Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1913-03-16
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 mars 1913 16 mars 1913
Description : 1913/03/16 (Numéro 75). 1913/03/16 (Numéro 75).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO DIMANCHE 16 MARS 1913*
gramme de cette matinée qui réunit les plus
grands noms artistiques de Paris.
Cet après-midi, à la Comédie Royale, der-
nière matinée à deux heures et quart du spec-
tacle actuel la Femme de Pierrot, de M. G.
Bfegand; l'Homme au chapeau gris, de M.
Paul Cazère, et. le Garde du corps, de MM.
Pierre Veber et Maurice Rémon, avec la même
brillantedistribution que le soir(Mmes Jeanne
Provost, Mario Calvill, M. André Dubosc, en
tête).
Mlle Marise Fairy, la charmante cantatrice
vient d'être engagée par M. Lucien Mayrar-
gue pour la prochaine revue.
Au Grand-Guignol, aujourd'hui pour la
première fois en matinée, avec toute l'inter-
prétation du soir, le Croissant noir, de M. J.
Lailler, un épisode de la guerre des Balkans
qui fait passer sur la salle entière un fris-
son d'héroïsme et S. 0. S., l'autre drame de
MM. Ch. Muller et Maurice Level, qui met en
scène avec un réalisme saisissant l'effroya-
ble agonie d'un transatlantique le Joli Gar-
ron, une amusante pochade de M. Mycho;
les Ficelles, la délicate fantaisie de Giacosa,
adaptée par Mme Darsenne et M. P. Gé-
raldy, et le Bonheur, l'adorable comédie de
M. Pierre. Veber.
La semaine au Trianon-Lyrique
Lundi, à 8 h. 1/2, les Dragons de Villars (Mlles
Mary Boyer, en représentations, Alice Perroni,
MM. Baillard, Bellet, Tillet) mardi, à 8 h. 1/2,
Manette (Mmes Jane de Poumayrac, Jane Ferny,
Alice Perroni, MM. Jouvin, José Théry, Tarquini
d'Or, Brunais); mercredi, à 8 h. 1/2,' première du
Diable galant, un acte inédit de M. Fortolis,
musique de M. Louis Pierné (MM. Tarquini d'Or,
Baillard, Mme Maud Samson), et reprise de
-Si j'étais roi (Mlle Wanda Léoné, MM. Obein,
Sainprey, Tarquini d'Or); jeudi, à 2 h. 1/2 (ma-
tinée scolaire), Ordre de l'Empereur (Mlles
Christine Arnold, Jane Ferny, Maud Sam-
son, Alice Perroni, MM. Sainprey, José Théry,
Brunais, Jouvin, Tillet; danses Mlles Blanche
Duprë, Caviéri, Yirard) soirée, à h. 1/2,
les Dragons' de Villars (Mlle Mary Boyer
et la. même distribution) vendredi, à 8 h. 1/2,
Manette (Mme Jane de Poumayrac, M. Jouvin
et la même distribution) samedi à 8 h. 1/2,
deuxième du Diable Galant et de Si j'étais roi
(mêmes, distributions) dimanche 23 (Pâques),
matinée, a 2 h. 1/2, :les Dragons de Jillars (Mlle
Mary' Boyer et la' même distribution) soirée à
8 h. 1/2,. Amour tsigane, de Franz Lehar (Mme
Jane de Poumayrac, Mlles Maud Samson, Alice
Perroni, Labarthe, MM. Obein, Baillard, José
Théry, Jouvin, Tarquini d'Or) lundi 24 (Pâques),
matinée à 2 h. 1/2, Manette (Mlle Jane de Pou-
mayrac, M. Jouvin et la même distribution) soi-
rée, à 8 h. 1.2, les Mousquetaires au couvent
(Mlles Jenny Syril, Maud Samson, Alice Perroni,
F«rny, Labarthe, MM. Sainprey, Jouvin, José
Théry).
**̃*
Trianon-Lyrique annonce pour mercredi
prochain 19 la première représentation du
Diable galant, l'opéra-comique de M. Forto-
lis, musique de M. Louis Pierné. Cet ouvrage
accompagnera sur l'affiche une reprise de Si
j'étais roi, le charmant opéra-comique d'A-
dplpheAdam, qui sera chanté par MM. Obein,
Sainprey, Tarquini d'Or et Mme Wanda
Leone.
Mlle Claude Ritter partira demain pour
Anvers, appelée par M. Paul Jorge, directeur
dés Variétés de cette ville. Elle donnera sur
la scène des Variétés quelques représenta-
tions de Résurrection et jouera le role créé à
Paris par Mme Berthe Bady.
.̃.
r Au théâtre Grévin, le nouveau spectacle de
cinq heures, particulièrement bien choisi,
obtient un gros succès. On joue Chou blond,
fantaisie inédite de M. J. Joseph-Renaud en-
suite, M. Jean Battaille et Mlle Lucy Dereymon
se font chaleureusement applaudir dans les ex-
quises chansons du dix-neuvième siècle, de
Béranger, Nadaud, Désaugier, etc. Au pro-
gramme également, une spirituelle revue de
M. Jean Battaille Montez Négro; interpré-
tée par Mlle Lucy Dereymon et l'auteur.
A trois heures et à neuf heures, Arsène
ijwpia-pauisuik aa triompbalexarrière.
Hors Paris
] De Mulhouse
Dernièrement a eulieu, sur lascène de notre
théâtre, la première de Hans l'Indécis, opéra-
comique en trois actes, paroles de l'écrivain
strasbourgeois F. Bastian, musique de M. Ch.
Grçjinger. L'œuvre a obtenu un succès
énorme lés auteurs ont été rappelés après
cjiaque acte et ils ont dû venir saluer le public.
Cette pièce- alsacienne, rustique et'tendre, ne
tardera pas à prendre place au répertoire
français.
De Barcelone
On nous signale le franc succès remporté
au théâtre Licéo par une œuvre lyrique nou-
velle appelée à avoir un grand retentisse-
ment. Elle est du célèbre compositeur catalan
Jaume Pahissa et a pour titre Gala. Placidia.
C'est un ouvrage de grande valeur musicale
et scénique. Elle a permis de mettre en va-
leur le talent incontestable de la principale
interprète, Mlle L. Pierrick, qui% dans le rôle
de Placidia, a obtenu un succès unanime et
considérable. La presse et le public ont loué
sans réserve le beau talent de tragédienne de
Mlle Pierrick et apprécié à sa juste valeur
son bel organe de soprano dramatique.
Serge Basset.
Feuilleton du FIGARO du 16 Mars 1913
A PLEIN CŒUR
DEUXIÈME PARTIE
IV
Six mois encore ont passé et la mis-
sion de Pierre Jarrier touche à son
terme. D'étape en étape, de forêts en fo-
rêts, de village en village, il a marché et
peiné durement, afin que fût irrépro-
ble la besogne que lui ont confiée ses
chefs. La fièvre et la dysenterie l'ont
miné, ses joues se sont creusées et ont
jauni son nez s'est pincé et a pris des
tons de vieil ivoire ses oreilles sont dé-
colorées ses yeux se sont enfoncés dans
leurs orbites et se sont ternis les mus-
cles de son corps et de ses membres ont
fondu comme fondent les muscles d'un
cadavre dans un four crématoire. Ii se
sait malade, le sang de ses veines s'est
appauvri, le moindre effort l'essouffle et,
chaque nuit, baigné de sueur froide, il
est hanté par d'abominables cauche-
mars il s'obstine pourtant a poursuivre
sa tâche ingrate.
Phat que tourmente la nostalgie des
villes et qui regrette les rôtisseries, les
tripots et les bouges de Saïgon, ,Phat a
représenté à son maître qu'il fallait son-
ger au retour. `
Ta figure est semblable à la figure
d'un mort. L'air et l'eau de ces régions
sont funestes. Dans le Delta, il y a des
médecins occidentaux qui te feront ava-
ler des remèdes et te guériront. Veux-tu
que je demande aux gens de ce village
d'équiper une jonque pour nous rame-
ner ?
Thi-Sao suppliait aussi son mari de
regagner les terres civilisées. Accroupie
Traduction et reproduction interdites.'
SPECTACLES Aujourd'hui
Matinées avec les spectacles du soir Aux
Folies-Bergère (3h. l/i!),àroiympia(2h. 1/2),
à la Scala (café-concert) (2 h. 1/2), à la Cigale
(2 h.), au Moulin-Rouge (2 h. l/2),au Nouveau-
Cirque (2 h. 1/2), au Concert Mayol (2 h.),
au Porc-qui-Pique (3 h. 1/2), à la Sirène
(2 h. l/2),àlaGaîté-Rochechouart (2 h. 1/2),
à Magic-City (2 h.), au Skating Saint-Di-
dier (2 h.), a l'Hippodrome-Gaumont-Palace
(2 h. l/2£ à l'Alhambra (2 h. 1/2), au Cir-
que Medrano (2 h. 1/2), au théâtre Grévin
(3 h.), au Bal Tabarin (2 h.), au Coliseum de
Paris (2 h. 1/2).
Au théâtre de la Tour Eiffel, à 3 heures et
pour l'ouverture. Première partie Cinéma,
Asile de nuit (MM. d'Harcy, Rémougin et
Henriet) deuxième partie Papotages aux
fines.serbes (Mme Du et M. J. Pellos); Son-
nette de nuit (Mlle Christine Arnold, etc.).
Fauteuil 2 fr. 50, ascension au premier
étage comprise.
De 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2, « Five o'clock
artistique », au 1er étage du Café Américain,
4, boulevard des Capucines. Entrée par l'es-
calier de marbre.
Ce soir:
Aux Folies-Bergère, (tél. 102-59), à 8 h. 1/2,
En avant, Mars grande revue-féerie (Mmes
Marthe Lenclud, Nina Myral, Yanc, Hu-
guette Dany, Mary Mitchell, Mado Minty,
de Vinci, etc., MM. Dorville, Albens, Tra-
mel,'Duval, Lerner, Mothu). Le Compère,
M. Reschal; la Commère, Mlle M. Praince.
Footit et ses fils, Doody et Wright. Les
3 Diamonds, the Sidney Girls, etc.
A r Olympia (téléph. 244-138), à 8 h. 1/2,
la Reine s'amuse, opérette-revue à grand
spectacle (Duque et sa danseuse Maria Line,
MM. Morton, Capoul, Villot,'Saidreau, Mau-
ville, Pré fils, etc., Mmes Angèle Gril, Mar-
tens, Delysia, Régine Flory, etc.); 200 costu-
mes. Le « Chemin fleuri'), la « Fête persane »,
le « Bal des Quat'z-Arts ». Orchestre Le-
tombe.
A laSca/a (direction Fursy), à 8 h. 1/2,
la Revue, 2 actes et 16 tableaux (Mmes Mis-
tinguett, Alice de Tender, Renée Baltha,
miss Pretty Myrtill, Lucette Darbelle, Alice
Walser, Reynolds, la petite Germaine, les
Jackson girls, etc., MM. Girier, Sergius, Bou
cot, Magnard, Ransard, Delamercie, Géo-
Flandre, etc.).
A la éigale (tél. 407-60), à 8 h. 1,2,
En scène. mon Président, revue à grand
spectacle, en 2 actes et 24 tableaux (Mmes
Campton, Hania Routchine, Diamant, de Mo-
rena, Charlotte Clasis, Scott, Lyska, Gilson,
Mattis, MM. Claudius, Raimu, Fred Pascal,
Carlus, Sacha, M. Yreth, Fontenailles, Lo-
ches, etc.).The boys and girls of Jackson.
A la Boîte à Fursy (tél. 285-10), à 9 h. 1/2,
Mlle Delmarès et M. R. Bussy, dans l'Œil en
coulisse, revue en deux actes (Mlle Mérindol,
MM. Gabin, Saulieu, etc.). Première partie
les chansonniers Fursy, Hyspa, Lucien
Boyer, P. Marinier, Dahl, et Lucy Pezet.
-Au Uoulm-Houge (téléph. Marcadet 08-63),
à 9 heures Tu m' fais rougir revue en 23 ta-
bleaux, avec Marise Fairy, Jane Merville,
Paul Clerc, Rivers. Gibard, Darcilly, Davri-
gny, Lucien Cotté, Maud Delorr, Pierreville,
Choisœulle, La Blanca, miss Marlowe, Trio
Gennaro.
Au Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à
8 h. 1/2 Dix millions de dot, opérette comi-
que et nautique, musique de M. H. Siabl.
A la « Lune Rousse » (téléph. 5S7-48) (di-
rection Dominique Bonnaud et Numa Blés),
à 9 h. 1/2, l'Habit vert. de Sacha Guitry,
pièce d'ombres d'Hémard. L'auteur Jean
Bastia. Cent boniments, revue (Marguerite
Magdy et Roger Ferréol, en représentations)
Les chansonniers D. Bonnaud, G. Baltha, V.
Tourtal, dans leurs œuvres* ?
Au Porc-qui-Pique, (tel. 208-16), 100, boule-
yard de Clichy, à 9h.'1/2, Au temps des cri-'
ses, ^revue- -às-MM- H>- Eathoyen– et-R.-Fe-r-
réof(E!ithoven, William Burtey, Mlles Cour-
tois, Prestat). Les chansonniers Enthoven,
W. Burtey, Paul Weil, Dominus, Pierre
Alin, Mérall, Noël-Laut, Saint-Granier.
Au Concert Mayol (téléph. 168-07), à
8 h. 1/2, C't'épaianl revue (Mlles Paule
Morly, Jeanne Perriat, L. Valsy, MM. Gyp,
Senga, L. Baldy, Rollin, Van Dock, Georges
Michel, Kell'ow, Ouvrard fils, etc.). A 10 h. 30,
Mayol dans son nouveau répertoire.
Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, aux Folies-Bergère,
matinée de l'amusante et splendide Revue
féerie En avant, Mars de MM. Bataille-
Henri et Lucien Boyer, avec tous ses « clous »,
ses tableaux merveilleux et ses attractions
hors ligne.
Quel est le spectacle unique, sensationnel,
où le public, à toutes les places, est pour
ainsi dire en contact immédiat avec les ar-
tistes et peut admirer de tout près les mer-
veilleux costumes, la somptueuse mise en
scène ? C'est la Reine s'amuse, la délicieuse
opérette-revue dont l'Olympia affiche pour
aujourd'hui (2 h. 1/2) une matinée, et dont
les somptueux cortèges défilant parmi les
spectateurs, sur le « Chemin fleuri », font la
joie de tous les Parisiens.
A la Seala.
Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, matinée da la mer-
près de lui, tandis qu'il caressait de ses
doigts effilés et brûlants la peau soyeuse
et tendre de sa « petite épouse », elle
susurrait, de sa voix la plus persuasive
Phat a raison. C'est un bon servi-
teur et qui t'aime bien. Suis son conseil
retournons à Saïgon. Veux-tu mourir
dans ce pays de tigres et de serpents?
Les mauvais génies s'acharnent contre
toi, parce que tu as pénétré, toi, homme
blanc, dans leur domaine. Ils ont bu ton
sang et desséché ta chair. Demain
peut-être ils te tueront.
Pierre ordonnait à son boy de se taire,
embrassait Thi-Sao et continuait à s'en-
foncer dans la brousse.
Une pensée le soutient il veut ache-
ver sa tâche. Il le veut, pour que soit
satisfaite sa conscience et parce que
cette tâche est une parcelle de l'œuvre
commune, de « l'oeuvre ». La semence
d'enthousiasme et de foi qu'ont déposée
en lui les ardentes paroles du soldat
retraité, les lettres de son ami, a germé,
lentement, à son insu. Son travail ne lui
est plus à charge, maintenant qu'il en
sait le but et l'utilité. Des papiers qu'il
noircit il sait que des ingénieurs se ser-
viront un jour pour ébaucher des plans
de routes et de chemins de fer; des
colons viendront les consulter avant de
choisir les emplacements de leurs fer-
mes et de leurs champs. Une fois de
plus un officier aura donné sa santé et,
au besoin, sa vie pour l'avenir de la
France lointaine et de la race entière, et
Pierre tressaille d'orgueil à l'idée qu'il se
sera dévoué et'ne se sera pas dévoué en
vain. Qu'importe la maladie, qu'importe
la mort si la conquête doit s'affermir et
si doit s'élargir le patrimoine de la
patrie
Dans les livres que lui a donnés
M. Bousquet il a lu l'histoire de l'oeuvre.
Il a vu comment, après l'Année terrible,
les vaincus ont pansé leurs plaies et
préparé la résurrection et l'énergie na-
tionale. La défaite avait engendré le
doute et le découragement; au lieu de
rechercher les causes de cette défaite
dans le manque de préparation, dans
l'incapacité des généraux, -dans la chance
veilleuse Revue de Michel Carré et André
Barde, avec tous les interprètes du soir
Mistinguett, Alice de Tender, Renée Baltha,
Pretty Myrtil, Lucette Darbelle, Alice Walser,
Reynold's, d'Hautancourt, Yv. Noria, MM.
Girier, Serjius, Boucot, Magnard, Ransard,
Delamercie, Géo Flandre, Marche, etc.
A la Boîte à Fursy.
Il est prudent de louer ses places à l'avance
(sans augmentation). Hier samgdi plus de
cent personnes n'ont pu trouver de places
dans l'élégante bonbonnière de la ruePigalle,
où le gros succès de la joyeuse revue L'Œil
en coulisse, de MM. Paul Marinier et R. Bussy,
s'affirme de jour en jour avec la délicieuse
Delmarès, la si comique Mérindol et les ex-
cellents comédiens R. Bussy, Gabin, Saulieu.
Les chansonniers de la Boîte Fursy et Lucy
Pezet en tête, triomphent également tous les
soirs dans la première partie du spectacle.
rt.
Au Moulin-Rouge.
Rappelons que la fastueuse revue Tum'fais
rougir sera donnée pour la dernière fois au-
jourd'hui en matinée et en soirée.
Irrévocablement, demain lundi 17 mars,
répétition générale sur invitations de la Belle
Cigarière, fantaibie-boufl'e à grand spectacle
de MM. Eugène Joullot et Benjamin Rabier,
musique de M. Valverde, avec Mmes Pépa
Bonafé, Davrigny, Marguerite Dufay, Edmée
Lescot, Mabel Marlowe, Suzanne Garett, Ca-
valieri, Isabelle Mignon, etc., et la célèbre
danseuse Maria la Bella; MM. Hasti, P. Mé-
rin, Ferréal, Rivers, P. Clerc, Du Prez, Ma-
fer, Williani, etc., et les danseurs Antonio et
Pagan. Mardi 18, première à bureaux ouverts
au tarif habituel des places. On peut louer
dès maintenant.
CONFÉRENCES ^AUDITIONS
̃Déférant au désir d'un grand nombre
d'abonnés qui s'absentent de Paris pendant
la semaine sainte et les fêtes de Pâques, et
pour leur donner satisfaction, la direction
des « Vendredis de Femina », désirant don-
ner un éclat tout particulier au grand gala
Edmond Rostand, remet invariablement au
vendredi 4 avril cette solennité artistique.
On fera donc relâche les vendredis 21 et
28 mars.
»H .̃
Parmi les conférences d'aujourd'hui
Conservatoire des Arts et Métiers,1 292t
rue Saint-Martin, à 2 h. 1/2, M. AlbertGran-
ger :'« la Manufacture de Sèvres ».
COURRIER MUSICAL
Aujourd'hui >
.Concerts-Colonne (théâtre du Châtelet), à
2 h. 1/2; Concerts-Lamoureux (salle Ga-
veau), à 3 heures; Concerts Sechiari (théâtre
Marigny), à 3 heures. Voir au programme.
M. et Mme Georges deLausnay ont fait en-
tendre leurs remarquables élèves, grande
salle Gaveau; un public nombreux n'a pas
cessé d'acclamer cette brillante phalange qui
fait honneur aux deux réputés virtuoses.
Ajoutons que les villes de Lyon, Tours, Bé-
ziers, Angoulême, etc., viennent de fêter M.
et Mme G. de Lausnay.
Mme Maria Freund, l'admirable cantatrice
que nous avons eu la bonne fortune d'ap-
plaudir à notre dernier-five o'clock, et qui a
obtenu un si éclatant succès dimanche der-
nier, aux Concerts-Lamoureux, a décédé, sur
les pressantes solicitations de ses admira-
teurs et de ses amis, de prolonger son séjour
à Paris. Elle passera ici les mois d'avril, de
matteJ,. de juin, nous annonce son impresa-
sario M. Dandelot, et se fera entendre dans
les concerts et dans les salons. e'
-Voilà- de belles manifestations ;d;aft en
perpective. d.
L'assemblée générale annuelle de la So-
ciété française des Amis de la musique a
réélu, à l'unanimité, les vingt-huit membres
du conseil sortant et complété le conseil par
la nomination de deux nouveaux membres
M. le marquis de Polignac, membre bienfai-
teur, et M. Jacques Rouché, directeur du
théâtre des Arts.
A la suite de cette assemblée, le conseil
s'est réuni et a constitué son bureau comme
suit
Président, M. Gustave Berly, banquier; vice-
présidents, MM. le prince A. d'Arenberg, de
l'Institut; Louis Barthou, député, ministre de la
justice J. Ecorcheville, docteur es lettres
Alexis Rostand, président du conseil d'adminis-
tration du' Comptoir national d'escompte de
Paris trésorier, M. Léo Sachs secrétaire, M.
Gustave Canon, ancien avoué.
11 a élu M. Louis de Morsier secrétaire gé-
néral de la Société. ̃
Les deux dernières matinées du Cercle
nautique à Cannes ont réuni une très bril-
lante assistance. L'attrait de ces fêtes était
la représentation de \isions lyriques, scènes
mimees de Charles Bourdery, pour lesquelles
le compositeur George-llitas avait bien voulu,
écrire une délicieuse et originale partition qui
a tenu l'auditoire sous son charme et qui a
insolente du vainqueur, on accusait le
génie de la race, on criait que la dé-
chéance des peuples latins était consom-
mée, on dénonçait nos vices incurables
et l'on célébrait, par contraste les incom-
parables vertus des Anglo-Saxons.
Pendant que retentissaient ces lamen-
tations imbéciles, des hommes au grand
cœur, venus de tous les partis, s'achar-
naient à l'œuvre de régénération. L'agri-
culture, l'industrie, le commerce s'éveil-
laient à leur voix. L'or affluait de nou-
veau dans les caisses publiques; dans les
chaires des écoles, des collèges, des ly-
cées, des universités retentissaient des
mots de réconfort et d'espoir; l'armée
sortait du sol, de ce sol gaulois qui avait
enfanté tant de générations guerrières
et que l'on prétendait épuisé. Des traités
d'alliance étaient conclus; des lois étaient
votées qui consacraient l'émancipation
de l'individu et lui façonnaient une âme
d'homme libre. Rien ne lassait ces hom-
mes généreux, ni les échecs, ni les ou-
trages, ni l'ingratitude de leurs compa-
triotes, ni les menaces des vainqueurs
épouvantés de voir leur victime se re-
dresser si promptement et ressaisir sa
gloire et sa couronne. Ils moururent et
l'oubli ensevelit leurs noms. Qu'importe
si leur œuvre subsiste
Ce sont ces hommes. qui jetèrent les
bases de notre empire colonial et qui
écrivirent les premières strophes de
l'épopée. Leur geste avait montré le
Chemin; la jeunesse bouillonnante s'y
jeta. Dupuis, Francis Garnier, Rivière
montraient aux populations du Delta
tonkinois le pavillon tricolore; l'amiral
Courbet bombardait Tourane, s'emparait
de Soatay le général -Mulot, le général
Brière de l'Isle, le général de Négrier
chassaient du Delta les Pavillons-Noirs,
poussaient jusqu'à la frontière de Chine
leurs colonnes épuisées. Le Tonkin était
nôtre, l'infanterie de marine assurait
l'occupation, créait des postes, levait et
encadrait des régiments de tirailleurs
indigènes qui, aux côtés des marsouins,
et des .légionnaires, exterminaient les
bandes rebelles et assuraient aux Anna-
mites, la tranquillité' et la paix. ̃̃̃•••-<
valu aux auteurs, à leurs interprètes et au
chef d'orchestre, M. Laporte, les plus cha-
leureux applaudissements.
L. de Crémone.
Petite Pilule
guérit grande anémie
Mlle Germaine Duplat, de Saint-Gilles-
Croix-de-Vie (Vendée), a eu la fièvre ty-
phoïde. Elle triompha de ce mal, mais resta
faible, anémiée à un tel point qu'on pouvait
prévoir une complication ou une rechute à
bref délai, si on ne parvenait pas à hâter la
convalescence.
Les Pilules Pink lui ont été ordonnées dans
ce but et ont donné, comme elles le font tou-
jours, des résultats rapides et certains.
« J'ai pris vos excellentes Pilules, nous
écriyait-pile, et elles m'ont si rapidement ré-
tablie, si bien guérie, que j'en ai été moi-
même stupéfaite, ainsi que toutes les person-
nes qui m'ont vue si malade. Je me porte
bien maintenant, et avant le traitement des
Pilules Pink j'étais d'une faiblesse telle qu'il
m'était impossible de monter un escalier. Au
moindre bruit j'étais saisie et j'avais des pal-
pitations de cœur. J'étais devenue très pâle.
Ion estomac ne fonctionnait pas bien. J'a-
vais des crampes d'estomac et de mauvaises
digestions. »
Les Pilules Pink renferment en elles 'de
quoi vous faire un bien immense. C'est vous
faire un bien immense, en effet, que de vous
donner du sang riche et pur lorsque vous
n'en avez plus suffisamment, ou qu'il est
pauvre ou vicié.
Les Pilules Pink donnent du sang riche et
pur avec chaque dose, ce qui leur permet de
guérir l'anémie, la chlorose, la neurasthénie,
la faiblesse générale, les maux d'estomac,
migraines, névralgies, rhumatismes. Elles
sont en vente dans toutes les pharmacies et
au dépôt pharmacie Gablin, 23, rue Ballu,
Paris; 3 fr. 50 la boîte; 17 fr. 50 les 6 boî-
tes, franco.
LES GRANDES VENTES
Aujourd'hui, à l'Hôtel Drouot:
Exposition
Salle 6. Soieries anciennes, meubles et
sièges anciens, tapisseries. (Vente par suite
d'interdiction Mlle C.1 Me LAiR-Du-
BREUIL MM. Paulme et Lasquin.
̃; • f-i VENTE ERNEST -COUSIN-
Hier, à la salle 6, Mo Lair-Dubreuil, as-
sisté des experts Paulme et Lasquin, a
vendu les objets d'art et d'ameublement,
les bronzes, pendules et tapisseries coin 1-
posant la première partie de la succession
de M. Ernest Cousin. La vacation, qui
produisit un total d'environ 72,000 francs,
nous a fourni les adjudications principales
ci-dessous
Tableaux, dessins. N° 17, Personnages et
animaux dans un paysage, attribué à Ber-
ghem), 740 fr. n° 21, Portrait d'homme en
buste, Louis XIV, école française, 405 fr.
n° 23, Paysage accidenté, dix-huitième siècle,
école française, 400 fr.; n° 40, Portrait de
femme, attribué à Mignard, 850 fr. n° 41,
Vase de fleurs sur une console de marbre, attri-
bué a Baptiste Monnoyer, 540 fr. n° 6, Les
Bouquets ou la Fête de la grand'maman (De-
bucourt), estampe ancienne imprimée en cou-
leur, 805 francs.
Bronzes d'art et d'ameublement. N° 57,
Paire de chenets en bronze patiné et doré,
fin du dix-huitième siècle, 400 fr.; n° 60, Cartel
en bronze ciselé doré, époque Louis XV,
405 fr.; n° 61, Pendule-cartel et son socle de
suspension cul-de-lampe, en marqueterie de
cuivre et d'écaille, ornée de bronzes ciselés et
dorés, époque Louis XV, goo fr.; n° 62, Pen-
dule de voyage en bronze ciselé doré, époque
Louis XVI, 400 fr.; n° 65, Pendule en bronze
ciselé, patiné et doré, époque Empire, 815 fr.;
Gallieni, Archinard, Combes recu-
laient jusqu'au Niger les limites de nos
possessions africaines, réduisaient Ak-
madou, forçaient Samory dans ses der-
niers repaires Tombouctou devenait
une ville française; Samory était tué
par le capitaine Gourod; le colonel Au-
déoud s'emparait de Sokasso. Des lé-
gions de soldats noirs s'enrôlaient dans
nos rangs, versaient leur sang pour leur
nouvelle patrie. L'abnégation, le cou-
rage insensé, l'endurance des tirailleurs
sénégalais permettaient à leurs chefs
d'ajouter 'chaque jour au livre d'or de
l'armée coloniale des pages nouvelles et
splendides.
Dodds les menait au Dahomey, bous-
culait les féroces guerriers de Behanzin,
détrônait le potentat sanguinaire.
Avec eux, de Brazza et Ballay pour-
suivaient le Congo, barraient la route à
l'anglais Stanley, créaient le Congo fran-
çais.
Avec eux Gentil, Foureau, Lamy,
Joalland atteignaient le Tchad et détrui-
saient l'armée de Rabah. Avec eux. Mar-
chand exécutait sa magnifique randon-
née à travers l'Afrique et plantait son
pavillon à Faschoda, sur les rives du
̃NîT. ̃̃̃"•'
Duchesne débarquait à Majunga, en-
traînait jusqu'à Tananarive les débris
de ses troupes que le climat meurtrier
de Madagascar avait décimées. Gallieni
achevait la conquête, contraignait à l'ab-
dication la reine Ranavalo, organisait le
pays conquis.
Des Français avaient succombé par
milliers pour cette œuvre géante; des
mères, des épouses, des fiancées avaient
pleuré; des millions avaient été englou-
tis. Mais le sacrifice n'avait pas été inu-
tile-et la nation commençait d'en re-
cueillir les fruits. L'épargne trouvait
dans les entreprises lointaines des pla-
cements rémunérateurs; les usines ex-
pédiaient leurs aciers et leurs fers aux
colons et aux ingénieurs qui édifiaient
là-bas des fermes, des hangars et des
ateliers; dans les cotonnades de Roanne,
les négresses se taillaient des pagnes;
tes Congaï de Saïgon et de Hanoï fai-
n° 68, Petite pendule en bronze ciselé et doré,
68o francs.
Objets variés. N° 88, Six chaises en bois
fin du dix-huitième siècle, 500 fr.; n° 89, Fau-
teuil en bois sculpté, mouluré et ciré, époque
Louis XV, 515 fr, n° 0.1, Bergère en bois
sculpté ciré, époque Louis XV, 455 fr.; n° 93,
Petit ameublement de boudoir en bois sculpté,
peint et doré, époque Louis XVI, 3,800 fr.
n° 94, Fauteuil à dossier-médaillon, en bois
mouluré et ciré, époque Louis XVI il est
garni de tapisserie d'Aubusson du dix-hui-
tième siècle, 400 fr. n° 96, Fauteuil en bois
sculpté, peint et doré, époque Louis XVI,
garni de tapisserie d'Aubusson du dix-hui-
tième siècle, 1,200 fr. n° 107, Ameublement
de salon, en bois doré, recouvert d'ancienne
et fine tapisserie du dix-huitième siècle, 21,500
francs n° 110, Quatre chaises en acajou, épo-
que Empire, 600 fr. n* 112, Deux chaises en
acajou, époque Empire, 420 fr. n° 116, Deux
fauteils en bois mouluré peint, 630 francs.
Meubles. N° 120, Chaise à porteur en bois
sculpté doré, dix-huitième siècle, 800 fr.; n* 134,
Commode, en bois de placage, époque
Louis XV, ornementations de bronzes ciselés,
700 fr.; n° 135, Commode, en bois de placage,
époque Louis XV, garniture de bronzes,
580 fr.; n° 140, Commode, en marqueterie à
carrelage, époque Louis XVI, garniture de
bronzes, goo fr. n° 141, Meuble formant se-
crétaire, en bois de placage, époque Louis XVI,
1,305 fr.; n° 143, Commode, à léger ressaut
central, en marqueterie de bois de placage,
époque Louis XVI garniture de bronzes,
855 fr.; n° 144, Petite commode, en bois de
placage, époque Louis XVI, garniture de
bronzes, 510 fr.; n° 145, Petite commode, pla-
quée de bois de rose, estampille de Dubois,
époque Louis XVI, garniture de bronzes,
1,800 fr.; n° 146, Bureau en bois de placage,
Epoque Louis XVI, 720 francs.
Tapisseries. N° 170, Tapisserie rectan-
gulaire, du dix-septième siècle, 3,700 francs
n° 171, Panneau en ancienne tapisserie ver-
dure, du dix-septième siècle, 1,190 fr.; n° 172,
Panneau en tapisserie, de l'époque Louis XIII,
goo francs.
**#
SUCCESSION NERTANN
A la salle 12, M0 Paul Tilorier, assisté
de l'expert Georges Guillaume, a achevé
sur un total de 137,943 francs, la dispersion
des meubles, tapisseries et dentelles com-
posant la succession de Mme Kropff, dite
Nertann voici les dernières enchères que
nous avons retenues
Un bureau à cylindre, époque Louis XVI,
410 fr.; Une armoire à glace Empire, 730 fr.;
Une cantonnière en tapisserie à fleurs, 1,675
francs Deux panneaux en tapisserie verdure
et deux portières en tapisserie verdure, qui
se sont vendus respectivement 1,000, 1,020,
2,600 et 2,700 francs, Une portière verdure à
volatiles, 1.380 fr. Un panneau verdure à
personnages, 1,900 fr., et une grande tapis-
serie à nombreux personnages, sujet antique,
5,850 francs.
Valemont.
Lia Vie Sportive
COURSES A MAISONS-LAFFITTE
Maisons a eu une première fraîche, très
fraîche même, et des arrivées chaudes, très
chaudes. Il y a compensation comme assis-
tance, à peu près celle de la veille avec une
légère plus-value à la pelouse; comme inté-
rêt, très suffisant.
D'abord les trois ans. On pourrait bien avoir
vu une bonne pouliche en La Serréenne qui
a remporté le prix Sornette. Elle a battu de
justesse Oréade, mais sur une distance un
peu longue, 'isa victoire1 aurait iété. plus aisée:
Chez les poûlaihsjle résultat peut être dis-
cuté. Il a semblé que le jocj£ey^ deuRoi de
l'Or a été insuffisant. 11 a changé brusque-
ment sa ligne dans l'effort, passant d'une
extrémité à l'autre, de l'extrême gauche à
l'extrême droite. Et, à lalutte, il se contentait
de regarder son rival Pois Vert, comme l'ap-
pellent familièrement les loustics de la pe-
louse. Le lot du prix Clover ne doit pas être
fameux.
Dans le Handicap Optional, c'est une hon-
nête moyenne. Les deux premiers se valent
et les autres ne valent pas graiid'chose, sauf
Désir II.
Je passe aux trois ans. Chut et Rond d'Or-
léans nous ont fait assister à une très belle
arrivée, se conformant à la note du jour. A
la fin, Chut avait nettement l'avantage; ayant
eu la course la plus dure, il doit être le meil-
leur.
Prix du Vieux-Moulin (3,000 fr., 2,000 m.).
-1, Clairville, à M. A. Childs (J. Childs) 2,
Nicomède II, à M. J. Fumagalli (Sharpe) 3,
Amalécite, à M. L. Molerie (Rovella) (enco-
lure, 3/4 de longueur).
Non placés Harpiste, Rovno, Lumière,
Réussite, Briseroche, Miladi, Oudna.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 51 fr. 50.
Placés Clairville, 21 fr. 50; Nicomède II,
16 fr.; Amalécite, 31 fr.
Prix Sornette (.5,000 fr., 1,200 m.). 1, La
Serréenne, à M. Ch. Kohler (M. Henry) 2,
Oréade, à Mme Cheremeteff (J. Childs); 3,
saient tourner entre leurs mains aux
ongles bombés les ombrelles lyonnai-
ses les lampes des fabriques parisiennes
éclairaient le mandarin allongé sur son
lit de camp et fumant l'opium. Des
comptoirs, des banques s'ouvraient, tout
de suite prospères, abritées de la con-
currence allemande ou anglaise par des
droits prohibitifs et des lois de préfé-
rence. Des émigrants, qui avaient long-
temps crié famine sur les quais de Mar-
seille, revenaient, transformés en na-
babs, des Eldorados récemment
conquis.
L'oeuvre se poursuivait, s'étendait,
s'affermissait. Les vainqueurs avaient
remis au fourreau leurs sabres, déposé
leurs fusils et tendu la main aux
vaincus. Ils s'étaient improvisés admi-
nistrateurs, juges, instituteurs; plus
tard encore, aujourd'hui, ils travaillaient
encore à l'œuvre, à leur œuvre, par
leurs explorations, par leurs missions
topographiques, par l'éducation de leurs
recrues indigènes. Ils travaillaient à
l'œuvre, ces sergents qui, le casque en
bataille et le mousqueton sur l'épaule,
enseignaient le maniement d'armes à
leurs sections annamites, sénégalaises
ou malgaches, ces officiers, qui bâtis-
saient dans leurs postes des blockaus
crénelés et des écoles; il travaillait à
l'oeuvre, lui, Pierre Jarrier, qui depuis
un an pointait son alidade dans les ma-
récages et les fourrés de la brousse
cochinchinoise.
Il travaillait à l'œuvre, et l'oeuvre dont
il modelait une parcelle lui faisait, en
retour, une âme d'homme. Elle lui révé-
lait que l'individu ne vaut que par l'aide
qu'il apporte à la collectivité; que la
société, la patrie peuvent exiger de lui
qu'il coopère de toutes ses forces, de
toute sa fortune, de sa vie même au
labeur commun, que ses devoirs limi-
tent ses droits et leur sont incompara-
blement supérieurs. Quiconque préfère
le rêve à l'action, la chimère à la réalité,
quiconque s'isole et prétend vivre dans
sa tour d'ivoire, lèse la société et la pa-
trie, car il prend sa part du bien-être
acquis par les générations disparues et
Nation, au comte P. de Saint-Phalle (Sharpe).
(Courte tête, deux longueurs)..
Non placés Pamina, DUection, Luzanille,
Myrtil II; Habanera, Baïse, Libertad, Xilo-
kerka, Dourgue II,Huguette IV. Saïnara, Phé-
nicienne, Ascetyline, La Moranderie, Hija
Mia, Sevillana.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 53 fr.. 50.
Placés La Serréenne, 19 fr. Oréade, 27 fr.
Nation, 18 fr.
Prix du Chemin de Fer (3,000 fr., 1,700 m.).
1, Fidelia, à M. 0. Smets (J. Childs) 2,
Dentelle III, à M. J. Lieux (Mac Gee) 3,
Harry de Windt, à M. W. Pratf, (Bottequin)
(Courte encolure,.2 longueurs).
Non placés Faisan, Arya Orio, resté au
poteau, Fruence, Seif en Nasr, Berose, Omni-
colore.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 34 fr. 50.
Placés Fidelia, 15 fr. Dentelle III, 14 fr. 50:
Harry de Windt, 21 fr.
Prix de Trye-Chdteau (5,000 fr., 2,200 m.),
1, Chut, à M. Edmond Blanc (Stprn) •
2, Rond d'Orléans, à M. E. de Saint-Alary
(Sharpe) 3, Désirée Il,. à JE J. Lieux (Mac
Gee) (encolure, 2 long. 1/2).
Non placés Thuya, Ultra III, Fanon;
Moissonneur, Fédaja, Pampa, Ma Fille IL
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 21 fr. 50.
Placés, 14 fr.; Rond d'Orléans, 34 fr. 50; Dé-
sirée, 51 fr.
Handicap Optional (20,000 fr.. 1,600 m.). •'
1, Le Chardon, à M. Camille Blanc (Sharpe)
2, Fauche-le-Vent, à M. L. Gros (Mac Gee)
3, Turlupin, à M, Jean Stner (G. Clout).
Non placés Désir II, Fil d'Ecosse, Jean
Pierre, Freeman, Andiamo, Pendragon, Cré-
bécut, La Diane, Merveilleuse, Saint-Valbert,
Liolia, Cantorbury, Egisthe.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 170 fr. 50.
Placés Le Chardon, 54 fr. Fauche-le-Vent,
44 fr. Turlupin, 47 fr.
Prix Clover (5,000 fr., 1,200 m.). 1, Happy
Dream, à M. G. Braquessac (Powers) 2, Roi
de l'Or, à M. J.-E. Widener (Byrne); 3, So-
leil d'Or II, à Mme S.-H. Plum (Legroux)
(1/2 longueur, 1 long. 1/2).
Non placés Cocorico, Sursum. Alibi III,
Pierrot IV, Saint-Maurice II, Tartarin, Bohr.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 136 fr. 50.
Placés Happy Dream, 38 fr. 50 Roi de
lOr, 15 fr. 50; Soleil d'Or II, 86 fr. 50.
.4 Ajtt,
YACHTING
Régates de Cannes
La Société des Régates cannoises a fait
courir aujourd'hui la coupe handicap Rodol-
phe de Festeties de Tolna, pour yachts de
25 tonneaux et au-dessus, avec prix spéciaux
et bourses d'équipage. La course avait été
renvoyée lundi dernier à èause de l'échoue-
ment du Bona.
La course a eu lieu par une brise molle du
sud-est. t
Voici les résultats
1, Bona, à Mme Francis; 2, Danaè, à Bfc'Fi''
Rouff; 3, Lista, à M. Ledoux.
Les curieux étaient nombreux sur les jetées
et la promenade de la Croisette.
LES ARMES 7
A Monte-Carlo
On sait Je succès considérable qu'obtient
chaque année, à Monte-Carlo, la coupe créée
par le comte Gautier-Vignal.
La Société l'Escrime et le Pistolet de Mo-
naco organise, pour les 9, 10, 11. 12 et 13
avril, des épreuves d'épée et de fleuret qui
précéderont la coupe. Celle-ci réunira en-
suite, le 15 avril, les équipes qui viennent de
Paris; d'Italie, de Roumanie, etc., pour la
disputer.
Le tournoi de Nice, présidé par le comte
Gautier-Vignal, aura lieu aussitôt après la
coupe; il commencera le 17 avril.
Salle Laurent ̃ ï >•'
Les- dernières jtoulés de ;la >alja.LaùrQnt,ti«
•toujours* si "active, ont été gagnées par MM.
Pillier et Broquet.
Le jury se composait du prince Kotchou-
bey, de MM. Lefèvre, G. Perrisson, Bernard
Gravier, Lacroix, Leo Marchès, et des pro-
fesseurs A. et H. Laurent.
Les gagnants ont reçu des médailles.
L'assaut de la salle Hazotte
La salle Hazotte vient de donner, dans la
salle des Sociétés savantes, une brillante
soirée d'escrime.
Les jeux de MM. Giraud et G. Guichot,
Coste et Jolliet, R. de Saint-Blancard et Le-
friel, Pardigon et R. Haussy, Talbot et Wil-
lems, R. Boudreaux et adjudant Nachbauer,
capitaine Hubert et Gschwind (au sabre),'
Gautier-Rougeville et Duhazé, ont été vive-
ment applaudis.
L'excellent assaut de M. Valentin des Or-
meaux, fils du distingué président de la
Société d'Encouragement de l'Escrime, de
Nantes, avec le professeur Andrieux, doit
être cité parmi les plus intéressants. Une très
belle passe d'armes entre M. Jacques Foule
et le maître H. Hazotte, a terminé la séance.
MM. Rigault et Chevilliard présidaient, as-
sistés de M. Biot, prévôt de la salle, et de
MM. le docteur 0. Lenoir, Mas, Reynier,
Thibault, Prestat, membres du comité.
On remarquait, dans la nombreuse assis-
tance
MM. Trapani, Lateux, du Ménil, Moussaud,. lev
ne collabore pas à la besogne de la gé-!
nération présente qui prépare et facilite
la besogne des futures générations. Il
est un membre inutile qui consomme et
ne produit pas, un parasite. Quels droits"
pourrait-il avoir, celui qui méconnaît^
son devoir le plus essentiel?
Ainsi Pierre s'instruit, entrevoit des
horizons qu'il ne soupçonnait pas. Il de-
vient un homme. Son pessimisme de
poète, son pessimisme grandiloquent et
creux s'est fait raisonné et pratique.
L'expérience lui a démontré que l'ani-
mal humain était capable de bassesse et
de cruauté, mais qu'il était possible de
l'amener au bien par le raisonnement,
par l'exemple, par la bonté, par la fer-
meté. Par le raisonnement surtout. A
trois mille lieues de France, Pierre juge
sainement les divagations ineptes des
théoriciens qui lancent l'ouvrier et le
paysan ignorants à l'assaut du capita-
lisme, prêchent la lutte des classes,
alors qu'il n'y a plus entre les classes de
barrières bien définies, alors que le fils
de l'ouvrier peut être ingénieur. Il ne
croit pas que tout est pour le mieux dans
le meilleur des mondes, mais il ne croit
plus que demain pourra être meilleur
qu'aujourd'hui pour l'ignorant et pour
le paresseux 1 égalité et la fraternité
universelles ont pris à ses yeux leur
vraie valeur de formules irréalisables.
Quels droits a le fainéant à se prétendre
mon frère et à partager, à ce titre, le
repas que m'ont valu mon énergie et
mon labeur?
Demain, peut-être, il y aura plus de
justice et plus de pitié vraie. La misère
et la fortune seront peut-être réparties
plus équitablement. Mais seuls auront
fait lever cette aurore les vrais amis du
peuple, les bons patriotes qui, s'occu-
pent de l'éclairer et de le guider et non
les discoureurs qui sèment la tempête
et la révolte.
Voilà ce que l'œuvre a découvert à
Pierre. Il a pâti pour elle, mais il y a
gagné de s'être peu à peu virilisé. De-
main, il sera un homme.
(A suivre.) Emile Nolly.
gramme de cette matinée qui réunit les plus
grands noms artistiques de Paris.
Cet après-midi, à la Comédie Royale, der-
nière matinée à deux heures et quart du spec-
tacle actuel la Femme de Pierrot, de M. G.
Bfegand; l'Homme au chapeau gris, de M.
Paul Cazère, et. le Garde du corps, de MM.
Pierre Veber et Maurice Rémon, avec la même
brillantedistribution que le soir(Mmes Jeanne
Provost, Mario Calvill, M. André Dubosc, en
tête).
Mlle Marise Fairy, la charmante cantatrice
vient d'être engagée par M. Lucien Mayrar-
gue pour la prochaine revue.
Au Grand-Guignol, aujourd'hui pour la
première fois en matinée, avec toute l'inter-
prétation du soir, le Croissant noir, de M. J.
Lailler, un épisode de la guerre des Balkans
qui fait passer sur la salle entière un fris-
son d'héroïsme et S. 0. S., l'autre drame de
MM. Ch. Muller et Maurice Level, qui met en
scène avec un réalisme saisissant l'effroya-
ble agonie d'un transatlantique le Joli Gar-
ron, une amusante pochade de M. Mycho;
les Ficelles, la délicate fantaisie de Giacosa,
adaptée par Mme Darsenne et M. P. Gé-
raldy, et le Bonheur, l'adorable comédie de
M. Pierre. Veber.
La semaine au Trianon-Lyrique
Lundi, à 8 h. 1/2, les Dragons de Villars (Mlles
Mary Boyer, en représentations, Alice Perroni,
MM. Baillard, Bellet, Tillet) mardi, à 8 h. 1/2,
Manette (Mmes Jane de Poumayrac, Jane Ferny,
Alice Perroni, MM. Jouvin, José Théry, Tarquini
d'Or, Brunais); mercredi, à 8 h. 1/2,' première du
Diable galant, un acte inédit de M. Fortolis,
musique de M. Louis Pierné (MM. Tarquini d'Or,
Baillard, Mme Maud Samson), et reprise de
-Si j'étais roi (Mlle Wanda Léoné, MM. Obein,
Sainprey, Tarquini d'Or); jeudi, à 2 h. 1/2 (ma-
tinée scolaire), Ordre de l'Empereur (Mlles
Christine Arnold, Jane Ferny, Maud Sam-
son, Alice Perroni, MM. Sainprey, José Théry,
Brunais, Jouvin, Tillet; danses Mlles Blanche
Duprë, Caviéri, Yirard) soirée, à h. 1/2,
les Dragons' de Villars (Mlle Mary Boyer
et la. même distribution) vendredi, à 8 h. 1/2,
Manette (Mme Jane de Poumayrac, M. Jouvin
et la même distribution) samedi à 8 h. 1/2,
deuxième du Diable Galant et de Si j'étais roi
(mêmes, distributions) dimanche 23 (Pâques),
matinée, a 2 h. 1/2, :les Dragons de Jillars (Mlle
Mary' Boyer et la' même distribution) soirée à
8 h. 1/2,. Amour tsigane, de Franz Lehar (Mme
Jane de Poumayrac, Mlles Maud Samson, Alice
Perroni, Labarthe, MM. Obein, Baillard, José
Théry, Jouvin, Tarquini d'Or) lundi 24 (Pâques),
matinée à 2 h. 1/2, Manette (Mlle Jane de Pou-
mayrac, M. Jouvin et la même distribution) soi-
rée, à 8 h. 1.2, les Mousquetaires au couvent
(Mlles Jenny Syril, Maud Samson, Alice Perroni,
F«rny, Labarthe, MM. Sainprey, Jouvin, José
Théry).
**̃*
Trianon-Lyrique annonce pour mercredi
prochain 19 la première représentation du
Diable galant, l'opéra-comique de M. Forto-
lis, musique de M. Louis Pierné. Cet ouvrage
accompagnera sur l'affiche une reprise de Si
j'étais roi, le charmant opéra-comique d'A-
dplpheAdam, qui sera chanté par MM. Obein,
Sainprey, Tarquini d'Or et Mme Wanda
Leone.
Mlle Claude Ritter partira demain pour
Anvers, appelée par M. Paul Jorge, directeur
dés Variétés de cette ville. Elle donnera sur
la scène des Variétés quelques représenta-
tions de Résurrection et jouera le role créé à
Paris par Mme Berthe Bady.
.̃.
r Au théâtre Grévin, le nouveau spectacle de
cinq heures, particulièrement bien choisi,
obtient un gros succès. On joue Chou blond,
fantaisie inédite de M. J. Joseph-Renaud en-
suite, M. Jean Battaille et Mlle Lucy Dereymon
se font chaleureusement applaudir dans les ex-
quises chansons du dix-neuvième siècle, de
Béranger, Nadaud, Désaugier, etc. Au pro-
gramme également, une spirituelle revue de
M. Jean Battaille Montez Négro; interpré-
tée par Mlle Lucy Dereymon et l'auteur.
A trois heures et à neuf heures, Arsène
ijwpia-pauisuik aa triompbalexarrière.
Hors Paris
] De Mulhouse
Dernièrement a eulieu, sur lascène de notre
théâtre, la première de Hans l'Indécis, opéra-
comique en trois actes, paroles de l'écrivain
strasbourgeois F. Bastian, musique de M. Ch.
Grçjinger. L'œuvre a obtenu un succès
énorme lés auteurs ont été rappelés après
cjiaque acte et ils ont dû venir saluer le public.
Cette pièce- alsacienne, rustique et'tendre, ne
tardera pas à prendre place au répertoire
français.
De Barcelone
On nous signale le franc succès remporté
au théâtre Licéo par une œuvre lyrique nou-
velle appelée à avoir un grand retentisse-
ment. Elle est du célèbre compositeur catalan
Jaume Pahissa et a pour titre Gala. Placidia.
C'est un ouvrage de grande valeur musicale
et scénique. Elle a permis de mettre en va-
leur le talent incontestable de la principale
interprète, Mlle L. Pierrick, qui% dans le rôle
de Placidia, a obtenu un succès unanime et
considérable. La presse et le public ont loué
sans réserve le beau talent de tragédienne de
Mlle Pierrick et apprécié à sa juste valeur
son bel organe de soprano dramatique.
Serge Basset.
Feuilleton du FIGARO du 16 Mars 1913
A PLEIN CŒUR
DEUXIÈME PARTIE
IV
Six mois encore ont passé et la mis-
sion de Pierre Jarrier touche à son
terme. D'étape en étape, de forêts en fo-
rêts, de village en village, il a marché et
peiné durement, afin que fût irrépro-
ble la besogne que lui ont confiée ses
chefs. La fièvre et la dysenterie l'ont
miné, ses joues se sont creusées et ont
jauni son nez s'est pincé et a pris des
tons de vieil ivoire ses oreilles sont dé-
colorées ses yeux se sont enfoncés dans
leurs orbites et se sont ternis les mus-
cles de son corps et de ses membres ont
fondu comme fondent les muscles d'un
cadavre dans un four crématoire. Ii se
sait malade, le sang de ses veines s'est
appauvri, le moindre effort l'essouffle et,
chaque nuit, baigné de sueur froide, il
est hanté par d'abominables cauche-
mars il s'obstine pourtant a poursuivre
sa tâche ingrate.
Phat que tourmente la nostalgie des
villes et qui regrette les rôtisseries, les
tripots et les bouges de Saïgon, ,Phat a
représenté à son maître qu'il fallait son-
ger au retour. `
Ta figure est semblable à la figure
d'un mort. L'air et l'eau de ces régions
sont funestes. Dans le Delta, il y a des
médecins occidentaux qui te feront ava-
ler des remèdes et te guériront. Veux-tu
que je demande aux gens de ce village
d'équiper une jonque pour nous rame-
ner ?
Thi-Sao suppliait aussi son mari de
regagner les terres civilisées. Accroupie
Traduction et reproduction interdites.'
SPECTACLES
Matinées avec les spectacles du soir Aux
Folies-Bergère (3h. l/i!),àroiympia(2h. 1/2),
à la Scala (café-concert) (2 h. 1/2), à la Cigale
(2 h.), au Moulin-Rouge (2 h. l/2),au Nouveau-
Cirque (2 h. 1/2), au Concert Mayol (2 h.),
au Porc-qui-Pique (3 h. 1/2), à la Sirène
(2 h. l/2),àlaGaîté-Rochechouart (2 h. 1/2),
à Magic-City (2 h.), au Skating Saint-Di-
dier (2 h.), a l'Hippodrome-Gaumont-Palace
(2 h. l/2£ à l'Alhambra (2 h. 1/2), au Cir-
que Medrano (2 h. 1/2), au théâtre Grévin
(3 h.), au Bal Tabarin (2 h.), au Coliseum de
Paris (2 h. 1/2).
Au théâtre de la Tour Eiffel, à 3 heures et
pour l'ouverture. Première partie Cinéma,
Asile de nuit (MM. d'Harcy, Rémougin et
Henriet) deuxième partie Papotages aux
fines.serbes (Mme Du et M. J. Pellos); Son-
nette de nuit (Mlle Christine Arnold, etc.).
Fauteuil 2 fr. 50, ascension au premier
étage comprise.
De 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2, « Five o'clock
artistique », au 1er étage du Café Américain,
4, boulevard des Capucines. Entrée par l'es-
calier de marbre.
Ce soir:
Aux Folies-Bergère, (tél. 102-59), à 8 h. 1/2,
En avant, Mars grande revue-féerie (Mmes
Marthe Lenclud, Nina Myral, Yanc, Hu-
guette Dany, Mary Mitchell, Mado Minty,
de Vinci, etc., MM. Dorville, Albens, Tra-
mel,'Duval, Lerner, Mothu). Le Compère,
M. Reschal; la Commère, Mlle M. Praince.
Footit et ses fils, Doody et Wright. Les
3 Diamonds, the Sidney Girls, etc.
A r Olympia (téléph. 244-138), à 8 h. 1/2,
la Reine s'amuse, opérette-revue à grand
spectacle (Duque et sa danseuse Maria Line,
MM. Morton, Capoul, Villot,'Saidreau, Mau-
ville, Pré fils, etc., Mmes Angèle Gril, Mar-
tens, Delysia, Régine Flory, etc.); 200 costu-
mes. Le « Chemin fleuri'), la « Fête persane »,
le « Bal des Quat'z-Arts ». Orchestre Le-
tombe.
A laSca/a (direction Fursy), à 8 h. 1/2,
la Revue, 2 actes et 16 tableaux (Mmes Mis-
tinguett, Alice de Tender, Renée Baltha,
miss Pretty Myrtill, Lucette Darbelle, Alice
Walser, Reynolds, la petite Germaine, les
Jackson girls, etc., MM. Girier, Sergius, Bou
cot, Magnard, Ransard, Delamercie, Géo-
Flandre, etc.).
A la éigale (tél. 407-60), à 8 h. 1,2,
En scène. mon Président, revue à grand
spectacle, en 2 actes et 24 tableaux (Mmes
Campton, Hania Routchine, Diamant, de Mo-
rena, Charlotte Clasis, Scott, Lyska, Gilson,
Mattis, MM. Claudius, Raimu, Fred Pascal,
Carlus, Sacha, M. Yreth, Fontenailles, Lo-
ches, etc.).The boys and girls of Jackson.
A la Boîte à Fursy (tél. 285-10), à 9 h. 1/2,
Mlle Delmarès et M. R. Bussy, dans l'Œil en
coulisse, revue en deux actes (Mlle Mérindol,
MM. Gabin, Saulieu, etc.). Première partie
les chansonniers Fursy, Hyspa, Lucien
Boyer, P. Marinier, Dahl, et Lucy Pezet.
-Au Uoulm-Houge (téléph. Marcadet 08-63),
à 9 heures Tu m' fais rougir revue en 23 ta-
bleaux, avec Marise Fairy, Jane Merville,
Paul Clerc, Rivers. Gibard, Darcilly, Davri-
gny, Lucien Cotté, Maud Delorr, Pierreville,
Choisœulle, La Blanca, miss Marlowe, Trio
Gennaro.
Au Nouveau-Cirque (téléph. 241-84), à
8 h. 1/2 Dix millions de dot, opérette comi-
que et nautique, musique de M. H. Siabl.
A la « Lune Rousse » (téléph. 5S7-48) (di-
rection Dominique Bonnaud et Numa Blés),
à 9 h. 1/2, l'Habit vert. de Sacha Guitry,
pièce d'ombres d'Hémard. L'auteur Jean
Bastia. Cent boniments, revue (Marguerite
Magdy et Roger Ferréol, en représentations)
Les chansonniers D. Bonnaud, G. Baltha, V.
Tourtal, dans leurs œuvres* ?
Au Porc-qui-Pique, (tel. 208-16), 100, boule-
yard de Clichy, à 9h.'1/2, Au temps des cri-'
ses, ^revue- -às-MM- H>- Eathoyen– et-R.-Fe-r-
réof(E!ithoven, William Burtey, Mlles Cour-
tois, Prestat). Les chansonniers Enthoven,
W. Burtey, Paul Weil, Dominus, Pierre
Alin, Mérall, Noël-Laut, Saint-Granier.
Au Concert Mayol (téléph. 168-07), à
8 h. 1/2, C't'épaianl revue (Mlles Paule
Morly, Jeanne Perriat, L. Valsy, MM. Gyp,
Senga, L. Baldy, Rollin, Van Dock, Georges
Michel, Kell'ow, Ouvrard fils, etc.). A 10 h. 30,
Mayol dans son nouveau répertoire.
Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, aux Folies-Bergère,
matinée de l'amusante et splendide Revue
féerie En avant, Mars de MM. Bataille-
Henri et Lucien Boyer, avec tous ses « clous »,
ses tableaux merveilleux et ses attractions
hors ligne.
Quel est le spectacle unique, sensationnel,
où le public, à toutes les places, est pour
ainsi dire en contact immédiat avec les ar-
tistes et peut admirer de tout près les mer-
veilleux costumes, la somptueuse mise en
scène ? C'est la Reine s'amuse, la délicieuse
opérette-revue dont l'Olympia affiche pour
aujourd'hui (2 h. 1/2) une matinée, et dont
les somptueux cortèges défilant parmi les
spectateurs, sur le « Chemin fleuri », font la
joie de tous les Parisiens.
A la Seala.
Aujourd'hui, à 2 h. 1/2, matinée da la mer-
près de lui, tandis qu'il caressait de ses
doigts effilés et brûlants la peau soyeuse
et tendre de sa « petite épouse », elle
susurrait, de sa voix la plus persuasive
Phat a raison. C'est un bon servi-
teur et qui t'aime bien. Suis son conseil
retournons à Saïgon. Veux-tu mourir
dans ce pays de tigres et de serpents?
Les mauvais génies s'acharnent contre
toi, parce que tu as pénétré, toi, homme
blanc, dans leur domaine. Ils ont bu ton
sang et desséché ta chair. Demain
peut-être ils te tueront.
Pierre ordonnait à son boy de se taire,
embrassait Thi-Sao et continuait à s'en-
foncer dans la brousse.
Une pensée le soutient il veut ache-
ver sa tâche. Il le veut, pour que soit
satisfaite sa conscience et parce que
cette tâche est une parcelle de l'œuvre
commune, de « l'oeuvre ». La semence
d'enthousiasme et de foi qu'ont déposée
en lui les ardentes paroles du soldat
retraité, les lettres de son ami, a germé,
lentement, à son insu. Son travail ne lui
est plus à charge, maintenant qu'il en
sait le but et l'utilité. Des papiers qu'il
noircit il sait que des ingénieurs se ser-
viront un jour pour ébaucher des plans
de routes et de chemins de fer; des
colons viendront les consulter avant de
choisir les emplacements de leurs fer-
mes et de leurs champs. Une fois de
plus un officier aura donné sa santé et,
au besoin, sa vie pour l'avenir de la
France lointaine et de la race entière, et
Pierre tressaille d'orgueil à l'idée qu'il se
sera dévoué et'ne se sera pas dévoué en
vain. Qu'importe la maladie, qu'importe
la mort si la conquête doit s'affermir et
si doit s'élargir le patrimoine de la
patrie
Dans les livres que lui a donnés
M. Bousquet il a lu l'histoire de l'oeuvre.
Il a vu comment, après l'Année terrible,
les vaincus ont pansé leurs plaies et
préparé la résurrection et l'énergie na-
tionale. La défaite avait engendré le
doute et le découragement; au lieu de
rechercher les causes de cette défaite
dans le manque de préparation, dans
l'incapacité des généraux, -dans la chance
veilleuse Revue de Michel Carré et André
Barde, avec tous les interprètes du soir
Mistinguett, Alice de Tender, Renée Baltha,
Pretty Myrtil, Lucette Darbelle, Alice Walser,
Reynold's, d'Hautancourt, Yv. Noria, MM.
Girier, Serjius, Boucot, Magnard, Ransard,
Delamercie, Géo Flandre, Marche, etc.
A la Boîte à Fursy.
Il est prudent de louer ses places à l'avance
(sans augmentation). Hier samgdi plus de
cent personnes n'ont pu trouver de places
dans l'élégante bonbonnière de la ruePigalle,
où le gros succès de la joyeuse revue L'Œil
en coulisse, de MM. Paul Marinier et R. Bussy,
s'affirme de jour en jour avec la délicieuse
Delmarès, la si comique Mérindol et les ex-
cellents comédiens R. Bussy, Gabin, Saulieu.
Les chansonniers de la Boîte Fursy et Lucy
Pezet en tête, triomphent également tous les
soirs dans la première partie du spectacle.
rt.
Au Moulin-Rouge.
Rappelons que la fastueuse revue Tum'fais
rougir sera donnée pour la dernière fois au-
jourd'hui en matinée et en soirée.
Irrévocablement, demain lundi 17 mars,
répétition générale sur invitations de la Belle
Cigarière, fantaibie-boufl'e à grand spectacle
de MM. Eugène Joullot et Benjamin Rabier,
musique de M. Valverde, avec Mmes Pépa
Bonafé, Davrigny, Marguerite Dufay, Edmée
Lescot, Mabel Marlowe, Suzanne Garett, Ca-
valieri, Isabelle Mignon, etc., et la célèbre
danseuse Maria la Bella; MM. Hasti, P. Mé-
rin, Ferréal, Rivers, P. Clerc, Du Prez, Ma-
fer, Williani, etc., et les danseurs Antonio et
Pagan. Mardi 18, première à bureaux ouverts
au tarif habituel des places. On peut louer
dès maintenant.
CONFÉRENCES ^AUDITIONS
̃Déférant au désir d'un grand nombre
d'abonnés qui s'absentent de Paris pendant
la semaine sainte et les fêtes de Pâques, et
pour leur donner satisfaction, la direction
des « Vendredis de Femina », désirant don-
ner un éclat tout particulier au grand gala
Edmond Rostand, remet invariablement au
vendredi 4 avril cette solennité artistique.
On fera donc relâche les vendredis 21 et
28 mars.
»H .̃
Parmi les conférences d'aujourd'hui
Conservatoire des Arts et Métiers,1 292t
rue Saint-Martin, à 2 h. 1/2, M. AlbertGran-
ger :'« la Manufacture de Sèvres ».
COURRIER MUSICAL
Aujourd'hui >
.Concerts-Colonne (théâtre du Châtelet), à
2 h. 1/2; Concerts-Lamoureux (salle Ga-
veau), à 3 heures; Concerts Sechiari (théâtre
Marigny), à 3 heures. Voir au programme.
M. et Mme Georges deLausnay ont fait en-
tendre leurs remarquables élèves, grande
salle Gaveau; un public nombreux n'a pas
cessé d'acclamer cette brillante phalange qui
fait honneur aux deux réputés virtuoses.
Ajoutons que les villes de Lyon, Tours, Bé-
ziers, Angoulême, etc., viennent de fêter M.
et Mme G. de Lausnay.
Mme Maria Freund, l'admirable cantatrice
que nous avons eu la bonne fortune d'ap-
plaudir à notre dernier-five o'clock, et qui a
obtenu un si éclatant succès dimanche der-
nier, aux Concerts-Lamoureux, a décédé, sur
les pressantes solicitations de ses admira-
teurs et de ses amis, de prolonger son séjour
à Paris. Elle passera ici les mois d'avril, de
matteJ,. de juin, nous annonce son impresa-
sario M. Dandelot, et se fera entendre dans
les concerts et dans les salons. e'
-Voilà- de belles manifestations ;d;aft en
perpective. d.
L'assemblée générale annuelle de la So-
ciété française des Amis de la musique a
réélu, à l'unanimité, les vingt-huit membres
du conseil sortant et complété le conseil par
la nomination de deux nouveaux membres
M. le marquis de Polignac, membre bienfai-
teur, et M. Jacques Rouché, directeur du
théâtre des Arts.
A la suite de cette assemblée, le conseil
s'est réuni et a constitué son bureau comme
suit
Président, M. Gustave Berly, banquier; vice-
présidents, MM. le prince A. d'Arenberg, de
l'Institut; Louis Barthou, député, ministre de la
justice J. Ecorcheville, docteur es lettres
Alexis Rostand, président du conseil d'adminis-
tration du' Comptoir national d'escompte de
Paris trésorier, M. Léo Sachs secrétaire, M.
Gustave Canon, ancien avoué.
11 a élu M. Louis de Morsier secrétaire gé-
néral de la Société. ̃
Les deux dernières matinées du Cercle
nautique à Cannes ont réuni une très bril-
lante assistance. L'attrait de ces fêtes était
la représentation de \isions lyriques, scènes
mimees de Charles Bourdery, pour lesquelles
le compositeur George-llitas avait bien voulu,
écrire une délicieuse et originale partition qui
a tenu l'auditoire sous son charme et qui a
insolente du vainqueur, on accusait le
génie de la race, on criait que la dé-
chéance des peuples latins était consom-
mée, on dénonçait nos vices incurables
et l'on célébrait, par contraste les incom-
parables vertus des Anglo-Saxons.
Pendant que retentissaient ces lamen-
tations imbéciles, des hommes au grand
cœur, venus de tous les partis, s'achar-
naient à l'œuvre de régénération. L'agri-
culture, l'industrie, le commerce s'éveil-
laient à leur voix. L'or affluait de nou-
veau dans les caisses publiques; dans les
chaires des écoles, des collèges, des ly-
cées, des universités retentissaient des
mots de réconfort et d'espoir; l'armée
sortait du sol, de ce sol gaulois qui avait
enfanté tant de générations guerrières
et que l'on prétendait épuisé. Des traités
d'alliance étaient conclus; des lois étaient
votées qui consacraient l'émancipation
de l'individu et lui façonnaient une âme
d'homme libre. Rien ne lassait ces hom-
mes généreux, ni les échecs, ni les ou-
trages, ni l'ingratitude de leurs compa-
triotes, ni les menaces des vainqueurs
épouvantés de voir leur victime se re-
dresser si promptement et ressaisir sa
gloire et sa couronne. Ils moururent et
l'oubli ensevelit leurs noms. Qu'importe
si leur œuvre subsiste
Ce sont ces hommes. qui jetèrent les
bases de notre empire colonial et qui
écrivirent les premières strophes de
l'épopée. Leur geste avait montré le
Chemin; la jeunesse bouillonnante s'y
jeta. Dupuis, Francis Garnier, Rivière
montraient aux populations du Delta
tonkinois le pavillon tricolore; l'amiral
Courbet bombardait Tourane, s'emparait
de Soatay le général -Mulot, le général
Brière de l'Isle, le général de Négrier
chassaient du Delta les Pavillons-Noirs,
poussaient jusqu'à la frontière de Chine
leurs colonnes épuisées. Le Tonkin était
nôtre, l'infanterie de marine assurait
l'occupation, créait des postes, levait et
encadrait des régiments de tirailleurs
indigènes qui, aux côtés des marsouins,
et des .légionnaires, exterminaient les
bandes rebelles et assuraient aux Anna-
mites, la tranquillité' et la paix. ̃̃̃•••-<
valu aux auteurs, à leurs interprètes et au
chef d'orchestre, M. Laporte, les plus cha-
leureux applaudissements.
L. de Crémone.
Petite Pilule
guérit grande anémie
Mlle Germaine Duplat, de Saint-Gilles-
Croix-de-Vie (Vendée), a eu la fièvre ty-
phoïde. Elle triompha de ce mal, mais resta
faible, anémiée à un tel point qu'on pouvait
prévoir une complication ou une rechute à
bref délai, si on ne parvenait pas à hâter la
convalescence.
Les Pilules Pink lui ont été ordonnées dans
ce but et ont donné, comme elles le font tou-
jours, des résultats rapides et certains.
« J'ai pris vos excellentes Pilules, nous
écriyait-pile, et elles m'ont si rapidement ré-
tablie, si bien guérie, que j'en ai été moi-
même stupéfaite, ainsi que toutes les person-
nes qui m'ont vue si malade. Je me porte
bien maintenant, et avant le traitement des
Pilules Pink j'étais d'une faiblesse telle qu'il
m'était impossible de monter un escalier. Au
moindre bruit j'étais saisie et j'avais des pal-
pitations de cœur. J'étais devenue très pâle.
Ion estomac ne fonctionnait pas bien. J'a-
vais des crampes d'estomac et de mauvaises
digestions. »
Les Pilules Pink renferment en elles 'de
quoi vous faire un bien immense. C'est vous
faire un bien immense, en effet, que de vous
donner du sang riche et pur lorsque vous
n'en avez plus suffisamment, ou qu'il est
pauvre ou vicié.
Les Pilules Pink donnent du sang riche et
pur avec chaque dose, ce qui leur permet de
guérir l'anémie, la chlorose, la neurasthénie,
la faiblesse générale, les maux d'estomac,
migraines, névralgies, rhumatismes. Elles
sont en vente dans toutes les pharmacies et
au dépôt pharmacie Gablin, 23, rue Ballu,
Paris; 3 fr. 50 la boîte; 17 fr. 50 les 6 boî-
tes, franco.
LES GRANDES VENTES
Aujourd'hui, à l'Hôtel Drouot:
Exposition
Salle 6. Soieries anciennes, meubles et
sièges anciens, tapisseries. (Vente par suite
d'interdiction Mlle C.1 Me LAiR-Du-
BREUIL MM. Paulme et Lasquin.
̃; • f-i VENTE ERNEST -COUSIN-
Hier, à la salle 6, Mo Lair-Dubreuil, as-
sisté des experts Paulme et Lasquin, a
vendu les objets d'art et d'ameublement,
les bronzes, pendules et tapisseries coin 1-
posant la première partie de la succession
de M. Ernest Cousin. La vacation, qui
produisit un total d'environ 72,000 francs,
nous a fourni les adjudications principales
ci-dessous
Tableaux, dessins. N° 17, Personnages et
animaux dans un paysage, attribué à Ber-
ghem), 740 fr. n° 21, Portrait d'homme en
buste, Louis XIV, école française, 405 fr.
n° 23, Paysage accidenté, dix-huitième siècle,
école française, 400 fr.; n° 40, Portrait de
femme, attribué à Mignard, 850 fr. n° 41,
Vase de fleurs sur une console de marbre, attri-
bué a Baptiste Monnoyer, 540 fr. n° 6, Les
Bouquets ou la Fête de la grand'maman (De-
bucourt), estampe ancienne imprimée en cou-
leur, 805 francs.
Bronzes d'art et d'ameublement. N° 57,
Paire de chenets en bronze patiné et doré,
fin du dix-huitième siècle, 400 fr.; n° 60, Cartel
en bronze ciselé doré, époque Louis XV,
405 fr.; n° 61, Pendule-cartel et son socle de
suspension cul-de-lampe, en marqueterie de
cuivre et d'écaille, ornée de bronzes ciselés et
dorés, époque Louis XV, goo fr.; n° 62, Pen-
dule de voyage en bronze ciselé doré, époque
Louis XVI, 400 fr.; n° 65, Pendule en bronze
ciselé, patiné et doré, époque Empire, 815 fr.;
Gallieni, Archinard, Combes recu-
laient jusqu'au Niger les limites de nos
possessions africaines, réduisaient Ak-
madou, forçaient Samory dans ses der-
niers repaires Tombouctou devenait
une ville française; Samory était tué
par le capitaine Gourod; le colonel Au-
déoud s'emparait de Sokasso. Des lé-
gions de soldats noirs s'enrôlaient dans
nos rangs, versaient leur sang pour leur
nouvelle patrie. L'abnégation, le cou-
rage insensé, l'endurance des tirailleurs
sénégalais permettaient à leurs chefs
d'ajouter 'chaque jour au livre d'or de
l'armée coloniale des pages nouvelles et
splendides.
Dodds les menait au Dahomey, bous-
culait les féroces guerriers de Behanzin,
détrônait le potentat sanguinaire.
Avec eux, de Brazza et Ballay pour-
suivaient le Congo, barraient la route à
l'anglais Stanley, créaient le Congo fran-
çais.
Avec eux Gentil, Foureau, Lamy,
Joalland atteignaient le Tchad et détrui-
saient l'armée de Rabah. Avec eux. Mar-
chand exécutait sa magnifique randon-
née à travers l'Afrique et plantait son
pavillon à Faschoda, sur les rives du
̃NîT. ̃̃̃"•'
Duchesne débarquait à Majunga, en-
traînait jusqu'à Tananarive les débris
de ses troupes que le climat meurtrier
de Madagascar avait décimées. Gallieni
achevait la conquête, contraignait à l'ab-
dication la reine Ranavalo, organisait le
pays conquis.
Des Français avaient succombé par
milliers pour cette œuvre géante; des
mères, des épouses, des fiancées avaient
pleuré; des millions avaient été englou-
tis. Mais le sacrifice n'avait pas été inu-
tile-et la nation commençait d'en re-
cueillir les fruits. L'épargne trouvait
dans les entreprises lointaines des pla-
cements rémunérateurs; les usines ex-
pédiaient leurs aciers et leurs fers aux
colons et aux ingénieurs qui édifiaient
là-bas des fermes, des hangars et des
ateliers; dans les cotonnades de Roanne,
les négresses se taillaient des pagnes;
tes Congaï de Saïgon et de Hanoï fai-
n° 68, Petite pendule en bronze ciselé et doré,
68o francs.
Objets variés. N° 88, Six chaises en bois
fin du dix-huitième siècle, 500 fr.; n° 89, Fau-
teuil en bois sculpté, mouluré et ciré, époque
Louis XV, 515 fr, n° 0.1, Bergère en bois
sculpté ciré, époque Louis XV, 455 fr.; n° 93,
Petit ameublement de boudoir en bois sculpté,
peint et doré, époque Louis XVI, 3,800 fr.
n° 94, Fauteuil à dossier-médaillon, en bois
mouluré et ciré, époque Louis XVI il est
garni de tapisserie d'Aubusson du dix-hui-
tième siècle, 400 fr. n° 96, Fauteuil en bois
sculpté, peint et doré, époque Louis XVI,
garni de tapisserie d'Aubusson du dix-hui-
tième siècle, 1,200 fr. n° 107, Ameublement
de salon, en bois doré, recouvert d'ancienne
et fine tapisserie du dix-huitième siècle, 21,500
francs n° 110, Quatre chaises en acajou, épo-
que Empire, 600 fr. n* 112, Deux chaises en
acajou, époque Empire, 420 fr. n° 116, Deux
fauteils en bois mouluré peint, 630 francs.
Meubles. N° 120, Chaise à porteur en bois
sculpté doré, dix-huitième siècle, 800 fr.; n* 134,
Commode, en bois de placage, époque
Louis XV, ornementations de bronzes ciselés,
700 fr.; n° 135, Commode, en bois de placage,
époque Louis XV, garniture de bronzes,
580 fr.; n° 140, Commode, en marqueterie à
carrelage, époque Louis XVI, garniture de
bronzes, goo fr. n° 141, Meuble formant se-
crétaire, en bois de placage, époque Louis XVI,
1,305 fr.; n° 143, Commode, à léger ressaut
central, en marqueterie de bois de placage,
époque Louis XVI garniture de bronzes,
855 fr.; n° 144, Petite commode, en bois de
placage, époque Louis XVI, garniture de
bronzes, 510 fr.; n° 145, Petite commode, pla-
quée de bois de rose, estampille de Dubois,
époque Louis XVI, garniture de bronzes,
1,800 fr.; n° 146, Bureau en bois de placage,
Epoque Louis XVI, 720 francs.
Tapisseries. N° 170, Tapisserie rectan-
gulaire, du dix-septième siècle, 3,700 francs
n° 171, Panneau en ancienne tapisserie ver-
dure, du dix-septième siècle, 1,190 fr.; n° 172,
Panneau en tapisserie, de l'époque Louis XIII,
goo francs.
**#
SUCCESSION NERTANN
A la salle 12, M0 Paul Tilorier, assisté
de l'expert Georges Guillaume, a achevé
sur un total de 137,943 francs, la dispersion
des meubles, tapisseries et dentelles com-
posant la succession de Mme Kropff, dite
Nertann voici les dernières enchères que
nous avons retenues
Un bureau à cylindre, époque Louis XVI,
410 fr.; Une armoire à glace Empire, 730 fr.;
Une cantonnière en tapisserie à fleurs, 1,675
francs Deux panneaux en tapisserie verdure
et deux portières en tapisserie verdure, qui
se sont vendus respectivement 1,000, 1,020,
2,600 et 2,700 francs, Une portière verdure à
volatiles, 1.380 fr. Un panneau verdure à
personnages, 1,900 fr., et une grande tapis-
serie à nombreux personnages, sujet antique,
5,850 francs.
Valemont.
Lia Vie Sportive
COURSES A MAISONS-LAFFITTE
Maisons a eu une première fraîche, très
fraîche même, et des arrivées chaudes, très
chaudes. Il y a compensation comme assis-
tance, à peu près celle de la veille avec une
légère plus-value à la pelouse; comme inté-
rêt, très suffisant.
D'abord les trois ans. On pourrait bien avoir
vu une bonne pouliche en La Serréenne qui
a remporté le prix Sornette. Elle a battu de
justesse Oréade, mais sur une distance un
peu longue, 'isa victoire1 aurait iété. plus aisée:
Chez les poûlaihsjle résultat peut être dis-
cuté. Il a semblé que le jocj£ey^ deuRoi de
l'Or a été insuffisant. 11 a changé brusque-
ment sa ligne dans l'effort, passant d'une
extrémité à l'autre, de l'extrême gauche à
l'extrême droite. Et, à lalutte, il se contentait
de regarder son rival Pois Vert, comme l'ap-
pellent familièrement les loustics de la pe-
louse. Le lot du prix Clover ne doit pas être
fameux.
Dans le Handicap Optional, c'est une hon-
nête moyenne. Les deux premiers se valent
et les autres ne valent pas graiid'chose, sauf
Désir II.
Je passe aux trois ans. Chut et Rond d'Or-
léans nous ont fait assister à une très belle
arrivée, se conformant à la note du jour. A
la fin, Chut avait nettement l'avantage; ayant
eu la course la plus dure, il doit être le meil-
leur.
Prix du Vieux-Moulin (3,000 fr., 2,000 m.).
-1, Clairville, à M. A. Childs (J. Childs) 2,
Nicomède II, à M. J. Fumagalli (Sharpe) 3,
Amalécite, à M. L. Molerie (Rovella) (enco-
lure, 3/4 de longueur).
Non placés Harpiste, Rovno, Lumière,
Réussite, Briseroche, Miladi, Oudna.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 51 fr. 50.
Placés Clairville, 21 fr. 50; Nicomède II,
16 fr.; Amalécite, 31 fr.
Prix Sornette (.5,000 fr., 1,200 m.). 1, La
Serréenne, à M. Ch. Kohler (M. Henry) 2,
Oréade, à Mme Cheremeteff (J. Childs); 3,
saient tourner entre leurs mains aux
ongles bombés les ombrelles lyonnai-
ses les lampes des fabriques parisiennes
éclairaient le mandarin allongé sur son
lit de camp et fumant l'opium. Des
comptoirs, des banques s'ouvraient, tout
de suite prospères, abritées de la con-
currence allemande ou anglaise par des
droits prohibitifs et des lois de préfé-
rence. Des émigrants, qui avaient long-
temps crié famine sur les quais de Mar-
seille, revenaient, transformés en na-
babs, des Eldorados récemment
conquis.
L'oeuvre se poursuivait, s'étendait,
s'affermissait. Les vainqueurs avaient
remis au fourreau leurs sabres, déposé
leurs fusils et tendu la main aux
vaincus. Ils s'étaient improvisés admi-
nistrateurs, juges, instituteurs; plus
tard encore, aujourd'hui, ils travaillaient
encore à l'œuvre, à leur œuvre, par
leurs explorations, par leurs missions
topographiques, par l'éducation de leurs
recrues indigènes. Ils travaillaient à
l'œuvre, ces sergents qui, le casque en
bataille et le mousqueton sur l'épaule,
enseignaient le maniement d'armes à
leurs sections annamites, sénégalaises
ou malgaches, ces officiers, qui bâtis-
saient dans leurs postes des blockaus
crénelés et des écoles; il travaillait à
l'oeuvre, lui, Pierre Jarrier, qui depuis
un an pointait son alidade dans les ma-
récages et les fourrés de la brousse
cochinchinoise.
Il travaillait à l'œuvre, et l'oeuvre dont
il modelait une parcelle lui faisait, en
retour, une âme d'homme. Elle lui révé-
lait que l'individu ne vaut que par l'aide
qu'il apporte à la collectivité; que la
société, la patrie peuvent exiger de lui
qu'il coopère de toutes ses forces, de
toute sa fortune, de sa vie même au
labeur commun, que ses devoirs limi-
tent ses droits et leur sont incompara-
blement supérieurs. Quiconque préfère
le rêve à l'action, la chimère à la réalité,
quiconque s'isole et prétend vivre dans
sa tour d'ivoire, lèse la société et la pa-
trie, car il prend sa part du bien-être
acquis par les générations disparues et
Nation, au comte P. de Saint-Phalle (Sharpe).
(Courte tête, deux longueurs)..
Non placés Pamina, DUection, Luzanille,
Myrtil II; Habanera, Baïse, Libertad, Xilo-
kerka, Dourgue II,Huguette IV. Saïnara, Phé-
nicienne, Ascetyline, La Moranderie, Hija
Mia, Sevillana.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 53 fr.. 50.
Placés La Serréenne, 19 fr. Oréade, 27 fr.
Nation, 18 fr.
Prix du Chemin de Fer (3,000 fr., 1,700 m.).
1, Fidelia, à M. 0. Smets (J. Childs) 2,
Dentelle III, à M. J. Lieux (Mac Gee) 3,
Harry de Windt, à M. W. Pratf, (Bottequin)
(Courte encolure,.2 longueurs).
Non placés Faisan, Arya Orio, resté au
poteau, Fruence, Seif en Nasr, Berose, Omni-
colore.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 34 fr. 50.
Placés Fidelia, 15 fr. Dentelle III, 14 fr. 50:
Harry de Windt, 21 fr.
Prix de Trye-Chdteau (5,000 fr., 2,200 m.),
1, Chut, à M. Edmond Blanc (Stprn) •
2, Rond d'Orléans, à M. E. de Saint-Alary
(Sharpe) 3, Désirée Il,. à JE J. Lieux (Mac
Gee) (encolure, 2 long. 1/2).
Non placés Thuya, Ultra III, Fanon;
Moissonneur, Fédaja, Pampa, Ma Fille IL
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 21 fr. 50.
Placés, 14 fr.; Rond d'Orléans, 34 fr. 50; Dé-
sirée, 51 fr.
Handicap Optional (20,000 fr.. 1,600 m.). •'
1, Le Chardon, à M. Camille Blanc (Sharpe)
2, Fauche-le-Vent, à M. L. Gros (Mac Gee)
3, Turlupin, à M, Jean Stner (G. Clout).
Non placés Désir II, Fil d'Ecosse, Jean
Pierre, Freeman, Andiamo, Pendragon, Cré-
bécut, La Diane, Merveilleuse, Saint-Valbert,
Liolia, Cantorbury, Egisthe.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 170 fr. 50.
Placés Le Chardon, 54 fr. Fauche-le-Vent,
44 fr. Turlupin, 47 fr.
Prix Clover (5,000 fr., 1,200 m.). 1, Happy
Dream, à M. G. Braquessac (Powers) 2, Roi
de l'Or, à M. J.-E. Widener (Byrne); 3, So-
leil d'Or II, à Mme S.-H. Plum (Legroux)
(1/2 longueur, 1 long. 1/2).
Non placés Cocorico, Sursum. Alibi III,
Pierrot IV, Saint-Maurice II, Tartarin, Bohr.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 136 fr. 50.
Placés Happy Dream, 38 fr. 50 Roi de
lOr, 15 fr. 50; Soleil d'Or II, 86 fr. 50.
.4 Ajtt,
YACHTING
Régates de Cannes
La Société des Régates cannoises a fait
courir aujourd'hui la coupe handicap Rodol-
phe de Festeties de Tolna, pour yachts de
25 tonneaux et au-dessus, avec prix spéciaux
et bourses d'équipage. La course avait été
renvoyée lundi dernier à èause de l'échoue-
ment du Bona.
La course a eu lieu par une brise molle du
sud-est. t
Voici les résultats
1, Bona, à Mme Francis; 2, Danaè, à Bfc'Fi''
Rouff; 3, Lista, à M. Ledoux.
Les curieux étaient nombreux sur les jetées
et la promenade de la Croisette.
LES ARMES 7
A Monte-Carlo
On sait Je succès considérable qu'obtient
chaque année, à Monte-Carlo, la coupe créée
par le comte Gautier-Vignal.
La Société l'Escrime et le Pistolet de Mo-
naco organise, pour les 9, 10, 11. 12 et 13
avril, des épreuves d'épée et de fleuret qui
précéderont la coupe. Celle-ci réunira en-
suite, le 15 avril, les équipes qui viennent de
Paris; d'Italie, de Roumanie, etc., pour la
disputer.
Le tournoi de Nice, présidé par le comte
Gautier-Vignal, aura lieu aussitôt après la
coupe; il commencera le 17 avril.
Salle Laurent ̃ ï >•'
Les- dernières jtoulés de ;la >alja.LaùrQnt,ti«
•toujours* si "active, ont été gagnées par MM.
Pillier et Broquet.
Le jury se composait du prince Kotchou-
bey, de MM. Lefèvre, G. Perrisson, Bernard
Gravier, Lacroix, Leo Marchès, et des pro-
fesseurs A. et H. Laurent.
Les gagnants ont reçu des médailles.
L'assaut de la salle Hazotte
La salle Hazotte vient de donner, dans la
salle des Sociétés savantes, une brillante
soirée d'escrime.
Les jeux de MM. Giraud et G. Guichot,
Coste et Jolliet, R. de Saint-Blancard et Le-
friel, Pardigon et R. Haussy, Talbot et Wil-
lems, R. Boudreaux et adjudant Nachbauer,
capitaine Hubert et Gschwind (au sabre),'
Gautier-Rougeville et Duhazé, ont été vive-
ment applaudis.
L'excellent assaut de M. Valentin des Or-
meaux, fils du distingué président de la
Société d'Encouragement de l'Escrime, de
Nantes, avec le professeur Andrieux, doit
être cité parmi les plus intéressants. Une très
belle passe d'armes entre M. Jacques Foule
et le maître H. Hazotte, a terminé la séance.
MM. Rigault et Chevilliard présidaient, as-
sistés de M. Biot, prévôt de la salle, et de
MM. le docteur 0. Lenoir, Mas, Reynier,
Thibault, Prestat, membres du comité.
On remarquait, dans la nombreuse assis-
tance
MM. Trapani, Lateux, du Ménil, Moussaud,. lev
ne collabore pas à la besogne de la gé-!
nération présente qui prépare et facilite
la besogne des futures générations. Il
est un membre inutile qui consomme et
ne produit pas, un parasite. Quels droits"
pourrait-il avoir, celui qui méconnaît^
son devoir le plus essentiel?
Ainsi Pierre s'instruit, entrevoit des
horizons qu'il ne soupçonnait pas. Il de-
vient un homme. Son pessimisme de
poète, son pessimisme grandiloquent et
creux s'est fait raisonné et pratique.
L'expérience lui a démontré que l'ani-
mal humain était capable de bassesse et
de cruauté, mais qu'il était possible de
l'amener au bien par le raisonnement,
par l'exemple, par la bonté, par la fer-
meté. Par le raisonnement surtout. A
trois mille lieues de France, Pierre juge
sainement les divagations ineptes des
théoriciens qui lancent l'ouvrier et le
paysan ignorants à l'assaut du capita-
lisme, prêchent la lutte des classes,
alors qu'il n'y a plus entre les classes de
barrières bien définies, alors que le fils
de l'ouvrier peut être ingénieur. Il ne
croit pas que tout est pour le mieux dans
le meilleur des mondes, mais il ne croit
plus que demain pourra être meilleur
qu'aujourd'hui pour l'ignorant et pour
le paresseux 1 égalité et la fraternité
universelles ont pris à ses yeux leur
vraie valeur de formules irréalisables.
Quels droits a le fainéant à se prétendre
mon frère et à partager, à ce titre, le
repas que m'ont valu mon énergie et
mon labeur?
Demain, peut-être, il y aura plus de
justice et plus de pitié vraie. La misère
et la fortune seront peut-être réparties
plus équitablement. Mais seuls auront
fait lever cette aurore les vrais amis du
peuple, les bons patriotes qui, s'occu-
pent de l'éclairer et de le guider et non
les discoureurs qui sèment la tempête
et la révolte.
Voilà ce que l'œuvre a découvert à
Pierre. Il a pâti pour elle, mais il y a
gagné de s'être peu à peu virilisé. De-
main, il sera un homme.
(A suivre.) Emile Nolly.
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