Titre : Journal des débats et des décrets
Éditeur : Baudoin (Paris)
Éditeur : Imprimerie nationaleImprimerie nationale (Paris)
Éditeur : Imprimerie du Journal des débatsImprimerie du Journal des débats (Paris)
Date d'édition : 1804-06-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327995159
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7964 Nombre total de vues : 7964
Description : 10 juin 1804 10 juin 1804
Description : 1804/06/10. 1804/06/10.
Description : Note : 21 prairial an XII. Note : 21 prairial an XII.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k417296z
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
21 ̃ iOJUijUïtjiAiLi. «H ISl
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La commission de la liberté individuelle créée par le
sénatus-consulte organique du 28 floréal est composée de s
sénateurs Lenoir-Laroche, Boissy-d'Anglas Emery, Abrial r
Vernier, Sers et Vimar.
1 Le sénat a nommé candidats pour la place de préteur' i
'̃Vacante par la démission de M. le maréchal Serrurier, gou-
verneur des Invalides, MM. Clément de Ris Sainte-Suzanne
et Herwin.
.̃ t ̃-̃'̃̃'̃ ,'̃
Nous avons fait connoître dan» les numéros précédens
soit textuellement soit par extraits les interrogatoires des
principaux accusés. Ces pièces se trouvent dans le recueil que
ùous avons annoncé hier'; on lit au, 11°. 19 de ce recueil, le
premier interrogatoire de Pichegru, subi le 8 vwitose an 12, a
jour de son arrestation devant les conseillers d'état Réal et
Dubois-, -préfet de police. Cette pièce est de la teneur sui-
vante
D. Comment vous appellez-vous? R. Je m'appelle Piche-
^grn. D. Vos prénoms? R. Je n'an ai pas. D* Vous avez des
prénoms ? R. J'en ai un Charles. D. Quvl est votre âge ?
R. Quarante-trois ans. D. Quel est votre dernier domicile ?
̃R. Paris. D. Depuis quel temps êtes-voua de retour à Paris ?
H. Six semaines à peu près. D. Où étiez-vous avant d'y arri-
ver ? R. En Angleterre. D, Depuis quel temps y étiei vous ?
jR. Depuisdêux ans. D. Où deméurîez,-vous en Angleterre? 7
R. A Brorapton, près Londres. D. Quelles personnes voyiez.-
vous habituellemeul à Londres ? R. T«ut le monde. D. N'y
avez-vous pas vu quelques-uns des princes français ? R. Oui.
1}. Pourriez-vous-vouï rappeler les noms de ceux que vous
y.-voyiez habituellement ? iR. Je les voyois tous. ZJ.jV'avez–
vous pas vu souvent le ci-devant comte d'Artois? R. Pas plus
souvent que les autres.
D. Que! a été votre motif en quittant l'Angleterre pour 'r
arriver e,n France? /L II y a dix ans que je suis sorti Je France
Car l'effet des démarches de Bonaparte dont la haine date de
l'époque du i5 vendémiaire pour m'étre expliqué sur cette
journée eu véritable Français, et qui, me regardant probable-
ment çomaie un obstacle à son ambition concourut spécia-
Jjement aux événemens de fructidor en m'éloignant ainsi de
la France. Depuis celte époque j'ai parcouru divers pays
étrangers en dernier'Heà je me suis retiré en Angleterre.
JFatigué d'un éloignera ent aussi prolongé de mon pays, fati-
.gaé des calomnies que les journaux français multiplioient sur
mon compte disant tantôt que j'étois à la tête des armées
"FEUILLETON DU JOURNAL DE5 DÉBATS.
V i.i Du Dimanche 9.1 Prairial an XII.
̃̃ T H i k 'T d D K r. i. » i. r î) B l. T Q V E « D 'É I A K T •̃
c JLe Cotiétable de Clisson, Médée et Jasoii.
En attendant la prmn. rep. des Bardes, le Pavillon du Calife.
"THKATRK PRAHIfAIS »K LA » frT II U I Q < I.
Iplàgcnîe en Aulide, l'Impatient..
xi^BvrRE «ATiuNAi. hé l C'tiiià «miquk ( ru;e Feydeau J.
t En attendant la reprise de VAnti de la maison. i
t 'i r a t k e ^1. n ̃̃ v o r-'»i"
£â,Maisonde Campagne, le 'Mati ambitieux. -MÊÊ^. '̃•'
r h k « t r t 'î> "fc v a if p « v r^^i. B. ~~yE.
•̃* LéS'Bbtti: PShsj Allez voir Dominique, ScJfhOft.
̃ T H É A T R E M o K r A H S t K IV.
ÎLès Consultations, l'Enigme, Piron aveugle, le JVouveau Êiceo.
'tiisiTRi de La s o.c i é i é olympique.
Jia preni. des Dense Arlequins l' Auteur et la Folie.
THÉÂTRE E D B L >A C 1 T K. •
̃(-, .Le Menteur, Azemiai- •
T' H É A T 1\ É D tl M A-'R A V*
ha prètii'M'Aliné/HàûrifZëïine, la Bonne Mère.
'-•' •̃ -r r f: l'f i.t ;îiÉ ''fi jî okt é s a 'V i* t-m k'-éi'fà'l
La Fille mal gardée, Annette et Lubin, Claudine.
r,4:w~
ïes Chevaliers du i Uon, Gpprges etPavliue, lu P-hilotophieen déjaift.,
T H K A T R B I> F t, • K T
Les Grâces, la Tour du $iid,~h ft-gemenl de Dhu,
étrangères tantôt à fc tété des conseils j*ai cru tjê pouvoir
mieux faire qiie de rentrer en Franéë. Voilà tout ce que jà
puis vous dire.
D. Lorsque vous étiez en Angleterre vous avez corres-
pondu avec plusieurs personnes en France; quel éloit le but
de cette correspondance? à quelle personne étoit-e!le adres-
sée ? R. Je n'ai correspondu avec qui que ce soit. D. Vot-'Ç
avez correspondu avec l'abbé David ? R. Non. D. ii en est
convenu. R. Je n'ai correspondu avec personne. Z>. Vo'jî
avez écrit à Lajolais ? R. Je n'ai point correspondu avec Lar
jolais, mais pour ce que j'ai dit sur David je me rappelle
que par un intermédiaire, il me fit dire qu'il vouloit faire
une nouvelle édition de mes campagnes il me demandoit.
des matériaux dont il vouloit augmenter cette édition; je lui
fis répondre que je n'^vois point ces matériaux et que d'ail-
leurs, l'ouvrage lui-même précédemment publié n'ayanf
point été fait convenablement je né voulois rien donner
pour augmenter la nouvelle édition. ?
D. Il 0 été entre vo s question d'autres objets que de cett-e
seconde édition,; David s'éioit chargé de négocier près de v«)u* `
une réconciliation ?. R. Cela est fau,x. D. David .déclare qu'il a
négocié auprès de vous pour opérer une réconciliation entre
Moreau et vous. R. C'est faux.
D, Vous annoncez qu> vous êtes rentré en F.cance parce
que vous étiez las des bruûs que les journaux faisoien! courir
contre vous voi'S êtes arrivé avec un tout autre moliT?
R. Non. D. Lajolais a «té vous vo-ir à Londres il y a environ'
deuximbiset demi!' R. Je ne l'ai-pas vu, Z>.Cepft!idar.t il c!ér
clare vousy avoir vu, avoir logé chez vous à Brompton, être
resté chez vous près d'une quinzaine de jours: il annonce
qu'il a vu diverses personnes? R. I! peut annoncer ce qu'il
veut. D. Ce système de dénégation ne convient ni à la vérité
ni je l'ajouterai, à votre situation ce système n'eslpasdigne
̃ des souvenirs qui s'attachent à votre nom la vérité seule de–
Vroit être dans votre bouche je vous rappelle à ce que vous
devez à votre réputation que's projets vous amenoient eiit
France? R. Je n'ai rien à vous dire que ce que je vous a' dit.
D. Vous avez reçu, ily a plus de six mois le même' Lajo-
lais et son épouse j ils en sont l'iia et l'autre convenus? Cela n'est
pas. Je les ai vus l'un et l'autre,, pendant la paix il y a près
de deux ans à Londres. D. Lijoiais a déclaré dans son inter-
rogatoire, qu'il s'étoit trouvé chez, vous à Brampton il y a
deux-mois et qu'il' avait vu votre ancien collègue Couchery
et le ci-devant coùite d'Artois. 21. Cela n'est pas. D. Avec
qui étiez– vous repassé d'Angleterre en France? iî.Tout seu(.
jb. Par quelle voie? (R. Par un vaisseau,.
D. Quel <<<étoib le capitaipe de ce «/-aisseau ? R. 3e ne le
counois pas. D. Vous devez cependant le connoître, car,
T h k a t H E ? p R s T E T l 0 F-
L'Ange et le, Diable, I4 Métamorphose. ̃ ̃«
T H'É A T R K' D S S J S W K SI ilVIITlh ̃̃ i-
Le Prince invisible.
THÉATHÏ DE 1,A VltlllS «UB Dfi T.ïWPUi ̃'
ta Cloison, la Feinte par amour, les Plaisirs de l'Hospitalité.
.]"̃ V A R I É T É S.
Les Souvenirs de madame de Caylus (f ). `
tSêcliatnp delaliHëfâtUréneprbdnit pas dans tous les tomps'les mêmes
-fruits 'et l*e« fleurs; hiêrtiés il a «es plantes passagères (jiiela même aunéft
Vcyit tosîÉre et mourir; {là ses planttS'vivace» qqi ne se flétrissent qné pouc
Jrépousser ensuite avec plus- dé vigueur, il a erffin ses diverses stisons
comme nos campaghes.Gëtle'Hes voyages fet des romans «emble êtoe sur te
point de'tmir on en rencotitre un peu main? et ceux qui ont disparu ne
teparoîtront phts. Maintenaat ob voit renattre avec pïaisir les ouvragé»
du siècle de Lnuis XIV et les libraires toujours attentifs à observer Je
soleil de la motte s'occupent 4 les réimprimer. Je ne m'en plaindrai pas".
'Il est cepèndantVraî que pai-miies bons ouvrages tous ne sont pas éga-
lement bons, comme dans nos jardins toutes les fleurs ne sont pas fealfe-
t meritliélies. 3é! piabcï&iS èeluî ile tn dame de 'Oaylus. paruii ees livres
agréables qu'on lit avec plaisir ,et dont on se souvient à peine quand ôa
l'es a lus. C'est une petite (leur qui a aussi son petit parfum mais on neia
"Vàii'f on ne là sent que lorsqn'on la touche; il ne faut nî là trop îbuéTj iii
'li dédViPnier elle peut ocèirpèr tin ring dans le parterre; seulement il
ne faut pas lui donner le premier.
(TvOnonL ir^r8ifinx ̃: i.fri Soc.et.a fr.par:laipasîei
• A Paris chez Renard libraire rue Cauràartin
Et chez le Nortiiant rue de» Prêtrei Sv-Gerawin-!?A«»«?r«i» 1 a0 <4««
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sénateurs Lenoir-Laroche, Boissy-d'Anglas Emery, Abrial r
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Nous avons fait connoître dan» les numéros précédens
soit textuellement soit par extraits les interrogatoires des
principaux accusés. Ces pièces se trouvent dans le recueil que
ùous avons annoncé hier'; on lit au, 11°. 19 de ce recueil, le
premier interrogatoire de Pichegru, subi le 8 vwitose an 12, a
jour de son arrestation devant les conseillers d'état Réal et
Dubois-, -préfet de police. Cette pièce est de la teneur sui-
vante
D. Comment vous appellez-vous? R. Je m'appelle Piche-
^grn. D. Vos prénoms? R. Je n'an ai pas. D* Vous avez des
prénoms ? R. J'en ai un Charles. D. Quvl est votre âge ?
R. Quarante-trois ans. D. Quel est votre dernier domicile ?
̃R. Paris. D. Depuis quel temps êtes-voua de retour à Paris ?
H. Six semaines à peu près. D. Où étiez-vous avant d'y arri-
ver ? R. En Angleterre. D, Depuis quel temps y étiei vous ?
jR. Depuisdêux ans. D. Où deméurîez,-vous en Angleterre? 7
R. A Brorapton, près Londres. D. Quelles personnes voyiez.-
vous habituellemeul à Londres ? R. T«ut le monde. D. N'y
avez-vous pas vu quelques-uns des princes français ? R. Oui.
1}. Pourriez-vous-vouï rappeler les noms de ceux que vous
y.-voyiez habituellement ? iR. Je les voyois tous. ZJ.jV'avez–
vous pas vu souvent le ci-devant comte d'Artois? R. Pas plus
souvent que les autres.
D. Que! a été votre motif en quittant l'Angleterre pour 'r
arriver e,n France? /L II y a dix ans que je suis sorti Je France
Car l'effet des démarches de Bonaparte dont la haine date de
l'époque du i5 vendémiaire pour m'étre expliqué sur cette
journée eu véritable Français, et qui, me regardant probable-
ment çomaie un obstacle à son ambition concourut spécia-
Jjement aux événemens de fructidor en m'éloignant ainsi de
la France. Depuis celte époque j'ai parcouru divers pays
étrangers en dernier'Heà je me suis retiré en Angleterre.
JFatigué d'un éloignera ent aussi prolongé de mon pays, fati-
.gaé des calomnies que les journaux français multiplioient sur
mon compte disant tantôt que j'étois à la tête des armées
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V i.i Du Dimanche 9.1 Prairial an XII.
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que par un intermédiaire, il me fit dire qu'il vouloit faire
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fis répondre que je n'^vois point ces matériaux et que d'ail-
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que vous étiez las des bruûs que les journaux faisoien! courir
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ni je l'ajouterai, à votre situation ce système n'eslpasdigne
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Vroit être dans votre bouche je vous rappelle à ce que vous
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France? R. Je n'ai rien à vous dire que ce que je vous a' dit.
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pas. Je les ai vus l'un et l'autre,, pendant la paix il y a près
de deux ans à Londres. D. Lijoiais a déclaré dans son inter-
rogatoire, qu'il s'étoit trouvé chez, vous à Brampton il y a
deux-mois et qu'il' avait vu votre ancien collègue Couchery
et le ci-devant coùite d'Artois. 21. Cela n'est pas. D. Avec
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L'Ange et le, Diable, I4 Métamorphose. ̃ ̃«
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Les Souvenirs de madame de Caylus (f ). `
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teparoîtront phts. Maintenaat ob voit renattre avec pïaisir les ouvragé»
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'Il est cepèndantVraî que pai-miies bons ouvrages tous ne sont pas éga-
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