COMPTE RENDU
DES SÉANCES
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES.
SÉANCE DU LUNDI 2 JUILLET 1858. PRÉSIDENCE DE M. BECQUEREL.
MÉMOIRES ET COMMUNICATIONS
DES MEMBRES ET DES CORRESPONDANTS DE L'ACADÉMIE. Addition aux Remarques insérées dans le Compté rendu de la séance du 18 juin; par M. POISSON.
« Ces remarques ayant été l'objet d'une Note qui fait partie du Compte rendu de la séance suivante, je me trouve obligé d'y faire une très courte addition:
» Ainsi que je l'ai dit dans cet article, j'abandonne mon analyse au jugement des géomètres. Il ne me conviendrait pas d'en faire moi-même la comparaison avec celle de Legendre, ni de tout autre. Je ferai seulement remarquer la différence essentielle qui existe entre la méthode que j'ai suivie et celle qu'avait employée cet illustre géomètre; différence qui ne résulte pas des progrès de l'analyse; car je n'ai fait usage d'aucun procédé de calcul qu'il n'ait pu également employer, et même Lagrange, en I773, à l'époque de son premier Mémoire. J'ai décomposé l'ellipsoïde en couches terminées par des surfaces elliptiques et semblables; ce qu'on n'avait pas fait auparavant, et ce qui m'a conduit à un théorème nouveau sur l'attraction d'une pareille couche, qui trouve une application immédiate dans la théorie de l'électricité. Legendre a divisé ce corps en couches coniques