Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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M. Laugier, après avoir corrigé les observations de l'aberration et de la parallaxe, a calculé, d'après les positions du 28 octobre, du 4 et du g no- vembre, les éléments suivants, qui représentent les observations à moins de 3o' de degré.
Passage au périhélie décembre I5,9776 temps moyen de Paris.
Longitude du périhélie. 3270 I4'57"
Longitude du nœud ascendant 207°/47'48"
Inclinaison 73°32'22".
Distance périhélie. 0,504I5
Mouvement rétrograde.
Une Note de NI. Victor Mauvais a prouvé qu'à la date actuelle, les nou- veaux éléments de M. Laugier représentent les observations beaucoup mieux que les autres.
M. Schumacher remarquait, dans sa Lettre à M. Arago, que l'inclinai- son, la distance périhélie, sont à peu près les mêmes pour la comète de M. Laugier et pour la comète de 1780, marquée 79 dans le ca- talogue d'Olbers. Les distances des périhélies aux nœuds diffèrent éga- lement très-peu dans les deux comètes. Cette remarque est assuré- ment curieuse; mais suffit-elle pour identifier les deux astres ? M. Laugier ne l'a pas pensé. Les nœuds et les périhélies lui ont paru trop dissem- blahies pour qu'il ait cru pouvoir présenter légitimement la comète actuelle co mme une apparition de la comète de I780.
ASTRONOMIE. — Note sur la phelnière comète de I30I par M. LAUGIER. « Après avoir remarqué la ressemblance de quatre des éléments de la comète de 1842 avec ceux que Pingré donne pour la comète de i 3o i, j'ai été conduit à examiner quelle confiance on pouvait avoir dans les calculs relatifs à cette ancienne comète.
» Ayant d'abord reconnu que la trajectoire apparente qui résulte de l'orbite de Pingré s'écarte considérablement de la route indiquée par les Chinois et par les observations de Cambridge, j'ai cru devoir repren- dre le calcul entier des éléments de la comète de I30I. Ce calcul est basé presque entièrement sur la position du 16 septembre i 3oi, suffisam- ment indiquée par les Chinois, et sur deux observations très-précises faites par les astronomes de Cambridge le 3o septembre et le 6 oc- tobre i 3o i, et rapportées par Dunthorne dans les Tiansactions philosophi- ques, vol. XLyII, année 1751. Les éléments qui en résultent donnent sur
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