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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1919-06-17

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 17 juin 1919

Description : 1919/06/17 (Numéro 167).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k292170t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le dernier mot des Alliés A LUNDI SOIR LA RÉPONSE ALLEMANDE

^S Nous sommes à la fin de ces négodations dont la longueur et les difficultés étaient fatales. Car si éclatante que fût notre victoire, nous ne l'avons remportée, pour ainsi dire, que sous condition. Les Etats-Unis, en effet, qui sont accourus à notre ajde dans le plus noble élan d'enthousiasmequi entraînât jamais un peuple vers une causé juste, qui ne nous ménagèrent ni leur sang, ni leur argent, ni aucune de leurs puissances, ne l'avaientfait cependant qu'avec certaines réserves morales impliquées dans les quatorze principes du Président Wilson. Nous les avons acceptés loyalement, convaincus moins par leur clarté que par la' vibration d'humanité et de justice qui s'en dégageait. Mais cette çharte nouvelle des nations était trop récente et formulée d'une façon encore trop vague pour s'adapter immédiatement aux intérêts pdrnordiaux de chacune- d'elles. L'œuvre- des représentants de -la Franco, des Etats-Unis, de l'Italie, de l'Angleterre fut précisément de réaliser cette'adaptation dans ia meilleure mesure.* Lorsque M. Clemenceau sera monté du pouvoir dans l'histoire et que l'on .connaîtra mieux son rôle en ces extraordinaires péripéties, le dénigrement qu'il subit chez nous çà et là apparaîtra comme un fléchissement momentané de l'intelligence et de la fierté françaises.

Quoi qu'il en soit, la réponse des Alliés aux propositions allemandes nous présente aujourd'hui une vue d'ensemble des conditions définitives de la paix. Il est impossible d'imaginer un" document plus fort, mieux construit., fondé surdos arguments plus solides, répliquant d'une façon plus directe aux prétentions de Quelques concessions, certes, lui sont faites. On en lira le détail plus loin. Mais elles ne touchent en rien au réseau de garanties et de réparations d'où l'ennemi vaincu ne pourra s'évader malgré sa mauvaise foi et le soutien qu'il escomptait dans les milieux socialistes de l'Entente.

Ce qu'il va de particulièrement impressionnant dans la « Réponse,», c'est un sentiment d'accord profond et durable entre tous les Alliés. La vision de la guerre qu'a eue le Président Wilson quand il parlait de « la force sans bornes et sans fin, de la force justicière » lemot de Clemenceau, « combattre jusqu'à l'heure où l'ennemi comprendra qu'aucun compromis n'est possible entré son crimeet la justice» la déclaration solennelle des Puissances alliées et associées « qu'elles n'ont aucune intention d'étrangler l'Allemagne et de prendre la place qui lui revient dans le commerce international» la haute sérénité qui nous fait t promettre de i'accueillir dans la Société des nations lorsqu'elle aura rempli les conditions du traité de paix et abandonné « ses traditions d'agression et d'accaparement n, tout cela est fondu, condensé dans une remarquable unité de vues.

C'est cette unité et cet accord qui rendront le traité vivant et le feront passer de la lettre dans l'expérience. Aucune échappatoire n'est plus laissée à l'Allemagne. Tel que le traité est maintenant, elle doit le signer ou le rejeter. Et après l'avoir signé, elle doit l'exécuter. tout entier, s'incliner, devenir une nation loyale si elle en est capable, ou subir le suprême châtiment par « la force justicière et sans limites ». La réponse des Alliés aura pour conséquence immédiate d'aérer et de détendre l'opinion, de la mettre en présence de quelque chose de définitif de la délivrer enfin de l'équivoque et de L'incertitude où des lenteurs inévitables l'avaient égarée. Elle sera juste, cette fois-ci, pour tant d'efforts et de difficultés surmont'es et pour le résultat acquis. Etre juste pour soi, 'en France, que c est rare! Ne pas prendre un âpre plaisir à se dénigrer et à se déchirer, quel miracle Mais notre pays en a fait tant d'autres depuis quatre ans, il fera peut-être encore celui-là!

A'fred' Oaom,

de VÀcadémio française.

LA REMISE DES DOCUMENTS

La remise à la délégation allemande de la réponse des Alliés au contre-projet allemand a eu lieu à 6 h. 50 dans un un des salons du rez-de-chaussée de l'hôtel des Réservoirs.

M- Dutasta, secrétaire général de la Conférence, accompagné de M. Arnavon, son chef, de cabinet, a remis à M. von Simons et à M. von Lcrsner, plénipotentiaires allemands la lettre d'envoi, dactylographiée, signée de M. Clemenceau; le mémoire des Alliés en réponse aux observations allemandes; un exempluire du traité définitif, corrigé à la main à l'encré rouge, et la convention relative à l'occupation militaire de la rive gauche du Rhin.

M. Dutasta, en remettant ces documents, s'est exprin|é ainsi

̃ D'ordre du président de la Conférence et au nom des Puissances alliées et associées, j'ai l'honneur de vous remettre les documents upe voici. Vous constaterez que la

lettre d'envoi prévoit un délai pour l'acceptation de ces conditions, délai qui part de la remise des présents documents. Dans ces conditions, je vous prie de m'accuser réception du jour et de l'heure de la remise décès documents.. ̃ M. von Simons a signé alors un reçu qui porte comme heure aux environs de sept heures.

Au nom du comte BrockdorffRantzau, chef de la délégation allemande, M. von Simons a protesté contre la brièveté du délai accordé par les Alliés aux représentants allemands pour faire connaître leur décision définitive. Il a ajouté que le gouvernement allemand protesterait sans doute à son tour par écrit. Je transmettrai vos observations, a répliqué M. Dutasta, qui a pris congé et est rentré à Paris.

Rélftl prolongé

Jusqu'à lundi 7 heures

•* ̃̃'

Daus la soirée, la note suivante a été publiée par les agences

Lors de la remise de la réponse des gouvernements alliés et associés à la délégation allemande, M. Simons a fait observer que le délai de cinq jours qu'on accordait au gouvernement allemand n'était pas assez long.

Cependant, ce délai avait été fixé parce que les Allemands avaient euxmêmes estimé qu'il leur suffirait. Mais en présence du désir exprimé par la délégation, il a été accordé un délai supplémentaire de quarante-huit heures au gouvernement allemand pour répondre par oui ou par non.

Le délai expirera lundi soir, à sept heures.

Le comte Brockdorff-Rantzau et soixantedix personnes de sa suite ont quitté Versailles et sont partis de Noisy-le-Roi par train spécial à 10 h. 15.

La valeur des- coneessions

Quelle est, au juste, l'importance des concessions que les chefs des gouvernements alliés ont décidé d'accorder à l'Allemagne? `'

Un rapide examen de leur réponse montre que ces concessions, tout en laissant subsister les principes du traité; tiennent compte, sur divers points, desrevendications et des observations de l'Allemagne.

Sans toucher à la base même de la paix, telle que les vainqueurs, après de longues discussions, l'avaient conçue, ceux-ci se sont généreusement loyalement efforcés d'en adoucir, partout où ils ont pu, les exigences, de manière à la rendre la fois plus acceptable pour l'adversaire et d'une exécution plus facile.

Sur quoi donc portent exactement les modifications ? IL faut distinguer les clauses territoriales, les clauses militaires, les clauses financières et économiques et enfin Yadmission à la Société des nations.

En ce qui concerne tes premières, une assez grosse concession estfaite l'Allemagne touchant le p;ébiscite en Haute- Silésie. Nous nous sommes là-dessus expliqué à diverses reprises et nous n'avons rien à retrancher de nos appréciations. Bien que la majorité de la province, soit incontestablement polonaise (dans la proportion de deux Polonais contre un Allemand, d'après les statistiques germaniques elles-mêmes), les « Quatre », tout à leur désir de conciliation, ont décidé de faire droit à la demande d'un plébiscite formulée par les ` négociateurs allemands.

Les intéressés eux-mêmes auront ainsi à se prononcer sur leur sort. Toutes les garanties sont prévues au demeurant pour qu'aucune ingérence officielle, aucune pression administrative, patronale, sacerdotale ne viennent fausser cette consultation. Les Allemands prétendent que la majorité des habitants désire ardemment demeurer allemande. Nous saurons d'ici peu si cette prétention est fondée.

Pour le Slesvig, la zone du plébiscite est, sur la demande des négociateurs germa tiques, acceptée d'ailleurs par les Danois, reportée de quelques kilomètres p. us au nord. ̃ Quelques modifications légères et que nous avons, en leur temps, fait connaître en ce qui touche e bassin de la Sarre. Pour les clauses militaires, la réponse dt'S Alliés précise les étapes du désarmement de Allemagne. Quant iL l'indemnité, aucun chiffre n'est fixé pour le moment. La thèse soutenue par la France demeure donc entière. On accorde seulement à l'Allemagne le droit de présenter, dans un délai de quatre mois, des propositions sur le montant de sa dette envers les Alliés. S'il est possible de la sorte d'arriver à un accord entre le débiteur et les créanciers, tout sera évidemment pour le, mieux. Dans le cas contraire, l'arrangement antérieur est purement et simplement maintenu.

Toucha: it l'admission éventuelle de l'Allemagne à la Société .des nations, une concession est consentie par lés Alliés. Entre l'admission immédiate que demandait l'Allemagne et son exclusion de la Ligue pour uni, assez longue période, un moyen terme a été cherché et trouvé. L'Allemagne pourra être admise

dans Uii avenir non éloigné., mais à une condition très, stricte c'est, de sal,<faire, par des actes, auxeonditions de' la paix. Entendez par là que l'Allemagne i doit commencer par, réparer le mal qu'elle a accompli, par payer une partie desa dette, par vivre en paix avec ses voisins. Alors, et alors seulement, elle pourra faire partie; de la Ligue.

Tellos son brièvement réunies, ces concessions qui constituent, ainsi que le déclare explicitement ta lettre de M. Clemenceau, le dernier mot, le bloc des conditions irréductibles des Alliés et auxquelles le gouvernement germanique, toute discussion, toute négociation étant désormais écartées., n'a plus maintenant qu'à répondre par un oui ou par un non!

̃ Raymond Recouly.

LA LETTRE D'ENVOI

Hier, ù six heures et domie du soir, remise a été faite, non pas au comte BrocltdorffRautzau, mais M. Simons, de la réponse des Alliés.

Cette réponse est précédée de cette lettre d'envoi, qui en indique éloquemment les idées directrices.

A Son Excellence

M. le comte Brockdorff-Rantzau, Président de ta. Délégation allemand®

Versailles.

Paris, le 16 juin 1919. Monsieur le Président,

Les Puissances ailiées et associées ont accordé la plus sérieuse considération aux observations présentées par la Délégation allemande sur les conditions de paix.̃̃• ̃•: 'yr y-' La réponse allemande proteste, contre la paix, d'abord comme étant en contradiction avec les conditions: qui ont servi de base à l'armistice du 11 novembre, ensuite comme étant une paix de violence et non pas une paix de justice. La protestation de la Délégation allemande prouve que celle-ci méconnaît la position dans laquelle l'Allemagne se trouve aujourd'hui. La Délégation allemande semble penser que l'Allemagne a seulement à « faire clos sacrifices pour obtenir la paix », comme si cette paix n '.était purement et simplement que la conclusion d'une lutte pour des gains de territoires ou de puissance., 1

I

Les Crimes de l'Allemagne LA PRÉMÉDITATION ,'i,"

.En. conséquence, les Puissance^ alliées'

et associées estiment nécessaire decointnçncer leur réponse par un exposé précis de leur jugement sur la guerre, jugement qui est pratiquement celui de la toiflitédu monde civilisé.

Dans i'opinion des Puissances alliées et associées, la guerre qui a éclaté lé i" août 1914 a été le plus grand crime contre V humanité cl la liberté dès peu-

ples qu'ail jamais commis conscientmeiit.

une nation se prétendant civilisée. Pen- 'dant de longues années, les gouver- ;nants de l'Allemagne, fidèles à la tradi- tion prussienne, ont multiplié leurs efforts pour s'assurer l'hégémonie en Europe. Ils ne se sont point contentés de la .prospérité et de l'influence croissante à laquelle l'Allemagne était en droit de prétendre et que toutes les autres nations étaient disposées à lui reconnaître dans la Société de peuples libres et égaux; Ils ont voulu se rendre capables de dominer et de tyranniser une Europe asservie, ainsi qu'ils dominaient et tyrannisaient une Allemagne asservie. Pour atteindre leur but, ils ont, par tous les moyens en, leur pouvoir, formé l'esprit de leurs sujets à la doctrine que, dans les affaires internationales, la force est le droit. Ils n'ont jamais cessé de développer les armements de l'Allemagne sur terre et sur mer et de propager l'affirmation mensongère qu'une telle politique était nécessaire parce que les voisins de l'Allemagne étaient jaloux de sa prospérité et de sa puissance. Ils ont cherché à semer l'hostilité .et la suspicion, au lieu de l'amitié, entre les nations, Ils ont développé un système d'espionnage et d'intrigues qui leur a permis de susciter des troubles et des' révoltes intérieurs et même de faire des préparatifs secrets d'offensive sur le territoire de leurs voisins, de façon à pouvoir, le moment venu, les écraser avec plus de certitude et de facilité. Ils ont, par des menaces de violence, tenu l'Europe dans un état de fermentation, et quand ils ont constaté que leurs-voisins étaient résolus à résister à ieur desseins arrogants, ils ont décidé de fonder par la force leur prédominance. ̃ Dès que leurs préparatifs ont été complets, ils ont encouragé un allié asservi à déclarer la guerre dans les quarante-huit heures à la Serbie. Cette guerre, dont l'eujeu était le contrôle, des Balkans, ?/*̃ savaient parfaitement ou elle ne pourrait être localisée' et qu'elle'' déchaînerait la guerre générale. Pou> ren1 dre cette guerre générale deux fois-surè, ils se sont dérobés à toute tentative de conciliation et de conférence jusqu'à co qu'il fût trop tard, et la guerre mondiale est devenue inévitable, cette guerre mondiale qu'ils avaient tramée et pour laquelle f Mlemagne, seule parmi les na-,lions, était complètement équipée et pré-

parée. ̃

LA GUERRE ATROCE

Cependant, la responsabilité de l'Aile-' magne n'est pas limitée au rfait d'avoir voulu, et déchaîné la guerre. L'Allemagne est également responsable pour la manière sauvage et inhumaine dont elle l'a conduite.

Bien que l'Allemagne fût elle-même l'une des garantes de la Belgique, ses gouvernants ont violé, après avoir solennellement promis de la respecter, la neutralité de ce peuple profondément pacifique. Non contents de cela, ils ont délibérémentprocédé à uneséMed'exécu-.tions et dincendioc dans le seul dessein

de terroriser la population et de la mater par l'horreur même de leurs actes. Ce sont les Allemands qui, les premiers, ont fait usage des gaz toxiques, malgré. les épouvantables souffrances qui devaient en résulter. Crfsonteuxqui ont pris l'initiative des bombardements paradons et des tirs, à longue distance sur des villes, sans raison militaire, avec l'unique objet de diminuer le moral de leurs adversaires, en frappant les femmes et les enfants. Ce sont eux qui ont commencé la campagne sous-marine, déti de pirates au droit international, condamnant ainsi à la mort un grand nombre de passagers et de marins innocents, en plein Océan, loin de tout secours, à la merci des vents et des vagues et, pis encore, à la merci des équipages de leurs sous-marins. Ce sont eux qui, avec une sauvagerie brutale, ont emmené enésclavage des milliers d'hommes et de femmes dans des pays étrangers. Ce sont eux qui ont permis, à l'égard des prisonniers de guerre qu'ils avaient faits, un traitement barbare devant lequel tes peuples les moins civilisés auraient reculé.

La conduite de l'Allemagne est à pou près sans exemple dans l'histoire dé l'Humanité. La terrible responsabilité qui pèse sur elle se résume dans le fait

qu:au moins sept millions de morts gi-

sent enterrés en Europe, tandis que plus de vingt MILLIONS de vivants témoignent, par leurs blessures et leurs souffrances, du fait que l'Allemagne a voulu, par la guerre, satisfaire sa passion pour la

tyrannie.

Les Puissances alliées et associées -pensent qu'elles manqueraient à ceux qui ont tout donné pour sauver la liberté du monde si elles consentaient à ne pas voir dans cette guerre un crime contre l'humanité et contre le droit. Cette attitude des Puissances alliées et associées a été exposée à l'Allemagne avec une parfaite clarté, pendant la guerre elle-même, par les principaux hommes d'Etat de ces Puissances. Elle a été définie par le Président Wilson dans son discours du G avril 1918 et acceptée cxplicitement-et catégoriquement par le Peuple allemand comme un principe directeur de la Paix

Que toutes nos paroles, mes concitoyens, que désormais tous nos projets et tous nos actes soient en harmonie avec cette réponse jusqu'à ce que la majesté et'la puissance de notre pouvoir combiné pénètre, à son tour, l'esprit et anéantisse la force brutale do ceux qui raillent et dédaignent ce que nous aimons et honorons. L'Allemagne a dit.uuç fois de plus que.) a. force, et la force seule, décidera^ si la J ust-iee et la Paix .régiront les 'affaires chi genre humain, si le droit tel que le donçoit l'Amérique ou l'hégémonie telle que la conçoit l'Allemagne présidera aux destinées de l'humanité. Il n'y a donc pour vous qu'une seule réponse possible la Force, la Force jusqu'au bout, la Force sans bornes et sans fin, la Force justicière et triomphante qui fera du droit la loi du monde, et fera mordre la poussière à toute domination dont les lins sont égoïstes.

Cette attitude a été clairement indi- quée dans un discours du Premier Miuistre de Grande-Bretagne, le 11 décembre 1917

II. n'y a de sécurité dans aucun pays si le châtiment n'est pas une certitude. 11 n'existe aucune protection pour la vie, pour les biens, pour l'argent, dans un Etat où le criminel est p us puissant que le droit. Le droit international ne fait pas exception, et tant qu'on ne lui aura pas donné satisfaction, la paix du monde restera toujours à la merci de toute nation à qui ses professeurs n'auront cessé d'apprendre à croire qu'aucun crime n'est répréhensible aussi longtemps qu'il a pour objet l'agrandissement et l'enrichissement du pays auquel ces professeurs doivent leur allégeance. Dans l'histoire du Monde, il y a souvent eu des Etats criminels. Nous avons en ce moment affaire à un de ces Etats. Il y aura toujours des Etats criminels jusqu'au moment où les fruits à recueillir d'un crime international seront trop précaires pour être profitables, et où le châtiment d'un crime international sera trop sûr pour que ce crime ait de l'attrait.

Le même principe a été clairement défini dans un discours de M. Clemenceau, le 1*7 septembre 1918

Que veulent-ils (les soldats français)? Que voulons-nous nous-mêmes ? Combattre, combattre sans cesse et victorieusement, jusqu'à l'heure où l'ennemi comprendra qu'aucun compromis n'est possible entre un pareil crime et la justice..

.4. i

Nous ne cherchons que la paix et nous voulons la faire juste, solide, pour que les générations à venir soient sauvées des abominations du passé.

De même M. Orlando a déclaré, le 3 octobre 1918

Nous obtiendrons la Paix, quand nos ennemis reconnaîtront que l'humanité a le droit et le devoir de se garantir contre la persistance des causes qui ont déterminé ce terrible carnage, et que le sang versé par des millions d'hommes ne crie pas vengeance, mais exige la réalisation du haut idéal pour lequel ce sang a été si généreusement dé-

pensé.

MômasUl s'agissait d'un usage légitime de la loi du talion, personne ne pense à employer des méthodes de violence brutale, de domination orgueilleuse, d'étouffement de la liberté d'aucun peuple méthode et politique qui ont soulevé le monde entier contre les Puissances centrales. Mais tout le monde reconnaîtra qu'il ne suffit pas, pour restaurer l'ordre moral, que celui qui échoue dans une entreprise inique, déclare avoir renoncé à son dessein. Les questions qui affectent, dans sa substance même, la vie pacifique des nations, une fois qu'elles ont été posées, doivent obtenir la solution que la Justice

exige.

JUSTICE POUR TOUS

Donc, la Justice est la seule base possible pour le règlement des comptes de cette terrible guerre. La- justice est ce que la Délégation allemande et ce que cette Délégation déclare qu'on a promis à l'Allemagne. La justice, l'Allemagne l'aura. Mais il faut que ce soit la justice pour tous. Il faut que ce soit la justice pour les morts, pour les blessés, pour les orphelins, pour tous ceux qui sont en deuil, afin que l'Europe soit affranchie du despotisme prussien. Il faut que justice so.'t rendue aux jjeuples qui chai:.

cellemt aujourd'hui sous un fardeau de dettes de guerre, s'élevant à plus de 30 milliards de livres sterling, et qu'ils ont accepté pour la liberté. Il fautque justice soit rendue aux millions d'êtres humains, dont la sauvagerie allemande a pillé et détruit les foyers, la terre, les vaisseaux, les biens.

Voilà pourquoi les Puissances alliées et associées ont déclaré avec insistance que l'Allen2agne, comme condition primordiale du traité, doit entreprendre une oeuvre de réparation jusqu'à l'extrême limite de sa capacité, car la réparation des torts qu'on a causés est l'essence de la

justice.

QUI DOIT SOUFFRIR ?

C'est pourquoi elles insistent pour que les personnes qui sont le plus manifestement responsables de l'agression allemande, ainsi que des actes de barbarie et d'inhumanité qui ont déshonoré du côté allemand la conduite de la guerre, soient livrées à une justice qui ne leur a pas été appliquée jusqu'ici dans leur propre pays. C'est pour cela aussi que l'Allemagne doit se soumettre pour quelques années à certaines restrictions et à certains arrangements spéciaux. L'Allemagne a ruiné les industries, les mines et les usines des pays qui l'avoisinent. Elle les a détruites, non pas pondant la bataille, mais avec le dessein délibéré et calculé de permettre à sa propre industrie de se saisir des marchés *s de ces pays avant que leur industrie ait pu se relever de la dévastation qu'elle leur avait de gaieté de cœur infligée. L'Allemagne a dépouillé ses voisins de tout ce qu'elle pouvait utiliser ou emporter. Elle a détruit les navires de toutes les nations, en haute mer, là où il n'y avait pas de chance de salut pour les passagers et les équipages. Il n'est que juste que la restitution s'opère et que les peuples ainsi maltraités soient protégés pour un temps contre la concurrence d'une nation dont les industries sont intactes, et ont même été fortifiées par l'outillage volé dans les territoires occupés. Ce sont de dures épreuves pour l'Allemagne, c'est l 'Allemagne elle-même qui se les est infligées. Quelqu'un doit souffrir des conséquences de la guerre. Qui doit sou/frir'! L'Allemagne ou seulement les peuples auxquels l'Allemagne a fait du mal'

Ne pas rendre justice à tous ceux qui ont droit à la justice, ce serait laisser le monde exposé a de nouveaux désastres. Si le peuple allemand lui-même ox\ quelque autre nation doit être détourné de suivre les traces de la Prusse; si l'humanité doit être affranchie de la conviction qu'une guerre pour des buts égoïstes est permise à tout Etat; si les vieilles idées doivent être rejetées dans le passé, et si les Nations comme les individus doivent se ranger sous le règne de la loi si même il doit, dans un avenir proche, être question de réconciliation et d'apaisement, ce sera après que ceux qui ont la responsabilité de conclure la paix auront eu le courage de veiller et ce qu'il ne soit pas donné d'entorse à la justice pour le simple avantage d'une paix commode.

RÉVOLUTION N'EST PAS RÈGLEMENT Le mémoire allemand prétend qu'il doit être tenu compte de la révolution allemande et que le peuple allemand n'est pas responsable de la politique de ses gouvernants, puisqu'il les a'renversés du pouvoir.

Les Puissances alliées et associées reconnaissent le changement intervenu et s'en félicitent. Ce changement représente une grande espérance de paix et un ordre nouveau pour l'avenir de l'Europe. Mais il ne peut pas affecter le règlement de la guerre elle-même. La ré-

volution allemande fut différée jusqu'à

ce qrce Lcs arnzées al~emaazrles eussent été

ce que les armées allemandes eussent été

battues en campagne, jusqu'à ce que tout espoir de profiter d'une guerre de conquêtes se fût évanoui. Tout le long de la guerre aussi bien qu'avant la guerre, le peuple allemand et ses représentants ont été en faveur de la guerre; ils ont t voté les crédits, ils ont souscrit aux emprunts de guerre, ils ont obéi à tous les ordres de leur gouvernement si sauvages que fussent ces ordres. Ils ont partagé l'a responsabilité de la politique de leur gouvernement, car à tout moment, s'ils l'avaient voulu, ils 1 auraient pu le renverser. Si cette politique du gouvernement allemand avaitréussi, le peuple allemand l'aurait acclamée avec autant d'enthousiasme qu'il a salué l'explosion de la guerre. Le peuple allemand ne eut donc pas prétendre que, parce qu il a changé ses gouvernants une fois la guerre perdue, la justice veuille qu'il soit soustrait aux conséquences de ses actes de

a uerre.

II

Les principes des Alliés

APPLICATIONS

Les Puissances alliées e.t ,associées croient donc que la Paix qu'elles ont proposée est fondamentalement une Paix de justice. Elles sont non moins certaines que c'est une paix de droit conforme aux principes admis au moment de l'armistice. On ne peut douter de l'intention des Puissances alliées et associées de prendre pour base du règlement européen le principe de libérer les peuples opprimés et de retracer les frontières nationales autant que possible conformément à la volonté des peuples intéressés, tout en donnant à chaque peuple toutes facilités pour vivre. nationalement et économiquement, une vie indépendante. Cette intention a été publiée, non seulement dans le discours du Président Wilson au Congrès, du 8 janvier 1918, mais dans « les principes de règlement énoncés dans les discours suivants », qui furent la base acceptée de la paix. Un mémorandum sur cette question est annexé à cette lettre. La Pologne. En application de ces principes, les Puissances alliées et associées ont oris des dispositions pour re-

constituerla Pologne en Etatindépeudant avec un « 1 ib re e t sûr accès à la mer » Tous les « territoires habités par des populations indubitablement polonaises » ont été reconnus à la Pologne. Tous les territoires habités par une majorité d'Allemands, hormis quelques villes isolées •̃et' des colonies: établies sur des terres récemment expropriées par la force et situées au milieu de terres indubitablement polonaises, ont été laissés à l'Allemagne. Partout où la volonté du peuple est en doute, un plébiscite a été prévu. La ville de Dantzig recevra la constitution d'une ville libre ses habitants seront autonomes ils nepasseront pas sous la domination de la Pologne et ne feront pas partie de l'Etat polonais. La Pologne obtiendra certains droits économiques à Dantzig; la ville même a été retranchée de l'Allemagne parce qu'il n'y avait pas d'autre moyen possible de fournir un « libre et sûr accès à la mer que l'Allemagne avait promis décéder.

Les contre-propositions allemandes sont en complète contradiction avec la base qui a été acceptée pour la conclusion de la paix. Elles prévoient que de grandes majorités de population indiscutablement polonaise seront gardées sous la domination- de l'Allemagne. Elles refusent un sûr accès à la mer à une nation de plus' de vingt millions d'habitants, dont les nationaux sont en; majorité tout le long du chemin qui conduit à la côte, afin de maintenir les relations par terre entre la Prusse orientale et la Prusse occidentale, dont le commerce s'est toujours fait principalement par mer. Ces contre-propositions ne peuvent donc pas être admises par les Puissances alliées et associées. Pourtant, la note allemande a justifié une rectification qui sera faite. En raison de l'affirmation que la Huute-Silésie, quoique habitée Par une majorité de Polonais dans la proportion de 2 ci I (1,250,000 contre 650,000, d'après le recensement allemand de ^19-10) désire rester allemande, les Puissances consentent à ce que la question de savoir si la, Haute-Silésic doit faire partie de l'Allemagne Olt de la Pologne soit déterminée par le vote des habitants euxmêmes.

La Sarre. Le régime proposé pour le territoire du, bassin de la Sàrre. par les Puissances alliées et associéesdoit durer quinze années. Cet arrangement a été jugé nécessaire à lai fois comme partie du projet général de. réparations, et comme compensation^ immédiate et certaine reconnue à lu. France pour la destruction systématique de ses mines de.charbon duNord. Le territoire est transféré non pas sous la souveraineté de la, France, mais' sous le contrôle de la Société des Nations. Une telle solution a l'avantage de n'impliquer aucune annexion tout en reconnaissant à la France la propriété des mines et en maintenant l'unité économique du bassin, si importante pour les intérêts des habitants. Au bout de quinze, années, la population de caractère complexe qui, dans l'intervalle, aura eu le contrôle de ses affaires locales sous la surveillance et le gouvernement de la; Société des Nations, aura pleine liberté" pour décider si elle désire l'union avec l'Allemagne, l'union avec la France, ou la continuation du régime prévu au

Traité.

Autres plébiscites. Les territoires que l'on propose de transférer de l'Allemagne au Danemark, et a la Belgique, furent en partie pris de vive force par la Prusse, et aucun transfert ne se fera qui ne soit le résultat de la décision des habitants cette décision sera prise avec de telles précautions que la liberté du vote sera entière.

Les colonies. Enfui, les Puissances alliées et associées sont d'avis que les indigènes des colonies allemandes sont t violemment opposés à l'idée de retomber sous la souveraineté allemande. Les traditions de l'administration allemande, les. méthodes allemandes de gouvernement et l'usagefait de ces colonies comme bases d'où fondre sur le commerce du monde, font qu'il est impossible aux Puissances alliées et associées de rendre ces colonies à l'Allemagne, ni do lui i confier la responsabilité de former et d'instruire leurs habitants.

Pour ces motifs, les Puissances alliées et associées considèrent que leurs propositions territoriales sont d'accord avec les bases de la paix telles qu'elles ont été acceptées, telles' qu'elles sont nécessaires à la paix future de l'Europe. En conséquence, elles ne sont pas disposées à modifier ces propositions, sauf sur les points indiqués.

III

Le Régime des Rivières

Les propositions concernant le régime international des rivières sont le corollaire du règlement territorial. Il est conforme aux bases de la paix, telles qu'elles sont admises, ainsi qu'au droit public en vigueur en Europe, que les Etats de l'intérieur du continent aient leur accès à la mer garanti le long. des cours d'eau navigables qui traversent leur territoire. Les Puissances alliées et associées estiment que'les arrahgcments qu'ils proposent sont d'importance vitale pour la libre existence cles nouveaux Etats continentaux. Ceci n'entraîne aucune dérogation aux droits des autres Etats riverains. Si l'on adopte la doctrine, aujourd'hui discréditée, qui suppose que chaque Etat est désespérément engagé1 dans une luite de suprématie contre ses voisins, nul doute, que la disposition en question ne puisse faire obstacle à l'étranglement systématique d'un rival. Mais si l'idéal admis consiste à voir les Nations coopérer dans les voies du commerce et de la paix, la disposition considérée est naturelle et juste. Les dispositions qui prévoient la présence de représentants d'Etals non ri-


verains dans les Commissions fluviales garantissent que l'intérêt général sera pris en considération. Cependant. quelques modifications dans l'application de ces dhpositirms ontete apportées aux propositions originales.

̃• '̃. 1V

Les Clauses financières

11 semble que la Délégation se soitgravèment méprise sur le sens des conditions économiques et financières. Il n'existe, chez les Puissances alliées et associées, aucune intention d'étrangler l'Allemagne et de l'empêcher de prendre la place qui' lui revient dans le commercé international. Pourvu qu'elle remplisse les conditions du Traité de paix et pourvu, également, qu'elle abandonne les traditions d'agression et d'accaparement qui ont caractérisé ses méthodes en affaires aussi bien qu'en politique, l'iñ tention des Puissances alliées et associées est que l 'Allemagne jouisse d'un traitement équitable, en ce qui concerne l'achat des matières premières et la vente des marchandises, sous réserve des mesures temporaires, déjà mentionnées, qui ont été établies dans Tint ret des Nations ravagées" et atraiblies par le fait de l'Allemagne.

Les Puissances alliées' et associées désirent voir les passions engendrées par la guerre s'éteindre aussitôt que possible, et ̃ toutes les nations prendre part à la prospérité qui résulte d'échanges où chacun subvient honnêtement aux demandes d autrui. Elles désirent voir l'Allemagne, comme les autres nations, jouir de cette prospérité, mais une part considérable, pour bien des années, en devra servir à réparer, chez les voisins, les dommages que l'A Jemagne a causés. Afin de rendre leurs intentions plus claires, les Puissances alliées et associées ont modifié un certain nombre de clauses financières et économiques du Traité. Mais les principes sur lesquels repose le Traité sont intangibles.

Les Réparations

La Délégation allemande s'est grandement méprise surla proposition relative Mix réparations, inscrite au Traité. Cette proposition limite la somme payable par l'Allemagne à la somme qui tîst clairement justifiée par les termes de l'armistice concernant les dommages causés à la population civile des Alliés par l'agression de l'Allemagne.» Elle ne comporte point, de la part de la Commission des Réparations, dans la vie intérieure de l'Allemagne, l'immixtion que lui impute le mémoire allemand. Elle a pour but de rendre aussi aisé que possible aux deux parties le payement de ces réparations auxquelles l'Allemagne est tenue c'est ainsi qu'il faut l'interpréter. En conséquence les Puissances alliées et associés ne sont pas dispQsées à la modifier.

Mais elles reconnaissent, comme la Délégation allemande, les avantages qu'il y aurait à connaître aussitôt que possible la somme déterminée qui sera payable par l'Allemagne et acceptable par les Alliés. Il n'est pas possible de fixer cette sommé aujourd'hui, car 1 etendue des dommages et le coût des réparations n'ont pu être encore déterminés. En conséquence, les Puissances alliées et associées consentent à accorder à l'Allemagne toutes facilités nécessaires et raisonnables pour lui permettre de se former une idée d'ensemble des dévastations et dommages, et de présenter des propositions dans un délai de quatre mois à dater de la signature du Traité, pour le règlement des demandes correspondant à chacune des catégories de dommages, dont elle est responsable. Si au cours des deux mois qui suivront la mise en vigueur du Traité, on peut arriver à un accord l'exacte responsabilité pécuniaire de l'Allemagne sera ainsi déterminée. Si un accord n'est pas intervenu dans ce délai, l'arrangement prévu' par le Traité entrera en exécution.

VI

L'Allemagne v

et la Société des Nations

Les Puissances alliées et associées ont examiné avec soin la demande présentée par la Délégation allemande et tendant à faire admettre immédiatement l'Allemagne dans la Société des Nations. Elles ne peuvent accéder à cette demande. La Révolution allemande a été retardée jusqu'aux derniers moments de la guerre, et jusqu'ici les Puissances alliées et associées n'ont aucune garantie que cette Révolution représente un changement durable,

Dans l'état actuel du sentiment public 'international, il est impossible d'attendre des nations libres du monde qu'elles s'associent immédiatement et sur un pied d'égalité av^c ceux qui leur ont causé des torts si graves. Tout essai pour obtenir ce résultat d'une manière prématurée retarderait, au lieu de la hâter, la venue d'un apaisement désiré par tous.

Mais les Puissances alliées et associées croient que si le peuple allemand démontre par des actes son intention de satisfaire aux conditions de la paix, son renoncement pour toujours à la politique agressive qui lui a aliéné le reste du monde et qui a été la cause de la guerre, et sa transformation en-un peuple avec qui Ion peut vivre en bon voisinage et sur un pied de bonne entente, alors le souvenir des dernières années s'effacera rapidement, et il sera possible de compléter dans un, avenir non éloigné la Société clés Nations en y admettant l' Allemagne. Les Puissances alliées et associées désirent sincèrement qu'il puisse un être ainsi. Elles croient que l'avenir du monde dépend de la coopération étroite et-auiicale de toutes les nations i'ti vue de r%ler les questions internationales etde favoriser tout ce qui touche bienMît au profit de l'humanité. Mais c'est surtout de l'action du peuple allemand lui-même qu'il dépendra de rap- procher la date de son entrée dans la Société des Nations.

VII

Le Blocus

Au cours de sa discussion des conditions économiques, et en d'autres endroits, la Délégation allemande a renouvelé ses accusations contre le blocus établi par les Puissances alliées et associéfS.

Le blocus est et a toujours été tme méthode de guerre légale et reconnue, et son exécution, aux différentes époques, a

toujours été adaptée aux changements intervenus dans les communications in-. ternationales.

Si les Puissances alliées et associées ont imposé à l' 'Allemagne un blocus d'une exceptionnelle sévérité, qu'elles se sont constamment appliquées à conformer aux principes du droit" international, c'est en raison (tu caractère criminel de la guerre entreprise par l'Allemagne et des méthodes barbares qu'elle a adoptées dans la poursuite de cette guerre. D'autre part, les Puissances alliées et associées n'ont pas cru nécessaire de répondre point par point à toutes les aftirmations de la note allemande. Le fait que certaines remarques sont ainsi passées sous silence n'implique ni qu'on les admet, ni qu'elles peuvent faire l'objet de discussions ultérieures. « VIII

Notre dernier mot

Pour conclure, les Puissances alliées et associées doivent affirmer clairement que cette lettre et le mémorandum gui y est annexé constituent leur dernier mot. Elles ont examiné les propositions et contre-propositions allemandes avec soin et avec une sérieuse attention. Elles ont, en conséquence de cet examen, apporté d'iart~ortantes concessions pratiques dans l'application mais, quant aux lignés fondamentales, elles s'en tiennent au traité.

Elles croient que ce Traité ne constitue-pas seulement un juste règlement de la grande guerre, mais qu'il établit la base sur laquelle les peuples de l'Europe peuvent vivre ensemble sur un pied d'amitié et d'égalité. Le Traité crée en même temps l'organe nécessaire pour régler pacifiquement tous les problèmes internationaux par voie de discussion et d'accord et pour trouver les moyens de modifier de temps a autre le règlement même de 1919 en l'adaptant à des faits nouveaux et à des conditions nouvelles, à mesure qu'elles se présenteront. Assurément, il n'est pas basé sur une absolution générale des événements sur- venus de 1914 à 1918. Autrement, il ne serait pas une paix de justice. Mais il représente un essai sincère et délibéré pour établir « ce règne de la loi, fondé sur le consentement des gouvernés et appuyé par l'opinion organisée de l humanité » qui a été la base convenue pour la Paix.

Comme tel, il doit être accepté ou rejeté, dans les termes il se présente aujourd'hui.

En conséquence, les Puissances alliées et associées attendent de la Délégation allemande, dans les cinq jours à compter de la date de la présente communication, une déclaration leur faisant connaître qu'elle est prête à signer le Traité tel qu'il est aujourd'hui.

Si la Délégation allemande déclare dans le délai indiqué qu'elle est prête à signer leT raité tel qu'il est aujourd'hui, les dis-

positions seront prises pour la signature

immédiate de la Paix à Versailles. A défaut d'une telle déclaration, la présente communication constitue le préavis prévu à l'article 2 de la convention du 16 février 1919, prolongeant l'Armistice signé le 11 novembre 1918 et déjà prolongé par les conventions du 13 décembre 191 S el du 16 janvier 1919. Il sera mis fin, en conséquence, audit armistice et lés Puissances alliées et associées prendront les mesures qu'elles jugeront nécessaires pour imposer leurs conditions.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, les assurances de ma haute considération.

11 v Signé Clemenceau.

LA RÉPONSE

La lettre qu'on vient de lire accompagnait le document de trente-troié pages dont nous avons parlé avant-hier et qui est intitulé Réponse des Puissances alliées et associées aux remarques de la Délégation allemande sur les conditions

de paix.

Reprenant chapitre par chapitre et point par point les contre-propositions allemandes, le Conseil des Quatre, dans sa réponse, indique les raisons pour lesquelles il maintient le texte même des conditions imposées, ainsi que celles auxquelles il obéit en apportant des modifications à certaines clauses. La première de ces modifications a trait à la Société des Nations, dans laquelle l'Allemagne sera admise dans un avenir peu éloigné, à la condition qu'elle donne des preuves manifestes de son respect pour les obligations internationales qui résultent du traite.

La seconde se rapporte à la Haute-Silésie, qui n'appartiendra à la Pologne que si la majorité de la population en exprime la volonté par voie de plébiscite. Ait point de vue militaire, l'Allemagne est autorisée à réduire son armée plus graduellement qu'il n'avait été stipulé. il lui est laissé jusqu'à la fin de mars 1920 pour arriver au chiffre de 200,000 hommes qui lui est définitivement accordé.

Sur le chapitre des réparations, les Alliés acceptent certaines propositions allemandes, notamment le règlement en bloc de [ensemble ou d'une partie de la dette la remise en état partielle ou totale d une région dévastée ta fourniture de main d'œttvre allemande pour ces travaux.

En matière financière, l'Allemagne obtient une concession importante, puisque les Alliés conseutent à ce que « le paiement du ravitaillement et des matières premières peut être considéré, dans uue certaine mesure, comme une première hypothèque, sur l'actif deTAlmagne ». D'autre part, l'obligation faite à l'Allemagne de payer en espèces n'est pas interprétée comme une obligation de payer en or effectif.

L'occupation des territoires allemands paraît aussi fort atténuée du fait qu'il est adjoint à 1 autorité militaire un Conseil civil appelé Haute Commission interalliée des territoires du Rhin et qui sera composée de quatre membres représentant la Belgique, la France, les Etats-Unis et la Grande Bretagne. Tels sont les points principaux sur lesquels la délégation allemande obtient totalement ou en partie satisfaction. Nous n'insisterons pas sur ces concessions, dont les plus graves nous paraissent celle qui accorde le plébiscite en HauteiSUési celle qui permet à l'Allemagne de conserver une forte armée jusqd'en 1020, et celle qui concerne la Ligue des Nations. De cette dernière on

peut dire que si la faiblesse des Alliés allait jusqu'à permettre à l'Allemagne d-'entrer dans la Ligue, dans un avenir peu éloigné, du même coup disparaîtraient la plupart de nos garanties, et te traité qui va, être signé perdrait toute sa valeur.

En ivgard de ces concessions, il con- vient de noter que les Alliés ont maintenu avec fermeté toutes les dispositions concernant V Alsace-Lorraine, le bassin de la Sarre, les colonies allemandes, les clauses essentielles des réparations et des responsabilités..

Nous en dirons autant de l'ujtimatum qui termine la lettre de M. Clemenceau, un ultimatum qui met fin à toute discussion.

SIGNEHONT-IL'S ?

C'est décidément à Weimar que seront prises les dernières mesures et les décisions au sujet de la signature de la paix.

L'Assemblée Nationale y est convoquée pour les premiers jours de la semaine prochaine, et la petite ville est déjà redevenue le centre politique de l'Allemagne. Le Président Ebert y séjourne depuis hier ainsi que de nombreux ministres et lechef de la commission de la paix, le comte Bernstorff, les premiers ministres des Etats particuliers sont appelés lélégraphiquement à Weimar où ils prendront connaissance des conditions définitives des Alliés. On attend le comte Brockdorfî-Rant zau à Weimar dans les vingt-quatre heures après que la réponse des Alliés lui aura été remise à Versailles. Immédiatement après son arrivée, commenceront les délibérations des ministres et des partis'de l'Assemblée.nationale.

Les journaux publient aujourd'hui une note officieuse disant que 1 union est complète parmi les membres du cabinet au sujet de la signature de la paix, et que si le traité primitif n'a pas été modifié d'une manière fondamentale, il reste inacceptable pour l'Allemagne. Le peuple allemand, si on en juge par ce qui se passe à Berlin, montre vis-àvis de la signature de la paix une indifférence complète.

M. Harden, dans la Zukunfl, met en relief le contraste frappant qui existe entre la soif de plaisirs, d'amusement de détente qui secoue-la population berlinoise, et les préoccupations de certains politiciens et journalistes qui poussent à la non-signature du traité dans l'espoir de voir l'Allemagne occupée militairement.

Au moment où cette décision d'une gravité extrême pour le sort du pays s'apprête,. les maisons de jeux se multiplient à Berlin, les champs de courses sont bondés, la foule est passionnée et tous les théâtres font des recettes qu'ils ne connurent à aucun moment de leur existence.

La propagande effrénée contre la paix de violence a obtenu, ici et là, quelques succès, mais il paraît certain qu'il serait impossible de demander au peuple allemand un nouvel effort moral.

Cependant, il est tout aussi certain que l'occupation militaire par les Alliés est hautement' désirée dans de nombreux milieux, parce que qui dit occupation militaire dit ordre, travail, ravitaillement et affaiblissement définitif de l'occupant.

Si cette occupation militaire ne devait pas aboutir rapidement à la capitulation totale du gouvernement de Berlin, quel' qu'il soit, elle deviendrait une arme puissante aux mains de l'Allemagne vouée à une résistance passive. C'est le calcul que font tous les nombreux partisans de la non-signature de la paix.

Ceux de Saint-Germain

Au nom du chancelier Renner, le baron Frankenstein a remis, à 4 h. 30, au commandant Bourgeois, les contre-propositions "autrichiennes contenues dans un opuscule d'une trentaine de pages. Le capitaine Morgain, de la mission française, est allé immédiatement le remettre au ministère des affaires étrangères.

académie des Sciences

M. le professeur Sauvageau, corres-

pondant de l'Académie à Bordeaux, dont maints travaux récents, communiqués par S. A. 1. le prince Bonaparte, avaient vivement intéressé la Compagnie, vient de faire, avec M. L. Moreau, une expérience d'alimentation des chevaux par les algues marines, sur laquelle M. Guignard, président, appelle l'attention de ses confrères.

Il a constaté que les deux algues dénommées laminaria flexicanlis et fucus serratus constituent pour les chevaux une nourriture excellente, quoique difficilement acceptée d'emblée. L'animal privé d'avoine, mais recevant une ration de ces algues, sèches et en partie déminéralisées, fait le même travail que ses voisins d'écurie, sans essoufflement, sans accident de l'intestin ni des reins, et môme il augmente de poids. Aliment d'entretien et de travail, ces algues, auxquelles le cheval s'habitue assez vite, sont d'un prix de revient tout à fait insignifiant (récolte, transport, préparation), et l'on comprend dès lors les services qu'elles peuvent rendre en cas de disette et même en dehors du cas de disette des fourrages. A cet égard, les expériences si heureuses de MM. Sauvageau et Moreau ont l'importance d'une précieuse découverte, d'ailleurs indiquée par des essais antérieurs de M. l'intendant militaire Adrian, essais que nous avions mentionnés, pendant la guerre, dans notre chronique des académies. M. Edmond Perrier, directeur du Muséum, signale un travail de M. Amar, qui, on mesurant les échanges et la ventilation respiratoires, dans des conditions parfaitement définies, déduit un élément de diagnostic il retenir, qu'il appelle le «coefficient hématODnéique». Ce coefficient mesure l'intensité de l'oxygénation du sang, de l'hématose, et ses variations permettent de séparer nettement de l'état normal tous les états pathologiques affections de l'appareil respiratoire, notamment la tuberculose; surmenage et respiration d'un air confiné, séquelles par gaz toxiques, etc. Autres communications, fort intéressantes, mais trop techniques pour une analyse ici, de MM! Lippmann, Richet, Râteau, Lemoine, Violle, Bouty, Bouvier, Henneguy, Maquenne, Deslandres, Delage.

M. Emile Bertin dépose une statis-

tique de guerre navale très précise, d'où il résulte, que les Alliés ont coulé 191 sous-marins allemands.

L'Académie élit, en remplacement de M. Gouy, comme correspondant de sa section de physique générale, M. Mathias, de Clermont-Ferrand.

'̃"̃̃• Cb. Dauzats.

Le mouvement gréviste

Transformé en une sorte de G. Q. G., le Conseil fédéral des mineurs continue à siéger!<'n permanence, dans' une petite salle de la Maison des syndicats, rue de la Grangeaux-Belies. C'est de là que sont partis, dès vendredi dernier, les ordres de grève. Hier, le citoyen Bartuel, secrétaire de'la Fédération, et ses officiers d'état-major en l'occurrence deux adjoints et le trésorier n'ont guère fait que classer les renseignements envoyés déjà, télégraphiquement par la province sur la première journée du conilit.

C'est encore la période d'expectative les proportions réelles du conflit ne seront connues que dans quelques jours s'il se prolonge, du reste. On avait l'impression, hier, que les mineurs attendent pour aujourd'hui, du Sénat et du gouvernement, une intervention favorable à leurs revendications.

filaC. (S. T.

En vue de la réunion du conseil interfédéral, la C. G. T. a mobilisé à Paris les représentants des grandes fédérations et les délégués des principales organisations de province. Ceux-ci regagneront leurs secteurs respectifs, ce soir ou demain en emportant les instructions s'appliquant à l'action décidée.

C'est aujourd'hui, en effet, que cartel et C. G. T. doivent lixer la forme et la nature de leur intervention en faveur des mineurs et des inscrits.

Quelle sera cette intervention ? La semaine dernière, on avait envisagé, rue de laGrangeaux-Belles, la posiibilité d'un mouvement général, mais cette fièvre semble calmée. Les modérés, les temporisateurs paraissent; ici, finalement devoir enco;e l'emporter. Même si les mineurs continuaient leur grève, il est probable que les corporations du cartel les laisseront d'abord faire leur petite affaire. tout seul.s et qu'elles décideront d'attendre leur demande expresse une sorte d'appel au secours pour se solidariser avec eux.

Un militant de la C. G. T., que nous, avons vu hier, nous disait très nettement, à ce propos

Nous sommes nombreux à penser que les circonstances nous défendent la grève tênéralè et qu'il serait en outre maladroit de notre part d'en tenter même une simple expérience.

Le cartel sera-t-il de cet avis ? C'est bien possible.

Les conflits parisiens

La tendance générale est à l'apaisement, à la détente, dans les divers conflits qui ont pris à Paris, pendant la première quinzaine de juin, un caractère si, agité, parfois si trouble. Les rappels à la discipline syndicale, certaines exhortations au calme, venues des dirigeants de la C. G. T. eux-mêmes, semblent avoir été entendus.

Le comité de grève des métaux fait savoir que'les pourparlers engagés hier doivent se continuer aujourd'hui sur des bases nouvelles. Les délégations patronales 'et ouvrières reçues par M. Colliard vont se rencontrer à bref délai. On laisse entendre qu'une solution serait proche.

La reprise du travail dans les transports en commun s'est effectuée normalement. Certaines sanctions révocations, mises à pied, changement de service contre deux ou trois cents grévistes, poursuivis pour entraves à la liberté du travail ou réputés comipe o meneurs, ayant été décidées par les Compagnies', les syndicats ouvriers ont, sur la fin de la journée envoyé auprès de M. Claveille, ministre des travaux publics, une délégation chargée d'en appeler contre ces mesures. Le ministre a donné l'assurance que ces sanc^tions ne seraient définitives qu'après l'examen, aujourd'hui même, par le président du Conseil, des dossiers concernant les intéressés.

A signaler un seul conflit nouveau la population parisienne sera encore la première à on patir celui des boueux et charretiers-gravatiers, qui doivent cesser le travail ce matin. Ils réclament la journée de huit hein-es avec salaire minimum de 18 francs par jour.

Les rafflneurs troute-huitième jour do grève ne reprendront le travail que lorsque les « agjsssments des rafiineurs condamnés par la Chambre auront reçu les sanctions nécessaires ». C'est la dernière trouvaille de leur ordre du jour d'hier.

Nous avons signalé la déclaration dégrève de principe votée au cours d'un récent meeting par les garçons de café, d'hôtels et do restaurants. M. Golliard a réuni hier les àêlégués des organisations patronales et ouvrières. Le conflit cependant aurait franchi une nouvelle étape devant l'insuccès des pourparlers engages avec les chambres patronales il est maintenant probable, dit une note comminatoire mais prudente- du syndicat ouvrier.

Dans les départements

Dans la plupart des centres miniers la grève a commsncé.

Cependant, dès hier, les mineurs du Pasde-Calais et d'Anzin ont résolu de reprendre les pourparlers sur la question des salaires sans émettra aucune prétention relative à l'application de l'amendement Durafour' et leur attitude marque un désir de conciliurtion manifeste.

Voici la dépêche parvenue à ce sujet Les sections syndicales des mineurs du pasde-Calais, du Nord ot d'An.zin ont tenu un congrès ce matin à Béthune, sous la présidence de M. Basly, député, maire de Lens.

M. Maës, secrétaire général du Syndicat des mineurs du Pas-de-Calais, a rappelé les conditions dans lesquelles la grève a été décidée, en dehors de toute assistance de la Fédération du sous-sol qui, en temps opportun, demeura sourde à l'appel de solidarité qui lui fut adressé. La grève des mineurs du Pas-de-Calais, du Nord et d'Anzin s'étant poursuivie isolément, peut, dans ces conditions, prendre fin isolément.

Le Congrès par 132 voix contre 30 et 16 abstentions, a voté un ordre du jour maintenant toute sa confiance à. la délégation et lui donnant mission'de se rendre à Pans auprès du ministre du travail et du ministre- de la reconstitur tion industrielle pour leur demander d'arbitrer la question "des salaires sur laquelle les mineurs n'ont pas encore obtenu complète satisfaction. La délégation, composée de MM. Basty, Cadot, Goniaux et Lefébvre, députés, ainsi que dos secrétaires des trois syndicats,a également tous pouvoirs pour accepte les conditions de l'arbitrage. La séanco a été levée à deux heures et la.délégation partira mardi matin pour Paris. Le chômage est complet chez les mineurs de Carmaux, et dans toutes les concessions du bassin houiller de la Loire, dans les mines de l'Allier.

Les imprimeurs et les armuriers de SaintEtienne sont toujours en grève.

Le lock-out de Firminy continue. A Cranzac, à Montceau-les-Mmes, où seuls les ouvriers des ateliers et les employés des bureaux n'ont pas cessé le travail à Decazeville, la grève des métallurgistes a éclaté en même temps, la grève des mineurs est générale. 11 en est de même à Epinac-lesMiues.

Toutefois, les mineurs de Saint-Berain-surDheune travaillent comme d'habitude.' Partout, le calme est complet.

A Marseille, la jzrève des employés do

banque a été votée hier matin et n'a donne lieu à aucun incident.

.Les employés des tramways d'Avignon ont déclaré la grève. Tous les services sont arrêtés. La grève des ouvriers du bâtiment se poursuit dans le calme.

•A Remiremont, la grève des filatures et tissages des Grands-Moulins' et des fabriques de Vecoux a pris fin. Tous les ouvriers ont repris'hier le travail.

L'arsenal de Roanne rouvre aujourd'hui. Les délégués des ouvriers étant rentrés de Paris avec la promesse d'une augmentation de salaires, les ouvriers ont décidé d'attendre jusqu'au l°r juillet pour obtenir satisfaction.

A Bordeaux, la situation s'achemine vers son dénouement.

La corporation du bâtiment a décidé de reprendre le travail aujourd'hui, à l'exception des ouvriers du matériel naval et roulant, qui poursuivent.la grève.

La Fête de bienfaisance à l'hôtel Murat

Hier a eu lieu, par un temps d'une lumiueuse beauté la grande fête de charité organisée en l'hôtel de LL. AA. le prince et la princesse Murat, au profit de l'Enfance de l'Oise, de l'Associa tion d'à ide aux Veuves de guerre et des Infirmicresvisiteuses (section du 8" arrondissement). Disons tout de suite qu'elle se déroula dans le magnifique cadre de cette importante résidence, aussi bien dans le parc que dans les salons, avec le plus grand éclat. Vendeuses et acheteurs rivalisèrent de bonne grâce et d'efforts charitables pour répondre de leur mieux au généreux appel de la princesse Murat et assurer le succès de cette grande manifestation de bienfaisance.

Ainsi que nous l'avons dit, le buffet était présidé par la maîtresse de maison, entourée des personnalités mondaines les plus marquantes, parmi lesquelles

Comtesse J. de Rohan-Chabot, marquise de la Ferronnays, Mme Ch. de Chocqueuse, Mme J. Pastré, Mrs Ogden Mills,,comtesse d'Audiffret-Pasquier, Mme et Mlle J. de Lapisse,- Mlle Clouot des Pesruches, baronne E. Lejeune, Mme Maurice Ephrussi, Mlles Le Bret, vicomtesse Vigier, comtesse G. d'Harcourt, marquise de Castéja, comtesse de Durfort, comtesse F. de Castéja, Mrs Mygatt, comtesse Ph. d'Alsace, duchesse de Lévis-Mirepoix princesse J. de Broglie, duchesse de Camastra, princesse de la Toul'-d'Auvergne', princesse A. de Broglie, etc. Le comptoir des « Infirmières visiteuses > était tenu par

La princesse de La Moskowa, comtesse Walewska, baronne de Bjauvcrger, Mme Daniel Ollivier, comtesse de La Rochefoucauld, Mme Porgès, Mme Robert Linzeler, Mme Pauquet, mar qiiise de Polignac, baronne de Waldner, Mme R. de Stuyvesant, Mme Jean Lebaudy, baronne Maurice de Rothschild, baronne Napoléon Gourgaud, Mme Eouard Goiiin, Mme Robert André, comtesse de Fels, Mlle de Caillavet, Mme Georges Menier; Mlle Bucquot, Mme et Mlles de Villeneuve, Mme Maurice Hottinguer. Au comptoir de l'Association d'aide aux veuves de militaires de la grande guerre Mme la maréchale Foch présidait, assistée de la duchesse de Magenta, de la générale Pau, générale Trémeau, baronne E. de Garante, Mme Harjes, Mme Achille Fould, Mme Desticker, comtesse C. de Vogué, Mme du Coulombier, Mme Louis Aubert, Mme Jean Linzeler, Mme Pierre Goujon, Mme Piot, Mme Grainville; baronne A. Davillier, Mme Desportes, Mme de Poncheville, comtesse de Lesseps, comtesse de Pardieu, Mme Jarvis, baronne de Chaudenay, Mmo Fabi-y, Mme Donat-Agache, baronne Mariani, Mil* Roques, Mme Bonnot, Mme Lavissè, comtesse do Pighetta, Mme Bignon, Mme Bécourt, Mme £\mrnier, Mme Cartier, Mme Roux de Vonce, ,Mme Dufresne, etc. f

Le clou de la fête fut la vente aux enchères des souvenirs et autographes historiques, dont le succès était par avance assuré, grâce à l'entrain et au dévouement de M. André de Fouquières et de M. Max Dearly.

Nous ne donnons que lea principaux objets de cette vente originale

Un ordre du jour du iz novembre, signé par le maréchal Foch, adjugé. 1,500 francs à Mme Valsamachi;

Une pipe du maréchal Foch, fumée le iS juillet 1918, vendue 2,000 francs à M. Terry Une autographe du maréchal Pétain, acquis par la duchesse de Brissac un autographe de S. Em. le cardinal Mercier, que la princesse Murat tint à acquérir personnellement la calotte de M. Venizelos, adjugée pour 2,000 francs à Mme Valsamachi puis encore des ordres du jour des généraux Gouraud, Mangin^ Franchet d'Esperey, un poéme autographe de la comtesse Mathieu de Noailles, dés boutons de tunique, le porte-plume et la photographie du maréchal Foch, la première édition de l'Histoire de la Guerre sur le front oriental, par M. Joseph Reinach, et autant d'autres lots marquants que se disputèrent avec le plus vif intérêt les acheteurs. Pour clore cette belle fête, eut lieu, dans le parc, où une musique militaire s'était fait entendre au cours de l'après-midi, la vente des journaux du front, qui fut suivie avec autant de curiosité que d'animation et atteignit des prix intéressants.

Une foule des plus élégantes, dont nous ne pouvons, à regret, donner les noms, mais qui comprenait l'élite de la société parisienne et étrangère, se succéda sans arrêt et ne quitta que tardivement l'hôtel de la rue de Monceau, donnant une fois de plus l'exemple de sa bienfaisance pour le soulagement de tant d'infortunes, que la princesse Murat avait faites siennes, et au soulagement desquelles elle avait, aussi généreusemeot que largement, ouvert sa maison.

Houvelleq^Diverses La température

Quelques pluies sont tombées dans le SudOuest, à Toulouse, Biarritz, Perpignan. La température a baissé dans le sud de la France, elle a monté dans l'Est.

A Paris, hier matin, 17° et à cinq heures. 27° Forte chaleur.

Lo temps brumeux et chaud va continuer, Un dénonciateur

Alors qu'il était prisonnier en Bavière, l'adjudant chef Léon Chalard avait dénoncé trois sous-officiers de ses camarades qui, internés 'dans le même camp que lui, avaient tenté d'expédier en France des renseignements sur la situation morale do l'Alle-

magne.

Un de ces sous-officiers, à la suite des dénonciations, fut condamné à mort, et lès deux autres à quinze ans de détention et à la détention perpétuelle. Par bonheur, celui qui devait être fusillé vit sa peine commuée, le gouvernement français ayant menacé d'user de représailles.

Chalard, qui appartient au 36° bataillon de chasseurs, a ête arrêté hier et mis à la disposition du lieutenant rapporteur Jousselin. ̃ ,?f Argus.

.̃. s- s

Aucune demande de changement d'a- dresse n& peut être exécutée si elle n'est accompagnée de a lanJe du journal et d6 cinquante CENTIMES eu timbres- poste, pour frais de renouvellement de la bande

DERNIERE HEURE

A CHERBOURG

Le3eontre-amiral PugliesiTConti, faisant fonctions de préfet maritime par intérim, a adressé aux équipages de la flotte à Cherbourg cet ordre du jour Je connais vos doléances, ayant partagé votre existence et vos fatigues pendant la guerre sur l'Yser et. à bord de la Justice et de la Bretagne, et j'ai apprécié le dévouement, la discipline et-la bonne volonté de tous. Je ne crains pas de démenti en disant que je me suis toujours occupé des marins avec sollicitude, aussi je m'adresseaux marins en leur disant

« Je viens vous, parler franchement. Je sais ce que projettent certains, et je viens vous demander de ne pas les suivre je vous engage à rester disciplinés, a donner le bon exemple et à ne pas augmenter encore, par une attitude incorrecte, à l'embarras du moment, en risquant de retarder le jour de votre libération, en favorisant la résistance de nosennemis.

» Vous ne voudrez pas, au moment si proche de la paix, tant désirée, qui va. venir,, consacrer le triomphe de la justice et. du droit, donner à l'Allemagne la satisfaction de voir cesser l'union et la concorde qui ont fait notro force et contribué à la victoire. » Je viens vous engager à faire, une fois de plus, acte de bons et joyeux marins comme vous l'êtes, en attendant patiemment le moment qui ne saurait tarder de votre retour dans vos foyers. Cette conduite est la seule conforme à vos intérêts, la seule digne de vous et de la mémoire de vos camarades de l'Yser, du Bouvet, du Gambetta, et, hélas 1 de tant d'autres, morts héroïquement pour la patrie et pour nous. Voilà ce que j'avais s vous dire; je sais que vous m'entendrez. »

M. WILSON EN BELGIQUE ` M. Wilson quittera Paris mardi soir; et arrivera à Adinkerke mercredi matinil sera reçu par les souverains belges.

~c:)OC:

DEVANT CRONSTADT Helsingfors, 16 juin.

Le général Yudenitch, dont les forces viennent de capturer le fort de Kras^ naya Gorka, assure qu'il pourrait preu* dre Pétrograd dans trois ou quatre se? maines s'il recevait promptement des armes, des munitions et des vivres. [Krasnaya Gorka, sur la côte sud du golfe de Finlande, à 38 kilomètres de Petrograd. Le fort domine l'île, de Cronstadt, qui pro4 tège Petrograd. La chut' de Cronstadt. selon une information d'Helsingfors, serait prochaine le drapeau blanc aurait été hissé à plusieurs reprises.]

Graves troubles à Vienne Copenhague, 16 juin. ̃'

Ai Vienne, hier, une foule immense s'est rassemblée près de l'hôtel de ville. Les chefs communistes ont demandé l'élargissement des prisonniers politiques. Ensuite la foule s'est rassemblé^ sur la place de l'Eglise Votive.

Les orateurs avaient à peine commencé de parler que des coups de fusil furent tirés. La police montée attaqua la foule qui résista. Les gardes de la sûreté, postés sur les toits avec des mitrailleuses, commencèrent à tirer sur laJfoule qui se dispersa.

Il y a eu des centaines de personnes écrasées et un grand nombre de tués et de blessés. Le calme a été rétabli à midi. La tentative des communistes pour établir une république des conseils a Vienne a échoué. '<

_o~

L'évacuation de Temesvar Bucarest, 16 juin.

Le journal Dacia annonce que les Serbes commencent l'évacuation de la, ville de Temishaora (Temesvar). Ils ont enlevé la caisse de la Banque Nationale et le mobilier des établissements publics.

Amérique Latine L'Uruguay et la Belgique

A son retour à Paris, M. Juan Antonio Buero, ministre des affaires étrangères de l'Uruguay, a adressé à M. Adolphe Max,. bourgmestre de Bruxelles, le télégramme suivant .̃̃ Arrivé à Paris, jo m'empresse, Monsieur le' Bourgmestre, de vous présenter le témoignage de mes sentiments de reconnaissance pour l'accueil chaleureux que m'a offert la ville de. Bruxelles.

Veuillez agréer les sentiments de ma profonde sympathie.

Signé Bubro,

ministre des affaires étrangères.

M. Max a répondu

Très sensible à votre aimable télégramme, je me réjouis de ce que Votre Excellence ait emporté un bon souvenir de sa visite a Bruxelles et je la prie d'agréer la nouvelle expression de ma vive et sincère sympathie.

Signé Adolphe Max,

Bourgmestre.

Au Chili

Santiago-du-Chili, 13 juin.

Fausses nouvelles. Les journaux protestent contre les fausses nouvelles qui circulent dans divers pays et d'après lesquelles l'ordre serait troublé au Chili. Ils disent qu'au contraire une tranquillité parfaite règne dans ce pays.

Le gouvernement du Chili a envoyé une circulaire à la légation de Londres pour démentir ces bruits.

Découverte industrielle. On a découvert un nouveau procédé de précipitation du nitrate de soude, basé sur les influences microbiennes dans les cristallisations.

Les inventeurs assurent que leur méthode permettra de réaliser une économie considérable.

Le Mexique et la France

Ou annonce de Washington que M. Aguilar, gendre du président Carranza, se propose de venir à Paris pour rendre visite a M. Poincaré, auquel il désire exposer en détail la situation exacte du Mexique Vis-àvis de la France et les faits qui ont paru troubler la traditionnelle amitié entre les deux pays.

M. Aguilar ira ensuite à Londres dans l'espoir de rétablir complètement les relations diplomatiques entre la Grande-Bretagne et le Mexique. New-York, 15 juin,

New-York, 15 juin.

Les Villistes abandonnent Juarez. On mande de Juarez (Mexique) qu'après un combat qui a commencé samedi à minuit et qui a duré six heures, '.es forces de Villa se retirent do Juarez, poursuivies par la cavalerie du général Carranza.

Mexico, li juin.

Chemins de fer. Om prési lent Carranza a adressé un message au Sénat mexicain demandant aux autorités de construire trois lignes de chemin de fer afin de relier ies régions les moins développées du Mexique avec les plus riches.


La'leçon des incidents de la mer Noire

L'interpellation sur les, incidents de la mer Noire continue aujourd'hui à la Chambre. Mais après le discours du ministre, i! n'e§t pas besoin d'attendre la fin du débat pour en tirer la leçon. Lorsque nous avons appris, avec une surprise attristée, qu'un mouvement à tendance révolutionnaire, avec déploiement du drapeau rouge, s'était produit sur quelques-uns de nos navires de la mer Noire, nous nous sommes demandé tout d'abord quelle pouvait être la cause de cette mutinerie. Comment, ceux qui avaient combattu avec tant de vaillance depuis le mois d'août 1914,canonniers de laSomme, de Champagne et de Ver'dun, fusiliers de Dixmude et de l'Yser, comment ceux qui avaient mené cette rude et dangereuse guerre sous-marine avec une inlassable abnégation et qui avaient accompli en silence tant d'exploits magnifiques, comment avaient-ils pu cesser tout à coup de demeurer fidèles à leur devoir? C'est ce que nous ne parvenions pas à comprendre.

Dès que la pénible nouvelle parvint à nos socialistes, ils s'empressèrent de dire que les marins de la mer Noire s'étaient mis en révolte parce qu'ils ne voulaient 'pas combattre les révolutionnaires russes. Et dans leurs congrès. et îeurs réunions, ils ne craignirent pas de voter des adresses de félicitations à ces marins rebelles.

A la Chambre, les Cachin et les Goude ont tenu à faire entendre quo los marins partageaient à l'égard des bolchevistes les sentiments de sympathie ardente que le parti socialiste 'unifié leur témoigne si nettement. Affirmer que la munne,- .ou .du mains uue: partie de la marine était de cœur avec les, unifiés dans leur admiration pour la politique des soviets, voilà l'explication que nos maximaiistes prochimaiept avee.une joie de triomphe. Le discours si courageux et si clair de \VL Georgos Leygues a fait pleine justice de cette affirmation hasardée. La leçon à tirer des incidents de la mer Noire n'est pas du tout que certains de nos équipages ont voulu pactiser avec les bolchevistes de Sôbaslopol ou /i'O dessa. Elle est tout' aulre et il importe de la mettre en évidence.

Avec beaucoup de pr cision, le ministre de la marine a démontré à la Chambre que les .équipages, mis en cause, ont toujours participé très exactement aux actes militaires qui leur étaient commandés contre les troupes révolutionnaires russes, et que les faits si regrettables auxquels ils se sont livrés ont été accomplis juste au moment où toute action militaire avait cessé contre les gardes rouge de Lénine et de Trotsky. Ici il faut citer le discours du ministre « Quand on leur donna l'ordre, le 17 avril, de tirer sur le Mamelon-Vert et sur le cimetière des Anglais, deux positions sur lesquelles l'armée rouge s'était concentrée, ils ouvrirent le feu sans l'ombre d'une hésitation. S'ils n'avaient pas voulu coopérer à une action contre, les bolcheyisj,es,' n'était-ce pas le moment dire ? La France., le Jean-BçH et le Vergniaud dispersèrent l'armée rouge et sauvèrent Sébastopol d'un coup de main qui eût sans doute été suivi de massacres. Cette canonnade était la dernière de celles que notre escadre devait avoir à effectuer dans la mer Noire et nos marins ne l'ignoraient pas puisque Sébastopol avait été évacuée par nous depuis la veille. Elle est du 17 avril. Or, les mutineries se sont manifestées du 19 au 21.

Pour que ces mutineries aient pu éclater, M. Leygues a eu la franchise de le déclarer, il a fallu que des épreuves eussent été imposées aux équipages; épreuves malheureusement inhérentes à une guerre aussi longue et aussi pénible éloignement de la mère patrie, soucis de la famille et du foyer, des parents, de la femme et des enfants qu'on a laissés au village, nourriture pas toujours bonne et pas toujours appétissante, vêtements pas toujours aussi chauds qu'on l'aurait souhaité, permissions pas assez fréquentes, relards dans la correspondance. Comment, dès lors, /n'y aurait-il pas eu des fleures de lassitude et d'éner- vement? Il y en a eu parmi nos soldats vivant dans les tranchées et atteints du « cafard ». Il devait y en avoir, à plus forte raison, parmi des marins vivant dans un étroit espace, toujours- en face d'eux-mêmes.

•' '•̃ -•*• '•

Certes, cette lassitude et cet énervement ne suffisent pas à expliquer les mutineries, mais ils ont créé chez nos matelots un état de réceptivité particulier qui les a exposés sans défense morale aux actes de propagande révolutionnaire si habilement et si perfidement dirigés sur eux par les comités bolchevistes.

Du jour de leur arrivée dans la mer Noire, ces matelots ont été aux prises avec ces comités, parmi lesquels figuraient de nombreux agents allemands. Toute une campagne de propagande savamment organisée, c'est-à-dire organisée à l'allemande, venait les corrompre, s'efforçant de dissoudre leur moral: on commença par être aimable et insinuant; on invita les marins dans des familles, dans des restaurants, on les accabla d'attentions, d'amabilités, on les flatta. Hien ne fut négligé pour les séduire. Aucun moyen ne parut méprisable. On lit venir de Moscou trois cents femmes de mœurs faciles pour les attirer dans de mauvais lieux d'abord, puis ensuite dans le sein des comités eux-mêmes. Là on leur démontra que le régime bolcheviste était le régime par excellence, le seul qui convint à des hommes libres; on leur persuada que lesrévolutionnaires russes étaient les frères des républicains français. Quand les chefs de l'escadre voulurent mettre le holà et supprimèrent les descentes à terre, la propagande se fit alors par des tracts, des brochures que l'on répandit à bord à profusion. M. Georges Leygues a cité quelquesuns de ces écrits abominables, qui sont des appels à la trahison -et à la révolte. Il a rappelé, à ce propos, ce que nous a valu la défection scélérate de la Russie bolcheviste, à savoir l'envoi sur notre front de 1,200.000 Allemands libérés par elle et reflues vers nous. Le ministre de la marine a rappelé aussi « ce que nous a coûté en vies humaines et en dévastation la prolongation de la guerre due à la défection des armées russes ». Et ce rappel était nécessaire puisque nos so-

cialistes s'efforcent de nous faire oublier cette lamentable vérité.

Dès que nos équipages, éclairés par leurs chefs, eurent échappé au poison. des tracts et de la propagande germanorusse, ,<ils firent amende honorable et d'eux-mêmes ils lacérèrent le drapeau rouge qu'en un instant d'aberration et de folie ils avaient arboré pur leurs navires. Les mutineries furent graves, mais elles furent courtes. La rentrée dans le devoir fut rapide. « Deux mauvais jours, a dit très bien le ministre, n'effacent pas quatre années d'indomptable énergie et d'indomptable héroïsme mis au service de la patrie. »

Mais la propagande révolutionnaire ne s'exerce pas que sur les seules rives de la mer Noire. Chaque jour, chez nous, dans, les journaux socialistes, nous voyons s'étaler, au milieu d'appels à la révolution, des encouragements à l'indiscipline et à la révolte des troupes de terre et de mer. Et cela au, moment où l'Ailemagne qui a perdu la guerre veut gagner la paix et cherche, par ses cri- minelles intrigues, à échapper à ses responsabilités, à « saboter » !a victoire. Ces encouragements à l'indiscipline ont été entendus un jour sur l'une de nos escadres. Dieu veuille qu'elles ne le soient plus désormais! Car, suivant la juste parole de M. Georges Leygues, « indiscipline et défaite, discipline et victoire sont des termes solidaires ». Seulement, ce qui vaudrait mieux que tout, ce serait que cette abominable propagande révolutionnaire eût enfin un terme. 8t c'est la la leçon à tirer des douloureux incidents de la mer Noire. Maro Landry.

L abondance des matières nous oblige ù ajourner à demain la suite de notre feuilleton

Le Chaînon, par Guy DE Téramond.

DANS LES AMBASSADES

Le complet rétablissement de S. Exc. le comte de Derby, ambassadeur de GrandeBretagne, n'est plus qu'une question de jours, d'après les dernières nouvelles données à l'ambassade.

S. Exc. M. Claudel, ministre de France au Brésil, est nommé ministre de France à Copenhague.

Le deuxième secrétaire de la légation du Chili en France et Mme Joye Valdes Mendevill viennent d'arriver à Paris.

M. Miguel de Anchorena, très en vue en Argentine, vient d'être nommé attaché de la légation de la République Argentine en France.

RENSEIGNEMENTS MONDAINS

S. A. R. le prince de Galles a servi de parrain à lord Aldervey, fils et héritier de lord et de lady Meduna, et petit-fils de lord et lady Milford Haven, et de S. A. I. le grandduc Michel de Russie et de la comtesse Torby. Le baptême a eu lieu à la chapelle royale de Saint-James Palace, à Londres.

Les témoins du baptême étaient lady Patricia Ramsay, lady Wernher, le grand-duc Michel et l'amiral $& David Beatty.

On télégraphie de Rome que S. M. la.. reine d'Italie a quitté Rome," hier, se rendant avec les princesses royales à San-Rossore.

S. M. le Roi restera à Rome pendant la durée des travaux parlementaires.

La grande artiste Mme Félia Litvinne a donné avant-hier une très belle matinée musicale pour l'audition de ses élèves.

Parmi les invités de la matinée on notait S. A. R. la duchesse de Vendôme, S. A. R. la princesse Elisabeth de Roumanie, la duchesse d'Uzès, née Mortemart, Mme Vesnitch, M. André de Fouquières, M. Diémer et de très nombreuses personnalités artistiques et mondaines.

On a entendu et applaudi Mlles de Borchgrave, du Martray, de Sarret, Konechovski, Gaury, Dauly, Nadauer, Covo, de Villiers, Herzfeld, Lylba, Lebully, et Mmes Gabet, Holland, G. Humblot, Lucquet et Darboy, qui ont fait honneur à la belle méthode de leur professeur.

Mme Litvinne a donné à ses invités le régal de son admirable voix dans divers morceaux. Elle a été applaudie et rappelée avec enthousiasme. S. A. R. Mme la duchesse de Vendôme l'a particulièrement félicitée. Nous relevons dans la dernière promo- tion des Médailles de la Reconnaissance française le nom de Mlle Denyse Recopé avec la citàtion suivante

Infirmière major volontaire à Paris et à 1*11. C. 4,6 de Saint-Lunaire, où elle a témoigné, depuis le début des hostilités, les plus hautes qualités professionnelles etduplus pur dévouement aux blessés. Est l'objet de leur part d'une touchante reconnaissance pour son abnégation et les soins constants et empressés dont elle les entoure.

Mme Paul Segonne, née Cridler, femme du commandant, vient de mettre au monde un fils, qui a reçu le prénom de Michel. CERCLES

Le Conseil du National Sporting Club de France, réuni sous la présidence du duc Decazes, a décidé d'organiser à Paris, en l'honneur de la grande semaine hippique, deux grandes soirées de boxe.

Ces soirées auront lieu au bois de Boulogne, dans la salle de l'Etrier, porte Dauphine, le jeudi 19 juin et le jeudi 36 juin, à neuf heures précises.

Ont été reçus membres permanents du Nouveau Cercle au ballottage d'hier Lo marquis d'Audelarre, présenté par le marquis do Monteynard et le comte de Kernier le comte G. de Maloissye, présenté par le comte Léon do Maleissye et le marquis de Saint-Genys te comte Marcel de Flers, capitaine aviateur, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, présenté par le duc de Doudeauville et le comte A. de Fiers; le comte Alain de Goulaine, capitaine à l'état-major de la sixième division de cavalerie; chevalier do la Légion d'honneur, Croix dj guerre, présenté par le lieutenant-colonel baron de Boulémont et le marquis de la Ville Baugé.

MARIAGES

Lundi dernier a été célébré dans Tintimité, en raison du deuil de 'guerre des deux familles, le mariage du vicomte Arnauld Doria, lieutenant de cavalerie, du cabinet militaire du ministre de la guerre, décoré de la Croix de guerre, fils du comte Doria et de la comtesse née d'Assas, décédée, avec Mlle Suzanne Seillière, fille du baron Ernest Seillière, membre de l'Institut, et de la baronne née Demachy.

Les témoins du marié étaient le marquis Doria, son oncle, et le comte de La Bédoyère, son beau-frère ceux de la mariée le comte P. de Cossé-Brissac, son oncle, et la baronne Léon Seillière, sa tante. La bénédiction nuptiale a été donnée à Saint-Pierre de Chaillot par S. Gr. Mgr Le Senne, évêque dé Beauvais.

On annonce le prochain mariage du lieutenant aviateur Paul Schneider, du 10e génie, chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, avec Mlle Marguerite Durand.

Jeudi 12 juin, en l'égUse -de Saint-Cyr-

au-Mont-d'Or, près de Lyon, a été boni, par l'abbé .de Saint-Trivier, le mariage de M. Charles Albanel, sous-lieutenant, pilote avia*teur, médaillé militaire, et décoré de la Croix de guerre, fils de M. Henri Albanel et de madame née Pavin de Lafarge, avec Mlle Marcelle Damour, fille de M. Henry Damour, président du Gaz de Lyon, administrateur du Gaz de Paris, et de madame née Aubert. Le mariage de M. Roger Glandaz, lieutenant au 7° régiment d'infanterie, décoré de la Croix de guerre, fils de M. et Mme Léon Glandaz, avec Mlle Gabrielle Demonts, fille de 1 M. D.monts, décédé, et de madame née Mignon a été célébré hier en l'église Saint-Philippe du Roule.

Les témoins étaient, pour le marié M. Tourraud, chevalier de la Légion d'honneur, son 'oncle, 'et M. de Pleignés, inspecteur gé- néral des finanoes, chevalier de la Légion d'hdnn.éur, son cousin pour la mariée, M. Demonts, ancien président de l'ordre 'des avo-" cats au Conseil d'ptat et à la Cour de cassation, chevalier de la Légion d'honneur, et M. Jean Demonts de Montégut.

C'est dans le courant du mois de juillet que, sera béni, au sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes, le mariage de S. A. R. Don Jaime de Bourbon avec sa cousine la princesse Fabiola Massimo.

On annonce les fiançailles de Mlle Renée Faisans; fille du docteur Léon Faisans et de madame née Champion, avec M.Henri Mainfupt, ingénieur des arts et manufactures, fils de M: Pierre Mainguet et de madame-née Nourrit.

Le mariage de Mlle Alice Javal, fille de M. Alfred Javal; décédé, et de Mme Alfred Javal, avec M. Daniel Vincent, député du Nord, décoré de la Croix de guerre, ancien ministre, a été célébré en famille, le mardi 10 juin.

On annonce les fiançailles de Mlle Chris- tine Frànchomme, fille de M. et Mme Hector Franchomme, avec le marquis de Massori d'Autume, lieutenant aux spahis marocains. v

Pâkif- ̃' ̃

Rappelons que demain 18 juin, à dix heures et quart, sont célébré, sous la présidence de S. Em. le cardinal Amette, archevêque de Paris, le premier des services solennels, pour. honorer la mémoire des avocats à la Cour de Paris morts pour la Patrie. ̃̃ Après-demain jeudi 19 juin, -aura lieu, à ̃diXjheures et quart, rappelorrs-le également,, le service au temple de l'Oratoire (rue SaintHohoVé), présidé par le pasteur Roberty, et vendredi 20 juin, au temple de la rue de la Victoire, celui que présidera à dix heures et quart, le grand-rabbin'de Paris Dreyfuss. Hier, par les soins des élèves de l'Ecole normale supérieure, a été célébré, à SaintJacqiies du Haut-Pas, à dix heures, le premier dés services à l'intention de leurs Camarades et de leurs Anciens morts à l'ennemi.. Une messe sera célébrée aujourd'hui 17. juin, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot; chapelle de la Sainte-Vierge, à l'intention des Membres et du Personnel du cercle des Veneurs morts au champ d'honneur.

Le docteur Henri Nachtel, le fondateur des ambulances urbaines, devenues depuis plusieurs années les ambulances municipales, qui depuis cinq ans était privé des nouvelles de ses frères de Varsovie, vient d'apprendre que tous deux sont morts pendant la guerre, ainsi que les deux filles de Tun'cTeùx,* Nous apprenons avec regret la mort de M. Léon Masson, administrateur du Crédit lyonnais et de la banque de l'Indo-Chine, rappelé à Dieu à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Il était le père de M. Robert Masson, de Mme Marcel Raffard et de Mme André de Ridder.

Les obsèques, auront 'lieu; Je, jeudi 10/juin, a neuf heures et demie, en l'église Sain>ï>hi- lippe, du/Ro.uJe, ou l'on, se ^éunira.CNLflfiufs, ni couronnes). ̃̃ ̃

On nous fait part du décès du marquis d'Alvimarc de Fcuquièrcs. Il avait épousé Mme de Voize, née d'Arjuzon.

M.,çt Mme Achille Boris et leurs enfants nous prient d'adresser leurs remerciements émus aux personnes qui ont bien voulu leur témoigner de la sympathie à l'occasion du décès de leur beau-père, père et grand-père M. Félix Coblent\, de Sarreguemines. Qn nous prie.d'annoncer la mort de Mme veuve Muller, née Thibierge, décédée munie des sacrements, le 11 juin, dans sa quatrevingt-cinquième année, 37, rue de Galilée. Les obsèques ont eu lieu dans l'intimité. Prière de considérer le présent avis comme un fairepàrt.

Le baron Alexandre Theeuwissen d'Edelaere est mort subitement au Caire, samedi 14 juin.

Très connu dans la haute société parisienne, il était le père de l'ancien président -de la Compagnie des Indes, dernier commissaire financier de la République du Transvaal en I France..

On annonce de Rio de Janeiro que M. Sabino Bàrroso, président de la Chambre, est

Sérîgny.

RESTAURANT DU GRAND-TEDDY 2â,rue Caumartin. TélépHone Centrai 52.42. ORCHESTRE sous la direction de POIRIER'

III .!̃ ̃!̃- «I ̃!̃̃̃̃«̃ I–- > ̃*̃

AVIS DIVERS

BICHARA. Parf. Syrien, 10, Ch. d'Antin, Paris envoie contre mandat de 17 fr. 60 (taxe comprise) 6 échant. de ses enivrants parfums-: Nirvana, Yavahna,Sakountala, Ambro,Chypre, Rosé de Syrie..

F Les y^TTX 8flLLE DE MNSE <!niPfifl<i A W.aif.taps-Elïstos OUI! 000 ^f 1 MARDI et VENDREDIfla|a I \J* I WSES «IMITÉES OB flaia W^ow/ CHARLEY et MAO (II) ^^ÊL_ dam leurs il»iBMmoil«rnss TENUE DE SOIBÉE DE BIQUjitJR.

jTtlIkl A Asti spu mante

CINZANO Asti spumante

Olnl^Aniv/ Pr goûters et dîners.

*»̃ *̃-

Gazette des Tribunaux Les, dénonciateurs dte Nord

Le procès des dénonciateurs du Nord a commencé hier devant le 4" Conseil de guerre de Paris. Cette première audience fut consacrée à la lecture du rapport du capitaine Sa-'lan'json, lecture qui, en raison de la longueur de ce document, devra être continuée aujourd'hui.

Un incident s'était produit au début de l'audience. 3V1° Viteau, au nom des défenseurs, avait demandé au Conseil de guerre que les débats eussent lieu dans une autre salle, les dimensions de celle où il siégeait ne permettant pas aux avocats d'assister utilement un aussi grand nombre d'accusés..

Mcs de Tastes et Tozza déposèrent des conclusions en ce sens. Et Me Gaston Gros fit connaître que, si satisfaction n'était pas donnée aux défenseurs, ils se verraient dans l'obligation de se retirer. Le bâtonnier Henri-Robert se rendit alors après du Premier président André, qui décida que la grande salle de la Cour d'assises serait mise dès aujourd'hui à la disposition du Conseil do guerre. i,:

M.-e~.

înfopçîations

le Conseil municipal

Convoqués en session pour le lundi 23 juin, les conseillers municipaux vont se réunir, dans leurs groupes, en vue de choisir les candidats aux fonctions dans le bureau.

Il est question de prendre les candidats parmi les conseillers qui furent mobilisés, surtout si les groupes de gauche, continuant la tradition d'Union sacrée, maintiennent leurs décisions de no point présenter un candidat à la présidence de l'assemblée jusqu'aux nouvelles élections, ainsfqu'iis en ont manifesté l'intention.

1 Ou croit même que certains conseillers songeraient à maintenir en exercice le bureau actuel d'Union sacrée, dont le -président, par suite de la mort de M. Adrien Mithouard, a seul été changé. Exposition Henri Duhem

C'est une exposition particulièrement émouvante que celle que l'excellent peintre Henri Duhem consacre à Douai pendant l'occupation allemande, et après la libération, exposition qui s'est ouverte hier à la Galerie Georges Petit, et qui a conquis aussitôt 1 attention du public. Nul mieux que Henri Duhem, qui vécut les quatre années de la guerre à Douai, ne pouvait raconter la torture de la ville si délicieuse et les crimes dont les édifices portent la trace. Ses aquarelles sont extraordinaires de vérité, de pittoresque, de grande et patriotique émotion jamais l'artiste, déjà connu par tant d'oeuvres de premier ordre, n'a manifesté plus de maîtrise.

L'exposition sera ouverte jusqu'au 30 juin, et tous les amateurs, ou mieux, tous les Français ticndrontà, l'aller visiter. Aux Parisiennes

Un choix ravissant de modèles d'été sera soldé à des prix vraiment, exceptionnels, aujourd'hui et jours suivants, par la maison Agnès, 7, rue Auber. L'exposition P.-G. Rigaud

Cette exposition a un tel succès à la Galerie Georges Petit, qu'elle'sera prolongée jusqulau jeudi 19 juin inclus.' 11 .est vrai que rien n'était mieux fait pour gagner le suffrage des connaisseurs que ces intérieurs des cathédrales de Chartres,de Rouen,de Bourges, de Limoges, de Bordeaux, de Venise. M.P.-G.Rigaud excelle à interpréter le cantique de la lumière à travers les vitraux, et quelques-uns de ses tableaux et de ses dessins rehaussés sont de véritables œuvres danthologie. On comprend que depuis quinze jours les amateurs aient céaé à cette irrésistible séduction. A In Société des Gens de lettres. Dans sa séance d'hier, le comité, réuni sous la présidence de M. Georges Lecointie, a voté à l'unanimité la radiation de Gaston Routier, condamné à,mort par le Conseil de guerre.

Jean de Paris.

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Nouvelles Financières BOURSE DE PARIS

Paris, le 16 juin 19i9.

On est un peu mieux disposé. Il semble bien probable que le traité de paix sera signé samedi prochain. Si même il ne l'était pas ce jour-là, on peut du moins compter que les Quatre n'accorderont plus de nouvelles concessions aux Allemands. En outre, on est bien impressionné par la fin des grèves de la région parisienne et on peut espérer que les mfneurs ne tarderont pas à se remettre au travail. r

Nos Rentes progressent légèrement. Le 3 0/0, ex-coupon, gagne 50 centimes. Les fonds russes accentuent leur avance précédente.

La détente continue des changes influence l'Extérieure espagnole, qui recule à 111 45. La Banque de France reçonquiert le cours de 5,700. Le Crédit Foncier colonial s'inscrit à 1,220 contre 1,144; Foncière Lyonnaise 430 contre 413.

Reprise des actions de nos grandes Compagnies de Chemins de fer. Le traité Cotelle va être modifié, de façon à ce que les réseaux reçoivent une indemnité calculée sur le coût réel des transports militaires.

Groupe électrique calme.

Peu de variations au compartiment métallurgique.

Girod, 1,300 Aciéries de la marine, 1,361. Les Charbonnages sont indifférents à la rène des mineurs Carmaux s'avance à 3,470 Lens, à 1,044.

Rio lourd à 1,750 Métaux mieux a 970. Omnium d' Algérie-Tunisie, 7,490.

Sucreries d'Egypte gagne 25 fr. à495fr. ̃Ciments français, 89 à 2,489.

Salins du Midi revient à 3,900.

Un peu de lourdeur sur les valeurs de pétrole Dixième Royal Dulch, 2,350 Shell, 310 Mexican Eagle, 231.

MARCHE OFFICIEL DU 16 JUIN

Comptant

50/01915-1916 88 10 Obl.Midi 30/Onou». 328 25 4 0/0 1917 71 | Acï. Métropolitain 420 4 0/0 1918 7170 –Omnibus 445.. 3 0l0. 0165 Distribution. 412.. ville de Paris 1835 557 Sues 5710 1811 36i Extérieure Esp°. 11145 1875 499 50 Argentin 1907 523 50 1904 316 ..j 1911 96 15 1912 237 75 -Egypte unifiée. 102 50 5U Ville de Paris 1919 498 j japonais 40/0. H0 non Ub. 496.. 1913. 53i 5°lib. 99 25 Serbe 5 0/0 440.. BanquedsFram».. 5700 Russe 1867-1869.. 49

Créait Foncier -1891-94. 39 40

Banque do Paris 1325 1909 51 Comptoirnat.d'Eso. 892 1 Andalbus. 435.. CreaitLyonnais 1310 Nord-Espaine 420 Communales 1893.. 331 i Obi. Nord-Espa>l" 410.. 1906.. 376.. Saraosse. 438.. 1912.. Rio-Tinto. 1750.. Foncières 1909. 210.. Brianskord 266 • 40/01913 440.. Naplite 340.. Act. Est 780.. Prowodnik. 235. Obi. Est 3 0/0 36S Aoisries Mariné 1361 nou» 310 tciiries Paris-Ontriau. 1269 Act.Nord 118j D.'Jeet Baoalan 548 Obl.Nord 5'J/O 446 25 Cômmentry-Fourcb 3 0/0. 331 Rafiinerie 3ay ord. 515 Act.ONeans 1010 Hairaisai'Enarjiato; 557 Obi. Orléans 3 0/0. 352 Penarroia. 1199 mm.. 324 50 Boloo 766.. Obi. Ouest 30/0. 341.. Ber oujnan 1870.. non» 329 Montbard 390 50 Act.P.-L.-M 775.. Trjfileries du Havra 220.. Obi. Lyon fusio.i 325 TaoacsPoilippines.. 1311,. nouv. 308 50 Sucreries E jypta. 495.. ActionMidi Est-asiat. Danois. 3450.. Obi. Midi 3 0/0 329

Syndicat d33 baaquiersan valaurj Comptant

CapeCoppar b9 50 Modderr.B 262 50 Caoutchouc 297 50 (Bount Elliott. 114 Cnarwred 34 75 itoamoique 30.75 MalUoff(u.i.) 45 j Rand Mines 9625 CrownMinDS 65 ;5 Robinson Gold 19 DeBasrs. 656.. Bakou. 14*0 tastRand 12 75 Spassky. 56 Î5 FerreiraOBap Tharsis 142 50 GolatisUs. 62 75 Toula ̃alaccaford.) 156 Boaaoo (5°>«) 609

MARCHÉ DES CHANGES

Londras,29 05 à 29 Gl New-York ô 30 1/2 à 35 1/2 Espagne. 125 à 27 Norva.e.à Hollande 2 50 1/2 à 54 i/2 Susde. 163 à a 67 ./• Italie. 78 3/4 à 80 3/4 Suisse. 117 1/2 à 19 1/2

,>N»>y–

ïtt/fiQtit de la Lorgnette A LA COMÉDIE-FRANÇAISE L'INDISCRET Lucien Rivelet, le jeune et impétueux ami de Mme Thérèse Valantin, vient déporter ses indiscrétions du théâtre Antoine sur la scène du Théâtre Français, sans que l'expérience do ces quelques an-

nées l'ait rendu moins bavard. Les maris n'ont pas tous la philosophie résignée de M. Valantin, et beaucoup se seraient fâchés. Il est vrai pour son excuse que sa femme, Aille Piérat, est si fine, si jolie, si idéalement habillée que' l'on comprend le dénouement. On s'est plu à admirer, sans restrictions, sa robe de dentelle légèrement teintée du reflet rose du dessous et cerclée à la taille d'un drapé de satin castor dont la couleur était rappelée aux bas et. aux souliers, ceux-ci chaussant des pieds si menus, si spirituels, si expressifs, qu'ils auraient pu mimer le rôle s'ils l'eussent voulu. Qui n'a pas regretté; comme moi, l'apparition trop courte de sa robechemise en gros jersey de soie marine, ceinturée d'une écharpe de gaze métallique .gris noir; robe tout en ligne et tout en grâce dans laquelle Mlle Piérat ne paraissait* pas vingt ans ? s

Et laquelle de nous n'a pas" rêvé ardemment le décolleté,

au dernier acte, ici croqué? Un éblouissement de satin blanc brodé argent, dont la ceinture en gaze d'argent se nouait très bas de côté, en un gros nœud, et qui nous apporte une heureuse tentative de robe longue, si heureuse que l'exemple en sera bientôt suivi. Sous le charme de ces chiffons dus à Redfern, le couturier attitré de Mlle Piérat, nous n'avons pas pensé un seul moment à en vouloir à l'Indiscret de toutes les indiscrétions dont souffrait une des nôtres. Nous devons encore à Redfern la ravissante toilette en mousseline mauve que portait Mlle Maille, coiffée d'un chapeau du même mauve délicat, lui seyant à ravir. Camille Duguet.

La plus pure des eaux, c'est l'eau des Récollets. En été, il n'yen a pas de meilleure. Prov» d'une sourco artésienne, a Lon gwy elle conserve toute sa vertu indéfin'. Bureaux des coiumda, 28, rue Taitbout. Téléphone Louvre 25-73.

COURRIER MSTHÉATRES Ce soir sotx s 'Au Trianon-lyrique, à 2 h. l/4Krépétition;généralae de: Paris-New-York, comédie musicale en trois actes, tirée de la pièce de M. Francis de Croisset et Emmanuel Arène, par Jean Bénédict, musique de M. Robert Alger. Distribution

Mlles Lucy Vauthrin, Hélène de Roncévaux Maguy Warna, Desdemone Jane Ferny, La duchesse do Roncevaux; Beyre, Yolande Tchernova, Micheline Kerié, Odette

MM. Valiés, Harry Belroe Pierre Maudru, Roland de Roncevaux; Saimprey, Duc de Roncevaux Cardi, Vicomte de Radieuse José Théry, Napoléon Belroe Seylis, Jéremy Jeffleld Darthez, Bertrand Sylvère, Bernard Grégory, Sambo.

Mise en scène de M. Georges Wague. Danses réglées par Mme Sberna. Orchestre dirigé par M. Frigara.

Demain soir, première représentation. Au théâtre Edouard-Vil (Louvre 32-60), à 8 h. 3/4 très précises, première représentation de l'Ecole des Satyres, comédie en trois actes de M. Philippe Maquet.

Distribution

MM. Le Gallo, Etienne Lalande Henry Laverne, Le docteur Millevaux; Maurice Rablet, Lempereur; Saint-Paul, Justin;

Mmes Marguerite Templey, Madame Soliman Renée Varvifle, Sylvie Pomme; Berthe Fusier, Léonie Moche.

A A l'Opéra, relâche. -Demain, Samson et Dalila; la Tragédie de Salomé.

A la Comédie Française, à 8 heures, les Perses Silvain, Albert Lambert, de Max MmeSilvain) la Parisienne (MM. de Féraudy, Mayer, Gaillard Mme Cèrny).

A l'Opéra Comique, à 7 h. 3/4, Manon. (Voir la distribution au « Courrier ».) A l'Odéon, à 8 heures, Monsieur Césarin, écrivain public(MM. Grétillat, Maurice Lamy, Duard, Pizani, Paul Bernard; Mmes Guéreau, Corciade, Barsange).

Aux Variétés, à 8 h. 1/2, Mariage parisien (MM. Galipaux, Delaquerrière. G. Cahuzac, Moriss Mlles Simone Judic, Suzanne Lysis, Th. Cernayet M. Alerme). Matin, jeud. et dim. A la Porte-Saint-Martin,ix8h.l/2, les DemiVierges (Mmes G. Dorziat, L. Greuze, A. Pascal; MM. J. Coquelin, P. Magnier, L. Gauthier, J. de Féraudy, A. Lefaur). Au Vaudeville (Gut. 02-09), à 8 h. 3/4, le Mari, la Femme et l'Amant (Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Jean Périer, Baron fils, Hiéronimus Mme Alys Loitner-Delonde). Au théâtre du Gymnase (Gut. 02-65), à 8 h. 3/4, le Secret (Mmes Vera Sergine, Suzanne'Révonne, Marg. Caron MM. Francen, Henry Roussell, Lagrenée).

Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/4, Napoléonette (Mlle Jane Danjou M. Numès Mmes Mitzy-Dalti, M. Schmitt MM. Decœur. Chameroy, Baissaç, Brousse, René Worms). A la Renaissance (Nord 37-03), à 8 h. 1/4, la Grève des femmes, pièce grecq. à gd spect° avecmusiq.(MmeCoraLaparcerie;M.G.Golin, lOOartistes et les danseuses Lysana, Cariatis). Au Palais-Royal (Gut. 02-50), à 8 h. 1/2, la Présidente (Ch.,hamy, Le Gallo, Guyon fils, Gabin et Palau Mmes Jeanne Cheirel, Calvat, Bouvard, Morganc et Marken). Au Nouvel-Ambigu (Nord 36-31), à 8 h. 1/2, le Système D (Mmes Jane Pierly, Depresle, Dancourt MM. Lorrain, Joffre, S. Fabre et Harment).

A. l'Athénée, à 8 h. 40, le Couché de la mariée (Rozenberg, Alice Boylat, Madeleine Soria, Madeleine Guitty, Alice Aël, Gallet et Arnaudy). Jeudi et dimanche, matinées. Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h. 1/2, Phi-Phi (Urban, Alice Bonheur, Ferréal, Lucien Dayle, Lydie Stern, Laurence Petit et Bruel). Matinées jeudis et dimanches.

Au Théâtrede Paris, à 8 h. 1/2, le Roi des Palaces (Max Dearly, Cassive, G. Dubosc, A. Clairville, Jean Ayme, Ch. Gibard, Reschal, Damiroff, de Frezia, Loreine, etc.) Mat., dim. Au théâtre Marigny, à 8 h. 1/2, Aladin ou la Lampe merveilleuse (A. Brasseur, Parisys. Quinault, Dourga, Clermont, Bertin, George, et Pretty Myrtil et~Yv. Reynolds et Siguorot). Aux Capucines (Gut. 56-40), à 8 h. 3/4, le Bonheur de ma fernme{ Victor Boucher, Jeanne Renouardt, A. Dubosc, Cousin, Bianche, Lucy Mareil, Barrai et Peuget). Mat. le dimanche. A l'Àpolh, à 8 h. 1/2, la Reine joyeuse

(Jaue Marnac, Oudart, Tikanowa, M. Théry, Andrée Alvar, et, Aimé Simon-Girard) le Bal des Quai' Z' arts la Fête persane. Dim., mat. Au Grand-Guignol, à 8 h. 4/2, Bara-Kirt; Dead-Real le Macchabée Mu rez-de-chaussée (Maxa. Maud Loty, Mona Païva, Paillais, Vermoyal, Scipion). Matin. m'ercr.,sam., diin, A la Scala, à 8 h. 1/2, Madame C Ordonnance (.VLM. Marcel Simon, Gorby, -Géo Leclercq, Charpentier; MmesCavell, Alice Parys, Marcelle Dornac, Prieur). Mat. jeudis et dim. Au théâtre de.la Potinière (7, rue Louis-leGrand),à8 h.l./2, Danseront-ils ? (miss Campton, St-Graiiiêr, Gabarocho, Andrée Divonne, Jeanne Porriat, Thôrèso Cernay, et "Lernfir). A l'Abri, 167, rue Montmartre (Tél. Gut, 50-15), ù 8 h. 1/2, la revue Fraîche et Joyeuse. Samedi, dimanche et lundi, mat. à 2 h. 1/2. Au Théâtre //npé/v'a/(Blysées35-19), à8 h. 1/2» les Sept Baisers capitaux, opéïette légère (Rosni-Derys et Madelaine dé Barliieux). ̃. Matinées samedis et dimanches.

A l'Opéra.

Hélène, de M. Camille Saint-Saëns, dont la première représentation à l'Opéra aura lieu vendredi, sera dirigée par M. Camille Ghe- villard et interprétée par Mlles Demougeot (Hélène), Bugg (Vénus), Lapeyrette (Pallas) et M. Franz (Paris).

La Comédie-Fr"ançaise vient d'être officiellement instruite des dispositions testamen- taires prises par Mme Pierson. En plus d'ob- jets d'art et de souvenirs qui prendront place dans les'collections de la Maison de Moiière, Mme Pierson a mis une somme de cinq mille francs à la disposition de la Comédie pour assurer, jusqu'à épuisement de cette somme, la contribution de la regrettée sociétaire aux souscriptions faites en faveur d'artistes ou d'employés malades ou dans le besoin. Mme Pierson a également chargé son lé- w gataire universel de vendre un certain nombre de ses bijoux dont le produit quel qu'il soit sera intégralement remis à la ComédieFrançaise. Le revenu de ce legs devra être attribué chaque année à un ou à une artiste, petit sociétaire ou pensionnaire de la Co- médie, pour récompen.ser son talent, son travail et l'aider à surmonter les difficultés matérielles de la vie. Le choix sera effectué par l'administration et soumis au comité. Mme Pierson ajoute à ces dispositions « Je prie l'administration et mes camarades d'accéder au vœu que je forme de laisser à cette belle maison qui m'a été si douce, à défaut d'autres traces, ce témoignage do ma reconnaissance. »

# ̃• ̃ ̃ '̃̃̃ ?

M. Emile Fabre a réservé le plus aimable accueil à MM. Eugèaie Figuière et Jean Hervé qui lui présentaient M. Paul Demasy, l'auteur de la Tragédie d'Alexandre et il leur a demandé de lui remettre le plus tôt possible le manuscrit de cette pièce afin d'en prendre connaissance.

;>

Le service de seconde pour l'Indiscret et le Petit Chaperon rouge sera reçu jeudi soir.

Il.

L'Opéra-Comique donnera ce soir la 1,000° représentation de Manon, avec Mme Marguerite Carré, MM. Fontaine, Vigneau, Vieuille, Mesmaeker, de Greus. Au troisième tableau, le ballet du Roy sera dansé par Mlles Sonia Pavloiï, Dugué et le corps de ballet. Après le troisième tableau, un Hommage à Massenet, de M. André Rivoire, sera lu par Mme Piérat, sociétaire de la Comédie-Française. L'orchestre sera dirigé par M. Hesse.

•••' .•

Mlle Edmée Favart qui doit chanter aprèsdemain la Fille de Mme Angot, est rentrée do Zurich, où elle a chanté trois soirées au Théâtre municipal, Mignon, Véronique et la Fille de Mme Angot. le succès de la déli- cieuse artiste est aussi vif à l'étranger qu'à •Paris et sa renomwéb de cantatrice et de comëtli'enhë est aujourd'hui considérable.'Ces représentations furent de très belles fêles de la musique française et firent acclamer les noms d'Ambroise Thomas, de André Messa- ger et do Charles Lecocq.

Un public fidèle. Ce qui caractérise les grands succès au théâtre, c'est de revoir les mêmes speçta-f tours à plusieurs représentations. Or, c'est ce qui se passe actuellement aux Variétés. La partition si pimpante d'Un Mariage pa,ri^ sien a tellement séduit le public que celui-ci ne se lasse pas de revenir applaudir les délicieuses mélodies de M. Henri Goublier fils, si joliment chantées par Mlle Simone Judic, Une des nombreuses qualités de cette ravissante opéretto est de pouvoir être entendue par tout le monde.

Au théâtre Marigny.

Diriger,'c'est prévoir. Devant le magni* fique succès àWladin, succès dû aux spiri-^ tuelles inventions de Rip, à l'inspiration du compositeur Redstone et aux imaginations somptueuses de L. Bakst, M. Trébor, directeur prévoyant, fait répéter en double, pour assurer à Âladin la longue carrière qu'il mérité, tous les principaux rôles. C'est ainsi que M. Clermont répète le rôle de M. Brasseur, M. Georgé celui de M. Signorot, M. Paly celui de M. Clermont, Mlle Munti celui, de Mlle Parisys, Mlle Destange celui de Mil» Reynolds, et que Mlle Ruby Ruber travaille les danses de Mlles Dourga et Pretty Myrtil. Aux Capucines.

Le Bonheur de nia Femme, comédie légère de MM. Peter et Soulié, est le spectacle lo plus spirituel, le plus élégant, et le mieux interprété, puisque la distribution réunit Victor Boucher, Jane Renouardt, A. Dubosc, Cousin, Blanche, Lucy Mareil, Barrai et Marg. Peuget.

Les-697 Gens du Monde qui ne sont pasencore venus à « la Potinière » ont vraiment tort. Le spectacle y est gai, la salle fraîche» les interprètes di primo cartello.

Au Nouveau Théâtre libre.

Le Nouveau Théâtre libre retient la date: du 21 juin, à 8 h. 15, pour son nouveau spec* tacle, par lequel il clôturera la première partie de sa saison. La Trempe, comédie dra* matique en quatre actes, de M. Jacques Mi* douze, est en concordance avec l'actualité. M. Arquillière y a apporté son souci habitueli de mise en scène; il n'a négligé aucun dé-» tail de l'interprétation.

If CoS^TASiint 5pue de Rivoli] l

) LP!§!B~ TtL GuTÊNBERG44.65 1

SPECTACLES # CONCERTS

Aujourd'hui

A l'Olympia (2 h. 1/2), matinée avec le même spectacle que le soir.

Ce soir

Aux Folies-Bergère (Tél. Gut. 02-59), à 8 h. 30, Folies en tête, revue. Harry Baur, Bach, Vitry, Corniilia,Devilder,Terpsichore,Hedia,Dellys, Marbel,les64 Victory giiis, etc., et Mado Minty. A l' Olympia ( Centr. 44-68 ), à 8 h. 30 le chimpanzé Maximiliau, Fisher et Lea, Shreck, 8 Football and skating airls, etc. et Georgel. les j», de 5 à7 h., Thé Tango. (Etit. 2 fr. 70.) Au Casino de Paris (Tél. Cent. 86-35), à8h.l/2, laRevue du Casino (Spinelly, Dorville, Serjius, Joô Boganny and Co, Sacha Gou'di .e; Ch. Martens, A. Luguet). Mat. jeudi et dim, Au Palace-Théâtre(CentrvLÏ0b-07), à h. 3/4, la Grande Revue du Palace ^Régine Fiory,


Maurice Chevalier, Morton, Gwendolinè Brogidën, Girier.Kovat.Ray-Kay, Denier- Warren). la Cigale (Tél. Nord 07-60), relâche pour répétitions de Merci tout de même, revue d'été '!e MM. Lucien Boyer et Battaillc-Henri. Répétition gén10, jeudi. Première, vendredi Aux Ambassadeurs (Tél. Elysôos 43-73), à ',8 h. 1/2, la lievue Sliokinfj 2 actes, 20 tableaux 100' artistes,. 330 costumes. Les s 24 Brouetf Girls,etc..

d/'d/caza^Clia.mps-ElyséosVSkatingDan^ci.nïï. Concert-Matinée, de 3 à 7 heures, soirée 'de 8 h. 1/2 à 11 h. 1/2. Deux orchestres, Thé Dansant.

Au Concert. Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 1/2, Un mari monte, pièce leste do Rip jouée par « Prince Rigadin » et sa troupe. Partie de concert.

A la Chaumière, 36, bd Clichy {Marc. 07-48), ̃k 8~h:â/A, Martini, P.Weil, Pacu, jazioiiKa, Tout, au Haùelais, revue G. Cliep.er; les BlUffSi ombres de Martini et Brunner. 1 Hait Noctam~bules,7, r.ChmnpolÛon(Qa"' La.. tin) (Gob. 42-34)', M. Boyer, Dr; à 9 h., Privas, f Pyspa,Gazol,Ycm Lug,Vallier,Bértier,M-arsac. Sans Tiïots. laids M (Mlles Téssier, Marce lin) 4/a£u/jeflousse,58,r.PigaHo(Trud. 61-92), â8h. 3/4, D. Bonnaud, V. Hyspa, G. Baltha, Do uinus, L. Michel. Entre nous (Mlles Jane 1 iSmile, Y. Tympé, L. Watier M. Spark). Au Perchoir, 43, Fs Montmartre (Berg.37-82). Au trot l. revue nouvelle on 2 actes (Mlles 1 Denise Grey, Lina Berny, Derblay, Lucyaue MM. Jean Bastia, Clérouc, Maki, Saint-Ober). la Boîte, 27, Bd des Italiens (Tél. Cent. i 57-44), à 8 h. 3/4, Fursy, Marinier, Mauricet, Dahi. La Revue maboule.vardière (Mlle Lyse '̃' Berty M. Ch. Dechamps Mlles Féranne, etc.) A la Pie gui chante, 159, rue Montmartre, à"8 h. 45, la Revue de la Pie et sketch de Jean Deyrmon (Charles Fallot, Enthoven, Jeanne Fusier.M.T. Berka, EvaReid et Lucy Pezet, etc. A la Salle Marivaux (15, Bd des Italiens), à 8 h. 1/2, Intolérance, (le film qui a coûté dix 'millions). Matinées tous les jours, à 2 h. 1/2. Hu Savoy Dancing Ciub, 2p, rue Caumartin (ex-Théâtre Caumartin transformé). Sallechic, parquet modèle, orchestre franco-américain, de 5 à 7 h. (Thé dansant), et de 9 h. à 11 1/2. ̃ Arizona Dancing Club (1, Rond-Point des .Champs-Elysées).' Cadre merveilleux. Les plus beaux salons de tout Paris. Thé dansant 1 de 4 h. A 7 heures le soir, de 9 h. à 11 h. 1/2.- 'A la. Cigale. '̃̃ 1C Raphaël Flateau activé là'' mise au goint de la grande revue d'été Merci tout de mëinc"! qu'il a eu la bonne idée de commander aux maîtres du rire Lucien Boyer et Battaillc-Henri. Dès à prcsent.nous pouvons eiter parmi les interprétas l'irrésistible comique Boueot. Répétition générale jeudi. Première, à bureaux ouverts, vendredi. On loue dès maintehant.

Nous apprenons avec plaisir que l'accident dont avait été victime le sympathique 'jeune premier du Palace-Théâtre M. Maurice Chevalier, n'aura pas do suites fâchéus'es. -̃.̃•̃ '̃-

M. M. Chevalier nous prie dé remercier vivement les nombreux amis qui ont fait ,prendre de ses nouvelles, Il reprend ses rôles, ce soir, au Palace-Théâtre..

A l'Alcazar d'Eté.

Dancing, concert, skating. Tous les jours ̃matinée et soirée. Vendredi 20 juin, Grande Redoute masquée, -noir et blanc, costumes au choix, tenue de soirée de rigueur pour les .personnes non .costumées. Prix d'entrée, 20 francs.

̃ Au Savoy Dancing Club,, 23, rue Caumartin, à 5 heures, thé dansant et le soir à 9 heures. Demain grand gala avec le concours desdanseurs mondains américains,les Fleury•Mouvet. i~->- •̃ ̃ :̃•̃̃•

Courrier Musical

Braïlowsky donnera demain soir mercredi, â la Salle des Agriculteurs, son 4e concert .Sonate de Liszt, œuvres de Chopin et des 'maîtres russes. Billets, à la Salle, chez M. Durand et M. Daudelot.

La saison musicale va se terminer par •deux beaux concerts qui seront donnés à la éallé Gaveau, les samedi 21 et lundi 23 juin, ^ous la direction de M. Henryk Opienski, •avec le concours de son ensemble Vocal a capella « Motet et Madrigal de Lausanne. A 'la première soirée, samedi prochain, le pro'gramme sera consacré à l'audition de musique ancienne polonaise des seizième et dixseptième siècles. Cette révélation d'auteurs d'oeuvres admirables aura pour interprètes, outre le chœur, MUe'MargueriteDelcourt,' au clavecin, et un petit orchestre ayant MM. Quesnot et Saury pour solistes; à l'orgue: M. Marc de Ransc. Billets Salle Gaveau, chez MM. Durand et A. Dandelot. (Gut. 13-25).

Guy Maier (de l'Y. M. C. A. américaine) et Lee Pattison (de l'armée américaine), ont t L'Etat vient de se rendre acquéreur de trois eaux-t'ortos oiùginalcs

Je Caroline H. ARMINGTON

l'artiste canadienne, dont l'Exposition chez Legoupy vient dé fermer.

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donné, samedi dernier, à la salle Pleyel, un concert de musique française à deux pianos, qui leur a permis de faire apprécier non seulement une virtuosité de premier ordre,, mais encore une .unité de pansée, des qualités de style, de charme, de goût, que l'auditoire a goûtées pleinement. Le succès énorme remporté par les deux briWants artistes les engagera, sans doute à se faire entendre de nouveau à Paris la saison prochaine.

LA HERNIE

est radicalement supprimée par la nouvelle décbu> verte du grand spécialiste de paris, M,A. Claoerie. Tous les hernieux soucieux de leur santé, qui veulent vivre et travailler sans fatigue ni appréhensions, doivent demander aujourd'hui même à M. A. Claverie, 234, faubourg Saint-Martin, à Paris, le magistral « 7raité de la Hernie », qui contient la description de cette belle découverte. Applications tous les jours (même dimanches et fêtes) de 9 heuresà 7 heures (Métro ^ouïs-Blanc).

^BLIQUEURLi^^â| T

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J N

LES REVUES

La Revue mondiale (ancienne Hernie des Revues) du 15 juin La Loma ou Miviique universelle, par Jean Lhonrme. Le Sabolàije d'un Monde meilleur, par Jean Finot.– L'hérédité de Foch, par André de Maricourt. Les coulisses du Monde littéraire, par Albert Cim. -Le Voyage d'Alsace, par Mme GlentiencoauJacquemaire. L'Evolution des Sociétés savantes de province, par Pierre Léris. L'Infirmière de Sainte- Polyphile (nouvelle), par la comtesse de Chambrun. Livres de l-'emmes, par Nicolas Ségur. Critique dramatique, par Léo Claretie. L'Ecole, nationale au lera-lernain deln g2terre,partl.Vlol1-Wciss. Tribune de la Revue Mondiale. Autour des bombes de Montmartre et de M. Clemenceau, Ce que les Roumains ont perdu pendant la guerre. Mouvemeit intellectuel, Sciences et Inventions, Lettres et Arts, Analyses des Revues, Caricatures, etc.

45,,rue Jacob, Paris. Directeur Jean Finot La Revue de Paris, 85 bis, FanbourgSaint-Honbré directours Ernest Lavisse et ilarcel Prévost, de l'Académie française. Sommaire du numéro du ,15 juin 1919 Comtesse de Noailles Poèmes. André Mazon Prisons russes, I. Edouard Estaunié L'Ascension de M. Baslèvre (4e partie). C. Bougie lj'Universitè franco-américaine. Morley Roberts La Promotion de l'amiral. René Hubert La Philosophie de l'Histoire cl le Temps. Henri Bouché La Photographie aérienne, II. Fernand Vandérem Les Lettres et la Vie. F. Maurettc L'Afrique du Milieu.

lia Vie Sportive

LES COURSES

Aujourd'hui,' à 2 h. 1/4, Courses à Enghien. Gagnants du Figaro

Prix de la Biscaye. Fire Eater La Bourboule. .Prix de l'Ariègc: Borgia; Gabie.

Prix de lit Navarre Briollette Masque de Fer.

Pria;. du Début Danseur du Roi Combles. Prix du, Bédrn Monastcry Mareas;

..•*». ̃ -•

^v.COyBgBS.A,y4?{GÉNNïS C'était la dernière journée du premier îiieclin"1'" réservé' aux trotteurs. Tous les Môles ouf voulu y assister. Le sport a été bon. Je détacherai la victoire de Phœriix, améliorant son record de 3 secondes celle d'Odette Leyburn, qui ne paraît nullement se ressentir de sa toux.

Nous avons vu hier le véritable Off, qui nous a montré tous ses moyens, C'est un bon cheval de second plan.

Prix de Tinçhebraij (au trot monté, 2,500 fr., 2,200 m.). 1, Phœnix, à M. A. Dejean (Riaud); 2, Pétrograd, à Mlle" M. Neuville (L. Boudet).. Non placés Prophète, Primerose.

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ATHLETISME Le Prix du Président de la République. L 'Union de» Sociétés Françaises de Sports athlétiques informe les scolaires que les engagements pour la réunion du Prix du Président de la République, le 18 juin, au Stade Français, seront irrévocablement clos le lundi 16 juin, à midi ces engagements (0 fr. 50 par épreuve et par course) sont reçus au siège de l'U.' S. F. S. A. Voici le pro- gramme

100 m. (invitations) 183 m. scratoh prix Didon, 500 m., handicap saut en longueur sans- élan Challenge Fouad, 500 m. relais (5 X 100); 400 m. (invitations). 1

Les invitations .sont adressées à tous les '1 scolaires qui se sont classés dans les réunnions officielles de la saison.

LAWN-TENNIS

Les championnats d'Angleterre. Sont définitivement désignés pour représenter^ l'U. S. F. S. A. dans les champio mats d'Angleterre sur courts de gazon, à Wjmblcdon ,En simple A. Gobert; en double Max Decugis et W. Laurentz en simple de dames Mlle Lenglen; en double mixte Mlle Lenglen et Laurentz.

Un tournoi par invitations. Un tournoi pour tin juin ou première quinzaine de juillet est en préparation par la commission centrale de lawn-tennis a TU. S. F. S. A. Il sera disputé sur invitations entre joueurs de 1re et de série (joueurs internationaux exceptés) la province, et, en tête, les régions de Lille et Bordeaux, seront représentées. Les demandes d'inscriptions peuvent être, dès à présent, adressées à M. Marcel Porée, secrétaire de la commission centrale, 3, rue Rossini.

LES ARMES

A la Société d'Escrime à l'épée de Paris. Les Américains se sont fort bien comportés à la brillante réunion de l'Escrime à l'épée de Paris, le lieutenant C. Westphal remportant une victoire, taudis que MM. Stephens et J. F. Mahoney prenaient les places d'honneur dans une autre poule. Il est à souhaiter que nos admirables alliés se passionnent pour notre sport national. Les étrangers d'ailleurs firent une excellente impression et les performances de MM. Mascaranhas et du marquis d'Abrantès (Portugais), capitaine A. de Stachevitch (Polonais), sont à retenir.

Citons, parmi les vainqueurs, MM. Lubat, lieutenant Michel, Legrain, et MM.Elbcl,Lair et Cotté, deux fois victorieux et tous trois de la salle Baudat.

Cette séance, à laquelle participèrent plus de trente tireurs, avait attiré un nombreux public xslle était présidée par MM. le docteur do Ppadel et L. Augieras, vice-présidents delà Société.- -i '• ;̃̃ ̃̃•

LES GRANDES VENTES

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M6 Lair-Dubreuil, assisté de l'expert J. Féral, a vendu à l'Hôtel Drouot, salle 6, pour un total de 134,020 francs, les tableaux anciens, surtout des écoles flamande et hollandaise, composant la collection de M. X.

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Tableaux anciens. 182, Bellini? (Gioyanni) le -Repas d'Ernmaiis, 17,000 fr. B° 183, Bereheni, le Rachat de l'esclave, 21,000 fr. n° 184, Borch (Gérard Ter), Jeune femme à s'a toilette. 43,000 fr. n° 186, Canai.letto (la), le Môle et le Quai des Esclavô'ns à Venise, 36,000 fr,; 187, Coques (Gonzalès), Portraits d'uue famille, 9^000, fr. .11° 188,, Dou (Gér-ard), Portrait de femme, 20,600 fr.; n° 189, .Portrait de l'artiste, 14, 100.fr. n°, 190,' Guardi ,:(Francesco), Vue de l'Arsenal de Venise, "20,000'. fr. n° 191, la place Saint-Marc, àVenise, 12,000 fr. n° 194, Hooch (Pieter de), les .Préparatifs du repas, 177,000 fr. 196, Lorrain (Claude), Vue d'un port, 10,500 fr. n° 197, Metsu (Gabriel), La Cuisinière hollandaise, 5i,ooofr. n" 198, Mieris (Van), La Jeune mère, 10,100 fr. n° igg, Un Fumeur, b.i.oo.fcj.n" .20.0, Idylle pastorale, 6,500 fr.; 20J, -Ncer (Van der), Clair de lune, 12,000 francs; n° ° 203, Ostade (Adriaen Van), Le Buveur,. 26, ioo.fr. 204, Ostade (Isack Van), L'Hiver, 62,ooo fr.; ïi° 205, Ruisdael (Jacob Van), La Rivière, 117.100 fr.; n° 2o6j Sorgh, Scène familière 20,100 fr. 2O7rSteen.(3an), la Fête aux huîtres, 20,000 fr. n° 208, Steen (attribué àjan), L'Arracheur de dents, 10,(300 trancs; n° 209, Teniers le jeune, Fête de village, 27,100 fr.; n° 210, Kermesse, '13,200 francs n° 211, Velde (Adriaen Van de), La Promenade sur la plage de Scheveninen, 24,000 fr. n° 212, Velde le jeune fVVill.é'iu Van de), La Galère royale, 4.8,000 francs 213, Mer orageuse, 6,100 fr.n° 214, Mer calme, 7,600 frl h°' 215, Wouwerman (Philips), Halte; de chasse, 10,000 francs. Valemoat..

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M. Henry Cochin, au château de Mousseau Mme Collïu-Mairol, à Vichy; M. G. Charbonneaux, au Magnou, M. Ufisfontaines, à Vichy M, E. Durban-IIanson, àlkboi'ik M. Démangeât, Angers;, M.' J,-K. Belmas,.à- Saint-Albân-de-Montbel. Mme Albert Ebrard, à Bourbonne&les-Bâins.. Mnjê.Ch,. Fort, à ..Fontainebleau Mme FrilschEstrangiri, à Montrodon-Marseille,

̃ M. Louis Gélis-Didot,' au château do Voisins M. G. Gaumier, à Vichy.

Mme Fernand Halphen, au château de la Chapelle-en-Serval. 1.

Mme Emile Janson, à Néris-les-Bains.

M. Adolphe Lenoir, à Auvers-sur-Oise, M. La- croix, à Angers Mlle S. Levasseur, à Biarritz. 'Mme J. Marcuard,' au château de Ruth-Cologny M. Mulot, à Saint-Cloud.

M. Pothuau, à Uriage-les-Bains.; Mme PlacidePeltereau, à.Chàt.eau-Renault; Mlle Anie Perrey, à Nancy.

M. A. Augustin Rey, à Bagni-di-Montecatini Mme veuve Rabier, à Sainte-Radegonde. Mme Maurice Saint, au château de Beaulieu Mme la marquise de Santa-Coloma, à Biarritz Mme V. da Silva, k Vichy.

Mme la. marquise de Torcy, à Vichy.

̃ Mme Otto Weiss, au Vésinet.

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