Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-16
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 juin 1858 16 juin 1858
Description : 1858/06/16. 1858/06/16.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/11/2007
~i~~B~g~
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Paris.–tmpTimprieSEItB!ERE.ctCc.rueMot'.tmartrJ!;<23.
M~MRtE–CUCaBM~–GAt.VAMPf.ASTtB.
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m.~MEM.(ApAR!s):i5''CMTm
<7~ ~Ma~M'j~e&fM~'cer.
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RGDAGTION-; .r. y
adresser &. M. AD. GUËROULT,-rédacteur principat, les. communications retative~~ ~dae~n
''Rue Montmartre, MS.a.KeMr. j'
ARïïC~ES NON BfsËRËS Les articiesnonihâérës ne .spntpas rendus Us soa~r~)ës~.
~ONS'ÀBbXNË'A A PARtS;RBE MONTMARTRE, .123.
'~A.t-OiSNOts,<3FR.5ec. C. } DÊPRRT~EKsT"
~)S!XiitOtS,27FR.;UNAN,MFR. "jstXNO)S,:t2ER.;t;NA!),b4FR..
ALOKDKCs:.DetizY,Dnv!esetC°,d,Finchtaae.CornhiH.
J%~)MMpateeM'sHSpott)'~po'/ssf7)t4'ccAa?!~Fppst
ADMINISTRATION: y
Adresser à M. H. ROUY, Fua des GÉRANS os L.\ sooÈTÉ, tes communications relatives n t'administî'aMe]).;
RueMontmartre,d23.iRrN!KcMr..
Pour iesANKOKCES et Ans PAYÉS, s'adresser à M. rANS,r~sseur,p!aca deta Bourse, i0.
jParSa, ~e~'edi Aa~)~n.
~LLETtN DU JO~R p
,&)~ ,t< t~tt
La moisson des nouveH~s nesïpas~a-
bondante aujourd'hu). L'Europe entière
garnit a~ph~Mée parunechpteur tropicale
qui sévit à Londres comme a~ Madrid, à
Napt<'s comme a Pétersbou! et qui ifait
fu!r & la campagne ou versieà eaux, rois,
diplomates, mtmstrM, hommes d'aiTaires
SeM~!e iournâHste est resté fermer son
poste po~r enregistrer des éyénemëns qui
n'arriventpas. ,'<
Las nouveUes d'Angleterre sont diîfTci-
Ies~ résumer On cause de tout dans le
Parlement,mais phhe seTe~umegùÈre et
l'on ne cpnctut pas; et les débats se ter-
mment la plupart du' temps par cette
phrase sacramente)!e « L'Iccidënt n'a
pasdesuite e
C'est ce qui est arrivé, avant-hier, a la
Chambre dp8Ïords,:où. il a été question,
entre tortiMatmésbury et lord Brougham,;
du moYeh de compléter !es~ cadrés des
équipa~t's ~e màri~~ m!us K l'incident n'a
paseudësuitf.a
Le même fait. s'est feproduit le même
~our, à la même;ehambre des )ords,a pro-
pos de l'armementet de l'appel de la mi-
lice. Les ducs de Buccleugh et de Oéve-
land, le vicomte Hatdiage.le'CQmte G' ey,
le duc de Cambridge ont càus-é assez lon-
guement sur ce sujet mats ~la discussion
~n~apaseu de suite. ?
Tout ce nous apprenons delà séance du
Ma Chambre des communes, c'ëstque,
'jusqu'au départ du /couiTier, la séance
n'avait oS'ert aucun intérêt. j
La presse anglaise se partage en deux
camps les optimistes et les p.essinnstes,
Le ~orntn.9 ~a?', le ~o~n~ia'jEfe'a~ sont
parfaitement rassurés sur les intenuons de
la France iè ~tmes, le Dat~ JVëtcs, 1'
~Wt'ser, le G~o6e, le ~Hn et parfois lejMpr-
nt'~Po~~p'êchent la dénance..
La ciiateu)'est insupportable s.Londre8;
elle e~t tRHe à Liverpool, nous écrit.-on,'
quelaHaHe aux blés est abandonnée et
"quelësnM'aires.ysontnu!!es..
On annonce de Bsriin que des arrar~-
gcmenspartic'tHers-ont été pris, Vienne,
entre l'Autriche et la Turquie. On remar-
quera qnecenenouvelle revient, depuis
quelques jours, de tous les points de l'ho-
rizon poHLique
.Aujourd'hui eDCOrë on ëc'-)t de yienne
que~'amba~sadeur de Turquie a eu ptu-
sieurs contére'tce: avecM. deBwtt; que tes
deux puissances sout tout s" fsm d'accord
sur ta question du'Monténégro .pour taire
reconr'a!eacp peut pays ta suzeraineté
de ta Porte. H s~i'. vraiment curieuxque
l'AL'itfIche arfan~.eât, a eile sa conyeMnce particulière, tous les diile-
~rencts dottt'&e compose ce qu'on appetie
la q'est'OMd Orient.
< AB.GUÉROULT.
L'agence Havas-BulHer nous transmet
leadépeches suivantes:
<(Loodres,
Aujourd'hui, dans i:) Chambre deai tords,
lord Brougham demande quel!es mesures ont
été prises pour se procurer )cs marrns néces-
saires daos un n)0tneni.où la situation pobd-
quede rEuropeestiouertame. Lord Mataies-
bury répond que~bien que tcutes mesures
aient été prises pour pouvoir recruter la uot-
te à un moment donné, une commission spe-
ciateest, en outre, chargée de prendre tesm-
formatiuns les plus det&itlées à ce sujet, w
FEUÏM.ETON DE LA PRESSE
BU MERCMDt SO!R 16 JUIN 1858. 1
m.Ë~Am.m.Bmm.
Donc, au moment, où l'intéressant eoupé
vert-boutci)!e tournait'à gauche de )'Arc-de-
Triotûphe dans l'avenue de Neut!)y,M'~ d'Hy-
vreuse tournait à'droite du côté onposè.
Lesglaçesde )a votture.du marquis étaiRUt
baissées et permirent a ]a jeune nUe defevoir
causant vivernjent avec. ses témpius.
L'i(!ëR'H'tK)''due~se présenta vaguement~
l'espDt de Marie et !a nt tressaiHir.
EHèarréta quelques instans son eheva~ der-
riÈre~rArc-dë Triotnphe, Inissa !e coupé re-
prendre de ravoncesur e!te, puis recommen-
ça à.te sufvre au petit trot. HUe Le reprit le
gabp que quand e))é vît !e coupé quitter brus-
quemenU'avenue etentrer dans te bois par la
porte Maiibt.
te gabp du cbeva! anghis que. montait Ma-
rie la ren'it. bien vite sur fa trace ue ia voitu-
re, qui notait iaucée qu'au grand trot.'
EUe atteignit ta porte MaiH Dour voir dispara~re, au détour, d'une aUée,
t a coC- cocher du marquis. EUe
toucha'son cnëYal du bout du fouet et gagna
le coupé de vi~e /assM.p<)ur Pouvoir le su.-
vre ptus a coup sûr à travers les d~ours du
bois, mais sans'cepeadamie presser de trup
'près.
La voiture ~arrêta bientôt sous !e grand ar-
bre qui fait !e centre du carrefour en face du-
quel s'élève ie.pavti~n de Madrid. Le nacre-
dés adversaires du marquis était déjà au ten-
dez-vous..
La repr~uctiou est iuterdiie. Voir ta f'<
du~autSjuiu.
x.p~.
« Londres, T&-tEi~
NDans!a séance de ia Chambre des com-
muàes, en réponse une interpeuation de M.
Deasy. M. F'tzgeraid a déctaré que rAng)e;-
terre et la Sardatgne he comptaient p~s surja
rëstitutiQn du<'<'9
~jL~a~~ ~Fp~e~Mtav~caeaa~~
gouvernement Mpotttam que la S~rdaigM at-
ia)t présentprune Note semMabte; mais. par
sufte d'un retard, cette dernière Note ne fut
pas présentée. L'ambassadeur piémontais'~ à.
Londres se déc)are satisf.)it du résu)tat.
') Le gouvernement de Sa Majesté prôdmra
sacerrespdudanceavec~)t<
Cons'aut'nopte,14ju!n..
L'iasprrcctMn de Candie es~ comp)6te-
meNtapai~ée. Les ,insurgés ont exposé' aux
commissaires turcs ieuragriefis. contre ies. au-
torités locates et se sont rettréaeBsu~
» Le résultat des 6)ectioTis à Copenhague
donne cinq députés muustérie)s et quatre dé-
putés de l'opposition. i
< Le président Ha)i, après un discours cba-
leureux en faveur des principes Hbéraux et
de t'indépendance du Danemark vis-à-vis de
i'AHemagne, a été élu à, l'unanimité;*
«Copehhagt!e,~4jui)i..
.~Dans son discours étectora) M. Hatta dit
que te gouvernement resterait ndete à deux
princ'pes ta défense..de !a compote :'Bd6~
pendance du Danemark, vis-a-vis de J'Atte-
magQe et le maintien de ta tiberté cpnstitu-
tionneHe. Cinq candidats libéraux ont été étus.B
Berne.~Sjaia.
? Le Consëi! fédérât a répondu au gouver-
nement genevois qu'il ~atteadrait: ta décistpn
del'Assemhtée fédérate, et que jusque-tà.tes
réfugiés éxUés.pQurraient rester en Suisse.
« Madrid, i8juin.
? n Enverta d'un décret royat, unenouveHe
adjudication d'actions des travaux pubhcs
aura ueu Je SS courant, au taux de 81 0/0. w
< Hambourg. i6jum.
? Le résultat des éjections dans les provin-
ces danoises~estentièremsut favorable au parti
national UbéraLqui veut le mainties des con-
stitutions existantes. Le ~partt des,'paysans â à
stitutions existantes. Le parti des paysans a
éprouvé une défaite déeisive.N n
~,s.
Le A/oM!<€ur p~M!e t'avissutvantadrës-
sé'aux. navigateurs
« Une note msérée au ~o!tt 1858a fa~t connaître qu'it avait été enjoint par
ie gouvt-rnement d.'no)s, à toutes tes sociétés
de pitotes, que )és ptbtes sortant pour te ser-
vice des embarcations ne portant pas à la
grHnd'vp~e'ta bande rouge rég!émenta)re.ou
bien a)fant à ta rame dans feurs propres efn-,
harcatibns. devaient arborer tes pavions de
signa! de pitotes, ordonnés pour tes navires
d<' guerre et de commerce, savoir: ie pavil-
ioo de commerce.danoisjhahitue), avec une
bordure bfanched'un cinquième de fa iafgeu!
ditp.avitfoa.~ j'
<~ résulte d'un nouve) avis adressé par Je
M'inistre desaSaires.étrahgères de Dunétnatk
au'tniuistre de t'empereur à, Copenhague, que
)e changement porté', en vertu de ta précé-
,(tfnte pubHcation, au pavillon pitotier de Da-
nemark, n'afrect.')'!) point iespi!otead'Avet-
gf)n)te,deNeuH!ubfenet de Biankenësé-sur-
i'Efbe, qui conHaeront à t''aveuir comme jus-
qu'ici d'arbxrer teur paviUon bleu. ? » J.
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES
Nous continuons, à publier aujourd'hui
tés renseignëmens qui no.us parviennent
surie&éiectfonsdépartementates.
~isNE.–MM. Qnentin-Bauchart.. Georges,
Quéqu'gnon, Gau'nretti, Laisnée et Viôviite
sontétus conseiHers généraux.
BAS-BmN.–Ont été élus au consei) général
à B.'uxwtner.M. Schattenutann; àDt-uUngen,
M. Schœtt; a Benfetd, M. Laquiante à Ros-
heim, M Couldux ;,àScbe(estadt, M. le maré-
chat Magnan à Biscbwi)!er, .M. Kunzer à
Mc.!sheiu),M.P)'ost; a Schilugbeim, M. Rou-.
doiphi;à~trasbourg (sud), M.Eratz;àNie-
M"* d'Hyvreuse tournait une des allées qui
débouchent sur l'avenue .de Madrid quand
eJ!e vit s'arrêter le coapé. EUe s'arrêta égale-,
ment, et son domestique, qui n'avait pas cessé
de garder sa distance derrière elle, en Bt.au-
tant, et resta dans Fanée, dont le coude a an-
g!e droit sur l'avenue devait, nécessairement
l'empêcher de voir ce que M"~ d'Hyvreuse at-
lait observer.
En même temps que le marquis et ses té-
moins, Marcel et les siens mirent pied j~en'e,
et de part et d'autre on se salua sa!)8 .échanger.
une parole.
Les deux groupes parurent regarder autour
d'eux, comme hésitant sur ia router p§gt%~e."
Ennn, un des témoins désigna dt~j~gt, en
accompagnant ce geste de parqtes que !a jeune
n)!e n'ef)tendit pas, la contre-aHée qui don,ne
sur le carrefour précisément en face du pa-,
viHon. Le choix.quiveaatt d'ê.tre proposé sem-
bta obtenir l'acquiescement général, car jK)us
tes six dispHrurent immédiatement aux ;yeux'
de M"d'arbres qui bordaient l'aHée indiquée.-
Lajeuneiineprenattpeuàpeuà cette a-
.venture l'int.érétqu'e.He aurait pris~,un ro-~
mMh. d
Toutes nos lectrices crieraient à l'invrat-'
sembiance S) elLes la. voyaient s'arrôter en si j
beau çhemm et ne pas tourner lapage, c'est-
à-dire l'a ve'nue.Que. nos. lectrices, se rassu-
rent, elfe la tourna, et, en moins~e temps;
qu'i) n'avait faf)u,au;marquis et à Marcel, sui-
vis de teurs témoins,pour dépasser les pre-
miers peuptiers de la contre-attée.M'~ d'Hy-
vreuse franchit la distance qui la séparait de
cette où, eue s'était momentanément arrêtée.
Comme elle venait de s'y ~engager ajeur
sdi~ ipas devant eUe. EUecraigmt alors que le mar-
quis ne se retournât et.ne l'aperçût. H n'étatt
ptus en voiture, et l'on ay.puera.qu~ est assez
d'iHctJe de faire achjpva),S(U)S,Éi,re.v~, {a.rnê-
me route que six personnes a pied~ M"~ d'Hy-
Ûerbronn, M. de.Dietrieh; a Se!z, M 1e gé-
néra) Schramm, c~di~ats du gouvernement.
j Les candidats ofnciets 'ont été~étu~ égate-
mfnt dans tes eônseits d'arrondissement;
B~SES-PTnMRS. M. Char!s Chegaray'a
été élu membre du consci) généra~dans le
t!aBteafdeH&baSt{de-eiairM)ee. "L"
.< ) -r'
BOCCHM-BU-MOKi!D'après le .MJp/torf,
ont été é[u< membres du conseit générât
4* canton, à Marsei)te,\ M. Hofino''at dans: )e
6*, M. Btanc a L~nbesç, .M. de Forhin: a Ar-
)es,.M. Jouve; a TarMscon, M. Former-V.~otet;
Orgon, M. d'Estourm ;,à Istres, M. Reyb~ud.
Daus'!ë 3* canton de Marseitie, iL n'y,a pas
euderésuttat pour !e conseit d'arrfmdisse
ment. Le ~onibre des étecteur~ inscrits é-
ta!t de 4,7)8 )e nombre des .vptans n'a
été .que de 481. M. Fétix Guéet a oh~enu 452
voix. H Sera procédé .a un nouveau scrutin.
CtLVÀDoa. Ont été no.mmés. membres du
consei! généra! à Pout-i'Evéque, M. te batpn
de C!éry; à Viuers-BQcage, M. Daufresne; a
Creuuy, M~ Deiacour; a Douvres, M. Hetuer.
CHBB.–Sont élus conseiHers généraux:
Nérondes,M.deMoatsau)n'n.–Samt-Ma''t)n-
d'Auxigny; M. Tourangin, .sénateur. Vai))y,
M. Lefëvre. –Aubigny, M. GuiHaumin, dépu-
té.–Vierzon~ M. Hache.– Baugy, M. de Neste,
député.–Châteauneuf, M. Lemoiae.
DenT'oaNB.–Ont été étus au conseH général,
MM. Adotphè de BetteymR, à Vinefranche-de-.
Langchapt~!c docteur besvèrgnes.àYerti!-
)ac Dausset, à- Saint-Piefre-de-Chigûac M.
Edouard L6eQardoU)~Monpout.
BouBs.–Amsique te journatta FraMC~e-
Com de résuttats pour tes étections des membres du
coaseii; d'à rrpndisse mt'nt'da ns le cant on su d
de Besançon, ou, sur 6,S58 électeurs inscrits,
1,057 ont seu]eftMnt pris part au vote. Un nou-
veau scrutin aura lieu.
Ont été éfus au.conseit général a Quingey,
M. Béchet à Iste-sur-te-Doubs, M. Auguste
Bouchot;àVercct,M. Jéannin; à Pontartier,
ttî.GnUon, candidats ofnciefs.
Ont eté~nommés aucenseil d'arrondisse-
jment:àIste-sur-!e-D~ubs,MM. Page et Mi-
chsud; à Beaume.M. Brelet;'à Pontar!ier,MM.
Bun'etetVandei.
EUBB. Snntnom'rBés membres du conseil
générât à Damyitte, M.*Ânge Petjt; a Saint-
André, M. de Reiset; à Vernon, M. d'Atbufé-
ra à Pacy.M.fegénéraiDetarue: à Beau-
mont, M. te comte'de Brigade; a CormejHes,
M. Ti'bptong; a BeuzeviIte.M.de Saint-Aibarn
a Qu'H~beut', M. d'O~moy à Pont-Audemer,
M. Duhethay; à Lyons-te-Fqrêt, M. de Va!on;
à Louviers, M. Petit; à Fieury-sur-Andétie,
M. Pouyer-Questier 6!s,. candidats du gou-
vernement.
F!N)ST&RE. –D'après t'Oo~fM de Brest, )e
rf'suitat du scrutin pour réfection d'un cdn-:
sMUer généML dans [e pretnier canton de cette
vi!!esera)t =Etecteurs,inscnts, 8,671 votans,
861.M.Bizetaobtenu .839 voix. L'Océan ne
Ji!. pas si ce candidat a été éfu, mais nous
croyons que l'élection n'est pas valide, puis-
(;'t'U n'apasréuni'lë quart du nombre des é-
[ectcut;sinscrits..
GfRojiDt!. Voici )ps ;résuttats comp!émëh-
taires publiés par Je CoM'?'er c!c E!us au conseiJ générât à Courras, M. At-
.ph~ud; à Fronsac.M. Lacaze;aSainte-Foy,
M. Borderie; a Captieux, M. A)ex. Léon à
PauHiac, M. Casieja a Saint-Laurent, M. Vé-
rom.à Peitégrue. M. Eorcade de ta Roquette
a~Monségur, M. Guerre; à Gt'ignots, M. !e gé-
nérât de Borelli, candidats du'gûavernenient.
(NBRE. Voici les résultats, d'après le J~o"
M: Oht été é!i)s pour !ecqnsei! généra!:
MM. dB Bryas, à'Ch&uHon; de Paumuite, à
Argenton;Dauss)gf)y, à Issoudun; David, a
Eguzon; Lenoble, à A)guraride; David (Aimé),
a~B)anc; Lescot de ta Miuaadrie, a Saiut-
GHuftier.
li n'y a pas eu de résultat à Buzancais.
!KD!tE-ET-t.QnuE.–M.,Catois a été nommé
membre du conseitgénÉraL pour )e. canton
norddeTours,et.M.DiardaÀmbo!se.
JURA. Sont élus au conseil général à
v~euse ne trouva rien de mieux: que de se je-
ter étourdiment dans.un fourré épais qui &)r-
roait l'aogie de t'avenue et ds.FaUée.
Gette étourderie fut plus habife que la plus
sayanto manœuvre que !a curiosité eût p.u in-
spirer, en pareiHe circonstance, non à cette
enfant .naïve, mais à Ja femme ;ia plus rusée,
d'abord en la dérobant aux yeux du marqms
et des cinq jeunes gens, qu'eue, put continuer,
de suivre lentement et. au pas à traders iss
arbres; et, ensuite, en. donnant ie changea
son domestique, dont la présence eût suSS
peut-être à ia trahir, et qui, quand il vint
tourner d. tresse, supposa'.qu'e)Ie avait disparu par It;;
premier des chemins de traverse, et ie pritf
san~ hésiter.
Lajë~fie.nJte, jen se voyant seule et sans
sonjdotn'estique, arrêta son eheva) et se seo~t,
saiste d'ude frayeur hurribie. Que dirat~e~
-~n nentrant., à la duchesse.~ IMui faudra'! i~
%Tsnter uh prétexte, imaginer qu'elie s'était,
perdue dans le bois. Ehe'serait grondée';
décidément, H vàfaitr mieux, pendant qu'il .e.~
était encore temps, ne pasal!ërplusioinët
cejb!ndre son domestique. EUe.avaità peine:
.pr!Sj cette courageuse résolution, qu'eUe et(
fut prusquemerit distraite par un cliquetis.
Ëtie'écouta. Ce cliquetis venait d'un sentier
où et)e avait vu s'engager le marquis et les
cinq personnes qa'Ujavatt avee lui. H y a des
.tentations si fortes ttsi inattendues, qu'elfes
font taire toute autre voix dans l'esprit.~ La
jeune St!e, au lieu de quitter je taiUis, y en-
fonça son'cheval plus avant. Le eiiquetis de-
vint plus distincte Plus déboute, c'était uncii'
q'jetisd'épées. Ëtle poussa, sans sortip des
arbres, jusqu'au sentier, qui ta conduisit u"-
tertre assez vasteperdu dans profondeur
du bois. E))e gtfair~un pas de plus à sa mon-
Uit'e,~ souieva les branches de ia clairière du
boutade'- son fouet, et, osant à peine respirer,
avançant sa jo)ie tête, paie d'eu otion, par-
dessus ia croupe de son cheva!, eue regarda.
Saint-An'orr, M. de Lavernée; a Bcaufort,
M.Lezay-MKrm''sia;a S.~ai-Ji'héQ, M. Con–
t<'sse;aCh:)mf'rgy~M.Luf'otto;aChaussin,
M. le oofnted'' B,ois.~a; a Chemin, M. ~e mar-
qris dp Toulongeon a Champagno)e, M. Re-
naud; a SHiins.M. de Gritnaldi; à Bouchoux,
M~E~t<.pa~z;Samt-C~fudé,M. Eavier; tous'
candidats'dugouyernentent~
LOME.–Tous les, candidats du gouverne-
ment .dit le CoMrrMf de' ~~o?t, MM. Excet-
man!,JuHcnde Per~igny. Berthaud, Maùdre
de Sug.n.y, Henri de Sugoy. de Chast.e)!ux,
Farjat, Bouvier, Bret.Foris~ier, Duché valiard,
ont été é!us à do fortes majorités.
A Roanne seuiement, il s'est présenté une
candidature dissidente qui a échoué. `
LO!M-!NFËgénéra! CMsson, M. teburon Lcmot;. au Pet-.
ierin, M. B!')t)aud-Laujard)ë)'e; a Saint-Nicd-
ins-de- Redon, M, Simon à Saint-Mfrs-ia-
SaiHe,M.Letort.
LOIRET.–Sont élus membres du consei! gé-
nérai pour le canton-de Pat<4y~M.Petau,;
pour cetui de Neuviite, M. Bau~té: h Château-
Renard, Petit; à Courtenay, M. Herisseau;
aMa!esbërhes, M. listeau a Beaune, M. Fa-
vereau a Briare, M. Bapterosses à Ouzouer-
sur-Loire, M. Octave de Beh9guè;tuus re-
cotnmartdés par le gouvernement.
Il n'y a pas eu de résultat dans le ccnton de
Beaugency pour réfection d'unconseiDer d'nr-
rondissemen)..Le nombre des votansn'apas
été suffisant.. Les sudrages se sont partagés
entrëM.Lorinde Chafnn, consëitier sortant,
recommandé par )'administration,qu!,a eu
655voix, et M. Boucheron, maire de Gravant,
quien a obtenu 378. j
LOT-ET-GARONNE.–M. Bouet, candidat ofn-
cie),a été élu membre du consejt générât
dans te canton d'AstàBfbrt. HaeuÏ~67voix
contre 778 obtenues par son concurrent, M.
Lafntte-I~ajauanenque. L
HosKUE.–Voici, d'après leCoMrrt'e?''de !o
~MoM~e, Igs résultats pour le canton de Lon-
guyon.
Inscrits, 3,443.–Votang, S,Q93. `
ConseU générai M. Labbé, présenté par
l'administration, 2,037 voix. (M. Labbé n'avait
pasde concurrent.-)
NORD.KuMmann a été réélu membre
du conseil général par Je canton de LUle nord-
est. A Douai (sud), M. Choque a été nommé.
otsE. Ont~té nommés couseiuers géné-
raux a Beauvais (sud-ouest), M. Daajou.–
Formerie, M. Mehestrier. Coudray-Saint-
Germer, M. Michel Va!on.–G'andv)Hters, M.
Dourdain. Saint-Just-en-Çbaussée, M. Du-
mont. LianM~urt, M. le général d'Andiau.
Crèvecœr,,M. Deberny. Lassigny, M. Ba-
ri!ton~Ëstréës-Saint-Dënis, M. CetesUnde
Ponta)ba. Rtbecout't.M. Frary~ –.Nanteuit-
tf;-Hat)d~uin..M. Lemsire, député.–NeuiiJy-
en-The)te,]M;ColHnet.
unoKE. –Ainsi quj nous l'avons dit hier, !es
émotions son~à recotnfuencer à Lyon et dans
les cantons de Mornant et de Viitefrauche M.
Hobitz est.seut nortné, .dans Lyan, membt'e
du côuseif d*aTrondis!ettt€et poér -6* caT)–
.ton. Parmi les votes de la vi!!e..nous devons
signater ceux .d') 7~ canton, oùM.Artës-Du-
(bur) recon'mandé par l'administration, et M.
je docteur HQnon, député au Corps tégistafif,
sent en ptéiiencé. Le premier a obtenu 1..641
vôix,et)esecond-356..
En dehors de Lyon,, ~ont nommés meiTtb'res
du conseil gétic.rai a )'Arbres!f, M.'Dai'n à
Condrieu, M. Pichat; a 6'aint-Genis-Lsv.jl, M.
De!a; a S.)inL-Laur<:nt-da-ChH!noiJsset,'?f!.
Pascal: à Anse, M.~ de Mortetnart.; aBeHevitie,
M.SHt)zpy;àTarare,M.d'A!bon.
tous sont candidats du gouvernement.
.SARTRE. L'!7nton de.~o ~artAe annoneo la
nomination des membres du conseil général
àominatiori~des mémbresdu curaëil,gétlérül
suivans a Sablé, Mf le comte de Rouge; au
Graud-Lucé, M. A. Haentjens; à Beaumont, M.
-Passe; du reste, ajoute ce journal, tous les
'candidats officiels ont été élus.
S):tRE-!KF:Èt!tECt!E.– Aux nominations que
nous avons anaoncé°s Mer, nous devons ajou-
ter aujourd'hui cetles-ci pour. )econse!i gé-
néral MM: AUred Bianche, a'Buchy; Lcdien,
à Bacqueviite le comte de Germiny, à BeHen-
XI.
Les adversaires et leurs témoins s'étaient en
effet Dirigés par la contre-allée et par le sen-
tier qu'avait suivis également M"~ d'Hyvreuse
.jusqu'au lieu du combat, que l'un dos amis du
.marquis avait été reconnaître dans la matinée.
Une foisià, on avait commencé par tirer les
-epées au sort, chacune des parties ayant ap-
,por~é sa paire. Puis, les armes désignées a-
~aient'été mesurées~ Un des témoins du mar-
;guis, dontiesépé'es avaient été favorisées par
~e sort, avait présenté par )a poignée Ja pre-
mière à Marcel et iaseconde au marquis, tes
deux adversaires, après avoir retiré teur ha-
.bit, leur cravate et leur gtkt, avaient été pia-
cés en face l'un de t'autre, hors de portée les
témoms s'ébient rangés à droite et à gauche,
et ators t'un:d'eux avait dit: Attez, messieurs'
tout,ce!a s'était passé en quelques minutes.
Au moment où M"~ dHyvreuse, cachée der-
rière un épais rideau d'arbres, voilait d'en é-
carter les feuiUes'd'une main tremb)ante, H y
avait quelques secondes seulement que i'épée
du marquis etceile de l'artiste ~étaient croi-
sées.
Le marquis, froid, caime, auss'tranqui)le
que s'il eût été dans unësaOe avec lé mas-
que de fil de fer sur.les yeux, é~ir. immédia-
tement tombé en garde la main haute et la
pointe dirigée sur le visage de son adversaire.
Uue fois dans cette attitude, i) y était resté
sans .faire un .geste, sans faire unpas,()M)f'
untxeurbabHe qui ignqi-e ~}'aire~
éMatcmeatdiins ia oos" j
.on de l'observatton,
~1 et de la défense, et attendant )e
.n~
~t-emier mouvement de son adversaire-pour
lejugeretio~ecevoir.
Marcel, l'œiibrH!ant de re'ssenlimeht,la
joue animée et )a lë'vre serrée, n'avait p.)S fait il
longtemps attendre son adversaire. Au lieu de
se mettre en garde, il avait rapidement avancé
de deux pas et donné le fer avec l'élan et la
con.bre; Lceomte, Eu; Fouet, a Csny:
BduHeau, à Caudcbec-en-Caux. et Butsson, a
Fauvitie; tous candidats officias.
TA~N-ET-'SA!)QNNE. A Moissac, dit i'E'cAn
Je t~e~Ha, M Henride Bearn, candidat du
gouvernffnpat.'a ét~nptïtiné me.nbré duçou-
spi! générât, en rempJacement deM. Fiëuza),
ceBaM~tepsortattt ~.c~odidt'jL dp i'opp6siMon
JULES MA !t!AS.
,CHEMtNS.DE~FER.,FRANÇÀtS.
Les placemens sur tes actions de che-
mins de fer avaient pri~, depuis dix an~;
une teUe extension, ces va)eurs avaient
obtenu une si grande faveur dans toutes
!es classes de capitalistes, que ~a baisse
t'apido qu'eit~s ont éprouvée depuis quoi-
que temps a pris ies proportions d'une
yéritahtecaiamite finanoère.H n'yapre~
que pas en France une f'amil'e jouissant
d'une certaine aisance qui n'ait ptace une
partie de ses épargnes sur des~ actions de
chemins de fer, et qui ne voie en ce mo-
ment sa fortune compronitse. Le~ action-
naires ont-its raison de se décourager et
de vendre Leurs titres après cette énorme
dépréciation des prix, ou,doivent-iis at-
tendre pàtiemmeu~que le temps fasse jus-
tice des fausses, appréciations~ a t'aide
desqueues la spécutation a entraîné tes
cours desactionsdeschemins de fer?
Hyadeùx ans apeine, il existaitun tel
engouement pour les placemens sur !es
chemins de Ter, que les actionnaires ce
voyaient pas de Hmites dans l'accroisse-
ment progressif de Jeurs fevenus,: et la.
spéculation, escomptant l'ayenir, étevait
rapidement le prix décès yaieurs, qui de-
vaient au moindre ëchec, a ta moindre
déception, subir une réaction rapide.
Nous sommes arrivés a l'époque de
désillusion; mais autant on avait exagéré
les espérances d'avenir, des chemins ~e
fer, pend.an' la période d'engouement, au-
tant on exagère maiEtenant les difncultés
que les Compagnies ont a surmonter avant
de rentrer dans/une voi,e de prospénté et
de grandes recettes.
Examinons d'abctrd les phases que l'é-
tablissement de nos chemins de fer a déjà
traversées, auu de nous fendre compte de
cequi adéjàétéaccomp!! et de ce qui
r&Stè.& exécuter pour terminer le réseau
français. G'est )ë meilHeur moyen de dé-
gager la vérité de toute exagération et, de
faire justice des craintes sou vent. intéres-
sées~ue !'on cherche inspirer aux dé-
tenteurs des actions dechemius de fer.
Ce n'est qu'en t833;(meia France,stimu-
)ée par rexempie des E'ats Voisins, e!; sur
tout de l'Angteterre, qai avait déj~ fait d~
grands progrès dans la construction des
chemins de ffr, se décida a entreprendre.
l'exécution de ~on'réseau Lesétu'i.cs pré
))minaires se pro)on~èi'(.'nt pendant (jUbtre
ou c'n'i.aas On n'avait encore cot.cédé. en
1837, q'ic 292 kiion). CEt.t'faisait étt'dier
ie< avant-projets des tignes 'portarites au point de 'vue 'le~ int~rë.ia R~
néraux
ça!s se montraient si peu di~p~sés a eutrer
dan cr ~e)~re d'Pntrepi~i~cs 'tué i~~tat fat
dans ce genre d'enu-epfi~es, qnc l'Etat fut
oh)ic;é,en1839. de résilier [es concessions
de Puris-à )a mer et de LiHeaD:)t.!ke:q'.)c.
pt de yeni'' en aide aux Compagnie.-) et Or-
léans et de Strasbourg à Bâ!e.
A la fif' de 184), )e rés~u ne se com-
posait.encore que de 885 kilomètres, dont
79, étalon! construitspar ('Etat et S69 étaient
ii'vrés a l'expto-itation des compagnies. Les I
sommes engagées représentaieutun capi-
tal de 274,05<),CÛO fr., dont 24.,750:000 fr.
formaient !a. par!, de l'Etat, et A) ,600,000 f.-
r~présentaient les prêts accordés aux
Compagnies. Les dépenses en'ectuées s'é-
fougue d'un homme qui veu~ tuer vite ou
mourir vite.
H sufHt d'ayo~ été témoin une fois dans sa
v'epou~ savoir que tout a une imp~r~nce
Énorme sur le terrain. Le choix. du lieu, Je
temps ,qu'il fait, le cie!. Heu ou gris, la fête ou
ta tristesse de ta nature, les oiseaux qui chan-
tent ou qui se taisent, le soleil absent ou pré-
sent, qui, selon qu'il veutôtre du duel ou n'en
pas: être, prête ou refuse aux combattans son
beau fleuret d'or tout ce!a inuue déjà singu-
Hèrement sur les dispositions morales d'un
homme qui va risquer sa vie, surtout.quand.il
tait ses premières armes. Quelle influence ne
doit donc pas avoir sur lui l'attitude de ses
témoins? Paul Gérm savait ceta, et dès
qu'il vit son ami face a face ayec.Ie marquis,
dès qu'il vit qu'il n'y avait plus entre l'épée
duscutpteur et le danger que la seconde qui
sépare i'aiguil[e de i'heure, ce fut te moment
que notre étudiant choisit pour auectertaptus
parfaite indin'érenee, sourire a demi à Marcel
et attumer tranquillement un cigare..
.Lestémoinsdu marquiss'entre-regardèrent..
L'étudiant en médecine serra la mam de i'é-
tadiant en droit, qui eut u~mstaut de triom-
phe. Du reste.iiue quit~ti.-pasde i'ceit te i-
marquis depuis qu'on était descendu de'voi-
ture. Coups d'œil ardens,baim~j~ presque
menacans. Jjt s'était protnis~e tout surveiDer,
une foissur le terp~~ ayec la plusminutieuse
aUentxm: g~ en homme qui oonna!t surte
du doigt Sun Chàteau-ViUars.it s'était
placé en're les adversaires, sa canne dansta
mMn, prêt a en abattre d'un coup )es deux é–
pécs, à [a moindre-infraction des régies. du
duel. Il était donc a deux pas à peine des com-
battans quand ~estamesse touchèrent.-
Rien que sur fa manière dont. le marquis
s'était mis. en gafdB, Paul le reconnut de pre-
iniere force.
Le hasard voulut que l'artiste, en marebant
sur )e marquis, marchât Pépée haute et ne se
découvfît phs. A partir de ce moment, il ne
~evaie.nt.a ~70,636,49! fr., dont 3,228,740 f<
~part'Etat..
L'ère de grande prospérité des. chemins
de fer ftançai" date on réatité de !a )oi du
~ij'.nn 1843. L'Etat, pour encourager tes
capitaux à entreprendre hardime't )a~
construction'des chemins de fer, consen-~
~a)~ prendre a.terrassemens et dfs'travaux-d'a''t. et îa!s-'
sirit seutement aux Compagnies !es char-
ges de t'exptoitation et de t'enircti'-n. des
chemins; La ioLnxa't !e rcscnu et eiassait
'tesgrandes lignes partant de Pari- et qui
devaient former tés artères de io~t h;' sys-
tème françatS Ede accordait un cr.'tti!'de
~5 mi))ions poi'r commencer ia con.'struc-
tio~dés grandes 'i~nes c'axsee~, et un cré-
dit de ')miI!mH 500,000 t' pour con'.inoQr
'es études.
Les cap'i'Etat.se livrfrt~t avec ardeur à <'e;' ~R-' e
{reprises nouveUe.?.. Le 31 décembre ~8~6,
dsy avaient dej~ engagé p)'~d<') ,600vu!-
tiens, et !e. 3) décembre <8i7; )e )ccomprenait 4,702 .kiidtnètres, dant~,380
étaient en exptoitation.
Le développement de l'iadustfie des
chemins de fer fut interrompu ?& tes évé-
\énemens de 1848 La crise~politiqte ame-
na une dépréciation genéraie dans !e cours.
des actions. L'Etat, fut obtigé de mettre
sous !e séquestre plusieurs des itgnostes
plusimportautes; et on en ~int memt'jus-
qu'~ proposer )e rachat, des chemins de
fer pac l'Etàt..Cette combinaison fut néàn-
moinsabandonnëe, et l'Etat se contont'a;~
deracheter le chemin de fer dé Paris &'
Lyon. aun de soustraire cette compagnje-'
à des embarras nnanciers auxque~- e!~
~e pouvait faire face.Les actions de Lyon
iibérées de 250fr .-furent échangées contre
une rente de 7 fr. 50 en 30/0 re~ésentHat
.l'intérêt e~ 3 0/0; des verseatens eSe~j~s~
Aucune concession n'eut lien de '!848
')850, et. il n'y eut en ~85~ ~e ceUe de
l'Ouest. La Compagnie de t'O~est, formée `-
en partie de capiiaUstes étrhiige.s, obtint
la concession de Paris a Charges, d'après. '<
les clauses delà loi de !8~
Les prodiges qui oHt été accomplis de-
pu!s)e 3) décembrs~85'i jusqu'en ~857,
pour développer te réseau des '~hëmi~sf
-defer'français, ont hâté de dix; ans-rac-
compUssement de ceMe'grand~ œuvre~iR-
.du~trieUe. Mais on ne peatméQt~na~tre
que !es éhot'mps capitaux qu'i~ fa!!)) réu-~
nir en si peu de temps nai~ut prépare t?
gcne'momentanéo 0~ se tronve depa's
p'insiéurs années'emarchénnano'e!
La tof'p'ueur durésefu cniicedéle 3! dt~-
cn'nhre1~~(.taitdu'4,969!i:i'orQët!do~
3S58enexp!oitatibn.
Le30jn!n')855,e)!e ~evaital t ,M6~'i.~
dont4,97aenexpio'tat)0;n
Le 3) décembre 1837. a )5.250 kiL, d.
7,207kd.cKO'xp!oitmion.
f L Etat, q'u av itfait de grnQussac''i.fine~
~t~qu'f'n '!85t pour attirer ie~~apimux .ur
it's er'trep-f.~esdecbehiinsdefer.qH~a.
accordé des gubvc-ntion~ 'considéiaL:
8<)i{ .t) arsent,soit en travaux, ci'.u! pa'
!.)(' de cette: époque que )~ndus?r'(-d's `
chemins de fer pouvait se. passer de' ~oni'
concours, et dans toutes !es:)éK'C!!)~i'):)~
q'ji eurentlieu 'diérieuremerjt enire i'H.ar
et )es Compagnies, pou i'accroî'i'e Jcscou-
cessions accordées ou impbsée~ aux Corn-
pagmes, ou pour préparer :(- grandes )'~
sions, te ministre:de;:i travaux publics s'(.
:força de restreindre )e piu.s possible 'ta
participation de FEtat, et d'assurer i'p~~
'cution des !igues secondaires eH ~g ajou-
tarit~ux concessions des grand~CotQ-
pagnies.
Ce système présentait, pour les Coo-t~a-
~es, t'avantage d'éviter lu d)-H)ger des
i p. ,,`~
quitta pius le ter ae son.adversaire, frappant
te fort de t~ ~ame, mais sans attaquer et sam
se ~idre à peine en garde, marchant-teu–-
jours, changeant à chaque'seconde~'engag~"
mens, ferraiUant.en un mot, m,~g!~pftni!ant-
et cuargeant avec une impetuosM'a:f@Hg!e e&
réso!u!é. ~t'
Le marquis d'Ambre vit bien vite qu& son!
adversaire ignorait tout d~ duet et de t'~pe&: t
maMi il vit aussi qu'tt avait devant )ui J~ue!-
qu'un de déterminé. H avait trop.Phabitude
du terrain pour ne pas savoir qu'ôhyes!.p)us
dangereux avec une ignorance totale qu'avec;
unei science superËciettë de i'eocrime;
raitmieux aiméavoiranaire àun éiève ay~t
six mois de satie qu'à;cet ignot-ant\tntFépid&
Una épée jgnorante,' c'est en même (emps:un:f~
épée incoanue. Or, t'artiste, c'ctaimn ;g~t:'
rant audacieux, ,bataii[an& 'avec ~'c~ même'
iame,co[nmeunpreuxavec!'e~6cët)a titH'e~
frappant tes cheveux au ve~t. )a chemiSt; ou~'
vette,i'ceiieQfeu,auNt)&'ardetaIagrâced&
Dieu.
Le marquis, sap.g rompre, se mit pour~r
suc défensive. I):enve!appa t'épie (~ ]'ar-
tistej dans une succession de contres 6t de de-~
mi-ercJes, qui tourhitiomïèreat devanf sa
poit.rine.comttie un bouclier d'éclairs et f'
tmsettes. Marce) sentit son fer SB'to"d)'e dan~
sa mam it tendit ie bras et se fend' a co'pg;
perd'j. Le marquis rompit, ~a "épse de Msr~
ce) et )a Et voier à dix pss, tand!~u~ ia s~t~
ne, tancée matgrétui avee toute iavtte~ da
coup de fouet, aitai't, traverser de paf.en ntrt'
)'épau)e droite'de Fartiste dësarm<
.Vengeance ) cria ~.scuip~ur en tombant v'
dtins )esbras<]e~'étuToutcett s'était faitàvec~uneteXe rapi.
fe iiementdu fer, ? d~arme.nt'eBt et teeoùp
porté s'étaient succédé ave6 une st prodi<. `
gieuse vitesse, que krsqué Pau! !eva sa canné
poùr~frêtér Pépee ~du marquis devant .Marce!
désarmé, il était trop tard.
Au moment au rarUg~ tombait, un cri qm
.M~(A~i~ :~m
Paris.–tmpTimprieSEItB!ERE.ctCc.rueMot'.tmartrJ!;<23.
M~MRtE–CUCaBM~–GAt.VAMPf.ASTtB.
~cM~i ie ju~
m.~MEM.(ApAR!s):i5''CMTm
<7~ ~Ma~M'j~e&fM~'cer.
?) ?
RGDAGTION-; .r. y
adresser &. M. AD. GUËROULT,-rédacteur principat, les. communications retative~~ ~dae~n
''Rue Montmartre, MS.a.KeMr. j'
ARïïC~ES NON BfsËRËS Les articiesnonihâérës ne .spntpas rendus Us soa~r~)ës~.
~ONS'ÀBbXNË'A A PARtS;RBE MONTMARTRE, .123.
'~A.t-OiSNOts,<3FR.5ec. C. } DÊPRRT~EKsT"
~)S!XiitOtS,27FR.;UNAN,MFR. "jstXNO)S,:t2ER.;t;NA!),b4FR..
ALOKDKCs:.DetizY,Dnv!esetC°,d,Finchtaae.CornhiH.
J%~)MMpateeM'sHSpott)'~po'/ssf7)t4'ccAa?!~Fppst
ADMINISTRATION: y
Adresser à M. H. ROUY, Fua des GÉRANS os L.\ sooÈTÉ, tes communications relatives n t'administî'aMe]).;
RueMontmartre,d23.iRrN!KcMr..
Pour iesANKOKCES et Ans PAYÉS, s'adresser à M. rANS,r~sseur,p!aca deta Bourse, i0.
jParSa, ~e~'edi Aa~)~n.
~LLETtN DU JO~R p
,&)~ ,t< t~tt
La moisson des nouveH~s nesïpas~a-
bondante aujourd'hu). L'Europe entière
garnit a~ph~Mée parunechpteur tropicale
qui sévit à Londres comme a~ Madrid, à
Napt<'s comme a Pétersbou! et qui ifait
fu!r & la campagne ou versieà eaux, rois,
diplomates, mtmstrM, hommes d'aiTaires
SeM~!e iournâHste est resté fermer son
poste po~r enregistrer des éyénemëns qui
n'arriventpas. ,'<
Las nouveUes d'Angleterre sont diîfTci-
Ies~ résumer On cause de tout dans le
Parlement,mais phhe seTe~umegùÈre et
l'on ne cpnctut pas; et les débats se ter-
mment la plupart du' temps par cette
phrase sacramente)!e « L'Iccidënt n'a
pasdesuite e
C'est ce qui est arrivé, avant-hier, a la
Chambre dp8Ïords,:où. il a été question,
entre tortiMatmésbury et lord Brougham,;
du moYeh de compléter !es~ cadrés des
équipa~t's ~e màri~~ m!us K l'incident n'a
paseudësuitf.a
Le même fait. s'est feproduit le même
~our, à la même;ehambre des )ords,a pro-
pos de l'armementet de l'appel de la mi-
lice. Les ducs de Buccleugh et de Oéve-
land, le vicomte Hatdiage.le'CQmte G' ey,
le duc de Cambridge ont càus-é assez lon-
guement sur ce sujet mats ~la discussion
~n~apaseu de suite. ?
Tout ce nous apprenons delà séance du
Ma Chambre des communes, c'ëstque,
'jusqu'au départ du /couiTier, la séance
n'avait oS'ert aucun intérêt. j
La presse anglaise se partage en deux
camps les optimistes et les p.essinnstes,
Le ~orntn.9 ~a?', le ~o~n~ia'jEfe'a~ sont
parfaitement rassurés sur les intenuons de
la France iè ~tmes, le Dat~ JVëtcs, 1'
~Wt'ser, le G~o6e, le ~Hn et parfois lejMpr-
nt'~Po~~p'êchent la dénance..
La ciiateu)'est insupportable s.Londre8;
elle e~t tRHe à Liverpool, nous écrit.-on,'
quelaHaHe aux blés est abandonnée et
"quelësnM'aires.ysontnu!!es..
On annonce de Bsriin que des arrar~-
gcmenspartic'tHers-ont été pris, Vienne,
entre l'Autriche et la Turquie. On remar-
quera qnecenenouvelle revient, depuis
quelques jours, de tous les points de l'ho-
rizon poHLique
.Aujourd'hui eDCOrë on ëc'-)t de yienne
que~'amba~sadeur de Turquie a eu ptu-
sieurs contére'tce: avecM. deBwtt; que tes
deux puissances sout tout s" fsm d'accord
sur ta question du'Monténégro .pour taire
reconr'a!eacp peut pays ta suzeraineté
de ta Porte. H s~i'. vraiment curieuxque
l'AL'itfIche arfan~.eât, a eile
~rencts dottt'&e compose ce qu'on appetie
la q'est'OMd Orient.
< AB.GUÉROULT.
L'agence Havas-BulHer nous transmet
leadépeches suivantes:
<(Loodres,
Aujourd'hui, dans i:) Chambre deai tords,
lord Brougham demande quel!es mesures ont
été prises pour se procurer )cs marrns néces-
saires daos un n)0tneni.où la situation pobd-
quede rEuropeestiouertame. Lord Mataies-
bury répond que~bien que tcutes mesures
aient été prises pour pouvoir recruter la uot-
te à un moment donné, une commission spe-
ciateest, en outre, chargée de prendre tesm-
formatiuns les plus det&itlées à ce sujet, w
FEUÏM.ETON DE LA PRESSE
BU MERCMDt SO!R 16 JUIN 1858. 1
m.Ë~Am.m.Bmm.
Donc, au moment, où l'intéressant eoupé
vert-boutci)!e tournait'à gauche de )'Arc-de-
Triotûphe dans l'avenue de Neut!)y,M'~ d'Hy-
vreuse tournait à'droite du côté onposè.
Lesglaçesde )a votture.du marquis étaiRUt
baissées et permirent a ]a jeune nUe defevoir
causant vivernjent avec. ses témpius.
L'i(!ëR'H'tK)''due~se présenta vaguement~
l'espDt de Marie et !a nt tressaiHir.
EHèarréta quelques instans son eheva~ der-
riÈre~rArc-dë Triotnphe, Inissa !e coupé re-
prendre de ravoncesur e!te, puis recommen-
ça à.te sufvre au petit trot. HUe Le reprit le
gabp que quand e))é vît !e coupé quitter brus-
quemenU'avenue etentrer dans te bois par la
porte Maiibt.
te gabp du cbeva! anghis que. montait Ma-
rie la ren'it. bien vite sur fa trace ue ia voitu-
re, qui notait iaucée qu'au grand trot.'
EUe atteignit ta porte MaiH
t a coC- cocher du marquis. EUe
toucha'son cnëYal du bout du fouet et gagna
le coupé de vi~e /assM.p<)ur Pouvoir le su.-
vre ptus a coup sûr à travers les d~ours du
bois, mais sans'cepeadamie presser de trup
'près.
La voiture ~arrêta bientôt sous !e grand ar-
bre qui fait !e centre du carrefour en face du-
quel s'élève ie.pavti~n de Madrid. Le nacre-
dés adversaires du marquis était déjà au ten-
dez-vous..
La repr~uctiou est iuterdiie. Voir ta f'<
du~autSjuiu.
x.p~.
« Londres, T&-tEi~
NDans!a séance de ia Chambre des com-
muàes, en réponse une interpeuation de M.
Deasy. M. F'tzgeraid a déctaré que rAng)e;-
terre et la Sardatgne he comptaient p~s surja
rëstitutiQn du<'<'9
~jL~a~~ ~Fp~e~Mtav~caeaa~~
gouvernement Mpotttam que la S~rdaigM at-
ia)t présentprune Note semMabte; mais. par
sufte d'un retard, cette dernière Note ne fut
pas présentée. L'ambassadeur piémontais'~ à.
Londres se déc)are satisf.)it du résu)tat.
') Le gouvernement de Sa Majesté prôdmra
sacerrespdudanceavec~)t<
Cons'aut'nopte,14ju!n..
L'iasprrcctMn de Candie es~ comp)6te-
meNtapai~ée. Les ,insurgés ont exposé' aux
commissaires turcs ieuragriefis. contre ies. au-
torités locates et se sont rettréaeBsu~
» Le résultat des 6)ectioTis à Copenhague
donne cinq députés muustérie)s et quatre dé-
putés de l'opposition. i
< Le président Ha)i, après un discours cba-
leureux en faveur des principes Hbéraux et
de t'indépendance du Danemark vis-à-vis de
i'AHemagne, a été élu à, l'unanimité;*
«Copehhagt!e,~4jui)i..
.~Dans son discours étectora) M. Hatta dit
que te gouvernement resterait ndete à deux
princ'pes ta défense..de !a compote :'Bd6~
pendance du Danemark, vis-a-vis de J'Atte-
magQe et le maintien de ta tiberté cpnstitu-
tionneHe. Cinq candidats libéraux ont été étus.B
Berne.~Sjaia.
? Le Consëi! fédérât a répondu au gouver-
nement genevois qu'il ~atteadrait: ta décistpn
del'Assemhtée fédérate, et que jusque-tà.tes
réfugiés éxUés.pQurraient rester en Suisse.
« Madrid, i8juin.
? n Enverta d'un décret royat, unenouveHe
adjudication d'actions des travaux pubhcs
aura ueu Je SS courant, au taux de 81 0/0. w
< Hambourg. i6jum.
? Le résultat des éjections dans les provin-
ces danoises~estentièremsut favorable au parti
national UbéraLqui veut le mainties des con-
stitutions existantes. Le ~partt des,'paysans â à
stitutions existantes. Le parti des paysans a
éprouvé une défaite déeisive.N n
~,s.
Le A/oM!<€ur p~M!e t'avissutvantadrës-
sé'aux. navigateurs
« Une note msérée au ~o!tt
ie gouvt-rnement d.'no)s, à toutes tes sociétés
de pitotes, que )és ptbtes sortant pour te ser-
vice des embarcations ne portant pas à la
grHnd'vp~e'ta bande rouge rég!émenta)re.ou
bien a)fant à ta rame dans feurs propres efn-,
harcatibns. devaient arborer tes pavions de
signa! de pitotes, ordonnés pour tes navires
d<' guerre et de commerce, savoir: ie pavil-
ioo de commerce.danoisjhahitue), avec une
bordure bfanched'un cinquième de fa iafgeu!
ditp.avitfoa.~ j'
<~ résulte d'un nouve) avis adressé par Je
M'inistre desaSaires.étrahgères de Dunétnatk
au'tniuistre de t'empereur à, Copenhague, que
)e changement porté', en vertu de ta précé-
,(tfnte pubHcation, au pavillon pitotier de Da-
nemark, n'afrect.')'!) point iespi!otead'Avet-
gf)n)te,deNeuH!ubfenet de Biankenësé-sur-
i'Efbe, qui conHaeront à t''aveuir comme jus-
qu'ici d'arbxrer teur paviUon bleu. ? » J.
ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES
Nous continuons, à publier aujourd'hui
tés renseignëmens qui no.us parviennent
surie&éiectfonsdépartementates.
~isNE.–MM. Qnentin-Bauchart.. Georges,
Quéqu'gnon, Gau'nretti, Laisnée et Viôviite
sontétus conseiHers généraux.
BAS-BmN.–Ont été élus au consei) général
à B.'uxwtner.M. Schattenutann; àDt-uUngen,
M. Schœtt; a Benfetd, M. Laquiante à Ros-
heim, M Couldux ;,àScbe(estadt, M. le maré-
chat Magnan à Biscbwi)!er, .M. Kunzer à
Mc.!sheiu),M.P)'ost; a Schilugbeim, M. Rou-.
doiphi;à~trasbourg (sud), M.Eratz;àNie-
M"* d'Hyvreuse tournait une des allées qui
débouchent sur l'avenue .de Madrid quand
eJ!e vit s'arrêter le coapé. EUe s'arrêta égale-,
ment, et son domestique, qui n'avait pas cessé
de garder sa distance derrière elle, en Bt.au-
tant, et resta dans Fanée, dont le coude a an-
g!e droit sur l'avenue devait, nécessairement
l'empêcher de voir ce que M"~ d'Hyvreuse at-
lait observer.
En même temps que le marquis et ses té-
moins, Marcel et les siens mirent pied j~en'e,
et de part et d'autre on se salua sa!)8 .échanger.
une parole.
Les deux groupes parurent regarder autour
d'eux, comme hésitant sur ia router p§gt%~e."
Ennn, un des témoins désigna dt~j~gt, en
accompagnant ce geste de parqtes que !a jeune
n)!e n'ef)tendit pas, la contre-aHée qui don,ne
sur le carrefour précisément en face du pa-,
viHon. Le choix.quiveaatt d'ê.tre proposé sem-
bta obtenir l'acquiescement général, car jK)us
tes six dispHrurent immédiatement aux ;yeux'
de M"
Lajeuneiineprenattpeuàpeuà cette a-
.venture l'int.érétqu'e.He aurait pris~,un ro-~
mMh. d
Toutes nos lectrices crieraient à l'invrat-'
sembiance S) elLes la. voyaient s'arrôter en si j
beau çhemm et ne pas tourner lapage, c'est-
à-dire l'a ve'nue.Que. nos. lectrices, se rassu-
rent, elfe la tourna, et, en moins~e temps;
qu'i) n'avait faf)u,au;marquis et à Marcel, sui-
vis de teurs témoins,pour dépasser les pre-
miers peuptiers de la contre-attée.M'~ d'Hy-
vreuse franchit la distance qui la séparait de
cette où, eue s'était momentanément arrêtée.
Comme elle venait de s'y ~engager ajeur
sdi~ i
quis ne se retournât et.ne l'aperçût. H n'étatt
ptus en voiture, et l'on ay.puera.qu~ est assez
d'iHctJe de faire achjpva),S(U)S,Éi,re.v~, {a.rnê-
me route que six personnes a pied~ M"~ d'Hy-
Ûerbronn, M. de.Dietrieh; a Se!z, M 1e gé-
néra) Schramm, c~di~ats du gouvernement.
j Les candidats ofnciets 'ont été~étu~ égate-
mfnt dans tes eônseits d'arrondissement;
B~SES-PTnMRS. M. Char!s Chegaray'a
été élu membre du consci) généra~dans le
t!aBteafdeH&baSt{de-eiairM)ee. "L"
.< ) -r'
BOCCHM-BU-MOKi!D'après le .MJp/torf,
ont été é[u< membres du conseit générât
4* canton, à Marsei)te,\ M. Hofino''at dans: )e
6*, M. Btanc a L~nbesç, .M. de Forhin: a Ar-
)es,.M. Jouve; a TarMscon, M. Former-V.~otet;
Orgon, M. d'Estourm ;,à Istres, M. Reyb~ud.
Daus'!ë 3* canton de Marseitie, iL n'y,a pas
euderésuttat pour !e conseit d'arrfmdisse
ment. Le ~onibre des étecteur~ inscrits é-
ta!t de 4,7)8 )e nombre des .vptans n'a
été .que de 481. M. Fétix Guéet a oh~enu 452
voix. H Sera procédé .a un nouveau scrutin.
CtLVÀDoa. Ont été no.mmés. membres du
consei! généra! à Pout-i'Evéque, M. te batpn
de C!éry; à Viuers-BQcage, M. Daufresne; a
Creuuy, M~ Deiacour; a Douvres, M. Hetuer.
CHBB.–Sont élus conseiHers généraux:
Nérondes,M.deMoatsau)n'n.–Samt-Ma''t)n-
d'Auxigny; M. Tourangin, .sénateur. Vai))y,
M. Lefëvre. –Aubigny, M. GuiHaumin, dépu-
té.–Vierzon~ M. Hache.– Baugy, M. de Neste,
député.–Châteauneuf, M. Lemoiae.
DenT'oaNB.–Ont été étus au conseH général,
MM. Adotphè de BetteymR, à Vinefranche-de-.
Langchapt~!c docteur besvèrgnes.àYerti!-
)ac Dausset, à- Saint-Piefre-de-Chigûac M.
Edouard L6eQardoU)~Monpout.
BouBs.–Amsique te journatta FraMC~e-
Com
coaseii; d'à rrpndisse mt'nt'da ns le cant on su d
de Besançon, ou, sur 6,S58 électeurs inscrits,
1,057 ont seu]eftMnt pris part au vote. Un nou-
veau scrutin aura lieu.
Ont été éfus au.conseit général a Quingey,
M. Béchet à Iste-sur-te-Doubs, M. Auguste
Bouchot;àVercct,M. Jéannin; à Pontartier,
ttî.GnUon, candidats ofnciefs.
Ont eté~nommés aucenseil d'arrondisse-
jment:àIste-sur-!e-D~ubs,MM. Page et Mi-
chsud; à Beaume.M. Brelet;'à Pontar!ier,MM.
Bun'etetVandei.
EUBB. Snntnom'rBés membres du conseil
générât à Damyitte, M.*Ânge Petjt; a Saint-
André, M. de Reiset; à Vernon, M. d'Atbufé-
ra à Pacy.M.fegénéraiDetarue: à Beau-
mont, M. te comte'de Brigade; a CormejHes,
M. Ti'bptong; a BeuzeviIte.M.de Saint-Aibarn
a Qu'H~beut', M. d'O~moy à Pont-Audemer,
M. Duhethay; à Lyons-te-Fqrêt, M. de Va!on;
à Louviers, M. Petit; à Fieury-sur-Andétie,
M. Pouyer-Questier 6!s,. candidats du gou-
vernement.
F!N)ST&RE. –D'après t'Oo~fM de Brest, )e
rf'suitat du scrutin pour réfection d'un cdn-:
sMUer généML dans [e pretnier canton de cette
vi!!esera)t =Etecteurs,inscnts, 8,671 votans,
861.M.Bizetaobtenu .839 voix. L'Océan ne
Ji!. pas si ce candidat a été éfu, mais nous
croyons que l'élection n'est pas valide, puis-
(;'t'U n'apasréuni'lë quart du nombre des é-
[ectcut;sinscrits..
GfRojiDt!. Voici )ps ;résuttats comp!émëh-
taires publiés par Je CoM'?'er c!c
.ph~ud; à Fronsac.M. Lacaze;aSainte-Foy,
M. Borderie; a Captieux, M. A)ex. Léon à
PauHiac, M. Casieja a Saint-Laurent, M. Vé-
rom.à Peitégrue. M. Eorcade de ta Roquette
a~Monségur, M. Guerre; à Gt'ignots, M. !e gé-
nérât de Borelli, candidats du'gûavernenient.
(NBRE. Voici les résultats, d'après le J~o"
M:
MM. dB Bryas, à'Ch&uHon; de Paumuite, à
Argenton;Dauss)gf)y, à Issoudun; David, a
Eguzon; Lenoble, à A)guraride; David (Aimé),
a~B)anc; Lescot de ta Miuaadrie, a Saiut-
GHuftier.
li n'y a pas eu de résultat à Buzancais.
!KD!tE-ET-t.QnuE.–M.,Catois a été nommé
membre du conseitgénÉraL pour )e. canton
norddeTours,et.M.DiardaÀmbo!se.
JURA. Sont élus au conseil général à
v~euse ne trouva rien de mieux: que de se je-
ter étourdiment dans.un fourré épais qui &)r-
roait l'aogie de t'avenue et ds.FaUée.
Gette étourderie fut plus habife que la plus
sayanto manœuvre que !a curiosité eût p.u in-
spirer, en pareiHe circonstance, non à cette
enfant .naïve, mais à Ja femme ;ia plus rusée,
d'abord en la dérobant aux yeux du marqms
et des cinq jeunes gens, qu'eue, put continuer,
de suivre lentement et. au pas à traders iss
arbres; et, ensuite, en. donnant ie changea
son domestique, dont la présence eût suSS
peut-être à ia trahir, et qui, quand il vint
tourner d.
premier des chemins de traverse, et ie pritf
san~ hésiter.
Lajë~fie.nJte, jen se voyant seule et sans
sonjdotn'estique, arrêta son eheva) et se seo~t,
saiste d'ude frayeur hurribie. Que dirat~e~
-~n nentrant., à la duchesse.~ IMui faudra'! i~
%Tsnter uh prétexte, imaginer qu'elie s'était,
perdue dans le bois. Ehe'serait grondée';
décidément, H vàfaitr mieux, pendant qu'il .e.~
était encore temps, ne pasal!ërplusioinët
cejb!ndre son domestique. EUe.avaità peine:
.pr!Sj cette courageuse résolution, qu'eUe et(
fut prusquemerit distraite par un cliquetis.
Ëtie'écouta. Ce cliquetis venait d'un sentier
où et)e avait vu s'engager le marquis et les
cinq personnes qa'Ujavatt avee lui. H y a des
.tentations si fortes ttsi inattendues, qu'elfes
font taire toute autre voix dans l'esprit.~ La
jeune St!e, au lieu de quitter je taiUis, y en-
fonça son'cheval plus avant. Le eiiquetis de-
vint plus distincte Plus déboute, c'était uncii'
q'jetisd'épées. Ëtle poussa, sans sortip des
arbres, jusqu'au sentier, qui ta conduisit u"-
tertre assez vasteperdu dans profondeur
du bois. E))e gtfair~un pas de plus à sa mon-
Uit'e,~ souieva les branches de ia clairière du
boutade'- son fouet, et, osant à peine respirer,
avançant sa jo)ie tête, paie d'eu otion, par-
dessus ia croupe de son cheva!, eue regarda.
Saint-An'orr, M. de Lavernée; a Bcaufort,
M.Lezay-MKrm''sia;a S.~ai-Ji'héQ, M. Con–
t<'sse;aCh:)mf'rgy~M.Luf'otto;aChaussin,
M. le oofnted'' B,ois.~a; a Chemin, M. ~e mar-
qris dp Toulongeon a Champagno)e, M. Re-
naud; a SHiins.M. de Gritnaldi; à Bouchoux,
M~E~t<.pa~z;Samt-C~fudé,M. Eavier; tous'
candidats'dugouyernentent~
LOME.–Tous les, candidats du gouverne-
ment .dit le CoMrrMf de' ~~o?t, MM. Excet-
man!,JuHcnde Per~igny. Berthaud, Maùdre
de Sug.n.y, Henri de Sugoy. de Chast.e)!ux,
Farjat, Bouvier, Bret.Foris~ier, Duché valiard,
ont été é!us à do fortes majorités.
A Roanne seuiement, il s'est présenté une
candidature dissidente qui a échoué. `
LO!M-!NFË
ierin, M. B!')t)aud-Laujard)ë)'e; a Saint-Nicd-
ins-de- Redon, M, Simon à Saint-Mfrs-ia-
SaiHe,M.Letort.
LOIRET.–Sont élus membres du consei! gé-
nérai pour le canton-de Pat<4y~M.Petau,;
pour cetui de Neuviite, M. Bau~té: h Château-
Renard, Petit; à Courtenay, M. Herisseau;
aMa!esbërhes, M. listeau a Beaune, M. Fa-
vereau a Briare, M. Bapterosses à Ouzouer-
sur-Loire, M. Octave de Beh9guè;tuus re-
cotnmartdés par le gouvernement.
Il n'y a pas eu de résultat dans le ccnton de
Beaugency pour réfection d'unconseiDer d'nr-
rondissemen)..Le nombre des votansn'apas
été suffisant.. Les sudrages se sont partagés
entrëM.Lorinde Chafnn, consëitier sortant,
recommandé par )'administration,qu!,a eu
655voix, et M. Boucheron, maire de Gravant,
quien a obtenu 378. j
LOT-ET-GARONNE.–M. Bouet, candidat ofn-
cie),a été élu membre du consejt générât
dans te canton d'AstàBfbrt. HaeuÏ~67voix
contre 778 obtenues par son concurrent, M.
Lafntte-I~ajauanenque. L
HosKUE.–Voici, d'après leCoMrrt'e?''de !o
~MoM~e, Igs résultats pour le canton de Lon-
guyon.
Inscrits, 3,443.–Votang, S,Q93. `
ConseU générai M. Labbé, présenté par
l'administration, 2,037 voix. (M. Labbé n'avait
pasde concurrent.-)
NORD.KuMmann a été réélu membre
du conseil général par Je canton de LUle nord-
est. A Douai (sud), M. Choque a été nommé.
otsE. Ont~té nommés couseiuers géné-
raux a Beauvais (sud-ouest), M. Daajou.–
Formerie, M. Mehestrier. Coudray-Saint-
Germer, M. Michel Va!on.–G'andv)Hters, M.
Dourdain. Saint-Just-en-Çbaussée, M. Du-
mont. LianM~urt, M. le général d'Andiau.
Crèvecœr,,M. Deberny. Lassigny, M. Ba-
ri!ton~Ëstréës-Saint-Dënis, M. CetesUnde
Ponta)ba. Rtbecout't.M. Frary~ –.Nanteuit-
tf;-Hat)d~uin..M. Lemsire, député.–NeuiiJy-
en-The)te,]M;ColHnet.
unoKE. –Ainsi quj nous l'avons dit hier, !es
émotions son~à recotnfuencer à Lyon et dans
les cantons de Mornant et de Viitefrauche M.
Hobitz est.seut nortné, .dans Lyan, membt'e
du côuseif d*aTrondis!ettt€et poér -6* caT)–
.ton. Parmi les votes de la vi!!e..nous devons
signater ceux .d') 7~ canton, oùM.Artës-Du-
(bur) recon'mandé par l'administration, et M.
je docteur HQnon, député au Corps tégistafif,
sent en ptéiiencé. Le premier a obtenu 1..641
vôix,et)esecond-356..
En dehors de Lyon,, ~ont nommés meiTtb'res
du conseil gétic.rai a )'Arbres!f, M.'Dai'n à
Condrieu, M. Pichat; a 6'aint-Genis-Lsv.jl, M.
De!a; a S.)inL-Laur<:nt-da-ChH!noiJsset,'?f!.
Pascal: à Anse, M.~ de Mortetnart.; aBeHevitie,
M.SHt)zpy;àTarare,M.d'A!bon.
tous sont candidats du gouvernement.
.SARTRE. L'!7nton de.~o ~artAe annoneo la
nomination des membres du conseil général
àominatiori~des mémbresdu curaëil,gétlérül
suivans a Sablé, Mf le comte de Rouge; au
Graud-Lucé, M. A. Haentjens; à Beaumont, M.
-Passe; du reste, ajoute ce journal, tous les
'candidats officiels ont été élus.
S):tRE-!KF:Èt!tECt!E.– Aux nominations que
nous avons anaoncé°s Mer, nous devons ajou-
ter aujourd'hui cetles-ci pour. )econse!i gé-
néral MM: AUred Bianche, a'Buchy; Lcdien,
à Bacqueviite le comte de Germiny, à BeHen-
XI.
Les adversaires et leurs témoins s'étaient en
effet Dirigés par la contre-allée et par le sen-
tier qu'avait suivis également M"~ d'Hyvreuse
.jusqu'au lieu du combat, que l'un dos amis du
.marquis avait été reconnaître dans la matinée.
Une foisià, on avait commencé par tirer les
-epées au sort, chacune des parties ayant ap-
,por~é sa paire. Puis, les armes désignées a-
~aient'été mesurées~ Un des témoins du mar-
;guis, dontiesépé'es avaient été favorisées par
~e sort, avait présenté par )a poignée Ja pre-
mière à Marcel et iaseconde au marquis, tes
deux adversaires, après avoir retiré teur ha-
.bit, leur cravate et leur gtkt, avaient été pia-
cés en face l'un de t'autre, hors de portée les
témoms s'ébient rangés à droite et à gauche,
et ators t'un:d'eux avait dit: Attez, messieurs'
tout,ce!a s'était passé en quelques minutes.
Au moment où M"~ dHyvreuse, cachée der-
rière un épais rideau d'arbres, voilait d'en é-
carter les feuiUes'd'une main tremb)ante, H y
avait quelques secondes seulement que i'épée
du marquis etceile de l'artiste ~étaient croi-
sées.
Le marquis, froid, caime, auss'tranqui)le
que s'il eût été dans unësaOe avec lé mas-
que de fil de fer sur.les yeux, é~ir. immédia-
tement tombé en garde la main haute et la
pointe dirigée sur le visage de son adversaire.
Uue fois dans cette attitude, i) y était resté
sans .faire un .geste, sans faire unpas,()M)f'
untxeurbabHe qui ignqi-e ~}'aire~
éMatcmeatdiins ia oos" j
.on de l'observatton,
~1 et de la défense, et attendant )e
.n~
~t-emier mouvement de son adversaire-pour
lejugeretio~ecevoir.
Marcel, l'œiibrH!ant de re'ssenlimeht,la
joue animée et )a lë'vre serrée, n'avait p.)S fait il
longtemps attendre son adversaire. Au lieu de
se mettre en garde, il avait rapidement avancé
de deux pas et donné le fer avec l'élan et la
con.bre; Lceomte, Eu; Fouet, a Csny:
BduHeau, à Caudcbec-en-Caux. et Butsson, a
Fauvitie; tous candidats officias.
TA~N-ET-'SA!)QNNE. A Moissac, dit i'E'cAn
Je t~e~Ha, M Henride Bearn, candidat du
gouvernffnpat.'a ét~nptïtiné me.nbré duçou-
spi! générât, en rempJacement deM. Fiëuza),
ceBaM~tepsortattt ~.c~odidt'jL dp i'opp6siMon
JULES MA !t!AS.
,CHEMtNS.DE~FER.,FRANÇÀtS.
Les placemens sur tes actions de che-
mins de fer avaient pri~, depuis dix an~;
une teUe extension, ces va)eurs avaient
obtenu une si grande faveur dans toutes
!es classes de capitalistes, que ~a baisse
t'apido qu'eit~s ont éprouvée depuis quoi-
que temps a pris ies proportions d'une
yéritahtecaiamite finanoère.H n'yapre~
que pas en France une f'amil'e jouissant
d'une certaine aisance qui n'ait ptace une
partie de ses épargnes sur des~ actions de
chemins de fer, et qui ne voie en ce mo-
ment sa fortune compronitse. Le~ action-
naires ont-its raison de se décourager et
de vendre Leurs titres après cette énorme
dépréciation des prix, ou,doivent-iis at-
tendre pàtiemmeu~que le temps fasse jus-
tice des fausses, appréciations~ a t'aide
desqueues la spécutation a entraîné tes
cours desactionsdeschemins de fer?
Hyadeùx ans apeine, il existaitun tel
engouement pour les placemens sur !es
chemins de Ter, que les actionnaires ce
voyaient pas de Hmites dans l'accroisse-
ment progressif de Jeurs fevenus,: et la.
spéculation, escomptant l'ayenir, étevait
rapidement le prix décès yaieurs, qui de-
vaient au moindre ëchec, a ta moindre
déception, subir une réaction rapide.
Nous sommes arrivés a l'époque de
désillusion; mais autant on avait exagéré
les espérances d'avenir, des chemins ~e
fer, pend.an' la période d'engouement, au-
tant on exagère maiEtenant les difncultés
que les Compagnies ont a surmonter avant
de rentrer dans/une voi,e de prospénté et
de grandes recettes.
Examinons d'abctrd les phases que l'é-
tablissement de nos chemins de fer a déjà
traversées, auu de nous fendre compte de
cequi adéjàétéaccomp!! et de ce qui
r&Stè.& exécuter pour terminer le réseau
français. G'est )ë meilHeur moyen de dé-
gager la vérité de toute exagération et, de
faire justice des craintes sou vent. intéres-
sées~ue !'on cherche inspirer aux dé-
tenteurs des actions dechemius de fer.
Ce n'est qu'en t833;(meia France,stimu-
)ée par rexempie des E'ats Voisins, e!; sur
tout de l'Angteterre, qai avait déj~ fait d~
grands progrès dans la construction des
chemins de ffr, se décida a entreprendre.
l'exécution de ~on'réseau Lesétu'i.cs pré
))minaires se pro)on~èi'(.'nt pendant (jUbtre
ou c'n'i.aas On n'avait encore cot.cédé. en
1837, q'ic 292 kiion). CEt.t'faisait étt'dier
ie< avant-projets des tignes 'portarites au point de 'vue 'le~ int~rë.ia R~
néraux
ça!s se montraient si peu di~p~sés a eutrer
dan cr ~e)~re d'Pntrepi~i~cs 'tué i~~tat fat
dans ce genre d'enu-epfi~es, qnc l'Etat fut
oh)ic;é,en1839. de résilier [es concessions
de Puris-à )a mer et de LiHeaD:)t.!ke:q'.)c.
pt de yeni'' en aide aux Compagnie.-) et Or-
léans et de Strasbourg à Bâ!e.
A la fif' de 184), )e rés~u ne se com-
posait.encore que de 885 kilomètres, dont
79, étalon! construitspar ('Etat et S69 étaient
ii'vrés a l'expto-itation des compagnies. Les I
sommes engagées représentaieutun capi-
tal de 274,05<),CÛO fr., dont 24.,750:000 fr.
formaient !a. par!, de l'Etat, et A) ,600,000 f.-
r~présentaient les prêts accordés aux
Compagnies. Les dépenses en'ectuées s'é-
fougue d'un homme qui veu~ tuer vite ou
mourir vite.
H sufHt d'ayo~ été témoin une fois dans sa
v'epou~ savoir que tout a une imp~r~nce
Énorme sur le terrain. Le choix. du lieu, Je
temps ,qu'il fait, le cie!. Heu ou gris, la fête ou
ta tristesse de ta nature, les oiseaux qui chan-
tent ou qui se taisent, le soleil absent ou pré-
sent, qui, selon qu'il veutôtre du duel ou n'en
pas: être, prête ou refuse aux combattans son
beau fleuret d'or tout ce!a inuue déjà singu-
Hèrement sur les dispositions morales d'un
homme qui va risquer sa vie, surtout.quand.il
tait ses premières armes. Quelle influence ne
doit donc pas avoir sur lui l'attitude de ses
témoins? Paul Gérm savait ceta, et dès
qu'il vit son ami face a face ayec.Ie marquis,
dès qu'il vit qu'il n'y avait plus entre l'épée
duscutpteur et le danger que la seconde qui
sépare i'aiguil[e de i'heure, ce fut te moment
que notre étudiant choisit pour auectertaptus
parfaite indin'érenee, sourire a demi à Marcel
et attumer tranquillement un cigare..
.Lestémoinsdu marquiss'entre-regardèrent..
L'étudiant en médecine serra la mam de i'é-
tadiant en droit, qui eut u~mstaut de triom-
phe. Du reste.iiue quit~ti.-pasde i'ceit te i-
marquis depuis qu'on était descendu de'voi-
ture. Coups d'œil ardens,baim~j~ presque
menacans. Jjt s'était protnis~e tout surveiDer,
une foissur le terp~~ ayec la plusminutieuse
aUentxm: g~ en homme qui oonna!t surte
du doigt Sun Chàteau-ViUars.it s'était
placé en're les adversaires, sa canne dansta
mMn, prêt a en abattre d'un coup )es deux é–
pécs, à [a moindre-infraction des régies. du
duel. Il était donc a deux pas à peine des com-
battans quand ~estamesse touchèrent.-
Rien que sur fa manière dont. le marquis
s'était mis. en gafdB, Paul le reconnut de pre-
iniere force.
Le hasard voulut que l'artiste, en marebant
sur )e marquis, marchât Pépée haute et ne se
découvfît phs. A partir de ce moment, il ne
~evaie.nt.a ~70,636,49! fr., dont 3,228,740 f<
~part'Etat..
L'ère de grande prospérité des. chemins
de fer ftançai" date on réatité de !a )oi du
~ij'.nn 1843. L'Etat, pour encourager tes
capitaux à entreprendre hardime't )a~
construction'des chemins de fer, consen-~
~a)~ prendre a.terrassemens et dfs'travaux-d'a''t. et îa!s-'
sirit seutement aux Compagnies !es char-
ges de t'exptoitation et de t'enircti'-n. des
chemins; La ioLnxa't !e rcscnu et eiassait
'tesgrandes lignes partant de Pari- et qui
devaient former tés artères de io~t h;' sys-
tème françatS Ede accordait un cr.'tti!'de
~5 mi))ions poi'r commencer ia con.'struc-
tio~dés grandes 'i~nes c'axsee~, et un cré-
dit de ')miI!mH 500,000 t' pour con'.inoQr
'es études.
Les cap'
{reprises nouveUe.?.. Le 31 décembre ~8~6,
dsy avaient dej~ engagé p)'~d<') ,600vu!-
tiens, et !e. 3) décembre <8i7; )e )c
étaient en exptoitation.
Le développement de l'iadustfie des
chemins de fer fut interrompu ?& tes évé-
\énemens de 1848 La crise~politiqte ame-
na une dépréciation genéraie dans !e cours.
des actions. L'Etat, fut obtigé de mettre
sous !e séquestre plusieurs des itgnostes
plusimportautes; et on en ~int memt'jus-
qu'~ proposer )e rachat, des chemins de
fer pac l'Etàt..Cette combinaison fut néàn-
moinsabandonnëe, et l'Etat se contont'a;~
deracheter le chemin de fer dé Paris &'
Lyon. aun de soustraire cette compagnje-'
à des embarras nnanciers auxque~- e!~
~e pouvait faire face.Les actions de Lyon
iibérées de 250fr .-furent échangées contre
une rente de 7 fr. 50 en 30/0 re~ésentHat
.l'intérêt e~ 3 0/0; des verseatens eSe~j~s~
Aucune concession n'eut lien de '!848
')850, et. il n'y eut en ~85~ ~e ceUe de
l'Ouest. La Compagnie de t'O~est, formée `-
en partie de capiiaUstes étrhiige.s, obtint
la concession de Paris a Charges, d'après. '<
les clauses delà loi de !8~
Les prodiges qui oHt été accomplis de-
pu!s)e 3) décembrs~85'i jusqu'en ~857,
pour développer te réseau des '~hëmi~sf
-defer'français, ont hâté de dix; ans-rac-
compUssement de ceMe'grand~ œuvre~iR-
.du~trieUe. Mais on ne peatméQt~na~tre
que !es éhot'mps capitaux qu'i~ fa!!)) réu-~
nir en si peu de temps nai~ut prépare t?
gcne'momentanéo 0~ se tronve depa's
p'insiéurs années'emarchénnano'e!
La tof'p'ueur durésefu cniicedéle 3! dt~-
cn'nhre1~~(.taitdu'4,969!i:i'orQët!do~
3S58enexp!oitatibn.
Le30jn!n')855,e)!e ~evaital t ,M6~'i.~
dont4,97aenexpio'tat)0;n
Le 3) décembre 1837. a )5.250 kiL, d.
7,207kd.cKO'xp!oitmion.
f L Etat, q'u av itfait de grnQussac''i.fine~
~t~qu'f'n '!85t pour attirer ie~~apimux .ur
it's er'trep-f.~esdecbehiinsdefer.qH~a.
accordé des gubvc-ntion~ 'considéiaL:
8<)i{ .t) arsent,soit en travaux, ci'.u! pa'
!.)(' de cette: époque que )~ndus?r'(-d's `
chemins de fer pouvait se. passer de' ~oni'
concours, et dans toutes !es:)éK'C!!)~i'):)~
q'ji eurentlieu 'diérieuremerjt enire i'H.ar
et )es Compagnies, pou i'accroî'i'e Jcscou-
cessions accordées ou impbsée~ aux Corn-
pagmes, ou pour préparer :(- grandes )'~
sions, te ministre:de;:i travaux publics s'(.
:força de restreindre )e piu.s possible 'ta
participation de FEtat, et d'assurer i'p~~
'cution des !igues secondaires eH ~g ajou-
tarit~ux concessions des grand~CotQ-
pagnies.
Ce système présentait, pour les Coo-t~a-
~es, t'avantage d'éviter lu d)-H)ger des
i p. ,,`~
quitta pius le ter ae son.adversaire, frappant
te fort de t~ ~ame, mais sans attaquer et sam
se ~idre à peine en garde, marchant-teu–-
jours, changeant à chaque'seconde~'engag~"
mens, ferraiUant.en un mot, m,~g!~pftni!ant-
et cuargeant avec une impetuosM'a:f@Hg!e e&
réso!u!é. ~t'
Le marquis d'Ambre vit bien vite qu& son!
adversaire ignorait tout d~ duet et de t'~pe&: t
maMi il vit aussi qu'tt avait devant )ui J~ue!-
qu'un de déterminé. H avait trop.Phabitude
du terrain pour ne pas savoir qu'ôhyes!.p)us
dangereux avec une ignorance totale qu'avec;
unei science superËciettë de i'eocrime;
raitmieux aiméavoiranaire àun éiève ay~t
six mois de satie qu'à;cet ignot-ant\tntFépid&
Una épée jgnorante,' c'est en même (emps:un:f~
épée incoanue. Or, t'artiste, c'ctaimn ;g~t:'
rant audacieux, ,bataii[an& 'avec ~'c~ même'
iame,co[nmeunpreuxavec!'e~6cët)a titH'e~
frappant tes cheveux au ve~t. )a chemiSt; ou~'
vette,i'ceiieQfeu,auNt)&'ardetaIagrâced&
Dieu.
Le marquis, sap.g rompre, se mit pour~r
suc défensive. I):enve!appa t'épie (~ ]'ar-
tistej dans une succession de contres 6t de de-~
mi-ercJes, qui tourhitiomïèreat devanf sa
poit.rine.comttie un bouclier d'éclairs et f'
tmsettes. Marce) sentit son fer SB'to"d)'e dan~
sa mam it tendit ie bras et se fend' a co'pg;
perd'j. Le marquis rompit, ~a "épse de Msr~
ce) et )a Et voier à dix pss, tand!~u~ ia s~t~
ne, tancée matgrétui avee toute iavtte~ da
coup de fouet, aitai't, traverser de paf.en ntrt'
)'épau)e droite'de Fartiste dësarm<
.Vengeance ) cria ~.scuip~ur en tombant v'
dtins )esbras<]e~'étu
fe iiementdu fer, ? d~arme.nt'eBt et teeoùp
porté s'étaient succédé ave6 une st prodi<. `
gieuse vitesse, que krsqué Pau! !eva sa canné
poùr~frêtér Pépee ~du marquis devant .Marce!
désarmé, il était trop tard.
Au moment au rarUg~ tombait, un cri qm
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