Presse et revues
4 pages
Titre : Journal des débats et des décrets
Éditeur : Baudoin (Paris)
Éditeur : Imprimerie nationaleImprimerie nationale (Paris)
Éditeur : Imprimerie du Journal des débatsImprimerie du Journal des débats (Paris)
Date d'édition : 1803-04-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327995159
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7964 Nombre total de vues : 7964
Description : 22 avril 1803 22 avril 1803
Description : 1803/04/22. 1803/04/22.
Description : Note : 02 floréal an XI. Note : 02 floréal an XI.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k416884f
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
s FLOREAL an tt: v 'h' V ̃ VENDREDI 22 |vriL. i8o3v 1
J^%B. N A I< D E S DÉ B.À.ÏT*
(iâ$I||pÇ|^ O i, X T) O ̃ P O O V Oli ,E: « ;6 ièEïïLF;
̃j£jy4 S ACTE S D V -'Gp'tJ VE RKEM E cir;f r -71
̃ '•̃•. • ̃.• A v î s.. '•'
T On prîe arnx ie nos aLotine"s qui nuroient quelque réclamation à faire,,
'•Ty joindre une lies adresses qui servent d'enveloppe à leur journal pour
facthter la recherche et accélérer la réponse à leur demande.
N Ci U V M L L ES X T ft À N G S R S S:
SUEDE.
Stockholm Ier. avril.
iOep'uJ» long-temps le secrétaire de la cour, Charles Bohe-
ïnann avoit perdu toute considération dans le public par sa
manière de vivr» et par sa réputat'ion d'intrigant et d'aventu-
tier. Enfin il a fiié sur lui l'attention du gcwrvernenieot par ses
déAiarches mystérieuses par des déclarations faites à plaisir
.par ses intrigues politiques, sur-tout par des prédictions sin-r
gulières ^u'il se permettoit sur le sort dé p'usieurs états. Les
irecherches delà pnlice ont bientôt éclairé la conduite ténébreuse
et coupable de cet homme. Convajocu lui-même per des témoi-
gnages irrécusables, il a avoué ce qui suit « Que par intérêt
et par -ambition il avoit été un fourbe, qu'il avoit eu l'intention
*^e profiter du penchant qu'ont les hommes et psrlicu'îèremetit
les dernières classes du peuple pour les choses merveilleuses et
surnaturelles afin de se rendre maître de l'esprit de la multi-
tude; que pO'ir en imno'er davantage à ses partisans il avoit
f.ât usage rion-tculemeni des secrets de quelques ordres mais
«jue, selon les circonstances, i! avoil inventé de nouveaux mys-
tères pour les initiés; que ses jugemens politiipes étoient ftré-
fléchis et ses préli lions fausses; qu'il recounois^oit que sa
conduite étoit criminelle Contraire à ta tranquiïlité publique j i
et qu'elle po 'voit avoir des suites très-fâcheuses mais qu'il ne
faisoit que s'en aperc^vjir à présent qu'enfin il tenoit la for-
tune qu'on lai reprochoit d'une personne distinguée, hors du
pays. « ̃
La correspondance étendue, et en grande partie étrangère,
qu'on a trouvée che7.Bo!)?mann annonce des projets effrayans
et^e pian d'une conspiration vaste et combinée qui n'est pas
encore arrivée à son développement et à son terme de maturité.
Quoiqu'on soit maintenant asseri'nstruit pour ne plus craindre
l'époque du dénouemerit. on ne petit cependant pas se flatter
d'avoir découvert tout \r. fil du coniplot.il résulte encore de ses
papiers, qu'il est membre c* peut-être chef d'une association
«ecrelte dont les membres sont désignés sous le non! de frères
asiatiques.
D'après les lois et règlemens de cet ordre tcus les membres
Jurent une obéissance aveugle et illimitée à an conseil inconnu.
Les frères s'engagent pffr le même serment à ne jamais révéler ni la
jfésîdeare du directoire gouvernant ni le nom des membJes
Ai le but de l'association. Une pièce trouvée chei Bohetu?nn et
FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATî.
̃s • D 'u Vendredi 2 Florêni an ri.
TtllTtl B E t. A KÉPOBLIWUE KT DEi ARTS.
[/trmide.
%e cit. Nourrit continu1" ra ses débuts par le rôle de RenaueJ.
̃ En attendant la' 5°. rep. de Proserpinn, retardée par indisposition.-
I' H F. R K I' R A IN- C f> H LA 1 R K r U H L I <} V A.
X' Ecole des Femmes, les Et urdis.
î)ans l'Ecole des Femmes ̃̃ Cnuniont, Flojœnce, Baptiste < aiJet, Ar-
3manH, I^acjve, Dublin, JM.s ch:md. Mesd. K1311 ie-Contat, Hourgoin.
Dans les Eteurtlis .̃ Miohot Baptiste cuiiet Armand Desprcz
Lacave, Dublin. Mesd. Laobassaigne Bourfcin.
O p i. k i <" u v i < i. v. rue Fcydeau.
Le Major Palmer, le Petit Matelot.
Dans ie Major Pctiner Ré/ioourt, Philippe, Gaveaux, Lesage, Dar-
cotirt.Mesiî. L*sape, Crétu, Desbrosses.
D us le Petit Mntelo' Julirt', Rôzieourt Boptisle. Mésd. Lesage
Desbrossc», f'jngenct cadeitc, Aglaé Gavaiidan, ̃ i~
'̃• T B S À ̃!̃ r. B L O 11 V o I S.. s.
La Suite du Menteur, avec le prologue la Petite Eeple des
Pères. i.. ̃'
t H i a t t. n n v v a Tt n r. y i i. ta'. '̃ ̃
Poux et Contre, Gresscl, la Danse interrompue.
̃••̃ TH 't i.'f RE 1 T A L I E K. g~
(Ovéra-Kuffa.)
La nouvelle administration de l'Opéra-Buffa fera incessamment l'ou-
verture à ce théâtre, par une nouvelle troupe arrivée d'ftalie.
S'adresser pour L location des loge» i l'aduiinùtralion au dit
tiéâue. •
3
chez, ses principauxadeptes indique que cette société ne prétenc?
à rien moins qu'à se rendre l'arbitre' de tous les gbuvermens^ 4
de la paix ou de la guerre, de la vie ou de la mort des souve-
rains 'il des individus. Tout ie système de cet ordr^ est fondé
Sur u<) prétendu christianisme épuré et sur le principe d'une
obéissante absolue aux volontés d'un chef inconnu. Laseocîa-
tion pâroît avç>ir pris naissance dans l'Allemagne méridionale i
mai$ la rapidité avec laquelle elle s'étendil excita tellemeut
l'a tention publique suivant la déclaration de Bohemana:les chefs furent forcés de saspendre^ pqurjquelque temps les
assemblées des frères. Ce fut alors que Bohenraun forma le
projet de changer Je nom de l'ordre et de lui chercher.d'autreS
ïieus-de rassemblement. Il y parvint en fondant de nouveaux
chapurcs daus plusieurs provinces de la Suède, du Dannetnar'clt
et du .nord d" l'Allemagne, qui sont précisément ceux que ï'oa
vient 4e découvrir. Ces chapitres avoi.-nt, soub un autre nom
les inêines statuts et la même organisation la même soumis-
sion illimitée envers des chefs' connus et pratiquoient les
mérites cérémonies que l'associaliou dite Asiatique.
̃ Quoique Bouemaniï soit sujet suédois par sa naissance
$. M. a ordonné son. extradition devant le gouvernement da-
nois, parce qu'il o résidé long-temps dans ce royaume où il
possède des" propriétés foncières.
̃ Le grand stath iller de_S:o kholm, par ordre exprès de S.M.'j
a rendu l'ordonnance remarquable dont voici la teneur .1,
« Le roi ayant été informé qu'on a établi tant dans cette
capitale que dans les autres villes et provinces de son royaume w
différentes sociétés ou soi disant ordres dont les membres de'
grade en grade se sont liés par sermens et se sont engagés
certsJas devoirs S. M. désirant empêcher que ces devoirs ne|
soient préjudiciables à la morale,' à là religion et à t* ordre"
public a jugé à propos d'ordonner que tous les chefs ou ceux;
qui sont à la tête de pareilles assemblées seront tenus de, livrer
sur-le-champ au sladûalter de cette résidence, et dans les pr0~;
vincés aux gouverneurs ou aux capitaines généraux, non-
seulement la formule du serment que prêtent les membres dé.
tous grades, et la nomenclature des devoirs qui leur sont'
imposés et en outre de révéler le but de leur association. Le •
stathaller de Stokholm et les gouverneurs des provinct s en-
verront tons ces papiers ail' roi et après qu'ils auront été
examinés et révisés, ils les remeltront auxdits chefs comme la'
règle de leur ordre. S. M. a ordonné en outre qu'on n'établisse
à l'avenir aucun nouvel ordre, sans en avoir obtenu l'agrément
de S. M., sr>ûs peine'd'une amende de 5o rixd. pour celui qui
se feroit recevoir dans un pareil ordre laquelle amende sera,
double pour tout employé royal qui coiitrevieudroit au présent
règlement.
» Le stathalter de Stockholm et les gouverneurs des pr'ri-'
vinces auront la libre .entrée dans lesdils ordres sans être
T H i. X T » R V O N T À N S I E E.
Une Heure de Jocrisse, Lui-Ménie, Finoi le Béverley d'Atii
goultitn e,
Tai'iTi'i m la portb tii dt-u i»tim. ̃̃
{ uU«.de l'Opel.
La Semé; rep. de- la Bataille des Pÿramides ç avec des ehat4?
gemens.̃
Le prix des places est rétabli cotnme ci-deYant.
T K,É A 1: » K OB jj A M B r G U C 9 M I «J n Iw g~
Nourjahmd el Chérédin, la Fausse Correspondance.
T H É A T R .& n li LA C, i. 1 K t É..
La Pucelle d'Orléans, la Gageure inutile.
THEATRE BBS J K U N E S A R T 1 S -T B S< *•
Non»elle adEninistratioD.
Riquetà la Houpe, l'Auberge Savoyarde, madame A 'ngotdarit
Son grenier. la Houpe, a -go
I H K i .1 1 I DES jnUNE~S-ELÈVBs.
Le tfils abandonné, V Amour à l'Anglaise, Arlequin Portier.
Amphithéâtre a" exercice d' équilalion el de vollice surjet chevaux d
situe au Jardin des Capucines^.
Aujourd'hui, grands exercice». t î
tïiî'HI PITT0RS8QOK et HECllIlpI
Rue fi/euuc-rto-la-Fontairia.
Trnii le» ionra i sept heures «t demie précis«a.
.Aujourd'hui et jour» «uivans nouveaux changement de pècéï1-
1 esquelles «oui annoncées par les affiches-.
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facthter la recherche et accélérer la réponse à leur demande.
N Ci U V M L L ES X T ft À N G S R S S:
SUEDE.
Stockholm Ier. avril.
iOep'uJ» long-temps le secrétaire de la cour, Charles Bohe-
ïnann avoit perdu toute considération dans le public par sa
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tier. Enfin il a fiié sur lui l'attention du gcwrvernenieot par ses
déAiarches mystérieuses par des déclarations faites à plaisir
.par ses intrigues politiques, sur-tout par des prédictions sin-r
gulières ^u'il se permettoit sur le sort dé p'usieurs états. Les
irecherches delà pnlice ont bientôt éclairé la conduite ténébreuse
et coupable de cet homme. Convajocu lui-même per des témoi-
gnages irrécusables, il a avoué ce qui suit « Que par intérêt
et par -ambition il avoit été un fourbe, qu'il avoit eu l'intention
*^e profiter du penchant qu'ont les hommes et psrlicu'îèremetit
les dernières classes du peuple pour les choses merveilleuses et
surnaturelles afin de se rendre maître de l'esprit de la multi-
tude; que pO'ir en imno'er davantage à ses partisans il avoit
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«jue, selon les circonstances, i! avoil inventé de nouveaux mys-
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conduite étoit criminelle Contraire à ta tranquiïlité publique j i
et qu'elle po 'voit avoir des suites très-fâcheuses mais qu'il ne
faisoit que s'en aperc^vjir à présent qu'enfin il tenoit la for-
tune qu'on lai reprochoit d'une personne distinguée, hors du
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La correspondance étendue, et en grande partie étrangère,
qu'on a trouvée che7.Bo!)?mann annonce des projets effrayans
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Quoiqu'on soit maintenant asseri'nstruit pour ne plus craindre
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FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATî.
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