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644 MONTAGNE (LA) MONTAUSIER.
Dans ces montagnes, les vallées sont étroites
et profondes, et encombrées à la base par
les débris qui se sont détachés des sommets.
Le terrain jurassique, .en se soulevant; a
produit des montagnes dont' les différentes
chaines sont disposées parallèlement les
unes aux autres, et entre lesquelles courent
des vallées longitudinales. On ne peut qua-
lifier de montagnes les petites élévations
que l'on remarque à la surface des terrains
crétacés et des terrains tertiaires.
Dans une chaîne de moutagnes, il y a lieu
de distinguer le fuite ou lignÇ des crêtes,
lignè de partage des eattx, et les deux pentes
ou flancs de la montagne qui se rejoignent
suivant la ligne de faite. Quelquefois les
montagnes, au lieu de présenter une ligne
de faîte bien nette, se terminent supérieure-
ment par une surface unie et plus ou moins
étendue qui constitue un plateau. Les mon-
tagnes se sont formées, à diverses époques
géologiques, par des bombements, des sou-
lèvements de fa croûte solide du globe terres-
tre. En général, les montagnes de nature
granitique sont contemporaines des terrains
les plus anciens; leur relief s'est dessiné
pendant la formation des couches cam-
rienne, silurienne et dévonienne; les mon-
tagnes de porphyre ont apparu à l'époque
carbonifère et à "l'époque permienne; les
éruptions de trachyte et de basalte ont eu
lieu aux époques miocène et pliocène. Les
volcans datent surtout de la période quater-
nairé. Les géologues ont dressé la chronologie
relative des différentes chaînes de montagnes
de la France. Les massifs de la Vendée, de
.la Bretagne et du Plateau central se sont
soulevés pendant la formation des plus an-
ciens terrains de sédiment. Les Vosges ont
apparu pendant ou après le dépôt des sédi-
ments triasiques. Les Pyrénées se sont éle-
vées entre la formation des couches créta-
cées les plus récentes et celle des premières
strates éocènes. Les chaines du Jura datent
de l'époque jurassique. Les Alpes occiden-
tales, malgré l'énormité de leur masse, ne se
sont dressées à la surface du sol qu'au com-
mencement de l'époque pliocène, et les Alpes
principales n'ont surgi qu'à la fin de cette
même époque. Fig. La montagne a en-
fanté une souris, un grand projet n'a pro
duit aucun résultat; allusion à une feible
bien connue. Il Montagne de glace, gros bloc
do glace qui flotte dans les mers polaires.
Fig. Tas énorme Une montagne de cada-
vres. Fig. Affaire très importante qu'il
semble aussi difficile de résoudre que de
déplacer une montagne C'est une montagnes
il soulever. || Montagne d'eau, rocher artifi-
ciel d'où l'eau descend en filets, en cascades,
en nappes. |j Montagnes russes, butte natu-
relie ou artificielle sur laquelle on a établi
des rails et que l'on peut gravir et descendre
dans un traîneau glissant sur ces rails. il La
Montagne, le parti des républicains les plus
exaltés de la Convention, et qui siégeaient
sur les bancs les plus élevés de cette assem-
blée. Il Montagne de la Table, constellation
de l'hémisphère austral. Provo IL N'Y A
POINT DE MONTAGNE SANS VALLÉE, toute chose
a son contraire, toute loi son antinomie,
toute action sa réaction. Il Deux montagnes
ne se rencontrent point, mains deux homme
se renconlrent, il y a toujours lieu de crain-
dre la vengeance d'un adversaire, même
lorsqu'il parait peu redoutable. Ii Si la mon-
tagne ne vient pas à nous, il faut aller à elle,
il convient de faire les premières avances à
quelqu'un qui n'a pas l'air de songer à nous.
MONTAGNE (LA), 945 hectares. Forêt
domaniale de la Meuse, peuplée de chênes,
de hêtres et de charmes.
MONTAGNEUX, EUSE {montagne), adj.
Où il y a beaucoup de montagnes Pays
montagneux.
MONTAGRIER, 768 hab. th.-l. de c.,
arr. de Ribérac (Dordogne), sur un coteau
dominant la Dronne.
MONTAGUE (LADY) (1690-1762), dame
anglaise, que son esprit, sa beauté et surtout
ses Lettres, écrites de Turquie à ses amis,
ont rendue célèbre.
MONTAIGNE (MICHEL EMQUFM DE) [Mon-
tagne] (1533-1592), célèbre philosophe scep-
tique, écrivain et moraliste français, né au
château de Montaigne en Périgord, auteur
des Essccis, dont le style est admirable.
MONTAIGU, 2883 hab. Ch.-I. de c., arr.
de Moissac (Tarn-et-Garonne), sur la Petite
Séoune.
MONTAI GU, 1764 hab. Ch. de c., arr.
de La Roche.sur-Yon (Vendée), sur une
colline; ch. de fer de l'État.
MONTAIGUT, 1830 hab. Ch. de c.,
arr. de Riom (Puy-de-Dôme), sur le penchant
et au pied d'une colline.
MONTALEMBERT (MARC-RENÉ, MAR-
quis DE) (1714-1800), général de cavalerie
qui s'adonna à la recherche d'un nouveau
système de fortification. Frappé des incon-
vénients du front bastionné de Vauban, il
fut conduit à imaginer un tracé d'où est
sorti plus tard le front polygonal avec ca-
ponnière de Panquement qui, adopté tout
d'abord par les ingénieurs allemandes, est
devenu aujourd'hui d'un emploi à peu près
général.
MONTALEMBERT (Charles FORBES,
comte DE) (1810-1870), écrivain et homme
politique français du parti catholique libéral.
Disciple de Lamennais et ami de Lacor-
daire, il prit part à la fondation du journal
l'Avenir dont les doctrines furent condam-
nées par Grégoire XVI (1832); il se soumit,
tandis que Lamennais se révoltait. En 1835,
il vint siéger à la Chambre des pairs où il
joua jusqu'en 1848 un rôle considérable.
Après la révolution de Février, il siégea à
l'extrême droite de l'Assemblée constituante,
fut membre du comité de la rue de Poitiers
qui préparait la chute de la république. Dé-
puté au Corps législatif après le rétablisse-
ment de l'Empire, il y représenta presque
seul l'opposition; il ne futpas renommé aux
élections de 1857. On doit à cet éminent
écrivain Ilistoire de sainte Elisabeth de
Hongrie, Dit vandalisnze dans l'art, Saint
Anselme, les Moines d'Occident depuis saint
Ilenoit jusgu'à saint Bernard, et un grand
nombre d'articles dans le Correspondant. Il
avait été admis à l'Académie francaise en
MONTALIVET (Marthe- Camille BA-
cHASSON, COMTE DE) (1801-1880), homme
d'htat français. Élève de l'École polytechni-
que, puis de celle des ponts et chaussées, il
devint pair de France après la mort de son
père et celle de son frère aîné. Il se rallia
un des premiers à la monarchie de Juillet,
occupa à plusieurs reprises le poste de mi-
nistre de l'intérieur et celui de ministre de
l'instruction publique et des cultes, jusqu'en
1840, date à partir de laquelle il parut se
renfermer dans les fonctions d'intendant de
la liste civile. De 1848 à 1870, il vécut dans
la retraite; en 1874, il déclarait que le salut
de la France était « dans l'acceptation loyale
de la république, devenue le seul gouver-
nement libéral possible », et, en 1879, il
était élu sénateur inamovible. Membre libre
de l'Académie des beaux-arts, il a laissé,
dit-on, des Mémoires qui n'ont pas encore
été publiés.
MONTAN ou MONTANUS, hérésiarque
mort vers 212. Il se donnait comme le Para-
clet, condamnait les secondes noces, refusait
le pardon aux pécheurs endurcis et séduisit
beaucoup de gens par la sévérité de sa
doctrine. Dér. Montanisme, montaniste.
MONTANA, 378331 kilom. carrés, 39159
hab., territoire du N.-O. des Ltats'-Unis
de l'Amérique du N. borné au N. par le
Dominion du Canada, à l'E. par le Dakota,
au S. par le territoire de Wyoming, au
S.-O. et à l'O. par celui d'Idaho. Il se divise
naturellement en deux parties distinctes
celle de l'O., essentiellement granitique;
celle de l'E., steppe et prairie. Une chaine
de montagnes sépare le Montana de l'Idaho,
une autre chaîne se développe sur le bord
de la plaine. Les rivières sont très nom-
breuses dans la région montagneuse; les
principales sont le Missouri, le Yellowstone
et le Uitter-Root. Le climat du Montana est
sec et froid à l'E. et au S., doux et plu-
vieux dans le N.-O. La grande richesse de
ce territoire consiste dans ses mines d'or
et d'argent; on y trouve aussi du plomb
et du cuivre. On y récolte l'avoine, le blé,
les pommes de terre, l'orge, le maïs, le sar-
rasin, le seiglo, des fourrages mais l'élève
du bétail est beaucoup plus importante que
la culture. Capit. Helena.
MONTANER, 771 hab. Ch.-I. de c., arr.
de Pau (Basses-Pyrénées), sur le Lys.
MONTANISME {Montait), snt. Doctrine
prêchée au ne siècle de notre ère par l'héré-
siarque Montan Le montanisme était très
MONTANISTE {montanisme), snz. Parti-
san du montanisme Les montanistes étaient
nombrewe en Phrygie et dans les autres
provinces de l'Asic Mineure. Adj. La
secte montaniste.
MONTANSIER (MARGUERITE BRUNET, dite
M"») (1730-1820), directrice de théâtres. En
1789, elle installa dans la salle Beaujolais
un théâtre qui est aujourd'hui le théâtre du
Palais-Royal, et, en elle ouvrit à la
place Louvois le théâtre National, où l'Opéra
s'établit plus tard.
1. MONTANT {montant 2), sm. Pièce de
bois, de pierre ou de fer posée verticalement
dans un ouvrage de menuiserie, de serru-
rerie, etc. Les montants d'une porte. il Les
deux grandes pièces de bois qui forment les
côtés d'une échelle. 1 Le total d'un compte
Le montant est de deux mille francs. Goût
relevé de certaines choses Ce zin a du
montant.
2. MONTANT, ANTE {monter), adj. Qui
pente Chemin
montant. Il Joint
montant, joint
vertical de deux
pierres. (llaçon-
nerie.) Il Garde
montante, celle
qui succède dans
un poste à uue
garde qui le quitte.
1/ Robe montante,
celle dont le cor-
sage couvre com-
plètement la poi-
trine et les épau-
.les.
MONTANUS.
(V. Montan.)
MONTARGIS
10984 hab. S.-
MONTANTS
D'USE FENÊTRE
préf. (Loiret), dans une plaine arrosée par
les bras du Loing et par le Vernisson, fi
118 kilom. de Paris; ch. de fer de P.-L.-lI1.
et d'Or!. Fabriques de papier, d'objets en
caoutchouc; filatures de bourre de soie, dis-
tilleries, tanneries, mégisseries.
MONTARGIS, 4159 hectares. Forêt do-
maniale du Loiret, peuplée de chênes, de
charmes, de hêtres, de bouleaux et de pins,
dont le régime forestier est la conversion
des taillis en futaie. (XXIXI conservation,
Tours.)
MONTASTRUC, ) 044 hab. Ch.-l. de c.,
arr. de Toulouse (Haute-Garonne), sur une
colline; ch. de fer d'Or!. et du Midi.
MONTATAIRE, 5376 hab., bourg du
canton de Creil, arr. de Senlis (Oise), sur
leThérain; ch. de fer du N. Usines métal-
lurgiques; constructions en fer.
MONTAUBAN, 29863 hab. Préf. (Tarn-
ct-Garonne), sur un ylateau qui domine la
rive droite du Tarn, a 784 kilom. de Paris
ch. de fer d'Or!. et du Midi. Évêché. Faculté
de théologie protestante. Filatures de soies
grèges; fabriques de laines, de toiles à tamis,
de draps, de serges et cadis, de draperie
commune, d'étoffes pour ameublements de
chapeaux de paille.
MONTAUBAN, 3040 hab. Ch.-I. de c.,
arr. de Montfort (Ille-et-Vilaine), sur le
Garun ch. de fer de l'G.
MONTAUBAN, célèbre capitaine de fli-
bustiers qui fut la terreur des Espagnols en
Amérique et en Afrique de 1680 à
MONTAUBAN (JEAN, SIRE DE) (1412-1466),
amiral de France qui aida Charles VII à
reprendre la Normandie aux Anglais, et
conquit la Guyenne sur Talbot.
MONTAUSIER (CHARLES DE Sainte-
MAURE, Duc DE) (1610-1690), mari de Julie
d'Angennes de Rambouillet, gouverneur du
grand Dauphin, fils de Louis XIV; Fléchier
fit son oraison funèbre.
Dans ces montagnes, les vallées sont étroites
et profondes, et encombrées à la base par
les débris qui se sont détachés des sommets.
Le terrain jurassique, .en se soulevant; a
produit des montagnes dont' les différentes
chaines sont disposées parallèlement les
unes aux autres, et entre lesquelles courent
des vallées longitudinales. On ne peut qua-
lifier de montagnes les petites élévations
que l'on remarque à la surface des terrains
crétacés et des terrains tertiaires.
Dans une chaîne de moutagnes, il y a lieu
de distinguer le fuite ou lignÇ des crêtes,
lignè de partage des eattx, et les deux pentes
ou flancs de la montagne qui se rejoignent
suivant la ligne de faite. Quelquefois les
montagnes, au lieu de présenter une ligne
de faîte bien nette, se terminent supérieure-
ment par une surface unie et plus ou moins
étendue qui constitue un plateau. Les mon-
tagnes se sont formées, à diverses époques
géologiques, par des bombements, des sou-
lèvements de fa croûte solide du globe terres-
tre. En général, les montagnes de nature
granitique sont contemporaines des terrains
les plus anciens; leur relief s'est dessiné
pendant la formation des couches cam-
rienne, silurienne et dévonienne; les mon-
tagnes de porphyre ont apparu à l'époque
carbonifère et à "l'époque permienne; les
éruptions de trachyte et de basalte ont eu
lieu aux époques miocène et pliocène. Les
volcans datent surtout de la période quater-
nairé. Les géologues ont dressé la chronologie
relative des différentes chaînes de montagnes
de la France. Les massifs de la Vendée, de
.la Bretagne et du Plateau central se sont
soulevés pendant la formation des plus an-
ciens terrains de sédiment. Les Vosges ont
apparu pendant ou après le dépôt des sédi-
ments triasiques. Les Pyrénées se sont éle-
vées entre la formation des couches créta-
cées les plus récentes et celle des premières
strates éocènes. Les chaines du Jura datent
de l'époque jurassique. Les Alpes occiden-
tales, malgré l'énormité de leur masse, ne se
sont dressées à la surface du sol qu'au com-
mencement de l'époque pliocène, et les Alpes
principales n'ont surgi qu'à la fin de cette
même époque. Fig. La montagne a en-
fanté une souris, un grand projet n'a pro
duit aucun résultat; allusion à une feible
bien connue. Il Montagne de glace, gros bloc
do glace qui flotte dans les mers polaires.
Fig. Tas énorme Une montagne de cada-
vres. Fig. Affaire très importante qu'il
semble aussi difficile de résoudre que de
déplacer une montagne C'est une montagnes
il soulever. || Montagne d'eau, rocher artifi-
ciel d'où l'eau descend en filets, en cascades,
en nappes. |j Montagnes russes, butte natu-
relie ou artificielle sur laquelle on a établi
des rails et que l'on peut gravir et descendre
dans un traîneau glissant sur ces rails. il La
Montagne, le parti des républicains les plus
exaltés de la Convention, et qui siégeaient
sur les bancs les plus élevés de cette assem-
blée. Il Montagne de la Table, constellation
de l'hémisphère austral. Provo IL N'Y A
POINT DE MONTAGNE SANS VALLÉE, toute chose
a son contraire, toute loi son antinomie,
toute action sa réaction. Il Deux montagnes
ne se rencontrent point, mains deux homme
se renconlrent, il y a toujours lieu de crain-
dre la vengeance d'un adversaire, même
lorsqu'il parait peu redoutable. Ii Si la mon-
tagne ne vient pas à nous, il faut aller à elle,
il convient de faire les premières avances à
quelqu'un qui n'a pas l'air de songer à nous.
MONTAGNE (LA), 945 hectares. Forêt
domaniale de la Meuse, peuplée de chênes,
de hêtres et de charmes.
MONTAGNEUX, EUSE {montagne), adj.
Où il y a beaucoup de montagnes Pays
montagneux.
MONTAGRIER, 768 hab. th.-l. de c.,
arr. de Ribérac (Dordogne), sur un coteau
dominant la Dronne.
MONTAGUE (LADY) (1690-1762), dame
anglaise, que son esprit, sa beauté et surtout
ses Lettres, écrites de Turquie à ses amis,
ont rendue célèbre.
MONTAIGNE (MICHEL EMQUFM DE) [Mon-
tagne] (1533-1592), célèbre philosophe scep-
tique, écrivain et moraliste français, né au
château de Montaigne en Périgord, auteur
des Essccis, dont le style est admirable.
MONTAIGU, 2883 hab. Ch.-I. de c., arr.
de Moissac (Tarn-et-Garonne), sur la Petite
Séoune.
MONTAI GU, 1764 hab. Ch. de c., arr.
de La Roche.sur-Yon (Vendée), sur une
colline; ch. de fer de l'État.
MONTAIGUT, 1830 hab. Ch. de c.,
arr. de Riom (Puy-de-Dôme), sur le penchant
et au pied d'une colline.
MONTALEMBERT (MARC-RENÉ, MAR-
quis DE) (1714-1800), général de cavalerie
qui s'adonna à la recherche d'un nouveau
système de fortification. Frappé des incon-
vénients du front bastionné de Vauban, il
fut conduit à imaginer un tracé d'où est
sorti plus tard le front polygonal avec ca-
ponnière de Panquement qui, adopté tout
d'abord par les ingénieurs allemandes, est
devenu aujourd'hui d'un emploi à peu près
général.
MONTALEMBERT (Charles FORBES,
comte DE) (1810-1870), écrivain et homme
politique français du parti catholique libéral.
Disciple de Lamennais et ami de Lacor-
daire, il prit part à la fondation du journal
l'Avenir dont les doctrines furent condam-
nées par Grégoire XVI (1832); il se soumit,
tandis que Lamennais se révoltait. En 1835,
il vint siéger à la Chambre des pairs où il
joua jusqu'en 1848 un rôle considérable.
Après la révolution de Février, il siégea à
l'extrême droite de l'Assemblée constituante,
fut membre du comité de la rue de Poitiers
qui préparait la chute de la république. Dé-
puté au Corps législatif après le rétablisse-
ment de l'Empire, il y représenta presque
seul l'opposition; il ne futpas renommé aux
élections de 1857. On doit à cet éminent
écrivain Ilistoire de sainte Elisabeth de
Hongrie, Dit vandalisnze dans l'art, Saint
Anselme, les Moines d'Occident depuis saint
Ilenoit jusgu'à saint Bernard, et un grand
nombre d'articles dans le Correspondant. Il
avait été admis à l'Académie francaise en
MONTALIVET (Marthe- Camille BA-
cHASSON, COMTE DE) (1801-1880), homme
d'htat français. Élève de l'École polytechni-
que, puis de celle des ponts et chaussées, il
devint pair de France après la mort de son
père et celle de son frère aîné. Il se rallia
un des premiers à la monarchie de Juillet,
occupa à plusieurs reprises le poste de mi-
nistre de l'intérieur et celui de ministre de
l'instruction publique et des cultes, jusqu'en
1840, date à partir de laquelle il parut se
renfermer dans les fonctions d'intendant de
la liste civile. De 1848 à 1870, il vécut dans
la retraite; en 1874, il déclarait que le salut
de la France était « dans l'acceptation loyale
de la république, devenue le seul gouver-
nement libéral possible », et, en 1879, il
était élu sénateur inamovible. Membre libre
de l'Académie des beaux-arts, il a laissé,
dit-on, des Mémoires qui n'ont pas encore
été publiés.
MONTAN ou MONTANUS, hérésiarque
mort vers 212. Il se donnait comme le Para-
clet, condamnait les secondes noces, refusait
le pardon aux pécheurs endurcis et séduisit
beaucoup de gens par la sévérité de sa
doctrine. Dér. Montanisme, montaniste.
MONTANA, 378331 kilom. carrés, 39159
hab., territoire du N.-O. des Ltats'-Unis
de l'Amérique du N. borné au N. par le
Dominion du Canada, à l'E. par le Dakota,
au S. par le territoire de Wyoming, au
S.-O. et à l'O. par celui d'Idaho. Il se divise
naturellement en deux parties distinctes
celle de l'O., essentiellement granitique;
celle de l'E., steppe et prairie. Une chaine
de montagnes sépare le Montana de l'Idaho,
une autre chaîne se développe sur le bord
de la plaine. Les rivières sont très nom-
breuses dans la région montagneuse; les
principales sont le Missouri, le Yellowstone
et le Uitter-Root. Le climat du Montana est
sec et froid à l'E. et au S., doux et plu-
vieux dans le N.-O. La grande richesse de
ce territoire consiste dans ses mines d'or
et d'argent; on y trouve aussi du plomb
et du cuivre. On y récolte l'avoine, le blé,
les pommes de terre, l'orge, le maïs, le sar-
rasin, le seiglo, des fourrages mais l'élève
du bétail est beaucoup plus importante que
la culture. Capit. Helena.
MONTANER, 771 hab. Ch.-I. de c., arr.
de Pau (Basses-Pyrénées), sur le Lys.
MONTANISME {Montait), snt. Doctrine
prêchée au ne siècle de notre ère par l'héré-
siarque Montan Le montanisme était très
MONTANISTE {montanisme), snz. Parti-
san du montanisme Les montanistes étaient
nombrewe en Phrygie et dans les autres
provinces de l'Asic Mineure. Adj. La
secte montaniste.
MONTANSIER (MARGUERITE BRUNET, dite
M"») (1730-1820), directrice de théâtres. En
1789, elle installa dans la salle Beaujolais
un théâtre qui est aujourd'hui le théâtre du
Palais-Royal, et, en elle ouvrit à la
place Louvois le théâtre National, où l'Opéra
s'établit plus tard.
1. MONTANT {montant 2), sm. Pièce de
bois, de pierre ou de fer posée verticalement
dans un ouvrage de menuiserie, de serru-
rerie, etc. Les montants d'une porte. il Les
deux grandes pièces de bois qui forment les
côtés d'une échelle. 1 Le total d'un compte
Le montant est de deux mille francs. Goût
relevé de certaines choses Ce zin a du
montant.
2. MONTANT, ANTE {monter), adj. Qui
pente Chemin
montant. Il Joint
montant, joint
vertical de deux
pierres. (llaçon-
nerie.) Il Garde
montante, celle
qui succède dans
un poste à uue
garde qui le quitte.
1/ Robe montante,
celle dont le cor-
sage couvre com-
plètement la poi-
trine et les épau-
.les.
MONTANUS.
(V. Montan.)
MONTARGIS
10984 hab. S.-
MONTANTS
D'USE FENÊTRE
préf. (Loiret), dans une plaine arrosée par
les bras du Loing et par le Vernisson, fi
118 kilom. de Paris; ch. de fer de P.-L.-lI1.
et d'Or!. Fabriques de papier, d'objets en
caoutchouc; filatures de bourre de soie, dis-
tilleries, tanneries, mégisseries.
MONTARGIS, 4159 hectares. Forêt do-
maniale du Loiret, peuplée de chênes, de
charmes, de hêtres, de bouleaux et de pins,
dont le régime forestier est la conversion
des taillis en futaie. (XXIXI conservation,
Tours.)
MONTASTRUC, ) 044 hab. Ch.-l. de c.,
arr. de Toulouse (Haute-Garonne), sur une
colline; ch. de fer d'Or!. et du Midi.
MONTATAIRE, 5376 hab., bourg du
canton de Creil, arr. de Senlis (Oise), sur
leThérain; ch. de fer du N. Usines métal-
lurgiques; constructions en fer.
MONTAUBAN, 29863 hab. Préf. (Tarn-
ct-Garonne), sur un ylateau qui domine la
rive droite du Tarn, a 784 kilom. de Paris
ch. de fer d'Or!. et du Midi. Évêché. Faculté
de théologie protestante. Filatures de soies
grèges; fabriques de laines, de toiles à tamis,
de draps, de serges et cadis, de draperie
commune, d'étoffes pour ameublements de
chapeaux de paille.
MONTAUBAN, 3040 hab. Ch.-I. de c.,
arr. de Montfort (Ille-et-Vilaine), sur le
Garun ch. de fer de l'G.
MONTAUBAN, célèbre capitaine de fli-
bustiers qui fut la terreur des Espagnols en
Amérique et en Afrique de 1680 à
MONTAUBAN (JEAN, SIRE DE) (1412-1466),
amiral de France qui aida Charles VII à
reprendre la Normandie aux Anglais, et
conquit la Guyenne sur Talbot.
MONTAUSIER (CHARLES DE Sainte-
MAURE, Duc DE) (1610-1690), mari de Julie
d'Angennes de Rambouillet, gouverneur du
grand Dauphin, fils de Louis XIV; Fléchier
fit son oraison funèbre.
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