Titre : La Petite Gironde : journal républicain quotidien
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1897-12-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328378921
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 décembre 1897 13 décembre 1897
Description : 1897/12/13 (A27,N9306). 1897/12/13 (A27,N9306).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4358969g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOB-22
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2018
"S'4
HUITIEME EDITION
—
C«st ici quil importe de préciser arec
netteté U cause de litige qui e’est élevé en
tre le Syndicat et l'administration. Si le Syn
dicat prend une attitude de protestation aussi
déclarée, s'il se prépare à faire euivre sa pro
testation de mesures effectives, est-ce parce
que. après en avoir délibéré avec lui, après lui
avoir donné des raisons pour justifier les
innovations introduites dans le règlement,
. l'administration a rejeté toutes ses réclama
tions? Nullement Si l'administration avait
consenti à entendre le Syndicat, à discuter
avec lui, si aile avait tenté de le convaincre,
• si elle avait écouté ses plaintes, si elle avait
pris la peine de réfuter ses arguments, per
sonne ne peut dire â quelle solution les par
ties intéressées se seraient arrêtées. Au lieu
- il est probable que l’administration et le
Syndicat auraient abouti A une transaction ;
le conflit dont le public se trouve saisi n'au
rait pas éclaté.
Par conséquent, si le Syndicat des Jardi
niers et maraîchers de la Gironde menace de
déserter notre marché de première main et
d'en installer un dans une commune de la
banlieue, ce n>st pas parce que l'administra
tion a repoussé ses réclamations après les
avoir examinées, c’est parce qu’elle a pure
ment et simplement refusé de l'entendre,
parce qu'elle lui a opposé une sorte de question
préalable, parce qu’elle a, de parti pris, tenu
ses réclamations pour nulle» et non avenues,
parce qu’au lieu de la dénouer, elle a tran
ché la question brutalement et tyrannique
ment, faisant de son autorité, non pas un
usage ferme, modéré et Intelligent, mais un
emploi tracassier, arbitraire et absurde.
Voici d'aitieurs la preuve de ce que nous
venons d'avancer. Le Syndicat admettait que,
dans les conditions où s’est faite l’adjudica
tion des droits de plaçage, en 1895, il était
*u moins tort difficile de remanier le règle
ment et les tarifs; ce n’est qu’à l’échéance du
contrat passé avec l'adjudicataire que des
modifications pouvaient y être introduites.
Sachant que l'administration se préoccupait
de cette question et désireux d'arriver A un
accord, dès le mois de décembre 1896, le Syn
dicat des jardiniers proposa de mettre une dé
légation de scs membres en communication
avec une commission municipale pour exami
ner le règlement et présenter la défense de
•es intérêts. Le Syndicat n’obtint rien. Il
renouvela ses instances au mois de février
1897, inutilement; puis au mois de juin sui
vant, toujours en vain. L'administration ne
tint aucun compte de ses suppliques, elle
passa outre dédaigneusement.
A la suite de ces . insuccès répétés, le Syn
dicat, rebuté par d’aussi regrettables procé
dés, poussé A bout par de mauvais traite
ments, constatant d’ailleurs que la situation
de ses membres sur le marché des Capucins
empirait de Jour en jour, prit l’attitude que
l’on sait et se décida à adresser à M. le maire
de Bordeaux la lettre qui a mis M. l’adjoint
'Saint-Marc hors de lui-même.
Voilà la situation. Quant A nous, sur la fond
du litige, nous ne nous prononçons pas.
Quelques-unes des réclamations des Jardi
niers et maraîchers nous paraissent fondées;
d’autres peuvent être débattues. Nous ne pre
nons donc pas parti et nous ne prétendons
pas, en fermant les yeux et on nous bouchant
les oreilles, que l’administration ait tort sur
tous les points. Par exemple, nous joignons
nos protestations A celles du Syndicat contre
un système qui consiste è trancher toutes les
questions sans vouloir en aucun cas entendre
les intéressés. Nous ne croyons pas môme
qu’on puisse dire que ce eontlàles errements
d’une autre époque.Dans tous le# temps, sous
les régimes les plus autoritaires, les adminis
trations intelligentes et vraiment soucieuses
du bien public, avant de prendre une résolu
tion de nature A affecter des intérêts respec
tables, se sont entourées d’autant d’avis et
de lumières quelles ont pu et ne se sont ja
mais dispensées de recueillir les observa
tions des intéressés.
La manière d’agir adoptée par l’adminis
tration municipale actuelle, particulièrement
dans la deuxième section de sa police admi
nistrative (que nous avons eu déjà tant d’oc
casions de signaler!) est d’autant plus surpre
nante que la majorité des élus du mois de
mai 1896 sc sont présentés comme des hom
mes gagnés aux mœurs démocratiques, res
pectueux surtout de toutes les Associations
syndicales, et résolus à tenir grand compte
de leur intervention, au moins lorsqu’elle
erait iégiti me.
Or,'Il se trouve, à l’user, qu’aucune admi
nistration n’a Jamais montré plus de mépris
pour les Syndicats et ne leur a prodigué plus
îlo rebuffades.
A notre Salle des Dépêches
3. Place de le Comédie.
LA COLONIE SAlST-LOmS
Nous exposons A notror Salle des Dépêches
de la place delà Comédie toute une série fort
intéressai te de photographies de ia Colonie
Saint-Louis. ‘v„.
Ces épreuves dues A M. A.-F. Morgon, pho
tographe à Bordeaux, représentant les pu-
somble des bâtiments de cette colonie, qui
qui la dirigent et l’j
de si grands services A la société.
CHRONIQUE MARITIME
Le paquebot de la Compagnie générale
transatlantique Flachat est parti de Colon le
10 décembre pour le Vénézuéla, les Antilles,
Pauillac, le Havre et Marseille.
** Le paquebot de la Compagnie havraise
Ê éninsulaire Ville-de-Metz, venant du Havre,
ordeaux et Marseille, est arrivé à Port-
Louis (Maurice) et a suivi le 10 décembre, en
route pour la Réunion.
Théâtres, Concerts et Fêtes
Concert Selnte-Céeile.
Cette après-midi, deuxième concert de la
saison. Salle comble; le succès ne se ralentit
pas. La vogue y est, et pour longtemps.
M. Gabriel Marie, le chef d’orchestre dont
la science égale la fol, compose des program
mes somptueux. De la manière la plus intel
ligente, les maîtres anciens elles maîtres mo
dernes sont mis à contribution. Aussi, l’at
trait qu’exercent ces concerts est des plus
puissants.
Il y avait aujourd'hui trois premières audi
tions : la Troisième Symphonie en m bémol, de
Schumann; le Concerto en la mineur pour
violoncelle, de S^int-Saëns, et le Prélude
d'Armor, de Lâxzari.
• U nous est interdit ici, faute de place, d’en
trer dans l’analyse détaillée de ces œuvres.
La Symphonie de Schumann est une œuvre
£e grande envergure, écrite dans la pléni
tude du talent ; tljî a en elle l’équilibre har
monieux des plus rares fdeultés. Le Concerto
de Saint-Saëns est une composition où la maî
trise la plus sûra s'allie aux plus délicates
Inspirations. Le Prélude d'Armor nous fait
entrevoir toute la poésie des légendes bre
tonnes, empreintes d’une mélancolie pro
fonde. C’est une page symphonique qui fait
désirer l'entière audition de l’œuvre qu’elle
précède.
Comme morceaux déjà entendus, il y avait
l’ouverture â'Egmont, de Beethoven ; Us
Deux Mélodies pour quatuor, de Grieg ; ta Po
lonaise, de Swendsea.
Constater le succès d'un aussi beau concert
Serait ehose évidemment superflue. Mais
nous devons cependant mentionner l'ovation
qui a été faite A M. André Hekkiag pendant
l'exécution du Concerto de Saint-Saôns. Le
prestigieux archet du Jeune artiste a subju
gué l’auditoire, qui était vraiment heureux
de laisser déborder son enthousiasme.
Grand-Théâtre.
Lundi, Carmen, l’opéra de Bizet, qui a tou
jours la même action sur le public. L inter
prétation, confiée A M 1U * Ketten, Chambellan,
MM. Gluck, Allatd; Caseneuve et Dekeghel,
est très soignée.
Mardi, relâche. _ , _ _ .
Mercredi, reprise A'Hirodtade. Comme At-
traction nouvelle, disons que le rôle d Héro-
, Il uiu Itfllir-
oprouve. l. œuvre u«
rement â cette reprise son succès d il y a un
mois.
Théâtre des Arts.
Domain soir lundi, troisième représenta
tion de la Vie de Bohême, de Théodore Bar
rière et Henri Mürger.
Olympia.
Demain soir lundi, première représentation
de M- Edmée Lescot, étoile des Folies^Ber-
gère de Paris. La réputation de Ldméo
s teft bien fpemer dee eteq reprA
qu'elle ddîroonner A rOlympia*
nent antérieur l’empêchant ae pro-
Leeeoiime
Mutations ,
un engagement antérieur l empêchant
longer son premier séjour â Bordeaux
A ceue meme soirée débuteront M'a Nadaud,
chanteuse tyrolienne, et M“» Moïse, ro
mancière.
Les debu's de M.Fernandès entêté des plus
applaudis. L'excellent artiste n’a pu sortir de
scène qu'après six chansonnettes et de nom
breux rappels.
Très prochainement, exhibition, dans le
café-foyer, du comte Orioff, l'homme transpar
rent, le plus curieux phénomène du siècle.
Bouffes-Bordelais.
Hier, aux Bouffes, M"* Irène Henry, la di-
vetio au talent si pénétrant, a recueilli une
ample moisson de bravos, ainsi que les Or-
phéo Salvaggi, les habiles danseurs. Le
rideau s'est levé ensuite sur les Deux Mornes,
parodie des Deux Gosses, par M. Henry Mo
reau, d'une bouffonnerie un peu lourde, mais
bonne enfant.
L’interprétation est bonne; gros succès
K ur M 11 * Germaine Dury et pour M. Chain -
t, et succès mérite pour U““ Stéphane,
d Arches, Ilelda, Lamberty, Duval et Aa-
dhrée, MM. Jeanot, Martel, etc.
Association amicale de la Colophane.
La prochaine réunion de la Colophane aura
lieu mercredi 15 décembre, dans le local ha
bituel, salle Franklin.
Programme de la soirée : Quatuor n* 78, de
Haydn; grande sérénade pour orchestre à
cordes, de Tschaïkowsky; sextuor avec piano,
de Mendelssohn.
MM. les Membres exécutants sont prié»
d’assister à cette réunion.
La première séance musicale de la saison
aura lieu le jeudi 23 décembre, au foyer Fran
klin.
; THÉATRO PHONE
Tous les soirs, de huit heures à onze heures,
à notre Salle des Dépêches, place de ia Comé
die, auditions téléphoniques des principaux
théâtres et concerts de Paris et de Bordeaux:
THEATRES DE PARIS. - Lundi 13 décem
bre :
Opéra: Les Maître» Chanteur». — Opéra-Co
mique : Manon. — Comédie-Française : La
Vie de Bohême. — Bouffes-Parisiens : Le»
P’tites Ml chu. — Variétés : Pari» qui marche. —
Nouveautéâ : Petite» Folles.
. 1 fr. 50 par personne, l’audition de 10 minutes.
THEATRES DR BORbKAIJX. — Lundi 18 décem
bre :
Grand-Théâtre : Carmen. — Théâtre des
Arts : La Vie de Bohême.—Olympia: Concert. —
Boudés-Bordelais: Concert.
Orchestres : Terrasse du café de la Comédie;
café Bibent.
25 c. par personne, l’audition de 10 minutes.
Audit ion» À domicile.— Pour les condi
tions, s’adresser A M. Henri Saint-Martin,
Directeur du théâtrophone,3, rue Saige.
s: ÉDITION
Chioiigiie ia Département
Le Bouscat.
Comité de* fûtes. — Le comité des fêtes
de La Madeleine,Lafon-Féiine et Sépica cons
titué son bureau pour l'exercice 1898.
A l’unanimité M. J. Bert a été réélu prési
dent. Ont ôté élus ensuite : vice-président,
M. Bénin fils; secrétaire général, M. J. Abos;
secrétaire adjoint, M. L. Pêne;trésorier.M. La-
borde; trésorier adjoint, M. Marchais; archi
viste; M. Chander; assesseurs, MM. Perbos
et Monbouchet
Dans une chaude allocution, M. J. Bert, au
nom du bureau, a remercié le comité et l’a
assuré de son entier dôvoûment â la cause
commune.
Gaudôran.
Etat civil du 4 au 10 décembre :
Muissancet: Lo 5, Louis Quct, route de Mérl-
gnae. Le 10. Marlc-Louise-Antoiuetts Cabirol,
avenue do la Mairie, 135.
Décès : Le 1, Jennne Meynleu, sans profession,
impasse Gourdin. 71 eus, céilbetelro. Le 7,
Jean no He vn aud, sans profession, rue de l’Ecole-
Normale, 7U ans. veuve de Simon Dupont-
Lc 8, François-Guillaume Planiol, chemin La.
porte, 6« ans époux de Aune Marot. Le 9. Joan-
Goorges Sainttiilalre, commis courtier, céliba
taire, 40 ans, chemin de l’Epargne, 22.
Caudrot.
Ob»è«|ne». — Samedi dernier, une foule
innombrable et recueillie conduisait â sa der
nière demeure M. le docteur Chariot, décédé
presque subitement à Bordeaux, dans l’hôtel
où il était descendu. Lo défunt était Agé de
soixante-trois ans.
Praticien distingué, philanthrope d’un dê-
sintéressement rare, M. le docteur Chariot
laisse après lui la mémoire de l’homme de
bien.
CHRONIQUE DU SPORT
Coursas d’AuteuiL
(Par dépêche.)
Paris, 12 décembre.
Voici les résultats des courses d’aujour
d’hui :
Prix de G arches, 3.000 fr., 3,000 mètres. —
1«r, Queltehon (Boom), à M. le baron Grenier,
*5 fr. tu et 28 fr.; placé, 20 fr.50 et 10 fr. 50. — 2»,
Tunc.rëdel Urooks), à M.Tesaet.Sû fr.50 et 31 fr.50.
— 3«, chocolat (Alb. Johnson), â M. Milton.
80 fr. M> et tt fr. !>0.
Non places : Marie-Stuart, Caslclcieth. Chère-
Adorée, Tarbeis-lII, Port-Saïd, Alfragan, Lady-
Lilly or d, Janvnl, Oranzec, Baltimore-J I, Sa
voyard, N.-d’Œuone.
Prix Wa-tt, 4,000 fr.. 3,100 mètr. — l*r, K clair II
(Maidaient), ix M. A. Jorel. 120 fr., 50 fr.: placé 36
fr.50, et 17 fr. 50. — 2». Bat-be-üleue (Shaw), A
M. Dufour, 29 fr., 19 fr. 50-
Non placés: Good-Wood, Zampa, Armada,
Mireille, Le-Lys.
Prix Delà Ire. 15,000 fr„ 6,000 mètres. — P», Plo
(Basden), â M. Lawrence, 55 fr. 60 et 32 fr. 50;
placé, 24 fr. et 13 fr. 50. — 2*, Palaelrine (T. Ro
berts), à M. Olay, 33 fr. 15.
Non placés : Armagnac, Quart aud, La-Belle-
Helene, Danygarth.
Prix Naobourcoet, 12,000 fr., 3,400 mètres —
1er Gingembre-H (Maldmextw a M. Brochard,
138 fr. 50 et 98 fr.; placé, 37 fr. et 31 fr. — 2». Ga
zon (T. Newhy), A M. R. Mills, 23 fr. 60 et 17 fr.
Non placés: Mehun, Maugiron, Dunou, Fa-
num, Tourbillon.
Prix Stuart, 4,000 fr., 8,000 mètre». — i**, Dure
(J. Clay), A M. Andrews, 26 fr. et 15 fr.; placé»
14 fr. 50 et 9 fr. — 2», Sinha (Alb. Johson), à
M. Ruddock, 15 fr. 50 et 7 fr. 50.
Non placés: Watp, TaraboucK, Le-Midi.
Prix Paul Gray, 5,000 fr., 2,700 mètres. — l*»,
Ventorillo (Maidment), à M.JoreJ.GG f .50 et 38L;
placé. 25 fr. 50 et 15 fr. 50. — 2 e . Pour-l’Honneur
(Alb. Johnson), à M. Ruddock, 20 fr. et 9 fr.
Non placés : Amourette-//, Emmaûs, Btandy,
Energie-II. /
CYCLISME
La Course do Six Jour*.
On télégraphie de New-York au Vile :
Rivierre est tombé, s’est blessé et a dû aban
donner la course. C’est IA un coup do guigne
d'autant plus cruel que le vaillant coureur
ôtait à ce moment second et marchait admi
rablement; il rattrapait mêmeaur le premier.
L’accident s'est produit hier, tard dans la
soirée. Par suite d une embardée, Rivierre a
fait une chute si malheureuse qu’il s’est for
tement contusionné au ganou. Quelque temps
après, le genou a tellement enflé que le pau
vre coureur, après avoir lutté de son mieux
contre la douleur, a dû descendre de machine,
incapable de pédaler plus longtemps.
Rica, qui a si longtemps occupé la seconde
place, a été saisi d’un soudain accès de folie
causé par un surmenage terrible et a dû être
descendu de machine en proie A un délire
effrayant. Après avoir reçu lee soins d’un
docteur, qui lui a prodigué des calmants, Rice
est tombé dans un abattement complet.
C’est alors que ceux qui le soignaient l'ont
obligé A remonter sur sa machine et â re-
E rendre la course à une allure d'ailleurs bien
mte.
Miller, débarrassé de Rivierre, a pris du
repos. Il marche bien.
Résultat des 133 heures: Miller, 3,328 kil. 73;
Rlce, 3 212 kil. 212; Schinoéer. 3,167 kil. 141;
Haie,3,048 kil. 54; Waller, 2,967 kil. 586; Pierce,
2,896 kil. 776; Rivierre, 2.800 kil. 872, etc.
Ils n’ont plus que six heures A courir, la
course étant de six Jours moins deux heures.
— Le Journal des Sports dit que Rivierre est
devenu fou :
• Rivierre, devenu fou furieux, a dû être
maintenu de force par La.naberjack, Gougoltx
et quelques amis...
• Devant ces scènes scandaleuses, plusieurs
médecins appelés ont Immédiatement requis
l’intervention de la police, qui s’est aussitôt
opposée Ace que Rivierre, Moore,Entârmann
et uray, les quatre plus exaltés, continuent
l’épreuve.
b Rivierre divague et ee débat II ne recon
naît personne. Un médecin lui donne ses
soins, et il est pénible de voir l’air profondé
ment navré de ses compatriotes. Quelques-
uns ont delà peine A retenir leurs larmes.
Pourtant le médecin déclare que c# phéno
mène ne durera pas et que quelques Jours
de bon repos suffiront pour remettre sur pied
le vaillant vétéran français. •
Recèdent à Alger.
(Par dépéoÊUQ
- Alger, lt décembre.
Or ■ acide ni reet produit cette après-midi
au vélodrome de Mustapha, pendant leseeur»
part.
Les entraîneur» et les coureurs étaient lan
cés quand une machine dérapa, entraînant
dans sa chute tous les oyeUetes qui la sui
vaient. Le coureur anglais Brown, atteint
assez gravement à la tôle, a reçu des soins
immédiats. Ses contusions ne mettent pas
ses jours en danger. Quelques autres cou
reurs ont été légèrement blessés, parmi les
quels M. Lioohatrs, d» Paris.
Athlétisme.
Foot BaU (Rugby).
Cest arec plaisir que nous enregistrons
la nouvelle que nous annonce le Stade
Bordelais. L'équipe première de ce club
jouera en effet [«"dimanche 26 décembre sur
son terrain, 414, route du Médoc, un match de
foot-ball (rugby) contre l’équipe première pa
risienne du Stade Français. Cette dernière est
l’équipe champion de France de 1897, c’est-à-
dire qu’elle est considérée comme la plus
forte équipe de France; nous pouvons donc
nous attendre à un match des plus intéressants
sur lequel nous reviendrons d’ailleurs.
Le Stade Bordelais poursuit hebdomadaire
ment son entrainement entre ses équipes
premières A et B. Tous les dimanches, en
effet, A deux heures et demie, sur son magni
fique terrain de la route du Médoc, on peut
assister aux parties d'entraînement qui cap
tivent l’élégant public qui s’y donne rendez-
vous.
CHRONIQUE DE L'ÉPÉE
M Thomeguex â Bordeaux.
M. Albert Thomeguex, le fameux escri
meur, est en ce moment dans notre ville, et
il va donner prochainement un assaut public.
D’ores et déjà, on sait qu'un amateur très
connu, M. L..., se mesurera avec M. Thome
guex.
Personne n"a oublié le retentissant duel
que M. Thomeguex eut au mois de mars der
nier avec le chevalier Pini.le redoutable tireur
italien. Deux cents personnes y assistaient.
M. Thomeguex s'est encore battu ce mois
d’octobre avec M. Casalla, et Va blessé â la
tête.
On sera curieux, évidemment, de voir ce
batailleur au jeu si personnel et si classique,
en même temps.
Nous donnerons prochainement le lieu et
la date de ce spectacle intéressant.
MflDH ICDC choix Immense, M. cours d*A
BBUDlLILnv auitaloe. 3ô0/0d’econorala
PUBLICATIONS DE MARIAGE
ims
Aujouftnnat, Jean maréchal dee logis en re
traite, allées de Boutout, 106,
et Moncassin, Clotilde, receveuse dee postes et
télégraphes A Garein.
Averseng, Joseph, emp. Midi, r.de Règles,238.
et Barbe, Baptistinc.tailieuse, r. de Lavaud, 17.
Bablan, Jean. emp. d. com.. au Bouscat(Gir.),
et Laffbrgue, Mari», cult.,r. du Tempe-Passé,40.
Babret, Fernand, charcutier A Perpignan,
et Sunrach, Martine, chareut. à Perpignan.
Bordenave, Pierre, eabot. à Miseon (Landes),
et Desjiérler, Madeleine, dom., r. Croiaillac 7.
Busquot, Louis, manœuvre, rue üebillon. 8,
et Demaison, Marie, dom.. c. Victor-Hugo, 86.
Camors, Paul. empl. A Cauderan (Gironde),
et Mazebourg, Marie, liogére, ch. Doumerc, 109.
Capbern, Pierre, man.. chemin delà Bartlo,
et Abadie Françoise, journalière, cité Lafon.
Charles, Julien, typographe à Perfsueux,
et Vacher, Anne, lingérc, rue Bouqtilère, 45:
Ch atatgner. Victor, emp.de com.,r. Verdier,28.
et Bouchon.Marguerite,commerçante, vue I'on-
daudége, 138.
Coustolle. Jean, phartn. à I angon (Gironde),
et Sautarel, Jeanne,». prof.,r. Ste Catherine, VJi
Coutraase, Henri, emp. de comm. A Valence,
et Leebazeillee, Delphine,brod..r. Relleviilc, 110.
Delbrel. Jean, commis à Bordeaux,
et Roy, Barbe, a Valcyrac(Giroude).
Del four, Léon, contrôleur A Goutlliy,
et Bouchet, Marie, couturière, r. Séraphin. 8.
Délits, Gustave, maçon, rue du Soleil, 17,
etBonnal, Marie, journalière, même maison.
Despons. Jean, emp., r. Franç.-de-Sourdls, 96,
et Daune», Madeleine, 6. p., même maison.
Dessomba, André, employé do commerce,
quai de Pnludate, 10.
et Anneroau, Marie, s. j>, rue de* Ayres, 22
Ducasee Jean, emp. d» comm,, r. Bt-Clalr, 24,
et Arrouch. Françoise, s prof., même maison.
F.atiard Toussaint, ». p., chemin delà Palu,
et Lapuyade Jeanne, s. pr„ rue Saint-Agnan.
Gagnero. Joseph, marin, rte de Toulouse, 371,
et I.amarque, Marie, domest., même maison.
Oranger, Julien, tailleur,rue Mathieu, 16,
et Soubesté, Françoise, ménag.. même maison.
Guichenné. Jean, lieut. 137», a Fon.-le-Comto,
et Barbat, Marie, a. prof, A Saintes.
Lafargue, Jean, ébéniste, rue d’Arès. 26,
et Tarbouriech, Marie, lis»., r. Saint-Sernin. 10.
Lafon, Maurice, empl.de e..c. tialguerie, 161,
et Naimon, Jeanne, s. prof., c* Saint-Louis, 47.
Lalmès, Jean, carreleur, rue de Belfort, 36,
et Queyroix, Jeanne, marchande,rued'Avlac,3.
Lannusae-Réchoulet, Julee.tonne.au Bouscat
et Lafargue, Marie, s. prof, rue Mandron, 98.
Laporte, Pierre, charron, r. dee Sablières, 28,
et Richard, Jeanne, glletiére, rue St-Agnan, 19.
Laporte, Albert, chauffeur, rue Malbec, 174,
et Uletvage, Alice, tallleuse, rue Kyrié, 13.
Laval, Jean, lampiste au Midi, a Bèglee,
et Castagnét. Marie, tallleuse, â Réglés.
Marie, Georges, manœuvre, rue Boudard, 15,
et Austry, Louise, marieuse, rue Pierre, 58.
Marty, Alfred, caissier, rue Leyielre, 59,
et Mathieu, Jeanne, culottiere, même maison.
Meuneteau, Jeao jardinier, â Port-d’Emeau,
et Brlcault, Louise, femme de chambre, quai
i.ouie-xvm.it.
Mésange, Marie, peintre, rue Pierre, 75,-
et Hain- Anna, tallleuse, même maison.
Mollne, Salomon, marchand drap., ALangon,
et Léon. Sara. e. u , rue SalnteCatherine, 198.
Mousuier,Maurice,com.-négt., r. CJémaut,25,
et Forget, Marie, a p., rue de Uery, 29.
Nazat.Jcan.voy. deeom.,r.Ste-Catherlne,207,
et Forcade, Anne.a p., rue des Menais,44.
Par tarrieu,François, man..r.Maucoudinat,!,
et Ca*sen, Catherine, domest. même maison.
Pellctan, Joseph, mécan.,route de Bayonne,43,
et Lasserre. Marie, a p., place Gambetta, 22.
Péri, Jules, charretier, cours Halguerle, 170,
et Darromôs, Sophie, cuisinière, r. Laroche, 34.
Poutacq. Pierre, ferbl.-lamptste, r. Belair, 10.
et Conlcr. Henriette, s. pr„ rue Fvofréde, VI.
Poujavdleu, Jean, layetier, rue Lafiteau,24,
et Rougié, Marie, s. pr. au Bouscat.
Raoul, Bernard, étameur, r. Lafontaine, 48,
et Salon, Elisabeth, domestique, pl. du Grand-
Marché, 18.
Reytérrm, Jaajhpelotre, rue Lombard, 89.
et Trioulet, Rosaire, taltieuse, même maison.
Ro il gère, Jean, s.-insp. marchés, c. Si-Jean, 86,
et O a net, Amélie, a pr., rue Saint-Charles, 18.
Sega, Isidore, employé, rue Belleville, 141,
et Loupien. Jeans#, domestique, r. Tu renne,182.
Sierra, Basile, tapissier, rue Bigot,
Teyeeonneau, Jean, vigneron, A Pauillac,
et Bonnet. Marie, sans profession, r. Neuve, 25.
Thibaut, Pierre, boulang., r. de la Boétie, 20,
et Vigon, Jeanne, llaseuse, même rue, 25.
Vachellerie, Pierre, négociant, â Podensao,
et Degraab Valentlne.s. prof, r. de.St-Genès,36.
AMEUBLEMENTS
Magasins les mieux organisés de Bordeaux
O.-F. PL. AXA N ET, 1MI. m Pîy-WiUKl
Ravel htsce de felslep» llleetré
ETAT CIVIL. — Décès du 12 décembre.
Veuve De h ail .37 eus, rue de Petey, 23.
Semlnf isse,86 ans, place Lainè.l.
Louis Chenna, 7t ans, ch. de l’Eg.-St-Augustin.
Marie Javphagnon, 72 ans, r. Peyreblanque, 12.
Veu ve Delcampo, T» an s, rue Boyer. 17.
Veuve Petit, 7T eus, rpe C asti lion, 1.
Veuve Gallet. * ans, rue R exe, 28.
Jean Luby, 88 ans, rue Lafontaine, 33,
Veuve Dupuch,89 ans, rae Leseppe,3$. , .,
Frédéric Hameiin, 89 ans, rue Saneas, 21.
Convois Funèbres
du 13 décembre.
Saint-Nicolas : 6 h. 3/4, M. Luby. rue La-
— TTclté l’géris-
fontaine, 33. — 8 h. S/4, M. Grand
son. 4. — S h. 3/4, M. Brudieu, route d’bspa-
goe, 137. — 9 h. 3/4, U.Lapeyre, r. Millière, 89.
Saint-Augustin : 8 heures, M. Chena, che
min de l’Eglise, 19.
Salnt-Seurin ; 9 heures, y. Tardy, boule
rard de Caudéran. 140. — 10 heures, M. Hame-
lin, rue Sansas, 21.
Saint-Ferdinand : 8h. 3/*,M.Dapuch, rueLa-
seppe, 3$.
Saint-Louis; 9 h. 3/4, M. Lisse, place Lainé.
Saint-André: 9 h.3/4, Petit, r.Câetillon.l.
CONVOI FUNEBRE c5le?nïvecam$%
Oailet, Félix ualiet, Emma Gallet, veuv-' Jou-
gla, Gabriel Fauché,Louis Henry, Camil'-.'lon-
teon. veure Z. GaJIet. Jules Lucar. Danois,
Mlalhe, Bompar et Mlnvielle prient leurs amis
et connaissances de Isur faire l’honneur d’assis
ter eux obséquee de
*»■• veuve Jean-Michel GALLET,
leur mère, belle mère, grand’-mère, belle-sœur,
tante et cousine, qui seront Heu le mardi 14
courent, dans l'église Selnt-Louis.
On se réunira. A huit heures un quart à la
maison mortuaire, «a, rue Rase, d’où lecoavoi
funèbre partira à huit heure» trois quarte,
de n’envoyer ni fleurs ni couronnes.
Prière *
M— et M.J. Thevin
, „ _ „, et leurs enfante,
_nel que leur TsmTiië prient leurs amie et con
naissances de leur faire l’honneur d’aeeleter
aux obsèques de
M-* veuve OUPUCH,
leur mère, belle-mère et graad'mère.qei auront
lieu le lundi €3 eeureut.
On se réunira A huit heures un quart, 41s
maison mortuaire, rue Laseppe, 86,voi funèbre partira A huit heure» trois quarte.
Il ne^era pse fait d'autre invitation.
CONVOI FUNÈBRE
celle Larronde, M»« veuve
M. et M** Gabriel
Larronde, Mar-
veuve P. Lassai le, M. J.-P.
L essai! e prient leurs amie et connaleeanoee
de leur faire l’honneur d'assister aux obeé-
M- O- CRAWPET, née LAR8ALLE,
leur mère, belle-mère, erand’mère et nièce, qnl
eurout Itee le ândi 13 eesrsat, dan» l'égtise
Salnt-Seurin
Ou ee réu nira A dix heures et demie à la mai-
eoe n»ftuaH> 86, rue Judalqqe, dloélaeonvoi
funèbre partira a onze heure».
à oK3Â22£3[&. le < * >rp * w trM,e P° rt4
y ai ^
brou. Me*
_ et s« Jean-Baptiste Ce]
ville, M. et M*« Jeao Sehrou, M. et M** G«o
Casaubos, M. et M-» Valére Sabrou. M. Ernest
Sabrou, M. George» Sabrou. tes familles Dehu
Guimont, Calmel, Jeannot, Vlale, Lajus et
Naseans ont l’honneur de vous faire part de la
perte douloureuse qa’ii» viennent d’éprouver en
In personne de
. M. Jean-Roger SABROU. ’
leur fils, pettt-flls, neveu, cousin et petit cousin,
et prient leurs amis ci connaissances d’assis
ter à ses obsèques, qui auront lieu dans l'église
Saint-Nicolas, le lundi 13 décembre, A deux
beurre et demie précise*.
On se réunira A la maison mortuaire, route
de Bayonne, 106, â deux heure» un quart, d’où
le convoi fuuèbre partira A deux heures et de
mie très précises. _______
CONVOI FUNÈBRE
François Nourrisse, née H&melln; Mw Alice
Hameiin, M«* veuve Maromino et veuve
Maraie, des Andelys (Eure), les familles Wels-
chlnger du Boure et Guillaume Hameiin (de
Perl#), les familles Paul Rlviere, M»» A.Jeantet,
en religion sœur Marie de la Croix; M«* K. Jean-
tet, en religion sœur MarlfJoséphine de Notre-
Dame-des-Anges, prient leurs amis et connais
sances de-leur faire l’honneur d’assister aux
obsèques de
M. Sainto-CroixFrédèrio H A MELIN,
leur père, beau-père, grand-père, frère, oncle
et cousin, qui auront Heu le lundi 13 cou
rant, dans l’église Salnt-Seurin.
On se réunira A neuf heures et demie a la
maison mortuaire, rue Sansas, 21, d’où le con
voi funèbre partira A dix heuree.
Prière de n'envoyer ni fleurs ni couronnes.
M*« veuve Ducousso,
_ _ M. et M» Alban Du-
ceusêo(dè Sosj.Tes familles L. Charpentier et
Saunier, prient leurs amis et connaissances de
leûr faire l’honneur d’assister aux obsèques de
"M. Sernin LISSE,
Régisseur général desKntrepôtsde la Chambre
de commerce,
leur cousin et ami", qui auront lieu le leadl
13 cMrut, dans l’église Saint-Louis.
On se réunira A la maison mortuaire, A l’En
trepôt, place LalnA A neuf heures" un quart,
d’ou Je convoi funèbre partira A neuf heures
partira
troisquarte.
Il ne aéra pas fait d’autre invitation.
P. F.
EN VENTE
A no» Salles des Depdohes
Revue Philomathique
DE BORDEAUX ET DU SUD-OUEST
Voici le sommaire du 1 er fascicule qui vient
de paraître :
Buhan : La Revue phi.’omathlque. —• Barck-
bausen : Pensée» inédites de Montesquieu. —
llautreux: l’Embouchure de la Gironde (1706-
1894).— Fournes: Halle métallique de la gare
do Bordeaux. — Berlin; le Monopole da l’al
cool. — Gebelin : les Classes d’adultes de la
Société philomathique. — Chronique.
Prix • OO Centime*.
Cette très intéressante revue paraîtra men
suellement; chaque fascicule formera une
brochure de 64 pages in-8», illustrée et impri
mée en car a ctères lisibles.
Envol franco : 70 centimes.
QUESTIONS AGRICOLES
Rides A observer dans les Etables.
L’Union des Syndicats agricoles du Hano
vre a fait imprimer sur carton, pour être affi
chée dans les étables, une notice, dont voici
la traduction :
‘ A- Etable, — 1. Veiller à ce que l’air soit
toujours pur et la température uniforme : 15 à
1* degrés. Cas deux conditions sont Indispen
sables A la santé des animaux. Le froid dans
les étables diminue l’efficacité de la nourri
ture, dont une partie est utilisée exclusive
ment A la production de chaleur; d’autre part,
une température trop élévéo diminue l’appétit
et affaiblit les animaux. Les courants d air
provoquent des refroidissements et des in
flammations du pis.
2. Tenir toujours l’étable propre et débar
rassée de toute vermine ; veiller A ce que le
purin s’en écoule facilement; que le pavé et
les mangeoires soient propres, et ne pas ou
blier que, pour se coucher, l’animal doit dis
poser d"un emplacement suffisant et com
mode,
3. L’étable doit être bien éclairée; toutefois
il faut noter qu’une lumière vive ou les rayons
du soleil tombant directement dans les yeux
des animaux, inquiètent ceux-ci.
B. Soins à donner aux animaux. — 1. Veil
ler A ce que les animaux soient toujours pro
pres, en leur donnant une litière suffisante et
en les nettoyant régulièrement avec l’étrille;
ce n’est qu’à ce prix qu’ils peuvent rester en
bonne santé. Les traiter toujours avec dou-,
ceur et les ménager pendant le travail : c’est
le moyen d’obtenir le maximum d’effort ou de
production. Dès qu’il y a possibilité, leur faire
prendre régulièrement de l’exercice en plein
air; c’est excellent pour leur santé et indis
pensable au jeune bétail.
2. Tous les travaux à exécuter à l’étable :
enlèvement du fumier, fourragement, traite,
doivent se faire tranquillement et régulière
ment aux mômes heures, car tout bruit inso
lite, tout retard dan» la distribution des
Aliments agitent les animaux et nuisent à la
parfaite utilisation de la nourriture. Pour
assurer cet effet, il est indispensable qu’entre
les repas, les animaux Jouissent du plus
grand calme.
3. Ne pas user de moyens violents envers
les animaux malades, et autant que faire so
peut, les isoler.
4. Inscrire la date de la saillie des femelles.
5. Les personnes atteintes de maladies con
tagieuses ne doivent jamais être employées
dans les étables ni s'occuper des vaches.
6. Autant que possible écarter des étables
les bouchers, les marchands de bétail, par
crainte des maladies contagieuses qu’lis peu
vent y apporter, surtout lorsqu’il en règne
dans la contrée. (A suiert.)
ont-ils une respiration plus courte. Com
* -ils heureux d'avoir l’espô-
Le régime des diabétiques
Le régime alimentaire des diabétiques
constitue le principal moyen de vivre
longtemps avec le diabète. Il consiste à
so priver de pain, de féculents, de sucre
ries. Alors cette affection ne manifeste
sa présence par aucun symptôme propre
à mettre en éveil le malade, mais au
moment où celui-ci se croit guéri, il so
produit une complication redoutable
mise -généralement sur le compte d'un
écart de régime. Les diabétiques sont
condamnés a ne pas user des aliments
les plus agréables au palais et les plus
actifs pour faciliter les combustions orga
niques et pour aider l’acte respiratoire.
Aussi sont-ils plus sensibles au froid,
>11
bien seraient-!
rance de pouvoir vivre un jour de la vie
de tout le monde, lorsqu’ils seraient dé
barrassés de cet hôte incommodeI Quelle
confiance ils auraient envers ce remède
s’ils pouvaient être guéris complètement
alors qu’ils ne pensaient pas pouvoir
cesser ce régime si fatigant et si débili
tant! Aussi recherchent-ils un médica
ment spécifique du diabète, bien qu’ils
aient lu et entendu dire qu’il n’existait
pas de préparations antidiaDétiques.
Pour qu’un romôde puisse être mis
dans la catégorie antidiabôtique, il faut
des preuves concluantes et nombreuses
de guérison. Quel est, à l’heure actuelle,
le médicament qui puisse s’intituler anti
diabétique î U en existe nn, et c’est sur
les théories mômes de nos plus grandes
célébrités médicales qu’il est fondé, telles
que Bouchardat, Claude Bernard, Mar
chai de Calvi. Bouchard qui sont les pro
moteurs de la médication alcaline. De
nombreux praticiens se sont soignés et
guéris avec le Via Vraaé Pesqal,
antidiabétique, et ont ordonné cé remède
à leurs malades: ils en ont obtenu des
résultats très satisfaisants. Il serait donc
tout à fait injuste, et on ferait preuve
d’un esprit de sectaire manquant ae libé
ralité et d’indépendance si on ne pres
crivait pas un tel remède; on ne pren
drait pas l’intérêt du malade. Les cures
merveilleuses et très nombreuses qui ont
été produites par le VI» l'raaé Pesqni
ne peuvent pas être mises sur le compte
du hasard; si avec cette spécialité il se
f iroduisaitst fréquemment cette heureuse
nfluence, les diabétiques feraient bien
d’en profiter. Que leur importe, pourvu
qu’ils soient guéris! Non-seulement le
VI* lira»* Pesqni détruit la cause du
mal, mais môme c est un fortifiant et un
reconstituant de premier ordre qui faci
lite la digestion et permet l’assimilation
chez les diabétiques, qui ont ce pouvoir
généralement très diminué.
Une brochure est envoyée franco sur
demande; les diabétiques y trouveront
Indiqué le régime hygiénique à suivre.
Le vi» Ureeé Pea^mt se trouve dans
toutes les bonnes pharmacies. ▲. Pesqui,
Dhamâflâe*. Le Bouscat (Gironde).
Chronique Régionale
P. A. N.
P. A. N. Ces trais majuscules séparées par
des points se présentent sous un aspect ca
balistique. Comme la paysaa qui lut couram
ment l'inscription suivante, gravée sur une
vieille pierre, an lettres, séparées elles aussi,
par des points : Cest ici le chemin dee Anes,
les personnes qui vont aux explications les
plus simples s’écrieront: P. A. N. eelaveut
dirai Pan. C’est le nom du dieu qui, dans la
mythologie des Grecs, symbolisait la Nature.
A moins qu’il ne faille y voir tout simplement
l’onomatopée par laquelle, en la répétant, on
Indique le geste de frapper â une porte, et
qui a le sens d’une prière ou d’une Invitation :
Pan ! pan ! ouvrez, s’il vous plaît.
Cette dernière explication ne serait pas si
bête. Les hommes qui ont adopté les trois
lettres P. A. N. comme enseigne ressemblent,
en effet, A des gens qui frappent A une porte
et aspirent avec passion à la voir s’ouvrir.
La porte A laquelle Us frappent, c’est celle du
suffrage universel; mais les trois lettres caba
listiques qu’ils attachent en quelque sorte
au fronton de tous leurs manifestes sont les
premières lettres des trois mots qui forment
le nom du parti dont lis sont les fondateurs.
P. A. N., cela signifie ; Parti Agraire Na
tional.
Et, soit dit entre parenthèses,cette étiquette
politique, tout à fait nouvelle, nous fait son
ger que ce marquis dont les éleotcurs do
l’arrondissement de Caetelnaudary accueilli
rent si froidement là tentative de poser une
candidature exclusivement agricole (disait-il),
devait se Rattacher au Parti Agraire National.
Ce parti a pour chef, du moins c’est le per
sonnage le plus considérable qu’il nous ait
révélé jusqu’à présent, M. le vicomte d’Hu
gues, député de Sistoron dans les Basses-
Alpes. M. d’Hugues s’est fait connaître prin
cipalement par • l’Intempérance de son
antisémitisme. On a beaucoup raillé les anti
cléricaux qui voyaient des jésuites partout;
M. d’Hugues découvre l’Influence des juifs
dans tous les événements qui ne tournent pas
à son gré. Sil’évidence démontre que les juifs
n’y sont pour rien et que ces événements sont
dus A l'action d’hommes séparés absolument
des Israélites per leur origine et leurs croyan
ces, M. d’Hugues n’est pas embarrassé pour
si peu : Il les circoncit moralement et les af
firme sinon entièrement Juifs, tout eu moins
judaïsants.
Cette manie du plus grand chef connu jus
qu’ici du P. A. N. jette une certaine lumière sur
le fond des idées et sur le but d’un parti cons
titué particulièrementen vue des élections lé
gislatives de 1898. Parti Agraire National, c’est
beaucoup moins un nom qu’un masque. On
n’a pas voulu prendre le nom de « parti cléri
cal », l’étiquette est trop usée ot d’ailleurs
toujours impopulaire dans nos campagnes.
« Parti antisémite • a paru un titre trop spé
cial, trop étroit, et peut-être même trop vio
lent. « Parti Agraire National », â la bonne
heure ! Comme oette association de mots,
dans l'état actuel de nos luttes politiques, ne
aeut absolument rien dire, on peut lui faire
dire tout ce qu’on veut.
Le P. A. N. est donc constitué; il est même
déjà â l’œuvre. Il est apparu dans la région.
On avait organisé A son profit, la semaine
dernière, une réunion publique à Poitiers.
C’est un socialiste qui l’a présidée. Socia
lisme, anti-sémitisme, cléricalisme, tout cela
s’accommode ensemble — tant, bien entendu,
qu’il ne s’agit que de détruire. Il feudrait
voir comment tout ce monde-là s’accorderait
le jour où, la révision ayant triomphé, • on
changerait les meubles de place », pour em
ployer une expression, d'ailleurs pittoresque,
de M. d’Hugues lui-mCme.
Il s’en est servi dans le grand discours qu’il
a prononcé pour présenter aux Poitevins la
candidature d’un adhérent du P. A. N., ancien
boulangisle, antisémite de marque, quoique
ayant marché de pair A compagnon Jadis avec
M. Alfred Naquet, et clérical impénitent ■—
clérical surtout, avant tout et malgré tout
l.e succès de M. de Coursao (0 est le nom de
ce candidat), en dépit de l’éloquence de M. le
vicomte d’Hugues, n’a pas dépassé de beau
coup celui du marquis de Laurent-Baschelet
à Castelnaudary.
Aussi n’est-ce pas ce qui nous Intéresse
dans la manifestation de Poitiers. Ce qu elle
offre d’intéressant, c’est la rentrée en scène
du parti clérical sous le faux nez de P. A. N.
(Parti Agraire National). Elle était à signaler.
Edouard SYLVIN.
LE CiCiO m HOÜTEN
Plus de temps perde.
Au début de le journée, les bonnes ménagè
res sont absorbées par les soins do la maison.
Elles ont un moyen facile d’écourter les pré
paratifs da premier déjeuner, c’est l’emploi
du Cacao van Houten. Ce délicieux aliment
est le meilleur et le plus digestible des choco
lats ot il se prépare en quelques secondes.
Aussi la vogue du Cacao van Houten, dont
toutes les Expositions internationales ont con
sacré la supériorité, va-t-elle grandissant,
pour le plus grand bien de la santé publique.
FAITS JJIVERS
far dfyê'jhu d« notre Agence parisienne,
Âeeldenl de Mne.
Autun, 12 décembre.
Hier soir, vers six heures, une terrible ca
tastrophe s’est produite à Epinac, au puits
Hottinguer. Quatre ouvriers, les nommés An
toine Domeuzols, âgé de cinquante-six ans,
Claude Chevalier, Agé de quarante-neuf ans;
Charles Seguenot,Agé de cinquante-six ans,et
Jean Truchot, âgé de vingt-huit ans, descen
daient dans le puits à une vitesse ordinaire
lorsque, arrivés A environ deux cents mètres
de profondeur, ht benne dans laquelle ils se
trouvaient bute subitement et se mit en tra
vers' de» parois, occasionnant ainsi une se
cousse des plus violentes.
Dans ce ehoc, trois des ouvriers mhseurs
furent projetés dans le vide d’une hauteur de
quatre cents mètres et allèrent s’abîmer eu
tond du puits.
Un seul, Deraeozols, par un hasard extraor
dinaire, put échapper à une mort affreuse en
s’accrochant à l’échelle de sauvetage.
Aussitôt l’alarme donnée, on se précipita-eu
secours de ces malheureux, et ce n’est qu’à
onze heures du soir que les nommés Jean
Chevalier et Monterolle purent retirer sain
et sauf Antoine Demeuzois qui était resté plu
sieurs heure» suspendu à l’échelle de sau
vetage.
On organisa ensuite des secours pour aller
chercher au fond les trois malheureuses vic
times qui ôtaient tombées dans le puits réser
voir appelé puisard.
Un affreux spectacle s’offrit eux yeux dee
sauveteurs i les trois cadavres étaient com-
S lètement méconnaissables. A l’un, la tête
tait presque entièrement détachée du tronc;
â un autre, U manquait un bras ; enfin, le troi
sième était en partie mutilé. Les trois corps
ne formaient plus qu’un amas de chair et
d’o». Leurs restes ont été transportés A la
pharmacie des houillère».
Ces trois victimes du travail laissent :
Claude Chevalier, une veuve et neuf enfants ;
Seguenot, une veuve et sept enfants ; Truchot,
une veure et deux enfants en bas âge.
Le p&rquet d’Autun s est rendu sur les lieux
pour ouvrir une enquête.
L Crime de Ireafo-Kctin.
îleaveüe Veeekm de la Feeuee Carrara.
La Libre Parole rapporte, en dernière heure,
2 ue dans la voiture qui la reconduisait au
iépôt,la femme Carrara aurait fait hier A l’ins
pecteur Baume des confldenoee qui renverse
raient même la deuxième version de Carrara.
Ce ne serait pas dans une seule nuit que le
meurtrier aurait brûlé le cadavre du malheu
reux Lamarre. Le corps aurait été, le premier
soir, découpé en morceaux, et lin cinération
aurait demandé trois nuits. Du reste, au cours
de la reconstitution du crime, le médecin-
légiste avait affirmé â maintes reprises de
vant les deux accusés qu’il était matérielle
ment impossible de brûler complètement un
corps dans huit heures, avec le brasero de la
champignonnière.
Enfin, hier soir â onze heures, interrogé
plus vigoureusement, Carrara aurait avoué,
en effet, qu’il avait mie trois nuits àaecompllr
son horrible besogne. C’est dans un panier
ensanglanté qu'on a trouvé dans la maison,
que les morceaux du cadavre auraient été
transportés.
» C’est du sang de lapin », avait déclaré la
femme Carrara dans sa première version.
(Par dépêche de cette après-midi.)
Lee Carrara laeraètalrM.
• Lorsque hier soir, après les scènes émou
vante» d» la reconstitution du crime â Blcétre,
Carrara et aa femme furent ramenée à Parie,
tous deuxétaientdansynéUtdlabattementttil,
que les magistrat* renoncèrent â lee interroger
encore. On envoya l’homme 4 Mazas et sa
HeÉM I mire. Maie» dans la soirée.
la flemme Carrara, qui peu 4 peu retrouvait
son énergie, demanda A fetr* dè nouvelles ré
vélations.
• De vaotla méchanceté de mou mart.écrivit-
elle séance tenante â M. Ceehefert. je vous di
rai tout ce que je sais. Au moins, serai-je
vengée de cét homme qui m’a perdue et sépa
rée de mes enfants. Faites-moi venir, j’ai â
vous parler au sujet des incendies qui, â di
verses époques, ont éclaté chez nous. •
A neuf heures du soir, on ramonait la
femme Carrara à la Sûreté, où elle faisait
alors le récit suivant au chef d» la Sûreté î
« En 1894, un dimanche soir, le feu prit dans
noire cour sur une voiture contenant du blanc
de champignons. Nous touchâmes pour ce
fait, d une Compagnie d’assurances, une
somme de 600 fr. Six mois après, nouvel in
cendie. Cette fois, c est une voiture de fumier
qui brûla. La même Compagnie nous versa
100 fr. d’indemnité. Je ne crois pas qu’en ces
deux circonstances mon mari ait eu quelque
chose A se reprocher. Mais où je suis sûre
qu’il est coupable, c’est pour le dernier feu,
qui so déclara au mois d’octobre IS96 dans
notre écurie. Cette fois-là, c’est moi qui ai mis
le feu, sur l’ordre de Carrara. Nous avions
déjà A ce moment grand besoin d'argent
» Notre exploitation marchait très mal: nous
avions des créanciers partout. Pour comble
de malheur, un de nos deux chevaux tomba
malade. Carrara me dit alors: Notre cheval
est perdu, je ne sais plus comment nous tirer
d’embarras. Ecoute, voici ce qu’il faut faire :
Je m’en irai ce soir avec un bon cheval à Vil
lejuif. Pendant mon absence, tu répandras
sur la litière de l’écurie un litre de pétro'e et
tu mettras le feu. Prends garde que personne
ne te voie sortir de l’écurie; glisse-toi dans la
maison, et attends IA que l'alarme soit donnée.
• Je suivis ses instructions de point en
point. A six heures du soir, je mis le feu A la
litière, puis Je courus m’enfermer dans la salle
à manger. Un instant après, un passant aper
cevait loe flammes, entrait en courant chez
nous et venait me prévenir. Grâce A son té
moignage. nous ne fûmes pae inquiétés et
nous touchâmes encore 2,300 rr. »
Il ôtait trop tard pour interroger le mari,
lorsque la femme Carrara eut terminé son récit
Cet interrogatoire a été renvoyé A demain.
Une nouvelle confrontation des époux sera
sans doute encor* nécessaire.
(Par dépêche de cette nuit)
Lee Déclaratif»*» de la Femme Carrara.
M. Cochefert a entendu cette après-midi une
seconde foie la femme Carrara.
Celle-ci, dans un état nerveux qui se com-
E rend, e déclaré au chef de la sûreté qu’un
1. G..., décoré et très riche, étant au mieux
avec elle, son mari lui avait dit un soir qu’il
lisait le feuilleton d'un journal :
«Tiens, c’est drôle! si tu allais voir C...1
tu vois, avec un narcotique incolore et ino
dore, tu pourrais le rendre insensible. Il nous
a déjà prêté 1,000 fr. Je ne prendrais pas tout
ce qu’il a, pour que l’on ne nous soupçonne
pas, mais avec 4 ou 5,000 fr., la situation se
rait sauvée. »
Ensuite, il dit :
• Tu connais le garçon pharmacien, tu
peux avoir ça facilement. »
A la suite de cette déclaration, ia femme
Carrara a ôté réintégrée à Saint-Lazare. De
main, ses déclarations seront communiquées
à Carrara.
COURS PUB1L.XC3À
Faculté des lettres. — Cours de paléographie
Professeur M. Bouvy. — Leçon du lundi 13 dé
cembre, A quatre heures :
Etude descriptive du sceau. •
Faculté de» lettres. — Cours d’histoire de l'art.
Professeur, M. Paris. — Leçon du lundi 13 d#
cembrc, âcinq heures:
Mythologie figuré» de la Grée*. — Les idoles
primitive».
PETITE CORRESPONDANCE
— P. R., à C. — Nous n’en connais-tone pas.
Certains banquiers pourraient, peut-être, faire
Ces opération».
— D., à St-S.— Rigoureusement, l’administra
tion ne peut percevoir que trois centimes.
— A. H. — Cette opération ne serait pas régu
lière et pourrait toujours être critiquée par
les antres créanciers.
— Gabriel M„ Bx. — En principe, c’est son
droit; maie le juge de paix peut réduire a’11 es
time que la demande est exugéree. 11 a un plein
pouvoir d'appréciation.
— Paul Bonnafoux, Bx. — Ouf.
J B. (Glr.). -Non, vous ne le pouvez pas.
— S. B. 00 Pauillac: A la mairie de Bordeaux
police administrative» deuxième section.
BOURSE DE PARIS
BEVUE HXBDOMADAIttB
Paris, 11 déoembre.
Le marché n’a pas montré cette semaine
tout l’entrain désirable, et bien peu de va
leurs, sauf la Banque ottomane qui a sensi
blement baissé, no se sont écartées des cours
pratiqués il y a huit Jours.
La tenue de la cote est néanmoins satisfai
sante, surtout celle de nos établissements de
crédit. On sait, du reste, que presque tous
ont étudié depuis plusieurs mois un assez
grand nombre d’affaires qui doivent leur pro
curer des bénéfices importants; il n’y a d'hé
sitation que sur le moment opportun A choi
sir pour intéresser le public à ces opérations.
D un samedi à l’autre, notre 3 0/0 a reculé
de 104 A 103 85; i’Amorttssable, de 102 40 A
102 37. Par contre, le 31/2 010 a passé do 106 77
A 106 80.
Nous retrouvons la Banque de France A
3,775, sans changement.
Le Crédit Foncier se retrouve en bonne
tendance a 657. Les vendeurs paraissent de
plus en plus disposés â abandonner une par
tie qui ne peut se terminer qu’à leur détri
ment.
Les obligations foncières et communales
conservent leur excellente allure.
Les Obligations communales 2 60 0/01879,
qui restaient A 500 fr., passent A 503 fr.; nbli-
S allons foncières 3 0/0 1879. 503 fr., en avance
e l fr.; communales 3 0/0 1880, 502 fr., contre
803 fr. il y a huit jours.
Les obligations foncières 3 0/0 1893 sont
presque sans changement A 475 fr. 50 ; fonciè
res 3 0/0 1885. 503 fr.; communales 3 0/0 1391,
401 fr. 75, également sans variation ; obliga
tions 3 0/0 1892, 5U7 fr. en bénéfice de 1 fr.
Les obligations foncières 1895 2 80 0/0, entiè
rement libérées avec un tirage le 22 courant,
sont A 498 fr. 50 ex-ooupon, contre 503 avec
coupon ; obligations libérées partiellement,
493 fr., en légère plus-value de 50 centimes.
Le Comptoir national d’escompte est à 584.
Lo Crédit lyonnais se maintient très ferme
A 794.
Le Société générale, à 535, a monté de 5 fr.
Le Suez, A 3,265, a baissé de 10 fr.
Quelques réalisations bien naturelles ont
remené les Chemins français â un niveau
moins élevé. Le Lyon cote 1,839; le Midi, 1,465;
le Nord, 2,060; l’Orléans, 1.84U.
Parmi les fonds étrangers, l’Italien a passé
de 96 35 â 9G 47. L’Extérieure reste A 60 13/16 au
lieu de 6i 3/16; le Portugais, A 20 5/8, au lieu
de 21 7/8.
Le Russe 3 0/0 1891 clôture A 94 50; le 4 0/0
consolidé, â 103 35.
Le Turc B. a baissé de 25 centimes à 2190;
la Banque ottomane reste A 556 50 au lieu
de 585 sur le bruit de suppression possible de
dividende pour 1897. La nouvelle direction
voudrait, assure-t-on, rétablir sur des bases
indiscutables la situation.
Au comptant, les obligations des Chemins
de fer économiques sont recherchées â 446. '
L action de la Société d’incendescenoe par
le gaz (Bec Auer) s’est avancée à 830 fr.. pour
revenir, par suite de réalisation», à 785 au
lieu de 750 cour» de samedi dernier.
On dit que le chiffre d’affaires réalisées par
cette Société pour 1887 dépasse de beaucoup
celui de 1896.
L’action de la Sociétêd’Héraclée s’est traitée
très activement oette semaine et clôture A
617 eu lieu de 615.
Les obligations ottomanes, garanties de
chemins de fer, ont été actives au cours d#
ces derniers Jours. On a coté l’obligation
3 0/0 Jonction Salonique-Constantinople â 283.
En ce qui concerne cette Compagnie, rappe
lons les services qu’elle a rendus récemment
pendant la guerre gréco-turque, pour le trans-
E ort des troupes qui a été effectué avec toute
i rapidité désirable. Ajoutons que les garan
ties spéciales affectées aux obligations de
cette entreprise représentent un total de 7 mil
lions et demi de francs, supérieur de 2 mil
lions et demi de francs au montant nécessaire
A l’intérêt et A l'amortissement.
Les obligations 4 0/0 Smyme-Cassaba et
prolongement (série 1895) sont A 372 fr. Nous
croyons savoir que c’est le 13 courant que
sera inauguré le dernier tronçon du prolon
gement dont l’achèvement n'était prévu que
pour la fin du mois.
L’Insraaw eer la Vie.
La Nationale-Vie a été choisie pour consti
tuer des rente» viagères au profit des sauve
teur» et des victimes de l’incendie du Bazar
de la Charité. Cela montre quelle confiance
elle inspire aux personne» les plus compé
tente».
MOUVEMENT DU PORT DE BORDEAUX
BORDEAUX, 12 décembre. - MaatAseo rage :
Bougainville, lougre fr., c. Morgan, de Li
bourne.
Yves-ConeeU. et. Er_ o- Bertaud d# Huelva.
Flerre-et-PAul. st fr., c. Arnaud, de Vlgo.
Palatine, et. ang., o. Ross, de Swtlna.
Lee-Fils-Conaeil, et. fr., o. D.itrian, de Heeiva.
Segovîa, st. esp., c. Mendtluce, de dite,
sephora-Worme, et. fr., c. Dupendent, de
Vauban^uhr^ e. Pay, du SéaégaL
Bat êstssa» la t Ivlèet
Ceîta.^duadee u*T?é|S»r.
Louvots.tr.-m. fr-, e. Beauaouara, p. Saint
k'*Vi e- «uroeee, ► m
Mésange, tr.-m. fr.. c. Débats,p. Féeamp.
Ivaaboe, SA. eng-, c. Smith, p. Bilbao.
As!oun, et. ang., c. Roselt, p. Cardiff.
Baron- H ambro, et. ang-, eu Lowther, p MM
port.
Seçnt-i.eeslo, st. aet.. e. Remets, p. Grtmebfi
- PAUILLAC. n décembre — Heate:
Brestois, sL fr.. c. Luco, de Brest.
As» appaatsmeote :
Calvados, st. fr., c. Gicquel. d"Oran.
Campma*. *4. fr., c. Viei, du Havre. (Charge
p lA PtaS
Mésange, tr.-m. fr-, c. Dehaia. p. Fécamp.
■ — * ‘ k St-*
Matage.
Louvoie, tr.-m,fr., c. Beaudouerd. p. st Ma**.
Trois-Frères-Conseil, c. Burosse, p. Mal ara.
Pctit-Allaln, goti. fr., c. Le Dlabat, p. Nantes.
POLVri-: OB-tiRAVE, 12 décemb. — Batrêe:
Biscaye, st. fr., e. Le Bihaa, de SL-élazalre
mi % 1 ^
Concord i a, st. fr., e. Louis, p. le" Brésil (sor*
hier soi ri.
Alphonse-Conseil, st. fr.. c. Hlmène. p. Oraa.
Douglas, st. ang.. n. Edwards, p. BUbao.
viiie-d’Arras, st. fr., c. Sauvage, p. Dunkerqea
Breton, st. fr., c. Krtaud. p. La !*aJHee.
Sophie, st. fr., c. Vlaud, p. Nantes.
Emma, st. fr., c. B&sroger. p. Passages.
MeafllA aa Verdoa :
William-Connal. st. ang., c. Mac-Phersoa, s
Glasgow.
LA COURRE. 12 décembre. — Vent» sud-eo*
ouest, jolie brise, elet couvert, mer agiUe.
COURRIER MARITIME
ARBIVAGKM A
Shanghai. Il déc. : st. Saghatien. de Marseille.
Sydney, 10 déc. : et. Polynésien, de Marseille.
Alicante,8déc.: si. Jeanne-Conseil, de VlaereB,
Cap-SparteKpassée 10 déc. : st. Tibet, te Grand»
Bassani â Mar sel Me.
Séville, Il déc. : st. Slariey-BeU.
Penarth, 11 déc. : st. Ctifton-Qrove, de Bristol â
Bordeaux
New port, 10 déc. : st. Lerpoei, de Bordeaux.
Glasgow. 9 déc : «L Juno, de Bordeaux.
ShieTds, 9 déc. : Aconcagua, de La Pallies.
DEPARTS BS
New-York, 3 déc : st. Cento, p. Rochetort. — La
11 : et. La-Bretagne. ». le Havre
Colon, 10 déc. : et. Fléchée.».Peuillao.
Port-Louis (Maurice), 10 déc. : st. Vtt-iede-Mein
de Bordeaux p. la Réunion.
Anvers, 11 déc’ : st. Hether, p. Rochefort.
Londres, Il déc : st. Albalroi», p. Bordeaux.
Newhaven, 10 déc. : et. Afrique, p. La Pallies.
Cardiff, 10 dôe. : st. Feney. p. Bordeaux.
Liverpooi. 9 déc. : sL Gascony. p. Bordeaux.
Sunderland, 10 déc. : st. HerdtricK, p. Rayonna
Gibraltar (passé), 11 déc. : st. YiUc de-Mantille.
Péniehe (passé), iodée. : st. Latcmé, de Rouen â
Alger.
Rouen, 11 déo- : st. Roger, p. Bordeaux.
Dunkerque, 10déc. : ât. N. VerbecKmoùt, p. Bor>
deaux.
Morlaix, 10 déc. : st. Hirondelle, p. Légué.
Marseille, 10 déc. : st. Iratmaddy, p. Madagascar
Départs des Courriers d’Oatre-Mer.
Du 14 décembre.
Ténérlffe, Montovedeo, Buenoe-Ayres, Plate
(sur demande), vi* Pauillac. par st. Cempt
matin).
— Antilles, Guyanne, Haïti, Vénèsuéla. Co
lombie, Bolivie, Pérou, Equateur, Amérique
centrale, viâ Soutliampton, par et. D»s (Bor
deaux Bastide. A • h. 34 matin).
New-York. Etats-Unis, Canada, Mexique,
Cuba, Bahamas, Bermudes. Guatemala, Relis».
Haïti, viâSouthampton.parst. Kaiser- Wm-der,
Grosse (Bordeaux-Bastide, A 7 h. 34 matin), et
viâ Queenstonw, par st Majestic (Bordeaux-
Saint-Jean. à 6 h. 45 soir).
BaiesrAmaarsuriim imninaBing.s-aeBB.Hi Bu use
NOUVELLES COMMERCIALES
IEHTES m M PLACE DE HDttEAUX
du 11 décembre.
Cafés. -- Vendu :
100 eect Bahta, à fr. 43.
26 quarts Guadeloupe Bonîfleur, 4 prix SSCCSfll
100sacs Guayaqutl. a fr.to.
95 sacs Foi tvCabeno non grugé, à fr. 65.
75 sacs Porto-Uobello non gragé supérieur, I
fr. 62 60. '
125 sacs Guayra gragé. à fr. 82 50k
Lca 60 kilos, entrepôt.
Relevé hebdomadaire dee Vins et Spirltue»
Tonneaux
per petite vitesse
St-Jean
Drieu**
Tetaax
TeUsx*
généras*
'"“••12SKS!
e»}8SK
ril>1 ( Cnai rettcs
vcebares...
Ssârlt i GtwTUtte»
G&beres...
439<562
44,280
629,930
48,060
OtOOO
937,969
163,523
»
*39*562
«.6001
44,280^
1,467,889
163,613
48,050
Expédit.
490 t. 53tk
Arrivages
1,079*4681
Marché général aux Bestiaux»
HÜVDK DS LA SEMAUtS
Lundi 6 décembre. — 343 boeuHi, renvoi 44;
53 vaches, renvoi 2; 141 veaux, renvoi t;
2,437 moutons, renvoi 580; 164 agneaux.
Bien qu’il n’y ait pas eu de hausse A consta
ter, la vente a été généralement plus coulante
sur toutes les sortes et catégories, et le renvoi
moins Important qoed'haMtude. i.esarrlvagee
étaient d'ailleurs un peu plus restreints.
On comptait 116 boeufs pêrigords, 6. garou-
nais, 18 rouges, 20 ealntongeois, 50 basques et
42 espagnols ; 16 vaches garonnalses, O pért-
gordee et 4 bordelaises.
Les meilleurs bœufs Ont obtenu de 74 A
77 fr.: les secondaire^ de 66 A 73 fr. : ceux
de i* troisième qualité, de 6# A 65 fr.; les bonne»
vaches, de 60 û w fr.; les secondaires, de 66 à
69 fr.; bêtes de réforme, de 60 A 54 fr.
On a vendu les veaux de choix, c'est-à-dire
les sujets réellement blancs. Jusqu'à Sêfrancs.
Les bons veaux ont valu auteur de 7»fr. ; les
escondaires, de 67 à 72. et les moindres, dû 62 *
66 fr.
Les meilleurs lots de moutons ont difficile»
ment dépassé 82 fr. Lee coure généraux ont
flotté pour cette marchandise entre 72 et 80 fr.
Les agneaux ae sont tous vendus entre 11 et
I» fr. la pièce.
Mercredi 8 décembre. — 2,300 pore», renvoi 28.
Le temps, resté beau pendant quelques JourA
s’est rois A la pluie Juste la veille du marché.
Cela a suffi pour empêcher un relèvement d*
prix, qui aurait certainement eu Heu al on
avait eu du froid.
Lee coure, déa le début, se sont établie entre
88 et 40 fr. H» s’y sont maintenus Jusqu’à la Un,
la mauvaise marchandise ae vendant en olé-
ture aussi cher que la bonne.
La charcuterie, dans le crainte d’une réao»
tion, certaine et le temps s'améliore, n forcé eee
approvisionnements et a A peu près tout
acheté.
Jeudi S décembre. — 139 bœufs, renvois*
• vaches, renvoi 2; 668 moutons, renvoi 38e.
11 reniait 66 bœuf» en réserve A l’abattoir.
Le marché s>st ouvert avec seulement 143
bœufs A 1 affiche, mais comme tout le monda
savait quil > avait 86 pêrigords A débarquer 4
la gare du Midi, les affaires n’ont réellement
.es grosse» réserves de l’abattoir, le chiffra
sez élevé des apports, 1# trouble causé par Isa
rivage» successifs, tout a contribue à provo»
gêne des Compagnies de chemine de ter, con
vaincus d’ailleurs que notre proteetattou res
tera comme les précédentes, 1 oitre-morte.
L« .....
arrivages 1 , _
quer une mauvaise vente, qui s’est traduite
par 8 ou 3 fr. de baisse sur toutes les sortes et
catégories.
Vendredi 10 décembre. —178 veaux, renvoi 48;
668 agneaux.
Très mauvaise vente. Prix en baisse de 2 A
1 points sur les veaux, da 1 * 1 fr. par tète aur
les agneaux.
CHRONIQUE VINICOLE
Vin.
Bordeaux, il décembre.
On enregistre chaque jour quelques achat» â
la propriété, mais le marche est toujours an
calme. Les vins vieux, de plue en plue rares,
obtiennent d’aesez Jolis prix dans lee qualités
En nouveaux, à part la vente ffea secoad
eru de Médoc à prix encore secret, de deax eu
t roi* bourgeois et de petite ordinaire», on né
signale que quelque» vins blancs eommnneeâ
moyens.
La température doue» et pluvieuse que
avons eue oette semai us devrait bien faire
place A un froid eec, dont le» vins nouveaux ee
trouveraient mieux et le vignoble aussi.
On lit dans le Blayals du 11 décembre :
« Quelques très rares affaire» ont été traitée»
cette semaine en vins vieux et nouveaux du
Bla/alset du Bourgeaie. Le commerce achète
au rur et à mesure ae ses besoins. On ne signale
aucune spéculation. On remplit purement et
simplement lee ordres transmis. Pasdetraor
sacrions en vue d’un avenir même prochain.
» En prévision de plantations nouvelles, lee
boutures et les plants greffés sont très recher
chée et trèsdemendés. Lee prix sont très ferme»,
surtout pour les premiers choix, s
— On écrit de Saint André-de-Cebzac, lelO d»
oeaabre:
« Voici les cours actuel» dee vins de la oe^
très •
1890 1886 1817
Côtes Satnt-Macaira Pu 340 •
Palus-Fronsac lOO 380 340
Montferrand 425 400 380
Saint-Laurent. Saint-Emilion... 660 600 666
Vin blane,Graves supérieur».... 46» 425 400
— Entre-Deux-Mers » • 34S
— StAndré-de-Cubzao.. » 360 3SQ
a Le tonneau de 4 barrique» rendu en gare, »
Via» de Lot-et-Cnragee.
On écrit d'Agen, le 10 déeembre:
« Le commerce se lient
grande réserve,
tri “ * ‘
1 se lient toujours aur la oint
et 11 n’est pas probable qui ae
d'affaire» importantes avant 1*
ai te â présent 1
■oie de Janvier.
» Il n’y a pas encore de 'goure eêrleui
établis. »
Vhu de Gara.
Notre correspondant partie»lier de C<
noos écrit;
s Ceo dot», il 1
» Lee marchés de la semais» *
rit
ttenn
lez fréquentas, malgré le mauvais tempe.
11 n’y a cependant â signaler qe’ea btee BD»
courant d’affaires, maie las prix a» main»
a pis» grande fbri
eut avec la pies grande
• fr »e le degri tes 28» litres
comptant sens eeoouapta. e
On écrit de Cognac, laiedl
■ Lee prix <
nouveaux 1
rue, qui
ireont!
HUITIEME EDITION
—
C«st ici quil importe de préciser arec
netteté U cause de litige qui e’est élevé en
tre le Syndicat et l'administration. Si le Syn
dicat prend une attitude de protestation aussi
déclarée, s'il se prépare à faire euivre sa pro
testation de mesures effectives, est-ce parce
que. après en avoir délibéré avec lui, après lui
avoir donné des raisons pour justifier les
innovations introduites dans le règlement,
. l'administration a rejeté toutes ses réclama
tions? Nullement Si l'administration avait
consenti à entendre le Syndicat, à discuter
avec lui, si aile avait tenté de le convaincre,
• si elle avait écouté ses plaintes, si elle avait
pris la peine de réfuter ses arguments, per
sonne ne peut dire â quelle solution les par
ties intéressées se seraient arrêtées. Au lieu
-
Syndicat auraient abouti A une transaction ;
le conflit dont le public se trouve saisi n'au
rait pas éclaté.
Par conséquent, si le Syndicat des Jardi
niers et maraîchers de la Gironde menace de
déserter notre marché de première main et
d'en installer un dans une commune de la
banlieue, ce n>st pas parce que l'administra
tion a repoussé ses réclamations après les
avoir examinées, c’est parce qu’elle a pure
ment et simplement refusé de l'entendre,
parce qu'elle lui a opposé une sorte de question
préalable, parce qu’elle a, de parti pris, tenu
ses réclamations pour nulle» et non avenues,
parce qu’au lieu de la dénouer, elle a tran
ché la question brutalement et tyrannique
ment, faisant de son autorité, non pas un
usage ferme, modéré et Intelligent, mais un
emploi tracassier, arbitraire et absurde.
Voici d'aitieurs la preuve de ce que nous
venons d'avancer. Le Syndicat admettait que,
dans les conditions où s’est faite l’adjudica
tion des droits de plaçage, en 1895, il était
*u moins tort difficile de remanier le règle
ment et les tarifs; ce n’est qu’à l’échéance du
contrat passé avec l'adjudicataire que des
modifications pouvaient y être introduites.
Sachant que l'administration se préoccupait
de cette question et désireux d'arriver A un
accord, dès le mois de décembre 1896, le Syn
dicat des jardiniers proposa de mettre une dé
légation de scs membres en communication
avec une commission municipale pour exami
ner le règlement et présenter la défense de
•es intérêts. Le Syndicat n’obtint rien. Il
renouvela ses instances au mois de février
1897, inutilement; puis au mois de juin sui
vant, toujours en vain. L'administration ne
tint aucun compte de ses suppliques, elle
passa outre dédaigneusement.
A la suite de ces . insuccès répétés, le Syn
dicat, rebuté par d’aussi regrettables procé
dés, poussé A bout par de mauvais traite
ments, constatant d’ailleurs que la situation
de ses membres sur le marché des Capucins
empirait de Jour en jour, prit l’attitude que
l’on sait et se décida à adresser à M. le maire
de Bordeaux la lettre qui a mis M. l’adjoint
'Saint-Marc hors de lui-même.
Voilà la situation. Quant A nous, sur la fond
du litige, nous ne nous prononçons pas.
Quelques-unes des réclamations des Jardi
niers et maraîchers nous paraissent fondées;
d’autres peuvent être débattues. Nous ne pre
nons donc pas parti et nous ne prétendons
pas, en fermant les yeux et on nous bouchant
les oreilles, que l’administration ait tort sur
tous les points. Par exemple, nous joignons
nos protestations A celles du Syndicat contre
un système qui consiste è trancher toutes les
questions sans vouloir en aucun cas entendre
les intéressés. Nous ne croyons pas môme
qu’on puisse dire que ce eontlàles errements
d’une autre époque.Dans tous le# temps, sous
les régimes les plus autoritaires, les adminis
trations intelligentes et vraiment soucieuses
du bien public, avant de prendre une résolu
tion de nature A affecter des intérêts respec
tables, se sont entourées d’autant d’avis et
de lumières quelles ont pu et ne se sont ja
mais dispensées de recueillir les observa
tions des intéressés.
La manière d’agir adoptée par l’adminis
tration municipale actuelle, particulièrement
dans la deuxième section de sa police admi
nistrative (que nous avons eu déjà tant d’oc
casions de signaler!) est d’autant plus surpre
nante que la majorité des élus du mois de
mai 1896 sc sont présentés comme des hom
mes gagnés aux mœurs démocratiques, res
pectueux surtout de toutes les Associations
syndicales, et résolus à tenir grand compte
de leur intervention, au moins lorsqu’elle
erait iégiti me.
Or,'Il se trouve, à l’user, qu’aucune admi
nistration n’a Jamais montré plus de mépris
pour les Syndicats et ne leur a prodigué plus
îlo rebuffades.
A notre Salle des Dépêches
3. Place de le Comédie.
LA COLONIE SAlST-LOmS
Nous exposons A notror Salle des Dépêches
de la place delà Comédie toute une série fort
intéressai te de photographies de ia Colonie
Saint-Louis. ‘v„.
Ces épreuves dues A M. A.-F. Morgon, pho
tographe à Bordeaux, représentant les pu-
somble des bâtiments de cette colonie, qui
qui la dirigent et l’j
de si grands services A la société.
CHRONIQUE MARITIME
Le paquebot de la Compagnie générale
transatlantique Flachat est parti de Colon le
10 décembre pour le Vénézuéla, les Antilles,
Pauillac, le Havre et Marseille.
** Le paquebot de la Compagnie havraise
Ê éninsulaire Ville-de-Metz, venant du Havre,
ordeaux et Marseille, est arrivé à Port-
Louis (Maurice) et a suivi le 10 décembre, en
route pour la Réunion.
Théâtres, Concerts et Fêtes
Concert Selnte-Céeile.
Cette après-midi, deuxième concert de la
saison. Salle comble; le succès ne se ralentit
pas. La vogue y est, et pour longtemps.
M. Gabriel Marie, le chef d’orchestre dont
la science égale la fol, compose des program
mes somptueux. De la manière la plus intel
ligente, les maîtres anciens elles maîtres mo
dernes sont mis à contribution. Aussi, l’at
trait qu’exercent ces concerts est des plus
puissants.
Il y avait aujourd'hui trois premières audi
tions : la Troisième Symphonie en m bémol, de
Schumann; le Concerto en la mineur pour
violoncelle, de S^int-Saëns, et le Prélude
d'Armor, de Lâxzari.
• U nous est interdit ici, faute de place, d’en
trer dans l’analyse détaillée de ces œuvres.
La Symphonie de Schumann est une œuvre
£e grande envergure, écrite dans la pléni
tude du talent ; tljî a en elle l’équilibre har
monieux des plus rares fdeultés. Le Concerto
de Saint-Saëns est une composition où la maî
trise la plus sûra s'allie aux plus délicates
Inspirations. Le Prélude d'Armor nous fait
entrevoir toute la poésie des légendes bre
tonnes, empreintes d’une mélancolie pro
fonde. C’est une page symphonique qui fait
désirer l'entière audition de l’œuvre qu’elle
précède.
Comme morceaux déjà entendus, il y avait
l’ouverture â'Egmont, de Beethoven ; Us
Deux Mélodies pour quatuor, de Grieg ; ta Po
lonaise, de Swendsea.
Constater le succès d'un aussi beau concert
Serait ehose évidemment superflue. Mais
nous devons cependant mentionner l'ovation
qui a été faite A M. André Hekkiag pendant
l'exécution du Concerto de Saint-Saôns. Le
prestigieux archet du Jeune artiste a subju
gué l’auditoire, qui était vraiment heureux
de laisser déborder son enthousiasme.
Grand-Théâtre.
Lundi, Carmen, l’opéra de Bizet, qui a tou
jours la même action sur le public. L inter
prétation, confiée A M 1U * Ketten, Chambellan,
MM. Gluck, Allatd; Caseneuve et Dekeghel,
est très soignée.
Mardi, relâche. _ , _ _ .
Mercredi, reprise A'Hirodtade. Comme At-
traction nouvelle, disons que le rôle d Héro-
, Il uiu Itfllir-
oprouve. l. œuvre u«
rement â cette reprise son succès d il y a un
mois.
Théâtre des Arts.
Domain soir lundi, troisième représenta
tion de la Vie de Bohême, de Théodore Bar
rière et Henri Mürger.
Olympia.
Demain soir lundi, première représentation
de M- Edmée Lescot, étoile des Folies^Ber-
gère de Paris. La réputation de Ldméo
s teft bien fpemer dee eteq reprA
qu'elle ddîroonner A rOlympia*
nent antérieur l’empêchant ae pro-
Leeeoiime
Mutations ,
un engagement antérieur l empêchant
longer son premier séjour â Bordeaux
A ceue meme soirée débuteront M'a Nadaud,
chanteuse tyrolienne, et M“» Moïse, ro
mancière.
Les debu's de M.Fernandès entêté des plus
applaudis. L'excellent artiste n’a pu sortir de
scène qu'après six chansonnettes et de nom
breux rappels.
Très prochainement, exhibition, dans le
café-foyer, du comte Orioff, l'homme transpar
rent, le plus curieux phénomène du siècle.
Bouffes-Bordelais.
Hier, aux Bouffes, M"* Irène Henry, la di-
vetio au talent si pénétrant, a recueilli une
ample moisson de bravos, ainsi que les Or-
phéo Salvaggi, les habiles danseurs. Le
rideau s'est levé ensuite sur les Deux Mornes,
parodie des Deux Gosses, par M. Henry Mo
reau, d'une bouffonnerie un peu lourde, mais
bonne enfant.
L’interprétation est bonne; gros succès
K ur M 11 * Germaine Dury et pour M. Chain -
t, et succès mérite pour U““ Stéphane,
d Arches, Ilelda, Lamberty, Duval et Aa-
dhrée, MM. Jeanot, Martel, etc.
Association amicale de la Colophane.
La prochaine réunion de la Colophane aura
lieu mercredi 15 décembre, dans le local ha
bituel, salle Franklin.
Programme de la soirée : Quatuor n* 78, de
Haydn; grande sérénade pour orchestre à
cordes, de Tschaïkowsky; sextuor avec piano,
de Mendelssohn.
MM. les Membres exécutants sont prié»
d’assister à cette réunion.
La première séance musicale de la saison
aura lieu le jeudi 23 décembre, au foyer Fran
klin.
; THÉATRO PHONE
Tous les soirs, de huit heures à onze heures,
à notre Salle des Dépêches, place de ia Comé
die, auditions téléphoniques des principaux
théâtres et concerts de Paris et de Bordeaux:
THEATRES DE PARIS. - Lundi 13 décem
bre :
Opéra: Les Maître» Chanteur». — Opéra-Co
mique : Manon. — Comédie-Française : La
Vie de Bohême. — Bouffes-Parisiens : Le»
P’tites Ml chu. — Variétés : Pari» qui marche. —
Nouveautéâ : Petite» Folles.
. 1 fr. 50 par personne, l’audition de 10 minutes.
THEATRES DR BORbKAIJX. — Lundi 18 décem
bre :
Grand-Théâtre : Carmen. — Théâtre des
Arts : La Vie de Bohême.—Olympia: Concert. —
Boudés-Bordelais: Concert.
Orchestres : Terrasse du café de la Comédie;
café Bibent.
25 c. par personne, l’audition de 10 minutes.
Audit ion» À domicile.— Pour les condi
tions, s’adresser A M. Henri Saint-Martin,
Directeur du théâtrophone,3, rue Saige.
s: ÉDITION
Chioiigiie ia Département
Le Bouscat.
Comité de* fûtes. — Le comité des fêtes
de La Madeleine,Lafon-Féiine et Sépica cons
titué son bureau pour l'exercice 1898.
A l’unanimité M. J. Bert a été réélu prési
dent. Ont ôté élus ensuite : vice-président,
M. Bénin fils; secrétaire général, M. J. Abos;
secrétaire adjoint, M. L. Pêne;trésorier.M. La-
borde; trésorier adjoint, M. Marchais; archi
viste; M. Chander; assesseurs, MM. Perbos
et Monbouchet
Dans une chaude allocution, M. J. Bert, au
nom du bureau, a remercié le comité et l’a
assuré de son entier dôvoûment â la cause
commune.
Gaudôran.
Etat civil du 4 au 10 décembre :
Muissancet: Lo 5, Louis Quct, route de Mérl-
gnae. Le 10. Marlc-Louise-Antoiuetts Cabirol,
avenue do la Mairie, 135.
Décès : Le 1, Jennne Meynleu, sans profession,
impasse Gourdin. 71 eus, céilbetelro. Le 7,
Jean no He vn aud, sans profession, rue de l’Ecole-
Normale, 7U ans. veuve de Simon Dupont-
Lc 8, François-Guillaume Planiol, chemin La.
porte, 6« ans époux de Aune Marot. Le 9. Joan-
Goorges Sainttiilalre, commis courtier, céliba
taire, 40 ans, chemin de l’Epargne, 22.
Caudrot.
Ob»è«|ne». — Samedi dernier, une foule
innombrable et recueillie conduisait â sa der
nière demeure M. le docteur Chariot, décédé
presque subitement à Bordeaux, dans l’hôtel
où il était descendu. Lo défunt était Agé de
soixante-trois ans.
Praticien distingué, philanthrope d’un dê-
sintéressement rare, M. le docteur Chariot
laisse après lui la mémoire de l’homme de
bien.
CHRONIQUE DU SPORT
Coursas d’AuteuiL
(Par dépêche.)
Paris, 12 décembre.
Voici les résultats des courses d’aujour
d’hui :
Prix de G arches, 3.000 fr., 3,000 mètres. —
1«r, Queltehon (Boom), à M. le baron Grenier,
*5 fr. tu et 28 fr.; placé, 20 fr.50 et 10 fr. 50. — 2»,
Tunc.rëdel Urooks), à M.Tesaet.Sû fr.50 et 31 fr.50.
— 3«, chocolat (Alb. Johnson), â M. Milton.
80 fr. M> et tt fr. !>0.
Non places : Marie-Stuart, Caslclcieth. Chère-
Adorée, Tarbeis-lII, Port-Saïd, Alfragan, Lady-
Lilly or d, Janvnl, Oranzec, Baltimore-J I, Sa
voyard, N.-d’Œuone.
Prix Wa-tt, 4,000 fr.. 3,100 mètr. — l*r, K clair II
(Maidaient), ix M. A. Jorel. 120 fr., 50 fr.: placé 36
fr.50, et 17 fr. 50. — 2». Bat-be-üleue (Shaw), A
M. Dufour, 29 fr., 19 fr. 50-
Non placés: Good-Wood, Zampa, Armada,
Mireille, Le-Lys.
Prix Delà Ire. 15,000 fr„ 6,000 mètres. — P», Plo
(Basden), â M. Lawrence, 55 fr. 60 et 32 fr. 50;
placé, 24 fr. et 13 fr. 50. — 2*, Palaelrine (T. Ro
berts), à M. Olay, 33 fr. 15.
Non placés : Armagnac, Quart aud, La-Belle-
Helene, Danygarth.
Prix Naobourcoet, 12,000 fr., 3,400 mètres —
1er Gingembre-H (Maldmextw a M. Brochard,
138 fr. 50 et 98 fr.; placé, 37 fr. et 31 fr. — 2». Ga
zon (T. Newhy), A M. R. Mills, 23 fr. 60 et 17 fr.
Non placés: Mehun, Maugiron, Dunou, Fa-
num, Tourbillon.
Prix Stuart, 4,000 fr., 8,000 mètre». — i**, Dure
(J. Clay), A M. Andrews, 26 fr. et 15 fr.; placé»
14 fr. 50 et 9 fr. — 2», Sinha (Alb. Johson), à
M. Ruddock, 15 fr. 50 et 7 fr. 50.
Non placés: Watp, TaraboucK, Le-Midi.
Prix Paul Gray, 5,000 fr., 2,700 mètres. — l*»,
Ventorillo (Maidment), à M.JoreJ.GG f .50 et 38L;
placé. 25 fr. 50 et 15 fr. 50. — 2 e . Pour-l’Honneur
(Alb. Johnson), à M. Ruddock, 20 fr. et 9 fr.
Non placés : Amourette-//, Emmaûs, Btandy,
Energie-II. /
CYCLISME
La Course do Six Jour*.
On télégraphie de New-York au Vile :
Rivierre est tombé, s’est blessé et a dû aban
donner la course. C’est IA un coup do guigne
d'autant plus cruel que le vaillant coureur
ôtait à ce moment second et marchait admi
rablement; il rattrapait mêmeaur le premier.
L’accident s'est produit hier, tard dans la
soirée. Par suite d une embardée, Rivierre a
fait une chute si malheureuse qu’il s’est for
tement contusionné au ganou. Quelque temps
après, le genou a tellement enflé que le pau
vre coureur, après avoir lutté de son mieux
contre la douleur, a dû descendre de machine,
incapable de pédaler plus longtemps.
Rica, qui a si longtemps occupé la seconde
place, a été saisi d’un soudain accès de folie
causé par un surmenage terrible et a dû être
descendu de machine en proie A un délire
effrayant. Après avoir reçu lee soins d’un
docteur, qui lui a prodigué des calmants, Rice
est tombé dans un abattement complet.
C’est alors que ceux qui le soignaient l'ont
obligé A remonter sur sa machine et â re-
E rendre la course à une allure d'ailleurs bien
mte.
Miller, débarrassé de Rivierre, a pris du
repos. Il marche bien.
Résultat des 133 heures: Miller, 3,328 kil. 73;
Rlce, 3 212 kil. 212; Schinoéer. 3,167 kil. 141;
Haie,3,048 kil. 54; Waller, 2,967 kil. 586; Pierce,
2,896 kil. 776; Rivierre, 2.800 kil. 872, etc.
Ils n’ont plus que six heures A courir, la
course étant de six Jours moins deux heures.
— Le Journal des Sports dit que Rivierre est
devenu fou :
• Rivierre, devenu fou furieux, a dû être
maintenu de force par La.naberjack, Gougoltx
et quelques amis...
• Devant ces scènes scandaleuses, plusieurs
médecins appelés ont Immédiatement requis
l’intervention de la police, qui s’est aussitôt
opposée Ace que Rivierre, Moore,Entârmann
et uray, les quatre plus exaltés, continuent
l’épreuve.
b Rivierre divague et ee débat II ne recon
naît personne. Un médecin lui donne ses
soins, et il est pénible de voir l’air profondé
ment navré de ses compatriotes. Quelques-
uns ont delà peine A retenir leurs larmes.
Pourtant le médecin déclare que c# phéno
mène ne durera pas et que quelques Jours
de bon repos suffiront pour remettre sur pied
le vaillant vétéran français. •
Recèdent à Alger.
(Par dépéoÊUQ
- Alger, lt décembre.
Or ■ acide ni reet produit cette après-midi
au vélodrome de Mustapha, pendant leseeur»
part.
Les entraîneur» et les coureurs étaient lan
cés quand une machine dérapa, entraînant
dans sa chute tous les oyeUetes qui la sui
vaient. Le coureur anglais Brown, atteint
assez gravement à la tôle, a reçu des soins
immédiats. Ses contusions ne mettent pas
ses jours en danger. Quelques autres cou
reurs ont été légèrement blessés, parmi les
quels M. Lioohatrs, d» Paris.
Athlétisme.
Foot BaU (Rugby).
Cest arec plaisir que nous enregistrons
la nouvelle que nous annonce le Stade
Bordelais. L'équipe première de ce club
jouera en effet [«"dimanche 26 décembre sur
son terrain, 414, route du Médoc, un match de
foot-ball (rugby) contre l’équipe première pa
risienne du Stade Français. Cette dernière est
l’équipe champion de France de 1897, c’est-à-
dire qu’elle est considérée comme la plus
forte équipe de France; nous pouvons donc
nous attendre à un match des plus intéressants
sur lequel nous reviendrons d’ailleurs.
Le Stade Bordelais poursuit hebdomadaire
ment son entrainement entre ses équipes
premières A et B. Tous les dimanches, en
effet, A deux heures et demie, sur son magni
fique terrain de la route du Médoc, on peut
assister aux parties d'entraînement qui cap
tivent l’élégant public qui s’y donne rendez-
vous.
CHRONIQUE DE L'ÉPÉE
M Thomeguex â Bordeaux.
M. Albert Thomeguex, le fameux escri
meur, est en ce moment dans notre ville, et
il va donner prochainement un assaut public.
D’ores et déjà, on sait qu'un amateur très
connu, M. L..., se mesurera avec M. Thome
guex.
Personne n"a oublié le retentissant duel
que M. Thomeguex eut au mois de mars der
nier avec le chevalier Pini.le redoutable tireur
italien. Deux cents personnes y assistaient.
M. Thomeguex s'est encore battu ce mois
d’octobre avec M. Casalla, et Va blessé â la
tête.
On sera curieux, évidemment, de voir ce
batailleur au jeu si personnel et si classique,
en même temps.
Nous donnerons prochainement le lieu et
la date de ce spectacle intéressant.
MflDH ICDC choix Immense, M. cours d*A
BBUDlLILnv auitaloe. 3ô0/0d’econorala
PUBLICATIONS DE MARIAGE
ims
Aujouftnnat, Jean maréchal dee logis en re
traite, allées de Boutout, 106,
et Moncassin, Clotilde, receveuse dee postes et
télégraphes A Garein.
Averseng, Joseph, emp. Midi, r.de Règles,238.
et Barbe, Baptistinc.tailieuse, r. de Lavaud, 17.
Bablan, Jean. emp. d. com.. au Bouscat(Gir.),
et Laffbrgue, Mari», cult.,r. du Tempe-Passé,40.
Babret, Fernand, charcutier A Perpignan,
et Sunrach, Martine, chareut. à Perpignan.
Bordenave, Pierre, eabot. à Miseon (Landes),
et Desjiérler, Madeleine, dom., r. Croiaillac 7.
Busquot, Louis, manœuvre, rue üebillon. 8,
et Demaison, Marie, dom.. c. Victor-Hugo, 86.
Camors, Paul. empl. A Cauderan (Gironde),
et Mazebourg, Marie, liogére, ch. Doumerc, 109.
Capbern, Pierre, man.. chemin delà Bartlo,
et Abadie Françoise, journalière, cité Lafon.
Charles, Julien, typographe à Perfsueux,
et Vacher, Anne, lingérc, rue Bouqtilère, 45:
Ch atatgner. Victor, emp.de com.,r. Verdier,28.
et Bouchon.Marguerite,commerçante, vue I'on-
daudége, 138.
Coustolle. Jean, phartn. à I angon (Gironde),
et Sautarel, Jeanne,». prof.,r. Ste Catherine, VJi
Coutraase, Henri, emp. de comm. A Valence,
et Leebazeillee, Delphine,brod..r. Relleviilc, 110.
Delbrel. Jean, commis à Bordeaux,
et Roy, Barbe, a Valcyrac(Giroude).
Del four, Léon, contrôleur A Goutlliy,
et Bouchet, Marie, couturière, r. Séraphin. 8.
Délits, Gustave, maçon, rue du Soleil, 17,
etBonnal, Marie, journalière, même maison.
Despons. Jean, emp., r. Franç.-de-Sourdls, 96,
et Daune», Madeleine, 6. p., même maison.
Dessomba, André, employé do commerce,
quai de Pnludate, 10.
et Anneroau, Marie, s. j>, rue de* Ayres, 22
Ducasee Jean, emp. d» comm,, r. Bt-Clalr, 24,
et Arrouch. Françoise, s prof., même maison.
F.atiard Toussaint, ». p., chemin delà Palu,
et Lapuyade Jeanne, s. pr„ rue Saint-Agnan.
Gagnero. Joseph, marin, rte de Toulouse, 371,
et I.amarque, Marie, domest., même maison.
Oranger, Julien, tailleur,rue Mathieu, 16,
et Soubesté, Françoise, ménag.. même maison.
Guichenné. Jean, lieut. 137», a Fon.-le-Comto,
et Barbat, Marie, a. prof, A Saintes.
Lafargue, Jean, ébéniste, rue d’Arès. 26,
et Tarbouriech, Marie, lis»., r. Saint-Sernin. 10.
Lafon, Maurice, empl.de e..c. tialguerie, 161,
et Naimon, Jeanne, s. prof., c* Saint-Louis, 47.
Lalmès, Jean, carreleur, rue de Belfort, 36,
et Queyroix, Jeanne, marchande,rued'Avlac,3.
Lannusae-Réchoulet, Julee.tonne.au Bouscat
et Lafargue, Marie, s. prof, rue Mandron, 98.
Laporte, Pierre, charron, r. dee Sablières, 28,
et Richard, Jeanne, glletiére, rue St-Agnan, 19.
Laporte, Albert, chauffeur, rue Malbec, 174,
et Uletvage, Alice, tallleuse, rue Kyrié, 13.
Laval, Jean, lampiste au Midi, a Bèglee,
et Castagnét. Marie, tallleuse, â Réglés.
Marie, Georges, manœuvre, rue Boudard, 15,
et Austry, Louise, marieuse, rue Pierre, 58.
Marty, Alfred, caissier, rue Leyielre, 59,
et Mathieu, Jeanne, culottiere, même maison.
Meuneteau, Jeao jardinier, â Port-d’Emeau,
et Brlcault, Louise, femme de chambre, quai
i.ouie-xvm.it.
Mésange, Marie, peintre, rue Pierre, 75,-
et Hain- Anna, tallleuse, même maison.
Mollne, Salomon, marchand drap., ALangon,
et Léon. Sara. e. u , rue SalnteCatherine, 198.
Mousuier,Maurice,com.-négt., r. CJémaut,25,
et Forget, Marie, a p., rue de Uery, 29.
Nazat.Jcan.voy. deeom.,r.Ste-Catherlne,207,
et Forcade, Anne.a p., rue des Menais,44.
Par tarrieu,François, man..r.Maucoudinat,!,
et Ca*sen, Catherine, domest. même maison.
Pellctan, Joseph, mécan.,route de Bayonne,43,
et Lasserre. Marie, a p., place Gambetta, 22.
Péri, Jules, charretier, cours Halguerle, 170,
et Darromôs, Sophie, cuisinière, r. Laroche, 34.
Poutacq. Pierre, ferbl.-lamptste, r. Belair, 10.
et Conlcr. Henriette, s. pr„ rue Fvofréde, VI.
Poujavdleu, Jean, layetier, rue Lafiteau,24,
et Rougié, Marie, s. pr. au Bouscat.
Raoul, Bernard, étameur, r. Lafontaine, 48,
et Salon, Elisabeth, domestique, pl. du Grand-
Marché, 18.
Reytérrm, Jaajhpelotre, rue Lombard, 89.
et Trioulet, Rosaire, taltieuse, même maison.
Ro il gère, Jean, s.-insp. marchés, c. Si-Jean, 86,
et O a net, Amélie, a pr., rue Saint-Charles, 18.
Sega, Isidore, employé, rue Belleville, 141,
et Loupien. Jeans#, domestique, r. Tu renne,182.
Sierra, Basile, tapissier, rue Bigot,
Teyeeonneau, Jean, vigneron, A Pauillac,
et Bonnet. Marie, sans profession, r. Neuve, 25.
Thibaut, Pierre, boulang., r. de la Boétie, 20,
et Vigon, Jeanne, llaseuse, même rue, 25.
Vachellerie, Pierre, négociant, â Podensao,
et Degraab Valentlne.s. prof, r. de.St-Genès,36.
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Magasins les mieux organisés de Bordeaux
O.-F. PL. AXA N ET, 1MI. m Pîy-WiUKl
Ravel htsce de felslep» llleetré
ETAT CIVIL. — Décès du 12 décembre.
Veuve De h ail .37 eus, rue de Petey, 23.
Semlnf isse,86 ans, place Lainè.l.
Louis Chenna, 7t ans, ch. de l’Eg.-St-Augustin.
Marie Javphagnon, 72 ans, r. Peyreblanque, 12.
Veu ve Delcampo, T» an s, rue Boyer. 17.
Veuve Petit, 7T eus, rpe C asti lion, 1.
Veuve Gallet. * ans, rue R exe, 28.
Jean Luby, 88 ans, rue Lafontaine, 33,
Veuve Dupuch,89 ans, rae Leseppe,3$. , .,
Frédéric Hameiin, 89 ans, rue Saneas, 21.
Convois Funèbres
du 13 décembre.
Saint-Nicolas : 6 h. 3/4, M. Luby. rue La-
— TTclté l’géris-
fontaine, 33. — 8 h. S/4, M. Grand
son. 4. — S h. 3/4, M. Brudieu, route d’bspa-
goe, 137. — 9 h. 3/4, U.Lapeyre, r. Millière, 89.
Saint-Augustin : 8 heures, M. Chena, che
min de l’Eglise, 19.
Salnt-Seurin ; 9 heures, y. Tardy, boule
rard de Caudéran. 140. — 10 heures, M. Hame-
lin, rue Sansas, 21.
Saint-Ferdinand : 8h. 3/*,M.Dapuch, rueLa-
seppe, 3$.
Saint-Louis; 9 h. 3/4, M. Lisse, place Lainé.
Saint-André: 9 h.3/4, Petit, r.Câetillon.l.
CONVOI FUNEBRE c5le?nïvecam$%
Oailet, Félix ualiet, Emma Gallet, veuv-' Jou-
gla, Gabriel Fauché,Louis Henry, Camil'-.'lon-
teon. veure Z. GaJIet. Jules Lucar. Danois,
Mlalhe, Bompar et Mlnvielle prient leurs amis
et connaissances de Isur faire l’honneur d’assis
ter eux obséquee de
*»■• veuve Jean-Michel GALLET,
leur mère, belle mère, grand’-mère, belle-sœur,
tante et cousine, qui seront Heu le mardi 14
courent, dans l'église Selnt-Louis.
On se réunira. A huit heures un quart à la
maison mortuaire, «a, rue Rase, d’où lecoavoi
funèbre partira à huit heure» trois quarte,
de n’envoyer ni fleurs ni couronnes.
Prière *
M— et M.J. Thevin
, „ _ „, et leurs enfante,
_nel que leur TsmTiië prient leurs amie et con
naissances de leur faire l’honneur d’aeeleter
aux obsèques de
M-* veuve OUPUCH,
leur mère, belle-mère et graad'mère.qei auront
lieu le lundi €3 eeureut.
On se réunira A huit heures un quart, 41s
maison mortuaire, rue Laseppe, 86,
Il ne^era pse fait d'autre invitation.
CONVOI FUNÈBRE
celle Larronde, M»« veuve
M. et M** Gabriel
Larronde, Mar-
veuve P. Lassai le, M. J.-P.
L essai! e prient leurs amie et connaleeanoee
de leur faire l’honneur d'assister aux obeé-
M- O- CRAWPET, née LAR8ALLE,
leur mère, belle-mère, erand’mère et nièce, qnl
eurout Itee le ândi 13 eesrsat, dan» l'égtise
Salnt-Seurin
Ou ee réu nira A dix heures et demie à la mai-
eoe n»ftuaH> 86, rue Judalqqe, dloélaeonvoi
funèbre partira a onze heure».
à oK3Â22£3[&. le < * >rp * w trM,e P° rt4
y ai ^
brou. Me*
_ et s« Jean-Baptiste Ce]
ville, M. et M*« Jeao Sehrou, M. et M** G«o
Casaubos, M. et M-» Valére Sabrou. M. Ernest
Sabrou, M. George» Sabrou. tes familles Dehu
Guimont, Calmel, Jeannot, Vlale, Lajus et
Naseans ont l’honneur de vous faire part de la
perte douloureuse qa’ii» viennent d’éprouver en
In personne de
. M. Jean-Roger SABROU. ’
leur fils, pettt-flls, neveu, cousin et petit cousin,
et prient leurs amis ci connaissances d’assis
ter à ses obsèques, qui auront lieu dans l'église
Saint-Nicolas, le lundi 13 décembre, A deux
beurre et demie précise*.
On se réunira A la maison mortuaire, route
de Bayonne, 106, â deux heure» un quart, d’où
le convoi fuuèbre partira A deux heures et de
mie très précises. _______
CONVOI FUNÈBRE
François Nourrisse, née H&melln; Mw Alice
Hameiin, M«* veuve Maromino et veuve
Maraie, des Andelys (Eure), les familles Wels-
chlnger du Boure et Guillaume Hameiin (de
Perl#), les familles Paul Rlviere, M»» A.Jeantet,
en religion sœur Marie de la Croix; M«* K. Jean-
tet, en religion sœur MarlfJoséphine de Notre-
Dame-des-Anges, prient leurs amis et connais
sances de-leur faire l’honneur d’assister aux
obsèques de
M. Sainto-CroixFrédèrio H A MELIN,
leur père, beau-père, grand-père, frère, oncle
et cousin, qui auront Heu le lundi 13 cou
rant, dans l’église Salnt-Seurin.
On se réunira A neuf heures et demie a la
maison mortuaire, rue Sansas, 21, d’où le con
voi funèbre partira A dix heuree.
Prière de n'envoyer ni fleurs ni couronnes.
M*« veuve Ducousso,
_ _ M. et M» Alban Du-
ceusêo(dè Sosj.Tes familles L. Charpentier et
Saunier, prient leurs amis et connaissances de
leûr faire l’honneur d’assister aux obsèques de
"M. Sernin LISSE,
Régisseur général desKntrepôtsde la Chambre
de commerce,
leur cousin et ami", qui auront lieu le leadl
13 cMrut, dans l’église Saint-Louis.
On se réunira A la maison mortuaire, A l’En
trepôt, place LalnA A neuf heures" un quart,
d’ou Je convoi funèbre partira A neuf heures
partira
troisquarte.
Il ne aéra pas fait d’autre invitation.
P. F.
EN VENTE
A no» Salles des Depdohes
Revue Philomathique
DE BORDEAUX ET DU SUD-OUEST
Voici le sommaire du 1 er fascicule qui vient
de paraître :
Buhan : La Revue phi.’omathlque. —• Barck-
bausen : Pensée» inédites de Montesquieu. —
llautreux: l’Embouchure de la Gironde (1706-
1894).— Fournes: Halle métallique de la gare
do Bordeaux. — Berlin; le Monopole da l’al
cool. — Gebelin : les Classes d’adultes de la
Société philomathique. — Chronique.
Prix • OO Centime*.
Cette très intéressante revue paraîtra men
suellement; chaque fascicule formera une
brochure de 64 pages in-8», illustrée et impri
mée en car a ctères lisibles.
Envol franco : 70 centimes.
QUESTIONS AGRICOLES
Rides A observer dans les Etables.
L’Union des Syndicats agricoles du Hano
vre a fait imprimer sur carton, pour être affi
chée dans les étables, une notice, dont voici
la traduction :
‘ A- Etable, — 1. Veiller à ce que l’air soit
toujours pur et la température uniforme : 15 à
1* degrés. Cas deux conditions sont Indispen
sables A la santé des animaux. Le froid dans
les étables diminue l’efficacité de la nourri
ture, dont une partie est utilisée exclusive
ment A la production de chaleur; d’autre part,
une température trop élévéo diminue l’appétit
et affaiblit les animaux. Les courants d air
provoquent des refroidissements et des in
flammations du pis.
2. Tenir toujours l’étable propre et débar
rassée de toute vermine ; veiller A ce que le
purin s’en écoule facilement; que le pavé et
les mangeoires soient propres, et ne pas ou
blier que, pour se coucher, l’animal doit dis
poser d"un emplacement suffisant et com
mode,
3. L’étable doit être bien éclairée; toutefois
il faut noter qu’une lumière vive ou les rayons
du soleil tombant directement dans les yeux
des animaux, inquiètent ceux-ci.
B. Soins à donner aux animaux. — 1. Veil
ler A ce que les animaux soient toujours pro
pres, en leur donnant une litière suffisante et
en les nettoyant régulièrement avec l’étrille;
ce n’est qu’à ce prix qu’ils peuvent rester en
bonne santé. Les traiter toujours avec dou-,
ceur et les ménager pendant le travail : c’est
le moyen d’obtenir le maximum d’effort ou de
production. Dès qu’il y a possibilité, leur faire
prendre régulièrement de l’exercice en plein
air; c’est excellent pour leur santé et indis
pensable au jeune bétail.
2. Tous les travaux à exécuter à l’étable :
enlèvement du fumier, fourragement, traite,
doivent se faire tranquillement et régulière
ment aux mômes heures, car tout bruit inso
lite, tout retard dan» la distribution des
Aliments agitent les animaux et nuisent à la
parfaite utilisation de la nourriture. Pour
assurer cet effet, il est indispensable qu’entre
les repas, les animaux Jouissent du plus
grand calme.
3. Ne pas user de moyens violents envers
les animaux malades, et autant que faire so
peut, les isoler.
4. Inscrire la date de la saillie des femelles.
5. Les personnes atteintes de maladies con
tagieuses ne doivent jamais être employées
dans les étables ni s'occuper des vaches.
6. Autant que possible écarter des étables
les bouchers, les marchands de bétail, par
crainte des maladies contagieuses qu’lis peu
vent y apporter, surtout lorsqu’il en règne
dans la contrée. (A suiert.)
ont-ils une respiration plus courte. Com
* -ils heureux d'avoir l’espô-
Le régime des diabétiques
Le régime alimentaire des diabétiques
constitue le principal moyen de vivre
longtemps avec le diabète. Il consiste à
so priver de pain, de féculents, de sucre
ries. Alors cette affection ne manifeste
sa présence par aucun symptôme propre
à mettre en éveil le malade, mais au
moment où celui-ci se croit guéri, il so
produit une complication redoutable
mise -généralement sur le compte d'un
écart de régime. Les diabétiques sont
condamnés a ne pas user des aliments
les plus agréables au palais et les plus
actifs pour faciliter les combustions orga
niques et pour aider l’acte respiratoire.
Aussi sont-ils plus sensibles au froid,
>11
bien seraient-!
rance de pouvoir vivre un jour de la vie
de tout le monde, lorsqu’ils seraient dé
barrassés de cet hôte incommodeI Quelle
confiance ils auraient envers ce remède
s’ils pouvaient être guéris complètement
alors qu’ils ne pensaient pas pouvoir
cesser ce régime si fatigant et si débili
tant! Aussi recherchent-ils un médica
ment spécifique du diabète, bien qu’ils
aient lu et entendu dire qu’il n’existait
pas de préparations antidiaDétiques.
Pour qu’un romôde puisse être mis
dans la catégorie antidiabôtique, il faut
des preuves concluantes et nombreuses
de guérison. Quel est, à l’heure actuelle,
le médicament qui puisse s’intituler anti
diabétique î U en existe nn, et c’est sur
les théories mômes de nos plus grandes
célébrités médicales qu’il est fondé, telles
que Bouchardat, Claude Bernard, Mar
chai de Calvi. Bouchard qui sont les pro
moteurs de la médication alcaline. De
nombreux praticiens se sont soignés et
guéris avec le Via Vraaé Pesqal,
antidiabétique, et ont ordonné cé remède
à leurs malades: ils en ont obtenu des
résultats très satisfaisants. Il serait donc
tout à fait injuste, et on ferait preuve
d’un esprit de sectaire manquant ae libé
ralité et d’indépendance si on ne pres
crivait pas un tel remède; on ne pren
drait pas l’intérêt du malade. Les cures
merveilleuses et très nombreuses qui ont
été produites par le VI» l'raaé Pesqni
ne peuvent pas être mises sur le compte
du hasard; si avec cette spécialité il se
f iroduisaitst fréquemment cette heureuse
nfluence, les diabétiques feraient bien
d’en profiter. Que leur importe, pourvu
qu’ils soient guéris! Non-seulement le
VI* lira»* Pesqni détruit la cause du
mal, mais môme c est un fortifiant et un
reconstituant de premier ordre qui faci
lite la digestion et permet l’assimilation
chez les diabétiques, qui ont ce pouvoir
généralement très diminué.
Une brochure est envoyée franco sur
demande; les diabétiques y trouveront
Indiqué le régime hygiénique à suivre.
Le vi» Ureeé Pea^mt se trouve dans
toutes les bonnes pharmacies. ▲. Pesqui,
Dhamâflâe*. Le Bouscat (Gironde).
Chronique Régionale
P. A. N.
P. A. N. Ces trais majuscules séparées par
des points se présentent sous un aspect ca
balistique. Comme la paysaa qui lut couram
ment l'inscription suivante, gravée sur une
vieille pierre, an lettres, séparées elles aussi,
par des points : Cest ici le chemin dee Anes,
les personnes qui vont aux explications les
plus simples s’écrieront: P. A. N. eelaveut
dirai Pan. C’est le nom du dieu qui, dans la
mythologie des Grecs, symbolisait la Nature.
A moins qu’il ne faille y voir tout simplement
l’onomatopée par laquelle, en la répétant, on
Indique le geste de frapper â une porte, et
qui a le sens d’une prière ou d’une Invitation :
Pan ! pan ! ouvrez, s’il vous plaît.
Cette dernière explication ne serait pas si
bête. Les hommes qui ont adopté les trois
lettres P. A. N. comme enseigne ressemblent,
en effet, A des gens qui frappent A une porte
et aspirent avec passion à la voir s’ouvrir.
La porte A laquelle Us frappent, c’est celle du
suffrage universel; mais les trois lettres caba
listiques qu’ils attachent en quelque sorte
au fronton de tous leurs manifestes sont les
premières lettres des trois mots qui forment
le nom du parti dont lis sont les fondateurs.
P. A. N., cela signifie ; Parti Agraire Na
tional.
Et, soit dit entre parenthèses,cette étiquette
politique, tout à fait nouvelle, nous fait son
ger que ce marquis dont les éleotcurs do
l’arrondissement de Caetelnaudary accueilli
rent si froidement là tentative de poser une
candidature exclusivement agricole (disait-il),
devait se Rattacher au Parti Agraire National.
Ce parti a pour chef, du moins c’est le per
sonnage le plus considérable qu’il nous ait
révélé jusqu’à présent, M. le vicomte d’Hu
gues, député de Sistoron dans les Basses-
Alpes. M. d’Hugues s’est fait connaître prin
cipalement par • l’Intempérance de son
antisémitisme. On a beaucoup raillé les anti
cléricaux qui voyaient des jésuites partout;
M. d’Hugues découvre l’Influence des juifs
dans tous les événements qui ne tournent pas
à son gré. Sil’évidence démontre que les juifs
n’y sont pour rien et que ces événements sont
dus A l'action d’hommes séparés absolument
des Israélites per leur origine et leurs croyan
ces, M. d’Hugues n’est pas embarrassé pour
si peu : Il les circoncit moralement et les af
firme sinon entièrement Juifs, tout eu moins
judaïsants.
Cette manie du plus grand chef connu jus
qu’ici du P. A. N. jette une certaine lumière sur
le fond des idées et sur le but d’un parti cons
titué particulièrementen vue des élections lé
gislatives de 1898. Parti Agraire National, c’est
beaucoup moins un nom qu’un masque. On
n’a pas voulu prendre le nom de « parti cléri
cal », l’étiquette est trop usée ot d’ailleurs
toujours impopulaire dans nos campagnes.
« Parti antisémite • a paru un titre trop spé
cial, trop étroit, et peut-être même trop vio
lent. « Parti Agraire National », â la bonne
heure ! Comme oette association de mots,
dans l'état actuel de nos luttes politiques, ne
aeut absolument rien dire, on peut lui faire
dire tout ce qu’on veut.
Le P. A. N. est donc constitué; il est même
déjà â l’œuvre. Il est apparu dans la région.
On avait organisé A son profit, la semaine
dernière, une réunion publique à Poitiers.
C’est un socialiste qui l’a présidée. Socia
lisme, anti-sémitisme, cléricalisme, tout cela
s’accommode ensemble — tant, bien entendu,
qu’il ne s’agit que de détruire. Il feudrait
voir comment tout ce monde-là s’accorderait
le jour où, la révision ayant triomphé, • on
changerait les meubles de place », pour em
ployer une expression, d'ailleurs pittoresque,
de M. d’Hugues lui-mCme.
Il s’en est servi dans le grand discours qu’il
a prononcé pour présenter aux Poitevins la
candidature d’un adhérent du P. A. N., ancien
boulangisle, antisémite de marque, quoique
ayant marché de pair A compagnon Jadis avec
M. Alfred Naquet, et clérical impénitent ■—
clérical surtout, avant tout et malgré tout
l.e succès de M. de Coursao (0 est le nom de
ce candidat), en dépit de l’éloquence de M. le
vicomte d’Hugues, n’a pas dépassé de beau
coup celui du marquis de Laurent-Baschelet
à Castelnaudary.
Aussi n’est-ce pas ce qui nous Intéresse
dans la manifestation de Poitiers. Ce qu elle
offre d’intéressant, c’est la rentrée en scène
du parti clérical sous le faux nez de P. A. N.
(Parti Agraire National). Elle était à signaler.
Edouard SYLVIN.
LE CiCiO m HOÜTEN
Plus de temps perde.
Au début de le journée, les bonnes ménagè
res sont absorbées par les soins do la maison.
Elles ont un moyen facile d’écourter les pré
paratifs da premier déjeuner, c’est l’emploi
du Cacao van Houten. Ce délicieux aliment
est le meilleur et le plus digestible des choco
lats ot il se prépare en quelques secondes.
Aussi la vogue du Cacao van Houten, dont
toutes les Expositions internationales ont con
sacré la supériorité, va-t-elle grandissant,
pour le plus grand bien de la santé publique.
FAITS JJIVERS
far dfyê'jhu d« notre Agence parisienne,
Âeeldenl de Mne.
Autun, 12 décembre.
Hier soir, vers six heures, une terrible ca
tastrophe s’est produite à Epinac, au puits
Hottinguer. Quatre ouvriers, les nommés An
toine Domeuzols, âgé de cinquante-six ans,
Claude Chevalier, Agé de quarante-neuf ans;
Charles Seguenot,Agé de cinquante-six ans,et
Jean Truchot, âgé de vingt-huit ans, descen
daient dans le puits à une vitesse ordinaire
lorsque, arrivés A environ deux cents mètres
de profondeur, ht benne dans laquelle ils se
trouvaient bute subitement et se mit en tra
vers' de» parois, occasionnant ainsi une se
cousse des plus violentes.
Dans ce ehoc, trois des ouvriers mhseurs
furent projetés dans le vide d’une hauteur de
quatre cents mètres et allèrent s’abîmer eu
tond du puits.
Un seul, Deraeozols, par un hasard extraor
dinaire, put échapper à une mort affreuse en
s’accrochant à l’échelle de sauvetage.
Aussitôt l’alarme donnée, on se précipita-eu
secours de ces malheureux, et ce n’est qu’à
onze heures du soir que les nommés Jean
Chevalier et Monterolle purent retirer sain
et sauf Antoine Demeuzois qui était resté plu
sieurs heure» suspendu à l’échelle de sau
vetage.
On organisa ensuite des secours pour aller
chercher au fond les trois malheureuses vic
times qui ôtaient tombées dans le puits réser
voir appelé puisard.
Un affreux spectacle s’offrit eux yeux dee
sauveteurs i les trois cadavres étaient com-
S lètement méconnaissables. A l’un, la tête
tait presque entièrement détachée du tronc;
â un autre, U manquait un bras ; enfin, le troi
sième était en partie mutilé. Les trois corps
ne formaient plus qu’un amas de chair et
d’o». Leurs restes ont été transportés A la
pharmacie des houillère».
Ces trois victimes du travail laissent :
Claude Chevalier, une veuve et neuf enfants ;
Seguenot, une veuve et sept enfants ; Truchot,
une veure et deux enfants en bas âge.
Le p&rquet d’Autun s est rendu sur les lieux
pour ouvrir une enquête.
L Crime de Ireafo-Kctin.
îleaveüe Veeekm de la Feeuee Carrara.
La Libre Parole rapporte, en dernière heure,
2 ue dans la voiture qui la reconduisait au
iépôt,la femme Carrara aurait fait hier A l’ins
pecteur Baume des confldenoee qui renverse
raient même la deuxième version de Carrara.
Ce ne serait pas dans une seule nuit que le
meurtrier aurait brûlé le cadavre du malheu
reux Lamarre. Le corps aurait été, le premier
soir, découpé en morceaux, et lin cinération
aurait demandé trois nuits. Du reste, au cours
de la reconstitution du crime, le médecin-
légiste avait affirmé â maintes reprises de
vant les deux accusés qu’il était matérielle
ment impossible de brûler complètement un
corps dans huit heures, avec le brasero de la
champignonnière.
Enfin, hier soir â onze heures, interrogé
plus vigoureusement, Carrara aurait avoué,
en effet, qu’il avait mie trois nuits àaecompllr
son horrible besogne. C’est dans un panier
ensanglanté qu'on a trouvé dans la maison,
que les morceaux du cadavre auraient été
transportés.
» C’est du sang de lapin », avait déclaré la
femme Carrara dans sa première version.
(Par dépêche de cette après-midi.)
Lee Carrara laeraètalrM.
• Lorsque hier soir, après les scènes émou
vante» d» la reconstitution du crime â Blcétre,
Carrara et aa femme furent ramenée à Parie,
tous deuxétaientdansynéUtdlabattementttil,
que les magistrat* renoncèrent â lee interroger
encore. On envoya l’homme 4 Mazas et sa
HeÉM I mire. Maie» dans la soirée.
la flemme Carrara, qui peu 4 peu retrouvait
son énergie, demanda A fetr* dè nouvelles ré
vélations.
• De vaotla méchanceté de mou mart.écrivit-
elle séance tenante â M. Ceehefert. je vous di
rai tout ce que je sais. Au moins, serai-je
vengée de cét homme qui m’a perdue et sépa
rée de mes enfants. Faites-moi venir, j’ai â
vous parler au sujet des incendies qui, â di
verses époques, ont éclaté chez nous. •
A neuf heures du soir, on ramonait la
femme Carrara à la Sûreté, où elle faisait
alors le récit suivant au chef d» la Sûreté î
« En 1894, un dimanche soir, le feu prit dans
noire cour sur une voiture contenant du blanc
de champignons. Nous touchâmes pour ce
fait, d une Compagnie d’assurances, une
somme de 600 fr. Six mois après, nouvel in
cendie. Cette fois, c est une voiture de fumier
qui brûla. La même Compagnie nous versa
100 fr. d’indemnité. Je ne crois pas qu’en ces
deux circonstances mon mari ait eu quelque
chose A se reprocher. Mais où je suis sûre
qu’il est coupable, c’est pour le dernier feu,
qui so déclara au mois d’octobre IS96 dans
notre écurie. Cette fois-là, c’est moi qui ai mis
le feu, sur l’ordre de Carrara. Nous avions
déjà A ce moment grand besoin d'argent
» Notre exploitation marchait très mal: nous
avions des créanciers partout. Pour comble
de malheur, un de nos deux chevaux tomba
malade. Carrara me dit alors: Notre cheval
est perdu, je ne sais plus comment nous tirer
d’embarras. Ecoute, voici ce qu’il faut faire :
Je m’en irai ce soir avec un bon cheval à Vil
lejuif. Pendant mon absence, tu répandras
sur la litière de l’écurie un litre de pétro'e et
tu mettras le feu. Prends garde que personne
ne te voie sortir de l’écurie; glisse-toi dans la
maison, et attends IA que l'alarme soit donnée.
• Je suivis ses instructions de point en
point. A six heures du soir, je mis le feu A la
litière, puis Je courus m’enfermer dans la salle
à manger. Un instant après, un passant aper
cevait loe flammes, entrait en courant chez
nous et venait me prévenir. Grâce A son té
moignage. nous ne fûmes pae inquiétés et
nous touchâmes encore 2,300 rr. »
Il ôtait trop tard pour interroger le mari,
lorsque la femme Carrara eut terminé son récit
Cet interrogatoire a été renvoyé A demain.
Une nouvelle confrontation des époux sera
sans doute encor* nécessaire.
(Par dépêche de cette nuit)
Lee Déclaratif»*» de la Femme Carrara.
M. Cochefert a entendu cette après-midi une
seconde foie la femme Carrara.
Celle-ci, dans un état nerveux qui se com-
E rend, e déclaré au chef de la sûreté qu’un
1. G..., décoré et très riche, étant au mieux
avec elle, son mari lui avait dit un soir qu’il
lisait le feuilleton d'un journal :
«Tiens, c’est drôle! si tu allais voir C...1
tu vois, avec un narcotique incolore et ino
dore, tu pourrais le rendre insensible. Il nous
a déjà prêté 1,000 fr. Je ne prendrais pas tout
ce qu’il a, pour que l’on ne nous soupçonne
pas, mais avec 4 ou 5,000 fr., la situation se
rait sauvée. »
Ensuite, il dit :
• Tu connais le garçon pharmacien, tu
peux avoir ça facilement. »
A la suite de cette déclaration, ia femme
Carrara a ôté réintégrée à Saint-Lazare. De
main, ses déclarations seront communiquées
à Carrara.
COURS PUB1L.XC3À
Faculté des lettres. — Cours de paléographie
Professeur M. Bouvy. — Leçon du lundi 13 dé
cembre, A quatre heures :
Etude descriptive du sceau. •
Faculté de» lettres. — Cours d’histoire de l'art.
Professeur, M. Paris. — Leçon du lundi 13 d#
cembrc, âcinq heures:
Mythologie figuré» de la Grée*. — Les idoles
primitive».
PETITE CORRESPONDANCE
— P. R., à C. — Nous n’en connais-tone pas.
Certains banquiers pourraient, peut-être, faire
Ces opération».
— D., à St-S.— Rigoureusement, l’administra
tion ne peut percevoir que trois centimes.
— A. H. — Cette opération ne serait pas régu
lière et pourrait toujours être critiquée par
les antres créanciers.
— Gabriel M„ Bx. — En principe, c’est son
droit; maie le juge de paix peut réduire a’11 es
time que la demande est exugéree. 11 a un plein
pouvoir d'appréciation.
— Paul Bonnafoux, Bx. — Ouf.
J B. (Glr.). -Non, vous ne le pouvez pas.
— S. B. 00 Pauillac: A la mairie de Bordeaux
police administrative» deuxième section.
BOURSE DE PARIS
BEVUE HXBDOMADAIttB
Paris, 11 déoembre.
Le marché n’a pas montré cette semaine
tout l’entrain désirable, et bien peu de va
leurs, sauf la Banque ottomane qui a sensi
blement baissé, no se sont écartées des cours
pratiqués il y a huit Jours.
La tenue de la cote est néanmoins satisfai
sante, surtout celle de nos établissements de
crédit. On sait, du reste, que presque tous
ont étudié depuis plusieurs mois un assez
grand nombre d’affaires qui doivent leur pro
curer des bénéfices importants; il n’y a d'hé
sitation que sur le moment opportun A choi
sir pour intéresser le public à ces opérations.
D un samedi à l’autre, notre 3 0/0 a reculé
de 104 A 103 85; i’Amorttssable, de 102 40 A
102 37. Par contre, le 31/2 010 a passé do 106 77
A 106 80.
Nous retrouvons la Banque de France A
3,775, sans changement.
Le Crédit Foncier se retrouve en bonne
tendance a 657. Les vendeurs paraissent de
plus en plus disposés â abandonner une par
tie qui ne peut se terminer qu’à leur détri
ment.
Les obligations foncières et communales
conservent leur excellente allure.
Les Obligations communales 2 60 0/01879,
qui restaient A 500 fr., passent A 503 fr.; nbli-
S allons foncières 3 0/0 1879. 503 fr., en avance
e l fr.; communales 3 0/0 1880, 502 fr., contre
803 fr. il y a huit jours.
Les obligations foncières 3 0/0 1893 sont
presque sans changement A 475 fr. 50 ; fonciè
res 3 0/0 1885. 503 fr.; communales 3 0/0 1391,
401 fr. 75, également sans variation ; obliga
tions 3 0/0 1892, 5U7 fr. en bénéfice de 1 fr.
Les obligations foncières 1895 2 80 0/0, entiè
rement libérées avec un tirage le 22 courant,
sont A 498 fr. 50 ex-ooupon, contre 503 avec
coupon ; obligations libérées partiellement,
493 fr., en légère plus-value de 50 centimes.
Le Comptoir national d’escompte est à 584.
Lo Crédit lyonnais se maintient très ferme
A 794.
Le Société générale, à 535, a monté de 5 fr.
Le Suez, A 3,265, a baissé de 10 fr.
Quelques réalisations bien naturelles ont
remené les Chemins français â un niveau
moins élevé. Le Lyon cote 1,839; le Midi, 1,465;
le Nord, 2,060; l’Orléans, 1.84U.
Parmi les fonds étrangers, l’Italien a passé
de 96 35 â 9G 47. L’Extérieure reste A 60 13/16 au
lieu de 6i 3/16; le Portugais, A 20 5/8, au lieu
de 21 7/8.
Le Russe 3 0/0 1891 clôture A 94 50; le 4 0/0
consolidé, â 103 35.
Le Turc B. a baissé de 25 centimes à 2190;
la Banque ottomane reste A 556 50 au lieu
de 585 sur le bruit de suppression possible de
dividende pour 1897. La nouvelle direction
voudrait, assure-t-on, rétablir sur des bases
indiscutables la situation.
Au comptant, les obligations des Chemins
de fer économiques sont recherchées â 446. '
L action de la Société d’incendescenoe par
le gaz (Bec Auer) s’est avancée à 830 fr.. pour
revenir, par suite de réalisation», à 785 au
lieu de 750 cour» de samedi dernier.
On dit que le chiffre d’affaires réalisées par
cette Société pour 1887 dépasse de beaucoup
celui de 1896.
L’action de la Sociétêd’Héraclée s’est traitée
très activement oette semaine et clôture A
617 eu lieu de 615.
Les obligations ottomanes, garanties de
chemins de fer, ont été actives au cours d#
ces derniers Jours. On a coté l’obligation
3 0/0 Jonction Salonique-Constantinople â 283.
En ce qui concerne cette Compagnie, rappe
lons les services qu’elle a rendus récemment
pendant la guerre gréco-turque, pour le trans-
E ort des troupes qui a été effectué avec toute
i rapidité désirable. Ajoutons que les garan
ties spéciales affectées aux obligations de
cette entreprise représentent un total de 7 mil
lions et demi de francs, supérieur de 2 mil
lions et demi de francs au montant nécessaire
A l’intérêt et A l'amortissement.
Les obligations 4 0/0 Smyme-Cassaba et
prolongement (série 1895) sont A 372 fr. Nous
croyons savoir que c’est le 13 courant que
sera inauguré le dernier tronçon du prolon
gement dont l’achèvement n'était prévu que
pour la fin du mois.
L’Insraaw eer la Vie.
La Nationale-Vie a été choisie pour consti
tuer des rente» viagères au profit des sauve
teur» et des victimes de l’incendie du Bazar
de la Charité. Cela montre quelle confiance
elle inspire aux personne» les plus compé
tente».
MOUVEMENT DU PORT DE BORDEAUX
BORDEAUX, 12 décembre. - MaatAseo rage :
Bougainville, lougre fr., c. Morgan, de Li
bourne.
Yves-ConeeU. et. Er_ o- Bertaud d# Huelva.
Flerre-et-PAul. st fr., c. Arnaud, de Vlgo.
Palatine, et. ang., o. Ross, de Swtlna.
Lee-Fils-Conaeil, et. fr., o. D.itrian, de Heeiva.
Segovîa, st. esp., c. Mendtluce, de dite,
sephora-Worme, et. fr., c. Dupendent, de
Vauban^uhr^ e. Pay, du SéaégaL
Bat êstssa» la t Ivlèet
Ceîta.^duadee u*T?é|S»r.
Louvots.tr.-m. fr-, e. Beauaouara, p. Saint
k'*Vi e- «uroeee, ► m
Mésange, tr.-m. fr.. c. Débats,p. Féeamp.
Ivaaboe, SA. eng-, c. Smith, p. Bilbao.
As!oun, et. ang., c. Roselt, p. Cardiff.
Baron- H ambro, et. ang-, eu Lowther, p MM
port.
Seçnt-i.eeslo, st. aet.. e. Remets, p. Grtmebfi
- PAUILLAC. n décembre — Heate:
Brestois, sL fr.. c. Luco, de Brest.
As» appaatsmeote :
Calvados, st. fr., c. Gicquel. d"Oran.
Campma*. *4. fr., c. Viei, du Havre. (Charge
p lA PtaS
Mésange, tr.-m. fr-, c. Dehaia. p. Fécamp.
■ — * ‘ k St-*
Matage.
Louvoie, tr.-m,fr., c. Beaudouerd. p. st Ma**.
Trois-Frères-Conseil, c. Burosse, p. Mal ara.
Pctit-Allaln, goti. fr., c. Le Dlabat, p. Nantes.
POLVri-: OB-tiRAVE, 12 décemb. — Batrêe:
Biscaye, st. fr., e. Le Bihaa, de SL-élazalre
mi % 1 ^
Concord i a, st. fr., e. Louis, p. le" Brésil (sor*
hier soi ri.
Alphonse-Conseil, st. fr.. c. Hlmène. p. Oraa.
Douglas, st. ang.. n. Edwards, p. BUbao.
viiie-d’Arras, st. fr., c. Sauvage, p. Dunkerqea
Breton, st. fr., c. Krtaud. p. La !*aJHee.
Sophie, st. fr., c. Vlaud, p. Nantes.
Emma, st. fr., c. B&sroger. p. Passages.
MeafllA aa Verdoa :
William-Connal. st. ang., c. Mac-Phersoa, s
Glasgow.
LA COURRE. 12 décembre. — Vent» sud-eo*
ouest, jolie brise, elet couvert, mer agiUe.
COURRIER MARITIME
ARBIVAGKM A
Shanghai. Il déc. : st. Saghatien. de Marseille.
Sydney, 10 déc. : et. Polynésien, de Marseille.
Alicante,8déc.: si. Jeanne-Conseil, de VlaereB,
Cap-SparteKpassée 10 déc. : st. Tibet, te Grand»
Bassani â Mar sel Me.
Séville, Il déc. : st. Slariey-BeU.
Penarth, 11 déc. : st. Ctifton-Qrove, de Bristol â
Bordeaux
New port, 10 déc. : st. Lerpoei, de Bordeaux.
Glasgow. 9 déc : «L Juno, de Bordeaux.
ShieTds, 9 déc. : Aconcagua, de La Pallies.
DEPARTS BS
New-York, 3 déc : st. Cento, p. Rochetort. — La
11 : et. La-Bretagne. ». le Havre
Colon, 10 déc. : et. Fléchée.».Peuillao.
Port-Louis (Maurice), 10 déc. : st. Vtt-iede-Mein
de Bordeaux p. la Réunion.
Anvers, 11 déc’ : st. Hether, p. Rochefort.
Londres, Il déc : st. Albalroi», p. Bordeaux.
Newhaven, 10 déc. : et. Afrique, p. La Pallies.
Cardiff, 10 dôe. : st. Feney. p. Bordeaux.
Liverpooi. 9 déc. : sL Gascony. p. Bordeaux.
Sunderland, 10 déc. : st. HerdtricK, p. Rayonna
Gibraltar (passé), 11 déc. : st. YiUc de-Mantille.
Péniehe (passé), iodée. : st. Latcmé, de Rouen â
Alger.
Rouen, 11 déo- : st. Roger, p. Bordeaux.
Dunkerque, 10déc. : ât. N. VerbecKmoùt, p. Bor>
deaux.
Morlaix, 10 déc. : st. Hirondelle, p. Légué.
Marseille, 10 déc. : st. Iratmaddy, p. Madagascar
Départs des Courriers d’Oatre-Mer.
Du 14 décembre.
Ténérlffe, Montovedeo, Buenoe-Ayres, Plate
(sur demande), vi* Pauillac. par st. Cempt
matin).
— Antilles, Guyanne, Haïti, Vénèsuéla. Co
lombie, Bolivie, Pérou, Equateur, Amérique
centrale, viâ Soutliampton, par et. D»s (Bor
deaux Bastide. A • h. 34 matin).
New-York. Etats-Unis, Canada, Mexique,
Cuba, Bahamas, Bermudes. Guatemala, Relis».
Haïti, viâSouthampton.parst. Kaiser- Wm-der,
Grosse (Bordeaux-Bastide, A 7 h. 34 matin), et
viâ Queenstonw, par st Majestic (Bordeaux-
Saint-Jean. à 6 h. 45 soir).
BaiesrAmaarsuriim imninaBing.s-aeBB.Hi Bu use
NOUVELLES COMMERCIALES
IEHTES m M PLACE DE HDttEAUX
du 11 décembre.
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100 eect Bahta, à fr. 43.
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100sacs Guayaqutl. a fr.to.
95 sacs Foi tvCabeno non grugé, à fr. 65.
75 sacs Porto-Uobello non gragé supérieur, I
fr. 62 60. '
125 sacs Guayra gragé. à fr. 82 50k
Lca 60 kilos, entrepôt.
Relevé hebdomadaire dee Vins et Spirltue»
Tonneaux
per petite vitesse
St-Jean
Drieu**
Tetaax
TeUsx*
généras*
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937,969
163,523
»
*39*562
«.6001
44,280^
1,467,889
163,613
48,050
Expédit.
490 t. 53tk
Arrivages
1,079*4681
Marché général aux Bestiaux»
HÜVDK DS LA SEMAUtS
Lundi 6 décembre. — 343 boeuHi, renvoi 44;
53 vaches, renvoi 2; 141 veaux, renvoi t;
2,437 moutons, renvoi 580; 164 agneaux.
Bien qu’il n’y ait pas eu de hausse A consta
ter, la vente a été généralement plus coulante
sur toutes les sortes et catégories, et le renvoi
moins Important qoed'haMtude. i.esarrlvagee
étaient d'ailleurs un peu plus restreints.
On comptait 116 boeufs pêrigords, 6. garou-
nais, 18 rouges, 20 ealntongeois, 50 basques et
42 espagnols ; 16 vaches garonnalses, O pért-
gordee et 4 bordelaises.
Les meilleurs bœufs Ont obtenu de 74 A
77 fr.: les secondaire^ de 66 A 73 fr. : ceux
de i* troisième qualité, de 6# A 65 fr.; les bonne»
vaches, de 60 û w fr.; les secondaires, de 66 à
69 fr.; bêtes de réforme, de 60 A 54 fr.
On a vendu les veaux de choix, c'est-à-dire
les sujets réellement blancs. Jusqu'à Sêfrancs.
Les bons veaux ont valu auteur de 7»fr. ; les
escondaires, de 67 à 72. et les moindres, dû 62 *
66 fr.
Les meilleurs lots de moutons ont difficile»
ment dépassé 82 fr. Lee coure généraux ont
flotté pour cette marchandise entre 72 et 80 fr.
Les agneaux ae sont tous vendus entre 11 et
I» fr. la pièce.
Mercredi 8 décembre. — 2,300 pore», renvoi 28.
Le temps, resté beau pendant quelques JourA
s’est rois A la pluie Juste la veille du marché.
Cela a suffi pour empêcher un relèvement d*
prix, qui aurait certainement eu Heu al on
avait eu du froid.
Lee coure, déa le début, se sont établie entre
88 et 40 fr. H» s’y sont maintenus Jusqu’à la Un,
la mauvaise marchandise ae vendant en olé-
ture aussi cher que la bonne.
La charcuterie, dans le crainte d’une réao»
tion, certaine et le temps s'améliore, n forcé eee
approvisionnements et a A peu près tout
acheté.
Jeudi S décembre. — 139 bœufs, renvois*
• vaches, renvoi 2; 668 moutons, renvoi 38e.
11 reniait 66 bœuf» en réserve A l’abattoir.
Le marché s>st ouvert avec seulement 143
bœufs A 1 affiche, mais comme tout le monda
savait quil > avait 86 pêrigords A débarquer 4
la gare du Midi, les affaires n’ont réellement
.es grosse» réserves de l’abattoir, le chiffra
sez élevé des apports, 1# trouble causé par Isa
rivage» successifs, tout a contribue à provo»
gêne des Compagnies de chemine de ter, con
vaincus d’ailleurs que notre proteetattou res
tera comme les précédentes, 1 oitre-morte.
L« .....
arrivages 1 , _
quer une mauvaise vente, qui s’est traduite
par 8 ou 3 fr. de baisse sur toutes les sortes et
catégories.
Vendredi 10 décembre. —178 veaux, renvoi 48;
668 agneaux.
Très mauvaise vente. Prix en baisse de 2 A
1 points sur les veaux, da 1 * 1 fr. par tète aur
les agneaux.
CHRONIQUE VINICOLE
Vin.
Bordeaux, il décembre.
On enregistre chaque jour quelques achat» â
la propriété, mais le marche est toujours an
calme. Les vins vieux, de plue en plue rares,
obtiennent d’aesez Jolis prix dans lee qualités
En nouveaux, à part la vente ffea secoad
eru de Médoc à prix encore secret, de deax eu
t roi* bourgeois et de petite ordinaire», on né
signale que quelque» vins blancs eommnneeâ
moyens.
La température doue» et pluvieuse que
avons eue oette semai us devrait bien faire
place A un froid eec, dont le» vins nouveaux ee
trouveraient mieux et le vignoble aussi.
On lit dans le Blayals du 11 décembre :
« Quelques très rares affaire» ont été traitée»
cette semaine en vins vieux et nouveaux du
Bla/alset du Bourgeaie. Le commerce achète
au rur et à mesure ae ses besoins. On ne signale
aucune spéculation. On remplit purement et
simplement lee ordres transmis. Pasdetraor
sacrions en vue d’un avenir même prochain.
» En prévision de plantations nouvelles, lee
boutures et les plants greffés sont très recher
chée et trèsdemendés. Lee prix sont très ferme»,
surtout pour les premiers choix, s
— On écrit de Saint André-de-Cebzac, lelO d»
oeaabre:
« Voici les cours actuel» dee vins de la oe^
très •
1890 1886 1817
Côtes Satnt-Macaira Pu 340 •
Palus-Fronsac lOO 380 340
Montferrand 425 400 380
Saint-Laurent. Saint-Emilion... 660 600 666
Vin blane,Graves supérieur».... 46» 425 400
— Entre-Deux-Mers » • 34S
— StAndré-de-Cubzao.. » 360 3SQ
a Le tonneau de 4 barrique» rendu en gare, »
Via» de Lot-et-Cnragee.
On écrit d'Agen, le 10 déeembre:
« Le commerce se lient
grande réserve,
tri “ * ‘
1 se lient toujours aur la oint
et 11 n’est pas probable qui ae
d'affaire» importantes avant 1*
ai te â présent 1
■oie de Janvier.
» Il n’y a pas encore de 'goure eêrleui
établis. »
Vhu de Gara.
Notre correspondant partie»lier de C<
noos écrit;
s Ceo dot», il 1
» Lee marchés de la semais» *
rit
ttenn
lez fréquentas, malgré le mauvais tempe.
11 n’y a cependant â signaler qe’ea btee BD»
courant d’affaires, maie las prix a» main»
a pis» grande fbri
eut avec la pies grande
• fr »e le degri tes 28» litres
comptant sens eeoouapta. e
On écrit de Cognac, laiedl
■ Lee prix <
nouveaux 1
rue, qui
ireont!
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