Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
( 746 )
MÉCANIQUE. Sur le pieu à vis. Note de M. LÉAUTÉ,
présentée par M. Resal.
a L'importance qu'a prise, depuis un certain nombre d'années, l'emploi des pieux à vis conique, pour l'établissement des fondations en terrain meuble, a conduit M. Resal à étudier le mode d'action de cet appareil. Dans un travail récent ('), il en a établi la théorie complète, qui n'avait pas été faite jusqu'ici.
» M. Resal a d'abord donné les formules qui résolvent la question dans le cas tout à fait général ou l'on prend pour filet de la vis un conoïde droit quelconque, c'est-à-dire dans le cas où, la directrice rectiligne étant l'axe de la vis, la directrice curviligne est une courbe quelconque tracée sur le cône. Puis il a étudié spécialement les cas où cette directrice est une ligne géodésique on une loxodromic du cône droit sur lequel elle est tracée. C'est à ces deux cas, en effet, que l'on est conduit par l'analogie avec l'hé- lice c'est au dernier que correspond la forme moyenne adoptée par la maison Gouin, en I865, pour les pieux destinées à l'Hindoustan. » Il nous paraît utile de signaler un troisième cas, qui présentera ce double intérêt pratique, de diminuer les frottements opposés à l'enfonce- ment du pieu, et de conserver au terrain plus de cohésion. Ce double avan- tage résultera des considérations qui suivent
» Si l'on considère une ligne géodésique ou une loxoclromie du cône droit qui termine le pieu, on reconnaît aisément que les distances succes- sives des points qui se trouvent sur une même génératrice ne sont pas constantes; il est facile de voir, en effet, que dans le développement du cône ces lignes deviennent respectivement des lignes droites et des spirales logarithmiques et que les points situés sur une même génératrice se placent sur des rayons vecteurs séparés les uns des autres par des angles égaux, de sorte que les différences de ces rayons vecteurs successifs vont en croissant quand on s'écarte du sommet.
» Il en est de même des distances des génératrices du conoïde qui forme la vis quand on considère deux de ces génératrices placées dans un même plan passant par l'axe et consécutives.
» Par suite, la vis tracée dans ces conditions a forcément un pas variable RESAL, Sur la vrille et le pieu à vis (Comptes rendus, séance du 1er février 1886).
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.18%.
Facebook
Twitter
Pinterest