Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1936-06-19
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 63335 Nombre total de vues : 63335
Description : 19 juin 1936 19 juin 1936
Description : 1936/06/19 (Numéro 13699). 1936/06/19 (Numéro 13699).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k406749d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
On établit, en Roumanie, que les
CROIX DE FER qui viennent
d'accomplir un attentat, ..sont;.
les agents de Hitler.
On établit, en Hongrie, que les
a CROi~ ~A 9:A FA.~lX; J ugé5
CROIX A LA FAUX,, jugés',
pour complot terroriste, sont
les agents de Hitler.
Et, en France, les CROIX DE
FEU. r\
Ir 1i!JI Il III. ÏlIII.lI!1II II! 1I!lII.1I!! Il l1li II! !8 IÍI Il,11 111.11111 Il.11111. Í
ORGANE CENTRAL Oy/^R\TÏ)COMMUNÏSTE (S.F.I.C.)
:•̃*̃" "̃̃̃̃" ̃̃̃•• ,33^ ANNEE N° 13 699
REDACTION ET ADMINISTRATION uc4inDcni 10 mm mac ï Fondateur JEAN JAURÈS
| 138, RUEMONTMARTRE, PARIS (2e) I VENDREDI 19 JUIN 1936 j Directeur:MARCElCACHIN
[ LE -NUMÉRO: 30 CENTIMES j DEUX EDITIONS .1 SÉNATEUR DE LA SEINE |
luiilliimiiiiMltHMmiilill.Haiiiiiiaiiiiai»iiiiiiita»ii>iiii>i»i
UN DEUIL MONDIAL
Maxime Gorki
est mort
LE monde est en deuil aujourd'hui
un écrivain qui fut pleinement,
.magnifiquement, un.homme.
Maxime Gorki est mort.
De Moscou à San-Francisco, de
'Mourmansk au Cap, de Tokio à Buenos-
Ayres, des millions de travailleurs le
pleurent.
Gorki a été l'annonciateur de l'époque j
nouvelle, l'écrivain ouvrier, une sorte
de îcvclation du prolétariat .-a à soi-même.
Apprenti cordonnier, garçon jardinier,
serveur à bord d'un vapeur sur la Volga,
graveur, boulanger, débardeur, peintre,
journaliste, vagabond, il avait accumulé
en lui toute la connaissance des souf-
frances des peuples de la Russie, sous
le Isarisme.
Prolétaire russe, il était l'ennemi irré-
conciliable de l'ancien Tegime.
Ecrire et agir pour lui s'identifiaient.
11 participait comme militant à l'action
politique, connaissait la prison, l'exil, et
dans l'exil mettait toutes ses ressources
d'écrivain au service de la cause du
peuple.
Lénine, "qui eut l'occasion de polémi-
quer'ayee lui, l'aimait et reconnaissait en'
lui la force qui devait par la suite at-
teindre le sommet' de la littérature so-
cialiste. 1
Staline travaillait avec Gorki.
Dans les jours qui viendront, nous
analyserons ici l'œuvre de l'auteur de
la Mère, le romancier, le dramaturge,
le critique,
Qu'il nous soit permis aujourd'hui, au
nom de notre journal, de saluer l'ami
et le grand camarade qui montra le che- j
min aux meilleurs des écrivains du monde
entier, et en France, en particulier, à
ceux qui, avec Barbusse,. Romain Rol-
land, André Gide, André Malraux, ont
préféré aux carrières ouatées et confor-
tables qu'assure à ceux qui la servent une
société qui finit, la lutte aux côtés des
masses laborieuses pour la conquête de
l'avenir.
Comme Gorki, qui jette, un pont de
lumière entre les valeurs culturelles dé
!a tradition russe des Pouchkine, des Go-
gol, des Tolstoï et des Dostoièwsky, et
ta littérature nouvelle sortie de la guerre
civile et de la construction socialiste, les
écrivains rangés autour de la Maison de
la Culture relient aux valeurs culturelles
du grand passé de la France les aspira-
tions tumultueuses d'une jeunesse 'avide
de changement.
L'histoire des dernières années de la
vie de Gorki montre l'importance, pri-
mordiale que donne la révolution socia.
liste aux choses de l'esprit.
Gorki prolétaire, Gorki homme d'ac.
tion, Gorki écrivain russe, Gorki écri-
vain soviétique, Gorki écrivain mondial,
laisse en disparaissant une route lumi-
neuse et qui appelle.
P. VAILLANT-COUTURIER.
̃ ̃̃ ̃̃̃̃̃̃•̃ einiiiiiiiii ̃̃̃gigiaïaiiiaiiiiiia
TRIPLE ACCIDENT MORTEL A IVRY
~I' ,7;?" 'f;
Pour' éviter un cycliste, une camionnette transportant 3 ouvriers est tombée à la Seine, en
traversant te pont de Confions. Trois des occupants ont été noyés. Sur notre cliché, en' repêche
la -voiture en médaillon De BARTOLI, rescapé de l'accident
(.Voir nos informations en 4° -page).
\c, ">t t:
LE COMITE CENTRAL
DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
ADRESSE UN DERNIER HOMMAGE
A MAXIME, GORKI
Le Contilé contrai du Parti commu-
niste français s'incline devant la dé-
pouille moi'li'llc du grand écrivain
H'V'ilulinVuKiire NKixnno Gorki.
Maxime Gorki a mis son immense
talent, qui lui valait mu*1 gloiic mon-
diale, au service du peuple et de l'c-
dificaiiun du aucialisniû.
fin Gorki, Lénine' avaii vu le- tra-
ducteur fidèle des souffrances et des
aspirations des masses populaires.
Staline a silorifiii l'œuvre du génial
cerhain disparu que pleurent, avec
tous les peuples de l'Union soviéti-
que, les travailleurs de l'univers.
Le Parti eoniimmisle.en lui 'rendant
cet ultime liommutfe, sait qu'il, tra-
duit le sentiment du peuple de Fran-
ce. Celui-ci connaît bien, il aime l'œu-
vre considérable de Gorki. Il. associe
son nom illuslie à ceux de Henri Bar-
busse et de Romain Rolland, parmi
les plus nobles el, les plus grands dé-
fenseurs du pain des travailleurs, de
la liberté el de la paix du monde.
Le Cumilê central.
Les condoléances de M. Herriot.
M. Edouard' Herriot, président de la
Chambre, a adressé au camarade Mol<>
tov,- président du Conseil des Commis-
saires du peuple, un télégramme de
condoléances pour la mort de Maxime
Gorki. i
Et celles du ministre de l'Air
Pierre Cot, ministre de l'air, a adres-
sé à k Boubnof, • commissaire du peuple
à l'instruction publique, le télégramme
suivant
« Profondément ému de la perte irré-
parable gui Jrappe non seulement Ze
peuple et la pensée soviétques, mais la
pensée humaine en la personne du
grand Gorki; je vous adresse mes con.
doléances les plus. sincères et l'expres-
sion de ma vigoureuse sympathie. »
LA VIE DE L'ILLUSTRE ÉCRIVAIN vl
Maxime Gorki est mort hier, à l'hô-
pital du Kremlin, après d€S semaines de
maladie. Le plus grand des écrivains
soviétiques était né en 1868 à Nijni-
Novgorod,_qui porte aujourd'hui le "nom
de Gorki.
Il avait eu une enfance et une jeu-
nesse dures et difficiles. La misère, le
vagabondage, la révolte avaient' formé
son génie.
En 1900, Gorki était déjà un écrivain
connu. Il partagea dès lors sa yie entre
la littérature et l'action révolutionnaire.
De 1906 à 1913, il vécut en exil.
Il rentra en Russie après la révolu-
tion de février. Quelques années après,
il alla une fois encore se soigner en
Italie. En 1928, il regagna l'U.R.S.S. dé-
finitivement.
e Une décision qui appelle des actes
U DISSOLUTION DES LIGUES FASCISTES
PRONONCEE PAS LE GOUVERNEMENT
DOIT ÊTRE IMMEDIATE ET TOTALE
Sont atteints par les décrets Croix de feu, Solidarité « française »,
Francistes, Jeunesses «patriotes», qu'Une faut pas laisser jouer lacomédie
à terminer elle aussi des Camelots du roy dissous sans l'être
.H. A'nouM~e en codera ftettretMe Je
LA noupelle en volera heureuse de
1,,11 toit en toit, de chaume en ardoise,
à travers lejibrc pays de France.
Le gouoemement issu du Front po-\
pulaire a ordonne la dissolution des
ligues fascistes.
C'est la volonté de la nation qui,. pour
tire satisfaite, attend non des textes,
mais des actes. ̃
On sait trop, par l'exemple des ca-
melots du- roi, que la- dissolution peut
rester fictive ceux-ci, restés groupés
autour de leur journal, ont en fait sub-
sisté ils ont défilé en rangs dans Paris
le mois dernier.
Le procédé envisagé par les factieux-
consiste ̃ à changer de nom, de titre,
d'étiquette et c'est tout.
Heureusement,- Marc Rucart el- Sa-
lengro ont ̃ pré ou la manœuvre. Ils en-
tendent .dissoudre, affirment-ils, .dans les
considérants de leurs décrets, les u- Parti
national populaire », « Mouvement so-
cial français » .et autres « Parti' corpora-
tif », camouflage des J. P., des Croix
de feu et de la Solidarité lasciste.'
Très bien Et il faut étendre cette
mesure à toutes les formes qu'emprun-
tera le fascisme. Y compris aux faux
« syndicats » ligues d'esclavage au
patronat que La Rocque.ceut cons-
tituer en interdisant aux adhérents d'en
élire le bureau.
Par une circulaire secrète du chef
Croix de feu Maurzelas, 21, quai d'An-
icuili nous avbns la preuve que les
pseudo'syndicais remplacent simplement
les groupes de combat.'
II y est même précisé qu'on se réunira
_« automatiquement (sic) en cas de disso-
lution du syndicat », à des domiciles pri-
vés. !II, ndicahJ, à
̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃a
Le Semât vote tes 40 heures
après es contrats e
'StStBOB–
Par 182 voix contre 84 le texté adopté par la Chambre
a été rat!f!é au Luxembourg
La: Chambre'val ide:; I~éle'ct¡on du corrompu Na)v/, défendu par le renégat Doriot
annule -les. opérations-étectorafes dé !a 2' circonscription de Riom
iiiiiin iiiiiiiaiiiiiiaiiiiiiaBiiiiiiimiiiiiiiiiiiiHRii
1 UNE FABRIQUE INCENDIÉE A CLICHY
La nuit dernière,' la foudre a mis le feu à une fabrique de chicorée à Clichy. Malgré l'inter-
vention des pompiers, tout te bâtiment fut la proie des flammes. On évalue les dégâts à
400.000 francs environ. Ci-dessus, un pompier occupé à inonder le foyer
(.Voir nos informations en 4° page)
Faisons saxder les masques 1
Quand un groupement a prouvé sa
malfaisance, il Jffî&Àgjjje.rnetfre hors d'état
de nuire et ne piïs" se borner à enlever
les- insignes des boutonnières.
Il faut perquisitionner les sièges des
Ligues et les cachettes des ligueurs, dqnl
nous avons {le Populaire avec nous)
prouvé qu'ils ont des armes.
faut fermer les locaux, où les as-
sociations renaîtront sous des noms .di-
vers et sous des prétextes variés.
Il faut interdire ceux des journaux
qui ne sont que les moyens d'expression
des' factieux.'
Il faut arrêter les prêcheurs de mas-
sacre entre Français, les annonciateurs
d'heure H. les provocateurs an meur-
tre et les propagandistes de la désertion
en cas d'agression fasciste sur notre pays.
Et vite Car ̃ l'union de la nation
,française est urgente et exige que, sans
-tarder les diviseurs, complices de Hitler,
soient paralysés^
Pour cette action, le gouvernement
possède des éléments de force, qui
n'hésiteraient Pas, car. c'est là la causé
de l'Ordre démocratique.
Il a aussi et surtout l'appui des mas-
ses populaires sur place, celui, straté- e '7
giqtteju Grand Paris que notreParti
communiste lui garantit.
La vraie France respire et relève la
tête.
l,' 1" e. P.-L. DARNAR.
v LA DÉCISION
DU CONSEIL DES MINISTRES
Voiciv c' remas a~ 1'issue
Voici le communiqué remis à l'issue
du Conseil des viinistres tenu hier à
meW vrrrwr~srrnrrrrW W
a~ ~o c~s
Le Sénat a achevé le vote.des lois dont
le gouvernement lui proposait l'adoption.
Il a voté la loi de la semaine de 40 heu-
res, malgré les réserves et les remontran-
ces très nombreuses formulées pendant de
longues heures à la tribune avant le scru-
tin.
On a entendu une douzaine de discours
sévères, dans lesquels certains auteurs pro-
phétisaient que l'application de la loi de-
vait mener fatalement à la catastrophe.
Les conservateurs ont accumulé objections
et critiques; on a évoqué des chiffres et
des statistiques effroyables et d'ailleurs
contradictoires. A la fin du compte, en
bougonnant, on a voté la loi.
A dire vrai, toutes )es diatribes contre
la semaine de 40 heures, -nous les avions
entendues déjà il y a bien longtemps- et
presque dans les mêmes termes déjà, à
deux reprises. ia,~ a
Marcel CACHIN. `
(SUITE, EN 2° PAGE, 6" COLONIE)
l'Elysée, sous la présidence de M. Le-
brun
MM. Roger Salengro, ministre de l'in-'
térieur, et Rucart, ministre de ta justice, j
ont soumis à la signature du président
de la République les 'décrets frappant
de dissolution des associations, con-
formément à la loi du 10 janvier 1936
sur les groupes de combat et les milices
privées. >
Finances
M. Vincent-Auriol,- ministre des Pinan-
ces, a soumis à l'approbation du prési-
dents de la République des projets de
loi -1° organisant la comptabilité pu-
Nique 2° renforçant les pénalités en
matière de dissimulation d'avoirs à
l'étranger, et envisageant, sous certai-
nes conditions, une amnistie fiscale
3° réorganisant la Banque de France.
Agriculture
M. 'Georges Monnet, ministre de
l'Agriculture, a fait approuver par le
président de la Republique, un- projet
d'prganisation d'un Office national du
blé.
(SUITE EN 2° PAGE, 3" COLONNE)
!̃̃̃̃̃̃ »«̃̃̃̃̃ m ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃,
Dimanche 21 juin, lire dans «l'Huma» j
POUR ARRACHER L'ARMÉe!
ET LA RÉPUBLIQUE
A L'EMPRISE DES FACTIEUX
Grande enquête sur les agissements
des ligues f ascistes dans les ca-
sernes, les centres d'aviaiion et les
grandes administrations publiques
par. Lucien SAMPAIX.
semslsW W Iss~lossnssi'
LES GRÈVES S'ÉTENDENT EN BELGIQUE
Le mouvement de grève pour le pain s'étend en Belgique. Contre les travailleurs en lutte,
le gouvernement de M. VAN ZEELAND: déclanche.une répression formidable. Des autos-mitrail-
leuses comme le montre notre cliché sont même prêtes à entrer en action à Liège.
(Voir nos informations en 3e page)
LA LUTTE POUR LE PAIN
Victoire
au Louvre
les employés obtiennent des augmentations
de salaire de 300 à 400 francs par mois et de 5 à 25 p. 100
tes pourparlers sont en bonne voie pour les autres magasins
Plus de 12.000 travailleurs dés Services publics ont tenu
hier, à Japy, un meeting enthousiaste et présenté leurs re-
vendications au Préfet de la Seine.
En province, des accords ont été signés à Brest, Lorient,
Dunkerque, Rouen, La Rochelle, Rennes, Marseille, etc.
Les ouvriers de l'usine Cartier-Bresson, à Pantin, défilent dans les. rues pour
• • fêter la victoire qu'ils viennent d'arracher
Les 4.200 employés et les ouvriers des ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃
grands magasins du Louvre viennent -i, vm-tvrnn
de -remporter une brillante victoire. AFf?/V7 FRF HFIJRF
Ils obtiennent un salaire' minimum iJlji\niLii\Li llia*Ji\Li
gaxanti qui représente -pour la -plupart
d'entre eux-une-augmentation men- -t~'
d'entre de 300 à 400 augmentation men- -| ~ana ouvrier a rnnip
suelle de 300 à 400 francs. Le sanS ouvrier a couie
Ces salaires sont les suivants pour en Relffiaue
la. vente et les .services administratifs en –si .?~.
hommes, à 21 ans 1.100 francs à ••*
24 ans 1.200 francs fefomes, à 21 •
ans 925 fr.; à 24 ans 1.000 francs. La situation s'aggravé rapidement en
Les garçons auront un salaire mi- Belgique..A Quaregnon, la police a,fait
nimum de' 1.000 francs à 21 ans et de usage de ses armes un ouvrier a ete
1.100 francs à 24 ans. atteint au ventre. La gendarmerie a
Les. employés qui avaient des salaires pris d'assaut ta Maison du Peuple.
supérieurs aux minima fixés bénéficie- A Jemmapes, à Franeries, des inci-
ront d'une augmentation décroissante dents sanglants ont été provoqués par
de 25 à 5 la gendarmerie.
Ils avaient avant la grève huit jours camions chargés de troupes arri-
de- vacances payes, ils- auront mainte- d Borinage. tr~.upes ,am-
nant quinze jours après un an de pre- venl nanh le t»orlI"1se.
sence et trois semaines s'ils travaillent. ̃»HnaBa«BaHaBanaaBBaaBaa
en sous-sol, avec.un jour supplémen- _&
taire par année de présence jusqu'à Jaurès, ce rayonne-
concurrence de trois semaines. flj fl5) fi? ÏÏ? ment d0 la pensée
Une autre question tenait au cœur JCB H»ilC» il françaisc' colul dont le
des employés la stabilité de l'emploi. nom est respecté de
Les révocations seront à- présent exa- tous ̃ ies travailleurs,
minées raar les délégués du personnel à savez-vous comment un Vautei, qui n'est
nombre égal avec les représentants de m*™ p*> fanca.s, I appelle?- «, Un pro-
la direction. En cas de désaccord, le Phète iui sc mettait le doigt dans l'œil »,
conseil des Prud'hommes départagera. « Jongleur de mots », « champion du cra-
Les mises à pied sont supprimées et choir »̃̃•
tous les avantages antérieurs restent Jaurès en restera aussi grand mais le
acquis. bas Insulteur en est plus ignoble, et la
EN 2a PA.GE, 5» OOLONM:) Journal qui insère ça, déshonoré.. PEPIN.
̃ ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ ̃̃̃>
LES STATUTS DU RART1 t
Unité, démocratie, discipline
par Marcel GITTON
)t beau' Congres de Villeurbanne
Le beau Congrès du VilluurLannc
qui consacra la formule « Pour
une France libre, {orte et heu-
reuse que veulent et que feront les
communistes », a pris une décision
qui, dans les semaines et les mois
qui viennent, va susciter une discus-
sion abondante el éducative dai\> tout
notre Parti. Il s'agit des modifica-
tions a nos statuts.
Grâce à noire activité de toujours
.̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃H
Nous publierons demain
Un 'appel du Comité Central du
Parti Communiste « NOTRE
PAIN QUOTIDIEN ».
pour la défense des intérêts et des
revendicalions du peuple de France,
nous sommes devenus le plus grand
Parti politique organisé en France,
avec 131.053 adhérenis, cependant
que nos vaillantes Jeunesses commu-
nistes comptent à l'heure actuelle
46.019 membres.
Et puis des conditions nouvelles
sont rôfculf ûiît?. par exempte de la re-
constitution de 1" unité syndicale qui
fait qu'aujourd'hui In C.G.T. réuni-
fiée groupe "2.G00.0QO membres.
Tenant compte de cela, le Congrès
de Villeurbanne a mandaté le Comité
central pour élaborer les modifica-
tions aux statuts du Parti. Ce projet,
précédé des statuts actuellement en
CROIX DE FER qui viennent
d'accomplir un attentat, ..sont;.
les agents de Hitler.
On établit, en Hongrie, que les
a CROi~ ~A 9:A FA.~lX; J ugé5
CROIX A LA FAUX,, jugés',
pour complot terroriste, sont
les agents de Hitler.
Et, en France, les CROIX DE
FEU. r\
Ir 1i!JI Il III. ÏlIII.lI!1II II! 1I!lII.1I!! Il l1li II! !8 IÍI Il,11 111.11111 Il.11111. Í
ORGANE CENTRAL Oy/^R\TÏ)COMMUNÏSTE (S.F.I.C.)
:•̃*̃" "̃̃̃̃" ̃̃̃•• ,33^ ANNEE N° 13 699
REDACTION ET ADMINISTRATION uc4inDcni 10 mm mac ï Fondateur JEAN JAURÈS
| 138, RUEMONTMARTRE, PARIS (2e) I VENDREDI 19 JUIN 1936 j Directeur:MARCElCACHIN
[ LE -NUMÉRO: 30 CENTIMES j DEUX EDITIONS .1 SÉNATEUR DE LA SEINE |
luiilliimiiiiMltHMmiilill.Haiiiiiiaiiiia
UN DEUIL MONDIAL
Maxime Gorki
est mort
LE monde est en deuil aujourd'hui
un écrivain qui fut pleinement,
.magnifiquement, un.homme.
Maxime Gorki est mort.
De Moscou à San-Francisco, de
'Mourmansk au Cap, de Tokio à Buenos-
Ayres, des millions de travailleurs le
pleurent.
Gorki a été l'annonciateur de l'époque j
nouvelle, l'écrivain ouvrier, une sorte
de îcvclation du prolétariat .-a à soi-même.
Apprenti cordonnier, garçon jardinier,
serveur à bord d'un vapeur sur la Volga,
graveur, boulanger, débardeur, peintre,
journaliste, vagabond, il avait accumulé
en lui toute la connaissance des souf-
frances des peuples de la Russie, sous
le Isarisme.
Prolétaire russe, il était l'ennemi irré-
conciliable de l'ancien Tegime.
Ecrire et agir pour lui s'identifiaient.
11 participait comme militant à l'action
politique, connaissait la prison, l'exil, et
dans l'exil mettait toutes ses ressources
d'écrivain au service de la cause du
peuple.
Lénine, "qui eut l'occasion de polémi-
quer'ayee lui, l'aimait et reconnaissait en'
lui la force qui devait par la suite at-
teindre le sommet' de la littérature so-
cialiste. 1
Staline travaillait avec Gorki.
Dans les jours qui viendront, nous
analyserons ici l'œuvre de l'auteur de
la Mère, le romancier, le dramaturge,
le critique,
Qu'il nous soit permis aujourd'hui, au
nom de notre journal, de saluer l'ami
et le grand camarade qui montra le che- j
min aux meilleurs des écrivains du monde
entier, et en France, en particulier, à
ceux qui, avec Barbusse,. Romain Rol-
land, André Gide, André Malraux, ont
préféré aux carrières ouatées et confor-
tables qu'assure à ceux qui la servent une
société qui finit, la lutte aux côtés des
masses laborieuses pour la conquête de
l'avenir.
Comme Gorki, qui jette, un pont de
lumière entre les valeurs culturelles dé
!a tradition russe des Pouchkine, des Go-
gol, des Tolstoï et des Dostoièwsky, et
ta littérature nouvelle sortie de la guerre
civile et de la construction socialiste, les
écrivains rangés autour de la Maison de
la Culture relient aux valeurs culturelles
du grand passé de la France les aspira-
tions tumultueuses d'une jeunesse 'avide
de changement.
L'histoire des dernières années de la
vie de Gorki montre l'importance, pri-
mordiale que donne la révolution socia.
liste aux choses de l'esprit.
Gorki prolétaire, Gorki homme d'ac.
tion, Gorki écrivain russe, Gorki écri-
vain soviétique, Gorki écrivain mondial,
laisse en disparaissant une route lumi-
neuse et qui appelle.
P. VAILLANT-COUTURIER.
̃ ̃̃ ̃̃̃̃̃̃•̃ einiiiiiiiii ̃̃̃gigiaïaiiiaiiiiiia
TRIPLE ACCIDENT MORTEL A IVRY
~I' ,7;?" 'f;
Pour' éviter un cycliste, une camionnette transportant 3 ouvriers est tombée à la Seine, en
traversant te pont de Confions. Trois des occupants ont été noyés. Sur notre cliché, en' repêche
la -voiture en médaillon De BARTOLI, rescapé de l'accident
(.Voir nos informations en 4° -page).
\c, ">t t:
LE COMITE CENTRAL
DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
ADRESSE UN DERNIER HOMMAGE
A MAXIME, GORKI
Le Contilé contrai du Parti commu-
niste français s'incline devant la dé-
pouille moi'li'llc du grand écrivain
H'V'ilulinVuKiire NKixnno Gorki.
Maxime Gorki a mis son immense
talent, qui lui valait mu*1 gloiic mon-
diale, au service du peuple et de l'c-
dificaiiun du aucialisniû.
fin Gorki, Lénine' avaii vu le- tra-
ducteur fidèle des souffrances et des
aspirations des masses populaires.
Staline a silorifiii l'œuvre du génial
cerhain disparu que pleurent, avec
tous les peuples de l'Union soviéti-
que, les travailleurs de l'univers.
Le Parti eoniimmisle.en lui 'rendant
cet ultime liommutfe, sait qu'il, tra-
duit le sentiment du peuple de Fran-
ce. Celui-ci connaît bien, il aime l'œu-
vre considérable de Gorki. Il. associe
son nom illuslie à ceux de Henri Bar-
busse et de Romain Rolland, parmi
les plus nobles el, les plus grands dé-
fenseurs du pain des travailleurs, de
la liberté el de la paix du monde.
Le Cumilê central.
Les condoléances de M. Herriot.
M. Edouard' Herriot, président de la
Chambre, a adressé au camarade Mol<>
tov,- président du Conseil des Commis-
saires du peuple, un télégramme de
condoléances pour la mort de Maxime
Gorki. i
Et celles du ministre de l'Air
Pierre Cot, ministre de l'air, a adres-
sé à k Boubnof, • commissaire du peuple
à l'instruction publique, le télégramme
suivant
« Profondément ému de la perte irré-
parable gui Jrappe non seulement Ze
peuple et la pensée soviétques, mais la
pensée humaine en la personne du
grand Gorki; je vous adresse mes con.
doléances les plus. sincères et l'expres-
sion de ma vigoureuse sympathie. »
LA VIE DE L'ILLUSTRE ÉCRIVAIN vl
Maxime Gorki est mort hier, à l'hô-
pital du Kremlin, après d€S semaines de
maladie. Le plus grand des écrivains
soviétiques était né en 1868 à Nijni-
Novgorod,_qui porte aujourd'hui le "nom
de Gorki.
Il avait eu une enfance et une jeu-
nesse dures et difficiles. La misère, le
vagabondage, la révolte avaient' formé
son génie.
En 1900, Gorki était déjà un écrivain
connu. Il partagea dès lors sa yie entre
la littérature et l'action révolutionnaire.
De 1906 à 1913, il vécut en exil.
Il rentra en Russie après la révolu-
tion de février. Quelques années après,
il alla une fois encore se soigner en
Italie. En 1928, il regagna l'U.R.S.S. dé-
finitivement.
e Une décision qui appelle des actes
U DISSOLUTION DES LIGUES FASCISTES
PRONONCEE PAS LE GOUVERNEMENT
DOIT ÊTRE IMMEDIATE ET TOTALE
Sont atteints par les décrets Croix de feu, Solidarité « française »,
Francistes, Jeunesses «patriotes», qu'Une faut pas laisser jouer lacomédie
à terminer elle aussi des Camelots du roy dissous sans l'être
.H. A'nouM~e en codera ftettretMe Je
LA noupelle en volera heureuse de
1,,11 toit en toit, de chaume en ardoise,
à travers lejibrc pays de France.
Le gouoemement issu du Front po-\
pulaire a ordonne la dissolution des
ligues fascistes.
C'est la volonté de la nation qui,. pour
tire satisfaite, attend non des textes,
mais des actes. ̃
On sait trop, par l'exemple des ca-
melots du- roi, que la- dissolution peut
rester fictive ceux-ci, restés groupés
autour de leur journal, ont en fait sub-
sisté ils ont défilé en rangs dans Paris
le mois dernier.
Le procédé envisagé par les factieux-
consiste ̃ à changer de nom, de titre,
d'étiquette et c'est tout.
Heureusement,- Marc Rucart el- Sa-
lengro ont ̃ pré ou la manœuvre. Ils en-
tendent .dissoudre, affirment-ils, .dans les
considérants de leurs décrets, les u- Parti
national populaire », « Mouvement so-
cial français » .et autres « Parti' corpora-
tif », camouflage des J. P., des Croix
de feu et de la Solidarité lasciste.'
Très bien Et il faut étendre cette
mesure à toutes les formes qu'emprun-
tera le fascisme. Y compris aux faux
« syndicats » ligues d'esclavage au
patronat que La Rocque.ceut cons-
tituer en interdisant aux adhérents d'en
élire le bureau.
Par une circulaire secrète du chef
Croix de feu Maurzelas, 21, quai d'An-
icuili nous avbns la preuve que les
pseudo'syndicais remplacent simplement
les groupes de combat.'
II y est même précisé qu'on se réunira
_« automatiquement (sic) en cas de disso-
lution du syndicat », à des domiciles pri-
vés. !II, ndicahJ, à
̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃a
Le Semât vote tes 40 heures
après es contrats e
'StStBOB–
Par 182 voix contre 84 le texté adopté par la Chambre
a été rat!f!é au Luxembourg
La: Chambre'val ide:; I~éle'ct¡on du corrompu Na)v/, défendu par le renégat Doriot
annule -les. opérations-étectorafes dé !a 2' circonscription de Riom
iiiiiin iiiiiiiaiiiiiiaiiiiiiaBiiiiiiimiiiiiiiiiiiiHRii
1 UNE FABRIQUE INCENDIÉE A CLICHY
La nuit dernière,' la foudre a mis le feu à une fabrique de chicorée à Clichy. Malgré l'inter-
vention des pompiers, tout te bâtiment fut la proie des flammes. On évalue les dégâts à
400.000 francs environ. Ci-dessus, un pompier occupé à inonder le foyer
(.Voir nos informations en 4° page)
Faisons saxder les masques 1
Quand un groupement a prouvé sa
malfaisance, il Jffî&Àgjjje.rnetfre hors d'état
de nuire et ne piïs" se borner à enlever
les- insignes des boutonnières.
Il faut perquisitionner les sièges des
Ligues et les cachettes des ligueurs, dqnl
nous avons {le Populaire avec nous)
prouvé qu'ils ont des armes.
faut fermer les locaux, où les as-
sociations renaîtront sous des noms .di-
vers et sous des prétextes variés.
Il faut interdire ceux des journaux
qui ne sont que les moyens d'expression
des' factieux.'
Il faut arrêter les prêcheurs de mas-
sacre entre Français, les annonciateurs
d'heure H. les provocateurs an meur-
tre et les propagandistes de la désertion
en cas d'agression fasciste sur notre pays.
Et vite Car ̃ l'union de la nation
,française est urgente et exige que, sans
-tarder les diviseurs, complices de Hitler,
soient paralysés^
Pour cette action, le gouvernement
possède des éléments de force, qui
n'hésiteraient Pas, car. c'est là la causé
de l'Ordre démocratique.
Il a aussi et surtout l'appui des mas-
ses populaires sur place, celui, straté- e '7
giqtteju Grand Paris que notreParti
communiste lui garantit.
La vraie France respire et relève la
tête.
l,' 1" e. P.-L. DARNAR.
v LA DÉCISION
DU CONSEIL DES MINISTRES
Voiciv c' remas a~ 1'issue
Voici le communiqué remis à l'issue
du Conseil des viinistres tenu hier à
meW vrrrwr~srrnrrrrW W
a~ ~o c~s
Le Sénat a achevé le vote.des lois dont
le gouvernement lui proposait l'adoption.
Il a voté la loi de la semaine de 40 heu-
res, malgré les réserves et les remontran-
ces très nombreuses formulées pendant de
longues heures à la tribune avant le scru-
tin.
On a entendu une douzaine de discours
sévères, dans lesquels certains auteurs pro-
phétisaient que l'application de la loi de-
vait mener fatalement à la catastrophe.
Les conservateurs ont accumulé objections
et critiques; on a évoqué des chiffres et
des statistiques effroyables et d'ailleurs
contradictoires. A la fin du compte, en
bougonnant, on a voté la loi.
A dire vrai, toutes )es diatribes contre
la semaine de 40 heures, -nous les avions
entendues déjà il y a bien longtemps- et
presque dans les mêmes termes déjà, à
deux reprises. ia,~ a
Marcel CACHIN. `
(SUITE, EN 2° PAGE, 6" COLONIE)
l'Elysée, sous la présidence de M. Le-
brun
MM. Roger Salengro, ministre de l'in-'
térieur, et Rucart, ministre de ta justice, j
ont soumis à la signature du président
de la République les 'décrets frappant
de dissolution des associations, con-
formément à la loi du 10 janvier 1936
sur les groupes de combat et les milices
privées. >
Finances
M. Vincent-Auriol,- ministre des Pinan-
ces, a soumis à l'approbation du prési-
dents de la République des projets de
loi -1° organisant la comptabilité pu-
Nique 2° renforçant les pénalités en
matière de dissimulation d'avoirs à
l'étranger, et envisageant, sous certai-
nes conditions, une amnistie fiscale
3° réorganisant la Banque de France.
Agriculture
M. 'Georges Monnet, ministre de
l'Agriculture, a fait approuver par le
président de la Republique, un- projet
d'prganisation d'un Office national du
blé.
(SUITE EN 2° PAGE, 3" COLONNE)
!̃̃̃̃̃̃ »«̃̃̃̃̃ m ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃,
Dimanche 21 juin, lire dans «l'Huma» j
POUR ARRACHER L'ARMÉe!
ET LA RÉPUBLIQUE
A L'EMPRISE DES FACTIEUX
Grande enquête sur les agissements
des ligues f ascistes dans les ca-
sernes, les centres d'aviaiion et les
grandes administrations publiques
par. Lucien SAMPAIX.
semslsW W Iss~lossnssi'
LES GRÈVES S'ÉTENDENT EN BELGIQUE
Le mouvement de grève pour le pain s'étend en Belgique. Contre les travailleurs en lutte,
le gouvernement de M. VAN ZEELAND: déclanche.une répression formidable. Des autos-mitrail-
leuses comme le montre notre cliché sont même prêtes à entrer en action à Liège.
(Voir nos informations en 3e page)
LA LUTTE POUR LE PAIN
Victoire
au Louvre
les employés obtiennent des augmentations
de salaire de 300 à 400 francs par mois et de 5 à 25 p. 100
tes pourparlers sont en bonne voie pour les autres magasins
Plus de 12.000 travailleurs dés Services publics ont tenu
hier, à Japy, un meeting enthousiaste et présenté leurs re-
vendications au Préfet de la Seine.
En province, des accords ont été signés à Brest, Lorient,
Dunkerque, Rouen, La Rochelle, Rennes, Marseille, etc.
Les ouvriers de l'usine Cartier-Bresson, à Pantin, défilent dans les. rues pour
• • fêter la victoire qu'ils viennent d'arracher
Les 4.200 employés et les ouvriers des ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃
grands magasins du Louvre viennent -i, vm-tvrnn
de -remporter une brillante victoire. AFf?/V7 FRF HFIJRF
Ils obtiennent un salaire' minimum iJlji\niLii\Li llia*Ji\Li
gaxanti qui représente -pour la -plupart
d'entre eux-une-augmentation men- -t~'
d'entre de 300 à 400 augmentation men- -| ~ana ouvrier a rnnip
suelle de 300 à 400 francs. Le sanS ouvrier a couie
Ces salaires sont les suivants pour en Relffiaue
la. vente et les .services administratifs en –si .?~.
hommes, à 21 ans 1.100 francs à ••*
24 ans 1.200 francs fefomes, à 21 •
ans 925 fr.; à 24 ans 1.000 francs. La situation s'aggravé rapidement en
Les garçons auront un salaire mi- Belgique..A Quaregnon, la police a,fait
nimum de' 1.000 francs à 21 ans et de usage de ses armes un ouvrier a ete
1.100 francs à 24 ans. atteint au ventre. La gendarmerie a
Les. employés qui avaient des salaires pris d'assaut ta Maison du Peuple.
supérieurs aux minima fixés bénéficie- A Jemmapes, à Franeries, des inci-
ront d'une augmentation décroissante dents sanglants ont été provoqués par
de 25 à 5 la gendarmerie.
Ils avaient avant la grève huit jours camions chargés de troupes arri-
de- vacances payes, ils- auront mainte- d Borinage. tr~.upes ,am-
nant quinze jours après un an de pre- venl nanh le t»orlI"1se.
sence et trois semaines s'ils travaillent. ̃»HnaBa«BaHaBanaaBBaaBaa
en sous-sol, avec.un jour supplémen- _&
taire par année de présence jusqu'à Jaurès, ce rayonne-
concurrence de trois semaines. flj fl5) fi? ÏÏ? ment d0 la pensée
Une autre question tenait au cœur JCB H»ilC» il françaisc' colul dont le
des employés la stabilité de l'emploi. nom est respecté de
Les révocations seront à- présent exa- tous ̃ ies travailleurs,
minées raar les délégués du personnel à savez-vous comment un Vautei, qui n'est
nombre égal avec les représentants de m*™ p*> fanca.s, I appelle?- «, Un pro-
la direction. En cas de désaccord, le Phète iui sc mettait le doigt dans l'œil »,
conseil des Prud'hommes départagera. « Jongleur de mots », « champion du cra-
Les mises à pied sont supprimées et choir »̃̃•
tous les avantages antérieurs restent Jaurès en restera aussi grand mais le
acquis. bas Insulteur en est plus ignoble, et la
EN 2a PA.GE, 5» OOLONM:) Journal qui insère ça, déshonoré.. PEPIN.
̃ ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ ̃̃̃>
LES STATUTS DU RART1 t
Unité, démocratie, discipline
par Marcel GITTON
)t beau' Congres de Villeurbanne
Le beau Congrès du VilluurLannc
qui consacra la formule « Pour
une France libre, {orte et heu-
reuse que veulent et que feront les
communistes », a pris une décision
qui, dans les semaines et les mois
qui viennent, va susciter une discus-
sion abondante el éducative dai\> tout
notre Parti. Il s'agit des modifica-
tions a nos statuts.
Grâce à noire activité de toujours
.̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃H
Nous publierons demain
Un 'appel du Comité Central du
Parti Communiste « NOTRE
PAIN QUOTIDIEN ».
pour la défense des intérêts et des
revendicalions du peuple de France,
nous sommes devenus le plus grand
Parti politique organisé en France,
avec 131.053 adhérenis, cependant
que nos vaillantes Jeunesses commu-
nistes comptent à l'heure actuelle
46.019 membres.
Et puis des conditions nouvelles
sont rôfculf ûiît?. par exempte de la re-
constitution de 1" unité syndicale qui
fait qu'aujourd'hui In C.G.T. réuni-
fiée groupe "2.G00.0QO membres.
Tenant compte de cela, le Congrès
de Villeurbanne a mandaté le Comité
central pour élaborer les modifica-
tions aux statuts du Parti. Ce projet,
précédé des statuts actuellement en
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