Presse et revues
4 pages
Titre : Journal des débats et des décrets
Éditeur : Baudoin (Paris)
Éditeur : Imprimerie nationaleImprimerie nationale (Paris)
Éditeur : Imprimerie du Journal des débatsImprimerie du Journal des débats (Paris)
Date d'édition : 1804-12-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327995159
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7964 Nombre total de vues : 7964
Description : 10 décembre 1804 10 décembre 1804
Description : 1804/12/10. 1804/12/10.
Description : Note : 19 frimaire an XIII. Note : 19 frimaire an XIII.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k417475h
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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v-v-f [ « "̃ AVI S./ ̃̃]f\'i ''̃'[. V; ̃•'̃ ;J
Les lettres, paquets et argent, doivent être adressés francs de
noH, à M. GflOtfïKor rue des Prêtres Saint-Germain-V Auxerrois
""̃4*- pri~ de ̃ ̃ ̃
Le pria de {'abonnement est, pour les
pour & mois de ngfr. pour six mois etdë&'6fr,poùrttanhè&.
On ect prié de joindre i toutes les réclams'.iotn changement d'adretsc
^91 uiàmo les réaboaaemens la dernière adresse iaipriinée que l'on reçoit
svec le jouraïlj ou sera serri plus proinp lement.
NOUVELLES ETRANGERES.
TURQUIE.
Constandnople 25 octobre. ̃̃
ï-es Monténégrins ont arboré le drapeau russe. Le grand-
«eigneur a ordonné que M. l'envojé de Russie fût iuvité à
«ne conférence avec le reis-effendi.
L'Egypte présente toujours l'image de la plus profonde
«narchie. ( Moniteur. )
r Du 28 octobre. S. E*. M. le maréchal Brune ayant cori-.
tinué de négocier directement avec le'grand-visir en a obtenu
•fciifin une déclaration écrite jins laquelle le grand-seigneur
jprômet.de reconnoître Napoléon Iersous le double titre d'Em-i
jiereur eT de Padeschacli ( denomination que la Porte avoit
coutume de donner aux rois de France.) Mais comme dans
telle déclaration il ii'est point formellement dit qu'il sera
-aussitôt envoyé de nouvelles lettrévde créance à l'ambassadeur
l'urc a Paris l'ambassadeur français a cru devoir se confor-
mer strictement aux instructions pïtfcises qu'il a reçues de;
son gouvernemenï e,t en consenti'- •* il se dispose à partir*
S. Ex. a fait remettre avant-hi. r pa, *e grand-visir au grand-
seigneur, une note oit lettre d'adieux. On a maiotenant lieu
de croire que la Porte 'ottomane' ne laissera point partir le
"général Brune et qu'après s'être accordée sur le fond ( la rc-
contioisance de l'Empereur des Français), elie s'entendra sur
ia forme, et enverra de nouvelles lettres de créance à son
ministre a Paris. iî '̃̃'̃̃
;;V A L.L E M A G N E. ̃̃ -̃- '̃̃•:
Des bords du Afein 4 décembre.
Tous les ministres accrédités près la diète sont arrivés à
sRatiébomie. Il y a à-peu-près tous les trois jours assemblée
généra!» de la diète mais jusqu'à présent aucun objet im-
portant u'a été mis en délibération. De petits comtés de
'l'Empire ont pris le parti de porter à la dictature de la diète
•des griefs contre le gouvernement français. Ce sont les comtes
«le Linange qui se plaignent d'une décision pendue le 1 1 mai
ÏEUIWLETON DU JOURNAL DES DEBATS.
», Lundi, 19 Frimaire an XIII. g y
T H ». ». T t '?~ E >̃ M A • ̃ -S .»..
Les comédiens ordinaires de l'Empereur dor.neroat aujourd'lmi
ïphigénie en Avlide, tes /iivuux d.'Eiix-mémr.s.
En a'utndart la ï* rep. de Cyrus, Molière avec ses amis.
ï,HÊAXnE PATIO MAL D K [/oPlift A-CÔ JII QUE.
Place de& Italiens.
L,os comédiens ordinaires dt l'Empereur donnèrent aujourd'hui
Zoraiihevt Zuliiar, tUiltoii.
T II É A T R £ DE p t. J M P É E iT») CE.
Rue de l.ouvois..
Les comédiens ordinaires de £- M. donneront aujourd'hui
It Mfilrimonio secrelto île Mariage secret ), opéra en «Jeux acte»,
jnnsique de GitnaraJtt.
THEATRE 11 U ̃ A A O 1> ». V ] I, I, k-
Les Préventions, la Danse interrompue.
· ATHÉNÉE DES S ÉTRANGERS.
Rue Neuve Saint-Eustache n°. 3.
Auj. 19, et les jours suivans, tous les cours vont successivement
s?ou\rfv on distribue a i'Athc'nëe le programme fini indique ces cours
les noms des professeurs et les jours et heores des leçons.
Celui de M. Philippe Dachtr sur l'exposition du système du monde
et l'expiiertion ries priuei; aux phénomène» célestes ne commencera que
mercredi 5 nivôse.
Mardi 20 à huit lieurcs soirée de Musique.
&micdi »4, à huit hrures séaace de litierature oh Veiltée des Masg»,
'"̃ T' v- ̃ ,̃̃):. ii i ̃' ̃
dfernicr, par le gr^nd-juge ministre de la justice etfatîfiéV*
par le gouvernement, 4 IMgarddra friehs' des princes e$
comtes de l'Empire compris dans l'arrangement des in-
j denioités, lesquels bipns sont situés dans les département
jçéunis sur larïve gauche; du Rhin. Ils sollicitent U diète de
prendre des mesures pour porter cette affaire à la connaissance
Jle S. M. I. moyennant un avis de l'Empire. t
"• .On dit que S. A, l^olectour arebi-chaocélier a fait déekrejST
quelques purs avant son départ pour Pafis, tant à la'régénc*
de notre ville qu'a celle d'Asclia'ffenbourg que son abséne»
senoit d'environ deui mois et qu'il espérait pouvoir ler^
miner dans ce temps l'af.aire importante du cancordat pouiÇ1
^Allemagne. >,
A N G L ETERRÏ.
i "•̃̃ Londres f aa novembre.
Ondit que'les ministfes sont occupés à préparer une exp$*
dil,ion secrète mais tel est le secret observé en cette occasion £
Î'ii'on ne sait rien toueban-t sa destination. Indépendamraent
es troupes destinées à renforcer la garnison de Gibraltar^,
dix régimens sont prêts à partir pour un service étranger.
̃ Voici l'entrait, d'une lettre d'un o'.ficier de marque àGi–
firaltar, datée du 18 octobre
iç Je suis persuadé que le plus grand mal est passé; le»,
morts sont beaucoup diminués. J'ai été ce matin dans leshô-»
pitaux, et tous les malades m'ont paru en meilleur état. Je.,
û'ai aucune inquiétude sur la sûreté de la place une attaqu*
réguliire demaiiloroit du temps *t des préparatifs on peut;
1 tenter un coup de ihain mais j'espère que cela n'aura pa»
li-e^ nous avons encore ipie'cjues hommes sur pied. Lç
motivant total des' morts jusqu'aujourd'hi est de 455 iaiii-1
taires, i5y5 habitans, et de 6 officiers. »
Les nouvelles particulières de Pétersboùrg annoncent
qu'une escadre russe considérable avec i4jOOO hommestroupes, doit passer incessammeift de la mer Noire daaf
l'Adriatique. Nous devons regarder ce rapport comme trè«-
probable, quoit|ii'i! ne puisse y avair aucune occasion pro–;
chaîne d'emplojyer ce; troupes. Les Russes dans leurs opé-
rations militaires n'ont pas coutunie détenir compte de*
saisons» >~IVtYInE Fa~i~rGAts..
EMPIRE FRANÇAIS.
P AM.it 18 frimaire^
Il a été fait aujourd'hui dimanche des distributions d«
paiu de vin de volailles et de cervelas au peuple.
S. E. Mgr. le cardinal Antonelli se trouve beaucoup
mieux on commence à ne plus craindre pour ses jours.
Les députations des gardes natiqaalea et des armées
VARIÉTÉS.
Achille à Scyros (i) poëme en VI chants par M. Luce de Lanci v»ï.
• ( Second extrnit. )
AchilW, -élevé dans l'ant.e du centaure Chiron arracW à cette
dation mâle et sauvage p;ir sa tuère effrayée des préparatifs de la guerre
de Troie et -instruite du sort fatal qui altondoit son fîU sous les murs d*
cette ville fameuse; transporté dans l'ilede Scyros par cette mère crain-
tive, et plos soigneuse de la sûreté que de la gloire de son fils; amant
lieunux de Déidamie réclamé par le camp des Grecs comme le senl
héros capable de venger l'affront fait à Ménélas par le ravisseur d'Hélènej
confondu parmi les filles de Lycomède et reconnu malgré son déguise-
inei.t par l'artifice idroit du prudent Ulysse enlevé a la séduction de
l'amour par U séduction de Ja gloire te! est le plan du fragment du poëme
laissé par S: ace tel est le plan du poëme entier de M. Luce de Lancival.
Quoique dans un tel sujet le principal personnage soit un des plus
grands liéros de l'aati«iuité, on voit cependant qu'un pareil poê'me ne
peut point rtre Mroïqu- Les amours fui tifs d'Achille et de Déidamie ne
peuvent avoir «e caractère l'amour peu! former un bel épisode dans nu
pcëme héroïque, mais il ne fient en faire le fonds principal, sur-tout
i amour traita à lu m«.dei ne, à la française, ;>vca toutes les grâces et le»
n'remens de la galanterie. C'est une bien belle chose assurément que la
galanterie, et je ne ferai point son procès, de peur qu'on ne me fasso
le mien; mais avouons-le, plie satisfait plus l'esprit que le coeur; cl la
anm-nce plus la délit ates» et la facilité des mœurs que la profondedV des
sentimens; elle nf sauioit donc faire une impression forte et durable s
très-a;'iéab|p dans un boudoir dans un saion dans uoe lettre daa»
(1 'J n vol. iu-S°. Prix 1 6-.8ûc, tt 3 fr. a5 c. parla poste.
j« P.ris, chez LE Normast, imprinKsw-lii/fairCî im'(J6str«lre»SaiBt<
lior.Kaiîj-l'Auxerrûis, 14°. 4a<
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svec le jouraïlj ou sera serri plus proinp lement.
NOUVELLES ETRANGERES.
TURQUIE.
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«eigneur a ordonné que M. l'envojé de Russie fût iuvité à
«ne conférence avec le reis-effendi.
L'Egypte présente toujours l'image de la plus profonde
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tinué de négocier directement avec le'grand-visir en a obtenu
•fciifin une déclaration écrite jins laquelle le grand-seigneur
jprômet.de reconnoître Napoléon Iersous le double titre d'Em-i
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coutume de donner aux rois de France.) Mais comme dans
telle déclaration il ii'est point formellement dit qu'il sera
-aussitôt envoyé de nouvelles lettrévde créance à l'ambassadeur
l'urc a Paris l'ambassadeur français a cru devoir se confor-
mer strictement aux instructions pïtfcises qu'il a reçues de;
son gouvernemenï e,t en consenti'- •* il se dispose à partir*
S. Ex. a fait remettre avant-hi. r pa, *e grand-visir au grand-
seigneur, une note oit lettre d'adieux. On a maiotenant lieu
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"général Brune et qu'après s'être accordée sur le fond ( la rc-
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ia forme, et enverra de nouvelles lettres de créance à son
ministre a Paris. iî '̃̃'̃̃
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Des bords du Afein 4 décembre.
Tous les ministres accrédités près la diète sont arrivés à
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généra!» de la diète mais jusqu'à présent aucun objet im-
portant u'a été mis en délibération. De petits comtés de
'l'Empire ont pris le parti de porter à la dictature de la diète
•des griefs contre le gouvernement français. Ce sont les comtes
«le Linange qui se plaignent d'une décision pendue le 1 1 mai
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», Lundi, 19 Frimaire an XIII. g y
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· ATHÉNÉE DES S ÉTRANGERS.
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iç Je suis persuadé que le plus grand mal est passé; le»,
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