Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1912-11-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193642z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 100865 Nombre total de vues : 100865
Description : 05 novembre 1912 05 novembre 1912
Description : 1912/11/05 (Numéro 5061). 1912/11/05 (Numéro 5061).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG50 Collection numérique : BIPFPIG50
Description : Collection numérique : BIPFPIG72 Collection numérique : BIPFPIG72
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k474972j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
4
L'C iest-Eola.ir
tle, typographe. ans, rue Froide; Plrare Jacque-
mart, 6 ans, à la Folle; Lucien Delarue, journa-
lier, 53 ans. rue de Ouistrebam.
Hérouvllle
LA DECOUVERTE DU NOUVEAU-NE,
C'est le nommé Marcel Delorme 17 ans, char-
pentier à Hérouville, qi^, le 30 octobre au
eoir étant occupé à porter des madriers sur le
bord de l'Orne, aperçut le petit cadavreeur la
rive gauche, à trois ou quatre mettes du pont
que la Société des Haute-Fourneaux fait cons-
truire. Il leplaça sur la berge et prévint aus-
sitôt le garde-champêtre d'Uérouville.
L'enfant, du sexe masculin, paraît être
venu à terme.
L'enquête de la. gendarmerie, continuée par
le parquet dans les localités riveraines de
l'Orne, notamment à Hérouville, Blainville,
Colombelles, Mordeville et même à Caen,
aont amené jusqu'ici aucun résultat. Elle est
continuée d'ailleurs.
t Rots
LE FEU. Ges jours derniers. un incendia
dant la. cause !est inconnue a détruit, à Rota
une meule de grain contenant environ 400
gerbes de blé et 1.600 d'avoine, appartenant
à ',NI. Benjamin Gaugain, cultivateur à Las-
son, qui avait acheté cette meule après le dé-
cès de M. Cotentin, boulangea à Rots. M.
Gaugain évalue ses pertes à 3.000 francs,
couverts par une assurance- n croit à fia mal-
veillance.
La meule se trouvait à 400 mètres du vil-
lage Le Hamel, pair conséquent loin da toute
habitation.
La demoiselle Baron. 18 ans, servante chez
M. Arsène Amand, qui se trouvait ce jour-là
dans les champs, à traire une vache, a vu
un individu passer près d'elle en courant.
!et aussitôt Ge feu éclata dans la meule. Cet
individu, qu'on recherche, sa dirigeait vers
Lasson.
Brettevi I le-sur-Odon
VOL DE 200 FRANCS. Ni. Alexis Plumey,
Journalier à BretevilIe-sur-Odon, a porté plain-
le contre la nommi'o Amélie Charlotte, femme
Tonde, 32 ans, journalière. pour vol de deux
oillets de francs. La femme Lonrin Otait
rmpîiyée depuis un an comme femme de jour-
née chez ks époux Plumey, Mme Plumey étant
Interroge*», In femme Lond> a avoué. Elle a
pris un premier Mllet dans le commencement
be septembre, en laissant d'autres qui se trou-
vaient avec. puis un sw^nd vers la fin du
îiois d'octobre. Elle a tir-claré. avoir payé di-
rrrses dettes et des impots avec ces 200 fr.,
r qui a ct<: reconnu exact.
Tout le monde, il Brott"villo-s\ir-Oclon, s'-ac-
lorde à dire que la femme Londo est une tra-
willouse et qu'elle a (•[(: poussée il voior, com-
elle le dit, par la misère. K11<î a déclaré n'n-
,il' pas mis son mari au courant de rcs vols.
Elle a été laissée en liberté provisoire.
Martragny
BRIS DE CLOTURE ET IVRESSE. Mme
barrette. née Eugénie Briand. 35 ans, débilan-
e, a porté plainte contre Eugénie Desplan-
ues, M ans, qui, le 28 octobre, à la tombée
lu jour, étant furieux du refus de la dame
îarrette de lui donner à boire parce qu'il éfait
ure. brisa un evtre du débit. Desplanqucs
tvoue les faits sans difficultés, il récolte un
procès-verbal. Graye-sur-Mer
\RRESTVTION. Le 13 octobre, les pen-
larmes ont arrêté la dame Ilue, nOe Lœtilia
aeroy 59 fuis, ménagère, pincée en flagrant
lélit"de vol d'un mandat de 125 fr. et de 3 ou
francs de monnaie dérobés chez Ni. Eue.
4arest, 73 ails cultivateur, p?nijnnt son ab-
̃enee La dame Hue avait tenté le octobre
le changer le mandat a Coursculles, mais
i1mo Morainville. receveuse, prévenue h^ l'a-
rance. a fait prévenir le garde champêtre, co
lui a amené l'arrestation de 1a voleuse, qui
i'est obstinée à nier contre toute évidence.
LISIEUX
Brettevillo-si:Div8s
VOLErR ARRETE Les gendarmes vien-
tent d'arrêter Maurice Fontaine, 17 ans, ne
t Ouvillo-la-Bien-Tnurnée, rui, travaillant
Dour le compte de M. Sabline, maçon à Saint-
Pierro-sur-Dives, à la fromagerie de Brettc-
rille-sur-DireK, profita. de l'absence do l'un des
►mployés. M. Manchon, pour pénétrer dans sa
chambre et lui voler une paire de chaussuree.
8AINTE-MARGUERITE-DE8UOGES
A COUPS DE FUSIL
Le novembre, vers 3 heures du soir,
tl. Hilaire, cultivateur, ayant entendu du
iruit dans une propriété distante d'environ
100 mètres de son habitation, s'y rendit
mmf1 de son fusil. Arrivé auprès de la
»arrière de la cour. il constata que les
sortes et les fenêtres du bâtiment avaient
tté fracturées. En même temps il aperce-
rait dans la cave un inconnu qui démolis-
lait un mur en torchis. M. Hilaire interlxl-
Il l'inconnu. Celui-ci répondit qu'il parti-
·ait quand il serait prêt il saisit alors M.
lilairc en le poussant vers une mare qui
• trouvait il quelques mètres de là.
cultivateur put se dégager, et comme
ir>.di\:1u s'avançait de nouveau. Hilaire
ippuyu sur la détente de son fusil et tua
;on adversaire. M. Hilaire alla ensuite pré-
finir ini-même la gendarmerie de Livarot
fui appela, le parquet de Lisieux. MM. le
procureur de la République Lemonnier
tesson, juge d'instruction, et Julienne, se
fendirent sur les lieux accompagnés du doc-
pur Luigne, qui fit l'autopsie de la victi-
t*e. Le' coup de fusil avait atteint l'individu
lu bras droit ct pénétré dans les côtes.
D'après renseignements recueillis, la vie-
lime serait un nommé Roberge, originaire
le PétcrviUe. Quant à M. Hilaire, il a été
provisoirement laissé en liberté.
VIRE
Monoy
Désert, cultivateur à la Haillerie en Yassy, était
allé avec son beau-frère livrer des pommes à
Flan». Au retour. le soir. vers J heures, NI. Léon
Désert, qui marchait le dernier auprès de son
attelage, rencontra M. Pierre Désert, journalier
à Moncy, qui rentrai chez lui, suivi de eon
chien.
Sans raison Pierre Désert saisit son homo-
nyme il la gorge le renversa par terre, lui déchi-
rant sa blouse etemportant sa casquette et son
fouet.
Pierre Désert raconta autrement les choses
et déclare que c'est au contraire L6on Désert
qui lui donna ur coup de fouet au-dessus de l'oeil
droit, Pierre Désert tira alors sur le fouet, ce qui
fit tomber Léon Désert, et il emporta la casquette
et le fouet de celui-ci en l'invitant à venir les
::hercher.
Je te paierai un verre de cidre ajoula-t-il,
mais IaOU IX-kyI partit y.m-. \oiloir W Miivie.
Con de-su r-Noi reau
AMUSEMENT DANGEREUX. jour
un triste accident est arrivé dans uno ancienne
^arriére situ<-o l'extrémité tle la rvx de la Cavée
I:n jeune homme de 2-i ans. ouvrier de filalurc,
Jon.iciliO rue du lfoulin, se trouvât, cn compa-
gnie de plusieurs camarades de ko.i quartier et
.'amusait avec une canne-fusil. Un coup parti
•l la (le plomb «atk-i^iiit au M^aije le
jeune LwLe blessé a i«çu les soins de NI. I^roux. ocu-
liste à Gaen. Il a un rril complètement perdu <->l
une opératiosi va être nécessaire cette semaine
efin de préserver 1*autre oeil.
^^CURE MEDAILLE. M. l'abbé Théodore
Garnier. né le 24 décembre originaire de
Condé-sur-Noiit?au, le célèbre missionnaire apos-
toligue, actuellement curé de Montrnagny, près
Pans, vent de recevoir la médaille commémo-
rative de la campagne de 1870-71, comme ancien
•.ouave ayant fait partie de l'état-major du géné-
val de Charette
CONFERENCE. Samedi soir, à 8 h. 1/2. a
au lieu l'Hôtel de Ville, la conférence faite par
M. Quillieut. conseiller prud'homme de Paris
sous les auspices des syndicats ouvriers de l'in-
dust·ie textile et du bâtiment de Condé, devant
un auditoire d'environ 150 personnes.
Le conférencier, après avoir traité diverses
Questions ouvrières et syndicales, s'est particu-
lièrement fait applaudir dans son exposé sur la
qtwrté de la y»
FOIRE. La grande foire Saint-Martin, d'or-
dinaire très importante pour les marchés de
pommes, se tiendra à Condé le mardi 12 novem-
bre courant
Cette foire qui est renommée pour une des
plus importantes de la région, promet d'être
brillante cette année, et les amateurs de bestiaux
pourront également s'approvisionner,
TROUVILLE
TRAGIQUE ACCIDENT
Un muet se noie
Un tragique accident a mis en émoi Trou-
ville. Le jeune EmUe Mutel, 16 ans, qui habi-
tait chez ses parents, rue du Nouveau-Mon-
de, s'est noyé accidentellement du moins
on le suppose lg jour de la Toussaint.
Emile Mutel, qui était muet de naissance
et si chétif, qu'ayant 16 ans, il en portait dix,
avait disparu vendredi après avoir assisté
aux vêpres à Notre-Dame des Victoires. On
pense que, suivant son habitude, dl était allé
faire une partie de barque en mer. Au retour
il tomba à l'eau, sans doute, et se noya sans
pourvoir appeler et sans que personne n'aper-
çut le malheureux dans Sa nuit noire.
Ses parents le recherchèrent toute la nuit.
Ce n'est que le lendemain matin, jour des
Morts, que son père, accompagné du marin
Leffrip, découvrirent dans le port, près du
pont, le cadavre de l'infortuné, dont la tSte
disparaissait dans la vase, et dont l'oeil droit
était tuméfié.
Saint-Catien-du-Bolft
ATTENTAT A LA PUDEUR. Une enquê-
te est ouverte sur plusieurs attentats à la
pudeur commis par le nommé Alcide Quet-
tiez, 55 ans. né à Oanapviille, journalier à
Saint-Gatien, sur la personne de sa nièce, la
jeune- Zélia. âgée de 16 ans. Les faits remon-
tent à plusieurs mois. Mais la jeune fille,
ayant été élevé'! p3ir son oncle et sa tante,
avait patienté à cause de cela. C'est sa tan-
te qui, ayant surpris Quêtiez en flagrant dé-
lifi, l'engagea à porter plainte. Quittiez
avoue les faits, en déclarant qu'il n'a jamais
abusé complètement de sa nièce, ce qui a été
reconnu exact.
Saint-André-d'Hébertot
VOL. On recherche un couple d'incon-
nus qm ont dérobé un frit contenant 16 litres
d'eau-dp-vie, à Mlle Gallet. en ont pris une
partie et ont abandonné Le fût dans les
brousïMilles, où NI. Morin, maréenai-ferrant
l'a Tetrouvé. Ces individus semblent être une
journalière et un journalier empioyés ces
temps derniers à ramasser des pommes Dav
M. Raymond François, gardien d'herbages.
Manche
SAINT-LO
SOCIETE DE SECOURS MUTUELS DES
CHARPENTIERS. La société de secours mu-
tuels des charpentiers du canton de Saint-Lô se
réunira en assemblée générale, sous la prési-
dence de M. Dussaux, maire de Saint-Lô, le
dimanche 10 novembre 1912, à 9 heures du ma-
tin, dans la salle nu dessus de la gymnastique,
rue Octave-Feuillet.
Ordre du jour Renouvellement des mem-
bres du bureau, vote d'une pension, admission
de nouveaux membres, communications diver-
ses.
CORPORATION DES JARDINIERS. Grande
exposition de chrysanthèmes les vendredi 8, sa-
medi 8 et dimanche 10 novembre prochain, sur
la place de la Préfecture.
L'exposition sera ouverte au puhlic le Same-
di et le dimanche de J heures du matin à 4
heures du soir.
l'rix d'entrie lo samedi matin. 0 fr. 50
par personne le samedi après-midi, 0 fr. 25
par personne.
Les cartes seront vendues à l'entrée de l'ex-
position. I>es membres de la corporation des
jardiniers de Saint-Lô recevront une carte don-
nant droit à l'entrée gratuite pour le sociétai-
re et sa famille (femme et enfants) à partir du
samedi midi.
Les plantes exposées pourront être vendues,
mais ne pourront <"tro enlevées que le diman-
che à partir de 3 heures.
CONCERTS MILITAIRES. Les concerts mi-
litaires reprendront le dimanche 17 novembre
prochain,
COUTANCES
Périers
VOL DE POULES. La Périers
Périers a été prévenue samedi dernier que la
femme Le Noël Richard, qui ne possède au-
cune volaille se promenait sur le marché of-
frnnt deux poules à vendre. Questionnée sur
la provenance des deux poules, elle dit qu'felles
venaient de son poulailler, puis aprcs avoir
hésité quelques minutes, elle avoua que pas-
sant dans la commune de Montcuit, dans un
vieux chemin, elle avait aperçu des poules
après lesquelles elle avait couru réussissant il
en attraper deux.
L'une d'elles a été vendue 2 fr. 20. La fem-
me I^enoôl, quoique laissée en liberté, sera
poursuivie devant le tribunal correctionnel.
Scrvigny
IL ETAIT TEMPS. Jeudi dernier, Mme
Eudes, née Lerendu, -W ans, débitante il Ser-
vigny, était couchée, lorsqu'elle fut réveillée
pur un bruit produit au rez-de.chaussée. l'en-
sant que c'était le chat, elle était descendue,
puis elle a refermé une fenêtre ouverte,
croynit-dlo par lèvent. Lo lendemain matin,
Mme Eudes a constaté qu'une fausse clef avait
été placée dans la serrure (il dehors, mais
c •>f.-> l'autre était restée, la fausse n'a pu
•)̃̃ L'auteur de ce méfait a cherché
'trer dans la maison en cassant un
J voleur a dû s'échapper en entendant du
bruit.
VOL AVEC EFFRACTION. Vendredi ma-
tin, vers 6 heures et demie, M. Laroque, cul-
tivateur à Servigny, en descendant de sa
chambre, a été surpris de trouver un gros bil-
lot placé derrière la porte de sa cuisine sa
surprise a été encore plus grande en consta-
tant qu'une autre porte de la cuisine était en-
tièrement ouverte. Le malfaiteur est entré
dans la maison en déclouant un carton rem-
plaçant un carreau brisé. Puis M. Invoque a
constaté la disparition d'une tète de porc et
de deux houdins placés depuis la veille dans
la cheminée, un kilo de sucre, un couteau de
poche, 2 kilos de pain et 2 clefs ont égale-
ment disparu. L'une d'elles ouvre le cellier.
Le préjudice s'élève à 12 francs, une armoire
et trois tiroirs du buffet ont été fouillés, mais
rien n'a disparu.
M. Laroque a porté plainte à la gendarme-
CHERBOURG
Entre la Marine et la Ville
A la dernière {/'ance fin ronscil munici-
pal, M. Albert Mahieu a entretenu ses col-
lègues d'une importante question.
(n décret, de ma.i 1912, inséré au Journal
Oiiicicl, et émanant du ministre de la Ma-
rine, menace la ville rtaiis l;i perception de
certains droits d'octroi. NI. le Maire de-
mande de sanctionner les mesures qu'il a
été obligé de prendre.
Une action est déjà introduise devant le
Conseil d'Etat, afin de faire annuler ce dé-
cret qui serait illégal, selon les renseigne-
ments qui lui ont été fournis par les juris-
consultes auxquels le cas a été soumis.
Ce décret ne tendrait rien moins qu'à
empêcher la ville de Cherbourg de recou-
vrer des droits d'octroi sur un certain nom-
bre de matières et matériaux employés
dans l'arsenal, soit par les diverses admi-
nistrations de la marine, soit par les entre-
preneurs exécutant des travaux en régie.
M. le Maire de Cherbourg a raçui à cf
sujet une lettre conçue en termes véritable-
ment comminatoires pour le premier ma-
gistrat de notre cité. L'administration le
menace nettement de le rendre personnel-
lement responsable si la ville ne s'incline
M. le Maire dit qu'il n'est pas décidé à
céder à des ^menaces d'intimidation qui
sont d'autant plus surprenantes que l'au-
torité supérieure est la tutrice de toutes
les villes dont elle doit avoir le souci des
intérêts.
Un des entrepreneurs des travaux ac-
tuellement en cours dans l'arsenal, se ba-
sant sur le décret précité, et soutenu, sem-
ble-t-il, par les bureaux de la rue Royale,
a demandé à la ville de lui accorder le bé-
néfice de l'entrepôt industriel pour ses ma-
tériaux.
Si la ville fait droit cette demande, elle
entend se réserver un contrôle rigoureux
de toutes les matières qui entreront dans
cet entrepôt elle poursuivrait ces entre-
preneurs en correctionnelle si, après avoir
ouvert cet entrepôt industriel ils négli-
geaient de faire des déclarations permet-
tant d'appliquer les taxes prévues le cas
échéant, elle poursuivrait comme complices
les fonctionnaires qui se prêteraient à la
frande.
Tant que le Conseil d'Etat et même la
Cour de Cassation, ajoute M. Mahieu,
..•TL'auront pas tranché la question, nous
agirons énergiquement pour la défense de
nos intérêts.
M. le Maire termine en donnant lecture
de la lettre qu'il a envoyée en réponse aux
injonctions de l'autorité supérieure et en
demandant au Conseil d'approuver l'admi-
nistration municipale pour ce qui a été fait.
M. Sévy. au nom collègues, dépose l'ordre du jour suivant
Le Conseil municipal de Cherbourg,
considérant que toutes précautions doivent
être prises pour empêcher l'Etat et parti-
culièrement l'administration de la marine
de dépouiller, sous le couvert du décret illé-
gal du avril 1912, la ville de Cherbourg
de ressources que liti fournit l'octroi.
« Qu'il ressort, des explicalions fournies
au Conseil par M. le Maire de Cherbourg,
que l'altitude adoptée par son administra-
tion vis-a-vis des entrepreneurs fie la ma-
rinc est basée sur la légitimité des droits
de la commune et conforme aux intérêts de
Félicite M. le Maire de Cherbourg de
l'énergie, qu'il apporte défendre les inté-
réts de la commune et l'invite il continuer
sans se laissrr arrêter ni détourner par la
fientaliye d'intimidation laquelle se livre
le ministre de la Marine il son endroit, on
le menaçant de mettre en cause sa respon-
sabilité personnelle.
« Lui exprimer sa plus entière confiance
et passe il l'ordre du jour.
Cet ordre du jour est approuvé h l'unani-
mît*.
Mayenne
LAVAL
CONCERT. Une matinéc-concert aura lieu
dimanche 10 novembre, à 14 hem·es, salle des
fêtes de l'Hôtel de Ville, avec le concours de M.
Derouen, de Mile Mnlnuit et Mme Bourdon pia-
niste, de M. Oustave Pouchard.
LA DISPARITION DE NI. DELACE. C'est
aujourd'hui le onzième jour d'absence de NI.
Delage, le sous-chef de musique; s'il s'est véri-
tablement noyé, la Mayenne ne devrait pas
tarder à rejeter son eon. jusqu'ici aucun ca-
davre n'est signale, aussi le mystère qui en-
toure la disparition est-il toujours aussi épais.
Les bruits les plus contradictoires ne cessent
de circuler tantôt on le voit dans les rues les
plus passagères de Laval, tantôt en découvre
son cadavre aux points les plus opposés les
uns des autres.
Toutes les recherches faites à Angers sont
restées sans résultat. Il est certain qua si le
sous-chef est en fuite, il ne viendra pas dans
nue ville où il est excessivement connu. Au
Mont-de-Piété de la rue Savary il y en a deux
au chef-lieu du Maine-et-Loire on vit Delage
le 30 septembre pour la dernière fois; il arait
précédemment engagé une bague et une mon-
tre en or, pour lesquelles il avait touche
fr. 50. Mme A. qui, pendant quatre ans,
fut l'amie du sous-chef, a été interrogée par
la gendarmerie; elle n'a fait aucune déclaration
susceptible d'intéresser la justice militaire, si-
non qu'elle croyait au suicide de Gaétan Délace.
MAYENNE-PHOTO. La Société vient d'a-
voir le plaisir d'enregistrer l'adhésion de M. le
docteur Angot qui, à la dernière séance du bu-
seau du nouveau groupement, a été élu prési-
dent d'honneur.
M. le docteur Angot, principal locataire de la
Tour Rennaise, Il offert gracieusement à Ma-
yenne-Photo un spacieux laboratoire où les ad-
irérents seront chez eux.
ETAT-CIVIL, Naissances. Madeleine-Elisa-
beth de Farcy, rue de Parts; Simonne-Suzr.ii.no
Blanc, rue de Nantes: Elie-André T.ripîxi«\ nie des
Etaux; Robert-Yves Bourdel, rue de Moyenne
Yvonne Marie Lcclerc. rue des Tuyaux.
Publications de mariage. Victor-Constant Dor-
gère, cultivateur à Salnt-Cyr-le-Gravelais. et M.i-
ir.le- Eugénie Martin, domcsiimie, à Laval; Louis-
Joseph Hiéber, ournaller. à Paris, et Marthe-Ma-
rie Sorlsier, journalière Laval.
Mariages, Jean-Ua.]itiste Langlots. journalier.
rue du Mans, et Louise-Bonne Aucrsterre, femme
de chambre, ï"ue des Bouchers; Georges Pliou,
chef do chantier, rue du Jeu de Paume, et Ma-
rie-Louise Juillet, sans profe-sion, rue do Beau-
vais.
Dcc.ts. Jeamme Verger, sans professian, épouse
Michel Guillet. ans. Tue da Nantes; Alfretl-Louis
Millier, mineur, époux IX-onMe Gilles, 53 ans, rue
du Bour^r-Hercent Jeanne-Françoise Batin, sans
profession, ans, rue du Mans: Pierre-Louis Fbu-
cher, journalier, veuf Jeanne Bonaventure, ans
rue Sainte-Anne: T/Ouis-François Stecamiy., négo-
riant, 61 ans, rue du Vieux-Satnt-Louis; Edmond
Fleury, rentler, époux de Claire Fricot. 74 ans. rue
de Nantes; Léon-Pierre Henry, pâtissier, 25 ans,
rue du Porot-de-Mayenne: Eugène-Louis Portais.
propriétaire, veuf Na<\n-?r. 77 ans, boulevard de
Tours, 31; Pierre-Louis Segreitain, marbrier, éPoux
de Clémentine Beacher, sa ans, i la marbrerie
de Saint-Pierre.
Cossé-io-Vivien
NOUVELLE ORGANISATION. L'Ilarmo-
nie de Cossc'-le-Yivien sa tranforme en fan-
fare avec saxophones. Le changement a été dé.
cidé dans une réunion fr^nérale de l'llarmonie,
tenue le 25 octobre dernier.
Dans cette même réunion, la jeune fanfare, il.
laquelle nous souhaitons longue vie et prospé-
rité a fixe sa fête- Sainte-Cécile, au dimanche
novembre.
Chemazé
VOL. M. Sureau, domestique au Bourg-
Philippe, a porte plainte pour vol d'un réveil-
matin, estimé 5 francs. contre un de ses an-
ciens camarades, nommé N'allé. Celui-ci est en
fuite et n'a pu être encore retrouvé.
Craon
LA SAINTE-CECILE. La PociiHé musical
de Craon célébrera la Sainte-Cécile le .]iman-
che novembre.
A dix heures,. messe en mus'que il. l'église
Saint-Nicolas, avec le programme suivant
Entrée Cnrlrric (Roux)
prélude grand orgue, offerloire, oui'erfiov
romantique (E. Anon); Elévation, ijumicllc pour
andante Wciiler) sortie, Warmc'rioiUc, allé-
Le chef âc musique, A. IteAnn.
Ille»et-Wïlaiiie
VITRÉ
Le Theil
ACCIDENT DE VOITURE. Une voiture
contenant sept personnes, et conduite par M.
Labbé, maître d'hôtel à Coesmes, traversait
le passage à niveau eitué près de la gare du
TheU.lorsque le choc des roues contre les
rails du chemin de fer amena la rupture des
brancards. Tous les voyageurs furent pré-
cipités les uns contre les autres, mais sont
sains et saufs. La voiture est très endomma-
gée.
FOUGÈRES
COSEFRENCE SUR JEANNE D'ARC. Di-
manche soir, au théâtre. NI. le capitaine Gar-
raux a fait une conférence sur le « génie are-
ligieux de Jeanne d'Arc •. n a surtout fait
ressortir la sincérité et la sublimité des ré-
ponse de l'héroïne au coure de son >!ong et
douloureux procès, parlé de ses visions, de
ses prophéties, insisté sur le caractère surna-
turel de sa mission et terminé par une élo-
quente péroraison, en faisant appel au pa-
triotisme de tous les Français.
Très écouté et très applaudi, le conféren-
cier a été finalement acclamé.
PROCES DE PRESSE. Le Cour d'appel
de Rennes a rendu hier son arrêt concernant
le jugement du tribunal de Fougères acquit-
tant M. Rebuffé, gérant de la « Chronique
de Fougères », poursuivi en diffamation par
les vicaires de Bârouges-du-Désert.
La Cour d'appel de Rennes a confirmé le
jugement tout en condamnant A*. Rlebuffé
aux dépens.
MONTFORT
NOYE. M. Jean-Baptiste Poulain. 46 ans,
cultivateur au hameau de la KcO-Bouès en
Mufl, trompa par l'obscurité, est tombé dans
une mare en rentrant chez lui. Son cadavre
n'a été découvert que le lendemain matin la
mort est purement accidentelle.
Plélan
MENDICITE EN REUNION. Pien^-Mari,-
Mével, âgé cl:: 30 ans, ouvrier mineur, sans do-
micile iixo. il Berrion (Finistère), et Joséphin"
Lemoinc, àgi-c de 2't ans, journalière, sans
domicile fixe, née à Sainte-Cîaiiodc-Halouzo
(Orne', qui mendiait en réunion dans la com-
mune de Paimpont. ont été arrêtés par la gen-
darmerie de l'Iélan et conduits à la maison
d'arrêt do Mont-fort.
Bécherel
de S9 ans, sans domicile fixe. ne à Cambrai
iNordî, qui mendiait à la Chapelle-Chaussée, a
été arrêta par la gendarmerie ûo Bôchorel et
conduit, à la maison d'arrêt d" Mont fort.
AUJOURD'HUI
A mtdt et demi, nu palais Cour d'assises (a!-
faire Terier, .v Dcseharnps, défenseur). Cour
d'Appel.
A treize heures et demie Conflit de guerre.
.1 vingt heures et demie au Cinéma, soirée.
Les forains du Mail en Appel
La troisième Chambre de la Cour a rendu
aujourd'hui «m arrêt en ce qui concerne
l'affaire des forains du Mai)., condamnés
comme nous l'avons intfiqué, par le Tribunal
correctionnel, à 500 francs d'amende chacun.
Jules Br-éîier a été acquitté. comme n'ayant
pas eu l'intention de porter atteinte par l'ex-
hibition des figures de cire de son musée,
aux bonnes mœurs, et pour Eugène Bruchet.,
l'amende a été réduite à francs.
Quant Mu-ller, qui fait défaut, il hérito
de 15 jours de prison.
En outre les pièces anatomiques saisies
chez ces deux derniers seront détruites.
Ecrasé par une automobile
Vendredi soir, v-ars six heures et demie.
NI. Tessier, ouv.rier chez M. Traveiri, à la
Princère, en Cesson, était sorti un instant
sur la grand'route.
Tout coup arriva, à toute allure, une
automobile qui, contrairement aux règle-
ments, n'avait pas ses phnires ailumOs. Le
malheureux Tessier, qui ne l'avait pas en-
tendue, fut pris en écharpe par la machina
et trainc sur une longueur d'environ quin-
Lorsque le chauffeur s'aperçut de l'acci-
dent, il freina, et aidé d'un voy.igcur qui so
Pouvait d'un-; l'auto, dégagea l'infortuné, et
le jeta dans le fossé. Puis le véhicule se re-
mit en marche.
Tessier avait les vêtements en lambeaux et
la jambe droite broyée. R- levé par des per-
sonnes, attirées par ses appels, il a été con-
duit à l'Horel-Dieu de Rennes.
La gendarmerie a ouvert une enquête.
ASSISES D1LLE-ET-Y1LAIXE
Affaire de coups mortels
La session des assises a débuté hier par une
affaire qui offrait ceci de particulier qu'selle
était extrêmement simple et, pour les gens
amateurs de fortes sensations, absolument de-
litée d'intérêt.
Après la désignation du jury, on évoque la
première affaire.
.Ni. 'Allant préside, assisté de MM. Mettetal et
Drouot, ce dernier en remplacement de M. Sa-
vidan.
I "il jeune homme, Louis Michel, en se que-
reliant avec un nommé Nailo. lui porta quel-
ques coups et l'un fut si malheureux qu'il en-
traina la mort de son adversaire. Du reste, %-ci-
ri les faits tels que les expose l'acte d'accusa-
lion
Les faits
Lo mercredi 2 juillet 1!Il:, vers 10 heures du
soir, Louis Miche!, âge de .'0 ans, manœuvre,
so trouvait dans le débit LaTîaye. route de Re-
(,,on, à Rennes, avec plusieurs amis. A 10 h. 30,
Jean-Baptiste Nailo. ûgé de ̃«? ans, ouvrier à la
fonderie Thunu, entra dans le débit oit il se
lit servir iifl cidre, l'n peu excité, il chantait et
troublait les consommateurs on fut obligé dn
1 émettre à la porte. Quelques instanl.s plus
tard. Michel sortit et se prit de querelle avec j
Nailo. L'n des témoins de cette scène s'élança
aussitôt et dut saisir Michel pour l'empêcher j
de frapper. C'est alors que Nailo, s'étant dirigé
vers son domicile, l'accusé lui lança à la fi pu-
re. avec la main, un coup si violent que Nailo
tomba dans Io caniveau pavé et contre la bar-
1 dure en granit du trottoir. Il reçt nétendu sans
mouvement et des voisins le mirent sur le trot-
toir ou il passa la nuit
Le lendemain fut admis l'Hôtel-Dieu, oft il
succomba au boni de dix jours, sans avoir re
D'âpres l'autopsie, la. mort a été causée pnr j
lIe plusieurs fractures de 1a hase du crâne, pro-
vennnt manirpostérieure de la tê.tP.
Le malheureux a une veuve, et trois
enfants.
Les dépositions des témoins
Lorsque l'nceuse comparaît, un vif motive-
ment do curiosité se dessine dans la foule
n'est que Michel compte de nombreux amis
il était très oonnn dans son milieu où il était
très estimé. De taille moyenne, la moustache
noire, les yeux vifs, vêtu correctement, il a une
phvsionomie assez sympathique.
A l'interrogatoire que lui fait subir M. ,Allard,
l'honorable président des débats, il répond d'u-
ne voix assuré et reconnaît parfaitement tous
les faits qui lui sont reprochés il ne pensait
pas avoir frappé Nailo avec une telle violence
et regrette sincèrement son acte.
Alors qu'il était jeune, Michel avait déjà été
Mae!
DERNIEREHEURE
FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL -jj
DEUXIEME EDITION
LES lygHJSTRES DÉLIBÈRENT
Paris, 4 novembre.
Cet aprèsmidi, de heures iL 7 heures, a été
tenu au ministère un Conseil de cabinet pour
préparer le Conseil des ministres qui aura heu
rfemain malin. Le président du Conseil, minis-
tre des affaires étrangères, a mis ses collègues
au courant de l'état des négociations engagées
entre les dir'crs gouvernements sur la question
d'Orient. Le Conseil s'est ensuite occupé du rè-
glement de l'ordre du àour des Chambres; il a
été décidé que le gouvernement accepterait la
proposition de la commission du budget qui a
l'intention de demander la Chambre outre les
séances de l'après-midi de consacrer deux séan-
ces par semaine, le mardi et le jeudi matin à la
discussion du budget. Les vendredis seront
comme d'usage réservés la discussion des
interpellations. Le gouvernement n'acceptera
rasîHpTljÊa!^=!
Wf LIQUEUR DE L'ÉTOIL
W« larmoie, r. Ste-Catberice, 164. Bordeaux, et i'" Ph<>
SNIQH BËUFUHl uî=T
poursuivi pour coups et blessures, mais il fut
acquitté romme ayant agi sans discernement.
Les dépositions des témoins n'ont d'ailleurs
pns pranil intérêt du moment que l'accusé
avoue les faits. EHps s'accordent toutes pour
diiv que la malheureuse victime causait du t.n-
page dans le débit et qu'il avait bu. Lorsqu'on
moins répètent la mème chose que l'accusé
on pensa que la fraicheur de la nuit aurait dis-
sipé l'ivresse de Nailo En effet, la blessurn
était peu apparente et on ne pouvait prévoir
qu'il avait fait une chute mortelle.
Réquisitote et plaidoirie
Après le défilé des témoins, NI. l'avocat géné-
ral Lacouture se lève et prononce un réquisitoi-
re modéré. Sur l'accusé, dit-il, on ne possède
que de bons renseignements, c'est un excellent
et un honnête travailleur, mais en présence, j
il y a une veuve et trois enfants qui pleurett
une victime, le malheureux Nailo. » J
En terminant. l'avocat général demande une
peine relativement légère.
II est alors h. 10 ot. le président suspend l'au-
d:ence jusqu'à 2 h. 25.
M" Noël plaide av?e chaleur la rauso- de son
('lient. qui n'a pas eu un seul instant l'idée de
1 tuer le malheureux \ailo .\1' Nofil réclame l'ac-
qMittemont rIe :fiche!.
Le jury se relire dans la salle des délibéra-
tions et revient un verdict négatif.
Michel est. acquilt.- et remis en liberté imme-
diale.
La séance est levée il est trois heures e6
SYNDICATS _ET SOCIÉTÉS
c LTsly Les membres de la Société
« 'LIsly » (anciens du 41cj sont pries de se
réunir jeudi prochain, à 8 heures du soir.
au tsiègi» curial des marchands de vins en
café Panaget, rue Coetquen, premier
étage.
Ordre du jour modifications importantes
aux statuts questions diverses.
OUTRAGES A UN AGENT. Un nommi
Chartes Moreuil, i'5 ans, manœuvre, doiuici-
dié rue du Mail, -se trouvait en état d'ivresse.
Un agent vint a passer ct voulut le conduire
au puste, mais MoreuH insulta l'agent et lui
fit rébellion. Il a été mis à la disposition du
parquet.
ENTRE VOISINS. Un nommé Emile Du-
bois, 19 ans, serrurier, ruo de Brfst, a pt.u'ié
plainte contra un de ses voisins, nommé G.
qui lui aurait porté des coups. La police
enquète.
APRES LA FEMME, C'EST L'AGENT. -7
Un nommé Pkrre Lepoutle, 22 ans, mécani-
cien, rue du Mail, 3, avait frappé sa femme.
Coi-!e-ci prévint le; agents. -%fais Lepoulle ne
se laissa pas emmener facilement après
avoir baitu ta femme, il continua sur l'agent
qui reçut un coup de poing .en voulant em-
mener le personnage au violon. Lepoufle se-
ra mis n la disposition du parquet.
ECOLE DE PLEIN EXERCICE DE MEDE-
CINE ET DE PHARMACIE. Session du 4
novembre 1912, fous la présidence de -NI.
Gauticr, professeur à l'école supérieure 1U1
pharmacie de Paris pour la deuxième partie
du iro.sième examen probatoire en pharma-
cie, seconde classe.
Un candidat, -NI. Lorée, a été reçu avec
mention assez bien et a obtenu Je diplôme
de pharmacien de seconde classe.
MOUVEMENT DE LA POPULATION.
Voici la récapitulation de l'état civil pendant
le mois d'octobre 1M décès naissances;
83 mariages 3 divorces.
GES DEMOISELLES S'AMUSENT. Une
fiUe Char.lotte Guyot, à Rennes, sans domi-
cile fixe, a déposa une plainte contre la fUIe
Daniel qui lui aurait lance un verre à la
tète. La police verra comment apprécier ces
plaisanteries.
LA POLICE OPERE. La police a dressé
deux contraventions contre des femmes qui
battaient des tapi» posés sur la rampe du
quai Duguay-Trouin, une pour tapage inju-
rieux et deux pour infraction à des arrêtés
municipaux.
PROGRAMME DU CINEMA DU 2 AU S
NOVEMBRE. La Russie pittoresque; les
Rivaux d'Arnheim Babylas va se marier
Chez les oiseaux de mer; Amour tenace: la
Tasmanio pittoresque; Enterrement chinois;
la conquête du bonheur Bigorneau soigne son
rhume: Pathé-Journa-1.
UN AMATEUR DE CAROTTES Mmo
Guyot, buraliste, rue Le Bastard, a porté plainte
coiil-re des inconnus qui. pendant la nuit der-
nière, ont enlevé et soustrait la « carotte ser-
vant d'enseigne à son débit de tabacs.
LIGUE DE LA MORALITE PUBLIQUE.
.1,'ne, réunion spéciale des membres du Comité
i Kennais de Moralité publique aura lieu dans la
salle des Prud'hommes, le mercredi 6 novem-
bre. 8 heures l/l du soir.
V. Pourésy. l'agent dévoué et ardent de la
Ligi: française de Moralité publique y prendra
la parole,
ETAT-CIVII. DE RENNES
NUSSA.VCES
4. Jean Deiiunay, route de Lorient. 10: Maxi-
me Chauvin, route de Brest. 13; Yvonne Lerussé,
faubourg de Brest., 2; Marine Cassin. contour de la
Motte. 5; Vaientine Lucas, rue Saimt-Malo, 95: Re-
né Pénasd, route de Brest; Renée Berty. rue da
Paris, 25.
Dtcts
i. Alain Hamon, retraité, marié, f0 aos, mie
d'Antrain; Jossph Berthelin. célibataire, 36 ans,
Hôtel-Dieu; Pierre Laine, chauffeur, célibataire.
40 ans. trouvé mort a Aplgné; François Morice.
chapelle»', marié. ans. rue Nantak-e. tl: Mme
Chantoux. née Lebrun, 40 ans, Hôtel-Dieu; Jean
Feussard, journalier, célibataire. -H ans, tik>Mo
Saint-Cyr. lt; Mme Ficmel, née Fresnel, an»,
an Bi?non Mme Bontcmï, née Thomas M aoK
boulevHTd. Magenta, 3.
NOUVOITOU
Une mort tragique et mystérieuse
A NOUVOITOU
Le parquet de Rennes s'est rendu hier sur les
lieux. Le cycliste s'est-il tué ou fut-il
renversé
Les populations de Nouvoiton, Châteauei»
xon, Corps-Xuds et les environs sont actuelle·
ment très -émues par un décès qui vient de M
produire dans des circonstances qui ne sont
pas encore actuellement éclaircies entière-
ment, mais que tout le monde s'acharne àl
croire tragiques, encore qu'accidentelles.
Voici le fait un cultivateur de NouvoitouJ
M. Lsidoro Budor, a été relevé, mardi dernier
il y a donc déjà huit jours sur la route
de Corps- Nuds, dans une mare de sang. Trans-
porté chez lui il resta deux jours daas le co-
ma et mourut jeudi soir. Maintenant, don-
nons sur cette affaire ainsi brièvement expo-
sée, tous les détails qu'elle comporte et que
nons avons recueillis, hier, sur les lieux même.
(le la bouche des témoins et de tous ceux qui»
de près ou de loin. y ont été méléa
Mourant sur la route
Mardi dernier donc, vers midi, M. Isidore
Budor quittait son domicile qui se trouve à
l'Eperon, en Xouvoitou. pour se rendre chez
.son oncle. M. Ranaco, cultivateur à la Ronan-
dais, commune de Corps-Xuds. Il devait, -lit-
il à sa. femme, rentrer de bonne heure. Il par-
tit à bicyclette.
Le soir vint, puis la nuit, M. Budor ne ren-
trait pas. Inquiète, Mme Budor se décida,
vers 9 heures du soir. à aller à sa rencontre.
E!!(> prit. un chemin dé-tourné et arriva chez
)I. Bannie. où elh apprit qno son mari avait
quitté Corps-Xuds vers cinq heures du soir.
L'inquiétude, gagna totit le monde et
l'on se mit, avec des lanternes, fa.ire la
route que M. Budor avait dit suivre lui-même
a bicyclette. On le retrouva à l.S00 mètre'-» due
l'Eperon, au lieut dit Pont>-au-Meiinier. pro-
jetô sur le côté gauche de la route, la face
baignant dans une mare de sane;. Sa bicy-
clette était à quelques mètres de lui.
On transporta le msilhoureux chez lui où il
reçut les soins de M. le docteur Guibonrs. t'e
CbiUeaugiron, et. ensuite, ceux du docte:rr
Bréal, de Janzé. Leurs efforts furent impuis-
sants et jeudi soir M. Budor mourait. Il éhiit
resté. pendant ces deux jours, dans le coma le
plus absolu, de sorte qu'on ne put savoir com-
ment ce terrible accident lui était arrivé.
L'enquête
Mais certains se chargèrent de parler pour
lui et motivèrent une enquête de la gendar-
merie de Châteaugiron qui eut lieu vendredi
dernier. Voici ce que l'on disait
Etant donné l'heure laquelle il était -en-
tré, M. Bndor avait ùreiicontrer la voiture
de deux boulangers qui tiennent deux fois
par semaine apporter du pain à Xouvcitou.
Et l'on pen-iit qne bv voiture avait accroché
le rycli :tc et qno c'était la canse de l'acci-
dent mortel.
Evidemment, même si co fait se fut trouvé
vérifié, il n'y n. rien là d'extrêmement drama-
tique, et il s'en faudrait de beaucoup i|U«
nous puisr-ifms évoquer une. attaque à main
sirm.V sur la route, comme certains ont cru
bon de le fairc: mais cela n'en vaudrait pas
moins une enquête.
Celle do la ;endarmerie, lorsqu'elle fut
achevé»1, arriva au parquet de Rennes. Di-
manche soir, cclut-oi décida de se rendre :ur
lesjjieux.
Le parquet de Rennes à Nouvsitou. La
médecin-légiste juge inutile une autopsie.
Sur le chemin sanglant
Hier matin donc, M. Gue-;U;n. jttçe d'ins-
truction, et son substitut: NI. Perrin de la
Touche, médecin-légiste, et lo greffier, arri-
vaient en taxi-auto à Nouvoitcu. Les obsèques
do Budor qui devnient avoir lieu ce jonr-ià,
avniont été retardées. M. Perrin de la Toucha
examina te cadavre et jugea que rien ne pou-
cait faire croire à autre chose qu'un accidont
de bicyclette pur et simple. Il jugea inutile
de faire une autopsie.
Cependant le parquet se rendit snr tes lieux
de l'acculent e: procéda à diverses constata-
tions. Il maintint la conclusion du médecin-
légiste il n'y avait qu'un accident
Les boulangers de Corns-Nuds qui ont été
interrogés ont rénondu qu'ils n avaient pas
rencontré M. Budor sur leur route.
A Noiivcit-ou, les gen^ se refusent à croire
qu'un homme sobre, prudent, bon eveliste
comme M. Bndor, se soit ainsi tué. a. 5 heures
du soir.
Quoiqu'il en soit, nous croyons que cette af-
faire un peu mystérieuse est close. Les ohsè-
quels do M. Budor auront lieu aujourd'hui.
Mortel accident de bicyclette
Mercredi dernier, un grave accident s'est
pnxluit sur la roiste le Qiàteaugiron a Corps
Nuds, au lieu dit « Le Pont aux Meuniers
Vers Il heures du soir, M. Budor. cultiva-
teur à Epiron, en Nouvoitou-, a été trouvé
étendu sur fa. route, à cùte tle sa bicyclette.
Tout porte à croire qu'une voiture a dit lui
passer sur 1-e corps, car il porte de nombreu-
ses contusions. Transporté chez lui, il a suc-
combé ;i ses blessures jeudi. sans expliquer
comment l'accident ,était produit ni même
prononcer une seule parole. La gendarmerie
a ouvert un-? enquête.
vous .iclresson-s à Mme Bttdor, cz veuve,
l'expression de nos respectueuses condo-
léances.
Informations financières
Paris. 4 novembre.
C«t;e séance do réouverture n >st guère sausCai-
sante. Dos le début. des dépositions louniss se
manifestent qui subsistent jusqu'en rjotuipendant aucun fait précis n'est survenu pendant
ces trois jours, qui soit ,usceptible do mal influen-
cer le marché, mais ce qui ownimie le pjêoccn-
l»r c'est la crainte de complications internationa-
les lors du 'règlement de La «ruostinn baakamkru»"-
co point de vue. en effet, la sdtuaùon laisse le
champ libre toutes les suppositions. Notre Rente
faiblit 80.95 en clùture; le Turc a 8095 est par
contre soutenu et le Serbe s'avance de »i
animé. L'Extérieure est calme à 91 ainsi qne l'fta-
lien à 97.S0.
Ar.ïsi Men snr les sociétés de crédit que dane les
diven groupes Industriels on ou feu-t aime: il n'y
d'électricité, un mieux du "io tots Î.9T5 et
la rOstbtaace des valeurs russes.
L'informateur Financier.
16. rue Drouot, Paris.
CraiSPEHSABLE AUX ENFaNTS •
Infaillible contre les Vers. ta
Coqueluche, les Coi)vul5loi)5,
les Coliques. les Insomnies, et
l'Apper)dlcit«.
UUS D'UN SIÈCLE DE SUCCÈS
rue Sain t- Jean -LYON
Le Garant DCCLO!
L'C iest-Eola.ir
tle, typographe. ans, rue Froide; Plrare Jacque-
mart, 6 ans, à la Folle; Lucien Delarue, journa-
lier, 53 ans. rue de Ouistrebam.
Hérouvllle
LA DECOUVERTE DU NOUVEAU-NE,
C'est le nommé Marcel Delorme 17 ans, char-
pentier à Hérouville, qi^, le 30 octobre au
eoir étant occupé à porter des madriers sur le
bord de l'Orne, aperçut le petit cadavreeur la
rive gauche, à trois ou quatre mettes du pont
que la Société des Haute-Fourneaux fait cons-
truire. Il leplaça sur la berge et prévint aus-
sitôt le garde-champêtre d'Uérouville.
L'enfant, du sexe masculin, paraît être
venu à terme.
L'enquête de la. gendarmerie, continuée par
le parquet dans les localités riveraines de
l'Orne, notamment à Hérouville, Blainville,
Colombelles, Mordeville et même à Caen,
aont amené jusqu'ici aucun résultat. Elle est
continuée d'ailleurs.
t Rots
LE FEU. Ges jours derniers. un incendia
dant la. cause !est inconnue a détruit, à Rota
une meule de grain contenant environ 400
gerbes de blé et 1.600 d'avoine, appartenant
à ',NI. Benjamin Gaugain, cultivateur à Las-
son, qui avait acheté cette meule après le dé-
cès de M. Cotentin, boulangea à Rots. M.
Gaugain évalue ses pertes à 3.000 francs,
couverts par une assurance- n croit à fia mal-
veillance.
La meule se trouvait à 400 mètres du vil-
lage Le Hamel, pair conséquent loin da toute
habitation.
La demoiselle Baron. 18 ans, servante chez
M. Arsène Amand, qui se trouvait ce jour-là
dans les champs, à traire une vache, a vu
un individu passer près d'elle en courant.
!et aussitôt Ge feu éclata dans la meule. Cet
individu, qu'on recherche, sa dirigeait vers
Lasson.
Brettevi I le-sur-Odon
VOL DE 200 FRANCS. Ni. Alexis Plumey,
Journalier à BretevilIe-sur-Odon, a porté plain-
le contre la nommi'o Amélie Charlotte, femme
Tonde, 32 ans, journalière. pour vol de deux
oillets de francs. La femme Lonrin Otait
rmpîiyée depuis un an comme femme de jour-
née chez ks époux Plumey, Mme Plumey étant
Interroge*», In femme Lond> a avoué. Elle a
pris un premier Mllet dans le commencement
be septembre, en laissant d'autres qui se trou-
vaient avec. puis un sw^nd vers la fin du
îiois d'octobre. Elle a tir-claré. avoir payé di-
rrrses dettes et des impots avec ces 200 fr.,
r qui a ct<: reconnu exact.
Tout le monde, il Brott"villo-s\ir-Oclon, s'-ac-
lorde à dire que la femme Londo est une tra-
willouse et qu'elle a (•[(: poussée il voior, com-
elle le dit, par la misère. K11<î a déclaré n'n-
,il' pas mis son mari au courant de rcs vols.
Elle a été laissée en liberté provisoire.
Martragny
BRIS DE CLOTURE ET IVRESSE. Mme
barrette. née Eugénie Briand. 35 ans, débilan-
e, a porté plainte contre Eugénie Desplan-
ues, M ans, qui, le 28 octobre, à la tombée
lu jour, étant furieux du refus de la dame
îarrette de lui donner à boire parce qu'il éfait
ure. brisa un evtre du débit. Desplanqucs
tvoue les faits sans difficultés, il récolte un
procès-verbal. Graye-sur-Mer
\RRESTVTION. Le 13 octobre, les pen-
larmes ont arrêté la dame Ilue, nOe Lœtilia
aeroy 59 fuis, ménagère, pincée en flagrant
lélit"de vol d'un mandat de 125 fr. et de 3 ou
francs de monnaie dérobés chez Ni. Eue.
4arest, 73 ails cultivateur, p?nijnnt son ab-
̃enee La dame Hue avait tenté le octobre
le changer le mandat a Coursculles, mais
i1mo Morainville. receveuse, prévenue h^ l'a-
rance. a fait prévenir le garde champêtre, co
lui a amené l'arrestation de 1a voleuse, qui
i'est obstinée à nier contre toute évidence.
LISIEUX
Brettevillo-si:Div8s
VOLErR ARRETE Les gendarmes vien-
tent d'arrêter Maurice Fontaine, 17 ans, ne
t Ouvillo-la-Bien-Tnurnée, rui, travaillant
Dour le compte de M. Sabline, maçon à Saint-
Pierro-sur-Dives, à la fromagerie de Brettc-
rille-sur-DireK, profita. de l'absence do l'un des
►mployés. M. Manchon, pour pénétrer dans sa
chambre et lui voler une paire de chaussuree.
8AINTE-MARGUERITE-DE8UOGES
A COUPS DE FUSIL
Le novembre, vers 3 heures du soir,
tl. Hilaire, cultivateur, ayant entendu du
iruit dans une propriété distante d'environ
100 mètres de son habitation, s'y rendit
mmf1 de son fusil. Arrivé auprès de la
»arrière de la cour. il constata que les
sortes et les fenêtres du bâtiment avaient
tté fracturées. En même temps il aperce-
rait dans la cave un inconnu qui démolis-
lait un mur en torchis. M. Hilaire interlxl-
Il l'inconnu. Celui-ci répondit qu'il parti-
·ait quand il serait prêt il saisit alors M.
lilairc en le poussant vers une mare qui
• trouvait il quelques mètres de là.
cultivateur put se dégager, et comme
ir>.di\:1u s'avançait de nouveau. Hilaire
ippuyu sur la détente de son fusil et tua
;on adversaire. M. Hilaire alla ensuite pré-
finir ini-même la gendarmerie de Livarot
fui appela, le parquet de Lisieux. MM. le
procureur de la République Lemonnier
tesson, juge d'instruction, et Julienne, se
fendirent sur les lieux accompagnés du doc-
pur Luigne, qui fit l'autopsie de la victi-
t*e. Le' coup de fusil avait atteint l'individu
lu bras droit ct pénétré dans les côtes.
D'après renseignements recueillis, la vie-
lime serait un nommé Roberge, originaire
le PétcrviUe. Quant à M. Hilaire, il a été
provisoirement laissé en liberté.
VIRE
Monoy
Désert, cultivateur à la Haillerie en Yassy, était
allé avec son beau-frère livrer des pommes à
Flan». Au retour. le soir. vers J heures, NI. Léon
Désert, qui marchait le dernier auprès de son
attelage, rencontra M. Pierre Désert, journalier
à Moncy, qui rentrai chez lui, suivi de eon
chien.
Sans raison Pierre Désert saisit son homo-
nyme il la gorge le renversa par terre, lui déchi-
rant sa blouse etemportant sa casquette et son
fouet.
Pierre Désert raconta autrement les choses
et déclare que c'est au contraire L6on Désert
qui lui donna ur coup de fouet au-dessus de l'oeil
droit, Pierre Désert tira alors sur le fouet, ce qui
fit tomber Léon Désert, et il emporta la casquette
et le fouet de celui-ci en l'invitant à venir les
::hercher.
Je te paierai un verre de cidre ajoula-t-il,
mais IaOU IX-kyI partit y.m-. \oiloir W Miivie.
Con de-su r-Noi reau
AMUSEMENT DANGEREUX. jour
un triste accident est arrivé dans uno ancienne
^arriére situ<-o l'extrémité tle la rvx de la Cavée
I:n jeune homme de 2-i ans. ouvrier de filalurc,
Jon.iciliO rue du lfoulin, se trouvât, cn compa-
gnie de plusieurs camarades de ko.i quartier et
.'amusait avec une canne-fusil. Un coup parti
•l la (le plomb «atk-i^iiit au M^aije le
jeune Lw
liste à Gaen. Il a un rril complètement perdu <->l
une opératiosi va être nécessaire cette semaine
efin de préserver 1*autre oeil.
^^CURE MEDAILLE. M. l'abbé Théodore
Garnier. né le 24 décembre originaire de
Condé-sur-Noiit?au, le célèbre missionnaire apos-
toligue, actuellement curé de Montrnagny, près
Pans, vent de recevoir la médaille commémo-
rative de la campagne de 1870-71, comme ancien
•.ouave ayant fait partie de l'état-major du géné-
val de Charette
CONFERENCE. Samedi soir, à 8 h. 1/2. a
au lieu l'Hôtel de Ville, la conférence faite par
M. Quillieut. conseiller prud'homme de Paris
sous les auspices des syndicats ouvriers de l'in-
dust·ie textile et du bâtiment de Condé, devant
un auditoire d'environ 150 personnes.
Le conférencier, après avoir traité diverses
Questions ouvrières et syndicales, s'est particu-
lièrement fait applaudir dans son exposé sur la
qtwrté de la y»
FOIRE. La grande foire Saint-Martin, d'or-
dinaire très importante pour les marchés de
pommes, se tiendra à Condé le mardi 12 novem-
bre courant
Cette foire qui est renommée pour une des
plus importantes de la région, promet d'être
brillante cette année, et les amateurs de bestiaux
pourront également s'approvisionner,
TROUVILLE
TRAGIQUE ACCIDENT
Un muet se noie
Un tragique accident a mis en émoi Trou-
ville. Le jeune EmUe Mutel, 16 ans, qui habi-
tait chez ses parents, rue du Nouveau-Mon-
de, s'est noyé accidentellement du moins
on le suppose lg jour de la Toussaint.
Emile Mutel, qui était muet de naissance
et si chétif, qu'ayant 16 ans, il en portait dix,
avait disparu vendredi après avoir assisté
aux vêpres à Notre-Dame des Victoires. On
pense que, suivant son habitude, dl était allé
faire une partie de barque en mer. Au retour
il tomba à l'eau, sans doute, et se noya sans
pourvoir appeler et sans que personne n'aper-
çut le malheureux dans Sa nuit noire.
Ses parents le recherchèrent toute la nuit.
Ce n'est que le lendemain matin, jour des
Morts, que son père, accompagné du marin
Leffrip, découvrirent dans le port, près du
pont, le cadavre de l'infortuné, dont la tSte
disparaissait dans la vase, et dont l'oeil droit
était tuméfié.
Saint-Catien-du-Bolft
ATTENTAT A LA PUDEUR. Une enquê-
te est ouverte sur plusieurs attentats à la
pudeur commis par le nommé Alcide Quet-
tiez, 55 ans. né à Oanapviille, journalier à
Saint-Gatien, sur la personne de sa nièce, la
jeune- Zélia. âgée de 16 ans. Les faits remon-
tent à plusieurs mois. Mais la jeune fille,
ayant été élevé'! p3ir son oncle et sa tante,
avait patienté à cause de cela. C'est sa tan-
te qui, ayant surpris Quêtiez en flagrant dé-
lifi, l'engagea à porter plainte. Quittiez
avoue les faits, en déclarant qu'il n'a jamais
abusé complètement de sa nièce, ce qui a été
reconnu exact.
Saint-André-d'Hébertot
VOL. On recherche un couple d'incon-
nus qm ont dérobé un frit contenant 16 litres
d'eau-dp-vie, à Mlle Gallet. en ont pris une
partie et ont abandonné Le fût dans les
brousïMilles, où NI. Morin, maréenai-ferrant
l'a Tetrouvé. Ces individus semblent être une
journalière et un journalier empioyés ces
temps derniers à ramasser des pommes Dav
M. Raymond François, gardien d'herbages.
Manche
SAINT-LO
SOCIETE DE SECOURS MUTUELS DES
CHARPENTIERS. La société de secours mu-
tuels des charpentiers du canton de Saint-Lô se
réunira en assemblée générale, sous la prési-
dence de M. Dussaux, maire de Saint-Lô, le
dimanche 10 novembre 1912, à 9 heures du ma-
tin, dans la salle nu dessus de la gymnastique,
rue Octave-Feuillet.
Ordre du jour Renouvellement des mem-
bres du bureau, vote d'une pension, admission
de nouveaux membres, communications diver-
ses.
CORPORATION DES JARDINIERS. Grande
exposition de chrysanthèmes les vendredi 8, sa-
medi 8 et dimanche 10 novembre prochain, sur
la place de la Préfecture.
L'exposition sera ouverte au puhlic le Same-
di et le dimanche de J heures du matin à 4
heures du soir.
l'rix d'entrie lo samedi matin. 0 fr. 50
par personne le samedi après-midi, 0 fr. 25
par personne.
Les cartes seront vendues à l'entrée de l'ex-
position. I>es membres de la corporation des
jardiniers de Saint-Lô recevront une carte don-
nant droit à l'entrée gratuite pour le sociétai-
re et sa famille (femme et enfants) à partir du
samedi midi.
Les plantes exposées pourront être vendues,
mais ne pourront <"tro enlevées que le diman-
che à partir de 3 heures.
CONCERTS MILITAIRES. Les concerts mi-
litaires reprendront le dimanche 17 novembre
prochain,
COUTANCES
Périers
VOL DE POULES. La Périers
Périers a été prévenue samedi dernier que la
femme Le Noël Richard, qui ne possède au-
cune volaille se promenait sur le marché of-
frnnt deux poules à vendre. Questionnée sur
la provenance des deux poules, elle dit qu'felles
venaient de son poulailler, puis aprcs avoir
hésité quelques minutes, elle avoua que pas-
sant dans la commune de Montcuit, dans un
vieux chemin, elle avait aperçu des poules
après lesquelles elle avait couru réussissant il
en attraper deux.
L'une d'elles a été vendue 2 fr. 20. La fem-
me I^enoôl, quoique laissée en liberté, sera
poursuivie devant le tribunal correctionnel.
Scrvigny
IL ETAIT TEMPS. Jeudi dernier, Mme
Eudes, née Lerendu, -W ans, débitante il Ser-
vigny, était couchée, lorsqu'elle fut réveillée
pur un bruit produit au rez-de.chaussée. l'en-
sant que c'était le chat, elle était descendue,
puis elle a refermé une fenêtre ouverte,
croynit-dlo par lèvent. Lo lendemain matin,
Mme Eudes a constaté qu'une fausse clef avait
été placée dans la serrure (il dehors, mais
c •>f.-> l'autre était restée, la fausse n'a pu
•)̃̃ L'auteur de ce méfait a cherché
'trer dans la maison en cassant un
J voleur a dû s'échapper en entendant du
bruit.
VOL AVEC EFFRACTION. Vendredi ma-
tin, vers 6 heures et demie, M. Laroque, cul-
tivateur à Servigny, en descendant de sa
chambre, a été surpris de trouver un gros bil-
lot placé derrière la porte de sa cuisine sa
surprise a été encore plus grande en consta-
tant qu'une autre porte de la cuisine était en-
tièrement ouverte. Le malfaiteur est entré
dans la maison en déclouant un carton rem-
plaçant un carreau brisé. Puis M. Invoque a
constaté la disparition d'une tète de porc et
de deux houdins placés depuis la veille dans
la cheminée, un kilo de sucre, un couteau de
poche, 2 kilos de pain et 2 clefs ont égale-
ment disparu. L'une d'elles ouvre le cellier.
Le préjudice s'élève à 12 francs, une armoire
et trois tiroirs du buffet ont été fouillés, mais
rien n'a disparu.
M. Laroque a porté plainte à la gendarme-
CHERBOURG
Entre la Marine et la Ville
A la dernière {/'ance fin ronscil munici-
pal, M. Albert Mahieu a entretenu ses col-
lègues d'une importante question.
(n décret, de ma.i 1912, inséré au Journal
Oiiicicl, et émanant du ministre de la Ma-
rine, menace la ville rtaiis l;i perception de
certains droits d'octroi. NI. le Maire de-
mande de sanctionner les mesures qu'il a
été obligé de prendre.
Une action est déjà introduise devant le
Conseil d'Etat, afin de faire annuler ce dé-
cret qui serait illégal, selon les renseigne-
ments qui lui ont été fournis par les juris-
consultes auxquels le cas a été soumis.
Ce décret ne tendrait rien moins qu'à
empêcher la ville de Cherbourg de recou-
vrer des droits d'octroi sur un certain nom-
bre de matières et matériaux employés
dans l'arsenal, soit par les diverses admi-
nistrations de la marine, soit par les entre-
preneurs exécutant des travaux en régie.
M. le Maire de Cherbourg a raçui à cf
sujet une lettre conçue en termes véritable-
ment comminatoires pour le premier ma-
gistrat de notre cité. L'administration le
menace nettement de le rendre personnel-
lement responsable si la ville ne s'incline
M. le Maire dit qu'il n'est pas décidé à
céder à des ^menaces d'intimidation qui
sont d'autant plus surprenantes que l'au-
torité supérieure est la tutrice de toutes
les villes dont elle doit avoir le souci des
intérêts.
Un des entrepreneurs des travaux ac-
tuellement en cours dans l'arsenal, se ba-
sant sur le décret précité, et soutenu, sem-
ble-t-il, par les bureaux de la rue Royale,
a demandé à la ville de lui accorder le bé-
néfice de l'entrepôt industriel pour ses ma-
tériaux.
Si la ville fait droit cette demande, elle
entend se réserver un contrôle rigoureux
de toutes les matières qui entreront dans
cet entrepôt elle poursuivrait ces entre-
preneurs en correctionnelle si, après avoir
ouvert cet entrepôt industriel ils négli-
geaient de faire des déclarations permet-
tant d'appliquer les taxes prévues le cas
échéant, elle poursuivrait comme complices
les fonctionnaires qui se prêteraient à la
frande.
Tant que le Conseil d'Etat et même la
Cour de Cassation, ajoute M. Mahieu,
..•TL'auront pas tranché la question, nous
agirons énergiquement pour la défense de
nos intérêts.
M. le Maire termine en donnant lecture
de la lettre qu'il a envoyée en réponse aux
injonctions de l'autorité supérieure et en
demandant au Conseil d'approuver l'admi-
nistration municipale pour ce qui a été fait.
M. Sévy. au nom
Le Conseil municipal de Cherbourg,
considérant que toutes précautions doivent
être prises pour empêcher l'Etat et parti-
culièrement l'administration de la marine
de dépouiller, sous le couvert du décret illé-
gal du avril 1912, la ville de Cherbourg
de ressources que liti fournit l'octroi.
« Qu'il ressort, des explicalions fournies
au Conseil par M. le Maire de Cherbourg,
que l'altitude adoptée par son administra-
tion vis-a-vis des entrepreneurs fie la ma-
rinc est basée sur la légitimité des droits
de la commune et conforme aux intérêts de
Félicite M. le Maire de Cherbourg de
l'énergie, qu'il apporte défendre les inté-
réts de la commune et l'invite il continuer
sans se laissrr arrêter ni détourner par la
fientaliye d'intimidation laquelle se livre
le ministre de la Marine il son endroit, on
le menaçant de mettre en cause sa respon-
sabilité personnelle.
« Lui exprimer sa plus entière confiance
et passe il l'ordre du jour.
Cet ordre du jour est approuvé h l'unani-
mît*.
Mayenne
LAVAL
CONCERT. Une matinéc-concert aura lieu
dimanche 10 novembre, à 14 hem·es, salle des
fêtes de l'Hôtel de Ville, avec le concours de M.
Derouen, de Mile Mnlnuit et Mme Bourdon pia-
niste, de M. Oustave Pouchard.
LA DISPARITION DE NI. DELACE. C'est
aujourd'hui le onzième jour d'absence de NI.
Delage, le sous-chef de musique; s'il s'est véri-
tablement noyé, la Mayenne ne devrait pas
tarder à rejeter son eon. jusqu'ici aucun ca-
davre n'est signale, aussi le mystère qui en-
toure la disparition est-il toujours aussi épais.
Les bruits les plus contradictoires ne cessent
de circuler tantôt on le voit dans les rues les
plus passagères de Laval, tantôt en découvre
son cadavre aux points les plus opposés les
uns des autres.
Toutes les recherches faites à Angers sont
restées sans résultat. Il est certain qua si le
sous-chef est en fuite, il ne viendra pas dans
nue ville où il est excessivement connu. Au
Mont-de-Piété de la rue Savary il y en a deux
au chef-lieu du Maine-et-Loire on vit Delage
le 30 septembre pour la dernière fois; il arait
précédemment engagé une bague et une mon-
tre en or, pour lesquelles il avait touche
fr. 50. Mme A. qui, pendant quatre ans,
fut l'amie du sous-chef, a été interrogée par
la gendarmerie; elle n'a fait aucune déclaration
susceptible d'intéresser la justice militaire, si-
non qu'elle croyait au suicide de Gaétan Délace.
MAYENNE-PHOTO. La Société vient d'a-
voir le plaisir d'enregistrer l'adhésion de M. le
docteur Angot qui, à la dernière séance du bu-
seau du nouveau groupement, a été élu prési-
dent d'honneur.
M. le docteur Angot, principal locataire de la
Tour Rennaise, Il offert gracieusement à Ma-
yenne-Photo un spacieux laboratoire où les ad-
irérents seront chez eux.
ETAT-CIVIL, Naissances. Madeleine-Elisa-
beth de Farcy, rue de Parts; Simonne-Suzr.ii.no
Blanc, rue de Nantes: Elie-André T.ripîxi«\ nie des
Etaux; Robert-Yves Bourdel, rue de Moyenne
Yvonne Marie Lcclerc. rue des Tuyaux.
Publications de mariage. Victor-Constant Dor-
gère, cultivateur à Salnt-Cyr-le-Gravelais. et M.i-
ir.le- Eugénie Martin, domcsiimie, à Laval; Louis-
Joseph Hiéber, ournaller. à Paris, et Marthe-Ma-
rie Sorlsier, journalière Laval.
Mariages, Jean-Ua.]itiste Langlots. journalier.
rue du Mans, et Louise-Bonne Aucrsterre, femme
de chambre, ï"ue des Bouchers; Georges Pliou,
chef do chantier, rue du Jeu de Paume, et Ma-
rie-Louise Juillet, sans profe-sion, rue do Beau-
vais.
Dcc.ts. Jeamme Verger, sans professian, épouse
Michel Guillet. ans. Tue da Nantes; Alfretl-Louis
Millier, mineur, époux IX-onMe Gilles, 53 ans, rue
du Bour^r-Hercent Jeanne-Françoise Batin, sans
profession, ans, rue du Mans: Pierre-Louis Fbu-
cher, journalier, veuf Jeanne Bonaventure, ans
rue Sainte-Anne: T/Ouis-François Stecamiy., négo-
riant, 61 ans, rue du Vieux-Satnt-Louis; Edmond
Fleury, rentler, époux de Claire Fricot. 74 ans. rue
de Nantes; Léon-Pierre Henry, pâtissier, 25 ans,
rue du Porot-de-Mayenne: Eugène-Louis Portais.
propriétaire, veuf Na<\n-?r. 77 ans, boulevard de
Tours, 31; Pierre-Louis Segreitain, marbrier, éPoux
de Clémentine Beacher, sa ans, i la marbrerie
de Saint-Pierre.
Cossé-io-Vivien
NOUVELLE ORGANISATION. L'Ilarmo-
nie de Cossc'-le-Yivien sa tranforme en fan-
fare avec saxophones. Le changement a été dé.
cidé dans une réunion fr^nérale de l'llarmonie,
tenue le 25 octobre dernier.
Dans cette même réunion, la jeune fanfare, il.
laquelle nous souhaitons longue vie et prospé-
rité a fixe sa fête- Sainte-Cécile, au dimanche
novembre.
Chemazé
VOL. M. Sureau, domestique au Bourg-
Philippe, a porte plainte pour vol d'un réveil-
matin, estimé 5 francs. contre un de ses an-
ciens camarades, nommé N'allé. Celui-ci est en
fuite et n'a pu être encore retrouvé.
Craon
LA SAINTE-CECILE. La PociiHé musical
de Craon célébrera la Sainte-Cécile le .]iman-
che novembre.
A dix heures,. messe en mus'que il. l'église
Saint-Nicolas, avec le programme suivant
Entrée Cnrlrric (Roux)
prélude grand orgue, offerloire, oui'erfiov
romantique (E. Anon); Elévation, ijumicllc pour
andante Wciiler) sortie, Warmc'rioiUc, allé-
Le chef âc musique, A. IteAnn.
Ille»et-Wïlaiiie
VITRÉ
Le Theil
ACCIDENT DE VOITURE. Une voiture
contenant sept personnes, et conduite par M.
Labbé, maître d'hôtel à Coesmes, traversait
le passage à niveau eitué près de la gare du
TheU.lorsque le choc des roues contre les
rails du chemin de fer amena la rupture des
brancards. Tous les voyageurs furent pré-
cipités les uns contre les autres, mais sont
sains et saufs. La voiture est très endomma-
gée.
FOUGÈRES
COSEFRENCE SUR JEANNE D'ARC. Di-
manche soir, au théâtre. NI. le capitaine Gar-
raux a fait une conférence sur le « génie are-
ligieux de Jeanne d'Arc •. n a surtout fait
ressortir la sincérité et la sublimité des ré-
ponse de l'héroïne au coure de son >!ong et
douloureux procès, parlé de ses visions, de
ses prophéties, insisté sur le caractère surna-
turel de sa mission et terminé par une élo-
quente péroraison, en faisant appel au pa-
triotisme de tous les Français.
Très écouté et très applaudi, le conféren-
cier a été finalement acclamé.
PROCES DE PRESSE. Le Cour d'appel
de Rennes a rendu hier son arrêt concernant
le jugement du tribunal de Fougères acquit-
tant M. Rebuffé, gérant de la « Chronique
de Fougères », poursuivi en diffamation par
les vicaires de Bârouges-du-Désert.
La Cour d'appel de Rennes a confirmé le
jugement tout en condamnant A*. Rlebuffé
aux dépens.
MONTFORT
NOYE. M. Jean-Baptiste Poulain. 46 ans,
cultivateur au hameau de la KcO-Bouès en
Mufl, trompa par l'obscurité, est tombé dans
une mare en rentrant chez lui. Son cadavre
n'a été découvert que le lendemain matin la
mort est purement accidentelle.
Plélan
MENDICITE EN REUNION. Pien^-Mari,-
Mével, âgé cl:: 30 ans, ouvrier mineur, sans do-
micile iixo. il Berrion (Finistère), et Joséphin"
Lemoinc, àgi-c de 2't ans, journalière, sans
domicile fixe, née à Sainte-Cîaiiodc-Halouzo
(Orne', qui mendiait en réunion dans la com-
mune de Paimpont. ont été arrêtés par la gen-
darmerie de l'Iélan et conduits à la maison
d'arrêt do Mont-fort.
Bécherel
de S9 ans, sans domicile fixe. ne à Cambrai
iNordî, qui mendiait à la Chapelle-Chaussée, a
été arrêta par la gendarmerie ûo Bôchorel et
conduit, à la maison d'arrêt d" Mont fort.
AUJOURD'HUI
A mtdt et demi, nu palais Cour d'assises (a!-
faire Terier, .v Dcseharnps, défenseur). Cour
d'Appel.
A treize heures et demie Conflit de guerre.
.1 vingt heures et demie au Cinéma, soirée.
Les forains du Mail en Appel
La troisième Chambre de la Cour a rendu
aujourd'hui «m arrêt en ce qui concerne
l'affaire des forains du Mai)., condamnés
comme nous l'avons intfiqué, par le Tribunal
correctionnel, à 500 francs d'amende chacun.
Jules Br-éîier a été acquitté. comme n'ayant
pas eu l'intention de porter atteinte par l'ex-
hibition des figures de cire de son musée,
aux bonnes mœurs, et pour Eugène Bruchet.,
l'amende a été réduite à francs.
Quant Mu-ller, qui fait défaut, il hérito
de 15 jours de prison.
En outre les pièces anatomiques saisies
chez ces deux derniers seront détruites.
Ecrasé par une automobile
Vendredi soir, v-ars six heures et demie.
NI. Tessier, ouv.rier chez M. Traveiri, à la
Princère, en Cesson, était sorti un instant
sur la grand'route.
Tout coup arriva, à toute allure, une
automobile qui, contrairement aux règle-
ments, n'avait pas ses phnires ailumOs. Le
malheureux Tessier, qui ne l'avait pas en-
tendue, fut pris en écharpe par la machina
et trainc sur une longueur d'environ quin-
Lorsque le chauffeur s'aperçut de l'acci-
dent, il freina, et aidé d'un voy.igcur qui so
Pouvait d'un-; l'auto, dégagea l'infortuné, et
le jeta dans le fossé. Puis le véhicule se re-
mit en marche.
Tessier avait les vêtements en lambeaux et
la jambe droite broyée. R- levé par des per-
sonnes, attirées par ses appels, il a été con-
duit à l'Horel-Dieu de Rennes.
La gendarmerie a ouvert une enquête.
ASSISES D1LLE-ET-Y1LAIXE
Affaire de coups mortels
La session des assises a débuté hier par une
affaire qui offrait ceci de particulier qu'selle
était extrêmement simple et, pour les gens
amateurs de fortes sensations, absolument de-
litée d'intérêt.
Après la désignation du jury, on évoque la
première affaire.
.Ni. 'Allant préside, assisté de MM. Mettetal et
Drouot, ce dernier en remplacement de M. Sa-
vidan.
I "il jeune homme, Louis Michel, en se que-
reliant avec un nommé Nailo. lui porta quel-
ques coups et l'un fut si malheureux qu'il en-
traina la mort de son adversaire. Du reste, %-ci-
ri les faits tels que les expose l'acte d'accusa-
lion
Les faits
Lo mercredi 2 juillet 1!Il:, vers 10 heures du
soir, Louis Miche!, âge de .'0 ans, manœuvre,
so trouvait dans le débit LaTîaye. route de Re-
(,,on, à Rennes, avec plusieurs amis. A 10 h. 30,
Jean-Baptiste Nailo. ûgé de ̃«? ans, ouvrier à la
fonderie Thunu, entra dans le débit oit il se
lit servir iifl cidre, l'n peu excité, il chantait et
troublait les consommateurs on fut obligé dn
1 émettre à la porte. Quelques instanl.s plus
tard. Michel sortit et se prit de querelle avec j
Nailo. L'n des témoins de cette scène s'élança
aussitôt et dut saisir Michel pour l'empêcher j
de frapper. C'est alors que Nailo, s'étant dirigé
vers son domicile, l'accusé lui lança à la fi pu-
re. avec la main, un coup si violent que Nailo
tomba dans Io caniveau pavé et contre la bar-
1 dure en granit du trottoir. Il reçt nétendu sans
mouvement et des voisins le mirent sur le trot-
toir ou il passa la nuit
Le lendemain fut admis l'Hôtel-Dieu, oft il
succomba au boni de dix jours, sans avoir re
D'âpres l'autopsie, la. mort a été causée pnr j
lIe plusieurs fractures de 1a hase du crâne, pro-
vennnt manirpostérieure de la tê.tP.
Le malheureux a une veuve, et trois
enfants.
Les dépositions des témoins
Lorsque l'nceuse comparaît, un vif motive-
ment do curiosité se dessine dans la foule
n'est que Michel compte de nombreux amis
il était très oonnn dans son milieu où il était
très estimé. De taille moyenne, la moustache
noire, les yeux vifs, vêtu correctement, il a une
phvsionomie assez sympathique.
A l'interrogatoire que lui fait subir M. ,Allard,
l'honorable président des débats, il répond d'u-
ne voix assuré et reconnaît parfaitement tous
les faits qui lui sont reprochés il ne pensait
pas avoir frappé Nailo avec une telle violence
et regrette sincèrement son acte.
Alors qu'il était jeune, Michel avait déjà été
Mae!
DERNIEREHEURE
FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL -jj
DEUXIEME EDITION
LES lygHJSTRES DÉLIBÈRENT
Paris, 4 novembre.
Cet aprèsmidi, de heures iL 7 heures, a été
tenu au ministère un Conseil de cabinet pour
préparer le Conseil des ministres qui aura heu
rfemain malin. Le président du Conseil, minis-
tre des affaires étrangères, a mis ses collègues
au courant de l'état des négociations engagées
entre les dir'crs gouvernements sur la question
d'Orient. Le Conseil s'est ensuite occupé du rè-
glement de l'ordre du àour des Chambres; il a
été décidé que le gouvernement accepterait la
proposition de la commission du budget qui a
l'intention de demander la Chambre outre les
séances de l'après-midi de consacrer deux séan-
ces par semaine, le mardi et le jeudi matin à la
discussion du budget. Les vendredis seront
comme d'usage réservés la discussion des
interpellations. Le gouvernement n'acceptera
rasîHpTljÊa!^=!
Wf LIQUEUR DE L'ÉTOIL
W« larmoie, r. Ste-Catberice, 164. Bordeaux, et i'" Ph<>
SNIQH BËUFUHl uî=T
poursuivi pour coups et blessures, mais il fut
acquitté romme ayant agi sans discernement.
Les dépositions des témoins n'ont d'ailleurs
pns pranil intérêt du moment que l'accusé
avoue les faits. EHps s'accordent toutes pour
diiv que la malheureuse victime causait du t.n-
page dans le débit et qu'il avait bu. Lorsqu'on
moins répètent la mème chose que l'accusé
on pensa que la fraicheur de la nuit aurait dis-
sipé l'ivresse de Nailo En effet, la blessurn
était peu apparente et on ne pouvait prévoir
qu'il avait fait une chute mortelle.
Réquisitote et plaidoirie
Après le défilé des témoins, NI. l'avocat géné-
ral Lacouture se lève et prononce un réquisitoi-
re modéré. Sur l'accusé, dit-il, on ne possède
que de bons renseignements, c'est un excellent
et un honnête travailleur, mais en présence, j
il y a une veuve et trois enfants qui pleurett
une victime, le malheureux Nailo. » J
En terminant. l'avocat général demande une
peine relativement légère.
II est alors h. 10 ot. le président suspend l'au-
d:ence jusqu'à 2 h. 25.
M" Noël plaide av?e chaleur la rauso- de son
('lient. qui n'a pas eu un seul instant l'idée de
1 tuer le malheureux \ailo .\1' Nofil réclame l'ac-
qMittemont rIe :fiche!.
Le jury se relire dans la salle des délibéra-
tions et revient un verdict négatif.
Michel est. acquilt.- et remis en liberté imme-
diale.
La séance est levée il est trois heures e6
SYNDICATS _ET SOCIÉTÉS
c LTsly Les membres de la Société
« 'LIsly » (anciens du 41cj sont pries de se
réunir jeudi prochain, à 8 heures du soir.
au tsiègi» curial des marchands de vins en
café Panaget, rue Coetquen, premier
étage.
Ordre du jour modifications importantes
aux statuts questions diverses.
OUTRAGES A UN AGENT. Un nommi
Chartes Moreuil, i'5 ans, manœuvre, doiuici-
dié rue du Mail, -se trouvait en état d'ivresse.
Un agent vint a passer ct voulut le conduire
au puste, mais MoreuH insulta l'agent et lui
fit rébellion. Il a été mis à la disposition du
parquet.
ENTRE VOISINS. Un nommé Emile Du-
bois, 19 ans, serrurier, ruo de Brfst, a pt.u'ié
plainte contra un de ses voisins, nommé G.
qui lui aurait porté des coups. La police
enquète.
APRES LA FEMME, C'EST L'AGENT. -7
Un nommé Pkrre Lepoutle, 22 ans, mécani-
cien, rue du Mail, 3, avait frappé sa femme.
Coi-!e-ci prévint le; agents. -%fais Lepoulle ne
se laissa pas emmener facilement après
avoir baitu ta femme, il continua sur l'agent
qui reçut un coup de poing .en voulant em-
mener le personnage au violon. Lepoufle se-
ra mis n la disposition du parquet.
ECOLE DE PLEIN EXERCICE DE MEDE-
CINE ET DE PHARMACIE. Session du 4
novembre 1912, fous la présidence de -NI.
Gauticr, professeur à l'école supérieure 1U1
pharmacie de Paris pour la deuxième partie
du iro.sième examen probatoire en pharma-
cie, seconde classe.
Un candidat, -NI. Lorée, a été reçu avec
mention assez bien et a obtenu Je diplôme
de pharmacien de seconde classe.
MOUVEMENT DE LA POPULATION.
Voici la récapitulation de l'état civil pendant
le mois d'octobre 1M décès naissances;
83 mariages 3 divorces.
GES DEMOISELLES S'AMUSENT. Une
fiUe Char.lotte Guyot, à Rennes, sans domi-
cile fixe, a déposa une plainte contre la fUIe
Daniel qui lui aurait lance un verre à la
tète. La police verra comment apprécier ces
plaisanteries.
LA POLICE OPERE. La police a dressé
deux contraventions contre des femmes qui
battaient des tapi» posés sur la rampe du
quai Duguay-Trouin, une pour tapage inju-
rieux et deux pour infraction à des arrêtés
municipaux.
PROGRAMME DU CINEMA DU 2 AU S
NOVEMBRE. La Russie pittoresque; les
Rivaux d'Arnheim Babylas va se marier
Chez les oiseaux de mer; Amour tenace: la
Tasmanio pittoresque; Enterrement chinois;
la conquête du bonheur Bigorneau soigne son
rhume: Pathé-Journa-1.
UN AMATEUR DE CAROTTES Mmo
Guyot, buraliste, rue Le Bastard, a porté plainte
coiil-re des inconnus qui. pendant la nuit der-
nière, ont enlevé et soustrait la « carotte ser-
vant d'enseigne à son débit de tabacs.
LIGUE DE LA MORALITE PUBLIQUE.
.1,'ne, réunion spéciale des membres du Comité
i Kennais de Moralité publique aura lieu dans la
salle des Prud'hommes, le mercredi 6 novem-
bre. 8 heures l/l du soir.
V. Pourésy. l'agent dévoué et ardent de la
Ligi: française de Moralité publique y prendra
la parole,
ETAT-CIVII. DE RENNES
NUSSA.VCES
4. Jean Deiiunay, route de Lorient. 10: Maxi-
me Chauvin, route de Brest. 13; Yvonne Lerussé,
faubourg de Brest., 2; Marine Cassin. contour de la
Motte. 5; Vaientine Lucas, rue Saimt-Malo, 95: Re-
né Pénasd, route de Brest; Renée Berty. rue da
Paris, 25.
Dtcts
i. Alain Hamon, retraité, marié, f0 aos, mie
d'Antrain; Jossph Berthelin. célibataire, 36 ans,
Hôtel-Dieu; Pierre Laine, chauffeur, célibataire.
40 ans. trouvé mort a Aplgné; François Morice.
chapelle»', marié. ans. rue Nantak-e. tl: Mme
Chantoux. née Lebrun, 40 ans, Hôtel-Dieu; Jean
Feussard, journalier, célibataire. -H ans, tik>Mo
Saint-Cyr. lt; Mme Ficmel, née Fresnel, an»,
an Bi?non Mme Bontcmï, née Thomas M aoK
boulevHTd. Magenta, 3.
NOUVOITOU
Une mort tragique et mystérieuse
A NOUVOITOU
Le parquet de Rennes s'est rendu hier sur les
lieux. Le cycliste s'est-il tué ou fut-il
renversé
Les populations de Nouvoiton, Châteauei»
xon, Corps-Xuds et les environs sont actuelle·
ment très -émues par un décès qui vient de M
produire dans des circonstances qui ne sont
pas encore actuellement éclaircies entière-
ment, mais que tout le monde s'acharne àl
croire tragiques, encore qu'accidentelles.
Voici le fait un cultivateur de NouvoitouJ
M. Lsidoro Budor, a été relevé, mardi dernier
il y a donc déjà huit jours sur la route
de Corps- Nuds, dans une mare de sang. Trans-
porté chez lui il resta deux jours daas le co-
ma et mourut jeudi soir. Maintenant, don-
nons sur cette affaire ainsi brièvement expo-
sée, tous les détails qu'elle comporte et que
nons avons recueillis, hier, sur les lieux même.
(le la bouche des témoins et de tous ceux qui»
de près ou de loin. y ont été méléa
Mourant sur la route
Mardi dernier donc, vers midi, M. Isidore
Budor quittait son domicile qui se trouve à
l'Eperon, en Xouvoitou. pour se rendre chez
.son oncle. M. Ranaco, cultivateur à la Ronan-
dais, commune de Corps-Xuds. Il devait, -lit-
il à sa. femme, rentrer de bonne heure. Il par-
tit à bicyclette.
Le soir vint, puis la nuit, M. Budor ne ren-
trait pas. Inquiète, Mme Budor se décida,
vers 9 heures du soir. à aller à sa rencontre.
E!!(> prit. un chemin dé-tourné et arriva chez
)I. Bannie. où elh apprit qno son mari avait
quitté Corps-Xuds vers cinq heures du soir.
L'inquiétude, gagna totit le monde et
l'on se mit, avec des lanternes, fa.ire la
route que M. Budor avait dit suivre lui-même
a bicyclette. On le retrouva à l.S00 mètre'-» due
l'Eperon, au lieut dit Pont>-au-Meiinier. pro-
jetô sur le côté gauche de la route, la face
baignant dans une mare de sane;. Sa bicy-
clette était à quelques mètres de lui.
On transporta le msilhoureux chez lui où il
reçut les soins de M. le docteur Guibonrs. t'e
CbiUeaugiron, et. ensuite, ceux du docte:rr
Bréal, de Janzé. Leurs efforts furent impuis-
sants et jeudi soir M. Budor mourait. Il éhiit
resté. pendant ces deux jours, dans le coma le
plus absolu, de sorte qu'on ne put savoir com-
ment ce terrible accident lui était arrivé.
L'enquête
Mais certains se chargèrent de parler pour
lui et motivèrent une enquête de la gendar-
merie de Châteaugiron qui eut lieu vendredi
dernier. Voici ce que l'on disait
Etant donné l'heure laquelle il était -en-
tré, M. Bndor avait ùreiicontrer la voiture
de deux boulangers qui tiennent deux fois
par semaine apporter du pain à Xouvcitou.
Et l'on pen-iit qne bv voiture avait accroché
le rycli :tc et qno c'était la canse de l'acci-
dent mortel.
Evidemment, même si co fait se fut trouvé
vérifié, il n'y n. rien là d'extrêmement drama-
tique, et il s'en faudrait de beaucoup i|U«
nous puisr-ifms évoquer une. attaque à main
sirm.V sur la route, comme certains ont cru
bon de le fairc: mais cela n'en vaudrait pas
moins une enquête.
Celle do la ;endarmerie, lorsqu'elle fut
achevé»1, arriva au parquet de Rennes. Di-
manche soir, cclut-oi décida de se rendre :ur
lesjjieux.
Le parquet de Rennes à Nouvsitou. La
médecin-légiste juge inutile une autopsie.
Sur le chemin sanglant
Hier matin donc, M. Gue-;U;n. jttçe d'ins-
truction, et son substitut: NI. Perrin de la
Touche, médecin-légiste, et lo greffier, arri-
vaient en taxi-auto à Nouvoitcu. Les obsèques
do Budor qui devnient avoir lieu ce jonr-ià,
avniont été retardées. M. Perrin de la Toucha
examina te cadavre et jugea que rien ne pou-
cait faire croire à autre chose qu'un accidont
de bicyclette pur et simple. Il jugea inutile
de faire une autopsie.
Cependant le parquet se rendit snr tes lieux
de l'acculent e: procéda à diverses constata-
tions. Il maintint la conclusion du médecin-
légiste il n'y avait qu'un accident
Les boulangers de Corns-Nuds qui ont été
interrogés ont rénondu qu'ils n avaient pas
rencontré M. Budor sur leur route.
A Noiivcit-ou, les gen^ se refusent à croire
qu'un homme sobre, prudent, bon eveliste
comme M. Bndor, se soit ainsi tué. a. 5 heures
du soir.
Quoiqu'il en soit, nous croyons que cette af-
faire un peu mystérieuse est close. Les ohsè-
quels do M. Budor auront lieu aujourd'hui.
Mortel accident de bicyclette
Mercredi dernier, un grave accident s'est
pnxluit sur la roiste le Qiàteaugiron a Corps
Nuds, au lieu dit « Le Pont aux Meuniers
Vers Il heures du soir, M. Budor. cultiva-
teur à Epiron, en Nouvoitou-, a été trouvé
étendu sur fa. route, à cùte tle sa bicyclette.
Tout porte à croire qu'une voiture a dit lui
passer sur 1-e corps, car il porte de nombreu-
ses contusions. Transporté chez lui, il a suc-
combé ;i ses blessures jeudi. sans expliquer
comment l'accident ,était produit ni même
prononcer une seule parole. La gendarmerie
a ouvert un-? enquête.
vous .iclresson-s à Mme Bttdor, cz veuve,
l'expression de nos respectueuses condo-
léances.
Informations financières
Paris. 4 novembre.
C«t;e séance do réouverture n >st guère sausCai-
sante. Dos le début. des dépositions louniss se
manifestent qui subsistent jusqu'en rjotuipendant aucun fait précis n'est survenu pendant
ces trois jours, qui soit ,usceptible do mal influen-
cer le marché, mais ce qui ownimie le pjêoccn-
l»r c'est la crainte de complications internationa-
les lors du 'règlement de La «ruostinn baakamkru»"-
co point de vue. en effet, la sdtuaùon laisse le
champ libre toutes les suppositions. Notre Rente
faiblit 80.95 en clùture; le Turc a 8095 est par
contre soutenu et le Serbe s'avance de »i
animé. L'Extérieure est calme à 91 ainsi qne l'fta-
lien à 97.S0.
Ar.ïsi Men snr les sociétés de crédit que dane les
diven groupes Industriels on ou feu-t aime: il n'y
d'électricité, un mieux du "io tots Î.9T5 et
la rOstbtaace des valeurs russes.
L'informateur Financier.
16. rue Drouot, Paris.
CraiSPEHSABLE AUX ENFaNTS •
Infaillible contre les Vers. ta
Coqueluche, les Coi)vul5loi)5,
les Coliques. les Insomnies, et
l'Apper)dlcit«.
UUS D'UN SIÈCLE DE SUCCÈS
rue Sain t- Jean -LYON
Le Garant DCCLO!
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.29%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.29%.
- Collections numériques similaires Saint Évremond Charles de Marguetel de Saint Denis Saint Évremond Charles de Marguetel de Saint Denis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Saint Évremond Charles de Marguetel de Saint Denis" or dc.contributor adj "Saint Évremond Charles de Marguetel de Saint Denis")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k474972j/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k474972j/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k474972j/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k474972j/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k474972j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k474972j
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k474972j/f4.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest