Titre : La Presse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1841-01-31
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1841 31 janvier 1841
Description : 1841/01/31. 1841/01/31.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k428378v
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
Mmemohe 31 M)M~p 1 ~41
"Edition de Parie
1% ffamcs par tricaeatfe
jUKH'n'nMta~!
m an.. M fr. Tt~it-Mo~
Stx moi~ M unu~&
!.e$ atMMfmeM m~nt~M-
i"et 15 (tnmo~ m i
l J
INSEBTMNS
t fr. se c. ta pettte ttsne, et fr. tsr
tigneder'Mame.
Toutes tMtettrM dosent être
atTranchiM.
TmttM tM commnmic~HoM et tdoivent 6tftadr
iPMis~SO~Mtvtef
L'amendement Schneider a été rejeté aujourd'hui, après une
discussion fort agitée. Le nombre des vctans était de &11, la majo-
Tii6 aototue, de 206. Jt y a ea posr t'amesdemeat 175 voix; contre
MaaaMidetûent, 2~6 voix.
Aiasi, l'amendetnent n'a été repoussé qu'à une majorité de 61
voix. La minorité qu'ita obtenue est cpnsidétabte, impoMntr. St etie
ne l'a pas été d-tvaataga encore, tes partieaos du projet de toi doivent
enremercterJM. Guizot, qui est veau, anjourd'hoi. an moment où
les convictions s'ébranlaient, tenter un eKort decitif ponr tes raffer-
mir.
H commimion avidt eUe-même, M debm.de la séance, te aeati-
mBhtdéM faibteme; car et)e ne ces sM seMm?. M. Thier: et M. Bittact ne sont}mpnt6s à la tribune qae
pONT preMer le ministère de doanerpobhqnement son appui tu
projet menace. M. Guizpt arépondaacescrisdedetretse; H àd6-
~adai~pM~tt evee ~aearet tanUe~; tt< rtmea~ ~eanconp d'opi-
aionsqae te eoMaat de h diseoMtm enthïaait rapidement. M. te
~ommissairëdu roi et M. le marëchatSontt, en effet, tout en maintenant
teur adhésion aa système de l'ecceinteet dtsiotts, n'avaient pas dimi-
muté tes conseqneaces que t'adoption de ce eystème aurait snr nos
&aanoes dans t'avenir. A ift différence de la commission, quia en
pocr tactique constante de cacher une partie de ta vérité pour sur-
prendre an ptns grand nombre de suif f âges, ces deux organes du
gouvernement avaient tenu à ectairer comptètement ta chaatbre sur
les resuttata fatnrs et inévitables de son vote. Ces reosëignemens, que
jusqu'à ce momeaton s'était bien gardëde donuer, faisaioatd'énormes
ravage* dans tes esprits d'abord ditposes favorablement pour le pro
jetdehH. La commission te comprenait. Aussi n'est-ce qu'ave: co)ère
qu'elteâ entënduM. le commissaire du roi et M. le maréchal Soult
parler avec plus de franchise qu'eHe n'avait voulu en mettre dans ses
rappoBtsavec!a chambre.
L~uapresHon produite par ces explications aurait probablement
ëtéfatale an projet de toi, aans la diversion pnMsante que M. Guizot
w eatreprMe.NoM n'avons, pour notre compte, aucune grâce à
1m jen readre. Mais la commission et ses adhérons seraient des ingrats
s*tb oubliaient jamais un tel service. Aujourd'hui, nous les avons vus
applaudir avec chaleur anx parotes de M. te ministre des affaires
étrangères. C'est qu'its sentaient en ce moment que ce concours leur
assurait ptns de bûuiesqàe tous tes moyens employés josqne-H w
Cependant tout n'eat pas nai. L'amendement Schneider est re-
poasse ce n'est qu'une campagne. H y en aura d'autrea à faureavant
d'arriver au snecës décisif. L'article 3, par exempie, relatif au mode
d'exécution, peut donner tien à une distocation dans ia majorité
d'aujourd'hui. M. Butant, dont l'esprit judicieux ce saurait se
plier aax préjuges atMardeB de ta gauchp, a très habitement cher-
ché à diminuer d'avance tes duEcuttês que cet article est de nature à
smciter. Nous ne doutons pss qn'it ne comprenne parfaitement, pour
sa part, que ta condition de MMMt<(gauche, telle qu'elle veut l'iBscrire dans ta loi, ne peut être raison-
aeMemeïtt impMë~tm caotnet. Mais M. Bithult s'adrestait a un parti
in ne tactique dans son discours. Aussi a-t-on vu M. Barrotseteveret
protester contre l'interprétation par taquette on reléguait )a simulta-
néité dans les questions et signale cette disposition comme l'une dex ptus importantes. A ta
bonne heure !,Vpità donc M. Barrot engage à livrer bataitte snr cet
artic)é 3, nonseatfmeot à ia minorité d'aujourd'hui, mais au gou-
vernement, mais à cette partie de la commitsiondont M. Bitautt a
été l'inteHigent o'gane. Que rësuttera-t it de ce conuit con&tttê des
aujourd'hui dans ta majorité ? Nous t'ignorons; mais il est probable
que les conséquences en tourneroitt au pront de ta minorité, et que
cette ci est dettinée à te grossir de toutes tes opinions que froisse le
projet de toi, soit par son principe, soit par te système qn'it consacre,
soit parle mode d'exécution qui sera uttérienremeBt adopté.
H ne faut pas croire en effet que tes 236 voix qui se sont
prononcées aujourd'hui contre l'amendement Schneider repré-
sentent la totatité des diMidecs. Non. Ily a dans ta geuche et
aiiteurs beaucoup de membre: qui ne veulent pas de forts détachés
m~HJLETMMN ME ~A MMEStSHE
LA CHASSE AU CHASTRE.~
jx.
Nous Bmes une chasse superbe. Je dots dire, il est vrai, que M. de
Beaumanoiré!*it excellent tireur. A quatre heures, nous rentrâmes.
Le comte de Villa-Forte et MUe Z~phirine n'étaient point encore de
retour.
Je montai à ma chambre pour me préparer à d!aer. Mais comme il ne
me fallait pas deux heures pour ma toilette, je pris ma basse et j'en
tirai quelques accords. C'était un instrument excellent, et je résolus,
plus que jamais, de ne poiut m'en septrer.
A cinq heures et demie je descendis au salon. J'étais le premier. Un
instant après, le comte de Villa-Forte et Mlle Zëphirine parurent.
Eh bien mon cher Louët, me dit Mlle Zëphirine, vous êtes-vous
bien amuse?
–Ma foi, mademoiselle, répondis-je, je serais dimeUe et vous ?
Oh ma foi, de tout mon cœur; les environs d'Antieoli sont char-
mans.
Capitaine, dit le lieutenant en ouvrant la porte.
–Qui m'appelle capitaine? Ici je ne suis pas capitaine, mon cher
BeMtuatjOir, je suis !e comte de Villa-Forte.
Capitaine, reprit le lieutenant, c'estpouranaire sérieuse; venez un
instant, je vous prie.
–-Pardon, mâchera amie; pardon, monsieur Louet; mais, vous sa-
vez, les aSaires avant tout.
–Fanes, monsieur te comte, faites.
Le capitaine sorm. Je le suivis des yeux jusqu'à ce que la porte fat
refermée, puis tjuand je fus sûr qu'il ne pouvait plus m'entendre
-J'ai vu M. Ernest, dis-je à MUe Zëphirine.
~1) Voir la PfMM dM 22, 33,25,96.27, ?, 29 tt 30 janvier:
mmreMx t Mne a~tmt-O~a~ew, Ë<,
et qui, à ce titre, ont votecoNtrerMwndsment. Mais 009 membres ne
vectent pas davantage le système mixte da projet de toi, et torsque ce
projet sera mie aux voix, lia 6e reumroat à ia miaoritédartmendement
pour déposer aaeboute aoirc Les ~eas qui entendent !a simoltanéitô
à !a façep de M. Btrrotpeuvaat n'ètbien. aussi, quo!qoéfMorab!esam
système mixte, ss proaoMercotttrei'et~mbte de l'emportent pM damia di'caasion qme cette importante quMti&a doit
sou!ever. Voii~ doMdes recfues our {esqnettes ie! 175 ont te droit de
compter! Leur armée, à eax, De peut pas s'afhibMr; cette de tecrs
tdvenaires est déjà mia6e par de soardes défections. Voyons ce qH'it
en MsteMan moment où ta di~ctMMom'ert terminée.
Nous espérons d'aitleurs qce le temps sera cnaaxtUmte eSSMM
ponriesoratennqm oat combatte aMe taat de force et de !~desmtreax projet. Aujourd'hui encore, !'honoraMe M. IMJ&ni'ea&it
eptendre d'~o~centei ventés qui smrvivront certaiaementanx impres-
sioat de !a setnee. Dans la chatear dn débat, on pent bie&ae mom-
WP~BS accesaMea h votx des~mNo~ Qn'aa hngag&de !matSt&toutMdte b prodai apparente, modifient H profoademeat tes situations. Quoi qu'il en soit,
M. Duhure n'aura p~aà seMpeatirdu rôeqa'ita jonc dMS cette
gca~ecirconstaBce. H s'est grandi par !e talent etparledonbte force sur taqaetteU vaudra totqours mieox s'a~nyërqaatfur
t'équivoquesucc&td'cajonr. y.
Les deux chambres du paiement anglais ont aiéga te 28, mai$
leurtséancesa'oNtpasoffertd'iMet~M.
La&M6!'ve~)'6c~t Maximilien de Bavière, frère du roi Othon, ett arhvé te 29 à Athè"
nés. Sentant le même journal, le gonvernfment grec aurait f voir aux envoyés des trois pu~siances protectrices, qu'en 18M, H
serait prêt à payer l'intérêt et le fonds d'amortissement de t'empnmt
de 60 millions de francs. 'c':
Le 22 jarnationaip. Il s'agissait de faire prêter sermeut an drapeau à ceux des
miliciens nationaux qtH n'avaient pas remp'i cette form~ite. j~s~-
lefo a harangué ~ariicalièremMt.ia compagnie qni, le 1" septem-
bre, St feu sur le capitaine gênerai de Madrid, et i} t'a féiicitëd'avair
~OMt CeMe OOCte ~fa~OMrc. Le Co~feo que son étonuement est si grand, qu'il n'a a pas le loisir de faire au-
cuner~Qexion.
Un décret du ministëre-r~gance, en date du 21 janvier, vient de
capitaliser les intérêts de la dette consolidée ioter;eme et extérieure
échus dans )e< semestres antérieura an 1" janvier de l'année couran-
te tes titres qui seront délivres en remplacement jouiront, dès ledit
jour, de l'intérêt de 3 0)0 par ao~ qai sera payé pM semestre le 30
juinet le 31 décembre~e chaque année.
Un autre décret, rendu à la même date, porte que le ministre dès
finances présentera aux cortès, lors de la prochaine leg~ature, un
projet de loi dont !abMè principate est le rétablissement de l'article 2
de la loi du 29 juillet 1837 sur l'incorporation au domaine de l'état
des biens du clergé séculier.
Nous trouvons dans le JoM)'~M< < ce soir, les nouveUe~ suivantes, sousia rubrique de Constantinople,
8 janvier
L'amiral Watker, qui wnt de recevoir )e nom de laver ~Pacha, )oom-Bey :ont partis le 4 snr le bateau a vapeur du gouvernement t'7.:ct<pour Yec )e< amiraut auiés, et y prendre tes conuniMaires angtais et antrichien qui,
conformément an traite du 15 juiHet, doheat être présent à )a remise de ta
Hotte.
'Le Ria)a-bey, contre-amirat, et Ahmtd-aga, ancien mrre-eNini, te trouvent
egatement a bord de l'ftcutar, te premier ''harge tpeeiatement, avec laver-
pacha, de recevoir )a flotte; ie second de se rendre dans les vitles saintes, pour
y faire Kconnattre t'autorite da su)tan, tt si te ca< l'exige, réorganiser Itur ad-
mioHtration de "concert avec Oemon-pacha, nommé récemment gouverneur de
l'Arabie!, et qni se troave déjà sur les tieM. i.
Quant a Mafloum bey, sa mission Mt de constater !a parfaite exécution de
ta soumission de Mehemet-Ali, en ce qui* concerne t'évacoation de )a Syrie. La
iettre dont il est porteur, confère, dit-on, a Mehemet-Aii te gouvernement de
–Quandcela?
–Aujourd'hui.
Ah ce cher Ernest, il nous aura suivi d'auberge en auberge.
C'est probable, ou bien il faudrait qu'il fût sorcier.
–Une vous a rien dit pour moi?
–I) m'a dit que demain vous auriez de ses nouvelles.
Oh quoi bonheur, monsieur Louët, il va nous délivrer.
–Mais, mademoiselle, lui dis-jg, comment vous trouvez-vous dans
cette société, si vous ]a méprisez tant?
Comme vous vous y trouvez vous-même; .s
–Maismoi,jyaiétéconduitdeforce.
Et moi, croyez-vous que je sois venue de bonne volonté? w
–Alors, ce brigand de capitaine.
M'a vue danser au théâtre de Bologne, est devenu amoureux de moi
et m'a enlevée.
Mais c'est donc un athée que cet homme qui ne respectent les
danseuses nilescontrebasses!
Ce qui m'a fait le plus de peine dans tout cela, c'est que le pauvre
Ernest aura cru que j'étais partie avec un cardinal, parce qu'il y avait à
cemomentlàuncardinalquimefaisaitlacour.
–Oh'
–Silenee'voitàToninoquirentre.
Eh bien, dit Zéphirine en courant à lui, eh bien, qu'avons-nous?
Oh quelte mine; ces nouvelles sont donc bien mauvaises?
–MaiseUesnesontpasbonnesdumoins.- 1
Viennent-t-elles de bonne source ?,demanda Zéphirine avec une
inquiétude qui cette fois n'était pas jouée.
Oo ne peut de meilleure source elles viennent d'un de nos amis
qui est à la police.
–JEh'qu'aunoncent-eHes, bon Dieu?
–Rien de positif; seulement )1 se trame quelque chose contre nous
nous avons été suivit de ChunciaM jusqu'à Osteria Barberini. On ne
nous a perJu que derrière teMonte-GeatMro. Ma chère enfant, je crois
qu'il faudra renoncer pour demain à aUer au théâtre ~~a ~a~e.
Mais cela ne nous empêchera point de dfner, capitaine, je l'espère?
Tenez, voità la réponse, me dit le capitaine.
Son excellence est servie, dit un taqaais en ouvrant la porte.
En entrant dans la salle à manger, je m'aperçus que le capitaine et le
lieutenant avaient chacun une paire de pistolets près de leur assiette
"V .);
t ..ToatM te* eommanicatioM re)ativM à )a rédaction dn fenHteton.' et 4 i'ad-
) minittration du jômnai doivent étreadreM
l'Egypte, dès que, auï termes de la dernière note de h conférence de LondfM
da 14 novembre, H aara restitné ta Hotte ottomane et évaeut ta &)tie.*
Saivant âne lettfe de Coastanticople dm même jour, 8 janvier, q~i
Bous est commaniquëa, Ibrabim Pacha sursit tue d'an coup de ~6~
totet Mehcmet Reachid-Pàch. r~ce~tment eawy6 par. !a Por~e p~
Syrip. NehfmerR'-scbid-Pacha, qa'HBefautpM du reàe confon~t~
avccRescmd-P~ctta, jte ministre ottoettan, a a~refois s~jonroë aPoriff.
Une autre lettre de Conatantiaopte, pDbtiee par te -J~, anaûBca
que M. dePoatoM, ambassadeur de France, n'a pas obtenu de nio~e
gouverBementIecongequ'UasoUicité.
CtMMnbre des M6pntt
S
lia séance est ouverte a une heure et an quart; Le procèt-yerbai Mt ta et
aNopté..
L'ordre dm joar eet ta suite de ta discaMion da pMJet de toî tëtatif aat fortiB-
ctNoMde'Bt.a-paro)eettatf.iegM. LE GÉNERAï. scHffEmBR: MextieuM t'honorahte MppMtMt trtite ~o-
temtieMd'abMtdes, oa toot boncement d'impoMtbtet, M M~MHs' de sea ~dven~
rea. Je doia reponster Mo qcatiScations, qui tattMraient Mppo c'ettMgerement, et Mns y avoir <ÉrMnMmforts tvancét en remptMemmt da ~y)teme de ta MmtniMioh et dtt MaterM-
ment. i.i
S~ non~n&BOMMmmespas ra)!i~ an ~ystemade t'mce!nteeonti!)ue. C'est'
que noae aTOM pen<6 qae c'étut ttirtont nne attaque de vive force qne Partir
a~dta craindre, etqnecesy~tetnen'etaitpas MfBtantcoNre nntf~emb)at!e at-
taque. C'est poarce)aqu)Boat avoM proposé !a substitution d'nn antre tytt&ne.
L'orateur, tentMttt dMs te dëvttoppement des rattOM en faveur de Mn a-
meademeat, est écouté pendant quelques intiaDs avec ('attention ta pMsoate-
me. Nous regrettons qae sa voh, trop faible, ne permette pas à set paratts
de parvenir ju qu'a noM.
Voi)&, coNfinne t'oratam' ea terminant, an argument aaqnet on n'a pas àMez
répondu i hoaorabte rapporteur vouo a dit que ie mor d octroi n'est tnscjptiMe!
d'aoconedéfeme. te cumpKnd~pM, eh vétité, que M. te rappo~tem'contraste
aujourd'hui futitité de cenmrea ca< d'attaque. Poorquoi donc, ttt 1833, sous.
te minMteM du 11 octobre dontii faita~t partie, nous te présentait-on comme
poavaBt&tre.d'nne amsi gTaBdo utitité! ponrqMinous dem'ndtit-on a'ors f'att-
torisation d'yMre qaelqnes réparation! qm deMient te mtttre en ftat de garan-
tir ParUcontfeun~Mtprue? -r i
Du reste, je n'-ai pat la prétenttott d'être ti bon stretégiste que je puisse tran-
cher la qoeshoh par ma sente opinion. Non, non, je n'ai pas cette pr~dfnDtiQn,
jeteu~jSga quand it t'agit de ehoitir entre ptnsitars projets ceini qm convienf te
miemautinMr~tsdupay).
Avant de quitter la tribune, je prierai M. te ministre de !a guerre! de commu-
niquer a ta chambre le devis approximatif des dépenses que neceMiterait t'af-'
mementdeiaptacedePMis. :1
a!. sociLT, président du conseit, repond que M. te commissaire dn Mt est t
ta séance eiprès pour faire cette communication.
LaptroteettaM.IegtnéMtdeLanttoy: '>
M.LE &ÉNËRAI. DELANNOY, commissaire du roi Jevientdômera'h
chambre des explications sur ta manière dont a éM établi te catent de tadépenM
qneneeeM'teraitt'armMnentdetapface deParit.
D'après tes catcuts de M. te tieutenant-géntrat Dode de ta Bmnerie, qui <'
Rie à treize Je nombre des bonches à feu pont chaque front, ii faudrait 2,000
benches à feu pour t'Mmement de sûreté. Avec tM aatret ~eptMet accessoire),
ceseraitunh)tatde30,794,S3&A. q."
On ade ptus évatnéà à 300 bouches à feu ta réserve qu'it serait nécessaire
d'avoir pour pouvoir, en cas d'attaque, tes partager sur tes points tes p!us ex-
posés. Cette réterve reviendrait à 2 mutions 600 mitfe franc'. !t faudrait tn ou-
tre établir un arsenat de construction qui absorberait au moins 2 miition!. En
joignant à ces sommes, celle que pourraient nêcetsiter quelques autres dépeMM
accessoires, on aurait un total d'environ 36 mittiont.
Mais ce n'ett pas là, metHears, toate ta dépente (longue agitation), il y a en-
core le personnet. Il est reconnu que dans nne ptàce assiégée, il faut trois cava-
liers par pièce ce serait en tout 6,000 cavaliers, dont l'entretien entrainerait une
dépeatede6mittioM.
La dépense géaéMte dont te budget se trouverait grevé, par ta mise de Paria
en état de ptace forte, serait donc à pen près de 43 miitiom. 1
M. THMRS Je vem faire à la chambre une simple observation sur qnetques
parotes que vient de prononcer M~ te généra) Scha'ider. Après t'mtinnatiem
qa'it vient de faire qae la commission voûtait dtMimnter une partie des dépen-.
sei.tesiteneem'estimpos~bte. ~~i 1, 1
Je ne conteete pas le ebijT e de 43 mittions; seniement il s'agit devoir ticttte
dépense est eatièrement appticabte à t'armemeot de ta p)ace forte.
Et d'abord, le chiffre du 30 miitions, destiné d'apte;! ce qne vient de VOM
dire M. le commisMire du roi, à t'armemect de soreté, !e compose en partie de
t'achat de 300 mitte fonts, qui seMient nécesiaires, qaand même Paris ne serait
pasfottine. C'est aussi à tort qu'on veut vous eSrayer par t'annonce d'un deB-
en outre, chaque fois qu'on ouvrait h porte de l'ofEce, nous apercevions .8
danst'antichambredeuxbanditsavecteurcarabineaubras.
LerepM fut silencieux, comme on le pense bien; cependant it se
passa sans accident. Je dois dire que je dînai mat Je sentais instincti-
vement que nous approchions de la catastrophe, et je ne ta voyais pas
arriver sans inquiétude.
Apres te souper, le capitaine plaça des sentinelles partout.
Ma petite Rina, dit-il, je te demande pardon de ne pas te tenir
compagnie ornais il faut que je veille à notre sûreté. Si tu Misais bien
tn te jetterais sur ton lit tout habillée, car nous pourrions bien être ré~
veillés pendant )a nuit, et alors je voudrais te troaver toute prête, anrn
qu'onpûtteconduiredansunendroitsûr.
Je ferai tout ce que tu voudras, répondit MUeZéphirine;~ ·
–Et vous, monsieur Lôuët, je vous serais obligé, de prendre !esmë-
mes précautions, 1 d
–Monsieur le.cojmte, je suis à vos ordres.
Maintenant, ma petite Zephirine, si tu veux nous laisser le rez-
de-chaussée, nous avons quelques petites dispositions à y prendre qui
ne s accordent pas avec ia présence d'une temme.
–Je remonte à ma chambre, répondit MUe Zephirine.
–Et moi aussi, m'écriai-je..
Le capitaine s'approcha d'une sonnette.
Ceia va bien, monsieur Louët, me dit Mlle Zephirine en tantlas mains. e 1. 1 1 1 .>
Cela va mal, mademoiselle Zéphirine, répondis-je en secouant la
tête. 'f
Conduisez monsieur et mademoiselle chacun à sa chambre, dit en
italien le capitaine. Puis il ajouta à voix basse quelques mots que nous
uepûmesen'endre.
J espère que tout cela n'est encore qu'une fausse alerte, dit MU<
Zephirine..
–Hum je ne sais pourquoi, dit le capitaine, j'ai un mauvais pres~
sentiment. Si j'ai un instant, Zephirine, j'irai te voir. Bonne nuit,
monsieur Louët..
–Bunne nuit, capitaine, dis-je en sortant.
MUe Zephifine était restée un peu en arrière. Cependant, comme j'avais
monté tes dix premiers degrés, je la vis paraître je m'arrêtai pour t'at-
tendre mais le bandit qui me conduisait me poussa par les épaules.
Je rentrai dans machambre;te banditmelaissa ta tampeetsortit.Ea
"Edition de Parie
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i"et 15 (tnmo~ m i
l J
INSEBTMNS
t fr. se c. ta pettte ttsne, et fr. tsr
tigneder'Mame.
Toutes tMtettrM dosent être
atTranchiM.
TmttM tM commnmic~HoM et t
iPMis~SO~Mtvtef
L'amendement Schneider a été rejeté aujourd'hui, après une
discussion fort agitée. Le nombre des vctans était de &11, la majo-
Tii6 aototue, de 206. Jt y a ea posr t'amesdemeat 175 voix; contre
MaaaMidetûent, 2~6 voix.
Aiasi, l'amendetnent n'a été repoussé qu'à une majorité de 61
voix. La minorité qu'ita obtenue est cpnsidétabte, impoMntr. St etie
ne l'a pas été d-tvaataga encore, tes partieaos du projet de toi doivent
enremercterJM. Guizot, qui est veau, anjourd'hoi. an moment où
les convictions s'ébranlaient, tenter un eKort decitif ponr tes raffer-
mir.
H commimion avidt eUe-même, M debm.de la séance, te aeati-
mBhtdéM faibteme; car et)e ne ces
pONT preMer le ministère de doanerpobhqnement son appui tu
projet menace. M. Guizpt arépondaacescrisdedetretse; H àd6-
~adai~pM~tt evee ~aearet tanUe~; tt< rtmea~ ~eanconp d'opi-
aionsqae te eoMaat de h diseoMtm enthïaait rapidement. M. te
~ommissairëdu roi et M. le marëchatSontt, en effet, tout en maintenant
teur adhésion aa système de l'ecceinteet dtsiotts, n'avaient pas dimi-
muté tes conseqneaces que t'adoption de ce eystème aurait snr nos
&aanoes dans t'avenir. A ift différence de la commission, quia en
pocr tactique constante de cacher une partie de ta vérité pour sur-
prendre an ptns grand nombre de suif f âges, ces deux organes du
gouvernement avaient tenu à ectairer comptètement ta chaatbre sur
les resuttata fatnrs et inévitables de son vote. Ces reosëignemens, que
jusqu'à ce momeaton s'était bien gardëde donuer, faisaioatd'énormes
ravage* dans tes esprits d'abord ditposes favorablement pour le pro
jetdehH. La commission te comprenait. Aussi n'est-ce qu'ave: co)ère
qu'elteâ entënduM. le commissaire du roi et M. le maréchal Soult
parler avec plus de franchise qu'eHe n'avait voulu en mettre dans ses
rappoBtsavec!a chambre.
L~uapresHon produite par ces explications aurait probablement
ëtéfatale an projet de toi, aans la diversion pnMsante que M. Guizot
w eatreprMe.NoM n'avons, pour notre compte, aucune grâce à
1m jen readre. Mais la commission et ses adhérons seraient des ingrats
s*tb oubliaient jamais un tel service. Aujourd'hui, nous les avons vus
applaudir avec chaleur anx parotes de M. te ministre des affaires
étrangères. C'est qu'its sentaient en ce moment que ce concours leur
assurait ptns de bûuiesqàe tous tes moyens employés josqne-H w
Cependant tout n'eat pas nai. L'amendement Schneider est re-
poasse ce n'est qu'une campagne. H y en aura d'autrea à faureavant
d'arriver au snecës décisif. L'article 3, par exempie, relatif au mode
d'exécution, peut donner tien à une distocation dans ia majorité
d'aujourd'hui. M. Butant, dont l'esprit judicieux ce saurait se
plier aax préjuges atMardeB de ta gauchp, a très habitement cher-
ché à diminuer d'avance tes duEcuttês que cet article est de nature à
smciter. Nous ne doutons pss qn'it ne comprenne parfaitement, pour
sa part, que ta condition de MMMt<(
aeMemeïtt impMë~tm caotnet. Mais M. Bithult s'adrestait a un parti
in
protester contre l'interprétation par taquette on reléguait )a simulta-
néité dans les questions et signale cette disposition comme l'une dex ptus importantes. A ta
bonne heure !,Vpità donc M. Barrot engage à livrer bataitte snr cet
artic)é 3, nonseatfmeot à ia minorité d'aujourd'hui, mais au gou-
vernement, mais à cette partie de la commitsiondont M. Bitautt a
été l'inteHigent o'gane. Que rësuttera-t it de ce conuit con&tttê des
aujourd'hui dans ta majorité ? Nous t'ignorons; mais il est probable
que les conséquences en tourneroitt au pront de ta minorité, et que
cette ci est dettinée à te grossir de toutes tes opinions que froisse le
projet de toi, soit par son principe, soit par te système qn'it consacre,
soit parle mode d'exécution qui sera uttérienremeBt adopté.
H ne faut pas croire en effet que tes 236 voix qui se sont
prononcées aujourd'hui contre l'amendement Schneider repré-
sentent la totatité des diMidecs. Non. Ily a dans ta geuche et
aiiteurs beaucoup de membre: qui ne veulent pas de forts détachés
m~HJLETMMN ME ~A MMEStSHE
LA CHASSE AU CHASTRE.~
jx.
Nous Bmes une chasse superbe. Je dots dire, il est vrai, que M. de
Beaumanoiré!*it excellent tireur. A quatre heures, nous rentrâmes.
Le comte de Villa-Forte et MUe Z~phirine n'étaient point encore de
retour.
Je montai à ma chambre pour me préparer à d!aer. Mais comme il ne
me fallait pas deux heures pour ma toilette, je pris ma basse et j'en
tirai quelques accords. C'était un instrument excellent, et je résolus,
plus que jamais, de ne poiut m'en septrer.
A cinq heures et demie je descendis au salon. J'étais le premier. Un
instant après, le comte de Villa-Forte et Mlle Zëphirine parurent.
Eh bien mon cher Louët, me dit Mlle Zëphirine, vous êtes-vous
bien amuse?
–Ma foi, mademoiselle, répondis-je, je serais dimeUe et vous ?
Oh ma foi, de tout mon cœur; les environs d'Antieoli sont char-
mans.
Capitaine, dit le lieutenant en ouvrant la porte.
–Qui m'appelle capitaine? Ici je ne suis pas capitaine, mon cher
BeMtuatjOir, je suis !e comte de Villa-Forte.
Capitaine, reprit le lieutenant, c'estpouranaire sérieuse; venez un
instant, je vous prie.
–-Pardon, mâchera amie; pardon, monsieur Louet; mais, vous sa-
vez, les aSaires avant tout.
–Fanes, monsieur te comte, faites.
Le capitaine sorm. Je le suivis des yeux jusqu'à ce que la porte fat
refermée, puis tjuand je fus sûr qu'il ne pouvait plus m'entendre
-J'ai vu M. Ernest, dis-je à MUe Zëphirine.
~1) Voir la PfMM dM 22, 33,25,96.27, ?, 29 tt 30 janvier:
mmreMx t Mne a~tmt-O~a~ew, Ë<,
et qui, à ce titre, ont votecoNtrerMwndsment. Mais 009 membres ne
vectent pas davantage le système mixte da projet de toi, et torsque ce
projet sera mie aux voix, lia 6e reumroat à ia miaoritédartmendement
pour déposer aaeboute aoirc Les ~eas qui entendent !a simoltanéitô
à !a façep de M. Btrrotpeuvaat n'ètbien. aussi, quo!qoéfMorab!esam
système mixte, ss proaoMercotttrei'et~mbte de l'emportent pM damia di'caasion qme cette importante quMti&a doit
sou!ever. Voii~ doMdes recfues our {esqnettes ie! 175 ont te droit de
compter! Leur armée, à eax, De peut pas s'afhibMr; cette de tecrs
tdvenaires est déjà mia6e par de soardes défections. Voyons ce qH'it
en MsteMan moment où ta di~ctMMom'ert terminée.
Nous espérons d'aitleurs qce le temps sera cnaaxtUmte eSSMM
ponriesoratennqm oat combatte aMe taat de force et de !~desmtreax projet. Aujourd'hui encore, !'honoraMe M. IMJ&ni'ea&it
eptendre d'~o~centei ventés qui smrvivront certaiaementanx impres-
sioat de !a setnee. Dans la chatear dn débat, on pent bie&ae mom-
WP~BS accesaMea h votx des~mNo~ Qn'aa hngag&de !
M. Duhure n'aura p~aà seMpeatirdu rôeqa'ita jonc dMS cette
gca~ecirconstaBce. H s'est grandi par !e talent etparle
t'équivoquesucc&td'cajonr. y.
Les deux chambres du paiement anglais ont aiéga te 28, mai$
leurtséancesa'oNtpasoffertd'iMet~M.
La&M6!'ve~)'6c~t
nés. Sentant le même journal, le gonvernfment grec aurait f
serait prêt à payer l'intérêt et le fonds d'amortissement de t'empnmt
de 60 millions de francs. 'c':
Le 22 jar
miliciens nationaux qtH n'avaient pas remp'i cette form~ite. j~s~-
lefo a harangué ~ariicalièremMt.ia compagnie qni, le 1" septem-
bre, St feu sur le capitaine gênerai de Madrid, et i} t'a féiicitëd'avair
~OMt CeMe OOC
cuner~Qexion.
Un décret du ministëre-r~gance, en date du 21 janvier, vient de
capitaliser les intérêts de la dette consolidée ioter;eme et extérieure
échus dans )e< semestres antérieura an 1" janvier de l'année couran-
te tes titres qui seront délivres en remplacement jouiront, dès ledit
jour, de l'intérêt de 3 0)0 par ao~ qai sera payé pM semestre le 30
juinet le 31 décembre~e chaque année.
Un autre décret, rendu à la même date, porte que le ministre dès
finances présentera aux cortès, lors de la prochaine leg~ature, un
projet de loi dont !abMè principate est le rétablissement de l'article 2
de la loi du 29 juillet 1837 sur l'incorporation au domaine de l'état
des biens du clergé séculier.
Nous trouvons dans le JoM)'~M< <
8 janvier
L'amiral Watker, qui wnt de recevoir )e nom de laver ~Pacha,
conformément an traite du 15 juiHet, doheat être présent à )a remise de ta
Hotte.
'Le Ria)a-bey, contre-amirat, et Ahmtd-aga, ancien mrre-eNini, te trouvent
egatement a bord de l'ftcutar, te premier ''harge tpeeiatement, avec laver-
pacha, de recevoir )a flotte; ie second de se rendre dans les vitles saintes, pour
y faire Kconnattre t'autorite da su)tan, tt si te ca< l'exige, réorganiser Itur ad-
mioHtration de "concert avec Oemon-pacha, nommé récemment gouverneur de
l'Arabie!, et qni se troave déjà sur les tieM. i.
Quant a Mafloum bey, sa mission Mt de constater !a parfaite exécution de
ta soumission de Mehemet-Ali, en ce qui* concerne t'évacoation de )a Syrie. La
iettre dont il est porteur, confère, dit-on, a Mehemet-Aii te gouvernement de
–Quandcela?
–Aujourd'hui.
Ah ce cher Ernest, il nous aura suivi d'auberge en auberge.
C'est probable, ou bien il faudrait qu'il fût sorcier.
–Une vous a rien dit pour moi?
–I) m'a dit que demain vous auriez de ses nouvelles.
Oh quoi bonheur, monsieur Louët, il va nous délivrer.
–Mais, mademoiselle, lui dis-jg, comment vous trouvez-vous dans
cette société, si vous ]a méprisez tant?
Comme vous vous y trouvez vous-même; .s
–Maismoi,jyaiétéconduitdeforce.
Et moi, croyez-vous que je sois venue de bonne volonté? w
–Alors, ce brigand de capitaine.
M'a vue danser au théâtre de Bologne, est devenu amoureux de moi
et m'a enlevée.
Mais c'est donc un athée que cet homme qui ne respectent les
danseuses nilescontrebasses!
Ce qui m'a fait le plus de peine dans tout cela, c'est que le pauvre
Ernest aura cru que j'étais partie avec un cardinal, parce qu'il y avait à
cemomentlàuncardinalquimefaisaitlacour.
–Oh'
–Silenee'voitàToninoquirentre.
Eh bien, dit Zéphirine en courant à lui, eh bien, qu'avons-nous?
Oh quelte mine; ces nouvelles sont donc bien mauvaises?
–MaiseUesnesontpasbonnesdumoins.- 1
Viennent-t-elles de bonne source ?,demanda Zéphirine avec une
inquiétude qui cette fois n'était pas jouée.
Oo ne peut de meilleure source elles viennent d'un de nos amis
qui est à la police.
–JEh'qu'aunoncent-eHes, bon Dieu?
–Rien de positif; seulement )1 se trame quelque chose contre nous
nous avons été suivit de ChunciaM jusqu'à Osteria Barberini. On ne
nous a perJu que derrière teMonte-GeatMro. Ma chère enfant, je crois
qu'il faudra renoncer pour demain à aUer au théâtre ~~a ~a~e.
Mais cela ne nous empêchera point de dfner, capitaine, je l'espère?
Tenez, voità la réponse, me dit le capitaine.
Son excellence est servie, dit un taqaais en ouvrant la porte.
En entrant dans la salle à manger, je m'aperçus que le capitaine et le
lieutenant avaient chacun une paire de pistolets près de leur assiette
"V .);
t ..ToatM te* eommanicatioM re)ativM à )a rédaction dn fenHteton.' et 4 i'ad-
) minittration du jômnai doivent étreadreM
l'Egypte, dès que, auï termes de la dernière note de h conférence de LondfM
da 14 novembre, H aara restitné ta Hotte ottomane et évaeut ta &)tie.*
Saivant âne lettfe de Coastanticople dm même jour, 8 janvier, q~i
Bous est commaniquëa, Ibrabim Pacha sursit tue d'an coup de ~6~
totet Mehcmet Reachid-Pàch. r~ce~tment eawy6 par. !a Por~e p~
Syrip. NehfmerR'-scbid-Pacha, qa'HBefautpM du reàe confon~t~
avccRescmd-P~ctta, jte ministre ottoettan, a a~refois s~jonroë aPoriff.
Une autre lettre de Conatantiaopte, pDbtiee par te -J~, anaûBca
que M. dePoatoM, ambassadeur de France, n'a pas obtenu de nio~e
gouverBementIecongequ'UasoUicité.
CtMMnbre des M6pntt
S
lia séance est ouverte a une heure et an quart; Le procèt-yerbai Mt ta et
aNopté..
L'ordre dm joar eet ta suite de ta discaMion da pMJet de toî tëtatif aat fortiB-
ctNoMde'B
temtieMd'abMtdes, oa toot boncement d'impoMtbtet, M M~MHs' de sea ~dven~
rea. Je doia reponster Mo qcatiScations, qui tattMraient Mppo
ment. i.i
S~ non~n&BOMMmmespas ra)!i~ an ~ystemade t'mce!nteeonti!)ue. C'est'
que noae aTOM pen<6 qae c'étut ttirtont nne attaque de vive force qne Partir
a~dta craindre, etqnecesy~tetnen'etaitpas MfBtantcoNre nntf~emb)at!e at-
taque. C'est poarce)aqu)Boat avoM proposé !a substitution d'nn antre tytt&ne.
L'orateur, tentMttt dMs te dëvttoppement des rattOM en faveur de Mn a-
meademeat, est écouté pendant quelques intiaDs avec ('attention ta pMsoate-
me. Nous regrettons qae sa voh, trop faible, ne permette pas à set paratts
de parvenir ju qu'a noM.
Voi)&, coNfinne t'oratam' ea terminant, an argument aaqnet on n'a pas àMez
répondu i hoaorabte rapporteur vouo a dit que ie mor d octroi n'est tnscjptiMe!
d'aoconedéfeme. te cumpKnd~pM, eh vétité, que M. te rappo~tem'contraste
aujourd'hui futitité de cenmrea ca< d'attaque. Poorquoi donc, ttt 1833, sous.
te minMteM du 11 octobre dontii faita~t partie, nous te présentait-on comme
poavaBt&tre.d'nne amsi gTaBdo utitité! ponrqMinous dem'ndtit-on a'ors f'att-
torisation d'yMre qaelqnes réparation! qm deMient te mtttre en ftat de garan-
tir ParUcontfeun~Mtprue? -r i
Du reste, je n'-ai pat la prétenttott d'être ti bon stretégiste que je puisse tran-
cher la qoeshoh par ma sente opinion. Non, non, je n'ai pas cette pr~dfnDtiQn,
je
miemautinMr~tsdupay).
Avant de quitter la tribune, je prierai M. te ministre de !a guerre! de commu-
niquer a ta chambre le devis approximatif des dépenses que neceMiterait t'af-'
mementdeiaptacedePMis. :1
a!. sociLT, président du conseit, repond que M. te commissaire dn Mt est t
ta séance eiprès pour faire cette communication.
LaptroteettaM.IegtnéMtdeLanttoy: '>
M.LE &ÉNËRAI. DELANNOY, commissaire du roi Jevientdômera'h
chambre des explications sur ta manière dont a éM établi te catent de tadépenM
qneneeeM'teraitt'armMnentdetapface deParit.
D'après tes catcuts de M. te tieutenant-géntrat Dode de ta Bmnerie, qui <'
Rie à treize Je nombre des bonches à feu pont chaque front, ii faudrait 2,000
benches à feu pour t'Mmement de sûreté. Avec tM aatret ~eptMet accessoire),
ceseraitunh)tatde30,794,S3&A. q."
On ade ptus évatnéà à 300 bouches à feu ta réserve qu'it serait nécessaire
d'avoir pour pouvoir, en cas d'attaque, tes partager sur tes points tes p!us ex-
posés. Cette réterve reviendrait à 2 mutions 600 mitfe franc'. !t faudrait tn ou-
tre établir un arsenat de construction qui absorberait au moins 2 miition!. En
joignant à ces sommes, celle que pourraient nêcetsiter quelques autres dépeMM
accessoires, on aurait un total d'environ 36 mittiont.
Mais ce n'ett pas là, metHears, toate ta dépente (longue agitation), il y a en-
core le personnet. Il est reconnu que dans nne ptàce assiégée, il faut trois cava-
liers par pièce ce serait en tout 6,000 cavaliers, dont l'entretien entrainerait une
dépeatede6mittioM.
La dépense géaéMte dont te budget se trouverait grevé, par ta mise de Paria
en état de ptace forte, serait donc à pen près de 43 miitiom. 1
M. THMRS Je vem faire à la chambre une simple observation sur qnetques
parotes que vient de prononcer M~ te généra) Scha'ider. Après t'mtinnatiem
qa'it vient de faire qae la commission voûtait dtMimnter une partie des dépen-.
sei.tesiteneem'estimpos~bte. ~~i 1, 1
Je ne conteete pas le ebijT e de 43 mittions; seniement il s'agit devoir ticttte
dépense est eatièrement appticabte à t'armemeot de ta p)ace forte.
Et d'abord, le chiffre du 30 miitions, destiné d'apte;! ce qne vient de VOM
dire M. le commisMire du roi, à t'armemect de soreté, !e compose en partie de
t'achat de 300 mitte fonts, qui seMient nécesiaires, qaand même Paris ne serait
pasfottine. C'est aussi à tort qu'on veut vous eSrayer par t'annonce d'un deB-
en outre, chaque fois qu'on ouvrait h porte de l'ofEce, nous apercevions .8
danst'antichambredeuxbanditsavecteurcarabineaubras.
LerepM fut silencieux, comme on le pense bien; cependant it se
passa sans accident. Je dois dire que je dînai mat Je sentais instincti-
vement que nous approchions de la catastrophe, et je ne ta voyais pas
arriver sans inquiétude.
Apres te souper, le capitaine plaça des sentinelles partout.
Ma petite Rina, dit-il, je te demande pardon de ne pas te tenir
compagnie ornais il faut que je veille à notre sûreté. Si tu Misais bien
tn te jetterais sur ton lit tout habillée, car nous pourrions bien être ré~
veillés pendant )a nuit, et alors je voudrais te troaver toute prête, anrn
qu'onpûtteconduiredansunendroitsûr.
Je ferai tout ce que tu voudras, répondit MUeZéphirine;~ ·
–Et vous, monsieur Lôuët, je vous serais obligé, de prendre !esmë-
mes précautions, 1 d
–Monsieur le.cojmte, je suis à vos ordres.
Maintenant, ma petite Zephirine, si tu veux nous laisser le rez-
de-chaussée, nous avons quelques petites dispositions à y prendre qui
ne s accordent pas avec ia présence d'une temme.
–Je remonte à ma chambre, répondit MUe Zephirine.
–Et moi aussi, m'écriai-je..
Le capitaine s'approcha d'une sonnette.
Ceia va bien, monsieur Louët, me dit Mlle Zephirine en
Cela va mal, mademoiselle Zéphirine, répondis-je en secouant la
tête. 'f
Conduisez monsieur et mademoiselle chacun à sa chambre, dit en
italien le capitaine. Puis il ajouta à voix basse quelques mots que nous
uepûmesen'endre.
J espère que tout cela n'est encore qu'une fausse alerte, dit MU<
Zephirine..
–Hum je ne sais pourquoi, dit le capitaine, j'ai un mauvais pres~
sentiment. Si j'ai un instant, Zephirine, j'irai te voir. Bonne nuit,
monsieur Louët..
–Bunne nuit, capitaine, dis-je en sortant.
MUe Zephifine était restée un peu en arrière. Cependant, comme j'avais
monté tes dix premiers degrés, je la vis paraître je m'arrêtai pour t'at-
tendre mais le bandit qui me conduisait me poussa par les épaules.
Je rentrai dans machambre;te banditmelaissa ta tampeetsortit.Ea
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