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MAGASIN PITTORESQUE
148
projection adoptée et perpétuée par la marine, que Merca-
tor a rendu à la navigation, et par conséquent au com-
merce, des services incalculables dont les fruits se récol-
tent encore tous les jours. »
Notre grand géographe novateur mourut le 2 décembre
1594, dans la ville où il avait trouvé l'aisance et le repos.
Ses nombreux enfants lui firent élever, à Duisbourg', un
tombeau d'un style sévère, où il est représenté dans un
médaillon, tenant le globe terrestre.
Ne peut-on pas, à propos de ce savant modeste, pour
ainsi dire ignoré des masses, répéter ces belles paroles
de Ballanche? « Ce qui était jadis le pain des forts est de-
venu le lait des petits enfants. »
LE JARDIN SEC DE TOCRNEFORT.
Les années l'ont respecté. On vous le fera voir au jardin
des Plantes. C'était sous ce titre que le grand naturaliste
français aimait à désigner L'herbier qu'il avait rapporté de
tant de voyages, et qui se composait de six mille plantes
au moment où il en fit le legs au pays. J. Pitton de Tour-
nefort n'était pas seulement un observateur excellent, c'é-
tait aussi un écrivain habile. Ce fut en 1708, époque de sa
mort, que notre grand botaniste fit ce don qu'on a peut-
être trop oublié.
SUR L'INVENTION DES MACHINES A COUDRE.
La première trace que l'on ait pu indiquer, jusqu'à ce
jour, de la machine a coudre, se trouve dans un brevet
délivré en France, le H. février 180-i-, à Thomas Stone
et James Henderson, habitants de la ville de Paris, mais
évidemment étrangers ou d'origine étrangère. On nous a
cependant affirmé avoir lit à la Bibliothèque nationale que,
vers 1789, un officier de la marine française avait ima-
giné un moyen mécanique pour coudre les voiles mais
on ne s'est point rappelé le titre de l'ouvrage, et nous
avons vainement fait des recherches dans les recueils que
nous supposions pouvoir renfermer la mention de ce fait
intéressant. D'autres seront peut-être plus heureux.
La collection imprimée des brevets d'invention que pos-
sèdent les grandes bibliothèques publiques contient, au
tome \'m, publié en 1834, le brevet êt le dessin de
MM. Stone et Henderson. Ils disent nettement que leur
but est d'exécuter par des moyens mécaniques Iesmo:K'e-
Mf)!~es doigts qui f;'cn'chine tient et guide cette aiguille avec de petites tenailles
qui s'ouvrent et se ferment pour la lâcher et la retenir
suivant que les opérations l'exigent.
N'ayant pu nous rendre bien compte de la machine bre-
'vetée d'après le texte et les dessins imprimés, nous avons
eu recours au manuscrit, où nous avons, en effet, trouvé
quelques renseignements, mais sans utilité. Les membres
du Conservatoire déclarent d'ailleurs, dans leur rapport,
qu'ils avaient examiné le mémoire pendant plusieurs
séances consécutives sans parvenir, eux non plus, à se
faire une idée exacte de la machine. Ils conséillent néan-
moins au ministre d'accorder le brevet, parce que les
inventeurs s'engagent a fournir une explication plus dé-
taillée aussitôt la première mécanique construite. Rien
n'indique la moindre suite donnée à cette promesse d'ex-
plication, et il est extrêmement probable que &: wa'cMne
mer, qu'à la Bibliothèque nationale de Paris, où nous avons pn Fexa-
miner, grâce au zè!e bien connu do MM. Cortambert père et fils. Elle
mesure mHres de long sur 1'33 de largeur. Les collections si riches
de la Belgique et le .BWMs& ~UMSEMM nous l'envient avec raison.
ne /st j'ame~s, ou plutôt ne put jamais être axecNfM.
Les inventeurs avaient indiqué dans leur mémoire les
difficultés de la construction, notamment celle due au
raccourcissement du fil à chaque point; ils prévoyaient
aussi que les formes et les forces des organes, des doigts
ou tenailles, de la table à recevoir l'étoffé, devaient varier
selon la nature de l'ouvrage à faire, et ils insistaient sur
leurs principes plutôt que sur les organes de leur machine
projetëe. Malheureusement ils se trompaient sur l'efficacité,
de ces principes, qui étaient d'imiter la main naturelle et
de faire traverser t'étoffe par l'aiguille. On les a repris en
France et en Amérique vers i 849 et 1.851; ils n'ont ja-
mais réussi, et ils sont aujourd'hui tout à fait abandonnés,
ce qui est constaté dans le grand rapport fait au jury in-
ternational de l'Exposition universelle française de 1855
par le révérend et savant R. 'Wittis, professeur à Cam-
bridge, vice-président et rapporteur de la septième classe
d'instruments.
Les inventeurs da 180- comprenaient bien l'impor-
tance qu'aurait la machine à coudre pour rendre à l'agri-
culture, au commerce et aux armes, la plupart des per-
sonnes qui s'occupaient de couture. Ils étaient tellement
convaincus d'avance du bon résultat de leur invention que,
dans leur mémoire descriptif, ils donnaient le plan et les
dessins'd'un bâtiment à cinq étages devant contenir cent
soixante machines, mises en mouvement par un moteur
et destinées à la confection des vêtements, pouvant rem-
placer, disaient-ils, une centaine d'ouvriers et d'ouvrières.
Aujourd'hui ce même nombre de machines, contenues
dans quelques salles, ferait ta besogne d'environ deux
mille ouvrières.
Ce James Henderson, qui a dû être le véritable inven-
teur, se qualifie dans le mémoire descriptif du titre d'in-
génieur et d'auteur du plan des routes en fer avec
chariots à Mtpsut' présenté au premier consul. C'était un
esprit très-inventif; on le retrouve associé à un sieur Cha-
bannes pour un nouveau brevet (16 novembre 1804.); et.,
dans les pièces originales de ce brevet. on rencontre un
mémoire détache, du 6 Noréat an '11, où sont décrites et
dessinées plus de vingt inventions, depuis l'emploi du fer
dans les constructions de maisons jusqu'à la mouchette à
double ressort pour séquestrer les bouts de mèche char-
bonnés et les empêcher de salir les meubles lorsqu'on
mouche la chandelle.
La plupart de ces inventions ont été réalisées par ta
suite d'une manière ou d'une autre. Tirons occasion de ces
faits pour dire ici qu'il ne sutEt pas d'avoir une heureuse
idée, mais qu'il faut encore avoir l'art de la rendre pra-
ticable. L'inventeur rencontre toujours dans l'exécution
des difScuttés de détail qu'il ne peut surmonter que s'il
sait mettre en oeuvre toutes les ressources de la méca-
nique. Pour résister aux déceptions, aux pertes, aux oppo-
sitions de toute nature, il doit être doué d'une persé-
vérance à toute épreuve et d'une patience illimitée; il a
besoin aussi d'être au courant des conditions économiques
relatives à son invention, afin de juger si elle trouvera cré-
dit chez les capitalistes et clients dans le public. Le temps
est encore l'un des éléments essentiels du succès; il amène
les circonstances favorables sur lesquelles les inventeurs se
font généralement illusion, et qui leur semblent toujours
ou prochaines ou même déjà arrivées.
L'invention de la machine à coudre n'a pas été exempte
de ces vicissitudes par lesquelles passent toutes les choses
nouvelles; il a fallu attendre jusqu'en 1830 pour voir fonc-
tionner la première machine véritablement capable d'at*
teindre le but désiré. Elle fut imaginée par un pauvre
tailleur français, nommé Barthélémy Thimonnier, et con-
struite d'après ses indications. Néanmoins elle n'était pas
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projection adoptée et perpétuée par la marine, que Merca-
tor a rendu à la navigation, et par conséquent au com-
merce, des services incalculables dont les fruits se récol-
tent encore tous les jours. »
Notre grand géographe novateur mourut le 2 décembre
1594, dans la ville où il avait trouvé l'aisance et le repos.
Ses nombreux enfants lui firent élever, à Duisbourg', un
tombeau d'un style sévère, où il est représenté dans un
médaillon, tenant le globe terrestre.
Ne peut-on pas, à propos de ce savant modeste, pour
ainsi dire ignoré des masses, répéter ces belles paroles
de Ballanche? « Ce qui était jadis le pain des forts est de-
venu le lait des petits enfants. »
LE JARDIN SEC DE TOCRNEFORT.
Les années l'ont respecté. On vous le fera voir au jardin
des Plantes. C'était sous ce titre que le grand naturaliste
français aimait à désigner L'herbier qu'il avait rapporté de
tant de voyages, et qui se composait de six mille plantes
au moment où il en fit le legs au pays. J. Pitton de Tour-
nefort n'était pas seulement un observateur excellent, c'é-
tait aussi un écrivain habile. Ce fut en 1708, époque de sa
mort, que notre grand botaniste fit ce don qu'on a peut-
être trop oublié.
SUR L'INVENTION DES MACHINES A COUDRE.
La première trace que l'on ait pu indiquer, jusqu'à ce
jour, de la machine a coudre, se trouve dans un brevet
délivré en France, le H. février 180-i-, à Thomas Stone
et James Henderson, habitants de la ville de Paris, mais
évidemment étrangers ou d'origine étrangère. On nous a
cependant affirmé avoir lit à la Bibliothèque nationale que,
vers 1789, un officier de la marine française avait ima-
giné un moyen mécanique pour coudre les voiles mais
on ne s'est point rappelé le titre de l'ouvrage, et nous
avons vainement fait des recherches dans les recueils que
nous supposions pouvoir renfermer la mention de ce fait
intéressant. D'autres seront peut-être plus heureux.
La collection imprimée des brevets d'invention que pos-
sèdent les grandes bibliothèques publiques contient, au
tome \'m, publié en 1834, le brevet êt le dessin de
MM. Stone et Henderson. Ils disent nettement que leur
but est d'exécuter par des moyens mécaniques Iesmo:K'e-
Mf)!~es doigts qui f;'cn'
qui s'ouvrent et se ferment pour la lâcher et la retenir
suivant que les opérations l'exigent.
N'ayant pu nous rendre bien compte de la machine bre-
'vetée d'après le texte et les dessins imprimés, nous avons
eu recours au manuscrit, où nous avons, en effet, trouvé
quelques renseignements, mais sans utilité. Les membres
du Conservatoire déclarent d'ailleurs, dans leur rapport,
qu'ils avaient examiné le mémoire pendant plusieurs
séances consécutives sans parvenir, eux non plus, à se
faire une idée exacte de la machine. Ils conséillent néan-
moins au ministre d'accorder le brevet, parce que les
inventeurs s'engagent a fournir une explication plus dé-
taillée aussitôt la première mécanique construite. Rien
n'indique la moindre suite donnée à cette promesse d'ex-
plication, et il est extrêmement probable que &: wa'cMne
mer, qu'à la Bibliothèque nationale de Paris, où nous avons pn Fexa-
miner, grâce au zè!e bien connu do MM. Cortambert père et fils. Elle
mesure mHres de long sur 1'33 de largeur. Les collections si riches
de la Belgique et le .BWMs& ~UMSEMM nous l'envient avec raison.
ne /st j'ame~s, ou plutôt ne put jamais être axecNfM.
Les inventeurs avaient indiqué dans leur mémoire les
difficultés de la construction, notamment celle due au
raccourcissement du fil à chaque point; ils prévoyaient
aussi que les formes et les forces des organes, des doigts
ou tenailles, de la table à recevoir l'étoffé, devaient varier
selon la nature de l'ouvrage à faire, et ils insistaient sur
leurs principes plutôt que sur les organes de leur machine
projetëe. Malheureusement ils se trompaient sur l'efficacité,
de ces principes, qui étaient d'imiter la main naturelle et
de faire traverser t'étoffe par l'aiguille. On les a repris en
France et en Amérique vers i 849 et 1.851; ils n'ont ja-
mais réussi, et ils sont aujourd'hui tout à fait abandonnés,
ce qui est constaté dans le grand rapport fait au jury in-
ternational de l'Exposition universelle française de 1855
par le révérend et savant R. 'Wittis, professeur à Cam-
bridge, vice-président et rapporteur de la septième classe
d'instruments.
Les inventeurs da 180- comprenaient bien l'impor-
tance qu'aurait la machine à coudre pour rendre à l'agri-
culture, au commerce et aux armes, la plupart des per-
sonnes qui s'occupaient de couture. Ils étaient tellement
convaincus d'avance du bon résultat de leur invention que,
dans leur mémoire descriptif, ils donnaient le plan et les
dessins'd'un bâtiment à cinq étages devant contenir cent
soixante machines, mises en mouvement par un moteur
et destinées à la confection des vêtements, pouvant rem-
placer, disaient-ils, une centaine d'ouvriers et d'ouvrières.
Aujourd'hui ce même nombre de machines, contenues
dans quelques salles, ferait ta besogne d'environ deux
mille ouvrières.
Ce James Henderson, qui a dû être le véritable inven-
teur, se qualifie dans le mémoire descriptif du titre d'in-
génieur et d'auteur du plan des routes en fer avec
chariots à Mtpsut' présenté au premier consul. C'était un
esprit très-inventif; on le retrouve associé à un sieur Cha-
bannes pour un nouveau brevet (16 novembre 1804.); et.,
dans les pièces originales de ce brevet. on rencontre un
mémoire détache, du 6 Noréat an '11, où sont décrites et
dessinées plus de vingt inventions, depuis l'emploi du fer
dans les constructions de maisons jusqu'à la mouchette à
double ressort pour séquestrer les bouts de mèche char-
bonnés et les empêcher de salir les meubles lorsqu'on
mouche la chandelle.
La plupart de ces inventions ont été réalisées par ta
suite d'une manière ou d'une autre. Tirons occasion de ces
faits pour dire ici qu'il ne sutEt pas d'avoir une heureuse
idée, mais qu'il faut encore avoir l'art de la rendre pra-
ticable. L'inventeur rencontre toujours dans l'exécution
des difScuttés de détail qu'il ne peut surmonter que s'il
sait mettre en oeuvre toutes les ressources de la méca-
nique. Pour résister aux déceptions, aux pertes, aux oppo-
sitions de toute nature, il doit être doué d'une persé-
vérance à toute épreuve et d'une patience illimitée; il a
besoin aussi d'être au courant des conditions économiques
relatives à son invention, afin de juger si elle trouvera cré-
dit chez les capitalistes et clients dans le public. Le temps
est encore l'un des éléments essentiels du succès; il amène
les circonstances favorables sur lesquelles les inventeurs se
font généralement illusion, et qui leur semblent toujours
ou prochaines ou même déjà arrivées.
L'invention de la machine à coudre n'a pas été exempte
de ces vicissitudes par lesquelles passent toutes les choses
nouvelles; il a fallu attendre jusqu'en 1830 pour voir fonc-
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