Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1915-11-15
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Type : texte texte
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Langue : français
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Description : 15 novembre 1915 15 novembre 1915
Description : 1915/11/15 (Numéro 318). 1915/11/15 (Numéro 318).
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/11/2007
JOURNAL DES DEBATS DU LUNDI 13 NOVEMBRE 1915
mira !a souscription. On sait au dehors ce
que vaut, la fortune de la Franco, et la
force que représentent ses admirables res-
sources de travail et d'économie.
L'emprunt a un doub)ë but procurer
des ressources nouvelles au Trésor et con-
vertit' une partie do la Dette a court terme
en Rente consolidée. Les Obligations et les
Bons de ta Défense pourront, bien entendu,
servir à libérer les souscriptions, comme
aussi les rentes 3 1/3 0/0 qui n'ont pas en-
core été échangées contre des Obligations.
En outre, les souscriptions pourront être
libérées jusqu'à concurrencé du tiers par !a
remise do rentes 3 0/0. Cette faculté accor-
dée aux porteurs de rentes anciennes, à
l'imitation de ce qui a été fait en Angle-
terre lors du dernier emprunt, appelle quel-
ques observations. Certaines personnes
d'abord se sont demandé si seules les sous-
criptions en espèces pourraient être libé-
rées partiellement au moyen de rentes
30/0. H ne peut pas y avoir de doute à cet
égard te texte de !a loi ne fait aucune dis-
tinction entre les souscriptions et il en ré-
sulte que les souscriptions libérées pour les
deux tiers avec des Obligations ou des Bons
de la Défense pourront être libérées pour
l'autre tiers avec des rentes 3 0/0.
Pas plus que le prix d'émission de la
rente 5 0/0, ilo cours auquel la rente 30/0
sera reçue en payement n'est encore fixé.
Cependant M. Bibot, en parlant de la charge
-q~ic la reprise des rentes anciennes impo-
serait à l'Etat, a pris comme hypothèse
que 4 francs de rente 30/0 seraient échan-
gés contre 5 francs de rente 5 0/0. Si cette
hypothèse devientune réalité–comme cela
semble probable, car le.ministre des finan-
ces n'a pas pris sans doute un exemple au ha-
sard–et en supposant,pour fixer les idées,
-que le prix d'émission de l'emprunt 5 0/0
soit 88, il en résulterait que la rente 3 0/0
serait admise à la souscription pour le prix
.de 66 francs par 3 fr. de rente.
Dans cette hypothèse. le porteui" de
Tente 3 0/0 qui fera l'échange acceptera une
réduction d'un tiers environ sur son capital
nominal. En revanche, il verra son revenu
augmenter d'un quart.
En somme, le souscripteur de 1,000 fr. de
rente 5 0/0, par exemple, qu'il payera en
argent ou en Bons et en Obligations de la
Défense, aura )e droit en outre de convertir
400 fr. de rente 3 0/0 en 500 fr. de rente
B 0/0. Aura-t-it avantage à le faire ? Cela
dépend évidemment du point do vue auquel
on se place. Théoriquement un porteur qui
garderait en portefeuille sans y toucher
pendant un très grand nombre d'années la
Tente 5 0/0 provenant de l'échange du
3 0/0 finirait par avoir fait une mau-
'vaise affaire s'il y avait à la longue une très
Ibrte baisse du taux de l'intérêt. Eu effet,
J\L Ribot l'a très bien expliqué, la combi-
'naison donnera à l'Etat l'avantage d'un
~amortissement du capital de la Dette et lui.
imposera par contre une surcharge d'inté-
rêt. Mais le jour où le 50/0 provenant de la
conversion du 3 0/0 aura pu être converti
~n 4 0/0, cette surcharge disparaîtra, et si
le 4 0/0 est converti en 3 0/0 l'Etat réalisera
alors une économie sur l'intérêt qu'il payait
avant la conversion aux porteurs de 3 0/0.
Donc ce jour-là les porteurs qui auront fait
la conversion perdront à la fois sur l'intérêt
et sur le capital. Au lieu de toucher 4 fr.
comme auparavant, ils ne toucheront plus
que 3 fr. d'intérêt, et ces 3 fr. de rente ré-
sultant de la conversion ne vaudront que
100 fr., tandis que 4 fr. de rente 3 0/0 non
convertie représenteront, au pair, un càpi-
-tul de 133 fr.
Mais les porteurs ne raisonneront pas
ainsi. Certains se diront que si la rente
3 0/0, à cause de la marge de hausse plus
grande qu'elle offre, doit se coter propor-
tionnellement plus cher que le 5 0/0 et don-
iner un rendement moins élevé, l'écart qu!
s'établira sur le marché entre les deux
tonds sera cependant plus grand que celui
qui est nxé pour la souscription. En échan-
geant du 3 0/0 à 66 par exemple contre du
5 0/0 à 88, i!s considéreront qu'ils font une
opération avantageuse parce qu'ils auront
ia conviction de pouvoir racheter un jour,
6'its le veulent, le 3 0/0 et revendre le 5 0/0
avec un écart supérieurà22 francs.D'autres
estimeront qu'avant que les conversions de
DERNIÈRE HEURE
La Guêtre Européenne
COMMUNIQUE
t'Oi'c' ~x/e cft: comn:~n~u~ o/y!e!e/
ffe ce~ o~res-mtcft f
L'ennemi a fait exploser un fourneau
de mines dans la région de Frise (ouest de
Peronne) et a essayé d'en occuper t'exca-
vat.ion. II a ëtë repoussé après une lutte
assez vive.
Nous avons exécuté un tir efficace sur
!a gare de Chautnes.
Nuit sans incidents sur le reste du front. I
DANS LES BALKANS
Les opérations en Serbie
Mitan.Ie 14 décembre (De HO~'e cdnique au .Seco/o
L'état-major français déclare que la jonc-
tion des troupes françaises avec tes Serbes
à Babouna, quoique imminente, n'est pas
encore effective.
Les nouvelles concernant la Vieille-
Serbie sont toujours imprécises et contra-
dictoires. En réalité, la situation des armées
opérant dans le nord, quoique n'étant pas
désespérée, est considérée comme assez
grave. L'armée du général Bojovitch se
maintient solidement le long du défilé de
~Katchanik, défendant l'entrée méridionale
de la plaine de Kossovb et se protégeant
contreune attaque venant du sud. La re-
traite et la concentration du gros de l'ar-
mée serbe se fait sur la ligne Rachka-Mi-
iTovitza-Prichtina. Peut-être qu'une grande
bataille aura lieu dans;Ia plaine de Kossovo.
Un ofucier serbe arrivé à Salonique ra-
conte que !a division do Sumidia, com-
mandée par!o colonel Tersic, était en train
de se retirer sur la route Patanka-Topoli-
j~ragujevatz, ayant reçu Fordre de ne pas
s'engager contre des forces supérieures.
Toutefois, !e colonel Tersic, voyant par l'es-
prit combatif de ses soldats, qu'il pouvait
compter sur eux, engagea entre Bagradan
et le Dova un combat acharné contre deux
divisions allemandes qui descendaient de
Paianka, !os obligeant à se retirer et captu-
rant :000 prisonniers et plusieurs canons.
Les AUcmands, ayant reçu des renforts,
'reprirent l'attaque. Alors l'héroïque d:vi-
5 0/0 en 4 0/0 et de 4 0/0 en 3 0/0 soient
réalisées, le supplément de revenu qu'ils
auront touche aura compensé en grande
partie la diminution du capital. Le plus
grand nombre enfin ne chercheront pas si
loin ils ne verront que l'augmentation du
revenu. C'est pourquoi les rentes 3 0/0
pourront être apportées à la souscrip-
tion en assez grande quantité.
Nous avons reçu la lettre suivante
Mon cher Directeur,
LeJoHy'Q:/ des De6o~s a bien voulu s'oc-
cuper du conseil que j'ai donné à nos sauriseurs H do verser leurs biUets a ta Ban-
que de France et de se faire ouvrir un
compte par cette dernière. Le rédacteur de
la Revue Financiëre-s'élève toutefois contre
l'idée que j'avais émise de bonifier un loger
intérêt, aux titulaires de ces comptes (1 0/0
l'an), afin de les attirer aux guichets de no-
tre grand institut d'émission.
Dans mon plan, d'ailleurs très simple, la
question de 1 intérêt à attribuer aux dépo-
sants est tout à fait secondaire. Il s'agit de
faire comprendre au public qu'il fait fausse
route en immobilisant, dans des coffres-
forts où elle reste stérile, do la monnaie
sous quelque forme que ce soit, et particu-
lièrement sous celle de billets. Le chemin
le plus simple a prendre est celui des Eta-
blissements de Crédit: mais, en temps de
guerre, beaucoup de gens n'ont confiance
qu'en la Banque de France, parce qu'une
expérience renouvelée leur a appris que
toute somme confiée à cette institution pou-
.vait en être retirée à chaque instant. Il est
donc plus facile d'obtenir, à l'heure qu'il
est, le dépôt do sommes considérables aux
guichets de notre grand institut d'émission
que partout aiDeurs. C'est pourquoi je les
ai indiqués. On pourrait aussi recomman-
der ceux des trésorieurs-payours généraux
qui sont autorisés à recevoir des dépôts en
compte courant.
Je pense qu'une fois bien pénétré des
avantages multiples que présente l'ouver-
ture d'un compte de dépôts et de chèques,
le public accourra en foule pour se débar-
rasser de ses billets. Est-il utile, pour ac-
tiver ce mouvement, de lui donner l'attrait
d'un petit intérêt ? C'est une qucstfon à dis-
cuter. Une solution affirmative no présen-
terait aucun inconvénient. L'honorable ré-
dacteur du .7bw/M/ des De&a~s craint que
cotte bonification n'empêche les souscrip-
tions aux Bons et Obligations de la Défense
nationale et, d'une façon générale, aux
émissions du Trésor. Je n'en crois rien.
Quel rapport y a-t-il entre le taux de 1 0/0
et celui de 5 3/4 0/0 que produisent les Obli-
gations décennales émises par le gouverne-
ment ? Ce n'est pas parce qu'il toucherait un
intérêt aussi minime qu'un capitaliste re-
noncerait a acquérir- des Valeurs qui lui
rapporteront cinq ou six ibis plus. Je pense,
au contraire, que le dépôt fait dans une
banque, d'une certaine somme, est déjà un
acheminement vers la souscription aux Va-
leurs d'Etat, et que l'argent, une fois sorti
de ses cachettes,s'emploiera plus facilement
que s'il y était resté enfoui. Il ira tout natu-
rellement, lors de l'émission du prochain
emprunt, aux guichets du Trésor au moyen
d'un simple chèque sur la banque, que si-
gnera le titulaire du compte.
Il est exact que les comptes de dépôt con-
stituent un passif de la Banque exactement
comme les billets; mais, à mesure qu'ils
sont remis à la Banquet ils sont retranchés
du chiffre de la circulation; or, à l'heure
actuelle, il est d'un intérêt capital de dimi-
nuer ce dernier chiffre d'ailleurs, c'est une
fonction essentielle de la Banque que de
recevoir les dépôts du public, et si, aux
époques de crise, le public s'adresse plus
volontiers à l'Institut central qu'a des So-
ciétés particulières, il n'y a aucune raison
pour l'en détourner ou .ne pas l'y inciter.
Enfin, il convient de remarquer que la plu-
part de ces dépôts ne seront pas suivis de
retraits: ils donneront lieu H des virements,
à des transferts, à des règlements de toute
sorte, ils constitueront un fonds commun
au moyen duquel les Français s'habitue-
ront de plus en plus à compenser leurs det-
tes et leurs créances.
J'insiste donc plus que jamais pour que le
public soit informé des avantages que pré-
sente l'ouverture d'un compte de banque et
pour que toutes facilités lui soient don-
nées, à cet effet, sur tous les points du ter-
ritoire.
Veuillez agréer, mon cher directeur, l'as-
surance de mes sentiments les plus dé-
voués.
RAPHAËL-GEORGES LÉVY.
M. Raphaël-Georges Lévy déclare que,
dans son esprit, la question de l'intérêt à
~~HMS
sion de Sumidia, après avoir envoyé en lieu
sûr le butin capturé, fit. i'ace à l'ennemi et,
après lui avoir fait subir de nouvelles per-
tes, se retira en bon ordre, ayant accompli
sa tache de retarder l'avance austro-alle-
mande,
D'autre part, la Jégati pn de Serbie nous
communique la note suivante
<' Vêtes n'est pas encore entre les mains
des troupes franco-anglaises, mais les Bul-
gares sont serrés de près et la chute de cette
viiïe est imminente. Dans la région do Ve-
lès, les Bulgares ont eu, en eu'et, des pertes
énormes et ont demande un armistice pour
enterrer leurs morts.
Les nouvelles arrivées ici ce matin di-
sent que le gouvernement serbe est en train
de s'installer à Mitrovitza. vers laquelle
les troupes serbes opèrent leur retraite en
bon ordre, sans découragement ni aban-
don de matériel. Les nouvelles bulgares
disant le contraire sont dénuées de tout
fondement. H
L'attitude de !a Roumanie
Genëve, le 14 novembre. On lit dans
r/epe/!efonce)'oumaMe:
Contrairement à certaines informations rela-
tives à une. dectaration qu'aurait faite te mi-
nistrn de t'intérieur, on déclare officieusement
que M. Mortzun s'est exprime dans les termes
suivants
« Ouelques-uns voudraient, sous le prétexte
que nous devons détendre la culture française,
que nous entrions aussitôt en activité par
afnour de la France, sans songer aux censé*
qucnccs qu'une pareiltc intervention pourrait
avoir.
D autres préconisent une intervention en fa
veur de t'Aitemagnc.
Quant, & moi, aussi ëioigne des idées de )
ceux-ci que des idées de ceux-ià. je suis d'avis
que la Roumanie ne pourra participer a cette
guerre que pour ses propres intérêts.
Sur!e ffontoccidenta!
Berne, !e 14 novembre. Le roi de Saxe
s'est, rendu le 11, avec ses trois fils, sur le
front occidenta!.
L'Action russe
Petrograd, le !3 novembre. Communi-
que du grand 6tat-major sur le front occi-
dental du J2 novembre
« Dans la région de Chlok, nos troupes,
en poursuivant, l'ennemi, tui ont inflige des
pertes sérieuses et ont progresse a l'ouest
de Kemmern.
Sur tout. le reste du front, il n'y a eu
que des échanges de coups de feu et des
rencontres d'avant-gàrdes.
Pas de changement surie front du Cau-
case. M
attribuer par la Banque de France à ses
déposants est tout fait secondaire, et il ne
paraît pas y tenir autrement. Nous en pre-
nons acte. Ce qu'il désire, c'est que l'on
fasse comprendre au public que la thésau-
risation est nuisible a l'intérêt générât; nous
le désirons comme lui. Nous sommes aussi
pleinement d'accord avec lui quand il re-
commande d'apporter les bitlets de banque
inutilisés aux guichets des Etablissements
do crédit qui emploient d'ailleurs en Bons
du Trésor les fonds qu'on leur verse, on
bien aux guichets des trésoriers-payeurs gé-
néraux qui sont autorisés u recevoir des
dépôts en compte courant et qui tour boni-
uent un intérêt de 1 fr. 75 0, 0.
Mais quand M. Raphaël-Georges Lévy in-
siste n plus que jamais H pour que le public
soit amené par tous les moyens a verser
son argent en compte courant 'à ta Banque
de France, nous sommes plus que jamais
certain qu'il fait fausse route. Les gens qui
cachent des billets do banque dans leurs
tiroirs sont exposés aux risques de perte, de
vol et d'incendie. H faut bien. se garder do
leur indiquer qu il existe un mode de thé-
saurisation ptus commode et ptus sûr, et de
tour faire savoir que la Banque de France
se charge gratuitement do la garde dps
bittets si l'on devait écouter M. Raphaël-
Georges Lëvy, la Banque payerait môme
une prime à ces thésauriseurs. Ce serait, en
vérité, un singulier moyen de les découra-
ger Il faut encore davantage se garder do
leur faire croire qu'en versant des bittets
en compte courant à la Banque ils rendent
un service au pays comme quand ils appor-
tent leur or, et qu'ils accomplissent ainsi
leur devoir. Rien ne serait plus funeste.
Car le devoir impérieux de chacun est de
mettre toutes ses ressources à la disposition
de l'Etat, et de n'en conserver même ta plus
faible partie inutilisée, que ce soit sous
forme de billets de banque pu de compte
courant à la Banque. L'emprunt va fournir
à tous l'occasion de s'acquitter de ce de-
voir, et nous ne doutons pas que M. Ha-
phad-GeorgesLévy trouvera lui-même plus
opportun d'engager les lecteurs du .Pe~7
your/M/ à souscrire que de les pousser a
mettre leur argent.on dépôt a ta Banque.
MARCHÉS ÉTRANGERS
/hM~'c. –La récolte russe a donné
*> Moyennes Il
M(M-I9)3 1914 19!5
Seigle. 1.255 1.224 1.314
BIc. 1.202 1.210 1.38!)
Orge. f.73 MO 631
Maïs. 1(J<) 125 lie
Avoine. 856 7C7 892!
En céréales alimentaires, il a été récolté
en tout 3,665 millions de pouds, soit pros
de 600 millions de quintaux. L'excédent dis-
ponible de la récolte de 1914 fut estimé à
60 millions de quintaux il est le plus con-
sidérable pour l'orge, le blé d'hiver, l'a-
voine; l'excédent disponible do celle de
1915 est estimé à 957 minions de pouds, soit
environ 160 millions de quintaux.
Les exportations de 1914-1915, par suite
de la fermeture des détroits, de la rupture
de tout trafic par rail a travers FAUemagne,
de la suppression du commerce maritime
de la Baltique, ont été peu considérables.
H est sorti quelques quantités pour la
Suéde la France a reçu du froment et do
l'alcool d'Archange!. Les réserves dans te
pays sont donc extrêmement considérables,
elles seront les bienvenues en Europe,
après la guerre.
La force de résistance financière opposée
par les Alliés, l'assistance qu'ils s'accordent
généreusement entre eux exaspèrent de
plus en plus tes organes de la presse ger-
manique et autrichienne. Le secret sur les
résultats du voyage à Londres du ministre
des finances de Russie a été admirablement
observé. Cette discrétion ne signifie pas que
ses résultats aient été médiocres, comme
le répètent certains informateurs, qui se
font l'écho du dénigrement ennemi,
Loin de la, M. Bark a eu tout lieu de se
féticiterdu concoursqu'ita rencontré auprès
des gouvernements aUiés. Le change russe
sert de point d'attaque. La baisse du rouble
est un phénomène malheureusement inévi-
table, avec l'interruption des exportations,
Sur !e front monténégrin
Le consulat généra) du Monténégro nous
transmet le communiqué suivant, reçu le
14 novembre 1915 (matin)
Le 12 novembre, sur le front du Sandjak,
vifs combats sans aucun succès pour l'en-
nemi, auquel nous avons fait 135 prison-
niers dont un officier et pris un important
matériel.
Sur les autres fronts, le duel d'artillerie
se poursuit.
et ~r
CHEZ LES BELLIGÉRANTS
En Be!gique `
A Poperinghe, la. vie renaM
sur les ruines
Poperinghe a reçu jusqu'ici la bagatelle
de 740 obus. Tous les deux ou trois jours,
les canons allemands criblent de mitraille
la petite ville si calme autrefois. Après les
premières semaines, on s'y est habitué. Des
maisons rouvrent chaque jour et chaque
maison qui s'ouvre est un magasin.
La plupart des habitants étaient restés
dans les fermes et les villages environnants,
espérant pouvoir rentrer chez eux avant
l'hiver.
Déçus dans cet espoir, mais confiants
dans l'avenir et assurés que l'ennemi n'a-
vancera plus, beaucoup ~le Poperinghois
bâtissent des tentes pour passer l'hiver.
Partout, le long des routes, en dehors de la
ville, on les voit, et rien n'est plus pittores-
que les unes sont construites en bois,
d'autres en chaume, d'autres en boîtes de
fer-blanc ramassées avec patience derrière
les lignes anglaises. Par les soins du gou-
vernement belge, de petites tentes, très
bien aménagées et très chaudes, u double
cloison, ont été dressées en grand nombre
pour les familles nécessiteuses.
Dans ces divers campements, on trouve
beaucoup de gens qui ont connu l'aisance
et la richesse et qui ont tout perdu. Ils ne
se plaignent, guère et reprennent courage a
Ja vue des troupes qu'ils voient partir bra-
la vue de~ troupé~ quUs ~orentpartu brn"~
vement pour les tranchées.
Dans !a viilc, les autorités civiles et ec-
clésiastiques sont toujours a leur poste.
(De /!0/7'C C07'JO(Mtf
Dans !e Royaume-Uni
AU TRAKSVAAL 1,
Johannesburg, le 13 novembre. Une
grande réunion a iaqueile assistaient beau-
coup de députés a eu Heu aujourd'hui eiie
a voté a l'unanimité un ordre du jour expri-
mant t'horreur causée au Transvaa! par te
meurtre de miss Edith CaveU.
M. Smuts, ministre de la défense, déclara
qu'il ne suffisait pas de condamner les
crimes des AHemands, mais qu'il fattait
forcer ceux-ci ù faire amende honorabje.
H ajouta qu'i! espérait que cet attentat
aurait pour résultat une grande augmenta-
tion des cnrûtements et que des le mois
prochain, de ce seul fait~ la vengeance de
mais le remède en sera donne par la ro- j
prise des relations normales avec l'étran-
gor. Les journaux allemands s'en réjouis-
sent, ils n'insistent pas sur le fait qu'actuel-
lement à Amsterdam le mark perd plus do
18 0/0 de sa valeur nominale.
La Ga~e~e de /r du 4 novembre, a violemment attaqué les
finances russes et parlé do l'affront essuyé j
par M. Bark dans son voyage en Angleterre
et eu France, du refus qu'il aurait rencon-
tre. Lorsque la guerre sera terminée, la
G'~e/~e ( arrangements pris a Londres et a Paris et
elle devra reconnaitro qu'ëUo n'a rien su
de ce qui avait été conclu.
La G de piètres psychologues, qui comptent s'.jr
le revirement d'opinion en Russie, résultant
do la situation financière et militaire. L'ave-
nir leur donnen un démenti complet.
./fmétallique dont une partie se trouve a l'é-
tranger et qui s'élevait en millions yen
Japon Etranger
]9H. ]3< 3M
t9)3. t3t) 37t
I9H. M8 M)
19~f31aoû~ 110 4M
La (jra~e~e de ~rane/o/v tnstnue que cette
réserve se compose a l'étranger, en partie,
en fonds japonais.
Le Japon a connu les polémiques relati-
vement a ['exportation de l'or, qui a été
d'une quinzaine de million yen depuis
un an.
FAITS J~VERS
Le Temps. ( Bureau central météorolo-
gique.) Dimanche 14 novembre. Des
pluies sont tombées sur l'ouest de l'Eu-
rope en France, on a recueilli 34"°* d'eau
au Puy de Dôme, 29 au fort de Servance,
16 à'Besancon, 11 a l'iIcd'Aix,5 5 Brest,
Cherbourg, le Havre, 4 a Biarritz, 3 à Paris,
2 a Dunkerque; on signale des chutes de
neige sur te plateau Central et dans l'Est.
Ce matin, le temps~cst couvert ou pluvieux
dans l'Ouest et le Nord; il est nuageux dans
le Midi.
La température a baissé dans la plupart
de nos régions, assez fortement dans l'Est
et le Sud. Ce matin, le thermomètre mar-
quait –10° au mont Meunier, –4° au Puy de
Dôme et au fort de Servance, 1° à Belfort,
3° a Lyon, 3" a Dunkerquo, le Havre, 4° a
Paris, Marseille, 5" a Toulouse, 6° a Cler-
mont-Ferrand, 7° à Brest, 11° à Biarritz,
13° à Alger, Malaga, 17" à Malte.
En France, des averses sont probables
a'vec température voisine de la normale.
A Paris, Lier, temps couvert, pluie le soir
et ce matin.
Au Parc Saint-Maur, la température
moyenne, 6°5, a été supérieure de 0°3 a la
normale (6°2).
Depuis hier, température maximum, 11*;
minimum, 2°.
Alatour EifTe!, températura maximum,
6" 9; minimum, 2'8.
Dates critiques pour novembre (tirées de )a
CoMmule d Henri de ParviUe). 4, 10, l(i-17, 23, 30.
La plus ibi-te marce se produit le 7; elle a le
coetiicient 104.
Mise en liberté provisoire do Mme
Cht'istophte et de son Ms La Cham-
bre des mises en accusation do la Cour de
Riom a statué, aujourd'hui, sur la demande
de mise en liberté provisoire, présentée par
M" Talion au nom de Mme Chnstophie et de
son fils, arrêtés le 20 octobre dernier, à !a
suite de la mort tragique de Mlle Marie
ChristopMe.
La mise en liberté provisoire a été accor-
dée sous une caution de 50,000 fr. qui a été
immédiatement versée.
Un postier votait des soldats. De
nombreux sacs postaux déposés au dépôt
central de Beauvais disparaissaient depuis
plusieurs mois. Puis des débris de corres-
pondance militaire étaient trouvés en plu-
sieurs endroits. L'auteur de ces vols vient
d'être découvert. C'est un postier nommé
Romain Crosnier, âgé do cinquante-deux
miss Cavell serait assurée et que de plus la
menace allemande en Afrique orientale se-
rait écartée comme elle l'a été dnast'At'ri-
que du sud-ouest.
M. Smuts a ajouté « Je suis convaincu
que nous pourrons maintenir intégralement
nos forces expéditionnaires et envoyer en
Afrique orientale tous Ips hommes que le
gouvernemectjimpériaijugerajnécessairos.
'A la suite de cette assemblée, les enrôle-
ment~ furent très nombreux.
EnAUemagne
LES ALLOCATIONS AUX FAMfLLF.S
DES COMBATTANTS
La Haye, le 14 novembre. Sur l'initia-
tive du secrétaire d'Etat à l'intérieur pour
l'empire, M. Delbruck. les représentants de
l'empire et des divers Etats confédérés alle-
mands, ainsi que les délégués du Congres
des villes et des grandes associations alle-
mandes se sont réunis, le 11, afin d'exa-
miner les modifications qu'il y aurait
lieu d'apporter u la loi du 4 août 1914 ré-
glant les allocations aux familles des com-
battants.
POUR LES ATELIERS DE MUNITIONS
Amsterdam, le 14 novembre. D'après
le Te/e~yao/la communauté luthérienne de
Dresde a fait don aux autorités militaires
des vieilles cloches des églises et de la cathé-
drale. Elles seront fondues et envoyées aux
ateliers de munitions.
En Turquie
LE TARIF DOUANIER
Zurich, le 14 novembre. D'après des
dépêches de Constnntinople, la commission
chargée d'étudier les modifications à ap-
porter au tarif douanier a remis ces jours-
ci son rapport au grand-vizir.
On prévoit que les recettes douanières
passeront après la guerre de 4 millions à
7 millions de livres.
CHEZ LES NEUTRES »,
DAKS LE LUXEMBOURG
Amsterdam, le 14 novembre. Le T~
yy/'acf/'annonce que t'évoque de Luxembourg
a adressé une dépêche au pape, pour obte-
nir !a nïise en iiberté de M. Prum.
Le torpUiage de F* Ancona
ET UOPiN!ON tTAUENNE
Home, le 14 novembre. La population
itaHcxns qui, jusqu'ici, avait été reiative-
meut épargnée par ies barbares méthodes
de guerre g-erruaniques, a éprouvé une cer-
t.aitie surprise lorsque s'est, répandue la
no~vetie de !a perte des vapeurs /l~cbna et
/f;!rt'.
L~attentat paraissait .si inexcusable et mi-
litairement si inutile qu'on eut peine u
j ans, père de quatre enfants, demeurant a
Voisinlieu. Cet individu décachetai!. les let-
tres adressées à nos soldats afin d'y dé-
rober les billets de banque qui pouvaient
s'y trouver. Sa récolte terminée, il jetait
les lettres inutiles et mémo les mandats
qu'il ne pouvait, toucher.
(hute morteHe tt'utt ~vi~tcut'. A
l'école d'aviation du camp d'Avor, )c pi-
iotc Marcc! L'Antoine a l'ait une chute aiors
qu'il votait a COO mètres de hauteur. Le
cadavre du malheureux aviateur a été trouve
broyé sous les débris de sou apparcH.
~:U)f< âge d'un sapeurOn te!ëgraphic de Guerncscy qu'un vapcur
franf'ais a sombre dans ia tempête et est t
probabiement perdu corps et biens.
On croit que ce serait )'/imfra/(;-Vo;
/)0/~ qui ce matin annonçait par teie~ruphie
sans fil qu'aliant a Scifiy H donnait ibrtc-
ment de )a bande et avait perdu ses ca-
nots.
t)<~nx att'nit'es de d~tom ticnipnts.
Le parquet de VersaiHes est saisi d'une
grave auaire de fraudes en matière d'aHo-
cations, dans taquette se trouve compronus
uu employé de )a mairie de Houities, qm
touchait frauduleusement ces aHocations
après avoir fait signer eu doubte les béné-
ficiaires. Il touchait e~atement tes aHoca-
tions de femmes de mobilisés qui ne figu-
raient plus sur les iistes.
D'autre part, le parquet de VersaiHes fait
enquêter sur uue at'I'an'c eg'a!cmont très
grave, à laquelle est mêlée une personna-
hte en vue do RueH qui aurait touche et
fait toucher indûment des aHncations. Cette
dernière affaire, étant donne ta situation du
personnage incrimine, est appelée a causer
a Hueit une très vive émotion.
r
On annonce la mort de M. )e docteur MiHard,
décédé a Paris a )ag<; de quatre-vingt-cinq uns.
Fils d'un savant natura)jste,i)(!t toutes ses
études a Pans OMUcLaittic.n obtint. lame-
daine d'or de l'internat c). fournit une carriHt'c
des ptusbritiantes. Les services qu'i) dirigeait
aux Enfants~Maiades, a Saint-Antoine, a Lari-
boisiere,a Bcaujonfut'Bnt toujours rcc)iC)'ches
par tes étudiants en médecine, qui savaient
trouver en lui un maitrc cunicien. n a forme
une pieiade d'cteves Hayem..toff'roy, Brissaud,
Achard, Gilbert. Hartmann, ItaUopeau, etc. Le
défunt était membre du consoit de surveiUance
de t'Assistanco publique.
~t. Marcel Tcssier, garde gênera! des eaux et
forets, membre detaSociëtedeGeoiogiode
France, lieutenant chef de service aux fabrica-
tions de J'aviation militaire, décédé des suites
d'une maladie contractée en service commande,
le 25 octobre, a t'hûpita! militaire do Lyon.
M. Tisserand, chef de. bureau au ministère des
finances, chevaiier de la Legion-d'Uonncur. Ses
obsèques auront lieu le mardi 1R courant, a midi,
a reg)iseSaint-Severin. I) nescrapasenvovcdc
lettres de faire-part.
TAe~res
La semaine dans les théâtres subventionnes
A ta Comédie française Jundi, reiache mardi,
en soirée (abonnement; A'o~c//c /do/< mer-
credi, en soirée, le Dfm;o;!de; jeudi, en ma-
tinée (abonnement, billets rosés), Soc/'n/c el sa
Feinte, tes De/)io;St'Mcx de Snz/C;/< en soirée
(abonnement), D«c/ vendredi, en soirée, les
7'enat'~es, ~Bfi/~me; samedi, matinée exception-
ncUe au benëuce des héros de l'air; en soirée,
/<; A~ot;<' Mo /)M<~tH<('.
A t'Opera-Comique jeudi, matinée, /a 7'osca,
~cn~M-ucui; 6ot!r~co;s; dimanche, matinée,
~ano;t; en soirée, /
A l'Odeon mercre'di, en soirée, /ssow/)to;)'
jeudi, en matinée, /c ~a)';Q rence de M. Gaine vendredi, en soirée, Seue/'o
7'0)'<;M;; samedi, en matinée et soirée, ?'e/e f~'
L;o//e; difnanche, en matinée, /a /«/)!i'~c Bc/io;-
Au Trianon-Lyriquc
Lundi, soa'ee poputaire, G;o/?t?-Gu'o/?a mardi,
/e Va; d'~l~doft'e; mercredi, /<- Soy~e d'une
d'eM; jeudi, matinée, /rée, G;yo/!ë-Gtyo/!a; vendredi, nc/ye, Ca/H/ce samedi, ~'Oisea;; &/<'t; dimanche,
matinée, nu;/ d'e/c.
croire à son exactitude. Depuis que les dé-
tails sur la perte de l'~lneoHa sont connus,
l'indignation est à son comble. Les jour-
naux soulignent la sauvagerie de l'attaque
qui ne pourrait pas trouver même auprès
des consciences les plus faciles une appa-
rence de justification.
Quelques journaux demandent ouverte-
ment que des représailles soient exercées,
soit en confisquant les biens considérables s
que la maison d'Autriche possède en Italie,
soit en saisissant les propriétés indus-
trieUes et commerciales des Allemands au
profit du Trésor et des victimes de l'at-
tentat.
Le doute qui subsiste encore sur la natio-
nalité du sous-marin provoque quelque
impatience. Le pavillon qui fut hissé était
celui de la marine autrichienne, mais de
nombreux critiques mettent en doute que
ce sous-marin do dimension inconnue jus-
qu'ici soit sorti des chantiers de l'Adria-
tique.
Des journaux modérés comme la y~'&una,
le Co)'7'!erc della .Se/'cr, demandent catégori-
quement que le gouvernement fasse con-
naître au public son opinion a ce sujet, de
manière qu'if n'y ait aucun doute sur la
question do savoir s'il ne s'agit pas d'un
bateau afiemand déguisé qui s'est couvert
du pavillon de son aftié.
Si la nationalité allemande du sous-ma-
rin est réeffcment identifiée, il parait pro-
bable que l'opinion italienne exigera que le
gouvernement déclare la guerre à l'Alle-
magne pour répondre a cette provocation.
Une fois encore la « kultur u a une mau-
vaise presse en Italie.
Le Cio/'Ha/f (/'7/6r/:a rappeile ironique-
ment le manifeste de protestation dès intel-
lectuels allemands contre les mensonges
dont l'Atlemague aurait été victime et
ajoute qu'il est difficile d'établir le but visé
par ces assassinats en masse.
Le Co'W~c della Sc/'a fait remarquer
qu'un ennemi capabic d'entreprises' aussi
scélérates fait disparaître les dernières illu-
sions d'une guerre chevaleresque.
L'/nea A'a?;'o/M/e estime que le moment
est venu do répondre par une haine juste et
profonde a ces crimes ignobles.
On affirme, ajoute le journa], que lors
delà dernière incursion des aéroplanes ù
Venise, des feuiiles volantes tombèrent sur
la ville avec cette inscription « Goritz
perdue Venise détruite M .1
Mort de Mme Laure Coutan
Notre confrère Georges Montorguei), de l
l'Ec/a: directeur de l'e/'nte'dM~c des
C7iloureusement frappé par la mort de sa
femme. ,,1
Mme Georges MontorgueiL sous le pseu-
donyme deLaureCoutnn, était bien connue
dans le monde des arts. Statuaire de tatent,
officier de 1 instruction publique, elle expo-
sait tous les ans au Salon et plusieurs de
ses œuvres ont été acquises par l'Etat et la
ViJIe de Paris.
PBMMMEBESTMES
du 14 Novembre 1915
F/~Vp~M (S h. 1/i). Pour !a Couronne.
ODÉOA' 1, Tête (te iinoUc. A
t Appei des ('tairons.
OPë~.CO.W()U~ iS h.). Werther.
PO~rp ~.4/A'r-/M.4R7'~V'(7 h. !2;. Cyrann
de Ho~erac.
O/t/T~R~Qf/B (S h. !/<\ Le Coup de
l'DUCt.
7~.47' f.cs C.Uhcdrafc-. L (mpron)pLu du pa~ue-
)a?c.
REA'/t/5~.4A'CB :S h. !/?;. rred. Séance
de nutt..
y~~et-Y~Z.~ (.h.). Mâche.
C1'.MA'.4SB :S h. 1/?;. A fa ).-t.an<:aiso!
P/tL~M-~0~~ (8 h. t/?). ][ fanL rav6ir.
j C~ATrE~Ey~ h. Miche) S!)'OMf'f
?'6 ~~yO/~V~ (S h. :)/4). La iievue
de )!ip.
.VOt/VEL.B~O[/(8h. )/t) J.aDemoiseitfj
~)e .Magasin.
BOU.Pf~-P~S~A~ (S h. 1/4). KiL
~M~0~)''ourt]ii.
C/.t/A~~ fM~r- A~M I.ui~
DB~~B?' (8 h. t/.f.)- Les Fiances de Rnsatic.
y~TRB ~)ffC~ (8 h. ]/4). Les Vacances
Atnuut'. Lu Jour de permission.
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Un aviateur italien se fracture !e crâne
Rome, le 14 novembre. Le lieutenant
Natau Cassi a fait une chute avec son avion
sur 16 champ de Miranori. II a été relève
le crâne fracture et blessé sur diverses par-
hes du corps. Son otiieicr observateur, le
heutenant Pozzo, fils du sénateur Marc
Pozzo, n'est que légèrement blessé. (FoHr-
~!f/)
Au Conservatoire natio'n'al des Arts et
Métiers, .M..André Liesse, membre de ftns-
utut, fera, cet hiver, une série de conféren-
ces sur la monnaie et le change.
La première aura iicu demain lundi, 15
novembre, a cinq heures du. soir, dans le
grand amphithéâtre.
Cérémonies patriotiques
Ce matin, à neuf heures, une messe a été
célébrée en l'Église Saint-Joseph des Car-
mes, à ia mémoire des membres du Syndi-
cat des employés do commerce et de l'in-
dustrie morts au champ d'honneur. Une
allocution a été prononcée par Mgr Bau-
driitart, recteur de Hnstitut catholique.
La Fédération des Eghse protestantes de
France organise ce matin, à dix heures, une
cérémonie religieuse, à l'oratoire du Lou-
vre, en mémoire do miss Edith Cavel], 1 hc-
i roîquo victime des Allemands.
A deux heures de t'apres-midi, S. H. le
cardina) Amctte, archevêque de Paris a a
présidé a Notre-Dame une messe en l'hon-
neur de la Belgique martyre, organisée par
l'QE'HM'c cfM -So/Vendôme/sœur du roi des Belges, assistait
j à la cérémonie. Le Père Janvier a prononcé
un discours.
L'ai'nuence du public était si considérable
que, des midi e!. demi, la basilique étant t
remplie, la foule couvrait presque tout le
parvis de Notre-Dame et qu'un service d'or-
dre dut être organisé par rofncier do paix
de l'arrondissement.
Petits arrivages au poisson en raison du
mauvais temps.
Rien de particulier à sig'naicr sur ]cs
autrcsmarchës: ï ~D
Cours de denrées vendues en gros aux
HaHcs centrâtes, communiques par ta pré-
fecture de poUce.
Vo/o: Poutct, X fr. a 4 fr. le Mto-
iaptn,2Ma2(;0;oiG,220aS50.
~OMSOH. Bar; 8 fr. 50 à (i i'r. le kUo
so!c,~50à8fr.; congre, 150à2;raie,160
a2)'r.: hareng-français, a 16 fr.Io cent;
maquereaux gro~, 30 a ~0 t'r. le cent.
/.<~HM<'s. Caroite- :? fr. a 40 fr. !cs 100
bottes; navets, 10 a 15; poireaux, 40 à 70:
choux, 10 a 35 fr. te cent; pommes de terre.
13 a 22 fr. )es 100 kitos; po.nmescommu-
nes. 14 :) :M fr.
~e~ero~ii. TERRIER.
n. TERRtKR.– Imprimerie du ~OKi'~Mr~es'T)~
M.ruc des Pr<'tres-S~nt-Ger!uain-r-uxerrois.
mira !a souscription. On sait au dehors ce
que vaut, la fortune de la Franco, et la
force que représentent ses admirables res-
sources de travail et d'économie.
L'emprunt a un doub)ë but procurer
des ressources nouvelles au Trésor et con-
vertit' une partie do la Dette a court terme
en Rente consolidée. Les Obligations et les
Bons de ta Défense pourront, bien entendu,
servir à libérer les souscriptions, comme
aussi les rentes 3 1/3 0/0 qui n'ont pas en-
core été échangées contre des Obligations.
En outre, les souscriptions pourront être
libérées jusqu'à concurrencé du tiers par !a
remise do rentes 3 0/0. Cette faculté accor-
dée aux porteurs de rentes anciennes, à
l'imitation de ce qui a été fait en Angle-
terre lors du dernier emprunt, appelle quel-
ques observations. Certaines personnes
d'abord se sont demandé si seules les sous-
criptions en espèces pourraient être libé-
rées partiellement au moyen de rentes
30/0. H ne peut pas y avoir de doute à cet
égard te texte de !a loi ne fait aucune dis-
tinction entre les souscriptions et il en ré-
sulte que les souscriptions libérées pour les
deux tiers avec des Obligations ou des Bons
de la Défense pourront être libérées pour
l'autre tiers avec des rentes 3 0/0.
Pas plus que le prix d'émission de la
rente 5 0/0, ilo cours auquel la rente 30/0
sera reçue en payement n'est encore fixé.
Cependant M. Bibot, en parlant de la charge
-q~ic la reprise des rentes anciennes impo-
serait à l'Etat, a pris comme hypothèse
que 4 francs de rente 30/0 seraient échan-
gés contre 5 francs de rente 5 0/0. Si cette
hypothèse devientune réalité–comme cela
semble probable, car le.ministre des finan-
ces n'a pas pris sans doute un exemple au ha-
sard–et en supposant,pour fixer les idées,
-que le prix d'émission de l'emprunt 5 0/0
soit 88, il en résulterait que la rente 3 0/0
serait admise à la souscription pour le prix
.de 66 francs par 3 fr. de rente.
Dans cette hypothèse. le porteui" de
Tente 3 0/0 qui fera l'échange acceptera une
réduction d'un tiers environ sur son capital
nominal. En revanche, il verra son revenu
augmenter d'un quart.
En somme, le souscripteur de 1,000 fr. de
rente 5 0/0, par exemple, qu'il payera en
argent ou en Bons et en Obligations de la
Défense, aura )e droit en outre de convertir
400 fr. de rente 3 0/0 en 500 fr. de rente
B 0/0. Aura-t-it avantage à le faire ? Cela
dépend évidemment du point do vue auquel
on se place. Théoriquement un porteur qui
garderait en portefeuille sans y toucher
pendant un très grand nombre d'années la
Tente 5 0/0 provenant de l'échange du
3 0/0 finirait par avoir fait une mau-
'vaise affaire s'il y avait à la longue une très
Ibrte baisse du taux de l'intérêt. Eu effet,
J\L Ribot l'a très bien expliqué, la combi-
'naison donnera à l'Etat l'avantage d'un
~amortissement du capital de la Dette et lui.
imposera par contre une surcharge d'inté-
rêt. Mais le jour où le 50/0 provenant de la
conversion du 3 0/0 aura pu être converti
~n 4 0/0, cette surcharge disparaîtra, et si
le 4 0/0 est converti en 3 0/0 l'Etat réalisera
alors une économie sur l'intérêt qu'il payait
avant la conversion aux porteurs de 3 0/0.
Donc ce jour-là les porteurs qui auront fait
la conversion perdront à la fois sur l'intérêt
et sur le capital. Au lieu de toucher 4 fr.
comme auparavant, ils ne toucheront plus
que 3 fr. d'intérêt, et ces 3 fr. de rente ré-
sultant de la conversion ne vaudront que
100 fr., tandis que 4 fr. de rente 3 0/0 non
convertie représenteront, au pair, un càpi-
-tul de 133 fr.
Mais les porteurs ne raisonneront pas
ainsi. Certains se diront que si la rente
3 0/0, à cause de la marge de hausse plus
grande qu'elle offre, doit se coter propor-
tionnellement plus cher que le 5 0/0 et don-
iner un rendement moins élevé, l'écart qu!
s'établira sur le marché entre les deux
tonds sera cependant plus grand que celui
qui est nxé pour la souscription. En échan-
geant du 3 0/0 à 66 par exemple contre du
5 0/0 à 88, i!s considéreront qu'ils font une
opération avantageuse parce qu'ils auront
ia conviction de pouvoir racheter un jour,
6'its le veulent, le 3 0/0 et revendre le 5 0/0
avec un écart supérieurà22 francs.D'autres
estimeront qu'avant que les conversions de
DERNIÈRE HEURE
La Guêtre Européenne
COMMUNIQUE
t'Oi'c' ~x/e cft: comn:~n~u~ o/y!e!e/
ffe ce~ o~res-mtcft f
L'ennemi a fait exploser un fourneau
de mines dans la région de Frise (ouest de
Peronne) et a essayé d'en occuper t'exca-
vat.ion. II a ëtë repoussé après une lutte
assez vive.
Nous avons exécuté un tir efficace sur
!a gare de Chautnes.
Nuit sans incidents sur le reste du front. I
DANS LES BALKANS
Les opérations en Serbie
Mitan.Ie 14 décembre (De HO~'e c
L'état-major français déclare que la jonc-
tion des troupes françaises avec tes Serbes
à Babouna, quoique imminente, n'est pas
encore effective.
Les nouvelles concernant la Vieille-
Serbie sont toujours imprécises et contra-
dictoires. En réalité, la situation des armées
opérant dans le nord, quoique n'étant pas
désespérée, est considérée comme assez
grave. L'armée du général Bojovitch se
maintient solidement le long du défilé de
~Katchanik, défendant l'entrée méridionale
de la plaine de Kossovb et se protégeant
contreune attaque venant du sud. La re-
traite et la concentration du gros de l'ar-
mée serbe se fait sur la ligne Rachka-Mi-
iTovitza-Prichtina. Peut-être qu'une grande
bataille aura lieu dans;Ia plaine de Kossovo.
Un ofucier serbe arrivé à Salonique ra-
conte que !a division do Sumidia, com-
mandée par!o colonel Tersic, était en train
de se retirer sur la route Patanka-Topoli-
j~ragujevatz, ayant reçu Fordre de ne pas
s'engager contre des forces supérieures.
Toutefois, !e colonel Tersic, voyant par l'es-
prit combatif de ses soldats, qu'il pouvait
compter sur eux, engagea entre Bagradan
et le Dova un combat acharné contre deux
divisions allemandes qui descendaient de
Paianka, !os obligeant à se retirer et captu-
rant :000 prisonniers et plusieurs canons.
Les AUcmands, ayant reçu des renforts,
'reprirent l'attaque. Alors l'héroïque d:vi-
5 0/0 en 4 0/0 et de 4 0/0 en 3 0/0 soient
réalisées, le supplément de revenu qu'ils
auront touche aura compensé en grande
partie la diminution du capital. Le plus
grand nombre enfin ne chercheront pas si
loin ils ne verront que l'augmentation du
revenu. C'est pourquoi les rentes 3 0/0
pourront être apportées à la souscrip-
tion en assez grande quantité.
Nous avons reçu la lettre suivante
Mon cher Directeur,
LeJoHy'Q:/ des De6o~s a bien voulu s'oc-
cuper du conseil que j'ai donné à nos
que de France et de se faire ouvrir un
compte par cette dernière. Le rédacteur de
la Revue Financiëre-s'élève toutefois contre
l'idée que j'avais émise de bonifier un loger
intérêt, aux titulaires de ces comptes (1 0/0
l'an), afin de les attirer aux guichets de no-
tre grand institut d'émission.
Dans mon plan, d'ailleurs très simple, la
question de 1 intérêt à attribuer aux dépo-
sants est tout à fait secondaire. Il s'agit de
faire comprendre au public qu'il fait fausse
route en immobilisant, dans des coffres-
forts où elle reste stérile, do la monnaie
sous quelque forme que ce soit, et particu-
lièrement sous celle de billets. Le chemin
le plus simple a prendre est celui des Eta-
blissements de Crédit: mais, en temps de
guerre, beaucoup de gens n'ont confiance
qu'en la Banque de France, parce qu'une
expérience renouvelée leur a appris que
toute somme confiée à cette institution pou-
.vait en être retirée à chaque instant. Il est
donc plus facile d'obtenir, à l'heure qu'il
est, le dépôt do sommes considérables aux
guichets de notre grand institut d'émission
que partout aiDeurs. C'est pourquoi je les
ai indiqués. On pourrait aussi recomman-
der ceux des trésorieurs-payours généraux
qui sont autorisés à recevoir des dépôts en
compte courant.
Je pense qu'une fois bien pénétré des
avantages multiples que présente l'ouver-
ture d'un compte de dépôts et de chèques,
le public accourra en foule pour se débar-
rasser de ses billets. Est-il utile, pour ac-
tiver ce mouvement, de lui donner l'attrait
d'un petit intérêt ? C'est une qucstfon à dis-
cuter. Une solution affirmative no présen-
terait aucun inconvénient. L'honorable ré-
dacteur du .7bw/M/ des De&a~s craint que
cotte bonification n'empêche les souscrip-
tions aux Bons et Obligations de la Défense
nationale et, d'une façon générale, aux
émissions du Trésor. Je n'en crois rien.
Quel rapport y a-t-il entre le taux de 1 0/0
et celui de 5 3/4 0/0 que produisent les Obli-
gations décennales émises par le gouverne-
ment ? Ce n'est pas parce qu'il toucherait un
intérêt aussi minime qu'un capitaliste re-
noncerait a acquérir- des Valeurs qui lui
rapporteront cinq ou six ibis plus. Je pense,
au contraire, que le dépôt fait dans une
banque, d'une certaine somme, est déjà un
acheminement vers la souscription aux Va-
leurs d'Etat, et que l'argent, une fois sorti
de ses cachettes,s'emploiera plus facilement
que s'il y était resté enfoui. Il ira tout natu-
rellement, lors de l'émission du prochain
emprunt, aux guichets du Trésor au moyen
d'un simple chèque sur la banque, que si-
gnera le titulaire du compte.
Il est exact que les comptes de dépôt con-
stituent un passif de la Banque exactement
comme les billets; mais, à mesure qu'ils
sont remis à la Banquet ils sont retranchés
du chiffre de la circulation; or, à l'heure
actuelle, il est d'un intérêt capital de dimi-
nuer ce dernier chiffre d'ailleurs, c'est une
fonction essentielle de la Banque que de
recevoir les dépôts du public, et si, aux
époques de crise, le public s'adresse plus
volontiers à l'Institut central qu'a des So-
ciétés particulières, il n'y a aucune raison
pour l'en détourner ou .ne pas l'y inciter.
Enfin, il convient de remarquer que la plu-
part de ces dépôts ne seront pas suivis de
retraits: ils donneront lieu H des virements,
à des transferts, à des règlements de toute
sorte, ils constitueront un fonds commun
au moyen duquel les Français s'habitue-
ront de plus en plus à compenser leurs det-
tes et leurs créances.
J'insiste donc plus que jamais pour que le
public soit informé des avantages que pré-
sente l'ouverture d'un compte de banque et
pour que toutes facilités lui soient don-
nées, à cet effet, sur tous les points du ter-
ritoire.
Veuillez agréer, mon cher directeur, l'as-
surance de mes sentiments les plus dé-
voués.
RAPHAËL-GEORGES LÉVY.
M. Raphaël-Georges Lévy déclare que,
dans son esprit, la question de l'intérêt à
~~HMS
sion de Sumidia, après avoir envoyé en lieu
sûr le butin capturé, fit. i'ace à l'ennemi et,
après lui avoir fait subir de nouvelles per-
tes, se retira en bon ordre, ayant accompli
sa tache de retarder l'avance austro-alle-
mande,
D'autre part, la Jégati pn de Serbie nous
communique la note suivante
<' Vêtes n'est pas encore entre les mains
des troupes franco-anglaises, mais les Bul-
gares sont serrés de près et la chute de cette
viiïe est imminente. Dans la région do Ve-
lès, les Bulgares ont eu, en eu'et, des pertes
énormes et ont demande un armistice pour
enterrer leurs morts.
Les nouvelles arrivées ici ce matin di-
sent que le gouvernement serbe est en train
de s'installer à Mitrovitza. vers laquelle
les troupes serbes opèrent leur retraite en
bon ordre, sans découragement ni aban-
don de matériel. Les nouvelles bulgares
disant le contraire sont dénuées de tout
fondement. H
L'attitude de !a Roumanie
Genëve, le 14 novembre. On lit dans
r/epe/!efonce)'oumaMe:
Contrairement à certaines informations rela-
tives à une. dectaration qu'aurait faite te mi-
nistrn de t'intérieur, on déclare officieusement
que M. Mortzun s'est exprime dans les termes
suivants
« Ouelques-uns voudraient, sous le prétexte
que nous devons détendre la culture française,
que nous entrions aussitôt en activité par
afnour de la France, sans songer aux censé*
qucnccs qu'une pareiltc intervention pourrait
avoir.
D autres préconisent une intervention en fa
veur de t'Aitemagnc.
Quant, & moi, aussi ëioigne des idées de )
ceux-ci que des idées de ceux-ià. je suis d'avis
que la Roumanie ne pourra participer a cette
guerre que pour ses propres intérêts.
Sur!e ffontoccidenta!
Berne, !e 14 novembre. Le roi de Saxe
s'est, rendu le 11, avec ses trois fils, sur le
front occidenta!.
L'Action russe
Petrograd, le !3 novembre. Communi-
que du grand 6tat-major sur le front occi-
dental du J2 novembre
« Dans la région de Chlok, nos troupes,
en poursuivant, l'ennemi, tui ont inflige des
pertes sérieuses et ont progresse a l'ouest
de Kemmern.
Sur tout. le reste du front, il n'y a eu
que des échanges de coups de feu et des
rencontres d'avant-gàrdes.
Pas de changement surie front du Cau-
case. M
attribuer par la Banque de France à ses
déposants est tout fait secondaire, et il ne
paraît pas y tenir autrement. Nous en pre-
nons acte. Ce qu'il désire, c'est que l'on
fasse comprendre au public que la thésau-
risation est nuisible a l'intérêt générât; nous
le désirons comme lui. Nous sommes aussi
pleinement d'accord avec lui quand il re-
commande d'apporter les bitlets de banque
inutilisés aux guichets des Etablissements
do crédit qui emploient d'ailleurs en Bons
du Trésor les fonds qu'on leur verse, on
bien aux guichets des trésoriers-payeurs gé-
néraux qui sont autorisés u recevoir des
dépôts en compte courant et qui tour boni-
uent un intérêt de 1 fr. 75 0, 0.
Mais quand M. Raphaël-Georges Lévy in-
siste n plus que jamais H pour que le public
soit amené par tous les moyens a verser
son argent en compte courant 'à ta Banque
de France, nous sommes plus que jamais
certain qu'il fait fausse route. Les gens qui
cachent des billets do banque dans leurs
tiroirs sont exposés aux risques de perte, de
vol et d'incendie. H faut bien. se garder do
leur indiquer qu il existe un mode de thé-
saurisation ptus commode et ptus sûr, et de
tour faire savoir que la Banque de France
se charge gratuitement do la garde dps
bittets si l'on devait écouter M. Raphaël-
Georges Lëvy, la Banque payerait môme
une prime à ces thésauriseurs. Ce serait, en
vérité, un singulier moyen de les découra-
ger Il faut encore davantage se garder do
leur faire croire qu'en versant des bittets
en compte courant à la Banque ils rendent
un service au pays comme quand ils appor-
tent leur or, et qu'ils accomplissent ainsi
leur devoir. Rien ne serait plus funeste.
Car le devoir impérieux de chacun est de
mettre toutes ses ressources à la disposition
de l'Etat, et de n'en conserver même ta plus
faible partie inutilisée, que ce soit sous
forme de billets de banque pu de compte
courant à la Banque. L'emprunt va fournir
à tous l'occasion de s'acquitter de ce de-
voir, et nous ne doutons pas que M. Ha-
phad-GeorgesLévy trouvera lui-même plus
opportun d'engager les lecteurs du .Pe~7
your/M/ à souscrire que de les pousser a
mettre leur argent.on dépôt a ta Banque.
MARCHÉS ÉTRANGERS
/hM~'c. –La récolte russe a donné
*> Moyennes Il
M(M-I9)3 1914 19!5
Seigle. 1.255 1.224 1.314
BIc. 1.202 1.210 1.38!)
Orge. f.73 MO 631
Maïs. 1(J<) 125 lie
Avoine. 856 7C7 892!
En céréales alimentaires, il a été récolté
en tout 3,665 millions de pouds, soit pros
de 600 millions de quintaux. L'excédent dis-
ponible de la récolte de 1914 fut estimé à
60 millions de quintaux il est le plus con-
sidérable pour l'orge, le blé d'hiver, l'a-
voine; l'excédent disponible do celle de
1915 est estimé à 957 minions de pouds, soit
environ 160 millions de quintaux.
Les exportations de 1914-1915, par suite
de la fermeture des détroits, de la rupture
de tout trafic par rail a travers FAUemagne,
de la suppression du commerce maritime
de la Baltique, ont été peu considérables.
H est sorti quelques quantités pour la
Suéde la France a reçu du froment et do
l'alcool d'Archange!. Les réserves dans te
pays sont donc extrêmement considérables,
elles seront les bienvenues en Europe,
après la guerre.
La force de résistance financière opposée
par les Alliés, l'assistance qu'ils s'accordent
généreusement entre eux exaspèrent de
plus en plus tes organes de la presse ger-
manique et autrichienne. Le secret sur les
résultats du voyage à Londres du ministre
des finances de Russie a été admirablement
observé. Cette discrétion ne signifie pas que
ses résultats aient été médiocres, comme
le répètent certains informateurs, qui se
font l'écho du dénigrement ennemi,
Loin de la, M. Bark a eu tout lieu de se
féticiterdu concoursqu'ita rencontré auprès
des gouvernements aUiés. Le change russe
sert de point d'attaque. La baisse du rouble
est un phénomène malheureusement inévi-
table, avec l'interruption des exportations,
Sur !e front monténégrin
Le consulat généra) du Monténégro nous
transmet le communiqué suivant, reçu le
14 novembre 1915 (matin)
Le 12 novembre, sur le front du Sandjak,
vifs combats sans aucun succès pour l'en-
nemi, auquel nous avons fait 135 prison-
niers dont un officier et pris un important
matériel.
Sur les autres fronts, le duel d'artillerie
se poursuit.
et ~r
CHEZ LES BELLIGÉRANTS
En Be!gique `
A Poperinghe, la. vie renaM
sur les ruines
Poperinghe a reçu jusqu'ici la bagatelle
de 740 obus. Tous les deux ou trois jours,
les canons allemands criblent de mitraille
la petite ville si calme autrefois. Après les
premières semaines, on s'y est habitué. Des
maisons rouvrent chaque jour et chaque
maison qui s'ouvre est un magasin.
La plupart des habitants étaient restés
dans les fermes et les villages environnants,
espérant pouvoir rentrer chez eux avant
l'hiver.
Déçus dans cet espoir, mais confiants
dans l'avenir et assurés que l'ennemi n'a-
vancera plus, beaucoup ~le Poperinghois
bâtissent des tentes pour passer l'hiver.
Partout, le long des routes, en dehors de la
ville, on les voit, et rien n'est plus pittores-
que les unes sont construites en bois,
d'autres en chaume, d'autres en boîtes de
fer-blanc ramassées avec patience derrière
les lignes anglaises. Par les soins du gou-
vernement belge, de petites tentes, très
bien aménagées et très chaudes, u double
cloison, ont été dressées en grand nombre
pour les familles nécessiteuses.
Dans ces divers campements, on trouve
beaucoup de gens qui ont connu l'aisance
et la richesse et qui ont tout perdu. Ils ne
se plaignent, guère et reprennent courage a
Ja vue des troupes qu'ils voient partir bra-
la vue de~ troupé~ quUs ~orentpartu brn"~
vement pour les tranchées.
Dans !a viilc, les autorités civiles et ec-
clésiastiques sont toujours a leur poste.
(De /!0/7'C C07'JO(Mtf
Dans !e Royaume-Uni
AU TRAKSVAAL 1,
Johannesburg, le 13 novembre. Une
grande réunion a iaqueile assistaient beau-
coup de députés a eu Heu aujourd'hui eiie
a voté a l'unanimité un ordre du jour expri-
mant t'horreur causée au Transvaa! par te
meurtre de miss Edith CaveU.
M. Smuts, ministre de la défense, déclara
qu'il ne suffisait pas de condamner les
crimes des AHemands, mais qu'il fattait
forcer ceux-ci ù faire amende honorabje.
H ajouta qu'i! espérait que cet attentat
aurait pour résultat une grande augmenta-
tion des cnrûtements et que des le mois
prochain, de ce seul fait~ la vengeance de
mais le remède en sera donne par la ro- j
prise des relations normales avec l'étran-
gor. Les journaux allemands s'en réjouis-
sent, ils n'insistent pas sur le fait qu'actuel-
lement à Amsterdam le mark perd plus do
18 0/0 de sa valeur nominale.
La Ga~e~e de /r
finances russes et parlé do l'affront essuyé j
par M. Bark dans son voyage en Angleterre
et eu France, du refus qu'il aurait rencon-
tre. Lorsque la guerre sera terminée, la
G'~e/~e (
elle devra reconnaitro qu'ëUo n'a rien su
de ce qui avait été conclu.
La G
le revirement d'opinion en Russie, résultant
do la situation financière et militaire. L'ave-
nir leur donnen un démenti complet.
./fmétallique dont une partie se trouve a l'é-
tranger et qui s'élevait en millions yen
Japon Etranger
]9H. ]3< 3M
t9)3. t3t) 37t
I9H. M8 M)
19~f31aoû~ 110 4M
La (jra~e~e de ~rane/o/v tnstnue que cette
réserve se compose a l'étranger, en partie,
en fonds japonais.
Le Japon a connu les polémiques relati-
vement a ['exportation de l'or, qui a été
d'une quinzaine de million yen depuis
un an.
FAITS J~VERS
Le Temps. ( Bureau central météorolo-
gique.) Dimanche 14 novembre. Des
pluies sont tombées sur l'ouest de l'Eu-
rope en France, on a recueilli 34"°* d'eau
au Puy de Dôme, 29 au fort de Servance,
16 à'Besancon, 11 a l'iIcd'Aix,5 5 Brest,
Cherbourg, le Havre, 4 a Biarritz, 3 à Paris,
2 a Dunkerque; on signale des chutes de
neige sur te plateau Central et dans l'Est.
Ce matin, le temps~cst couvert ou pluvieux
dans l'Ouest et le Nord; il est nuageux dans
le Midi.
La température a baissé dans la plupart
de nos régions, assez fortement dans l'Est
et le Sud. Ce matin, le thermomètre mar-
quait –10° au mont Meunier, –4° au Puy de
Dôme et au fort de Servance, 1° à Belfort,
3° a Lyon, 3" a Dunkerquo, le Havre, 4° a
Paris, Marseille, 5" a Toulouse, 6° a Cler-
mont-Ferrand, 7° à Brest, 11° à Biarritz,
13° à Alger, Malaga, 17" à Malte.
En France, des averses sont probables
a'vec température voisine de la normale.
A Paris, Lier, temps couvert, pluie le soir
et ce matin.
Au Parc Saint-Maur, la température
moyenne, 6°5, a été supérieure de 0°3 a la
normale (6°2).
Depuis hier, température maximum, 11*;
minimum, 2°.
Alatour EifTe!, températura maximum,
6" 9; minimum, 2'8.
Dates critiques pour novembre (tirées de )a
CoM
La plus ibi-te marce se produit le 7; elle a le
coetiicient 104.
Mise en liberté provisoire do Mme
Cht'istophte et de son Ms La Cham-
bre des mises en accusation do la Cour de
Riom a statué, aujourd'hui, sur la demande
de mise en liberté provisoire, présentée par
M" Talion au nom de Mme Chnstophie et de
son fils, arrêtés le 20 octobre dernier, à !a
suite de la mort tragique de Mlle Marie
ChristopMe.
La mise en liberté provisoire a été accor-
dée sous une caution de 50,000 fr. qui a été
immédiatement versée.
Un postier votait des soldats. De
nombreux sacs postaux déposés au dépôt
central de Beauvais disparaissaient depuis
plusieurs mois. Puis des débris de corres-
pondance militaire étaient trouvés en plu-
sieurs endroits. L'auteur de ces vols vient
d'être découvert. C'est un postier nommé
Romain Crosnier, âgé do cinquante-deux
miss Cavell serait assurée et que de plus la
menace allemande en Afrique orientale se-
rait écartée comme elle l'a été dnast'At'ri-
que du sud-ouest.
M. Smuts a ajouté « Je suis convaincu
que nous pourrons maintenir intégralement
nos forces expéditionnaires et envoyer en
Afrique orientale tous Ips hommes que le
gouvernemectjimpériaijugerajnécessairos.
'A la suite de cette assemblée, les enrôle-
ment~ furent très nombreux.
EnAUemagne
LES ALLOCATIONS AUX FAMfLLF.S
DES COMBATTANTS
La Haye, le 14 novembre. Sur l'initia-
tive du secrétaire d'Etat à l'intérieur pour
l'empire, M. Delbruck. les représentants de
l'empire et des divers Etats confédérés alle-
mands, ainsi que les délégués du Congres
des villes et des grandes associations alle-
mandes se sont réunis, le 11, afin d'exa-
miner les modifications qu'il y aurait
lieu d'apporter u la loi du 4 août 1914 ré-
glant les allocations aux familles des com-
battants.
POUR LES ATELIERS DE MUNITIONS
Amsterdam, le 14 novembre. D'après
le Te/e~yao/la communauté luthérienne de
Dresde a fait don aux autorités militaires
des vieilles cloches des églises et de la cathé-
drale. Elles seront fondues et envoyées aux
ateliers de munitions.
En Turquie
LE TARIF DOUANIER
Zurich, le 14 novembre. D'après des
dépêches de Constnntinople, la commission
chargée d'étudier les modifications à ap-
porter au tarif douanier a remis ces jours-
ci son rapport au grand-vizir.
On prévoit que les recettes douanières
passeront après la guerre de 4 millions à
7 millions de livres.
CHEZ LES NEUTRES »,
DAKS LE LUXEMBOURG
Amsterdam, le 14 novembre. Le T~
yy/'acf/'annonce que t'évoque de Luxembourg
a adressé une dépêche au pape, pour obte-
nir !a nïise en iiberté de M. Prum.
Le torpUiage de F* Ancona
ET UOPiN!ON tTAUENNE
Home, le 14 novembre. La population
itaHcxns qui, jusqu'ici, avait été reiative-
meut épargnée par ies barbares méthodes
de guerre g-erruaniques, a éprouvé une cer-
t.aitie surprise lorsque s'est, répandue la
no~vetie de !a perte des vapeurs /l~cbna et
/f;!rt'.
L~attentat paraissait .si inexcusable et mi-
litairement si inutile qu'on eut peine u
j ans, père de quatre enfants, demeurant a
Voisinlieu. Cet individu décachetai!. les let-
tres adressées à nos soldats afin d'y dé-
rober les billets de banque qui pouvaient
s'y trouver. Sa récolte terminée, il jetait
les lettres inutiles et mémo les mandats
qu'il ne pouvait, toucher.
(hute morteHe tt'utt ~vi~tcut'. A
l'école d'aviation du camp d'Avor, )c pi-
iotc Marcc! L'Antoine a l'ait une chute aiors
qu'il votait a COO mètres de hauteur. Le
cadavre du malheureux aviateur a été trouve
broyé sous les débris de sou apparcH.
~:U)f< âge d'un sapeur
franf'ais a sombre dans ia tempête et est t
probabiement perdu corps et biens.
On croit que ce serait )'/imfra/(;-Vo;
/)0/~ qui ce matin annonçait par teie~ruphie
sans fil qu'aliant a Scifiy H donnait ibrtc-
ment de )a bande et avait perdu ses ca-
nots.
t)<~nx att'nit'es de d~tom ticnipnts.
Le parquet de VersaiHes est saisi d'une
grave auaire de fraudes en matière d'aHo-
cations, dans taquette se trouve compronus
uu employé de )a mairie de Houities, qm
touchait frauduleusement ces aHocations
après avoir fait signer eu doubte les béné-
ficiaires. Il touchait e~atement tes aHoca-
tions de femmes de mobilisés qui ne figu-
raient plus sur les iistes.
D'autre part, le parquet de VersaiHes fait
enquêter sur uue at'I'an'c eg'a!cmont très
grave, à laquelle est mêlée une personna-
hte en vue do RueH qui aurait touche et
fait toucher indûment des aHncations. Cette
dernière affaire, étant donne ta situation du
personnage incrimine, est appelée a causer
a Hueit une très vive émotion.
r
On annonce la mort de M. )e docteur MiHard,
décédé a Paris a )ag<; de quatre-vingt-cinq uns.
Fils d'un savant natura)jste,i)(!t toutes ses
études a Pans OMUcLaittic.n obtint. lame-
daine d'or de l'internat c). fournit une carriHt'c
des ptusbritiantes. Les services qu'i) dirigeait
aux Enfants~Maiades, a Saint-Antoine, a Lari-
boisiere,a Bcaujonfut'Bnt toujours rcc)iC)'ches
par tes étudiants en médecine, qui savaient
trouver en lui un maitrc cunicien. n a forme
une pieiade d'cteves Hayem..toff'roy, Brissaud,
Achard, Gilbert. Hartmann, ItaUopeau, etc. Le
défunt était membre du consoit de surveiUance
de t'Assistanco publique.
~t. Marcel Tcssier, garde gênera! des eaux et
forets, membre detaSociëtedeGeoiogiode
France, lieutenant chef de service aux fabrica-
tions de J'aviation militaire, décédé des suites
d'une maladie contractée en service commande,
le 25 octobre, a t'hûpita! militaire do Lyon.
M. Tisserand, chef de. bureau au ministère des
finances, chevaiier de la Legion-d'Uonncur. Ses
obsèques auront lieu le mardi 1R courant, a midi,
a reg)iseSaint-Severin. I) nescrapasenvovcdc
lettres de faire-part.
TAe~res
La semaine dans les théâtres subventionnes
A ta Comédie française Jundi, reiache mardi,
en soirée (abonnement; A'o~c//c /do/< mer-
credi, en soirée, le Dfm;o;!de; jeudi, en ma-
tinée (abonnement, billets rosés), Soc/'n/c el sa
Feinte, tes De/)io;St'Mcx de Snz/C;/< en soirée
(abonnement), D«c/ vendredi, en soirée, les
7'enat'~es, ~Bfi/~me; samedi, matinée exception-
ncUe au benëuce des héros de l'air; en soirée,
/<; A~ot;<' Mo
A t'Opera-Comique jeudi, matinée, /a 7'osca,
~cn~M-ucui; 6ot!r~co;s; dimanche, matinée,
~ano;t; en soirée, /
A l'Odeon mercre'di, en soirée, /ssow/)to;)'
jeudi, en matinée, /c ~a)';Q
7'0)'<;M;; samedi, en matinée et soirée, ?'e/e f~'
L;o//e; difnanche, en matinée, /a /«/)!i'~c Bc/io;-
Au Trianon-Lyriquc
Lundi, soa'ee poputaire, G;o/?t?-Gu'o/?a mardi,
/e Va; d'~l~doft'e; mercredi, /<- Soy~e d'une
d'eM; jeudi, matinée, /rée, G;yo/!ë-Gtyo/!a; vendredi,
matinée,
croire à son exactitude. Depuis que les dé-
tails sur la perte de l'~lneoHa sont connus,
l'indignation est à son comble. Les jour-
naux soulignent la sauvagerie de l'attaque
qui ne pourrait pas trouver même auprès
des consciences les plus faciles une appa-
rence de justification.
Quelques journaux demandent ouverte-
ment que des représailles soient exercées,
soit en confisquant les biens considérables s
que la maison d'Autriche possède en Italie,
soit en saisissant les propriétés indus-
trieUes et commerciales des Allemands au
profit du Trésor et des victimes de l'at-
tentat.
Le doute qui subsiste encore sur la natio-
nalité du sous-marin provoque quelque
impatience. Le pavillon qui fut hissé était
celui de la marine autrichienne, mais de
nombreux critiques mettent en doute que
ce sous-marin do dimension inconnue jus-
qu'ici soit sorti des chantiers de l'Adria-
tique.
Des journaux modérés comme la y~'&una,
le Co)'7'!erc della .Se/'cr, demandent catégori-
quement que le gouvernement fasse con-
naître au public son opinion a ce sujet, de
manière qu'if n'y ait aucun doute sur la
question do savoir s'il ne s'agit pas d'un
bateau afiemand déguisé qui s'est couvert
du pavillon de son aftié.
Si la nationalité allemande du sous-ma-
rin est réeffcment identifiée, il parait pro-
bable que l'opinion italienne exigera que le
gouvernement déclare la guerre à l'Alle-
magne pour répondre a cette provocation.
Une fois encore la « kultur u a une mau-
vaise presse en Italie.
Le Cio/'Ha/f (/'7/6r/:a rappeile ironique-
ment le manifeste de protestation dès intel-
lectuels allemands contre les mensonges
dont l'Atlemague aurait été victime et
ajoute qu'il est difficile d'établir le but visé
par ces assassinats en masse.
Le Co'W~c della Sc/'a fait remarquer
qu'un ennemi capabic d'entreprises' aussi
scélérates fait disparaître les dernières illu-
sions d'une guerre chevaleresque.
L'/nea A'a?;'o/M/e estime que le moment
est venu do répondre par une haine juste et
profonde a ces crimes ignobles.
On affirme, ajoute le journa], que lors
delà dernière incursion des aéroplanes ù
Venise, des feuiiles volantes tombèrent sur
la ville avec cette inscription « Goritz
perdue Venise détruite M .1
Mort de Mme Laure Coutan
Notre confrère Georges Montorguei), de l
l'Ec/a: directeur de l'e/'nte'dM~c des
C7i
femme. ,,1
Mme Georges MontorgueiL sous le pseu-
donyme deLaureCoutnn, était bien connue
dans le monde des arts. Statuaire de tatent,
officier de 1 instruction publique, elle expo-
sait tous les ans au Salon et plusieurs de
ses œuvres ont été acquises par l'Etat et la
ViJIe de Paris.
PBMMMEBESTMES
du 14 Novembre 1915
F/~Vp~M (S h. 1/i). Pour !a Couronne.
ODÉOA' 1, Tête (te iinoUc. A
t Appei des ('tairons.
OPë~.CO.W()U~ iS h.). Werther.
PO~rp ~.4/A'r-/M.4R7'~V'(7 h. !2;. Cyrann
de Ho~erac.
O/t/T~R~Qf/B (S h. !/<\ Le Coup de
l'DUCt.
7~.47' f.cs C.Uhcdrafc-. L (mpron)pLu du pa~ue-
)a?c.
REA'/t/5~.4A'CB :S h. !/?;. rred. Séance
de nutt..
y~~et-Y~Z.~ (.h.). Mâche.
C1'.MA'.4SB :S h. 1/?;. A fa ).-t.an<:aiso!
P/tL~M-~0~~ (8 h. t/?). ][ fanL rav6ir.
j C~ATrE~Ey~ h. Miche) S!)'OMf'f
?'6 ~~yO/~V~ (S h. :)/4). La iievue
de )!ip.
.VOt/VEL.B~O[/(8h. )/t) J.aDemoiseitfj
~)e .Magasin.
BOU.Pf~-P~S~A~ (S h. 1/4). KiL
~M~0~)''ourt]ii.
C/.t/A~~ fM~r- A~M I.ui~
DB~~B?' (8 h. t/.f.)- Les Fiances de Rnsatic.
y~TRB ~)ffC~ (8 h. ]/4). Les Vacances
Atnuut'. Lu Jour de permission.
CMA~.OMOA~ :S h. 3/.r7I'Te~;)ocher
dA)ijouvi)le. [)orrih)(- expérience. .\u
Soied. Dans six mois.
C/JV~M des ~01/ VB~ t/y~ 24, B'' destta) i M3.
Tous 'ss jours, de 3 h. à U h., actualités,
programme varie OMhestre syrnphouiqme.
r/VO~C/A~RM~, M, rue de ]? Douane. Lea'
pius beaux prog-rammos. Actuatitea de ta
guerre. Tons tes joura à 2 il. 3t) et a heares.
AVIS JHVERS
C"GÊNE~LET3~S&TLANT!OUE
C'~Sud-Attantique
SB~V7C7?S ~47?/7'jT~BS s.'t;
L'AfHÉRtQUEDUMORD
L'AMÈRUQUE CENTRALE
LES ANTILLES
ET L'AMÉR)QUE DU SUO
L'ALGÉRiE
LATUN!StE
ET LE MAROC
~*AMez m Rentrées de i'ftr~
LA CEFENSE NATtONALE
en COULEURS genre Epinal
TrÈs reoherchëe par tes CoHecMohneurs,
cette image,composée de douze petits dessios
ovec 'ëgendes, est expédiée franco a domicHe
i.OOOexMp). 45~ 20.000eMmpi. 650~
5.000 M 200~ 50.000 M 1.500~-
10.000 N 350~ 100.000 M 2.500~-
Au-dessus de MO.OOO le miUe 20 tr.
A dresser les 'demandes' d /'editeu1':
u'yesser tes o'eman~M d ~ë~tteKr
EODARO, 7, .Rue JLemajynan. Farïa.
~®r
~E-~ ASTHME <
~HiEM P~t'!Mf'rcttt'soni:t poudre X&QT'tCJSNHB
tNjH) S fr. la B' Toutes Ph' GKOS. 20. rue St-L~ro parit. Nt'
~«tExiper h aimaturf
A!9 M-RAMC DHOTEL d'ALBION
A!A ma M.'tiiM Tc.tmi.s. Garage.
t.
a~t t t-n
Un aviateur italien se fracture !e crâne
Rome, le 14 novembre. Le lieutenant
Natau Cassi a fait une chute avec son avion
sur 16 champ de Miranori. II a été relève
le crâne fracture et blessé sur diverses par-
hes du corps. Son otiieicr observateur, le
heutenant Pozzo, fils du sénateur Marc
Pozzo, n'est que légèrement blessé. (FoHr-
~!f/)
Au Conservatoire natio'n'al des Arts et
Métiers, .M..André Liesse, membre de ftns-
utut, fera, cet hiver, une série de conféren-
ces sur la monnaie et le change.
La première aura iicu demain lundi, 15
novembre, a cinq heures du. soir, dans le
grand amphithéâtre.
Cérémonies patriotiques
Ce matin, à neuf heures, une messe a été
célébrée en l'Église Saint-Joseph des Car-
mes, à ia mémoire des membres du Syndi-
cat des employés do commerce et de l'in-
dustrie morts au champ d'honneur. Une
allocution a été prononcée par Mgr Bau-
driitart, recteur de Hnstitut catholique.
La Fédération des Eghse protestantes de
France organise ce matin, à dix heures, une
cérémonie religieuse, à l'oratoire du Lou-
vre, en mémoire do miss Edith Cavel], 1 hc-
i roîquo victime des Allemands.
A deux heures de t'apres-midi, S. H. le
cardina) Amctte, archevêque de Paris a a
présidé a Notre-Dame une messe en l'hon-
neur de la Belgique martyre, organisée par
l'QE'HM'c cfM -So/Vendôme/sœur du roi des Belges, assistait
j à la cérémonie. Le Père Janvier a prononcé
un discours.
L'ai'nuence du public était si considérable
que, des midi e!. demi, la basilique étant t
remplie, la foule couvrait presque tout le
parvis de Notre-Dame et qu'un service d'or-
dre dut être organisé par rofncier do paix
de l'arrondissement.
Petits arrivages au poisson en raison du
mauvais temps.
Rien de particulier à sig'naicr sur ]cs
autrcsmarchës: ï ~D
Cours de denrées vendues en gros aux
HaHcs centrâtes, communiques par ta pré-
fecture de poUce.
Vo/o: Poutct, X fr. a 4 fr. le Mto-
iaptn,2Ma2(;0;oiG,220aS50.
~OMSOH. Bar; 8 fr. 50 à (i i'r. le kUo
so!c,~50à8fr.; congre, 150à2;raie,160
a2)'r.: hareng-français, a 16 fr.Io cent;
maquereaux gro~, 30 a ~0 t'r. le cent.
/.<~HM<'s. Caroite- :? fr. a 40 fr. !cs 100
bottes; navets, 10 a 15; poireaux, 40 à 70:
choux, 10 a 35 fr. te cent; pommes de terre.
13 a 22 fr. )es 100 kitos; po.nmescommu-
nes. 14 :) :M fr.
~e~ero~ii. TERRIER.
n. TERRtKR.– Imprimerie du ~OKi'~Mr~es'T)~
M.ruc des Pr<'tres-S~nt-Ger!uain-r-uxerrois.
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