Presse et revues
6 pages
Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1941-09-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 septembre 1941 22 septembre 1941
Description : 1941/09/22 (Numéro 16348). 1941/09/22 (Numéro 16348).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG50 Collection numérique : BIPFPIG50
Description : Collection numérique : BIPFPIG72 Collection numérique : BIPFPIG72
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k502585r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/07/2012
S L'OUEST-ECLAIIU M septembre 1941
3 =
AUJOURD'HUI
Secoun d'urgence
Pharmacien de nuit Votre phar-
macien habituel. En cas d'absence, il-
dresser au commissariat de police.
Pompiers Rur Daniel-Huet (téléph.
Les Spectacles
Cinémas Eden. 14 h. 30 et 19 h. 15:
Les mains libres.
Normandie. de 14 h. à 21 h. S0
Monsieur Coccinelle.
Théâtre, à 19 heures, grande revue:
Restons Froneats, au Théâtre muni-
cipal.
Beaux-Arts
Dans nos vitrines Exposition des
œuvres de Emile Leroi.
Divers
Tribunaux a 13 h.. audience du
Tribunal correctionnel.
d'étalons 9 h. 30,
yzicv Gulllouard. mensurations et pe-
sées. A 14 heures. avenue Albert-Sorel,
concours des c Cobs ».
Ecole Nationale de Musique ouver-
des inscriptions au secrétariat.
Ae Saint-Laurent. S'y adresser pour
tous renseignements.
A notre Agence
128, boulevard des Alliés (tel. 49-81
et 49-82.
Ouverture des bureaux de 9 à 12 h.
et de 14 à 19 heures.
Loterie Nationale vente de dixit-
mes (16» tranche Tirage le 25 sep-
tembre.
Service de traductions français-elle-
mand. Les copies seront prêtes le sur-
lendemain de leur dépôt.
LE PERE EST TROUVE MORT
ET LE FLLS
DOIT ENTRE HOSPITALISÉ
M. Eugène Desclos. 60 ans. ma-
noeuvre sans domicile fixe, a été
trouvé mort hier vers la fin de la.
metinée dans un hangar édifié
sur le quai Samt-Nicolas.
M. Lenoir. commissaire de po-
lice. s'est rendu sur place et a
feit transporter le cadavre à la
morgue où 11 sera examiné par M.
le docteur Caillard.
La mort parait naturelle.
Quelques heures plus tard. le
propre flls du défunt. Henri Des-
clos. 19 ans, a été trouve à la
gare Etat dans un état psycholo-
gique épouvantable et dans l'inca-
pacité de donner le moindre ren-
eeitnement sur son état et sur ce-
lui de son Dère. Il a été transporté
à l'Hôpital de Caen.
AU THÉATRE
La Revue
« RESTONSFRANÇAIS »
Assistance moyenne pour repré-
sentation moyenne Disons, d'ail-
leurs, dès maintenant, que pIU-
steurs numéros étaient des « déjd
vu.
Les décor.s n'étaient pas très
nombreux, mais certains étaient
originaux. quant aut costumes,
quelques-uns pas trop lourds à
porter, ils étaicttt d'une fraîcheur
magnifique et d'excellente façon.
En tête des artistes, figure in-
contestablement le célèbre accor-
déoniste Erir Ba.stirn, qui dut
revenir trois Nous arons sur-
tout goûté sa fantaisie, sur des
œuvres de Schubert Ensuite, si-
gnalon.s le duo fantaisiste Dar-
tjuez- la rhantruse aimable et
espiègle Suz Naudy. ctc
Enjin, indiquons aux amateurs
de ballets. qu'ils ne seront pas
déçus Les 14 danseuses du
Charl's Ballet » sont toutes jeu-
nes, sympathiques une peut-
être fait exception et dansent
à ravir.
Mais pourquoi mêler au titre de
cette revue le mot a françali r> ???
Armel.
DANS LA RÉGION
LES FAITS DU JOUR
Ecrasée par un camion
automobile
Ponttvy, le 21 septembre.
M. Jean Guillerm. 21 ans, chauf-
feur, à Herblgnac (Loire-Infé-
rieure), conduisait un camion
automobile de Quimperlé à Pon-
tivy quand près de Melrand. Il
aperçut une masse noire sur la
routé. Il tenta, mais trop tard,
de bloquer ses freins et écrasa
une nommée Le Gouic. née Marie
Mandart, 62 ans. Cette femme
s'adonne à la boisson et l'on
suppose qu'elle s'était endormie
sur la chaussée après boire.
Un ouvrier
tombe d'une caminnnette
et se tue
Henncbont. 21 septembre.
Au virage voisin des magasins
Eliot, sur la route de Vannes, des
ouvriers sont tombés d'une ca-
mionnette dont le côté s'est ren-
versé.
M. Thomas Eugène, 60 ans,
ajusteur, originaire d'Arzon et
habitant Port-Louis a été tué sur
le coup.
Un deuxième ouvrier a été
tr^nsnorté à l'hôpital de Lorient
avec üne fracture au crâne.
Sanglante tragédie
familiale à Lorient
Une folle égorge son mari,
ancien capitaine
de la coloniale
Lorient, le 21 septembre.
L'ancien capitaine de la Coloniale
Louis Le Gal. 80 ans, demeurant
rue Berthelot. à Lorient, a été
égorgé hier par sa femme, née
,leanne-Marle Georget. 63 ans,
originaire de Kervignac (Morbi-
han). prise d'un accès de folle.
La meurtrière a achevé son mari
coups de hache.
Après avoir blessé son frère.
Joseph Georget. la folle s'est ou-
vert la gorge, et son état est très
grave.
DISTRIBUTION DES TICKETS
DE RATIONNEMENT D'OCTOBRE
Les tickets d'alimentation du
mois d'octobre seront distribués au
Bureau du Ravitaillement (Cour
du Musée) de 8 h 30 à 11 h. 30 et
de 14 h. à 17 h. 30 les Jours ci-
après désignés pour les Quartiers
suivants
Mereredi 24 septembre Saint-
Jean. Saint-Louis. Notre-Deme.
Jeudi 25 septembre Haut Vau-
celles, La Folie. Couvrechef.
Vendredi 26 septembre Saint-
Gilles, Salnt-Ouen, Saint-Sauveur.
Samedi 27 sebtembre Saint-
Etienne, Saint-Jean Eudes.
Mardi 30 septembre Baa Vau-
celles, La Maladrerie.
En accord avec M. l'Intendant,
directeur du Ravitaillement géné-
ral, les cartes de lait entier en
circulation sont prorogées Jusqu'au
15 octobre et un avis spécial fera
connaître les jours de distribution.
Me JULIEN LENOIR FAIT A LA PRESSE
LE RÉCIT DE SON VOYAGE A LEIPZIG
Convoquée samedi après-midi
par M. Julien Lenoir, la presse
s'était rendue au rendez-vous. Elle
y fut reçue par le maître des
lieux, qu'entouraient M. le docteur
Collette et M. Poret.
C'était tout d'abord car une
surprise était annoncée pour
nous parler de son voyage à la
foire de Leipzig, que M. Lenoir
nous avait invités. La communi-
cation fut Intéressante et instruc-
tive au plus haut point. Voici, du
moins dans l'esprit, ce qu'il nous
a narré.
LA FOIRE DE LEIPZIG
Ne durant que 4 jours, deux fois
par an, la foire de Leipzig est ins-
tallée, comme si elle se tenait
toute l'année, dans des locaux
spacieux, solides et. aménagés et
réparés à chaque fois. Cette foire,
qui date de plus de 500 ans. ne
traite que des « échantillons »,
et son organisation est parfaite.
Elle comprend 23 palais, chacun
bien spécialisés dans une branche
de commerce, et situés dans diffé-
rents quartiers de la ville. 1.500
Français furent autorisés à la vi-
siter.
Elle est d'intérêt capital et tous
se sont déclarés heureux de ce
voyage.
M. Lenoir ajoute qu'il fut sur-
pris et. de l'ordonnance de cette
foire et. de la présence de fleurs
à tous les stands. N'y en n-t-il pas
ainsi à profusion dans toutes les
villes et même. dans les camps
de prisonniers français, aperçus
par lui.
LA VILLE DE LEIPZIG
ET LA VIE QU'ON Y MENE
Un plan sous les yeux, le « voya-
geur nous décrit la ville de
Leipzig, en quelques mots seule-
ment. Mais ce sur quoi il veut
rurtout attirer notre attention,
c'est sur le fait qu'en plein cen-
tre, on trouve un parc, un stade,
un champ de course, etc. On n'y
a donc pas tout sacrifié à un mo-
dernisme, plus ou moins intelli-
gent.
Logé chez l'habitant. M. Lennir
y a pu vivre pendant 5 jours
la vie familiale.
Le père et la jeune fille de 17
ans y travaillent 10 heures. Leurs
repas sont copieux, sinon arran
gés comme en France. Ils ont droit
et ils touchent à 400 gram-
mes de viande la semaine. plus
200 grammes de saucisses. Mais
l'allemand est d'une frugalité in-
croyable. Un plat unique, pas
de vin. très peu de bière, pas de
pain .de l'eau.
Dans les restaurants, depuis
ceux à 2 marks (40 fr.) jusqu'à
ceux à 10 marks (200 fr.). l'on y
mange à sa faim. mais, surtout
pour le Français, grâce à la vieille
choucroute et à la charcuterie.
En terminant ce récit, rapporté
Ici d'une facon malheureusement
trop réduite. M Lenoir affirme
que partout. Il fut reçu avec une
amabilité extrême.
Beaucoup, sinon tous les alle-
mands, avec lesquels j'ai conversé,
m'ont posé la question « Mais
pourquoi la France a-t-elle été en
guerre avec l'Allemagne ? »
Pour eux. il n'y a pas d'ennemi
héréditaire à l'Ouest.
UN GROUPE
COLLABORATION
DANS LE CALVADOS
Son récit terminé, M. Lenoir a
fait la déclaration suivante
J'ai déclaré ce matin à la Pré-
fecture le Groupe Colilaboration.
Comité du Calvados, avec siège so-
cia. à Caen.
Collahoration. voilà un mot quj
en a déjà fait dire beaucoup d'aU.-
tres, prononcé avec espoir par les
uns et pour d'autres un objet de
moquerie.
Aussi à l'écart de toute Idée
politique nous en faisons notre
titre avec l'assentiment et le con-
cours des hommes émlnents qui à
Paris ont été les propagandistes de
cette Idée.
Même dans notre Comité, nous
n'avons pas tous été acquis à cette
idée depuis un temps très long,
beaucoup même d'entre nous ne
s'y sont rendus qu'en présence de
l'attitude compréhensive de nos
vainqueurs. Nous nous sommes
donnés la peine de regarder, de
penser, de réfléchir.
Nous croyons que ceux qui sont
dans notre cas ne demandent qu'à
se connaltre nous leur en don-
nerons la possibilité.
Les opposants à l'idée de colla-
boration ne sont guère que de
deux sortes ceux qui ont des rai-
sons d'ordre alimentaire, et ceux
•lui, par idéologie obstinée, refu-
sent de même s'approcher de la
question.
Il est évident que la collabora-
tion et la révolution nationale qui
sera son corollaire changeront bien
des situations dans tous les mi-
lieux sociaux. Les croûtes de nom-
breux fromages risquent fort d'être
endommagées, et nous ne pouvons
rien attendre de ceux qui cher-
chent à les protéger.
Parmi les idéologues. 11 y a les
forcenés qui prépareraient bien
dès maintenant la revanche avec
ceux-là nous n'avons rien à voir,
pas plus d'ailleurs qu'avec tous
les butés.
Nous adressons aux Français qui
ont gardé leur esprit critique
ou'un2 propagande cynique n'a
•• '"r.rlu rn;ore i(i'.ir:"|î>bles d'au-
cm i.iifconnement, à ceux qui
n'ont pas besoin qu'on leur rap-
pelle que nos prisonniers s'éton-
nent de notre passivité, à ceux
enfin qui ne veulent connaltre
qu'un chef, le Maréchal.
La tâche est Immense, nous le
savons.
En janvier de cette année. le
docteur Friedrich Grimm la dé-
peignait ainsi
Rapprochement et collaboration,
tâche délicate et combien difficile.
Cette œuvre ne peut être entre-
prise que par de vrais Français et
de véritables Allemands, par des
hommes qui aiment leur patrie
d'abord, mais qui ont compris,
grâce à l'Histoire, que c'est juste-
ment l'intérêt de nos patries qui
nous impose le rapprochement. Il
n'y a aucune collaboration sans
confiance. Il n'y en a que dans
la dignité et dans l'honneur et il
va sans dire que seuls les patriotes
des deux pays peuvent aboutir à
une collaboration solide.
Il y a quelques jours. Pierre
Laval, remis de l'odieux attentat
dont Il a été victime disait à son
tour
« Je sais que seules l'entente
et la réconciliation avec l'Allema-
gne peuvent servir la France et
permettre d'édifier une Europe so-
lide, articulée, durable. C'est cette
politique que, dans l'intérêt de
la France, je conseille aux Fran-
çais. Je n'en vols pns d'autre et
le moment devrait nous semble
pourtant venu de penser à, nos
prisonniers, à nos misères, à l'hi-
ver qui approche, en un mot de
penser à la France et de ne penser
qu'à elle.
Ces paroles ne peuvent être rem-
placées par d'autres, nous les fai-
sons nôtres, et c'est avec le plus
grand coeur que nous nous enga-
geons dans la vole que nous nous
sommes tracée
France d'abord 1
En attendant que soit terminée
l'installation de la permanence qui
se tiendra 49, rue Saint-Pierre, la
correspondance pourra être adres-
sée à M. Poret. secrétaire général.
32, rue des Chanoines.
Le Groupement Collaboration
comprendra
Des membres bienfaiteurs co-
tisation minima de 500 francs.
Des membres associés cotisa-
tion minima de 100 francs.
Des membres adhérents cotisa-
tion minima de 5 francs.
Ajoutons que les membres du
bureau de cette association sont
les suivants
Président Lenoir Julien, né
le 25 janvier 1889, Caen. Ancien
adjoint au Maire. Marchand de
meubles, 51, rue Saint-Pierre.
Vice-Présidents Mercier Louis,
né le 4 août 1879. à Frouard (M-
et-M.) Professeur Faculté des
Sciences. 19, rue de l'Aurore De-
vaud Marc. né le 13 juin 1895, à
Cozes (Ch.-Inf), 11, rue Gaillarde.
Secrétaire Poret Robert, né
le 3 décembre 1895, Hérouville, St-
Clair. Directeur Caisse Assurances
Sociales. 32, rue des Chanoines.
Trésorier Collette Honorat, né
le 13 janvier 1R90 à Caen. Docteur
en Médecine. 20. rue Singer.
LE CERTIFICAT D'ETUDES
DU DEUXIÈME DEGRE
est rétabli dans le Calvados
Après publication des lois des 9
et 11 août 1936 sur la prolongation
de la scolarité, le certificat d'études
du 2' deRré, qui existait alors dans
le (Calvados, avait été supprimé.
NI. l'Inspecteur d'Académie vient
de décider que cet examen sera
rétabli à partir de 1942, tel qu'il
existait antérieurement à 1937.
Ne pourront s'y présenter que les
enfants titulaires du C E. P. E. de-
puis un an au mnins. Les épreuves
seront les suivantes
Errit questions, rédaction, deux
problèmes d'arithmétique.
Oral lecture, histoire et Réo-
graphie. Programme d'histoire a)
étudie sommaire de l'antiquité les
.Juifs, les (irrrs et les Rnmains
h\ les Rrandrs questions de l'his-
toire dr Franre dans leurs rapports
avec l'histoire générale (mais seu-
lement la période correspondant au
programme du C.F..P.E. de l'année).
INSTITUT TECHNIQUE DE
NORMANDIE. L'examen d'en-
trée aura lieu le 16 octobre, à
8 heures du matin. Les inscrip-
tions sont reçues Jusqu'au 10 octo-
bre. S'adresser au Secrétariat de
l'Institut Technique de Norman-
die, 1, rue Pasteur, Caen.
« TES PERE ET MERE HONO-
RERAS. M. Henri André,
59 ans, retraité des Chemins de
Fer. 31. passage Belllvet. à Caen,
a porté plainte contre son fils
Claude A. 17 ans. qui l'a frappé
de deux coups de poings à la
face, lui causant des blessures.
Il s'est fait visiter par le doc-
teur Souron.
RECRUTEMENT DES ÉLBVES-
MAITRES. -=• Le 2' concours de
recrutement des élèves-maîtres du
Calvados est fixé au 29 septembre.
Il aura lieu au Lycée Malherbe de
Caen, à partir de 8 heures.
AVIS IMPORTANT. Les habi-
tants sont instamment priés de se
présenter au four fixé pour leur
quartier.
Faits Divers
VOL DE BOTTES
M. Robert Gouy, 30 ans, plom-
bier à la Société Eau et Assainis-
sement, demeurant à Caen, 2. Clos-
Joli, a porté plainte contre in-
connu pour vol. Au cours de la
nuit, on lui a dérobé une paire
de bottes en caoutchouc qui se
trouvaient dans un local de la
cour de la Mairie, rue Jean-Eudes.
C'tTAIENT DEUX GAMINS
QUI AVAIENT VOLÉ LA FICELLE
Nous avons signalé, cette se-
maine, la plainte déposée pour vol
de 7 pelotes de 2 kil. 500 de ficelle
déposées dans la vieille église St-
Etienne.
Après enquête, les auteurs de ce
vol ont été identifiés. Il s'agit des
jeunes Gaston E. 13 ans, demeu-
rant 114, rue Caponière, et Mau-
rice D. 15 ans. 32, rue Caponière.
Ils seront poursuivis.
ACCIDENT
Mlle Madeleine Viel, demeurant
11, rue de l'Epargne, qui circulait
à bicyclette, boulevard des Alliés,
a été victime d'un accident.
Elle n'a été que légèrement bles-
sée à la jambe droite.
BIEN MAL ACQUIS.
Venue à Caen, Mlle Micheline
Marie, 18 ans, toutes ses dents,
fille de salle à Port-en-Bessin,
avait eu la malencontreuse idée
de perdre son sac à main conte-
nant, outre divers papiers. une
somme de 2.350 francs. Cette pe-
tite fortune a été trouvée par
Gaston Bazin, 47 ans. commis-
sionnaire, 20, rue de Strasbourg.
qui n'eut rien de plus pressé que
de se débarrasser du dac à main
et des papiers, en les jetant dans
l'Orne, en conservant par devers
lui la somme de 2.350 francs.
Malheureusement pour lui, il
avait été vu par un de nos compa-
triotes, M. Georges Blum. 43 ans,
ajusteur, 23, rue des Teinturiers.
qui signala ses agissements à
M. Lenoir, commissaire de police.
Identifié, Bazin passa des aveux
complet» et la somme fut retrou-
vée cachée dans le tiroir de sa
table de nuit.
RAVITAILLEMENT CLANDESTIN
De service à la gare Etat, M.
Henri Bezanger, inspecteur de la
brigade économique de la police
municipale avait son attention at-
tirée par une valise et un panier
déposés à la consigne par le chauf-
feur d'un autobus desservant les
lignes de campagne. Interrogé. le
chauffeur ne put qu'indiquer qu'il
s'agissait d'un colis accompagnant
un voyageur qui lui avait donné
comme instructions de les déposer
à la consigne pendant qu'il dlnait
avant de prendre son train.
Ouverte, les deux colis révélè-
rent la présence de 16 douzaines
d'oeufs et 35 kilos de beurre qui
seront remis au comité de réparti-
tion rue Saint-Louis.
Malgré une active surveillance à
la gare, le propriétaire des colis
est resté inconnu. Il est active-
ment recherché.
VOL DANS UN CAMION
M. Lenoble Roger, 27 ans.
transporteur Verson. a déposé
une plainte contre inconnu pour
vol dans son camion, resté place
Courtonne. d'un extincteur et
d'une couverture de laine blan-
che. Préjudice 700 fr. environ.
POUR LUTTER
CONTRE LE FROID
Henri Jousse, 39 ans, docker,
40, rue Saint-Jean. a été surpris
par l'agent de police Delaunay,
alors qu'il venait de dérober 35
kilos de charbon au préjudice de
la Compagnie du Gaz, sur le quai
Saint-Nicolas.
DE JEUNES DETROUSSEURS
DE WAGONS
Marcel P. 16 ans. et Louis U.
13 ans, tous deux domiciliés allée
dea Fleurs, à Caen. avaient cons-
taté, près des bâtiments de la
foire-exposition, la présence d'un
wagon fermé à l'aide d'un fil
de fer. Ils l'ouvrirent et purent
ainsi subtiliser sur le chargement
environ 70 kilos d'avoine, en pro-
venance de la maison Lecomte et
Perault. à Caen.
Malheureusement pour eux, ils
furent surpris par l'agent Delau-
nay, qui les a déférés devant M.
Lenoir. commissaire de police.
STOCKAGE
DES CERÉALES SECONDAIRES
La nouvelle réglementation de
vente des céréales secondaires lm-
pose aux producteurs de n'effec-
tuer de livraisons qu'à des orga-
nismes stockeurs agréés par le
Comité départemental des céréales.
La Coopérative des Producteurs
de Blé du Calvados (Maison du
Paysan, à Caenl rappelle aux
cultivateurs qu'elle a reçu l'agré-
ment du dit Comité et qu'elle est
autorisée à stocker les dites céréa-
les à Caen et dans tous ses centres
de stockage Bayeux. Vire, Vassy,
Bény-Bocage. Conde-sur-Noireau.
Canchy, Tréviéres, Llttry, Cau-
mont. Bretteville -l'Orgueilleuse.
Audrieu. Douvres. Aunay-sur-
Odon, Jurques. Thury-Harcourt,
Troam.
Il est rappelé que les produc-
teurs doivent obligatoirement dé-
clarer à leur mairie le nom de
l'organisme stockeur auquel ils se
rattachent. A défaut de déclara-
t:on, les producteurs seront ratta-
chés d'omce à l'organisme storkeur
auquel ils livrent habituellement
leur blé ou défaut à l'organisme
le plus rapproché de leur domicile.
RECRUTEMENT
DE MAITRES-OUVRIERS
,Le concours pour le recrutement
de maltres-ouvriers de l'atelier-
école aura lieu les 26 et 27 septem-
bre prochain à l'école d'apprentis-
sage de la Société Métallurgique de
Normandie.
Les candidats devront se présen-
ter à l'école d'apprentissage pour
8 heures du matin.
Ce concours s'adresse tous les
ouvriers en fer âgés de 23 à 40 ans.
Le traitement de début sera de
18.000 francs.
La liste des candidatures sera
définitivement close le mercredi
24 septembre.
%♦
TOUJOURS LES PATATES
On a dérobé environ 500 pieds de
pommes de terre dans un champ
situé route dt Creully. au lieu dit
la Cavée-Nazot Le propriétaire M.
Eugène Roux. 58 ans, cultivateur,
3, routa de Creully, a porte plaint»
et la police recHerch» 1e yoleur.
LES COMMUNISTES
DEVANT LA COUR SPÉCIALE DE CAEN
Les militants de Dives sont condamnés
à des peines allant de 3 mois à 5 ans de prison
Voici la suite des plaidoiries de
l'affaire de Dives que nous n'avons
pu faire figurer dans notre précè-
dent numéro en raison de l'heure
tardive à laquelle l'audience fut
levée.
Après M' Senecal. c'est M' Tré-
het qui prend la parole, et ensui-
te M* Féquet, du barreau de Pont-
l'Evêque, M* Adeline, du barreau
de Lisieux, et M- Lefèvre. du bar-
reau de Pont-1'Evêque.
Pour tous les avocats, la preuve
n'est pas faite de la culpabilité de
leurs clients. et pour tous ils de-
mandent l'acquittement
L'An'RET DE LA COUR
La Cour Spéciale ne les suit pas
et prononce contre les 15 accusés
les peines suivantes. Il est 21 h. 30
lorsque lecture est donnée de
l'arrêt.
Mannevllle 5 ans de prison.
10 ans d'interdiction de séjour et
1.000 francs d'amende.
Leriormand 5 ans de prison,
10 ans d'interdiction de séjour et
5.000 fr d'amende.
Lepaùle. 3 ans de prison et 5
ans d'interdiction de séjour.
Loiseau. 2 ans de prison et 5
ans d'interdiction de séjour
Lesaulnier, 2 ans de prison.
Leperchey. Schopp. Goubin et
la femme Lepic 6 mois de prison.
Sergis et Guyon, 3 mois de pri-
son.
La femme Dupuis et Lepeltier
sont acquittés.
L'AFFAIRE
DE BONNEVILI.E-LE-LOUVET
Cette seconde affaire, qui amène
le nommé Victor Loison, 50 ans.
charpentier à Bonneville-le-Louvet
devant la Cour Spéciale, chargée
de réprimer les menées commu-
nistes contre le gouvernement
français, a eu. encore moins de
succès que la précédente. A 14
heures, après l'interrogatoire de
l'accusé, et alors que le premier
témoin est appelé, il y a juste dans
la salle. trois personnes. Nous
sommes loin. on le voit, de la foule
des grand? procés.
Comme les Inculpés de l'affaire
précédente, Loizon a nié énergi-
quement les faits qui lui sont re-
prochés.
J'ai quitté le parti commu-
niste en 1937. et depuis je ne me
suis livré à aucune propagande.
Il ne se départira pas de ses
dires.
LES TEMOINS
Le premier est le gendarme Ma-
bile. de la brigade de Blangy-le-
Chateau Arrivé depuis 1940 dans
cette région. il eut à enquêter
sur les faits et gestes de Loison,
en particulier depuis juiillet 1941.
Et depuis. on a découvert chez l.ti
des journaux et des b;ochures,
mais rta'.mt (le quelques années
A Mme Boscher témoin sui-
vant. Loizon aurait declare, du
moins l'.vffirme-t-elle à la barre
« La guerre va finir dans 48 heu-
res, car les Soviets vont inter-
venir a
Et sur une réflexion de la
débitante l'accusé l'aurait mi-
nacée « Vous passerez à la cas-
serole isic), avec tous les capita-
listes
Robert Marc. Gustave Leroy,
camarades de Loizon déclarent
d'un commun accord, qu'il faisait
de la politique « quand Il avait
bu a. Mais tamais. depuis quel-
que temps, il ne les avait incités
à adhérer au Parti Communiste.
Louis Rouval apporte la même
note à la Cour. en ajoutant des
renseignements excellents sur l'in-
culpé. Pour M. André Guernou.
carde-chasse et garde-pèche à Bon-
neville-le-Louvet. Lotzon avait une
activité néfaste pour la jeunesse.
dont il s'entourait
Et enfin, alors qu'il le rencon-
trait pour la première fois ce
devait être l'unique au mois de
juin dernier l'accusé aurait dé-
claré à M. Marcel Hayet. de Hon-
fleur, que « Les Soviets gagne-
raient la guerre
Le témoin confirme cette décla-
ration. niée par Loizon, et le dé-
filé des témoins est terminé.
Puis M le Président donne lec-
ture de la déposition de M. le
Maire, absent à l'audience.
LE REQUISITOIRE
ET LA PLAIDOIRIE
DE LA DEFENSE
Comme pour la précédente af-
faire, c'est M. Mengin. avocat-géné-
ral qui soutient l'accusation. Pour
lui. la culpabilité de l'accusé est
certaine et il requiert contre lui
une peine allant de 1 à 5 ans de
prison s'en remettant à la sagesse
de la Cour.
C'est également ce que fait Il*
Lefèvre. du barreau de Pont-l'Evé-
que. défenseur de Loison. Car.
quoique ne jaugeant pas les faits
suffisamment établis et deman-
dant. partant, l'acquittement de
son client il demande, en cas où
la Cour penserait autrement, le
minimum de la peine, étant donné
l'àee de Loizon.
L'ARRET
Apres avoir délibéré, la Cour
rapporte la condamnation sui-
vante
Loizon fera 2 ans de prison et
paiera 100 fr. d'amende. De plus,
il se voit infliger 5 ans d'interdic-
tion de droits civiques et politi-
ques.
La police municipale
procède à l'arrestation
de quatre voleurs
Les services de la Sûreté muni-
cipale ont procédé à l'arrestation
des nommés Renée Durand. 38 ans,
journalière, domiciliée 8. rue des
Teinturiers; Marie-Louise Letour-
neur, 24 ans. femme de ménage. 6
bis, cour du Mesnll-Thouret: Ro-
ger Henrocq. 19 ans, demeurant 5.
rue du Havre, et Jean H. 11 ans.
habitant avec ses parents. 22. rue
des Carmes.
La première a été appréhendée
par l'inspecteur Regnault. Elle a
commis et reconnu un vol de 700
francs au préjudice de M. Louis
Louvel. 46 ans, manœuvre, domici-
lié 18. rue Saint-Pierre.
La nommée Letourneur. arrétée
par l'inspecteur Gifferd. est accu-
sée d'avoir dérobé une somme de
1.300 fr. au préjudice de son em-
ployeur. M. Joseph Hervleu. 29 ans,
isnpecteur d'assurances. 14. rue du
Docteur Tillaux.
C'est le nommé Henrocq qui
avait dérobé au préjudice de Mine
Maréchal, restauratrice, rue du Ha-
vre, les tickets de pain dont nous
avions signalé la disparition la se-
maine dernière.
Enfin, vol dont nous avons égale-
ment parlé, c'est le jeune Jean H.
11 ans. qui avait pénétré dans la
voiture de M» De,;mots. de Saint-
Germain-le-Vasson. et s'est emparé
de bottes en caoutchouc et d'un
rechaud électrique.
Tous ces voleurs seront poursui-
vis. Mais dès maintenant félicitons
la police de ces arrestations.
jCo AI air te
fa,il connaifre:
RÉCUPÉRATION
DES MÉTAUX NON FERREUX
Le Maire de la Ville de Caen
rappelle à ses administrés que
1" Le centre de récupération des
métaux non ferreux sis place d'Ar-
mes, derrière les bâtiments de la
Foire-Exposition. dans le bâtiment
de l'Octroi, est ouvert tous les
Jours, de 8 à 12 heures et de 14 il.
18 heures, sauf les dimanches et
samedis après-midi
2" Le centre de récupération sis
au Vieux Saint-Etienne, rue de
Caumont. est ouvert tous les jours.
de 8 à 12 heures et de 14 heures
à 17 h. 30. sauf les dimanches et
samedis après-midi.
Il signale que l'expert chargé de
l'expertise des objets présentés
comme étant en nickel ou en étam
se tiendra à la disposition du pu-
blic
1" au bureau de récupération de
la place d'Armes, les lundi 22 et
Jeudi 25 septembre, de 16 à 18 h.:
2" au centre de récupération du
Vieux Saint-Etienne. les mercredi
24 et samedi 27 septembre, de 10 à
12 heures.
Distribution
de BONS DE PETROLE
Le Maire de la Ville de Caen a
l'honneur d'informer les habitants
que des bons de pétrole seront
distribués au Bureau du Ravitail-
lement (Cour du Musée)
Mardi prochain 23 septembre aux
titulaires de la carte violette de
charbon, ne disposant d'aucun
moyen d'éclairage (électricité ou
gaz)
Mercredi 24 septembre aux au-
tres consommateurs ne disposant
également d'aucun moytn d'éclal-
rage.
/aPréfecfure
communique:
TARIFS
DES TRAVAUX DE COIFFURE
La Préfecture précise que le ta-
rif des travaux de coiffure, fixé par
arrêté préfectoral du 17 juillet
1941. devra obligatoirement être
affiché à l'intérieur de chaque éta-
blissement et de façon visible de
l'extérieur.
Ce tarif devra être complété par
l'indication de la catégorie à la-
quelle appartient l'établissement.
Toute infraction aux disposi-
tions ci-dessus sera passible des
sanctions prévues par la réglemen-
tation en vigueur.
Les petits orphelins d'Epron
ont fêté le R.P. Robert
Hier. à 15 heures, dans la salle
des fêtes de l'Orphelinat d'Epron.
s'est déroulée une charmante réu-
nion de famille qui groupa un
nombre respectable d'auditeurs.
Il ne s'agissait rien moins en
effet, pour nos petits orphelins,
que d'offrir, à l'occasion de sa fête
patronale. leurs vœux à celui qui,
depuis tant d'années, se dévoue si
entièrement pour eux. le R. P.
Robert.
Aux premiers rangs de l'assis-
t.ance, on pouvait noter la pré-
sence de MM. de Coutard. prési-
dent de l'muvre; Louis Morin.
conseiller; Cardel, adjoint au
maire d'Epron, etc.
Les enfants, avec le charme qui
n'appartlent qu'à leur Age, com-
plimentèrent le bon Père et, lui,
remercia avec émotion.
Des chansons et saynètes, com-
posées par une religieuse de l'Or-
phelinat, furent ensuite jouées et
interprétées par tout ce petit
monde à la satisfaction de l'audi-
toire et le R. P. Pampé, supérieur
des Oblats de Caen, qui présidait.
sut trouver les mots de circons-
tance pour mettre en valeur le
geste des orphelins.
Unr belle après-midi à l'Orphe-
linat et qui. certes, a dû aller
droit au cœur du R. P. Robert, si
sensible à la reconnaissance de
ses petits.
ARGENTES
NECROLOGIE, Nous appre-
nous avec regret le décès survenu
à J'Age de 61 ans, de Mme Albert
Frilley, née Louise Lefévre. épouse
du sympathique président de la
Commission de ravitaillement
d'Ar?ences
Nous prions M. Frilley et toute
la famille de trouver Ici l'expres-
sion de nos vifs sentiments de
condoléances.
MORT
RECUPERATION DES METAUX
NON FERREUX. L'expert chargé
de la récupération des métaux
non fe ceux se tiendra à la dispo-
sition des habitants le mercredi
24 sa :embre, à ta mairie. de
10 h 15 à Il heures.
POUR FAIRE DU SPORT Les
jeunes gens de l.angrune et de
Saint -Aubin désirant pratiquer le
football sous les couleurs de
l'Union Sportive de Langrune. sont
invités à venir A la. réunion qui
aura lieu à Langrune. au Clos Fa-
milial. aujourd'hui lundi 22 sep-
tembre, à 20 heures (heure alle-
mande)
MONDEVIU-E
VIOLENCES, Plainte pour ce
motif a été porté par Gustave
Ctouet. 65 ans. manoeuvre, de-
meurent rive droite de l'Orne
contre Albert Garcia, 41 ans com-
merçant en charbons, rue Brlère,
qui l'aurait frappé.
DIVES-SUR-MKR
Une bande
de pilleurs de villas
vient d'être arrêtée
On Se souvient que depuis quel-
que temos les villas inhabitées
de la région de Dives-sur-Mer,
Houl;ate. étaient soumises à des
pillages organises et que chaque
1 melatt des cambrioleurs accumu-
I lait a la gendarmerie des plaintes
des propriétaires lisés.
Or. après un nouveau pillage
effectué à Ca bourg, dans une hô-
tel appartenant a Mme Coffe, de-
meurant actuellement à Saint-
Servon Manche) la gendarmerie
a ou dépistes les auteurs de ce
cambriolage Une longue et labo-
rieuse enquête des gendarmes Le-
tellier et Thollemer a abouti à
l'arrestation des sieurs Léon Gué-
rin brocanteur rue des Salines. à
Cabourg; Louis Papin, sans domi-
cile fixe Dp plus un mandat d'a-
mener a été lancé contre René
Richier. demeurant à Lisieux
En outre six individus sont in-
culpés dans cette affaire. Espérons
que leur arrestation Imminente
mettra fin aux séries de cambrio-
lages dans notre région.
Guérin était spécialisé dans les
vols de laine On a découvert chez
lui plus de 120 kilos de cette ma-
tière ainsi que dE'5 traverslns, des
oreillers, des taies, toiles matels.
et une quantité d'objets de literie
qu'il prétend avoir trouvé dans les
poubelles.
Richier était lui. le a roi du
plomb Il sectionnait à coups de
hache dans les villas les conduites
de plomb qu'il revendait ensuite
coupées en morceaux.
Quant aux autres inculpés, tous
plus ou moins de connivence av?c
les premiers, ils répondront pro-
chainement de leurs méfaits de-
vsnt les juges.
TKOARN
UN CAMION-CITERNE
SE JETTE SUR UN ARBRE
Avant-hier, vers 16 heures 45.
.Ni. Henri Rosé, entrepreneur de
transports, demeurant à La Haye
(Seine-Inférieure), venant de Caen
avec son camion-citerne, suivait la
route nationale 815. Après avoir
traversé Sannerville et effectué les
virages se trouvant à la sortie de
cette localité, alors qu'il roulait à
environ 40 kilomètres à l'heure
sur la ligne droite qui précède la
montée vers Troarn. il vit venir
un cycliste en sens inverse parais-
sant en état d'ivresse, lequel, au
moment du croisement, vint t
s'abattre sur la chaussée, devant
le camion. Pour l'éviter. M. Rose
freina violemment et après avoir
monté sur la berme vint se jeter
sur l'un des arbres se trouvant en
bordure de la route. Les dégàtn
matériels occasionnés au camion
sont importants, mais heureuse-
ment il n'y a pas eu d'accident de
personne à déplorer.
Le cycliste. M Maurice Hébert,
cultivateur a Sannerville. qui re-
venait de Troarn. prendre posses-
sion de sacs vides, chez Si. Mous-
sard. prétend qu'il n'est pas tombé
sur la chaussée et qu'il n'était pas
en état d'ivresse, ayant seulement
bu quelques verres ».
Les gendarmes de Troarn se sont
rendus sur les lieux de l'accident.
ESQUA Y-NOTRE-DAME
NÉCROLOGIE
Nous assistions avec peine, la
semaine dernière, à l'inhumation
de NI Vallette, à Cheux. Une fou-
le nombreuse éteit venue accompa-
gner le défunt et témoigner à la
famille toute sa sympathie.
A quelques jours de distance, un
deuil nouveau frappe M. Castel,
adjoint au mairie de Gavrus. e-t
Mme. en la personne 'de M. Aime
Ghatel. conseiller municipal. décé-
Oè en son domicile, à Esquay-
Notre-Dame
Les obsèques se sont déroulées
en présence d'une très nombreuse
M le chanoine Gohier, curé-
doyen d'Evrecy. accompagné des
curés de Verson. Cheux et Grain-
ville-sur-Odon. présidait la céré-
monie.
Nous présentions à Mme et M.
Oasïel. ainsi qua toute la famille,
si douloureusement éprouvée, no.
bien vives condoléances.
f'OM>EVILLE
ARRESTATION En exécu-
tion \d'un mandat d amener déli-
vre r M le Procureur de la Ré-
publique de Lisieux. le maréchal
de lotis chef Frisard et le gendar-
mf- Hourdin. de la brigade de
Moult, ont procédé à l'arrestation
de Auguste Leprovost. 28 an. s.
d. f.. ouvrier agricole, coupable
dE' vols d'objets divers panta-
Ion. chemises, bnttes caoutchouc.
etc. commis dans la réaion de
S.\ i n t-PI erre-sur-Dt v es
-f OBSÈQUES
RENNES- BAYEUX. Vous éte«
prie d'atÂ.Fler aux obsèques d»
Monsieur Paul BERTHELOT
decedt en sa demeure. 120. rue de
Br^st. a Rennes ( Ille-et-VU ). dans sa
K7' année, muni des Sacrements de E-
plise. qut auront lieu le lundi 22 sep-
tembre 1941. 10 h 15 (heure de l'Eu-
rnpe centrale», en réalise paroissiale
de Samt-Et;enne.
On se N"unira la maison mortuai-
re a 10 heures
Inhumation au cimet-.ère du Nord
De la part de Mme Paul Berthe-
lot. son epoise; M. et Mine von Le-
prunier. ses enfants; M. Jean Lepru-
nier. son petit-fV.s; NI. et Mme P. -M.
Bertnelot; Mme veuve Joseph Berthe-
int; Mme veuve Peîix Bertheiot; M. et
Mme Alex Jehannm: Mmr veuve
Louis Gru»i. son frère, son bea'i-frèr*
et ses belles-sœurs: des familles Ber-
thelot. Leprun-.er Oruel et Jp'nannfn;
dr ses neveux pt nièces cousins et
"nusines. des amis Pt de to'it» la fa-
mille
Cet avis tient lieu de fair»-part.
REMERCIEMENTS
LORIENT RENNES M Routard
Hrnrt Boucrard. M et Mmr Paysant
et leurs enfants. M. Boudard et toute
la famille, remernem sincèrement tou-
trs Irs personnes qui nnt bien voulu
assister aux nhscqnes de
Madame BOUGEARD
Née EuMli? PAYSANT
rtomlrlliée 20 rue de Varsovie, à Lo-
rient. ainsi que toutes celles qui leur
ont temoune de la sympathie en cette
douloureuse circonstance.
3 =
AUJOURD'HUI
Secoun d'urgence
Pharmacien de nuit Votre phar-
macien habituel. En cas d'absence, il-
dresser au commissariat de police.
Pompiers Rur Daniel-Huet (téléph.
Les Spectacles
Cinémas Eden. 14 h. 30 et 19 h. 15:
Les mains libres.
Normandie. de 14 h. à 21 h. S0
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Restons Froneats, au Théâtre muni-
cipal.
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œuvres de Emile Leroi.
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Tribunal correctionnel.
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tembre.
Service de traductions français-elle-
mand. Les copies seront prêtes le sur-
lendemain de leur dépôt.
LE PERE EST TROUVE MORT
ET LE FLLS
DOIT ENTRE HOSPITALISÉ
M. Eugène Desclos. 60 ans. ma-
noeuvre sans domicile fixe, a été
trouvé mort hier vers la fin de la.
metinée dans un hangar édifié
sur le quai Samt-Nicolas.
M. Lenoir. commissaire de po-
lice. s'est rendu sur place et a
feit transporter le cadavre à la
morgue où 11 sera examiné par M.
le docteur Caillard.
La mort parait naturelle.
Quelques heures plus tard. le
propre flls du défunt. Henri Des-
clos. 19 ans, a été trouve à la
gare Etat dans un état psycholo-
gique épouvantable et dans l'inca-
pacité de donner le moindre ren-
eeitnement sur son état et sur ce-
lui de son Dère. Il a été transporté
à l'Hôpital de Caen.
AU THÉATRE
La Revue
« RESTONSFRANÇAIS »
Assistance moyenne pour repré-
sentation moyenne Disons, d'ail-
leurs, dès maintenant, que pIU-
steurs numéros étaient des « déjd
vu.
Les décor.s n'étaient pas très
nombreux, mais certains étaient
originaux. quant aut costumes,
quelques-uns pas trop lourds à
porter, ils étaicttt d'une fraîcheur
magnifique et d'excellente façon.
En tête des artistes, figure in-
contestablement le célèbre accor-
déoniste Erir Ba.stirn, qui dut
revenir trois Nous arons sur-
tout goûté sa fantaisie, sur des
œuvres de Schubert Ensuite, si-
gnalon.s le duo fantaisiste Dar-
tjuez- la rhantruse aimable et
espiègle Suz Naudy. ctc
Enjin, indiquons aux amateurs
de ballets. qu'ils ne seront pas
déçus Les 14 danseuses du
Charl's Ballet » sont toutes jeu-
nes, sympathiques une peut-
être fait exception et dansent
à ravir.
Mais pourquoi mêler au titre de
cette revue le mot a françali r> ???
Armel.
DANS LA RÉGION
LES FAITS DU JOUR
Ecrasée par un camion
automobile
Ponttvy, le 21 septembre.
M. Jean Guillerm. 21 ans, chauf-
feur, à Herblgnac (Loire-Infé-
rieure), conduisait un camion
automobile de Quimperlé à Pon-
tivy quand près de Melrand. Il
aperçut une masse noire sur la
routé. Il tenta, mais trop tard,
de bloquer ses freins et écrasa
une nommée Le Gouic. née Marie
Mandart, 62 ans. Cette femme
s'adonne à la boisson et l'on
suppose qu'elle s'était endormie
sur la chaussée après boire.
Un ouvrier
tombe d'une caminnnette
et se tue
Henncbont. 21 septembre.
Au virage voisin des magasins
Eliot, sur la route de Vannes, des
ouvriers sont tombés d'une ca-
mionnette dont le côté s'est ren-
versé.
M. Thomas Eugène, 60 ans,
ajusteur, originaire d'Arzon et
habitant Port-Louis a été tué sur
le coup.
Un deuxième ouvrier a été
tr^nsnorté à l'hôpital de Lorient
avec üne fracture au crâne.
Sanglante tragédie
familiale à Lorient
Une folle égorge son mari,
ancien capitaine
de la coloniale
Lorient, le 21 septembre.
L'ancien capitaine de la Coloniale
Louis Le Gal. 80 ans, demeurant
rue Berthelot. à Lorient, a été
égorgé hier par sa femme, née
,leanne-Marle Georget. 63 ans,
originaire de Kervignac (Morbi-
han). prise d'un accès de folle.
La meurtrière a achevé son mari
coups de hache.
Après avoir blessé son frère.
Joseph Georget. la folle s'est ou-
vert la gorge, et son état est très
grave.
DISTRIBUTION DES TICKETS
DE RATIONNEMENT D'OCTOBRE
Les tickets d'alimentation du
mois d'octobre seront distribués au
Bureau du Ravitaillement (Cour
du Musée) de 8 h 30 à 11 h. 30 et
de 14 h. à 17 h. 30 les Jours ci-
après désignés pour les Quartiers
suivants
Mereredi 24 septembre Saint-
Jean. Saint-Louis. Notre-Deme.
Jeudi 25 septembre Haut Vau-
celles, La Folie. Couvrechef.
Vendredi 26 septembre Saint-
Gilles, Salnt-Ouen, Saint-Sauveur.
Samedi 27 sebtembre Saint-
Etienne, Saint-Jean Eudes.
Mardi 30 septembre Baa Vau-
celles, La Maladrerie.
En accord avec M. l'Intendant,
directeur du Ravitaillement géné-
ral, les cartes de lait entier en
circulation sont prorogées Jusqu'au
15 octobre et un avis spécial fera
connaître les jours de distribution.
Me JULIEN LENOIR FAIT A LA PRESSE
LE RÉCIT DE SON VOYAGE A LEIPZIG
Convoquée samedi après-midi
par M. Julien Lenoir, la presse
s'était rendue au rendez-vous. Elle
y fut reçue par le maître des
lieux, qu'entouraient M. le docteur
Collette et M. Poret.
C'était tout d'abord car une
surprise était annoncée pour
nous parler de son voyage à la
foire de Leipzig, que M. Lenoir
nous avait invités. La communi-
cation fut Intéressante et instruc-
tive au plus haut point. Voici, du
moins dans l'esprit, ce qu'il nous
a narré.
LA FOIRE DE LEIPZIG
Ne durant que 4 jours, deux fois
par an, la foire de Leipzig est ins-
tallée, comme si elle se tenait
toute l'année, dans des locaux
spacieux, solides et. aménagés et
réparés à chaque fois. Cette foire,
qui date de plus de 500 ans. ne
traite que des « échantillons »,
et son organisation est parfaite.
Elle comprend 23 palais, chacun
bien spécialisés dans une branche
de commerce, et situés dans diffé-
rents quartiers de la ville. 1.500
Français furent autorisés à la vi-
siter.
Elle est d'intérêt capital et tous
se sont déclarés heureux de ce
voyage.
M. Lenoir ajoute qu'il fut sur-
pris et. de l'ordonnance de cette
foire et. de la présence de fleurs
à tous les stands. N'y en n-t-il pas
ainsi à profusion dans toutes les
villes et même. dans les camps
de prisonniers français, aperçus
par lui.
LA VILLE DE LEIPZIG
ET LA VIE QU'ON Y MENE
Un plan sous les yeux, le « voya-
geur nous décrit la ville de
Leipzig, en quelques mots seule-
ment. Mais ce sur quoi il veut
rurtout attirer notre attention,
c'est sur le fait qu'en plein cen-
tre, on trouve un parc, un stade,
un champ de course, etc. On n'y
a donc pas tout sacrifié à un mo-
dernisme, plus ou moins intelli-
gent.
Logé chez l'habitant. M. Lennir
y a pu vivre pendant 5 jours
la vie familiale.
Le père et la jeune fille de 17
ans y travaillent 10 heures. Leurs
repas sont copieux, sinon arran
gés comme en France. Ils ont droit
et ils touchent à 400 gram-
mes de viande la semaine. plus
200 grammes de saucisses. Mais
l'allemand est d'une frugalité in-
croyable. Un plat unique, pas
de vin. très peu de bière, pas de
pain .de l'eau.
Dans les restaurants, depuis
ceux à 2 marks (40 fr.) jusqu'à
ceux à 10 marks (200 fr.). l'on y
mange à sa faim. mais, surtout
pour le Français, grâce à la vieille
choucroute et à la charcuterie.
En terminant ce récit, rapporté
Ici d'une facon malheureusement
trop réduite. M Lenoir affirme
que partout. Il fut reçu avec une
amabilité extrême.
Beaucoup, sinon tous les alle-
mands, avec lesquels j'ai conversé,
m'ont posé la question « Mais
pourquoi la France a-t-elle été en
guerre avec l'Allemagne ? »
Pour eux. il n'y a pas d'ennemi
héréditaire à l'Ouest.
UN GROUPE
COLLABORATION
DANS LE CALVADOS
Son récit terminé, M. Lenoir a
fait la déclaration suivante
J'ai déclaré ce matin à la Pré-
fecture le Groupe Colilaboration.
Comité du Calvados, avec siège so-
cia. à Caen.
Collahoration. voilà un mot quj
en a déjà fait dire beaucoup d'aU.-
tres, prononcé avec espoir par les
uns et pour d'autres un objet de
moquerie.
Aussi à l'écart de toute Idée
politique nous en faisons notre
titre avec l'assentiment et le con-
cours des hommes émlnents qui à
Paris ont été les propagandistes de
cette Idée.
Même dans notre Comité, nous
n'avons pas tous été acquis à cette
idée depuis un temps très long,
beaucoup même d'entre nous ne
s'y sont rendus qu'en présence de
l'attitude compréhensive de nos
vainqueurs. Nous nous sommes
donnés la peine de regarder, de
penser, de réfléchir.
Nous croyons que ceux qui sont
dans notre cas ne demandent qu'à
se connaltre nous leur en don-
nerons la possibilité.
Les opposants à l'idée de colla-
boration ne sont guère que de
deux sortes ceux qui ont des rai-
sons d'ordre alimentaire, et ceux
•lui, par idéologie obstinée, refu-
sent de même s'approcher de la
question.
Il est évident que la collabora-
tion et la révolution nationale qui
sera son corollaire changeront bien
des situations dans tous les mi-
lieux sociaux. Les croûtes de nom-
breux fromages risquent fort d'être
endommagées, et nous ne pouvons
rien attendre de ceux qui cher-
chent à les protéger.
Parmi les idéologues. 11 y a les
forcenés qui prépareraient bien
dès maintenant la revanche avec
ceux-là nous n'avons rien à voir,
pas plus d'ailleurs qu'avec tous
les butés.
Nous adressons aux Français qui
ont gardé leur esprit critique
ou'un2 propagande cynique n'a
•• '"r.rlu rn;ore i(i'.ir:"|î>bles d'au-
cm i.iifconnement, à ceux qui
n'ont pas besoin qu'on leur rap-
pelle que nos prisonniers s'éton-
nent de notre passivité, à ceux
enfin qui ne veulent connaltre
qu'un chef, le Maréchal.
La tâche est Immense, nous le
savons.
En janvier de cette année. le
docteur Friedrich Grimm la dé-
peignait ainsi
Rapprochement et collaboration,
tâche délicate et combien difficile.
Cette œuvre ne peut être entre-
prise que par de vrais Français et
de véritables Allemands, par des
hommes qui aiment leur patrie
d'abord, mais qui ont compris,
grâce à l'Histoire, que c'est juste-
ment l'intérêt de nos patries qui
nous impose le rapprochement. Il
n'y a aucune collaboration sans
confiance. Il n'y en a que dans
la dignité et dans l'honneur et il
va sans dire que seuls les patriotes
des deux pays peuvent aboutir à
une collaboration solide.
Il y a quelques jours. Pierre
Laval, remis de l'odieux attentat
dont Il a été victime disait à son
tour
« Je sais que seules l'entente
et la réconciliation avec l'Allema-
gne peuvent servir la France et
permettre d'édifier une Europe so-
lide, articulée, durable. C'est cette
politique que, dans l'intérêt de
la France, je conseille aux Fran-
çais. Je n'en vols pns d'autre et
le moment devrait nous semble
pourtant venu de penser à, nos
prisonniers, à nos misères, à l'hi-
ver qui approche, en un mot de
penser à la France et de ne penser
qu'à elle.
Ces paroles ne peuvent être rem-
placées par d'autres, nous les fai-
sons nôtres, et c'est avec le plus
grand coeur que nous nous enga-
geons dans la vole que nous nous
sommes tracée
France d'abord 1
En attendant que soit terminée
l'installation de la permanence qui
se tiendra 49, rue Saint-Pierre, la
correspondance pourra être adres-
sée à M. Poret. secrétaire général.
32, rue des Chanoines.
Le Groupement Collaboration
comprendra
Des membres bienfaiteurs co-
tisation minima de 500 francs.
Des membres associés cotisa-
tion minima de 100 francs.
Des membres adhérents cotisa-
tion minima de 5 francs.
Ajoutons que les membres du
bureau de cette association sont
les suivants
Président Lenoir Julien, né
le 25 janvier 1889, Caen. Ancien
adjoint au Maire. Marchand de
meubles, 51, rue Saint-Pierre.
Vice-Présidents Mercier Louis,
né le 4 août 1879. à Frouard (M-
et-M.) Professeur Faculté des
Sciences. 19, rue de l'Aurore De-
vaud Marc. né le 13 juin 1895, à
Cozes (Ch.-Inf), 11, rue Gaillarde.
Secrétaire Poret Robert, né
le 3 décembre 1895, Hérouville, St-
Clair. Directeur Caisse Assurances
Sociales. 32, rue des Chanoines.
Trésorier Collette Honorat, né
le 13 janvier 1R90 à Caen. Docteur
en Médecine. 20. rue Singer.
LE CERTIFICAT D'ETUDES
DU DEUXIÈME DEGRE
est rétabli dans le Calvados
Après publication des lois des 9
et 11 août 1936 sur la prolongation
de la scolarité, le certificat d'études
du 2' deRré, qui existait alors dans
le (Calvados, avait été supprimé.
NI. l'Inspecteur d'Académie vient
de décider que cet examen sera
rétabli à partir de 1942, tel qu'il
existait antérieurement à 1937.
Ne pourront s'y présenter que les
enfants titulaires du C E. P. E. de-
puis un an au mnins. Les épreuves
seront les suivantes
Errit questions, rédaction, deux
problèmes d'arithmétique.
Oral lecture, histoire et Réo-
graphie. Programme d'histoire a)
étudie sommaire de l'antiquité les
.Juifs, les (irrrs et les Rnmains
h\ les Rrandrs questions de l'his-
toire dr Franre dans leurs rapports
avec l'histoire générale (mais seu-
lement la période correspondant au
programme du C.F..P.E. de l'année).
INSTITUT TECHNIQUE DE
NORMANDIE. L'examen d'en-
trée aura lieu le 16 octobre, à
8 heures du matin. Les inscrip-
tions sont reçues Jusqu'au 10 octo-
bre. S'adresser au Secrétariat de
l'Institut Technique de Norman-
die, 1, rue Pasteur, Caen.
« TES PERE ET MERE HONO-
RERAS. M. Henri André,
59 ans, retraité des Chemins de
Fer. 31. passage Belllvet. à Caen,
a porté plainte contre son fils
Claude A. 17 ans. qui l'a frappé
de deux coups de poings à la
face, lui causant des blessures.
Il s'est fait visiter par le doc-
teur Souron.
RECRUTEMENT DES ÉLBVES-
MAITRES. -=• Le 2' concours de
recrutement des élèves-maîtres du
Calvados est fixé au 29 septembre.
Il aura lieu au Lycée Malherbe de
Caen, à partir de 8 heures.
AVIS IMPORTANT. Les habi-
tants sont instamment priés de se
présenter au four fixé pour leur
quartier.
Faits Divers
VOL DE BOTTES
M. Robert Gouy, 30 ans, plom-
bier à la Société Eau et Assainis-
sement, demeurant à Caen, 2. Clos-
Joli, a porté plainte contre in-
connu pour vol. Au cours de la
nuit, on lui a dérobé une paire
de bottes en caoutchouc qui se
trouvaient dans un local de la
cour de la Mairie, rue Jean-Eudes.
C'tTAIENT DEUX GAMINS
QUI AVAIENT VOLÉ LA FICELLE
Nous avons signalé, cette se-
maine, la plainte déposée pour vol
de 7 pelotes de 2 kil. 500 de ficelle
déposées dans la vieille église St-
Etienne.
Après enquête, les auteurs de ce
vol ont été identifiés. Il s'agit des
jeunes Gaston E. 13 ans, demeu-
rant 114, rue Caponière, et Mau-
rice D. 15 ans. 32, rue Caponière.
Ils seront poursuivis.
ACCIDENT
Mlle Madeleine Viel, demeurant
11, rue de l'Epargne, qui circulait
à bicyclette, boulevard des Alliés,
a été victime d'un accident.
Elle n'a été que légèrement bles-
sée à la jambe droite.
BIEN MAL ACQUIS.
Venue à Caen, Mlle Micheline
Marie, 18 ans, toutes ses dents,
fille de salle à Port-en-Bessin,
avait eu la malencontreuse idée
de perdre son sac à main conte-
nant, outre divers papiers. une
somme de 2.350 francs. Cette pe-
tite fortune a été trouvée par
Gaston Bazin, 47 ans. commis-
sionnaire, 20, rue de Strasbourg.
qui n'eut rien de plus pressé que
de se débarrasser du dac à main
et des papiers, en les jetant dans
l'Orne, en conservant par devers
lui la somme de 2.350 francs.
Malheureusement pour lui, il
avait été vu par un de nos compa-
triotes, M. Georges Blum. 43 ans,
ajusteur, 23, rue des Teinturiers.
qui signala ses agissements à
M. Lenoir, commissaire de police.
Identifié, Bazin passa des aveux
complet» et la somme fut retrou-
vée cachée dans le tiroir de sa
table de nuit.
RAVITAILLEMENT CLANDESTIN
De service à la gare Etat, M.
Henri Bezanger, inspecteur de la
brigade économique de la police
municipale avait son attention at-
tirée par une valise et un panier
déposés à la consigne par le chauf-
feur d'un autobus desservant les
lignes de campagne. Interrogé. le
chauffeur ne put qu'indiquer qu'il
s'agissait d'un colis accompagnant
un voyageur qui lui avait donné
comme instructions de les déposer
à la consigne pendant qu'il dlnait
avant de prendre son train.
Ouverte, les deux colis révélè-
rent la présence de 16 douzaines
d'oeufs et 35 kilos de beurre qui
seront remis au comité de réparti-
tion rue Saint-Louis.
Malgré une active surveillance à
la gare, le propriétaire des colis
est resté inconnu. Il est active-
ment recherché.
VOL DANS UN CAMION
M. Lenoble Roger, 27 ans.
transporteur Verson. a déposé
une plainte contre inconnu pour
vol dans son camion, resté place
Courtonne. d'un extincteur et
d'une couverture de laine blan-
che. Préjudice 700 fr. environ.
POUR LUTTER
CONTRE LE FROID
Henri Jousse, 39 ans, docker,
40, rue Saint-Jean. a été surpris
par l'agent de police Delaunay,
alors qu'il venait de dérober 35
kilos de charbon au préjudice de
la Compagnie du Gaz, sur le quai
Saint-Nicolas.
DE JEUNES DETROUSSEURS
DE WAGONS
Marcel P. 16 ans. et Louis U.
13 ans, tous deux domiciliés allée
dea Fleurs, à Caen. avaient cons-
taté, près des bâtiments de la
foire-exposition, la présence d'un
wagon fermé à l'aide d'un fil
de fer. Ils l'ouvrirent et purent
ainsi subtiliser sur le chargement
environ 70 kilos d'avoine, en pro-
venance de la maison Lecomte et
Perault. à Caen.
Malheureusement pour eux, ils
furent surpris par l'agent Delau-
nay, qui les a déférés devant M.
Lenoir. commissaire de police.
STOCKAGE
DES CERÉALES SECONDAIRES
La nouvelle réglementation de
vente des céréales secondaires lm-
pose aux producteurs de n'effec-
tuer de livraisons qu'à des orga-
nismes stockeurs agréés par le
Comité départemental des céréales.
La Coopérative des Producteurs
de Blé du Calvados (Maison du
Paysan, à Caenl rappelle aux
cultivateurs qu'elle a reçu l'agré-
ment du dit Comité et qu'elle est
autorisée à stocker les dites céréa-
les à Caen et dans tous ses centres
de stockage Bayeux. Vire, Vassy,
Bény-Bocage. Conde-sur-Noireau.
Canchy, Tréviéres, Llttry, Cau-
mont. Bretteville -l'Orgueilleuse.
Audrieu. Douvres. Aunay-sur-
Odon, Jurques. Thury-Harcourt,
Troam.
Il est rappelé que les produc-
teurs doivent obligatoirement dé-
clarer à leur mairie le nom de
l'organisme stockeur auquel ils se
rattachent. A défaut de déclara-
t:on, les producteurs seront ratta-
chés d'omce à l'organisme storkeur
auquel ils livrent habituellement
leur blé ou défaut à l'organisme
le plus rapproché de leur domicile.
RECRUTEMENT
DE MAITRES-OUVRIERS
,Le concours pour le recrutement
de maltres-ouvriers de l'atelier-
école aura lieu les 26 et 27 septem-
bre prochain à l'école d'apprentis-
sage de la Société Métallurgique de
Normandie.
Les candidats devront se présen-
ter à l'école d'apprentissage pour
8 heures du matin.
Ce concours s'adresse tous les
ouvriers en fer âgés de 23 à 40 ans.
Le traitement de début sera de
18.000 francs.
La liste des candidatures sera
définitivement close le mercredi
24 septembre.
%♦
TOUJOURS LES PATATES
On a dérobé environ 500 pieds de
pommes de terre dans un champ
situé route dt Creully. au lieu dit
la Cavée-Nazot Le propriétaire M.
Eugène Roux. 58 ans, cultivateur,
3, routa de Creully, a porte plaint»
et la police recHerch» 1e yoleur.
LES COMMUNISTES
DEVANT LA COUR SPÉCIALE DE CAEN
Les militants de Dives sont condamnés
à des peines allant de 3 mois à 5 ans de prison
Voici la suite des plaidoiries de
l'affaire de Dives que nous n'avons
pu faire figurer dans notre précè-
dent numéro en raison de l'heure
tardive à laquelle l'audience fut
levée.
Après M' Senecal. c'est M' Tré-
het qui prend la parole, et ensui-
te M* Féquet, du barreau de Pont-
l'Evêque, M* Adeline, du barreau
de Lisieux, et M- Lefèvre. du bar-
reau de Pont-1'Evêque.
Pour tous les avocats, la preuve
n'est pas faite de la culpabilité de
leurs clients. et pour tous ils de-
mandent l'acquittement
L'An'RET DE LA COUR
La Cour Spéciale ne les suit pas
et prononce contre les 15 accusés
les peines suivantes. Il est 21 h. 30
lorsque lecture est donnée de
l'arrêt.
Mannevllle 5 ans de prison.
10 ans d'interdiction de séjour et
1.000 francs d'amende.
Leriormand 5 ans de prison,
10 ans d'interdiction de séjour et
5.000 fr d'amende.
Lepaùle. 3 ans de prison et 5
ans d'interdiction de séjour.
Loiseau. 2 ans de prison et 5
ans d'interdiction de séjour
Lesaulnier, 2 ans de prison.
Leperchey. Schopp. Goubin et
la femme Lepic 6 mois de prison.
Sergis et Guyon, 3 mois de pri-
son.
La femme Dupuis et Lepeltier
sont acquittés.
L'AFFAIRE
DE BONNEVILI.E-LE-LOUVET
Cette seconde affaire, qui amène
le nommé Victor Loison, 50 ans.
charpentier à Bonneville-le-Louvet
devant la Cour Spéciale, chargée
de réprimer les menées commu-
nistes contre le gouvernement
français, a eu. encore moins de
succès que la précédente. A 14
heures, après l'interrogatoire de
l'accusé, et alors que le premier
témoin est appelé, il y a juste dans
la salle. trois personnes. Nous
sommes loin. on le voit, de la foule
des grand? procés.
Comme les Inculpés de l'affaire
précédente, Loizon a nié énergi-
quement les faits qui lui sont re-
prochés.
J'ai quitté le parti commu-
niste en 1937. et depuis je ne me
suis livré à aucune propagande.
Il ne se départira pas de ses
dires.
LES TEMOINS
Le premier est le gendarme Ma-
bile. de la brigade de Blangy-le-
Chateau Arrivé depuis 1940 dans
cette région. il eut à enquêter
sur les faits et gestes de Loison,
en particulier depuis juiillet 1941.
Et depuis. on a découvert chez l.ti
des journaux et des b;ochures,
mais rta'.mt (le quelques années
A Mme Boscher témoin sui-
vant. Loizon aurait declare, du
moins l'.vffirme-t-elle à la barre
« La guerre va finir dans 48 heu-
res, car les Soviets vont inter-
venir a
Et sur une réflexion de la
débitante l'accusé l'aurait mi-
nacée « Vous passerez à la cas-
serole isic), avec tous les capita-
listes
Robert Marc. Gustave Leroy,
camarades de Loizon déclarent
d'un commun accord, qu'il faisait
de la politique « quand Il avait
bu a. Mais tamais. depuis quel-
que temps, il ne les avait incités
à adhérer au Parti Communiste.
Louis Rouval apporte la même
note à la Cour. en ajoutant des
renseignements excellents sur l'in-
culpé. Pour M. André Guernou.
carde-chasse et garde-pèche à Bon-
neville-le-Louvet. Lotzon avait une
activité néfaste pour la jeunesse.
dont il s'entourait
Et enfin, alors qu'il le rencon-
trait pour la première fois ce
devait être l'unique au mois de
juin dernier l'accusé aurait dé-
claré à M. Marcel Hayet. de Hon-
fleur, que « Les Soviets gagne-
raient la guerre
Le témoin confirme cette décla-
ration. niée par Loizon, et le dé-
filé des témoins est terminé.
Puis M le Président donne lec-
ture de la déposition de M. le
Maire, absent à l'audience.
LE REQUISITOIRE
ET LA PLAIDOIRIE
DE LA DEFENSE
Comme pour la précédente af-
faire, c'est M. Mengin. avocat-géné-
ral qui soutient l'accusation. Pour
lui. la culpabilité de l'accusé est
certaine et il requiert contre lui
une peine allant de 1 à 5 ans de
prison s'en remettant à la sagesse
de la Cour.
C'est également ce que fait Il*
Lefèvre. du barreau de Pont-l'Evé-
que. défenseur de Loison. Car.
quoique ne jaugeant pas les faits
suffisamment établis et deman-
dant. partant, l'acquittement de
son client il demande, en cas où
la Cour penserait autrement, le
minimum de la peine, étant donné
l'àee de Loizon.
L'ARRET
Apres avoir délibéré, la Cour
rapporte la condamnation sui-
vante
Loizon fera 2 ans de prison et
paiera 100 fr. d'amende. De plus,
il se voit infliger 5 ans d'interdic-
tion de droits civiques et politi-
ques.
La police municipale
procède à l'arrestation
de quatre voleurs
Les services de la Sûreté muni-
cipale ont procédé à l'arrestation
des nommés Renée Durand. 38 ans,
journalière, domiciliée 8. rue des
Teinturiers; Marie-Louise Letour-
neur, 24 ans. femme de ménage. 6
bis, cour du Mesnll-Thouret: Ro-
ger Henrocq. 19 ans, demeurant 5.
rue du Havre, et Jean H. 11 ans.
habitant avec ses parents. 22. rue
des Carmes.
La première a été appréhendée
par l'inspecteur Regnault. Elle a
commis et reconnu un vol de 700
francs au préjudice de M. Louis
Louvel. 46 ans, manœuvre, domici-
lié 18. rue Saint-Pierre.
La nommée Letourneur. arrétée
par l'inspecteur Gifferd. est accu-
sée d'avoir dérobé une somme de
1.300 fr. au préjudice de son em-
ployeur. M. Joseph Hervleu. 29 ans,
isnpecteur d'assurances. 14. rue du
Docteur Tillaux.
C'est le nommé Henrocq qui
avait dérobé au préjudice de Mine
Maréchal, restauratrice, rue du Ha-
vre, les tickets de pain dont nous
avions signalé la disparition la se-
maine dernière.
Enfin, vol dont nous avons égale-
ment parlé, c'est le jeune Jean H.
11 ans. qui avait pénétré dans la
voiture de M» De,;mots. de Saint-
Germain-le-Vasson. et s'est emparé
de bottes en caoutchouc et d'un
rechaud électrique.
Tous ces voleurs seront poursui-
vis. Mais dès maintenant félicitons
la police de ces arrestations.
jCo AI air te
fa,il connaifre:
RÉCUPÉRATION
DES MÉTAUX NON FERREUX
Le Maire de la Ville de Caen
rappelle à ses administrés que
1" Le centre de récupération des
métaux non ferreux sis place d'Ar-
mes, derrière les bâtiments de la
Foire-Exposition. dans le bâtiment
de l'Octroi, est ouvert tous les
Jours, de 8 à 12 heures et de 14 il.
18 heures, sauf les dimanches et
samedis après-midi
2" Le centre de récupération sis
au Vieux Saint-Etienne, rue de
Caumont. est ouvert tous les jours.
de 8 à 12 heures et de 14 heures
à 17 h. 30. sauf les dimanches et
samedis après-midi.
Il signale que l'expert chargé de
l'expertise des objets présentés
comme étant en nickel ou en étam
se tiendra à la disposition du pu-
blic
1" au bureau de récupération de
la place d'Armes, les lundi 22 et
Jeudi 25 septembre, de 16 à 18 h.:
2" au centre de récupération du
Vieux Saint-Etienne. les mercredi
24 et samedi 27 septembre, de 10 à
12 heures.
Distribution
de BONS DE PETROLE
Le Maire de la Ville de Caen a
l'honneur d'informer les habitants
que des bons de pétrole seront
distribués au Bureau du Ravitail-
lement (Cour du Musée)
Mardi prochain 23 septembre aux
titulaires de la carte violette de
charbon, ne disposant d'aucun
moyen d'éclairage (électricité ou
gaz)
Mercredi 24 septembre aux au-
tres consommateurs ne disposant
également d'aucun moytn d'éclal-
rage.
/aPréfecfure
communique:
TARIFS
DES TRAVAUX DE COIFFURE
La Préfecture précise que le ta-
rif des travaux de coiffure, fixé par
arrêté préfectoral du 17 juillet
1941. devra obligatoirement être
affiché à l'intérieur de chaque éta-
blissement et de façon visible de
l'extérieur.
Ce tarif devra être complété par
l'indication de la catégorie à la-
quelle appartient l'établissement.
Toute infraction aux disposi-
tions ci-dessus sera passible des
sanctions prévues par la réglemen-
tation en vigueur.
Les petits orphelins d'Epron
ont fêté le R.P. Robert
Hier. à 15 heures, dans la salle
des fêtes de l'Orphelinat d'Epron.
s'est déroulée une charmante réu-
nion de famille qui groupa un
nombre respectable d'auditeurs.
Il ne s'agissait rien moins en
effet, pour nos petits orphelins,
que d'offrir, à l'occasion de sa fête
patronale. leurs vœux à celui qui,
depuis tant d'années, se dévoue si
entièrement pour eux. le R. P.
Robert.
Aux premiers rangs de l'assis-
t.ance, on pouvait noter la pré-
sence de MM. de Coutard. prési-
dent de l'muvre; Louis Morin.
conseiller; Cardel, adjoint au
maire d'Epron, etc.
Les enfants, avec le charme qui
n'appartlent qu'à leur Age, com-
plimentèrent le bon Père et, lui,
remercia avec émotion.
Des chansons et saynètes, com-
posées par une religieuse de l'Or-
phelinat, furent ensuite jouées et
interprétées par tout ce petit
monde à la satisfaction de l'audi-
toire et le R. P. Pampé, supérieur
des Oblats de Caen, qui présidait.
sut trouver les mots de circons-
tance pour mettre en valeur le
geste des orphelins.
Unr belle après-midi à l'Orphe-
linat et qui. certes, a dû aller
droit au cœur du R. P. Robert, si
sensible à la reconnaissance de
ses petits.
ARGENTES
NECROLOGIE, Nous appre-
nous avec regret le décès survenu
à J'Age de 61 ans, de Mme Albert
Frilley, née Louise Lefévre. épouse
du sympathique président de la
Commission de ravitaillement
d'Ar?ences
Nous prions M. Frilley et toute
la famille de trouver Ici l'expres-
sion de nos vifs sentiments de
condoléances.
MORT
RECUPERATION DES METAUX
NON FERREUX. L'expert chargé
de la récupération des métaux
non fe ceux se tiendra à la dispo-
sition des habitants le mercredi
24 sa :embre, à ta mairie. de
10 h 15 à Il heures.
POUR FAIRE DU SPORT Les
jeunes gens de l.angrune et de
Saint -Aubin désirant pratiquer le
football sous les couleurs de
l'Union Sportive de Langrune. sont
invités à venir A la. réunion qui
aura lieu à Langrune. au Clos Fa-
milial. aujourd'hui lundi 22 sep-
tembre, à 20 heures (heure alle-
mande)
MONDEVIU-E
VIOLENCES, Plainte pour ce
motif a été porté par Gustave
Ctouet. 65 ans. manoeuvre, de-
meurent rive droite de l'Orne
contre Albert Garcia, 41 ans com-
merçant en charbons, rue Brlère,
qui l'aurait frappé.
DIVES-SUR-MKR
Une bande
de pilleurs de villas
vient d'être arrêtée
On Se souvient que depuis quel-
que temos les villas inhabitées
de la région de Dives-sur-Mer,
Houl;ate. étaient soumises à des
pillages organises et que chaque
1 melatt des cambrioleurs accumu-
I lait a la gendarmerie des plaintes
des propriétaires lisés.
Or. après un nouveau pillage
effectué à Ca bourg, dans une hô-
tel appartenant a Mme Coffe, de-
meurant actuellement à Saint-
Servon Manche) la gendarmerie
a ou dépistes les auteurs de ce
cambriolage Une longue et labo-
rieuse enquête des gendarmes Le-
tellier et Thollemer a abouti à
l'arrestation des sieurs Léon Gué-
rin brocanteur rue des Salines. à
Cabourg; Louis Papin, sans domi-
cile fixe Dp plus un mandat d'a-
mener a été lancé contre René
Richier. demeurant à Lisieux
En outre six individus sont in-
culpés dans cette affaire. Espérons
que leur arrestation Imminente
mettra fin aux séries de cambrio-
lages dans notre région.
Guérin était spécialisé dans les
vols de laine On a découvert chez
lui plus de 120 kilos de cette ma-
tière ainsi que dE'5 traverslns, des
oreillers, des taies, toiles matels.
et une quantité d'objets de literie
qu'il prétend avoir trouvé dans les
poubelles.
Richier était lui. le a roi du
plomb Il sectionnait à coups de
hache dans les villas les conduites
de plomb qu'il revendait ensuite
coupées en morceaux.
Quant aux autres inculpés, tous
plus ou moins de connivence av?c
les premiers, ils répondront pro-
chainement de leurs méfaits de-
vsnt les juges.
TKOARN
UN CAMION-CITERNE
SE JETTE SUR UN ARBRE
Avant-hier, vers 16 heures 45.
.Ni. Henri Rosé, entrepreneur de
transports, demeurant à La Haye
(Seine-Inférieure), venant de Caen
avec son camion-citerne, suivait la
route nationale 815. Après avoir
traversé Sannerville et effectué les
virages se trouvant à la sortie de
cette localité, alors qu'il roulait à
environ 40 kilomètres à l'heure
sur la ligne droite qui précède la
montée vers Troarn. il vit venir
un cycliste en sens inverse parais-
sant en état d'ivresse, lequel, au
moment du croisement, vint t
s'abattre sur la chaussée, devant
le camion. Pour l'éviter. M. Rose
freina violemment et après avoir
monté sur la berme vint se jeter
sur l'un des arbres se trouvant en
bordure de la route. Les dégàtn
matériels occasionnés au camion
sont importants, mais heureuse-
ment il n'y a pas eu d'accident de
personne à déplorer.
Le cycliste. M Maurice Hébert,
cultivateur a Sannerville. qui re-
venait de Troarn. prendre posses-
sion de sacs vides, chez Si. Mous-
sard. prétend qu'il n'est pas tombé
sur la chaussée et qu'il n'était pas
en état d'ivresse, ayant seulement
bu quelques verres ».
Les gendarmes de Troarn se sont
rendus sur les lieux de l'accident.
ESQUA Y-NOTRE-DAME
NÉCROLOGIE
Nous assistions avec peine, la
semaine dernière, à l'inhumation
de NI Vallette, à Cheux. Une fou-
le nombreuse éteit venue accompa-
gner le défunt et témoigner à la
famille toute sa sympathie.
A quelques jours de distance, un
deuil nouveau frappe M. Castel,
adjoint au mairie de Gavrus. e-t
Mme. en la personne 'de M. Aime
Ghatel. conseiller municipal. décé-
Oè en son domicile, à Esquay-
Notre-Dame
Les obsèques se sont déroulées
en présence d'une très nombreuse
M le chanoine Gohier, curé-
doyen d'Evrecy. accompagné des
curés de Verson. Cheux et Grain-
ville-sur-Odon. présidait la céré-
monie.
Nous présentions à Mme et M.
Oasïel. ainsi qua toute la famille,
si douloureusement éprouvée, no.
bien vives condoléances.
f'OM>EVILLE
ARRESTATION En exécu-
tion \d'un mandat d amener déli-
vre r M le Procureur de la Ré-
publique de Lisieux. le maréchal
de lotis chef Frisard et le gendar-
mf- Hourdin. de la brigade de
Moult, ont procédé à l'arrestation
de Auguste Leprovost. 28 an. s.
d. f.. ouvrier agricole, coupable
dE' vols d'objets divers panta-
Ion. chemises, bnttes caoutchouc.
etc. commis dans la réaion de
S.\ i n t-PI erre-sur-Dt v es
-f OBSÈQUES
RENNES- BAYEUX. Vous éte«
prie d'atÂ.Fler aux obsèques d»
Monsieur Paul BERTHELOT
decedt en sa demeure. 120. rue de
Br^st. a Rennes ( Ille-et-VU ). dans sa
K7' année, muni des Sacrements de E-
plise. qut auront lieu le lundi 22 sep-
tembre 1941. 10 h 15 (heure de l'Eu-
rnpe centrale», en réalise paroissiale
de Samt-Et;enne.
On se N"unira la maison mortuai-
re a 10 heures
Inhumation au cimet-.ère du Nord
De la part de Mme Paul Berthe-
lot. son epoise; M. et Mine von Le-
prunier. ses enfants; M. Jean Lepru-
nier. son petit-fV.s; NI. et Mme P. -M.
Bertnelot; Mme veuve Joseph Berthe-
int; Mme veuve Peîix Bertheiot; M. et
Mme Alex Jehannm: Mmr veuve
Louis Gru»i. son frère, son bea'i-frèr*
et ses belles-sœurs: des familles Ber-
thelot. Leprun-.er Oruel et Jp'nannfn;
dr ses neveux pt nièces cousins et
"nusines. des amis Pt de to'it» la fa-
mille
Cet avis tient lieu de fair»-part.
REMERCIEMENTS
LORIENT RENNES M Routard
Hrnrt Boucrard. M et Mmr Paysant
et leurs enfants. M. Boudard et toute
la famille, remernem sincèrement tou-
trs Irs personnes qui nnt bien voulu
assister aux nhscqnes de
Madame BOUGEARD
Née EuMli? PAYSANT
rtomlrlliée 20 rue de Varsovie, à Lo-
rient. ainsi que toutes celles qui leur
ont temoune de la sympathie en cette
douloureuse circonstance.
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