Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-05-09
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Langue : français
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Description : 09 mai 1928 09 mai 1928
Description : 1928/05/09 (Numéro 129). 1928/05/09 (Numéro 129).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/12/2007
JOURNAL DES DEBATS DU MERCREDI 9 MAI 1928
ituhattycs..Quand, au contraire. )cs possibUites
davetnr sont obstruées, aiors pius nombreux
sent les mécontents qui tendent à demander à
IB-tat. tme répartition j-cstcmënfée et une cxptoi-
ta.tmn coiiectivc.
A l'Hôtel de Ville
L'avenue de Paris à Varsovie. M. Louis
Detso!, président du Consei) municipal vient
d'être avisé par M. Strominski, président de
la. Ville de Varsovie, que )e Consei) munici-
pal de cette viUe avait attribué à )a voie cen-
trate du nouveau quartier < Saskakcpa !c
nom d' <: Avenue de Paris ».
Le président a immédiatement adressé *a
l'Assemblée de Varsovie les remerciements
des élus et-, de la population de Paris.
Le prix du lait. M. A. Luquet vient
d'écrire, à M. Chiappe, préfet 'de police, pour
lui demander s'U ne. croyait pas le moment.
venu de procéder à une réduction du prix du
lait, réduction attendue des consommateurs.
auxqu-ets, d'aiHeurs, on l'a fait espérer tout au
cours de Fhiver.
Z.M //fK?- ~f.t /!a~t ~:< soleil, /r. aro?!! ~'yn'f, ~o KOMj- .o);< o//fr~ 6<0!M /M /'a<'yMtM.?'~e Btf/fnt'o,
10, <0:(.MfC d'~M~)!. ~C.t t'/Mf~O))~ Of/OfO)!/'Cr~M)/M< <
Les inondations d'Antony
Nous avons signale, hier, tes graves dégâts
commis .par les Inondations dans certains quar-
tiers d'Antony. Grâce aux mesures prises, des
accidents sérieux ont heureusement .pu être
évités.
Hier matin. le quartier de la Fontaine Mi-
cha;!on et )es rues avoisinantes, y compris la
route de la Garenne qui relie Antony à Massy,
étaient encore entièrement noyés. Dans la rue
des Prés. submergée, un bachot de la brigade
Huviale transportait ites ménagères qui avaient
refusé d'évacuer leur pavillon.
.Grâce aux 500 mètres de passerelles que les
services de la Ville de Paris mirent, dès hier
matin, à ~!a disposition d'un détachement du s*
.génie venant de VersaiHes, cetui-ci put établir,
en toute hâte, des chemins de fortune.
Dans la matinée, M..Bouju, préfet de la Seine
et M. Jouhannaud, son secrétaire, vinrent se
rendre compte de la situation.
.Une ea&rL~te sur tes MU5~eJ~& l'inon-
dation'est ouverte par M: Bourgeois, ingénieur
en che-f du' département de ~a Seine.
A midi, on constatait une décrue d'environ
cinq'centimètres. Dans la soirée la baisse con-,
tinuait. Ce matin, elle est de vingt centimètre
environ.
C'C'MMMMMt~
EN SORTANT DE TABLE
Vous favoriserez votre digestion en prenant
un verre d'eau sucrée très chaude additionnée
de quetques gouttes d'alcool de menthe de
Ricqtès. La paveur et la fraîcheur du Ricqlès
sont exquises.
Drame de la jalousie
Mme Vallet, marchande de poussons à Jouv-
le-Comte (Seine-et-Oise), mariée et mère de
quatre enfants, entretenait, depuis un an envi-
ron, -des relations coupables avec un voisin,
Nestor Desmaret, marie également. Le 28 avril
dernier,. M. Vallet, ayant surpris sa femme et
Desmaret dans un champ, une bataille eut lieu
entre les deux hommes, au cours de laquelle
Valiet menaça Desmaret de le tuer. En effet,
dimanche, ce dernier était attiré par les deux
époux, qui avaient combiné un plan atrpce,
dans un lieu désert nommé les marais de Lobel.
Là, la femme 'Vatlet se présenta seule 1
d'abord. Lorsque Desmaret arriva, elle lui dit 1
entre autres choses
Rends-moi donc les 3.000 francs que j'ai
pris quand je suis partie te rejoindre à Amiens.
Desmaret refusa. il refusa même de signer I
utte reconnaissance de dette. 1, 1
A ce moment, le mari, qui s'était caché dans ,)
Jes broussailles, sortit de sa cachette et sauta
sur Desmaret qui roula à terre. Tandis que
Vallet maintenait Desmaret, la femme crimi- J
nelle sortait de la poche de son mari le revol-
ver qu'il avait acheté il y a trois semaines, i
dans le but avoué de tuer l'amant de sa femme, r
et froidement la mégère tira les cinq balles,
tout ce que contenait le barillet, dans la tête de i
son complice qui était à terre. L'affreux cou-
ple dévalisa ensuite le cadavre et rentra au do-
micile conjugal en plein accord.
Les époux Vailet ont été mis en état. d'arres-
tation et amenés à la prison de Pontoise.
L'Annuaire national
des syndicats d'initiative
'L'édition 1028 de cet Annuaire vient de paraî-
tre. Cet important et Intéressant ouvrage, édité
par l'Union des fédérations des syndicats d'ini-
tiative, domne toutes Indications pour la visite
de la France et le séjour dans ses stations ther-
males et cllmatioues, et plus de 3.000 localités
présentant un certain intérêt. Prix: 50 francs
(envoi franco contre 58 fr. pour la France et
70 fr. pour l'étranger) au. Bureau international
de renseignements de tourisme, 152, boulevard
Haussmann. Paris (6"), organisme qui fournit
K~tnitement sur la ~France tous renseignements
desintéressés de visite et:x!e séjour.
A L'Exposition canine internationale de Pa-
ris se tiendra du 2 au 10 juin, sur la terrasse
du bord de l'eau, jardin des Tuileries. Enga-
gements et renseignements à la Société centrale
canine, .38, rue des Mathurins, Paris (§').
BUIïmON DU JOURNAL DES DEBATS
du9nm:mS8 L7]
VtN NOUVEAU
PAR
EDGERTON et Agnes CÀSTLE
Tra
..PAR
Madame la Comtesse de RuMteu
Et je croîs, ajouta la. servante, que
Mr. Blake ne s'opposera p)us autant à la
chose lorsqu'il apprendra ce .qui arrive à
Master Patrick. Gloire à Dieu Moira va
deve'nir une Lady.
Lord Kilmore n'est pas mort encore,
grogna .Mr. Parker.
Ma foi, vous devez je croire bien ma-
!ade pour courir ainsi après Master Patrick.
Mr. Parker but précipitamment une gorgée
de thé. Le repas avait perdu tous ses
charmes.
C'est intoiéraMe dit-i! en se levant.
J;e ne puis pourtant pas attendre ici toute
la nuit. Tenez, Madame, voici pour votre
peine.
Et il sortit deux pièces d'argent de sa po-
che et les posa sur la table.
La femme croisa les bras et eut un regard
Doir pour le visiteur. De que! pays sortait-il,
cciui-tà ? I! ne trouvait que ce)a comme re-
FAITS _D]VERS
PARIS ET BANLIEUE
Arrestation d'un assassin. On a arrêté
"'cr..a..Ciic)ty,cttcz ses parents, t'ouvricr de
cufture Pau) Himmcaers, 20 ans, qui avait
tue.aSamt-AJKnan.prèsdcGicn (Loiret),
un cutUvateur, M. Lecomte: âge de 60 aris.
Interrosé, l'assassin a avoue avoir commis
son cnmc en étant en état d'ivresse, à la
suite d'une discussion pour une question de
peche_La discussion avait dégénéré en que-
rehe_ lis en seraient ators venus aux mains,
et Htmmegers aurait terrassé Lecomte, )ui
aurait mordu le nez et aurait continue a lui
serrer tes narines avec tes dents, appuyant
la main sur tarbouche pour t'asphyxier. Lors-
qu'il eut constaté que Lecomte était mort.
HtmmcRers fractura les meubles et s'empara
de 6.000 francs en billets de banque et de
800 francs en pièces d'or. La majeure partie
de ces sommes a été retrouvée en sa posses-
sion. Le jeune criminel a été mis à ta dispo-
sition du Parquet d'Orléans.
L'energumene et le champion de lutte.
L autre nuit, avenue de La-Motte-Piquet,
inspecteur de la potice judiciaire Moronet,
champion de lutte. de l'Association sportive
de ta préfecture de police, apercevait un in-
dividu criblant de coups de pied une femme
étendue sur le trottoir.
M~ policier reprocha son indigne conduite
au~'utat, ~)" loin d'être catmé, se précipita
sur.Ie potiocr. Mat tui en prit, car te cimm-
pton de tutte, d'un coup de poinc; bien asséné,
envoya son agresseur sur ta cfiaussée, le re-
leva et le mena au poste. Il s'agit d'un sujet
italien.
DEPARTEMENTS
Arrestation de l'assassin d'Orgerus. A
la suite du double crime d'Orgerus, commis
dans la nuit. de samedi, par l'électricien Bour-
relier, sur sa femme et sur sa bette-mère, la
gendarmerie de la Queue-tes-Yvetines a pu
arrêter, hier, te meurtrier, dans les bois d'Or-
gerus. Sommé de se rendre, it se laissa ap-
préhender, mais comme il était porteur d'un
pistolet automatique, il fut conduit, sous
bonne escorte, à la prison.
En cours de route, il déclara aux gen-
darmes <: Heureusement que c'est vous qui
êtes venus pour m'arrêter, parce que j'aurais
tiré sur des civils.~ a
Bourrelier a regretté son crime, il a pré-
tendu qu'il s'était rendu à Orgerus dans
l'intention non pas de tuer sa femme, mais
d'avoir une explication avec ette.
La circulation. Par suite de l'éclatement
d'un pneu, t'automobite de M. Mutter a fait
une embardée à Hcrimoncourt et est allée'
s'écraser contre uh.pytone de ta ligne dt!
tramway électrique de Sbchaux à Betfort. M.
Mutter est Rrièvement blessé, ainsi que trois
personnes qui t'accompagnaient. Trois ou-
vriers de la Société des tramways, envoyés
sur les lieux pour réparer les câbtes de la
tigne, ont été brutes par le courant électri-
que. Leu.r état est ~rave.
Hier matin, un peu après minuit, une
automobile dans taquette se trouvaient cinq
personnes, a été prise en écharpe par te
train de Per.san-Beaumont, au passage à ni-
veau de~ Mafftiers. près Pontoise. M.
Alphonse Baudry, âgé de 58 ans, cultivateur,
a été tué; sa femme et son fils Hector, ace e
de 25 ans, sont grièvement blessés. Sa fitte e
est dans un état désespéré.. Une cinquième
victime, l'ouvrier agricole Robert Lucet. âgé
de 30 ans, porte de Rraves blessures.
Le sarde-barrière Antonin Vignatat, qui
avait négligé de fermer ta barrière en temps
utite.a été arrêté et transféré à la prison de
Pontoise.
Crime d~alcoolique:– Dans la nuit de
dimanche à lundi, te nommé Bilieux Lu-
cien, 48'ans, journalier à Sou.~é-en-Braye, a
tué de plusieurs coups de fusit une femme
encore inconnue, a~ee de 45 à 50 ans, qui
en compagnie d un autre individu était en-
trée chez le criminel. Le compagnon de la
victime, effrayé par les coups de feu, a pris
la fuite.
Bitteux, qui est un alcoolique invétéré, a.
été arrêté lundi dans la matinée. Il a dé-
claré qu'il était le maître chez lui et qu'il
avait le droit de tirer des coups de ftisit.
On ne connaît encore pas tes mobiles du
crime. On pense que la femme et son
compagnon étaient des nomades.
L'enquête se poursuit. (Oe notre corres-
pondant).~
Vol d'une statue de la Madone. Hier a
eu ticu, à Saint-Andéol-dc-Provence, la céré-
monie annuelle de !a vénération de Notrc-
Dame-du-Tonptc. La madone, parée de
toutes sortes de bijoux en or et en diamants,
oHcrts comme < ex-vo'to » de reconnaissance,
se trouvart.exposée à la place d'honneur.
Or, pendant le déjeuner, t'é~tise avait été 1
laissée imprudemment ouverte. Des malfai-
teurs en ont profité pour s'emparer de ces
richesses.
Drames de famille. A Mestain~, près
de Vatenciennes. M. Raymond Baise, 28
ans, boutanger, a tire sur sa femme, qui re-
fusait de reprendre ta vie commune, plu-
sieurs coups de revolver et t'a grièvement
btessée.It a tenté ensuite de ses suicider,
mais n'a réussi qu'à se btesser Krièvement.
A ta suite d'une scène de ménase, Atfred
Vateaud, 36 ans, demeurant à Nantes, a pré-
cipité sa femme, a~ée de 41 ans, par la fenê-
tre. La. malheureuse est dans un état grave.
Le départ de Saint-Nazaire des reines de
beauté. –.A 17 h. 30, est arrivé à Saint-
Nazaire te train transatlantique dâns-teque!
avaient pris place tes sept plus jolies fittes
que possède t'Europe miss France, miss
Angleterre, miss Allemagne, miss Espagne,
miss Itàtie, miss Luxembourg et miss Bel-
gique, qui se sont embarquées à Lord du
paquebot « Cuba Ce dernier a tevé t'an-
crc vers! H) heures pour Galveston (Texas),
ou va se tenir le tournoi international de
beauté, dont te jury choisira, parmi tes étues
de chaque nation, <: ta plus bet)e femme du
.inonde~ n., s
L'arri\-é:e du train!à Saint-Nazaire était~.
attendue par une foule nombreuse qui avait
littéralement envahi les quais. Certains des
curieux escaladèrent tes toits des wagons.
Quand les reines de beauté descendirent de
leurs compartiments, eties furent chaleureu-
sement applaudies.
A )Q heures, te paquebot partit, tandis
merciemënt et ne unissait même pas ses bons
œufs frais. Que le ciel le confonde et l'em-
porte, lui et sa monnaie du diable.
Des cris retentissaient a l'extérieur au mo-
ment où Mr. Parker ouvrait la porte.
Master Patrick hurlaient tous les pe-
tits gars.
'VIII
Un vent violent saisit l'homme d'affaires
au visage, un vent qui avait traverse l'Atlan-
tique, arrivant en droite ligne des plages gla-
ciales du Labrador. Mr. Parker chercha un
abri derrière les murs écroulés. H vit alors
une haute silhouette, un homme arrivant à à
grands pas, habillé d'un suroit, un chien sur
j ses talons, tous deux mouillés par !e? cm- 1
t bruns.
Patrick, car c'était lui, écarta les gamins
déjà voix et du geste et entra délibérément
dans Je cottage,
Il: me semble, dit le pauvre Parker, il
mc-semble que je vis dans un mauvais rêve.
–Que veut dire tout cela? s'exclama Pa-
trïck Q'Conor.
I) regardait nxement l'homme d'affaires.
Puis, se retournant vers les jeunes e.niants
fort excités
–.Filez .un peu vite vous autres. 'Vous 1
n'avez rien à faire ici. Vous me connaissez. I.
Oust Filez
Et les enfants lui obéirent sans un geste,
sans un cri. S'adressant de nouveau à l'étran-
ger
Entrez, Monsieur; il fera meilleur pour
causer à l'abri.
Et Mr. Parker le suivit, aussi docile que
les petits gars de CIenane. La jeune homme
fut- bien vite dévctu de ses vêtements hu-
qu'une iou!e. compacte appfaudiMa.it.Jes re!-
ncs..
La vengeance du carrier. Hier matin,
a Belfort, un ouvrier carrier. Chartes Uis-
choft', p)nca. une cartouche de chedditc
dans.Ie )it où i) était concile avec sa mai-
tresse; Puis i) provoqua t'cxplosion. H fut
~nev.Rment btessë. ainsi que sa maîtresse, f)ui
a expire peu après.
Chartes n.ischoff a asi par ja)ous!e.
BIBLIOGRAPHIE
LEMLÛNiE~U!LEm
L~t;'ot; du i" mai signale, salle par
salle, les toiles qui méritent d'arrêter les vrais
connaisseurs, en indiquant par un bref com-
mentaire les qualités qui les recommandent à
leur attention. Ce compte rendu autorisc.'est
accompagne de quarante reproductions en he)io-
gravure.
CHEZ~~ PL. 0 N
I
D'ARBIEUX
rCMMM~
par JEAN BALDE i2 fr,
CMC~~MMMC
~M«
HEZ TOUS LES iIBAAIflES
'r °~w`ïN
TRIBUNAUX
Les mutineries de Calv!
Le Conseil de guerre de la 15' région, sié-
geant à Marseille, a prononce, hier, les condam-
nations suivantes contre les treize mutins de
(-.atvi qui restaient, à jus-or.
Mollard. 2 ans de prison ;.Boyard, un-an ponr
br!s~ de clôture, refus d'obéissance et outrages à
supérieur ;~les autres inculpes. poursuivis .pour
bris de clôture et refus d'obéissance, ont ét=
frappes des peines suivantes Ganze Raymond
et Broccard, chacun 8 mois de prison; Fei-ner,
4 mois; Jacquard et Ravery. chacun à mois;
Bmot, Château, Tingaud. Giboulet et Normand,
chacun 2 mois. Ces cinq derniers bénéficient
du sursis.
Le commissaire du Kouvernement avait admis
les circonstances atténuantes.
A la sortie, des curieux attendaient le passa-
de .des treize condamnes rentrant au fort Saint-
Nicolas. Une courte manifestation a eu lieu. La
police a dispersé la foule.
Les fonds de commerce
La Cour d'appel de MontpeUier vient d'ad-
mettre qu'un propriétaire étranger, as'ssant en
vertu de la toi du 30 janvier 1926, peut rectamcr
Ia~ reprise de locaux commerciaux à un loca-
taire français si son action a été intentée avant
)a promulgation de ]a loi du 2.! avril 1027. qui
t'en exclut.
La même Cour d'appe) a décidé que les cour-
tiers en immeubles ou fonds de commerce ne
sont fondes à reclamer des honoraires que s'ils
peuvent produire un bon de paiement, sie;ne au
moins par l'une des parties. Dans'ce cas. cette
dcrniètt seule doit payer la commission.
Assassin de sa belte-HUe
La Cour d'assises .de Seine-ct-Marne a con-
damne à huit ans de travaux forcés et dix ans
d'interdiction de séjour Alfred Rabelle, axe de
cinquante-sept ans, ouvrier de culture.. accuse
d'avoir, le 4 octobre dernier, assassinée, à '[')-
cy, sa belle-fille en lui tirant, à bout portant, I
un coup de fusil dans la tête. 1
LE TRAVA!L ASSURb
Madame Bu~ty, qui était menacée de perdre
ttUftue t~u'eUe a pu le conserver grâce à ta re-
cette stuyante. Cette dernière, que tout te monde
peut préparer facilement chez soi, fonce les
cheveux grisonnants ou décolorés et tes rend
soupies et brillants.
Dans un uacon de 250 gr., versez 30 gr. d'eau
de Coiogne (3 cuillers à soupe), '!gr. de glycérine
(1 cuiller à café), le contenu d'une bo:te deLexo)
et remplissez avec de 1 eau
Les produits servant à la confection de cette
lotion, qui donne de si merveineux résultats,
peuvent être achetés dans toutes tes pharmacies,
rayons de parfumerie et salons de eoin'ure, à un
prix minime. Appliquer le métangR sur les
cheveux denx fois par semaine jusqu'à ce que
la nuance désirée soit obtenue. H ne colore pas
le cuir chevetu, it n'est ni gras ni poisseux et
reste tndéOniment. Ce moyen rajeunira de beaM*
toup toute personne ayant des cheveux gris.
COSTESFFLE BR)X A CLERMONT-FERRAND
I.es aviateurs Costes et Le Bnx sont arrivés,
ce .matin, à 9 h. 30, à Oermont-Ferrand. Ils ont'
été reçus, & midi, à l'Aero-Ctub d'Auvergne, où
un déjeuner était donné en leur honneur. A
15 heures, les deux aviateurs se sont rendus à
la Préfecture où i!s ont été reçus en séance
pténière.par.e Consoj généra! t.
.M. Ctémente), ancien .ministre, .~ésidanL, du
Conseit généra), tes a salués au nom de )'as-
sembtée.
A l'issue été offert dans les salons de ia préfecture aux
aviateurs, qu'accompagnait le bureau de ]'Aéro-
C!ub d'Auvergne. j
mides et le visiteur put mieux voir alors ce
beau visage, au profil très pur de Mercure
antique.
Voulez-vous vous asseoir? dit Patrick,
regardant, un peu hostile, cet étranger qui
envahissait sa pauvre demeure.
Tous deux s'approchèrent du feu, et bien-
tôt, devant les mottes de tourbe, les semelles
du jeune homme et les longs poils de son
beau chien fumèrent de concert.
Mr. Parker s'était rarement senti aussi
nerveux, aussi embarrassé. Il se mit à rire.
Je ne sais si vous avez appris ce qui
m'amène ici, commença-t-i). Lord Kilmore.
votre. hem votre oncle. a été fort af-
fecté par la mort de ses deux fils.
Il fit une pause.
Pauvre homme! dit Patrick, dont la
voix n'était nullement émue.
Vous doutez-vous, reprit l'autre dans
un souffle, vous .doutez-vous de l'importance
de cette nouvelle à votre point de vue? I~
Patrick hésita, puis
–Je ne suis pas un fou, répondit-il briè-
vement.
Mr. Parker ne put réprimer un mouve-
ment. Avait-i! devant lui un jeune insolent, I,
ou bien était-~l en présence d'une personna-
lité véritable, d'un être plein de force mo-
rale ? En vérité, Patrick O'Conor, devenu
Lord Kiimore, ne passerait nu'ile part ina-
perçu.'
Dans ce petit parloir irlandais, à peine
éclairé ~ar les dernières lueurs ~d'un jour
maussade comme en connaissent souvent tes s
bords sauvages de l'Atlantique, au milieu de
cette demi-obscurité, l'homme de loi put pour- Il
tant se convaincre que le jeune Patrick avait
hcntc pleinement de la distinction innée des
)L~ VtE.AERtEMME
DEUX « GRANDS DEPARTS s
ONT EU LIEU CE MATIN
Pour le record d'endurance
Le Bourget, !e 8 mai. Les frères Arrachart,
projetant des conditions atmosphériques favora-
bles, ont pris ie départ; ce matin, à 6'h. 20,
pour tente:' de battre !e record d'endurance dé-
tenu récemment par l'aviation américaine.
Le nouveau raid de Pelletier Doisy
Les aviateurs Pelletier Doisy, Gonin et !e
mécanicien Carol ont également quité le Bour-
get, .ce matin, 'dès 5 h. 57, .pour exécuter le raid
Paris-Tokio, en plusieurs étapes, dont la pre-
mière doit être Bucarest.
Leur. appareil est muni d'un moteur de
470 CV à refroidissement par air.
Les essais de l'avion Couzinet
Orly, le 7 mai. L'avion transatlantique du
jeune ingénieur René Couzinet & effectué, cet
après-midi, son premier essai en vol.
Maurice Drouhin prit place au poste de pilo-
tage, tandis que M. René Couzinet, M. Gianoli
et le mécanicien Lannet prenaient place dans la
carlingue..
A i~ h. 40, l'avion quittait le sol très facile-
ment et tenait t'air pendant une demi-heure en-
viron..
Ce premier essai a été des plus satisfaisants.
Drouhin se montra très étonné de la facilité
avec laqueHe il s'était dérouté, tandis que ~L
Couzinet était enchanté de ce .résultat très en-
courageant pour lui.
Le monument Nungesser-Coli-Lindbergh
L'inauguration, au Bourget, du monument
offert a ta France, par M. Robert Jackson, ci-
toyen américain, en l'honneur de < ceux qm
tentèrent (Nungesser-Coti), celui qui accomplit
(Lindbergh) sera effectuée, cet après-midi,
à 15 heures précises, par S. E. Myron T. Her-
rick, ambassadeur des Etats-L~nis.
La ligne directe Paris-Berlin
Les lignes aériennes Farman, en collaboration
avec la compagnie allemande Deutsche Luft
Hansa, viennent d'inaugurer la liaison aérienne
directe entre Paris et Berlin et vice versa.
Une berline Farman, monomoteur 500 CV
Farman, transportant cinq passagers et 150 kiloj
de bagages et fret, a quitté l'aérodrome de
Tempelhof à midi et a atterri au Bourget à
!6 h. 40, après avoir couvert, en 4 h. 40, sans
escale, la distance de mille kilomètres séparant
les deux capitales.
En sens inverse, un appareil Junkers G: g! a
quitté l'aérodrome du Bourget à midi et a tou-
ché terre à l'aérodrome de Tempelhof a
18 heures.
La Vie s~o~tive
Le retour de nos tennismen
Nos brillants camarades tennismen, Borotra,
Brugnon, Bourras et Landry, ont débarqué ce
matin à la gare Saint-Lazare, déjà pleine
d'une foule impatiente de les acclamer a l'ar-
rivée.
C'est une grande tournée de propagande
mondiale, c'est un pendant au petit pied
du raid Costes et Le Brix que ces jeunes
Sens viennent d'accomplir.
Eux aussi ont fait. sous presque tous les
ciels du monde, applaudir non seulement la
souplesse et l'adresse, mais l'élégance morale,
la courtoisie et le cran français. Pour eux
aussi nous réclamons la gratitude amicale et
la souriante admiration du pays.
MARCEL BERGER.
Humery contre Cuthbert
La réunion pugilistique organisée ce soir,
au Cirque de Pans, permet d'avoir un grand
retentissement.
On sait que le champion d'Angleterre fau-
cha brutalement, il y a quelques mois, par
knock out, les ambitions du jeune nordiste.
Mais celui-ci, depuis lors. s'est ressaisi et a
même progressé de telle façon que le match
revanche s'imposait..
Une victoire du nordiste sur Cuthbert au-
rait un grand retentissement, elle le p!ace-
jait au. tout premier rang et l'imposerait pour
un match avec L'ùig! Quadririi, l'àctuël'detën-
imnnâtëlt àvéc f:ùigi;f~ûàdhnt, laëtiié'1'de`f8ri-
teur du titre européen de la catégorie qui
nous occupe.
La seconde rencontre Sacovaci (alias Sade
Walkcr) contre Vermant nous fixera sur les
possibilités de l'ex-challenger de Bouquillon.
Places de 10 à 200 francs.
Exploits d'athlètes allemands
Hirsehfeld vient de battre le fameux record
de Ralph Rose au lancement du poids (15
mètres 54), atteignant 15 mètres 79.
Cette performance, suivant de près celle de
l'Allemand Paulin, qui battit, il y a quelques
jours, le record du monde de lancement du
disque, montre assez les progrès formidables
accomplis de nouveau par les athlètes d'ou-
tre-Rhin.
,Un banquet banqu 1et I
en l'honneur de Weymann et BIoch
Notre excellent confrère l' <: Intransigeant >
organise, mercredi, prochain, un banquet en
l'honneur des automobilistes Weymann et
Bloch pour fêter leur magnifique victoire à
Indianapolis. Ce succès, qui a un retentisse-
ment considérable à l'étranger, est une excel-
lente propagande pour l'exportation de notre
industrie automobile, qui fait de grands pro-
grès depuis deux ans.
M. Louis Barthou, garde des sceaux, et M.
Maurice Bokanowski. ministre du commerce,
présideront ce banquet et y prendront la pa~
rôle, ainsi que M. le vicomte de Rohan, pré-
sident de l'Automobile Club de France, et M.
Faroux, au nom du journal.
;M. Weymann. dans sa réponse, fera lui-
H)ème le récit de sa victoire à Indianapolis.
'ËaCoupe~jDaMS
.Varsovie, le 7 mai.– Petersen (Danemark)
a battu Georges Storalow (Pologne) par 6-1,
6-0.6-2.
Ulrich (Danemark) a battu Warminsky
(Pologne) par 6-4, 6-4. 8-6.
Le Danemark bat donc la Pologne par cinq
victoires a zéro.
O'Conor. Mais, grands dieux! quel accent!
Lord KHmore désire vous voir, dit
froidement Mr. Parker après un silence.
Vraiment ?
Om, et vous ne pouvez guère refuser
ce~te requête.
Patrick envoya un coup de pied dans 'les
mottes de tourbe, qui i!)uminèrent aussitôt
son visage.
I! eut un sourire légèrement ironique.
Les opinions peuvent différér là-dessus.
Lord Kilmore est très malade.
~Patrick repoussa sa chaise, se !eva préci-
pitamment.
En quoi cela peut-il m'intéresser ?
.s'écria-t-ii.Qu'a-t-i! jamais fait pour moi?
J'aurais pu végéter ici jusqu'à ma mort si
je n'avais pas été, par hasard, désigné pour
remplacer ceux qui sont partis.
Vous êtes injuste pour votre oncle.
.Lord Kiimore a offert, non pas une fois, mais
deux fois.
L'autre l'interrompit avec force
Ah oui, panons-en Je vous épou-
vante, je le vois. Je'devrais être à vos pieds,
après la nouveHe que vous m'apportez. Mon
oncle est sur son lit de mort, dites-vous.
Mais, comment a-t-il traité ma mère lors-
qu'cHe était étendue ici, sur le sien? Et,
montrant la chambre ouverte, d'un geste tra-
gique Ne lui demandait-il pas de signer un
pacte que le démon lui avait certainement
suggéré, vendre l'Ame de son enfant qui ne
pouvait pas choisir lui-même? N'a-t-il pas
refait !a même proposition au Père BIake?
Non, Monsieur~ je né dois rien à mon oncle.
Pas cetâ! 1
Et il fit cJaquer ses doigts. Sa voix devint
moins passionnée «
T&~res
AL'OPERA-COMIQUE.t/e 7'M~
drame, ty.rique en 4 actes, de M. Jean Vi-j
gnaud, musique de M. Francis Bousquet. 1
L'action de -S'o~t/f T'~frt'Mc, tirée par M.
Jean Vignaud de son excellent roman, se dé-
route dans un quartier indigène d'Alger, auprès
du port charbonnier. Logeur en garni et caba-,
retier, Sarati est une sorte d'hercule brutal qui
vit entre sa concubine Remedios et sa nièce
Rosé, dont il est, épris. Survient un inconnu,
Gilbert, un aventurier de noMe famille dont
nous saurons seulement qu'il est accusé d'avoir
tué son frère. L'amour ne tarde pas à naitre
entre Rosé et Gilbert Sarati, jaloux, chasse
te jeune homme, mais 'Rosé le suit et Remédies
avec, faissant là !e brutal qui ne se console psa
d'être abandonne.
Au troisième acte (le meilleur du drame, qui
côtoie celui de LoHM~), Rosé accepte de revenir
auprès de son oncle, si celui-ci consent à son
mariage avec Gilbert. Sarati, tout d'abord,
s'emporte, puis, terrassé par une congestion, il
consent et se poignarde, te soir de la cérémonie,
sous la fenêtre des deux époux.
L'intrigue, un peu mince pour remplir quatre
actes, faisait la part bette, sinon lourde, au com-
positeur, M. Francis Bousquet, directeur du
Conservatoire national de Roubaix, qui obtint,
en :Q23, te premier grand prix de Rome.
La mise en scène de ~c~-a/t le 7'cmMf témoi-
gne, sans forcer la peinture, d'un juste souci
de la vérité et reconstitue avec bonheur un patio
sordide ou un coin grouillant du port. M. Julien
Lafont prête sa forte carrure au personnage
de Sarati,. dont il a fait une puissante création
son jeu est sobre, sa déclamation porte ..c'est
un de nos meilleurs comédiens lyriques. Mlle
Gauley e~t charmante de jeunesse et utilise au
mieux sa voix Mme Calvet grave de son beau
médium les répliques de Remédies M. Miehe-
letti a de beaux accents et de la sincérité.
E.-F. VELLETAZ.
-r- A la Comëdie-Francatse
Une émouvante cérémonie a eu Heu, hier soir,
à la Comédie-Française, à l'occasion des cin-
quante années de présence de M. Sitvain à la
Comédie-Française.
L'éminent doyen a interprété lui-même le rôle
de M~/M-t~o~ et fut l'objet d'une longue mani-
festation de sympathie à son entrée en scène.
Mlle Madeleine Roch dit un beau sonnet de .<
M. René Berton ,et M. Bru~t.récita.. dey~t,. (
tous les sociétaires et pensionnaires assemblée (
les strophes dédiées par M. Rene.Fauchois~ la
gloire de M. Silvain. <
-LES PREMIERES
A la Potinière, à 9 heures, première de Le
)'~Wa'&/fK.
Au théâtre Daunou, à 9 heures, reprise de
Lqclac..
CE SOIR MARDI:
A l'Opéra, à 8 h. (Opéra de Vienne), Don
~'?~Bom, Nemeth, Schumann; MM.
Uuhan, Markof. l'auber. Mayr. Madin). Chef
d orchestre, M. Fr. Schalk.
A la Comédie-Française, à 8 h. 30 (abon-
nement série B). Paraître (MM. Léon Bernard,
André Luguet, Paul Numa, Paul Gerbault, Le-
doux Dra;n, Pierre Bertin, Jean Weber, Cham-
brent), 1-atconmer.. Marce) Dufrësne Mmes
Suzanne Devoyod, Emilienne Dux, Madeleine
Renaud, Marie BeU,Jane Fabcr, Madeleine Bar-
~c Madete.ne Samary, Tonia Navar, Jeanne
SuUy.T.MtaFédor).
~Opéra-Comique à 8 heures (abonnement
série B), QK~'t~°r~ Oser, José Beckmans).
Chef d orchestre, M. Cioez. Le /OMF~K~ f~
A~Dawc (MM. Chartes Friant, André A!-
Jard. JJupre, Pujoi, Guénot, Rousseau, Mortu-
rier). Chef d'orchestre, M. Georges Lauweryns.
A t'Odeon, à 8 h. 30 (abonnement série
y'p ette), La Af<')- (MM. Darras, Georges Cusin,
Vidalin, Cailloux, Louis Raymond Mmes Char-
lotte OastS. Germaine Rouer, Rachel Bérendt).
Z;/M Gtrard, Robert Got, Caiiioux, Baconnet, Louis
be)gncr.MIIeEvaReyna~ -<
INFORMATIONS
A !a Comédie-Fransa!se
Detnain soir, MHes Marie-Thérèse P!érat, Su-
xannc Devoyod, GabrieHe Robinne, Marie Bet)
MM. _A)exandre. Denis d'Inès, Desjardins et
André Luguet seront les protagonistes de Lo-
fO~Gt'CtO.
–AFOpera-Çomique
Jeudi, en matinée, Cc~HM aura pour inter-
prètes ~MHes Madeleine Mathieu (Carmen). M.
~<'tt~ (Don José), Mme Oiympe Garcia
(Mtcaela). M. Roger Bourdin (EscamUlo), M)tes
Lebard, Fenoyer; MM. Rousse), Hérent, Gilles
et Payen. En outre, la Fiamenea sera dansée
par MHe Andrée Comte et M. Mareo; enfin,
c'est M. Maurice Frigara qui dirigera l'orches-
tre.
Al'Odéon
M; Gémier reparaîtra demain soir dans le rôle
de CourvoiSter du /f« de fa~fOM~ et ~f /o M0f<
dont M. VidaHn interprétera pour la première
fotsierotedeVaDée.
A la Petite-Scène
Le 16 de ce mois la Petite-Scène donnera
15, avenue Hoche, la double répétition générale
de ~WM f/ la /f~)-f d;t ~u;, comédie en deux
actes, de Rabindranath Tagore, traduite par M.
André Gide, et de CM Mf Mtf~at< penser o un acte et six tableaux, de Mme Gérard d'Hou-
ville.
L'Union -française de ta'Société un! verse)!e
du'iheatre a ofrert un déjeuner au grand ac-
teur italien de Sanctis qui, après avoir inter-
P'~te avec un grand succès au Théâtre de
l'Odéon des pièces de Goldoni et des couvres
trancaises modernes, va retourner dans sa pa-
tne. M. Landini prit ia parole au nom de l'am-
bassadeur d'ItaHe.
Mme Regina-Camicr-Deutsch et M. pe-
II a été puni, n'en parlons plus. Cela
ne veut pas dire que je refuse d'aller le voir.
Je suis heureux de vous l'entendre dire;
le plus tôt sera le mieux; suivez mon con-
seil..
Puis,, mettantia main à sa poche, i] sortit
un po.rtefeui)!e
Lord Kilmore m'a prié de vous laisser
une petite provision pour les dépenses du
voyage; voici cinquante livres.
Reprenez votre sale argent cria le
jeune homme, dont les yeux bleus étince-
laient de fureur avec une pointe malicieuse,
j'ai de quoi payer mon voyage aller et retour.
Et, que vois-je aussi sur la table?
U venait d'apercevoir les deux pièces d'ar-
gent dédaignées par sa ménagère, qu'elle
avait laissées entre !a théière et le pot de
beurre.
Mr. Parker, gêné, répondit
J'avais donné cet argent à votre femme
de ménage pour. pour sa peine.
Patrick eut un sourire de dédain.
Et elle a refusé; mettez cela dans votre
poche, Monsieur; nous ne vendons pas notre
hospitalité en Irlande!
Vous semblez nager dans* l'opulence,
dit l'homme de Londres, en jetant un regard
dédaigneux autour de lui. ,1
Patrick rétorqua vivement
Ce que nous avons nous suffit sans de-
mander de secours à personne. Pour ma part,
j'ai gagné vingt livres la semaine dernière
aux courses de Lishonc.
Un triomphe juvénile passa sur ses traits.
Mr. Parker, glissant les pièces dans sa
poche, lui itança ces simples mots
Vous avez parié?
–Parié! Patrick rit bruyamment. J'ai)
nott-Léon Deutsch ont reçu teurs amis same satr, 5 ma), dans ~ne tpte de printemps trcs ori-
gina.!e.
CARNET MUSICAL
Concerts Wa!therStraram
Sa))eP!cye),jeudi!omai,à9h. !i6'et
dernier concert avec )c concours de ~1. '~faurice
Vteux;D. Mithaud deuxième suite svmpho-'
mque; L. B)och suite pour alto; A. Roussd t-
suite en j''n. Location chez PIeye) et Durand,
AU BOEUF A LA MODE
8,ruedeVa)ois,8 8
CUfStNE FRANÇAtSE VtEtLLE CAVE
PRtX DISCRETS, BIEN JUSTtFIÉS
Les Concerts par T.S.F.
Demain atffM-MH.-
RADIO L.L'; 0 lï.
Syo et 60 mètres
21 h. 30: Cinq minutes avec le /o!(~:o~
~CM~. Concert organisé par la Compagnie .na-
honale de radiodiffusion avec le concours de
Mme Berces, cantatrice: Les Sattimbanques, ou-
verture (Ganne);Si.tu!e vouiais(Tosti).; J
y'e)))es chansons présentées et interprétées par
.Mme Antoinette Bergès, cantatrice: Le.mal
marié, Le grenier, Retour du conscrit (Béran-
ger); Peer Gynt (Gricg); Danses norvégiennes
(Gneg); Paris à cinq.heures du matin (Desau- v
Siers) C'était un petit ruisseau (A. et P. Her-
mant); Carmen, sélection tBixet); Sérénade,
solo de violon (Pierné); Heyne Vati, solo de
vtoIon(J.Hubay).
RADIO-PARIS
1.750 mètres. P.: 3 kilowatts
10 heures Dix minutes de musique.
12 h. 3o: Radio-Paris-concert. Quatuors.,
'5 h. 45: Prélude de FEnfant prodigue (De-
bussy-Mouton), orchestre; Sonate (Rachmani-
nof), vio)once)!e; Poème dramatique, orchestre
(i~ourdratn-Deisaux); Les gosses dans ]es rui-
"(Francis Coye); Scherzo (Chopin), piano;
J~ats Mtcouhn. orchestre (Bruneau-Labis); So-
nate (Locatelli), violon; Deuxième suite Pe~)'
Gynt, orchestre (Grieg).
20 h. 3o: Festival de musique française: Sym<
phome en re mineur (César Franck); La vie
antérieure (H. Duparc); L'Invitation au voyage
(M. Uuparc); Suite en ré majeur dans le styJe
ancien (V. d'Indy), pour trompette, deux ftûtes
et quatuor: Entrée, Sarabande, Menuet Le
temps des HIas (Chausson), Neil (G. Fauré)
C)a!r de )une (G. Fauré); Ë)égie, pour violon~
ceMe et orchestre (G. Fauré); Espana, rapsodie
(Chabner).
TOUR EIFFEL `
2.650 mètres.–P.: 6 kito.watts
20 h. 3o a 21 h~3o: Marie, La petite maison
blanche, Pnere, Chanson napolitaine, Berceuse
de bonia. chant; Sélection d'œuvres pour or"
chestre (Cools); Nos filles reçoivent, Pièces
pour piano (Mlle Cools).
ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.
458 mètres. P. 500 watts
14 heures: Ouverture du Freischutz (Weber)-
Pavane (d'Ambrosio); Thaïs (Massenet); Inl' `
teriude dePep.taJ.menez (Albeniz); Nocturno~
(Coo)s); Ballet de cour (Pierné).
21 heures: ~ntr'acte symphonique (Pessard);
Prélude et allegro (Pugnani). violon; Fortunio,
La y,et))e maison grise (Messager); Les nuits
d autrefois (Chizat); Audition de I'Etince)]e eo<
médie en un acte d'E. PaiHerou; Roméo et
Juliette (Gounod), invocation des irères Lau<
rent; La Mute enchantée (Mozart); Carmen~
cita, valse (Gustave M.chieis); Véronique (Mes-
sager), duetto de i'âne. duo de !'escarpb!ette;
Conte d'avn) (Ch.-M. Widor).
Musique de danse jusqu'à 24 heures.
M. Fallourd, agent commerctat de France
a Hambourg, recevra à l'Office national du
commerce exteneur. 22, avenue Victor-Em-
manueMII. Par)s-8', les personnes désireuses
d'obtenir des rensetgnements sur le pays de
sa résidence, le i" juin. de J4 h. -ioài6h 30
LE CAPITAL
Dernières nouveiïes Financières et Politiques
Directeur JULES PERQUEL
1& BOULEVAHD DES ITALIENS.– PARIS (tl' Ar.)
~ttpp/ement économique du Sommaire: -J,'
Le Peuplement de la France
MAURtCE ORDINAIRE
~MO
Les Exportations Américaines d'Or
LOUIS POMMERY.
P~'0/MJfK~-
0 /~fO/C des /yo«~M Etudes CO)MH!frC!0/M
Afat~c de foo/~HcM
0 fËfO~ des ~'(-fK<-M ~O/t/~MM
Le Probième de la Reforme des Mans
` (Troisième article)
Les exemples étrangers
JULES PERQUEL
DirccfcKr ~K <: Ca~t'/o~ y
'la Le Mauveau Budget angt~
et !a Crande tndustne mËtaMurBtqM
Le Marché du Pétrole
A. B.
monte des chevaux. Personne n'achète un
cheval dans ce coin du monde sans avoir
recours àmoi.
L'Anglais se leva.
Je crois que je n'ai plus .ien à fai.
)C), dtt~i], dédaigneux. Voici une lettre de
Lord Kihnorc. Elle contient son invitation
pour vous et son adresse à Londres, où il
vous attend. Ne tardez pas, jeune homme. Il
est urgent de voir votre oncle avant d'entrer
en possession de votre héritage..
Je ue tarderai pas, repondit Patrick la-
coniquement.
Mr. Parker, au moment de sortir, se re-
tourna
Le conducteur m'a appris que je ne
trouverais aucun logement décent plus rap-
proché que la ville de Ga)way. J'ai devant
moi, je crois, une longue course sous la
pluie? >-
–Je vais vous amener chez Dooley, re-
pondit Patrick brièvement.
Repoussant son beau "chien qui s'avançait
en jappant vers son maître, semblant ignorer
la présence dé Fétrangerje {eune homme se
d)ngea"vers la porte.
A ce moment, la femme de ménage sortit
de la petite cuisine, offrant à son jeune maî-
tre, d'un geste de grande dignité, son vête-
ment de tarpautin. Elle aussi paraissait igno*
rer la présence de FAngitais.
Sans un mot, Patrick ouvrit la porte au
visiteur qui passa devant lui dans le monde
obscur et gris. j
Je prendrai i'express du matin, dit Mr.
Parker dans un essai pénible de cordialité.
Que diriez-vous de me retrouver à la s~u-e
Mr. O'Conor? °
(~4.!M<'prf.)
ituhattycs..Quand, au contraire. )cs possibUites
davetnr sont obstruées, aiors pius nombreux
sent les mécontents qui tendent à demander à
IB-tat. tme répartition j-cstcmënfée et une cxptoi-
ta.tmn coiiectivc.
A l'Hôtel de Ville
L'avenue de Paris à Varsovie. M. Louis
Detso!, président du Consei) municipal vient
d'être avisé par M. Strominski, président de
la. Ville de Varsovie, que )e Consei) munici-
pal de cette viUe avait attribué à )a voie cen-
trate du nouveau quartier < Saskakcpa !c
nom d' <: Avenue de Paris ».
Le président a immédiatement adressé *a
l'Assemblée de Varsovie les remerciements
des élus et-, de la population de Paris.
Le prix du lait. M. A. Luquet vient
d'écrire, à M. Chiappe, préfet 'de police, pour
lui demander s'U ne. croyait pas le moment.
venu de procéder à une réduction du prix du
lait, réduction attendue des consommateurs.
auxqu-ets, d'aiHeurs, on l'a fait espérer tout au
cours de Fhiver.
Z.M //fK?- ~f.t /!a~t ~:< soleil, /r. aro?!!
10, <0:(.MfC d'~M~)!. ~C.t t'/Mf~O))~ Of/OfO)!
Les inondations d'Antony
Nous avons signale, hier, tes graves dégâts
commis .par les Inondations dans certains quar-
tiers d'Antony. Grâce aux mesures prises, des
accidents sérieux ont heureusement .pu être
évités.
Hier matin. le quartier de la Fontaine Mi-
cha;!on et )es rues avoisinantes, y compris la
route de la Garenne qui relie Antony à Massy,
étaient encore entièrement noyés. Dans la rue
des Prés. submergée, un bachot de la brigade
Huviale transportait ites ménagères qui avaient
refusé d'évacuer leur pavillon.
.Grâce aux 500 mètres de passerelles que les
services de la Ville de Paris mirent, dès hier
matin, à ~!a disposition d'un détachement du s*
.génie venant de VersaiHes, cetui-ci put établir,
en toute hâte, des chemins de fortune.
Dans la matinée, M..Bouju, préfet de la Seine
et M. Jouhannaud, son secrétaire, vinrent se
rendre compte de la situation.
.Une ea&rL~te sur tes MU5~eJ~& l'inon-
dation'est ouverte par M: Bourgeois, ingénieur
en che-f du' département de ~a Seine.
A midi, on constatait une décrue d'environ
cinq'centimètres. Dans la soirée la baisse con-,
tinuait. Ce matin, elle est de vingt centimètre
environ.
C'C'MMMMMt~
EN SORTANT DE TABLE
Vous favoriserez votre digestion en prenant
un verre d'eau sucrée très chaude additionnée
de quetques gouttes d'alcool de menthe de
Ricqtès. La paveur et la fraîcheur du Ricqlès
sont exquises.
Drame de la jalousie
Mme Vallet, marchande de poussons à Jouv-
le-Comte (Seine-et-Oise), mariée et mère de
quatre enfants, entretenait, depuis un an envi-
ron, -des relations coupables avec un voisin,
Nestor Desmaret, marie également. Le 28 avril
dernier,. M. Vallet, ayant surpris sa femme et
Desmaret dans un champ, une bataille eut lieu
entre les deux hommes, au cours de laquelle
Valiet menaça Desmaret de le tuer. En effet,
dimanche, ce dernier était attiré par les deux
époux, qui avaient combiné un plan atrpce,
dans un lieu désert nommé les marais de Lobel.
Là, la femme 'Vatlet se présenta seule 1
d'abord. Lorsque Desmaret arriva, elle lui dit 1
entre autres choses
Rends-moi donc les 3.000 francs que j'ai
pris quand je suis partie te rejoindre à Amiens.
Desmaret refusa. il refusa même de signer I
utte reconnaissance de dette. 1, 1
A ce moment, le mari, qui s'était caché dans ,)
Jes broussailles, sortit de sa cachette et sauta
sur Desmaret qui roula à terre. Tandis que
Vallet maintenait Desmaret, la femme crimi- J
nelle sortait de la poche de son mari le revol-
ver qu'il avait acheté il y a trois semaines, i
dans le but avoué de tuer l'amant de sa femme, r
et froidement la mégère tira les cinq balles,
tout ce que contenait le barillet, dans la tête de i
son complice qui était à terre. L'affreux cou-
ple dévalisa ensuite le cadavre et rentra au do-
micile conjugal en plein accord.
Les époux Vailet ont été mis en état. d'arres-
tation et amenés à la prison de Pontoise.
L'Annuaire national
des syndicats d'initiative
'L'édition 1028 de cet Annuaire vient de paraî-
tre. Cet important et Intéressant ouvrage, édité
par l'Union des fédérations des syndicats d'ini-
tiative, domne toutes Indications pour la visite
de la France et le séjour dans ses stations ther-
males et cllmatioues, et plus de 3.000 localités
présentant un certain intérêt. Prix: 50 francs
(envoi franco contre 58 fr. pour la France et
70 fr. pour l'étranger) au. Bureau international
de renseignements de tourisme, 152, boulevard
Haussmann. Paris (6"), organisme qui fournit
K~tnitement sur la ~France tous renseignements
desintéressés de visite et:x!e séjour.
A L'Exposition canine internationale de Pa-
ris se tiendra du 2 au 10 juin, sur la terrasse
du bord de l'eau, jardin des Tuileries. Enga-
gements et renseignements à la Société centrale
canine, .38, rue des Mathurins, Paris (§').
BUIïmON DU JOURNAL DES DEBATS
du9nm:mS8 L7]
VtN NOUVEAU
PAR
EDGERTON et Agnes CÀSTLE
Tra
..PAR
Madame la Comtesse de RuMteu
Et je croîs, ajouta la. servante, que
Mr. Blake ne s'opposera p)us autant à la
chose lorsqu'il apprendra ce .qui arrive à
Master Patrick. Gloire à Dieu Moira va
deve'nir une Lady.
Lord Kilmore n'est pas mort encore,
grogna .Mr. Parker.
Ma foi, vous devez je croire bien ma-
!ade pour courir ainsi après Master Patrick.
Mr. Parker but précipitamment une gorgée
de thé. Le repas avait perdu tous ses
charmes.
C'est intoiéraMe dit-i! en se levant.
J;e ne puis pourtant pas attendre ici toute
la nuit. Tenez, Madame, voici pour votre
peine.
Et il sortit deux pièces d'argent de sa po-
che et les posa sur la table.
La femme croisa les bras et eut un regard
Doir pour le visiteur. De que! pays sortait-il,
cciui-tà ? I! ne trouvait que ce)a comme re-
FAITS _D]VERS
PARIS ET BANLIEUE
Arrestation d'un assassin. On a arrêté
"'cr..a..Ciic)ty,cttcz ses parents, t'ouvricr de
cufture Pau) Himmcaers, 20 ans, qui avait
tue.aSamt-AJKnan.prèsdcGicn (Loiret),
un cutUvateur, M. Lecomte: âge de 60 aris.
Interrosé, l'assassin a avoue avoir commis
son cnmc en étant en état d'ivresse, à la
suite d'une discussion pour une question de
peche_La discussion avait dégénéré en que-
rehe_ lis en seraient ators venus aux mains,
et Htmmegers aurait terrassé Lecomte, )ui
aurait mordu le nez et aurait continue a lui
serrer tes narines avec tes dents, appuyant
la main sur tarbouche pour t'asphyxier. Lors-
qu'il eut constaté que Lecomte était mort.
HtmmcRers fractura les meubles et s'empara
de 6.000 francs en billets de banque et de
800 francs en pièces d'or. La majeure partie
de ces sommes a été retrouvée en sa posses-
sion. Le jeune criminel a été mis à ta dispo-
sition du Parquet d'Orléans.
L'energumene et le champion de lutte.
L autre nuit, avenue de La-Motte-Piquet,
inspecteur de la potice judiciaire Moronet,
champion de lutte. de l'Association sportive
de ta préfecture de police, apercevait un in-
dividu criblant de coups de pied une femme
étendue sur le trottoir.
M~ policier reprocha son indigne conduite
au~'utat, ~)" loin d'être catmé, se précipita
sur.Ie potiocr. Mat tui en prit, car te cimm-
pton de tutte, d'un coup de poinc; bien asséné,
envoya son agresseur sur ta cfiaussée, le re-
leva et le mena au poste. Il s'agit d'un sujet
italien.
DEPARTEMENTS
Arrestation de l'assassin d'Orgerus. A
la suite du double crime d'Orgerus, commis
dans la nuit. de samedi, par l'électricien Bour-
relier, sur sa femme et sur sa bette-mère, la
gendarmerie de la Queue-tes-Yvetines a pu
arrêter, hier, te meurtrier, dans les bois d'Or-
gerus. Sommé de se rendre, it se laissa ap-
préhender, mais comme il était porteur d'un
pistolet automatique, il fut conduit, sous
bonne escorte, à la prison.
En cours de route, il déclara aux gen-
darmes <: Heureusement que c'est vous qui
êtes venus pour m'arrêter, parce que j'aurais
tiré sur des civils.~ a
Bourrelier a regretté son crime, il a pré-
tendu qu'il s'était rendu à Orgerus dans
l'intention non pas de tuer sa femme, mais
d'avoir une explication avec ette.
La circulation. Par suite de l'éclatement
d'un pneu, t'automobite de M. Mutter a fait
une embardée à Hcrimoncourt et est allée'
s'écraser contre uh.pytone de ta ligne dt!
tramway électrique de Sbchaux à Betfort. M.
Mutter est Rrièvement blessé, ainsi que trois
personnes qui t'accompagnaient. Trois ou-
vriers de la Société des tramways, envoyés
sur les lieux pour réparer les câbtes de la
tigne, ont été brutes par le courant électri-
que. Leu.r état est ~rave.
Hier matin, un peu après minuit, une
automobile dans taquette se trouvaient cinq
personnes, a été prise en écharpe par te
train de Per.san-Beaumont, au passage à ni-
veau de~ Mafftiers. près Pontoise. M.
Alphonse Baudry, âgé de 58 ans, cultivateur,
a été tué; sa femme et son fils Hector, ace e
de 25 ans, sont grièvement blessés. Sa fitte e
est dans un état désespéré.. Une cinquième
victime, l'ouvrier agricole Robert Lucet. âgé
de 30 ans, porte de Rraves blessures.
Le sarde-barrière Antonin Vignatat, qui
avait négligé de fermer ta barrière en temps
utite.a été arrêté et transféré à la prison de
Pontoise.
Crime d~alcoolique:– Dans la nuit de
dimanche à lundi, te nommé Bilieux Lu-
cien, 48'ans, journalier à Sou.~é-en-Braye, a
tué de plusieurs coups de fusit une femme
encore inconnue, a~ee de 45 à 50 ans, qui
en compagnie d un autre individu était en-
trée chez le criminel. Le compagnon de la
victime, effrayé par les coups de feu, a pris
la fuite.
Bitteux, qui est un alcoolique invétéré, a.
été arrêté lundi dans la matinée. Il a dé-
claré qu'il était le maître chez lui et qu'il
avait le droit de tirer des coups de ftisit.
On ne connaît encore pas tes mobiles du
crime. On pense que la femme et son
compagnon étaient des nomades.
L'enquête se poursuit. (Oe notre corres-
pondant).~
Vol d'une statue de la Madone. Hier a
eu ticu, à Saint-Andéol-dc-Provence, la céré-
monie annuelle de !a vénération de Notrc-
Dame-du-Tonptc. La madone, parée de
toutes sortes de bijoux en or et en diamants,
oHcrts comme < ex-vo'to » de reconnaissance,
se trouvart.exposée à la place d'honneur.
Or, pendant le déjeuner, t'é~tise avait été 1
laissée imprudemment ouverte. Des malfai-
teurs en ont profité pour s'emparer de ces
richesses.
Drames de famille. A Mestain~, près
de Vatenciennes. M. Raymond Baise, 28
ans, boutanger, a tire sur sa femme, qui re-
fusait de reprendre ta vie commune, plu-
sieurs coups de revolver et t'a grièvement
btessée.It a tenté ensuite de ses suicider,
mais n'a réussi qu'à se btesser Krièvement.
A ta suite d'une scène de ménase, Atfred
Vateaud, 36 ans, demeurant à Nantes, a pré-
cipité sa femme, a~ée de 41 ans, par la fenê-
tre. La. malheureuse est dans un état grave.
Le départ de Saint-Nazaire des reines de
beauté. –.A 17 h. 30, est arrivé à Saint-
Nazaire te train transatlantique dâns-teque!
avaient pris place tes sept plus jolies fittes
que possède t'Europe miss France, miss
Angleterre, miss Allemagne, miss Espagne,
miss Itàtie, miss Luxembourg et miss Bel-
gique, qui se sont embarquées à Lord du
paquebot « Cuba Ce dernier a tevé t'an-
crc vers! H) heures pour Galveston (Texas),
ou va se tenir le tournoi international de
beauté, dont te jury choisira, parmi tes étues
de chaque nation, <: ta plus bet)e femme du
.inonde~ n., s
L'arri\-é:e du train!à Saint-Nazaire était~.
attendue par une foule nombreuse qui avait
littéralement envahi les quais. Certains des
curieux escaladèrent tes toits des wagons.
Quand les reines de beauté descendirent de
leurs compartiments, eties furent chaleureu-
sement applaudies.
A )Q heures, te paquebot partit, tandis
merciemënt et ne unissait même pas ses bons
œufs frais. Que le ciel le confonde et l'em-
porte, lui et sa monnaie du diable.
Des cris retentissaient a l'extérieur au mo-
ment où Mr. Parker ouvrait la porte.
Master Patrick hurlaient tous les pe-
tits gars.
'VIII
Un vent violent saisit l'homme d'affaires
au visage, un vent qui avait traverse l'Atlan-
tique, arrivant en droite ligne des plages gla-
ciales du Labrador. Mr. Parker chercha un
abri derrière les murs écroulés. H vit alors
une haute silhouette, un homme arrivant à à
grands pas, habillé d'un suroit, un chien sur
j ses talons, tous deux mouillés par !e? cm- 1
t bruns.
Patrick, car c'était lui, écarta les gamins
déjà voix et du geste et entra délibérément
dans Je cottage,
Il: me semble, dit le pauvre Parker, il
mc-semble que je vis dans un mauvais rêve.
–Que veut dire tout cela? s'exclama Pa-
trïck Q'Conor.
I) regardait nxement l'homme d'affaires.
Puis, se retournant vers les jeunes e.niants
fort excités
–.Filez .un peu vite vous autres. 'Vous 1
n'avez rien à faire ici. Vous me connaissez. I.
Oust Filez
Et les enfants lui obéirent sans un geste,
sans un cri. S'adressant de nouveau à l'étran-
ger
Entrez, Monsieur; il fera meilleur pour
causer à l'abri.
Et Mr. Parker le suivit, aussi docile que
les petits gars de CIenane. La jeune homme
fut- bien vite dévctu de ses vêtements hu-
qu'une iou!e. compacte appfaudiMa.it.Jes re!-
ncs..
La vengeance du carrier. Hier matin,
a Belfort, un ouvrier carrier. Chartes Uis-
choft', p)nca. une cartouche de chedditc
dans.Ie )it où i) était concile avec sa mai-
tresse; Puis i) provoqua t'cxplosion. H fut
~nev.Rment btessë. ainsi que sa maîtresse, f)ui
a expire peu après.
Chartes n.ischoff a asi par ja)ous!e.
BIBLIOGRAPHIE
LEMLÛNiE~U!LEm
L~t;'ot; du i" mai signale, salle par
salle, les toiles qui méritent d'arrêter les vrais
connaisseurs, en indiquant par un bref com-
mentaire les qualités qui les recommandent à
leur attention. Ce compte rendu autorisc.'est
accompagne de quarante reproductions en he)io-
gravure.
CHEZ~~ PL. 0 N
I
D'ARBIEUX
rCMMM~
par JEAN BALDE i2 fr,
CMC~~MMMC
~M«
HEZ TOUS LES iIBAAIflES
'r °~w`ïN
TRIBUNAUX
Les mutineries de Calv!
Le Conseil de guerre de la 15' région, sié-
geant à Marseille, a prononce, hier, les condam-
nations suivantes contre les treize mutins de
(-.atvi qui restaient, à jus-or.
Mollard. 2 ans de prison ;.Boyard, un-an ponr
br!s~ de clôture, refus d'obéissance et outrages à
supérieur ;~les autres inculpes. poursuivis .pour
bris de clôture et refus d'obéissance, ont ét=
frappes des peines suivantes Ganze Raymond
et Broccard, chacun 8 mois de prison; Fei-ner,
4 mois; Jacquard et Ravery. chacun à mois;
Bmot, Château, Tingaud. Giboulet et Normand,
chacun 2 mois. Ces cinq derniers bénéficient
du sursis.
Le commissaire du Kouvernement avait admis
les circonstances atténuantes.
A la sortie, des curieux attendaient le passa-
de .des treize condamnes rentrant au fort Saint-
Nicolas. Une courte manifestation a eu lieu. La
police a dispersé la foule.
Les fonds de commerce
La Cour d'appel de MontpeUier vient d'ad-
mettre qu'un propriétaire étranger, as'ssant en
vertu de la toi du 30 janvier 1926, peut rectamcr
Ia~ reprise de locaux commerciaux à un loca-
taire français si son action a été intentée avant
)a promulgation de ]a loi du 2.! avril 1027. qui
t'en exclut.
La même Cour d'appe) a décidé que les cour-
tiers en immeubles ou fonds de commerce ne
sont fondes à reclamer des honoraires que s'ils
peuvent produire un bon de paiement, sie;ne au
moins par l'une des parties. Dans'ce cas. cette
dcrniètt seule doit payer la commission.
Assassin de sa belte-HUe
La Cour d'assises .de Seine-ct-Marne a con-
damne à huit ans de travaux forcés et dix ans
d'interdiction de séjour Alfred Rabelle, axe de
cinquante-sept ans, ouvrier de culture.. accuse
d'avoir, le 4 octobre dernier, assassinée, à '[')-
cy, sa belle-fille en lui tirant, à bout portant, I
un coup de fusil dans la tête. 1
LE TRAVA!L ASSURb
Madame Bu~ty, qui était menacée de perdre
cette stuyante. Cette dernière, que tout te monde
peut préparer facilement chez soi, fonce les
cheveux grisonnants ou décolorés et tes rend
soupies et brillants.
Dans un uacon de 250 gr., versez 30 gr. d'eau
de Coiogne (3 cuillers à soupe), '!gr. de glycérine
(1 cuiller à café), le contenu d'une bo:te deLexo)
et remplissez avec de 1 eau
Les produits servant à la confection de cette
lotion, qui donne de si merveineux résultats,
peuvent être achetés dans toutes tes pharmacies,
rayons de parfumerie et salons de eoin'ure, à un
prix minime. Appliquer le métangR sur les
cheveux denx fois par semaine jusqu'à ce que
la nuance désirée soit obtenue. H ne colore pas
le cuir chevetu, it n'est ni gras ni poisseux et
reste tndéOniment. Ce moyen rajeunira de beaM*
toup toute personne ayant des cheveux gris.
COSTESFFLE BR)X A CLERMONT-FERRAND
I.es aviateurs Costes et Le Bnx sont arrivés,
ce .matin, à 9 h. 30, à Oermont-Ferrand. Ils ont'
été reçus, & midi, à l'Aero-Ctub d'Auvergne, où
un déjeuner était donné en leur honneur. A
15 heures, les deux aviateurs se sont rendus à
la Préfecture où i!s ont été reçus en séance
pténière.par.e Consoj généra! t.
.M. Ctémente), ancien .ministre, .~ésidanL, du
Conseit généra), tes a salués au nom de )'as-
sembtée.
A l'issue été offert dans les salons de ia préfecture aux
aviateurs, qu'accompagnait le bureau de ]'Aéro-
C!ub d'Auvergne. j
mides et le visiteur put mieux voir alors ce
beau visage, au profil très pur de Mercure
antique.
Voulez-vous vous asseoir? dit Patrick,
regardant, un peu hostile, cet étranger qui
envahissait sa pauvre demeure.
Tous deux s'approchèrent du feu, et bien-
tôt, devant les mottes de tourbe, les semelles
du jeune homme et les longs poils de son
beau chien fumèrent de concert.
Mr. Parker s'était rarement senti aussi
nerveux, aussi embarrassé. Il se mit à rire.
Je ne sais si vous avez appris ce qui
m'amène ici, commença-t-i). Lord Kilmore.
votre. hem votre oncle. a été fort af-
fecté par la mort de ses deux fils.
Il fit une pause.
Pauvre homme! dit Patrick, dont la
voix n'était nullement émue.
Vous doutez-vous, reprit l'autre dans
un souffle, vous .doutez-vous de l'importance
de cette nouvelle à votre point de vue? I~
Patrick hésita, puis
–Je ne suis pas un fou, répondit-il briè-
vement.
Mr. Parker ne put réprimer un mouve-
ment. Avait-i! devant lui un jeune insolent, I,
ou bien était-~l en présence d'une personna-
lité véritable, d'un être plein de force mo-
rale ? En vérité, Patrick O'Conor, devenu
Lord Kiimore, ne passerait nu'ile part ina-
perçu.'
Dans ce petit parloir irlandais, à peine
éclairé ~ar les dernières lueurs ~d'un jour
maussade comme en connaissent souvent tes s
bords sauvages de l'Atlantique, au milieu de
cette demi-obscurité, l'homme de loi put pour- Il
tant se convaincre que le jeune Patrick avait
hcntc pleinement de la distinction innée des
)L~ VtE.AERtEMME
DEUX « GRANDS DEPARTS s
ONT EU LIEU CE MATIN
Pour le record d'endurance
Le Bourget, !e 8 mai. Les frères Arrachart,
projetant des conditions atmosphériques favora-
bles, ont pris ie départ; ce matin, à 6'h. 20,
pour tente:' de battre !e record d'endurance dé-
tenu récemment par l'aviation américaine.
Le nouveau raid de Pelletier Doisy
Les aviateurs Pelletier Doisy, Gonin et !e
mécanicien Carol ont également quité le Bour-
get, .ce matin, 'dès 5 h. 57, .pour exécuter le raid
Paris-Tokio, en plusieurs étapes, dont la pre-
mière doit être Bucarest.
Leur. appareil est muni d'un moteur de
470 CV à refroidissement par air.
Les essais de l'avion Couzinet
Orly, le 7 mai. L'avion transatlantique du
jeune ingénieur René Couzinet & effectué, cet
après-midi, son premier essai en vol.
Maurice Drouhin prit place au poste de pilo-
tage, tandis que M. René Couzinet, M. Gianoli
et le mécanicien Lannet prenaient place dans la
carlingue..
A i~ h. 40, l'avion quittait le sol très facile-
ment et tenait t'air pendant une demi-heure en-
viron..
Ce premier essai a été des plus satisfaisants.
Drouhin se montra très étonné de la facilité
avec laqueHe il s'était dérouté, tandis que ~L
Couzinet était enchanté de ce .résultat très en-
courageant pour lui.
Le monument Nungesser-Coli-Lindbergh
L'inauguration, au Bourget, du monument
offert a ta France, par M. Robert Jackson, ci-
toyen américain, en l'honneur de < ceux qm
tentèrent (Nungesser-Coti), celui qui accomplit
(Lindbergh) sera effectuée, cet après-midi,
à 15 heures précises, par S. E. Myron T. Her-
rick, ambassadeur des Etats-L~nis.
La ligne directe Paris-Berlin
Les lignes aériennes Farman, en collaboration
avec la compagnie allemande Deutsche Luft
Hansa, viennent d'inaugurer la liaison aérienne
directe entre Paris et Berlin et vice versa.
Une berline Farman, monomoteur 500 CV
Farman, transportant cinq passagers et 150 kiloj
de bagages et fret, a quitté l'aérodrome de
Tempelhof à midi et a atterri au Bourget à
!6 h. 40, après avoir couvert, en 4 h. 40, sans
escale, la distance de mille kilomètres séparant
les deux capitales.
En sens inverse, un appareil Junkers G: g! a
quitté l'aérodrome du Bourget à midi et a tou-
ché terre à l'aérodrome de Tempelhof a
18 heures.
La Vie s~o~tive
Le retour de nos tennismen
Nos brillants camarades tennismen, Borotra,
Brugnon, Bourras et Landry, ont débarqué ce
matin à la gare Saint-Lazare, déjà pleine
d'une foule impatiente de les acclamer a l'ar-
rivée.
C'est une grande tournée de propagande
mondiale, c'est un pendant au petit pied
du raid Costes et Le Brix que ces jeunes
Sens viennent d'accomplir.
Eux aussi ont fait. sous presque tous les
ciels du monde, applaudir non seulement la
souplesse et l'adresse, mais l'élégance morale,
la courtoisie et le cran français. Pour eux
aussi nous réclamons la gratitude amicale et
la souriante admiration du pays.
MARCEL BERGER.
Humery contre Cuthbert
La réunion pugilistique organisée ce soir,
au Cirque de Pans, permet d'avoir un grand
retentissement.
On sait que le champion d'Angleterre fau-
cha brutalement, il y a quelques mois, par
knock out, les ambitions du jeune nordiste.
Mais celui-ci, depuis lors. s'est ressaisi et a
même progressé de telle façon que le match
revanche s'imposait..
Une victoire du nordiste sur Cuthbert au-
rait un grand retentissement, elle le p!ace-
jait au. tout premier rang et l'imposerait pour
un match avec L'ùig! Quadririi, l'àctuël'detën-
imnnâtëlt àvéc f:ùigi;f~ûàdhnt, laëtiié'1'de`f8ri-
teur du titre européen de la catégorie qui
nous occupe.
La seconde rencontre Sacovaci (alias Sade
Walkcr) contre Vermant nous fixera sur les
possibilités de l'ex-challenger de Bouquillon.
Places de 10 à 200 francs.
Exploits d'athlètes allemands
Hirsehfeld vient de battre le fameux record
de Ralph Rose au lancement du poids (15
mètres 54), atteignant 15 mètres 79.
Cette performance, suivant de près celle de
l'Allemand Paulin, qui battit, il y a quelques
jours, le record du monde de lancement du
disque, montre assez les progrès formidables
accomplis de nouveau par les athlètes d'ou-
tre-Rhin.
,Un banquet banqu 1et I
en l'honneur de Weymann et BIoch
Notre excellent confrère l' <: Intransigeant >
organise, mercredi, prochain, un banquet en
l'honneur des automobilistes Weymann et
Bloch pour fêter leur magnifique victoire à
Indianapolis. Ce succès, qui a un retentisse-
ment considérable à l'étranger, est une excel-
lente propagande pour l'exportation de notre
industrie automobile, qui fait de grands pro-
grès depuis deux ans.
M. Louis Barthou, garde des sceaux, et M.
Maurice Bokanowski. ministre du commerce,
présideront ce banquet et y prendront la pa~
rôle, ainsi que M. le vicomte de Rohan, pré-
sident de l'Automobile Club de France, et M.
Faroux, au nom du journal.
;M. Weymann. dans sa réponse, fera lui-
H)ème le récit de sa victoire à Indianapolis.
'ËaCoupe~jDaMS
.Varsovie, le 7 mai.– Petersen (Danemark)
a battu Georges Storalow (Pologne) par 6-1,
6-0.6-2.
Ulrich (Danemark) a battu Warminsky
(Pologne) par 6-4, 6-4. 8-6.
Le Danemark bat donc la Pologne par cinq
victoires a zéro.
O'Conor. Mais, grands dieux! quel accent!
Lord KHmore désire vous voir, dit
froidement Mr. Parker après un silence.
Vraiment ?
Om, et vous ne pouvez guère refuser
ce~te requête.
Patrick envoya un coup de pied dans 'les
mottes de tourbe, qui i!)uminèrent aussitôt
son visage.
I! eut un sourire légèrement ironique.
Les opinions peuvent différér là-dessus.
Lord Kilmore est très malade.
~Patrick repoussa sa chaise, se !eva préci-
pitamment.
En quoi cela peut-il m'intéresser ?
.s'écria-t-ii.Qu'a-t-i! jamais fait pour moi?
J'aurais pu végéter ici jusqu'à ma mort si
je n'avais pas été, par hasard, désigné pour
remplacer ceux qui sont partis.
Vous êtes injuste pour votre oncle.
.Lord Kiimore a offert, non pas une fois, mais
deux fois.
L'autre l'interrompit avec force
Ah oui, panons-en Je vous épou-
vante, je le vois. Je'devrais être à vos pieds,
après la nouveHe que vous m'apportez. Mon
oncle est sur son lit de mort, dites-vous.
Mais, comment a-t-il traité ma mère lors-
qu'cHe était étendue ici, sur le sien? Et,
montrant la chambre ouverte, d'un geste tra-
gique Ne lui demandait-il pas de signer un
pacte que le démon lui avait certainement
suggéré, vendre l'Ame de son enfant qui ne
pouvait pas choisir lui-même? N'a-t-il pas
refait !a même proposition au Père BIake?
Non, Monsieur~ je né dois rien à mon oncle.
Pas cetâ! 1
Et il fit cJaquer ses doigts. Sa voix devint
moins passionnée «
T&~res
AL'OPERA-COMIQUE.t/e 7'M~
drame, ty.rique en 4 actes, de M. Jean Vi-j
gnaud, musique de M. Francis Bousquet. 1
L'action de -S'o~t/f T'~frt'Mc, tirée par M.
Jean Vignaud de son excellent roman, se dé-
route dans un quartier indigène d'Alger, auprès
du port charbonnier. Logeur en garni et caba-,
retier, Sarati est une sorte d'hercule brutal qui
vit entre sa concubine Remedios et sa nièce
Rosé, dont il est, épris. Survient un inconnu,
Gilbert, un aventurier de noMe famille dont
nous saurons seulement qu'il est accusé d'avoir
tué son frère. L'amour ne tarde pas à naitre
entre Rosé et Gilbert Sarati, jaloux, chasse
te jeune homme, mais 'Rosé le suit et Remédies
avec, faissant là !e brutal qui ne se console psa
d'être abandonne.
Au troisième acte (le meilleur du drame, qui
côtoie celui de LoHM~), Rosé accepte de revenir
auprès de son oncle, si celui-ci consent à son
mariage avec Gilbert. Sarati, tout d'abord,
s'emporte, puis, terrassé par une congestion, il
consent et se poignarde, te soir de la cérémonie,
sous la fenêtre des deux époux.
L'intrigue, un peu mince pour remplir quatre
actes, faisait la part bette, sinon lourde, au com-
positeur, M. Francis Bousquet, directeur du
Conservatoire national de Roubaix, qui obtint,
en :Q23, te premier grand prix de Rome.
La mise en scène de ~c~-a/t le 7'cmMf témoi-
gne, sans forcer la peinture, d'un juste souci
de la vérité et reconstitue avec bonheur un patio
sordide ou un coin grouillant du port. M. Julien
Lafont prête sa forte carrure au personnage
de Sarati,. dont il a fait une puissante création
son jeu est sobre, sa déclamation porte ..c'est
un de nos meilleurs comédiens lyriques. Mlle
Gauley e~t charmante de jeunesse et utilise au
mieux sa voix Mme Calvet grave de son beau
médium les répliques de Remédies M. Miehe-
letti a de beaux accents et de la sincérité.
E.-F. VELLETAZ.
-r- A la Comëdie-Francatse
Une émouvante cérémonie a eu Heu, hier soir,
à la Comédie-Française, à l'occasion des cin-
quante années de présence de M. Sitvain à la
Comédie-Française.
L'éminent doyen a interprété lui-même le rôle
de M~/M-t~o~ et fut l'objet d'une longue mani-
festation de sympathie à son entrée en scène.
Mlle Madeleine Roch dit un beau sonnet de .<
M. René Berton ,et M. Bru~t.récita.. dey~t,. (
tous les sociétaires et pensionnaires assemblée (
les strophes dédiées par M. Rene.Fauchois~ la
gloire de M. Silvain. <
-LES PREMIERES
A la Potinière, à 9 heures, première de Le
)'~Wa'&/fK.
Au théâtre Daunou, à 9 heures, reprise de
Lqclac..
CE SOIR MARDI:
A l'Opéra, à 8 h. (Opéra de Vienne), Don
~'?~Bom, Nemeth, Schumann; MM.
Uuhan, Markof. l'auber. Mayr. Madin). Chef
d orchestre, M. Fr. Schalk.
A la Comédie-Française, à 8 h. 30 (abon-
nement série B). Paraître (MM. Léon Bernard,
André Luguet, Paul Numa, Paul Gerbault, Le-
doux Dra;n, Pierre Bertin, Jean Weber, Cham-
brent), 1-atconmer.. Marce) Dufrësne Mmes
Suzanne Devoyod, Emilienne Dux, Madeleine
Renaud, Marie BeU,Jane Fabcr, Madeleine Bar-
~c Madete.ne Samary, Tonia Navar, Jeanne
SuUy.T.MtaFédor).
~Opéra-Comique à 8 heures (abonnement
série B), QK
Chef d orchestre, M. Cioez. Le /OMF~K~ f~
A~Dawc (MM. Chartes Friant, André A!-
Jard. JJupre, Pujoi, Guénot, Rousseau, Mortu-
rier). Chef d'orchestre, M. Georges Lauweryns.
A t'Odeon, à 8 h. 30 (abonnement série
y'p ette), La Af<')- (MM. Darras, Georges Cusin,
Vidalin, Cailloux, Louis Raymond Mmes Char-
lotte OastS. Germaine Rouer, Rachel Bérendt).
Z;/M
be)gncr.MIIeEvaReyna~ -<
INFORMATIONS
A !a Comédie-Fransa!se
Detnain soir, MHes Marie-Thérèse P!érat, Su-
xannc Devoyod, GabrieHe Robinne, Marie Bet)
MM. _A)exandre. Denis d'Inès, Desjardins et
André Luguet seront les protagonistes de Lo-
fO~Gt'CtO.
–AFOpera-Çomique
Jeudi, en matinée, Cc~HM aura pour inter-
prètes ~MHes Madeleine Mathieu (Carmen). M.
~<'tt~ (Don José), Mme Oiympe Garcia
(Mtcaela). M. Roger Bourdin (EscamUlo), M)tes
Lebard, Fenoyer; MM. Rousse), Hérent, Gilles
et Payen. En outre, la Fiamenea sera dansée
par MHe Andrée Comte et M. Mareo; enfin,
c'est M. Maurice Frigara qui dirigera l'orches-
tre.
Al'Odéon
M; Gémier reparaîtra demain soir dans le rôle
de CourvoiSter du /f« de fa~fOM~ et ~f /o M0f<
dont M. VidaHn interprétera pour la première
fotsierotedeVaDée.
A la Petite-Scène
Le 16 de ce mois la Petite-Scène donnera
15, avenue Hoche, la double répétition générale
de ~WM f/ la /f~)-f d;t ~u;, comédie en deux
actes, de Rabindranath Tagore, traduite par M.
André Gide, et de CM Mf Mtf~at< penser o
ville.
L'Union -française de ta'Société un! verse)!e
du'iheatre a ofrert un déjeuner au grand ac-
teur italien de Sanctis qui, après avoir inter-
P'~te avec un grand succès au Théâtre de
l'Odéon des pièces de Goldoni et des couvres
trancaises modernes, va retourner dans sa pa-
tne. M. Landini prit ia parole au nom de l'am-
bassadeur d'ItaHe.
Mme Regina-Camicr-Deutsch et M. pe-
II a été puni, n'en parlons plus. Cela
ne veut pas dire que je refuse d'aller le voir.
Je suis heureux de vous l'entendre dire;
le plus tôt sera le mieux; suivez mon con-
seil..
Puis,, mettantia main à sa poche, i] sortit
un po.rtefeui)!e
Lord Kilmore m'a prié de vous laisser
une petite provision pour les dépenses du
voyage; voici cinquante livres.
Reprenez votre sale argent cria le
jeune homme, dont les yeux bleus étince-
laient de fureur avec une pointe malicieuse,
j'ai de quoi payer mon voyage aller et retour.
Et, que vois-je aussi sur la table?
U venait d'apercevoir les deux pièces d'ar-
gent dédaignées par sa ménagère, qu'elle
avait laissées entre !a théière et le pot de
beurre.
Mr. Parker, gêné, répondit
J'avais donné cet argent à votre femme
de ménage pour. pour sa peine.
Patrick eut un sourire de dédain.
Et elle a refusé; mettez cela dans votre
poche, Monsieur; nous ne vendons pas notre
hospitalité en Irlande!
Vous semblez nager dans* l'opulence,
dit l'homme de Londres, en jetant un regard
dédaigneux autour de lui. ,1
Patrick rétorqua vivement
Ce que nous avons nous suffit sans de-
mander de secours à personne. Pour ma part,
j'ai gagné vingt livres la semaine dernière
aux courses de Lishonc.
Un triomphe juvénile passa sur ses traits.
Mr. Parker, glissant les pièces dans sa
poche, lui itança ces simples mots
Vous avez parié?
–Parié! Patrick rit bruyamment. J'ai)
nott-Léon Deutsch ont reçu teurs amis same
gina.!e.
CARNET MUSICAL
Concerts Wa!therStraram
Sa))eP!cye),jeudi!omai,à9h. !i6'et
dernier concert avec )c concours de ~1. '~faurice
Vteux;D. Mithaud deuxième suite svmpho-'
mque; L. B)och suite pour alto; A. Roussd t-
suite en j''n. Location chez PIeye) et Durand,
AU BOEUF A LA MODE
8,ruedeVa)ois,8 8
CUfStNE FRANÇAtSE VtEtLLE CAVE
PRtX DISCRETS, BIEN JUSTtFIÉS
Les Concerts par T.S.F.
Demain atffM-MH.-
RADIO L.L'; 0 lï.
Syo et 60 mètres
21 h. 30: Cinq minutes avec le /o!(~:o~
~CM~. Concert organisé par la Compagnie .na-
honale de radiodiffusion avec le concours de
Mme Berces, cantatrice: Les Sattimbanques, ou-
verture (Ganne);Si.tu!e vouiais(Tosti).; J
y'e)))es chansons présentées et interprétées par
.Mme Antoinette Bergès, cantatrice: Le.mal
marié, Le grenier, Retour du conscrit (Béran-
ger); Peer Gynt (Gricg); Danses norvégiennes
(Gneg); Paris à cinq.heures du matin (Desau- v
Siers) C'était un petit ruisseau (A. et P. Her-
mant); Carmen, sélection tBixet); Sérénade,
solo de violon (Pierné); Heyne Vati, solo de
vtoIon(J.Hubay).
RADIO-PARIS
1.750 mètres. P.: 3 kilowatts
10 heures Dix minutes de musique.
12 h. 3o: Radio-Paris-concert. Quatuors.,
'5 h. 45: Prélude de FEnfant prodigue (De-
bussy-Mouton), orchestre; Sonate (Rachmani-
nof), vio)once)!e; Poème dramatique, orchestre
(i~ourdratn-Deisaux); Les gosses dans ]es rui-
"(Francis Coye); Scherzo (Chopin), piano;
J~ats Mtcouhn. orchestre (Bruneau-Labis); So-
nate (Locatelli), violon; Deuxième suite Pe~)'
Gynt, orchestre (Grieg).
20 h. 3o: Festival de musique française: Sym<
phome en re mineur (César Franck); La vie
antérieure (H. Duparc); L'Invitation au voyage
(M. Uuparc); Suite en ré majeur dans le styJe
ancien (V. d'Indy), pour trompette, deux ftûtes
et quatuor: Entrée, Sarabande, Menuet Le
temps des HIas (Chausson), Neil (G. Fauré)
C)a!r de )une (G. Fauré); Ë)égie, pour violon~
ceMe et orchestre (G. Fauré); Espana, rapsodie
(Chabner).
TOUR EIFFEL `
2.650 mètres.–P.: 6 kito.watts
20 h. 3o a 21 h~3o: Marie, La petite maison
blanche, Pnere, Chanson napolitaine, Berceuse
de bonia. chant; Sélection d'œuvres pour or"
chestre (Cools); Nos filles reçoivent, Pièces
pour piano (Mlle Cools).
ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T.
458 mètres. P. 500 watts
14 heures: Ouverture du Freischutz (Weber)-
Pavane (d'Ambrosio); Thaïs (Massenet); Inl' `
teriude dePep.taJ.menez (Albeniz); Nocturno~
(Coo)s); Ballet de cour (Pierné).
21 heures: ~ntr'acte symphonique (Pessard);
Prélude et allegro (Pugnani). violon; Fortunio,
La y,et))e maison grise (Messager); Les nuits
d autrefois (Chizat); Audition de I'Etince)]e eo<
médie en un acte d'E. PaiHerou; Roméo et
Juliette (Gounod), invocation des irères Lau<
rent; La Mute enchantée (Mozart); Carmen~
cita, valse (Gustave M.chieis); Véronique (Mes-
sager), duetto de i'âne. duo de !'escarpb!ette;
Conte d'avn) (Ch.-M. Widor).
Musique de danse jusqu'à 24 heures.
M. Fallourd, agent commerctat de France
a Hambourg, recevra à l'Office national du
commerce exteneur. 22, avenue Victor-Em-
manueMII. Par)s-8', les personnes désireuses
d'obtenir des rensetgnements sur le pays de
sa résidence, le i" juin. de J4 h. -ioài6h 30
LE CAPITAL
Dernières nouveiïes Financières et Politiques
Directeur JULES PERQUEL
1& BOULEVAHD DES ITALIENS.– PARIS (tl' Ar.)
~ttpp/ement économique du Sommaire: -J,'
Le Peuplement de la France
MAURtCE ORDINAIRE
~MO
Les Exportations Américaines d'Or
LOUIS POMMERY.
P~'0/MJfK~-
0 /~fO/C des /yo«~M Etudes CO)MH!frC!0/M
Afat~c de foo/~HcM
0 fËfO~ des ~'(-fK<-M ~O/t/~MM
Le Probième de la Reforme des Mans
` (Troisième article)
Les exemples étrangers
JULES PERQUEL
DirccfcKr ~K <: Ca~t'/o~ y
'la Le Mauveau Budget angt~
et !a Crande tndustne mËtaMurBtqM
Le Marché du Pétrole
A. B.
monte des chevaux. Personne n'achète un
cheval dans ce coin du monde sans avoir
recours àmoi.
L'Anglais se leva.
Je crois que je n'ai plus .ien à fai.
)C), dtt~i], dédaigneux. Voici une lettre de
Lord Kihnorc. Elle contient son invitation
pour vous et son adresse à Londres, où il
vous attend. Ne tardez pas, jeune homme. Il
est urgent de voir votre oncle avant d'entrer
en possession de votre héritage..
Je ue tarderai pas, repondit Patrick la-
coniquement.
Mr. Parker, au moment de sortir, se re-
tourna
Le conducteur m'a appris que je ne
trouverais aucun logement décent plus rap-
proché que la ville de Ga)way. J'ai devant
moi, je crois, une longue course sous la
pluie? >-
–Je vais vous amener chez Dooley, re-
pondit Patrick brièvement.
Repoussant son beau "chien qui s'avançait
en jappant vers son maître, semblant ignorer
la présence dé Fétrangerje {eune homme se
d)ngea"vers la porte.
A ce moment, la femme de ménage sortit
de la petite cuisine, offrant à son jeune maî-
tre, d'un geste de grande dignité, son vête-
ment de tarpautin. Elle aussi paraissait igno*
rer la présence de FAngitais.
Sans un mot, Patrick ouvrit la porte au
visiteur qui passa devant lui dans le monde
obscur et gris. j
Je prendrai i'express du matin, dit Mr.
Parker dans un essai pénible de cordialité.
Que diriez-vous de me retrouver à la s~u-e
Mr. O'Conor? °
(~4.!M<'prf.)
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