
de produits, le taux de la taxe sur Je chiSre
d'affaires. Il a, pour une série d'autres série
qui n'est pas close institué la taxe unique.
Il a, d'autre part, enlève au Use le droit de
reprendre, par la méthode du bénance réel; l'im-
pôt paye d'après la méthode du forfait; II a fait
du problème du tourisme et du thermalisme une
question de .Kouvemement, eu lui attribuant un
ressort particulier: dans. le ministère. M a mis
les problèmes économiques au premier rang de
ses. préoccupations.
Je remercie votre président, et Je vous félicite
d'en avoir pris note et d'en avoir ~ardé le sou-
venir en un temps où trop de gens comptent
pour nen .les satisfactions obtenues ~t .pour
tout celles qui restent à obtenir.
Voilà plus d'une année que notre gouverne-
ment travaille dans cette voie. Il s'y maintiendra
obstinément. Il perfectionnera et développera
ce qu'il a deià fait. Il s'eSorcera de vous épar-
gner les tracasseries. I) s'emploiera à alléger
vos charges. Il ne s'associera pas à l'attitude fa-
cile qui consisterait à vous traiter en jboucs
émissaires.
Pour vous. comme pour toute la nation, nous
voulons l'union des citoyens dans l'accmplisse-
ment des taches communes, qui ne seront exécu~
tées comme elles doivent l'être que si elles sont
exécutées pour elles-mêmes hors de toute accep-
tion de parti avec l'invariabk souci de l'intérêt
Ken.ejal. etdaosT.ttmosphèrede ~ranqu~Hté- de
~aix, <-t de secu~te. qut retfd~s~e.refFon
teeond.
cieMement que !e gouvernement britannique
avait décidé de supprimer la dernière prohi-
bttion de produits, ce)!e sur tes colorants:
Comme cette prohibition avait été. invoquée
par 1 Allemagne pour maintenir une prohibi-
tton d'importation de charbon et comme
celle-ci avait, permis à ta France de mainte-
mr une prohibition d'exportation de fer-
râmes, tes représentants de ces pays ont
pose des questions au représentant britan-
nique sur le- caractère définitif et !a portée de
la mesure prise par )e gouvernement britan-
nique.
M. Elbe), délégué de )a France, a insisté
pour la convocation d'une nouveUe -confé-
rence sur )&5 prohibitions, qui pourra procé-
der à un examen ;de toute ta convention et
a une adaptation aux circonstances actuelles.
Ed. By.
Budapest, le 25 novembre. Le bruit qû'e
1 archiduc AtbMcht aurait l'intention de divor-
cer circuiant avec persistance à l'étranger,
t'archiduc déc!are, à nouveau, qup ce bruit est
dénué de tout fondement. (Havas.)
~ro~eseo e~ 77~/esco
y/'9/~ cMM M, Mironesco, président du Consei), mi-
nistre ~des aSaires étrangères de Roumanie,
a été éievé à la dignité de grand-croix de !a
Legion-d'Honneur, ainsi que M. Titulèsco,
ministre de Roumanie a Londres.
A !a mémou'e du cardinat Dobolz
Un service solennel de .Rc~Mt~M p&u.r l'anni-
vers&irc du cardinal Dubois, retardé pour at-
tendre !a..réunion des'_pré)ats protecteurs de
l'Institut catholique de Paris, a été célébré ce
'matin, à dix heures, eh h basilique métropo-
litaine.
La cérémonie a .été présidée par 5. Em. ie
cardioal'-archeveque Verdier qui a dit Ja nte&se
et a d'onné-l'absoute.'
S..Em. le cardinal'Binet. archevêque de Be-
sancon,. et S. Exc. M~r Magitone, .nonce .apos-
tolique. assisatient a la oérf:moni'p.
LM Pfu~ums B:ch&Mt KtrwMt, S~ountatA, ChypM, AmbM MbyMMe,
PM~tM )f 7, sont tM ptus subtHa S«n Eau de~Rosee de Syr!e, tfé~
ta peaM.Mn~é des yeux 8M Cha~bonw odoMnta pà~futnent d
Santos n* 4, cohtrat D disp., 11 1/4 (Id.):
déc., 10.26 (10.34); janv., 9.78 (99°); ma~
9.50 (9.62); mai, 9 16 (9.30); juittet, 8.92 (8.10);
Sept., 8.77 (896). Ventes. approximatifs,
25.000 sacs (10.000).
SUCRE. En cents, les 100 Ibs C~a,
tprompte livraison (droits compris), 399 ()d.).
A terme (droits non compris) clôture dec.,
13! (!d.); janv., t37 (id.): mars, 145 (id,); ma),
'52 (153); JuiUet.jjoo (159); sept., .166 (id.)~
oct., t67 (id.). Ventes, S3.aoo tonnes (25.000).;
CACAOS. En cents, par Ib (453 gr.) r
clôture déc., 5.92 (603); janv., 6.05 (6.15)
mars, 6.27 (6.35); mai, 645 (652); jùiUët,6.64:
(6.69); sept;, 6.83 (689). 4
BLE.– En cents, par bushet (36 titres 34):
n° 2, disponible roux d'hiver 98 1/2 (97);
dur d'hiver, 88 7/8 (88) bigarré durum,
81:7/8 (81). Mais dispombte-pour J'exporfa-
tion, 94 i/2 (94 1/8). Farine de printemps,~
.prix extrêmes, 4.20-4,50 (4.io'4.4o). Frets
grains: pour le Royaume-Uni, 18 à 27 pence'
!e quarter; pour le Continent, 6 i/2 à 7 cents
!es 100 Ibs.
j.
Le tirage au sort des bureaux
La Chambre procède cet après-midi, dès
le début de sa séance, au tirage au sort des
bureaux qui seront appelés a désigner ulté-
rieurement et sans doute après-demain jeudi,
à raison de trois membres par bureau, les
députés qui feront partie de la commissio!)
d'enquête sur les responsabilités encourues
dans l'affaire Oustric et toutes autres.
Cette opération se fait automatiquement et
dure quelques minutes seulement. Le dispo-
sitif employé est des plus simples. Il est fait
usage d'une boîte divisée en deux parties
dans le sens horizontal par une cloison mo-
bile. La partie supérieure est destinée à re-
cevoir 600 boules numérotées, dont le nu-
méro correspond pour chacune au nom d'un
député. La partie inférieure est divisée en
onze cases d'égales dimensions et dont cha-
cune, susceptible de recevoir 52 ou 43 boules,
correspond à chaque bureeau qui .compte 52
cune, susceptible de recevoir 52 ou 53 boules,
ayant été déposées dans la partie supérieure.
de tirer la cloison médiane pour que les
boules se répartissent en proportions égale$
dans chacune des cases de la partie infé-
rieure il ne reste plus qu'à dresser la ~liste
des membres de chaque bureau d'âpres le
content) de chacune des cases.
La commission des finances, dans une pre-
mière séance qu'elle a tenue ce matin,a a
adopté, sur lé rapport de M. de Chappede-
t~ine, -rapporteur géner&l. les trMs 'protêts de
loi. ci-après
I?, Projet de loi portant ouverture de cré-
dits sur l'exercice 1920; 2° projet de loi rela-
tif au report de crédits de l'exercice 1029 sur
l'exercice 1030-103!; 3° projet de loi portant
régularisation de crédits ouverts par décrets.
La commission a entendu ensuite la lecture
d'un avis de M. Candace sur le .projet de loi
relatif au Mnou veUement du privilège de la
Banque de l'Indochine. L'avis conclut .à à
l'adoption du projet de loi qui a été combattue
par M. de Tinguy du Pouët. Sur la proposi-
tion de M. de Lasteyrie, la commission a de-
mandé à M. de Tinguy du Pouët de rédiger
.un Questionnaire sur les .points soulevés par
lui. La commission statuera à une prochaine.
séance.
Le groupe républicain radical et radical-
sociailiste a examitté ce matin la question des
crédits militaires et décidé de les voter, ainsi
que l'article additionnel déposé par M. Her-
riot, qui tend à doter d'un crédit de 25 mil-
lions les laboratoires de recherches scientifi-
ques. Le groupe a décidé de demander jeudi
soir, à la fin de la séance, la discussion et !.e
vote du projet de résolution qu'i! a dépose
en vue de rétablir la commissio.n des P.T.T.
Les inondations.– M. Mottu a dépose une
demande d'interpellation sur le& mesures que
le gouvernement compte prendre pour venir
.en aide aux sinistrés des inondations de la ré-
gion parisienne et pour protéger contre les
crues les riverains.de la vaUée de l'Orge.et.
;de la Seine.
M. Laurent-Eynac~ ministre de l'air, a dé-
pose, cet après-m.idi, sur te-.bureau de la
Chambre, un projet de loi'déterminant les
conditions dans lesquelles il serait autorisé à
contracter avec les entreprises de navigation
aérienne.
Le nouveau projet de loi stipule que Je mi-
nistre de l'air pourra passer avec des com-
pagnies de navigation aérienne~des contrats
approuvés par décret contenant~les disposi-,
tiens essentielles suivantes
L'aide financière de l'Etat sera donnée sous
la forme d'une prime forfaitaire kilométrique
établie pour chaque service et révisable tous
les cinq ~ns. La concession (tes services
aériens sera faite pour dix ans au plus..11
sera attribué a l'Etat, en échange de la cons-
truction de la .bgne et. de la subvention, des
actions d'apport qui ne pourront être infé-
fieuTes au quart du capital initial de chaque
entreprise.
LA SEANCE
La séance est ouverte à 3 h. 05, sous la pré-
sidence de M. Bouisson.
La Chambre, après avoir procédé au tirage
au sort des bureaux, examine sur rapport de M.
de Chappedelaine des projets portant régulari-
sation de crédits.
Elle doit discuter ensuite tes crédits mili-
taires.
M.Bennett
prenuer minutre du Canada
reçoit les membrea de la Presae
M. Bennett.-premier ministre du Canada
qui, venant de la Conférence de Londres,, a,
tenu a venir s'inclittpr'suries tombes des
Canadiens morts'pendant la guerre, fait un
court séjour à Paris..
Il a Voulu, avant' de quitter .notre capitale,
recevoir les membres de !a presse, pour leur
exprimer, une fois de plus, l'attachement de
son pays au notre.
M. Bennett, qui parle français, mais craint
de -commettre quelques erreurs de langage,
s'exprime en anglais.
Le premier ministre montre d'abord sa
joie, -revenant à Paris, de retrouver ses beaux
monuments, ses rues propres, le charme dts
femmes et l'amabilité des .hommes. Puis M.
Bennett est.heureux de constater la prospé-
rité de nos industries et de notre commerce.
II sait qu'il n'y a pas de ~chômage et en féli-
cite notre pays.
Hier, .il: lui a.. étésdonné de rencontrer nos
grands chefs d'industrie et de la politique. Il
BULLETIN COMMERCIAL
Marché du Havre du 25 novembre.~ OuvcptMre
tceuEs eoTMf CMnb tpoooES coTom CA)rft
ho~er. 369 ..934 75 JulHet.. 372 '94 95
p'evnier.S6a.,a2975 Août. 372.. '
'M
~hL.. 36~ !!t476 Octobre 378
Mai. 36< Mt 76 Nov.. 359 M9 25
;Mn. 369 aoe 78 D
'Tendance < soutenue t
Ventes ygo battes de cotons; 3.250 &acs
de cafés.
.Marche aux veaux
Paris-Là. Villette, le 25 novembre. –Ve&ux
invendu.s de !a veine, 299; amenés, 22; inven-
dus ce jour, 80; {tremière qualité, 14 60
deuxième qualité, 12 6o; troisième, quaiité,
10 80. Tendance lourde.
Arrivages par départements,: Indr~-et-
Loire, !2; Indre, to.
a'u rappeler, t.es )tens qui rattachent son
pays:.au nôtre' Ntst~ce'. pàs'.de'Normandie~
Dieppe eh particulier.
< Ces vingt dernières années ont Tapproché
Davantage encore la France et le Canada,
Surtout autour des tombes des 60.000 Cana-
diens qui reposent en France, après avoir
combattu sur son sol. >
En terminant, M. Bennett souhaite que les
bonnes relations continuent entre ces deux
grandes nations, le Ca'n'ada.ët là France. Il
teste persuade que rien ne pourra, altéref
cette amitié.
Répondant à des questions qui lui sont
posées, M. Bennett .fait observer que Ie$ rela-
tions commerciales sont excellentes entre les
deux pays. La France .profite d'un régime
préférentiel, tandis que la plupart des autres
pays se voient appliquer !e tarif généra).
.Cet après-midi, M. Bennett se rendra à la
Cité Universitaire, pour visiter la maison du
Canada.
<: Les jeunes étudiants de mon pays, dit le
ministre, viennent en France pour s'impré-
gner de votre culture française. Ils la ramè-
nent ensuite au Canada, et c'est ainsi que se
perpétue te~ou.yenir de votre paya. L. R.
M. André Tardieu, président du Conseil a
reçu ce matin M; Behhett, premier ministre du
Canada. Il était entouré de M. F)andin, ministre
du commerce.- st\ de M. Franqoi's-Poncet, sous-
secrétaire d'Etat à l'économie'nationate.
J~B~
'.LA'SEANCE
Le 7o«~M/ 0//t'< a- .puM'é la liste des fu-
turs commissaires à la commission .des finances
du.Senat, qui sera chargée d'examiner le bud-
get i93t-tQ32.
AucutM contestation Me. s'étant produite, au
début de la Séance de ce.jour, M. P. Doumcr,
président, a proclamé élus les sénateurs ayant
été désignés par les .groupes'politiques de la
Haute AssemHée.
La nouvelle commissi'on s: réunira à l'Issue de
la' séance pour. désigner son bureau et ses, rap-
porteurs spéciaux..
L~ CATASTROPHE DE POU~E~
CmouvantM ehMques `
des pompiars et aard~M de !a ~x
Les obsèques des pompiers
la catastrophe de~Fourvièrë, ont été célébrées
c~matijtj, elles,~ont'revêtu un caractère, de
grandiose simplicité; ce-fut,, de la part de Ja
i population lyonnaise, un magnifique hommage,
.&& coura'se,. à l'abnégation .et au jdévouement,.
~ces''sauveteurs qui fissent/des veuves, de.s*.
~orphtIinS,.d~t'eux'-parents, dont~Is étaient les*
.'soutiens.
La .cathédrale Saint-Jean était trop petite
pour contenir tout ce que Lyon, compte de no-
tabilités.
Les 23 cercueUs étaient alignés sur; trois
rangées, dans te cceur de la grande nef, chaque
cercueil recouvert d'un drapeau: tricolore, .sur.
.lequel sont placés, la vareuse, Je casque et les
décorations du défunt.
A 8 h. 15, ~gr Mauria, cardittal-arehevéque
de Lyon,.offieie, pendant que les.grandes or-
gues empUssent les voûtes séculaires de leurs
harmonies profondes.
..Au sortir de la cathédrale, !e cortège, s'est
groupé devant la bibliothèque municipale, ~{tj
tes honneurs alilifaires ont été rendus. Des .dis-
cours furent prononcés par Je Ct RevilU.er du
Cfïrps des gardiens de la paix de ia.'viHer'de'
Lyon, le Ct Pégout, du corps des sapeurs-, ,1
pompiers de Lyon, le colonel Pouderoux, du
corps des sapeurs-pompiers de Paris, M. Ed.
Herriot, maire, et M. René Manaut, sous-secré-
taire d'Etat au ministère de l'intérieur.
Le colphel Pouderoux, au nom de la fédéra-
tion supérieure des sapeurs-pompiers de Paria,
a prononcé ~un émouvant discours,
Enfin/M. René Manaùt a prononcé un dis-
c&urs~'
Mort du générât Berdoutat
On annonce la mort du général Berdoulat,
survenue à l'hôpital militaire du Val-de-
Grâce'~
Le général Berdoulat était né à Putsaguel
:(H%ûte-Garbnne), le 29 jùIMet 1861. Entre, à
Saint-Cyr.en 1882, H avattpns part aux cam-
pagnes du TonMn, ~de Cdchinchine et de Ma-
dagascar, ~ommé général, (~e brigade en 1902,
r N on,1!:uégenerâl, '
en t9!4. il fut chat-gé de la mobilisation des
troupes coloniales;' Nommé général de divi-
sion en t9!.=;. et commandant du 20° corps
d'ar-mée en.-juil.let t~iy. G'est le-18 février 1919
qu'il fut nommé gouverneur militaire de Paris.
Le général B~rdoulat était ~rand-crôix de
1~ Légion-d'Hoaneur et me~nbre <ïu ConseH
de l'Ordre.
Les obsèques de notre regretté cottabora-
teur,.M. Pierre Dubos, chevalter de la Légion-
d'Honnëur, dont nous avons annoncé hier la
mort, auront lieu à l'église Saint-Marie des
Batignolles, le jeudi 27 an heures. Réunion
à l'église. L'inhumation aura lieu à Amiens,
le vendredi 28 à t r Beures, au cimetière de la
Madeleine, dans le caveau~ de famille. Réu-
hfôh à là gare, 'à ïo h. 30. Le présent ~vis
tient lieu de faire-patt.
.,PARIS
~BtCHARA
Marché
omtÉ)SB!Ucn:s MtmRva
EtftON ~mtS ACÏABATMmS VtVAMM
vuBteT~S~wi!StT'?Stt7'
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J~ G~OMf VtNCENT PIGNOT.
VO(C
:I.IJE.E.~A-.SEINE
Z~ s~ua~on Pay/s. <~a~ ea ûan~eue
La crue de !a Semé, qu! pourrait être tragi-
que, offre un spectacle mélancolique aux Ma-
riniers. Les quais ont toujours été une prome-
nade agréable, mais en ce moment ils four-
millent de badauds. Chacun vient se rendre
compte de visu des débordement du fleuve.
Ce matin, il fait justement, un temps magni-
fique. Le soleil éclaire les eaux limoneuses qui
frappent violemment l'os arches des ponts et
les paillettes. d'étincelles d'or. On se presse
contre les parapets et l'on .regarde. Les pê-
cheurs sont tenaces. Armés de leur gaule, ils
attendent Impassibles, perchés sur les derniè-
res marches des escaliers, que l'eau n'a pas en-
core envahies, un problématique poisson.
Voulez-vous quf~ nous fassions nous aussi
un petit tour le long de la Seine ?
A Bercy, les barriques ont été mises à l'abri
de l'Inondation. Mais le trafic a presque com-
plètement disparu. Les chalands, les .péniches,
ks remorqueurs sont retenus par de solides
amarres et d'épais madriers les empêchent de
se briser contre les rives. Au-dessus de l'eau
émergent des tas de saMe et les bras des grues
submergées se tendent impuissants vers le ciel
qu'ils semblent implorer.
Au pont de la Tournelle, tout est calm< Les
chiffres, sans être alarmants, ne sont pour-
tant pas fassurah.t$. Le mveau de l'eau, s'éle-
vait, hier, a 4 m. 05, et, ce matin, il était monté
à 5 m. jo. Au Bureau de la navigation, dont
là base est inondée, on prévoit, pour aujour-
d'hui, une hausse s'élevant à 5 m. 50. Ne nous
alarmons point En 1010, la cote maxima attei-
gnit 8 m. 42.
L'île Saint-Louis est une proie tentante pour
les eaux. Des caves sont mondées: aussi a-t-
on mis ça batterie des pompes, dont des ingé-
nieurs surveillent le fonctionnement, et qui re-
tardent l'envahissement de l'eau.
C'est contre l'éperon de la Cité que te fleuve
semble s'acharner avec le, plus de force. Les
berges des quais de Montebello et Saint-Michel
disparaissent complètement sous les flots jau-
nes et troubles..
Ceux-ci encerclent, presque complètement,
le port du Louvre; les toits des pontons et des
bateaux-lavoirs se trouvent maintenant à la
hauteur des parapets des quais.
.Et le charmant square du Vert-Galant Il
est entièrement submergé; les troncs centenai-
res des ormes sortent de I'
étonnant lac de.Gatoune, volontairement sub-
mergé lors du percement du canal de Panama.
Dans les quartiers bas, des infiltrations se
sont. produites. Des suintements ont été cons-
tatés à la gare d'Orsay, et, ce matin, on en a
~observé dans les caves du ministère des affai-
'res étrangères..
-b
sa~t du'îkuve et.Jte-doag du-Com-s-la-Reme
un charmant yacht anglais se trouve à un ni-
veau'si élevé qu'il semble posé sur la chaussée.
Et.un peu ph)s loin le. fameux zouave du
pont de l'Alma a de l'eau jusqu'aux genoux, ce
qui ne l'empêche pas de contempler avec séré-
nité le flot montant.'
Peu Inquiétante, en somme à Paris, la situa-
tion l'est davantage en banlieue. L'eau monte
imptacabIeittent/Et les malheureux riverains
assistent impuissants à la progression de la
crue.
LES INONDATIONS EN BANLIEUE
Partout, heureusement, on est 'prêt. Des
pompes sont installées dans les caves et les
'municipalités de Suresnes, Corbeil, Villeneuve-
Saint-Georges, AJfortville, Nogent, etc.sont
sur l'e,. qui-vive..
A l'Office météorolique on se montre plu-
tôt optimiste. L'Yonne tend à baisser, à Joi-
guy la haute Seine est étale, comme la Marne
supérieure..
On semble croire que les grandes pluies vont
cesser et que l'on va entrer dans une. période
d'accalmie.
Espérons-le, mais, ne nous faisons, cepen-
dant pas trop d'illusions
A Choisy, l'inondation s'étend depuis ce ma-
tin dans le quartier de la Prairie jusqu'aux rues
des Ormeaux, des Pâquerettes et Eugène Pôt-
tier. Des dispositions .sont.prises pour l'évacua*
tion des sinistrés. Une dame Miehaud et en-
fants ont déjà été évacués.
Les .quais de halage du port de Bezons au'
port d'Argenteuil sont submerges. Un 'seul
groupe d'habitations dit La Villa Tranq'uUe
situé a. gauche de l'usine d'assainissement de la
ville de Paris, paraît actuellement devoir être
menacé. Les pompiers de Ja localité sont sur
les lieux en permanence et des dispositions sont
prises pour évacuer les habitants au nombre
d'une cinquantaine qui sont dans cette villa, en
en cas de menace réelle.
L'évacuation de l'tle-Chavanne, petite île (por-
tant une trentaine de constructions, détachée de
l'tle St-Germa'n, a été nécessitée cette nuit pat-
la hauteur des.eaux menaçant d'emporter la pas-
serelle reliant à la grande !)e et creusant dans
les rives des. crevasses inquiétantes pour la
solidité des constructions. Cette évacuation de
83 personnes habitant I'e, dont 26 enfants, s'est
terminée à h. ce .matin sans incident. Les
habttants ont été amenés ja préfecture de police à l'anu'exe de'Ia m'airie,
rue André à Issy-les-Moulineaux où ils se tien-
cent provisoirement-
L'autorité miltta!re du fort d'Issy a mis à h
disposition du commissaire de police des Jocaux
sufnsants qui vont être -aménagés, avec Je con-
cours du campement militaire de l'Me St-Ger-
main et de la munieipatité. Plusieurs familles
comprenant 4 et 5 enfants seront Iodées à part.
Les services municipaux pourvoiront au chauf-
fage et à la nourriture. 'Trente personneâ qui
avaient quitté ri)'e Chaiham~ Mef &près-mi
M; Georges Pemot, ministre des travaux
publics, ~a. fait connaïtne .lunidi matin à ses col-
lègues, les mesures qu'il .a arrêtées avec le Pré-
têt de la Seine pour la prptecti.on de la région
pansienne contre les inondations.
La mise en oeuvre des moyens de protection,
constamment perfectionnés au cours de ces der-
nières années, correspond, en en'et, à une sorte
de mobilisation.
Les parapets des quais de Paris ont été rele-
vés jusqu au niveau de la crue d.e 1910, mais les
nombreuses brèches nécessaires à ~exploitation
des ports doivent être obturées par des ou-
vrages provisoires, qui sont établis au fur et
a mesure de Ja montée des eaux, suivant des
consignes précises.
Pour éviter l'inondation par les égouts, des
vannes mobiles ont été établies à leur débouché
en Seine et des pomper seraient éventuellement
prises en action pour refouler dans la rivière'
les'eaux usées et les eaux d'innitration. Les
emplacements de toutes les pompes sont déjà
préparés et les consignes dénnissent les cotes à
partir, desquelles chacune doit entrer en action.
Les locahtes les plus importantes de la ban-
lieue sont, elles aussi, protégées par des digues
arasées au niveau de la crue de 1924 et des
instructions particulières définissant avec pré-
cisions les conditions de mise en place des fer-
metures mobiles ou des groupes d'épuisement.
Au pont d'AusterIitz, la cote de ce matin
n était d'ailleurs que de g m. 24, inférieure de
t6 centimètres aux prévisions, et on peut es-
pérer, si les pluies cessent, pendant quelques
jours, que la cote 6 m., à partir de laquelle
la situation, devient vraiment sérieuse, ne sera
pas atteinte.
M. Georges Pernot a décidé que. si la persis-
tance du mauvais temps conduisait dans le cou-
rant de l'hiver a des crues supérieures, à 6 m.,
il réunirait tous les soirs dans son Cabinet le
Préfet de .la Seine, le -Préfet de Police et les
représentants des divers ervices intéressés pour
arrêter les mesures urgentes que la'situation
pourrait comporter.
Office natïonat météor&ïogîque r:
~Région parisienne Prévisions pour la so!-
rée du 25 et la nuit du 25 au 26 novembre
1930 vents d'ouest assez forts. Ciel couvert
avec pluies. Même température, Probabi-
lités pour la journée du 26 novembre ~930
vents d'ouest à nord-ouest assez forts ou
torts. Ciel.aaa.geux avec écl~ireie~-et-averses:
température en'baisse.. t
<
Les obsèques de ï'inspecteur AHèà
Les obsèques de l'inspecteur Victor Allés,
dont nous avon~amnoncé it y a quelques jours
Ja, mort dans Jea. circonstances dramatiques que
J'en sait, ont eu Jieu ce matin dans la coMr
de Ja caserne de.!a Cité.
Des discours ont été prononcés ipar MM. de
Castellane, président du Conseil; PrioMet, pré-
sident de la. Société de prévoyance de la Pré-
fecture de police. Puis, M. Jean Chiappe a pru
la papote en ces'termes:
Les guerres peuvent s'étem'd're, la paix rayon-
nera peut-être un jour sur le monde, mais noMS
s'erona tcmjotM-s obligés, je le crains, de con-
server une troupe dont la tâchent doutant
plus ingTate qu'eHe travaille dans le sitence et
dans l'oubH: l'armée des volontaires, pomp 1~
défense de l'ordre et la sauvegarde des citoyens.
J'ai vu Victor AUes, quelques minutes avant
s& 'mort, ~j'étaM bouleversé .par le; spectacle de
ce beaAi jeune homme q'u!, après, .avoir donné
une preuve ~trop .éclatante de son) courase, s'en
aJJait s~ns une plainte, et iorsque' -je M appris
que je lui apportais la médaille d'or d'es braves,
j'atteste sur m&n âme que ses yeux souriaient
et q.u'il pjônohca ces paroles: < C'est un beau
jour pour moi. et oourtant je n'ai fait que mon
devoir, comme l'auraient fait tous mes canm-
rades~ cana-
La~cérémonie rcligieMse a eu. lieu à Notre-
Dame, et l'inhumation dans le caveau des Vic-
times du devoir au cimetière Montparnasse.
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Uvraison étoign~e. t5
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