Presse et revues
6 pages
Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1904-02-02
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 février 1904 02 février 1904
Description : 1904/02/02 (Numéro 33). 1904/02/02 (Numéro 33).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO MARDI 2 FEVRIER 1904
'l''f~. ®e --J ~® "1
qlïî a déjà" créé des matinées « chics » lés
mercredis,, e,e verra .obligé d'augmenter encore
le'nombre de ses matinées.
D'ailleurs, Bostock ne s'endort pas sur ses
lauriers. Il fait « débuter » presque chaque
jour un. attrayant numéro, ou deux, comme
hier, aux, applaudissements unanimes des
spectateurs.'
Par suite, d'un événement imprévu, l'ou-
verture de l'Alhambra (ancien théâtre du
Château^d'Eau), annoncée pour hier soir, est
remise à une date ultérieure. Lé. public, d'ail-
leurs, ne. perdra rien pour attendre, et il
aura dans quelques jours ce spectacle'd'une
salle vraiment féerique, transformée d'une
façon r.em;aiç,q«able..par la direction Barras-
ford.
~'Lé concert-théâtre dont M. Ruez a su faire
le rendez-vous du Tout-Paris mondain Pa-
ri^lana, tient vraiment une énorme vogue
avec sa fantaisie-parodie « En revenant. de
Jérusalem »i Amusante au possible cette pié-
cette gnété" traitée, avec finesse, délicatesse;
c'est' une. charge, mais une charge-bon en-
f a'nt qui forcement doit fait' rire.
Tntërcàiêe dans T'en auras! elle en rehausse
l'éclat et participe au'triomphe de la revue
£ui reste tm des plus grand succès de l'année.
v I.
"ïl n'est pas un Parisien qui ne voudra
avant le départ de la réduction absolument
exacte de la basilique Saint-Pierre de Rome
pour l'Amérique, venir admirer aux Grands
Magasins Dufayel cette œuvre colossale qui y
est visible de deux heures à six heures en
semaine et de dix heures à midi, le diman-
che^ V: .̃̃̃
MM: les chefs d'institutions sont informés
que sur demande adressée préalablement au
secrétariat, une réduction de moitié leur sera
accordée sur le prix de l'entrée des élèves
qu'ite "conduiront en' groupes. Concert tous
les jours dans, le jardin d'hiver cinémato-
graphe, buffet-glacier, etc.
I)èuj chansonniers, ,et non des moindres,'à
ia.suîfe ..d'jine discussion, se sont rencontrés
à huit. heures ce matin dans la propriété du
ceinte de S. à Saint-Cloud. Daux balles ont
été échangées heureusement sans résultat.
Les chansonniers se sont réconciliés sur le
terrain,et paraîtront ce soir au programme
dè'lâ'Boîte à Fursy. La nouvelle rencontre se
fera amicalement, cette fois, sur le terrain de
la chanson.
'• » .|.
Ce soir, à la Gaîté-Rochechouart, rentrée
de' la charmante Mlle Derminy.
Eour des raisons multiples, la plupart des
revues ont quitté l'affiche, tandis qu'au con-
cert de la; Pépinière, Oh! la! la! mon Empe-
reur^! '.poursuit, sans voir fléchir ses recettes,
sa marche vers la centième. Tout comme au
.premiexjour, loges et fauteuils sont pris d'as-
saut et- quand le rideau se lève sur le coquet
tableau du pont de la Frasqùita, les retarda-
taires- doivent se contenter d_e, places plus
mpdosteSj quand il s'en trouve encore de li-
bres.
Ajoutons que le programme vient d'être
corsé ^une -attraction sensationnelle les
.«-Resaa.nd.Jeh.an », excentrics danseurs qui
paraissentiau- deuxième acte-, ̃̃<,̃̃.
»̃»
.An. -Cabaret des :Arts,; 36, boulevard de
Clichy, l'annonce dés dernières représenta-
tions de la Belle' du 'Sahara, revue fameuse
de Jacques Ferny et Victor Tourtal, à "la-;
quelle succéderav-dîailleurs, une -.autre revue
dos 'mêmes, fait:, refuser du. monde depuis
-trois jours ;.et dans leur programme de chan-
so'ns-dès-plusvariéesvlès chansonniers Ferny,
•Bàftha,?Magdeleine- .SJmiane,: Burtey, Tour-,
tal, Dangry, Lassailly se surpassent sans
cesse. Gros succès surtout pour la nouvelle
série dos chansons du maître Marcel" Legay.
IJéniairi, première représentation d'Un ma-
'iiàt/ê'cl Moiïirh'drtrëy'ûëBxiHeyet Tourtal.ii^
£j!O ^"Z'-i-'J.' ̃*̃> ri fJ'tT ? '-̃ /̃ :'̃̃̃• ̃;̃>
G~Ââ Cabarét des 'Y't;8f ~p'¡,
JVAÛ. "Cabaret des .Noctambules (7, rue Cham-
Eollion,. quartier Latin) le barde montmar-
trois -Marcel Legay, donnera une chanson
nouvelle par semaine. Son grand succès actuel
est la Légende de l'Aigle. Son exemple sera»
̃suivi' également par tous les chansonniers :̃
XaVïer Privas, le prince des poètes chanson-
"aiers qui chante N-i-ni c'est fini; Eugène Le-
mercier qui détaille d'une façon impeccable
l'4mour et- la Musique; Gabriel Montoya,;
gfoB? succès avec r Si vous n'étiez pas sijolie;)
puis PaùlMarîhier; Charles Fallot, Ïbn-Lug;;
Je maestro Alberty et enfin la charmante
'Francine Lorée qui a renouvelé entièrement1
«on 'répertoire. ̃" '•̃ '•'•"
Le bal des « Boucleuses ».
De l'avis de tous les gens qui s'amusent'
« la-Boûcîe » est en ce moment l'endroit le
pl«s gai' de Paris, celui où l'on rencontre- les
plus jolies femmes et les plus ̃ aimables club-
̃meri. -̃- ;:̃̃•
Quantité de joyeux fêtards estimant que le
cadre si particulier de « la Boucle » se prête-
rait admirablement à une fête du genre de
celles qui se donnent dans les autres établis-
sements, ont demandé à l'administration d'en
organiser Une. Déférant à leur désir, celle-ci a
choisi la date de samedi prochain 6 février.
'Nous reviendrons d'ailleurs en détail sur le
programme de cette organisation qui promet
lantes.. •
̃"̃ Après-demain jeudi, à quatre heures, cours
gratuit de diction et de déclamation que di-
rige avec -tant de zèle et de talent, à la mairie
du sixième arrondissement, M.,Edouard Céa-
lïs dti théâtre » Sarah Bernhardt le pro-
gramme sera vendu au profit des incendiés
d':Aalesund (Norvège) et le produit versé à la
souscription du Figaro.
La séance comprendra les « Comédies dé
Corneille », causerie par M. Adrien Sée, li-
cencié ès lettres des récitations par Mlles
Arrial, Sotto, de Lorcy, de Neuville, Conty,
̃ Harrouël, Bidoli; Dênyse Billioque, Mireille
Corbe et"l~i. André enfin Jean Marie, d'An~
dré Theuriet, interprété par Mlle Lange, MMi
Mdrbach et Céalis. Alfred Delilia,
Alfred OelOia.
l«aï|?ïe aa^. Êhaçîps
̃ LàHohasse à courre du chevreuil et du lièvre.
J Le S. H. CF. f.
Lapasse àiir est close, mais la chasse
a courre diemeare ouverte. Si l'on jouit
plus délicieusement d'un plaisir qu'on
s'était cru tavi, quel' charme extraordi-
naire elle doit avoir cette année pour la
plupart de ses adeptes Je parle de tous
ceuxqui chassent le chevreuil ou le liè_
vre et qui sont l'immense majorité.
'.lis, l'ont, en effet, échappé belle, et
leurs craintes' furent très vives durant
quelques semaines. On avait, en haut
lieu, .Ontention de fermer la chasse à
courre.de ces deux gibiers en même temps
qy.e la'.chasse à tir, de sorte que, dèsle
Sjan-iâer, le gros bataillon des veneurs
,~aUrait;\pu; cÇanter avec mélancolie;:
«NôûS" n'itonB plus au" bois, les lauriers
:Son!ço.iipé,s », S'il leur est encore permis
'/dé Mcourjlër jusqu'au 31 mars, qu'ils
..rçndeht grâce! au 0aint-Hubert-Glub de
Fr.à|jce, car c'est bien à lui qu'ils le doi-'
:yent, '̃" ̃
J)iVBrs Conseils généraux, organes de
ces» fusillots'» jaloux conme ilyeri eut
toujours, comme il y en' a de plus en
plus, avaient demandé simultanéité de
̃clôture pour la chasse à tir et la chasse à
copjrre., et, d'autre part, au ministère, op
Be'dilâif «Si nous protégeons contre les
uns le lièvre et le chevreuil ,,poar^pioi les
laisserions-nous détruire par Ies'autres ? »"
Le Saint-Hubert-Glub-est bien pour la
protection des espèces, c'est pour la ré-
clamer et y aider de toutes ses forces
qu'il s'est fondé; mais il ne jugeait pas
nécessaire le sacrifice qu'on voulait im-
poser aux veneurs, Généralement, ils ne
découplent guère que deux fois par se-
maine, et c'est rarement sur, des hases,
plus rarement encore sur des chevrettes.
Lorsqu'ils prennent, c'est un seul animal
quelquefois deux lièvres dans la
même journée. Ce n'est point cela qui
cause de grands vides-. Les veneurs
savent, du reste, s^arrêter à temps, re-
peupler, au besoin ils, payent jouir du
présent. sans compromettrez-avenir. Les
forêts les plus ;yives ien-. chevreuils, sont
celles où ces animaux sont réservés à la
chasse à courre. Pourquoi donc porter à
celle-ci un coup des plus funestes en; la
limitant à quelques semaines ? Un maître
d'équipage ne s'imposerait pas les lourdes
dépenses que compprte' l'entretien d'une
meute et d'un personnel, sans compter
beaucoup d'autres frais, pour découpler
une dizaine de fois (en supposant que la
tombée des feuilles et je temps leper-
mettent) entre- Ierl*r> novembre et le
1er janvier. Mais ce serait tuer'la chasse
à courre que de la réduire à' une aussi
brève durée; ce serait ôter leur gagne-
pain à tant de gens qu'elle fait vivre,
ruiner cet élevage des chiens, de meute
si florissant. en certaines contrées et qui
donne lieu à tant de transactions.
Avec chaleur et avec insistance, ces
raisons furent exposées, au nom du Saint-
Hubert-Club de'France, à M. le minis-
tre de l'agriculture, et M. I$ougeot, qui
n'est point un profane en matière de
chasse, les trouva justes et décisives.
C'est ainsi qu'ont été sauvées la chasse à
courre du lièvre et celle du chevreuil.
Leurs adeptes en sont bien redevables à
la jeune et grande société dont lecomte
Clary est l'actif et dévoué -président;
**̃*
II. y a treize ou quatorze' mois pas
plus que le Saïnt-Hubert-Cïub a com-
mencé de fonctionner. Il.comptait alors
environ 700 membres; il -en a-7,000 au-
jourd'hui, et les adhésions collectives de
nombreuses Sociétés cynégétiques por-
tent à 13,000 le nombre des chasseurs
groupés sous sa bannière. 'Il est peu
d'exemples d'un .aussi rapide développe-
'merit.Etlejeune'Club,qui grossit chaque
jour, p'a pas encore" acquis celui ^qu'il
doit atteindre. '̃•'
Créé pour obtenir la protection du gi-
bier, considéré comme richesse natio-
nale, pour favoriser sa multiplication et
^réunir dans ;une commune défense de
leurs intérêts chasseurs et-veneurs, pe-
tits et grands, sans distinction'd'opinion,'
de. rang ou de fortune, il devrait bien vite
iles.râlii.er tous, puisq'ue c'est pour tous:
qu'il, travaille.
jl a déjà sauvé la vénerie d'un, dan-
ger mortel et il a servi de diverses
manières la masse des chasseurs. Il n'est
pas étranger à l'adoption de ces couver-
'turesét de ces clôtures spéciales 'qui1 fa-
vorisent la' repro4ui3Ï.ipn de nos gibiers
.les plus précieux et .les plus -menacçs;;
c'est à la suite de ses' démarches -.qu'ont'
été rédigées les énergiques circulaires:
de M. Mougeotet.de.M. Vallé, qui. n'ont1
jpaB' 'etUimalHeureaBement le ffllme. effet!
,partpuh mais qui, dans, divers" départe--
.lance du braconnage et plus [nombreux-
les procès-verbaux.
Il a vigoureusement' combattu l'amnis-
tie des condamnés pour délits de chasse,
obtenu des ministres de l'agriculture et
de la justice qu'ils en demandassent
énergiquementje, rejet à- la commission
du Sénat. Célïe-ci ne se presse pas de
statuer, et, maintenant que les grévistes;
̃ont eu leur amnistie, elle jugera peut-
-être que les braconniers peuvent bien
? attendre la lëur.4 sous l'orme.
Le Saint-Hubert-.Club se préoccupe
beaucoup du projet de loi sur la réforme
dés juges de .paix. Ce projet contient une
disposition tout à fait "dangereuse, en
vertu de laquelle la compétence de ces
magistrats serait étendue* à toute une
catégorie de délits; de chasse qu'ils se-
1 raient chargés de réprimer très pater-
nellement et à très peu de frais pour les
condamnés. Les chasseurs sans permis,
les destructeurs d'oiseaux utiles, les
braconniers, qui fusillent en temps
̃ de:: neige les perdrix et, les lièvres,
auraient 'bien des chances d'en être
quittes pour une amende de vingt sols,
peut-être encore avec application de
la loi Bérenger. La, Commission a con-
senti à ne rendre justiciables des juges de
paix que les auteurs d'un premier délit.
Mais le Saint-Hubert-Glub réclame avec
raison le maintien intégral de la juridic-
tion correctionnelle déjà 'si débonJ
naire généralement et s'il échoue de-
vant la Chambre, il redoublera d'efforts
auprès du Sénat, où les questions d'or
dre juridique sont examinées 'plus sé-
rieusement. Il n'est pas un chasseur hon-
nête, qui ne soit moralement avec lui
dans cette campagne et ne fasse des
vœux pour son succès. C'est matérielle-
ment, en entrant dans ses rangs et en lui
donnant de plus en plus la force du nom-
bre, ^que tous devraient le soutenir.
Estimant que là chasse banale est un
fléau, lé Saint-Hubert-Glub de France né
néglige rien pour encourager lés petits
propriétaires à entrer dans la voie indi-
quée par M. Mougeot, à s'entendre pour
ouer le droit de chasse sur leur terrain,
soit' directement, soit par les soins' de la
commune, en laissant, au besoin, une
partie du territoire, gardée comme le
reste, à la disposition des petits chasseurs
de l'endroit ou bien encore à former
entre eux des associations de chasse, ou
ils pourraient admettre, moyennant mo-
deste redevance, un certain nombre de
petits chasseurs non propriétaires; II 4
même voté une somme qui doit être" dis-
tribuée en prix aux communes où là
chasse sera le mieux organisée.
Cette substitutiongràduélle delachasse
gardée à la chasse banale n'est pas du
goût de'tout le mondé. Elle ne saurait
plaire à ces Nemrqds sans terres qui ne
voulant'pas dépenserpuii sôù pour entrer
;da,ns'uné société, où acheter à prix .nor-
dique une autorisation, entendent pou-
voir tuer sans droit le gibier que les petits
propriétaires n'ôjit pas' le' moyen de pro-
téger contre eux, Au nom de ces braves
communistes pour qui les champs n'ont
pas de maître et à qui le gibier des au-
tres ne coûte' rien,' le Sa'irit-Hubert-Club
a été violemment attaqué la campagne
ia plus venimeuse et la plus déloyale a
été menée contre lui: Mais rien n'empê-
che les idées justes de faire leur chemin
D'après le rapport de M', ftuau sur le
budget de l'agriculture, plus de 500 com-
munes de la région dû Nord et dû Nord-'
1.' 'n' # '.c' +' a
Est, et'queTques" autres par ci, parla?-
ont fait application d'un, des systèmes,
proposes par M. Moiïge'ot. La propa-
gande du Saint-Hubert-Club n'est pas
étrangère à cet encourageant résultat,
que je n'aurais pas, je le confesse, espéré
aussi prompt.
Le club ne s'est point proposé de faire
concurrence aux Sociétés1 de répression,
mais il encourage." aussi la surveillance
de la chasse en accordant des récompen-
ses honorifiques aux gendarmes, aux
gardes et autres agents qui se sont signa-
lés par un acte de dévouement ou qui
ont opéré d'importantes captures.
Estimant qu'il vaut mieux prévenir
que punir, il afait appel aux instituteurs
pour répandre la bonne parole, montrer;
dans leurs leçons aux enfants et dans
leurs conférences pour les adultes, de.
quel intérêt seraient pour tout le mondèl
et surtaut pour les habitants des campa-
gnes la mise en valeur^ de la chasse et la
multiplication du gibier, pour inspirer à
leurs élèves l'horreur du braconnage.
Beaucoup, dans des lettres parfois tou-
chantes, lui ont promis leur concours.
Et c'est ainsi que, tout en paraht de
son mieux aux dangers du moment, en
obtenant de bonnes mesures, en faisant
réformer certains arrêtés préfectoraux,
objets de justesplaintes,le Saint-Hubert-
Club prépare l'avenir.
Les chasseurs et veneurs possèdent en
lui le grand syndicat, tant de fois récla-
mé, pour la défense des intérêts com-,
muns. Qu'ils y entrent donc tous pour le
fortifier et que ceux-là seuls restent en
dehors pour qui la chasse peut se définir:
L'art.de s'emparer du gibier .d'aùtrui.
Jean Robert.
lia 1/ie Spoirth/e
LES ARMES
Au lycée Michelet. L'excellent m.aître-
Rouvière, qui professe au lycée Michelet,
avait organisé ces jours-ci, entre les .élèves de;;
son cours, une intéressante réunion. Trois
poules y ont eu lieu, qui ont donné. les résul-i
tats suivants
l'P poule (fleuret, juniors) 1 M. Dorlin, .2 M.
Pellorin;
2° poule (fleuret, seniors) 1 M. Giffo, 2 M.'
Bimsenstein;
.3* poule (épée, seniors) 1 M. Chini, 2 M.
Thierry. ̃ •
r M. Fabrej proviseur du lycée, assisté de
M. Calvet, censeur, présidait eette fête in-,
itimie à laquelle les parents des élèves avaient
seuls été coriyiés>
1 Cercle D'ESCRIME ET DE SPORT DU Ille
^Arrondissement- Le Cercle d'Escrime et
de Sport du III0 arrondissement organise
;pour les;34r26 et2S février prochains,, sous -le
(patronage du- journal l'Auto, un concours;
d'escrime au fleuret. •- ̃ ••• ̃̃
Salle, d'armes ~L a Tour-Mauboubô.– Lesj
membres de la salle La Tour-Mâubourg, dût
professe M. Bouard, se sont réunis ces jours-!
;ci en assemblée générale il a été procédé à!
la' nomination du comité -qui -se trouve cons-| ·
titùé dé la manière suivante pour ̃ l'année!
490i: •̃;̃•̃•̃• /̃ i
Président d'honneur comte.de Valie-Flor;, j
'Président MrA. Lafontaine-; • ̃ ̃ .-•
Vice-président M. S. 'Boisseau; li
Secrétaire M. L. Eournier; -•:«
Membres MM. L. Auby, docteur Bisserié.j
Maxime Bourcier, docteur Coulom, docteur Cour-
voisier, docteur Lemaître, L. Thomas, comte de
'*K:èïg:6rlay; ̃ :> uiùi -t' ̃ '̃
.jr;^A.yiGHY. Très rjô,iassie làp'rgmièrè'r'eçepi
'lion sur. invitations, -offerte hier:par Ia!s6ciétôj
i«rEpée», dans sa coquette salle, 16, cité
îd'Anfin, dont le baron de Lormais, président,;
• assisté du Comité, faisait les honneurs ."P'ans;
l'assistance ,̃̃
̃ Baronne de Lormais, baronne de Léauta'udi
Mme Bonjean, M. et Mme de Waleffe, Mme.d(i
1 Lanchâtres., miss Robinpw, le poète breton.Yanri
Nibor, le chevalier Mattei, comtes Em. et' M. -do
LaTour,-vicomte-de Boisboissel, MM. Danchez do
Beaubert, Raoul de Fréchencourt, Prunier, comté
de Peretti, comte Giàfferi, Huguenot, de -Rcruvillej
et'c,, etc. ̃ '̃̃" ̃
,Assauts, sensationnels entre le chevalier
Mattei, qui a eu lés honneurs de la journée;
et M. Fontanes le chevalier, Mattei et le ba-
ron de Lormais, et enfin l'assaut très remar-r
qué des. professeurs Mignot.et Baudat..La'ré-
ception s'est terminée sur une poésie héroï4
que de Yann Nibor, dite par l'auteur avec lé
talent exquis qu'on lui connaît. 1 1
L'assaut de l'Ecole d'Es.crimel'.«Epée;»î.
L'Ecole d'escrime 1' « Epêe », où professe .lé
maître Hazotte, donnait ces jours-ci son .as-f
saut annuel, dans la salle de l'hôtel des So-
ciétés savantes. Quatorze jeux de fleuret, d ~e
sabre, de canne ou de boxe anglaise étaient
inscrits-sur le programme, que le talent de
M. 'Mas avait fort élégamment illustré.
MM: Gabillot et-Hadjiconsta, Rabaud. et
̃ Meinvielle, Garipuy et Lamotte se sont fait
applaudir au début de la première partie.
Après eux,.M..Muracciole, qui enseigne les.arj-
mes à Nancy, s'est mesuré contre le professeur
Jolliet. M. Muracciole a la main prompte et
exercée; en revanche, il m'a paru qu'il prer
nait un peu trop de garde et que ses attaques
s'en ressentaient. J'ai suivi avec un vif inté-
rêt l'assaut de M. 'Reynier, vice-président da;:
la salle, contre M. Rothéa. M. Reynier l'a
conduit avec vigueur, et ses coupés ont été
fréquemment suivis de succès; M. Rothéa
lui a opposé un jeu simple, mobile et plein
d'à-propos.
M. Reymon'dj qui assiste le maître Hazotte
à l'Ecole d'escrime « l'Epée », terminait la
première partie en tirant contre M. Poùponl
neau. Il a donné, une fois de plus, la preuve
des grandes qualités qu'il possède, et parti-
culièrémerit de son remarquable doigté,- cej-
pendant que. M. Pouponneau se défendait
avec adresse, et cherchait à le surprendre
dans ses préparations, parfois un peu lon-
gues.
Après un assaut de boxe anglaise, entre
MM. Dberr et Monjarret et un:jéu de canne
entre MM. Dechambourg et Wibaille, la
deuxième partie a commencé 'elle nous a fait
assister à des rencontres intéressantes entre
MM. le comte de Caussade et Potard, René
Boudreaux et Lavauden, Brissette et Murac-
ciolé, le capitaine Bardet et Boisdon, ces
derniers très brillants dans leur assaut de
sabre.
M." John JenkMson, amateur de la salle
Mac' Pherson, vainqueur des championnats
anglais de fleuret en 1902-1903, s'est mesuré
contre M. Plommet. M. Jenkinsonestun escri-
meur icorrect, bien, entraîné et d'une très bonne
force. Dominé au début par-son difficile ad*
versaire, il a pu prendre toutefois, avant de
quitter la planche, une série de fort jolis
coups. La soirée a pris fin sur l'assaut des
maîtres Hazotte et Cherbouquet, qui l'un et
l'autre, ont mérité', par leur science, leur mé-
thode et leur entrain, les applaudissements
unanimes :dés invités.
M. Hébrard" de "Villeneuve présidait cette
•séance; on m'avait fait l'honneur de me con-
fier la direction- des assauts .de boxe et de
canne. On remarquait dans l'assistance M.
,Pr*év6st, président,d *e la salle; MM. Mas, Cha-
:puis', Pradel!e,Lenoir, Rougeville, etc.
SOCIÉTÉ d'entraînement DES amateur,s
d'escrime- r- Le banquet annuel de la So-
ciété d'entraînement descrime vient "d'avoir
lieu sous la présidence de M. G. de Colvé des
Jardins. ̃
On remarquait parmi les convives.:
MM. Charles Grafidmougin, F. de La Costè,
le comte de Yerville,, Y. Beauregard, :1e.! vicomte
.dAndré, -Eugène Borrel, le margui-s de Saint-
Gilles,, Jules Rothéa, MauriceBothéa, le. marquis
P. de Cliampeaux, le docteur la Ba^os» 2. de
'Ternant, J. de Pèrcin, P. d'Antremdtft^ïe'ob^mte1
et le vicomte de Francmesnil, A. de Parys, etc.
Jehan Septimd;
AUTOMOBILISME
L'EXPOSITION DE, Vienne.. Le baron de
'Zuylen, président 'de l'Automobile-Club de
France, et M. Dumontpallier,' secrétaire géné-
ral du même club, se rendront Vienne pour
y représenter l'A. C. F. à l'exposition.
LE SALON anglais. L'exposition an-
nuelle du -Crysiat Palace sera inaugurée le 12
février. Elle aura cette année un éclat consi-
.dérable. Le banquet d'inauguration sera pré-
sidé par sir John Scott Montagu.
S. M. LE Roi Léopold II a visité hier après
midi le Salon de Bruxelles. Le Roi a été reçu
par M. Mettewie; commissaire général de
l'exposition, entouré des'mémbres du Comité.
La visite royale âété longue etïninutieuse.
LA Coupe Gokdon-Bennett. Le cheva-
lier René de Knyfï- ne courra pas dans la
Coupe Gordon-Bennet|. L'équipe qui,piloterà
'les Êânhard-Levassof .dans, lé,s eslïmmatçjires
ise trouve composée de Henry Tort, Henry
Farman et Teste.
M. LE marquis DE VALDEFUENTES' a. en com-
mande, chez Charron, Girardot et Voigt, une
40-chevaux 1904 qui doit lui, être livrée pro-
chainement.
LES AUTOMOBILES MARTINI (licence Rochet-
Schneider), dont l'éloge paraîtrait superflu
après leur succès dans la rude ascension des
rochers de Naye (perïfè 23 0/0) et leur triom-
phe dans, les Reliability Trials, se trouvent
àParis à 1' «Intermédiaire», 17, rue Monsigny,
gui s'en est assuré par un gros traité la con-
cession exclusive pour la France.
YACHTING-AUTOMOBILE
LA coupE Hahmsworth disputée l'année
dernière à l'occasion'de la coupe Gordon-Ben-
nett n'aura pas lieu cette année, le tenant
S. F. Edge n'ayant pas reçu de défi dans le
délai prescrit, avant le lor février.
L'Automobile-Club DE France, vïent de
faire paraître le règlement spécial de la coupe
Rêcopé qui se disputera pour la première fois
sur le parcours'Caiais-Douvreë, étales règle-
ments généraux des courses, dé canots et de
yachts automobiles.
BILLARD
LA FÉDÉRATION française DE BILLARD a
tenu hier une assemblée générale extraordi-
naire à la suite de laquelle ont été élusmem-i
bres du nouveau Conseil: MM. Vignaux,'
Cure, Barutel, Crozatier, René et Beau; pro-
fesseurs MM. Freyssénge, Bériaud, Bfiottet
et Poulain, industriels de billard; MM. Del-
mas, Vimont.'Besagui, F. Reichel, Pinté, Th.
Leblanc, Th. 'Vienne et Perrinjaguet, ama-'
teurs.
Quatre-vingt-dix-sept délégués ont parti-
cipé aux élections, représentant les différents
milieux actifs de billard, académies, socié-
tés, industriels et amateurs indépendants.
Le nouveau Conseil élira ce soir son bureau
pour 1904. .-̃̃ ̃
FOOTBALL-ASSOCIATION
Un championnat. interbanques. ~r M-:
Brennus, président de -la Commission de"
football-rugby de l'U. S. -F. S. A. vient d'of-
̃Mr au Conseil dé l'U.1 S. f.' S. À.- un chal-
lenge destiné à un championnat qui sera dis-
puté entre équipes de la banque. Tous les
grands » établissements .financiers: parisiens
possèdent des .éléments -.capables de consti-
tuer de fortes équipes.. •
Frantz Reichel.
YACHTING
LE s. y.,« Nirvana ». Notre flottille de'
plaisance va. s'enrichir, sous peu de, jours,
d'un magnifique steam-yacht, qui prendr^
rang, comme rdimensions, après Atihah, axis
baron Edrn.o.ha de Rothschild, de i;855" J,on-'(
neaux, et Bacchante, à M. Henri Ménier, de
973 tonneaux. Ce steam-yacht, qui jauge 919
tonneaux, appartient à Mme la comtesse René
de Béarn, née' de Béhague. C'est un navire
qui vient d'être construit à Glasgow, sur les
plans deM.J.-L.Watson. Il est d'une extrême
élégance de formés, 'et nous n'hésitons, pas à
penser que c'est l'oeuvre la plus réussie qui
soit sortie du crayon de l'éminent architecte
naval.
Vu par le travers le s. y. Nirvana présente
une grande finesse de lignes, et son deck-
house, qui règne seulement sur deux tiers de
la longueur,, et qui laisse deux larges passa-
ges à bâbord et à tribord, rend la coque très lé*
gère à l'œil/L'avant est fin et élancé, la voûte
est longue et gracieuse. La chambre des car.
tes et de veille, de dimensions restreintes, pla-f
cée contre la cheminée sur le pont-promenade,
n'arrête pas la vue, comme dans beaucoup de
grands -yachts américains.
Dans le deck-house, en avant de la chemi-
née, se trouve un vestibule, donnant accès
dans un vaste salon, dont l'entourage est en
bois de satin, puis un bel escalier qui conduit
à- une salle 'à manger de 14 couverts et au
fumoir,
L'appartement particulier de la comtesse
de Béarn, qui vient après, se compose d'un
̃ boudoir et de trois cabines, avec .cabinets de
toilette et salles de bains. ̃•
A l'avant, quatre cabines complètes, pour
les invités, avec escalier spécial pour commu-
niquer sur le pont.
̃' Toutes les boiseries sont en bois' dur, avec
panneaux blancs émaiflés l'ameublement est
sobre, mais d'un goût exquis, rien de clin-
quant. C'est la comtesse de Béarn qui a donné
toutes lès indications et'quïa surveillé' l'exé*
cution de la décoration et du mobilier.
A la suite des machines sont placés l'office
et tout ce qui est nécessaire au service, puis
les logements des gens de la propriétaire et
des invités. La communication se fait par, un
long couloir à bâbord.
A l'arrière, les cabines des officiers et leur
mess, fort simples, mais très confortables.
Les machines à triple expansion actionnent
deux hélices et développent une force de
2;000 chevaux. Lar Vitesse aux essais a été de
15 nœuds 8. La vapeur est fourniepar, une
seule chaudière, ce qui est assez rare dans
des yachts de ce tonnage.
A l'extrémité du gaillard d'avant, qui a été
construit en prolongement de, la lisse, et dans
lequel logent 15 hommes d'équipage, la com-
tesse de Béarn a fait établir une sorte de
petit roof dans lequel elle prendra place avec
ses invités par beau temps. L'innovation
nous semble heureuse.
Selon toute probabilité, le s. y. Nirvana
.sera dans les eaux françaises à la fin du
mois, et il fera certainement l'admiration des
connaisseurs. Jib Tèpeait.
Jib Topsail.
̃ .;̃. TIR
TIR A0X PIGEONS DE MONTE-CAM,Q
{Par dépêche.)
La première journée du Grand Prix du
Casino a réuni 151 tireurs. 23 ont fait 2 zéros,
50' ont fait 1 sùr'2 et78, sur 2: Demain
mardi, à midi, continuation du Grand Prix.
Société « LE Fusil DE chasse». –L'as-
semblée générale annuelle de la société,» le
Fusil de chasse » aura lieu demain mercredi,
à cinq heures précises, au siège du club,; sous
la présidence de M. Gaston Legrand.
L'ordre du jour est fixé comme suit'clorap-
'port du président; '2» rapport du trésofiér;
projet de budget pour l'année 1904-; 4» élec-
'tion de membres du Comité;1 5°: élection du
•président pour l'année 1904.
Les membres du Comité sortant, tous xééli-
gibles, sont MM. Ernest Arthez,. Maurice Buc-
quet,le comte Julien de Felcourt, le comte de
Lyonne et J. de Monbrison..
Rappelons que les séances de tir seront
reprises le mercredi lÔ'février. Elles auront
lieu tous les mercredto,et les dëuxièffie et;quar
trième dimanches de-chaque mois.
}̃̃̃ y ̃ •'̃-•:̃ Paul Jïanioiiriyii
'm~CM~'
̃'̃ "̃ Paris, l'r février 1904.
̃ BLÉ. -T.La demande étant très restreinte, le
marché a manqué d'intérêt. Courant, 2087; mars,
,21 12; mars-avril,- 21 -12; 4 de -mars, 21 12; 4 de
mai, 21 12. -Les '100 kilos, net, comptant. Poids
naturel. 75 à -77 'kilos à l'hectolitre.
FARINES-FLEllff.. Marché dépourvu d'animation.
Tendairce calmé. Courant, 28 87 mars, 28 62;
mars-avril, 28* '62 4 de mars, 28 62 4 de m'ai,
28 62. Les 100 kilos net, toile perdue, sans es-
compte.•
ALCOOL. 'La réserve des vendeurs a eu pour
effet de restreindre les transactions. Tendance
ferme. Courant, 43 12 mars, 43 37; mars-avril,
4.3.62;4-de mai, 42;75; 4 derniers, 36 37. L'hecto-
litre .SOVDign ..ipgéj entrepôt Paris, escompte
2 O/U. ,'̃̃
SUCRES. • Rien de nouveau à signaler au sujet
des contrats .de..betteraves. En raison. ,du..bas
prix du sucre, les fabricants se tiennent sur. la
réserve. De spn..côté, la culture se montre peu
disposée à engager les pourparlers, prévoyant
que les conditions qui lui seront faites seront
inacceptables. 'Mais cette période d'attente, ne
peut se prolonger indéfiniment la fabrique va
bientôt se trouver dans l'obligation d'entamer
les négociations. ̃
Sur notre marché dgs sucres bruts, la tendance
reste faiblè.vOii a clôturé aujourd'hui aux prix
suivants Courant, 24; mars, 24 12 4 de mars,
24 50 4 de mai, 25; 4 d'octobre, 26 12. Les 100
kilos, net, entrepôt Paris, escompte 1/4 0/0.
ha. Circulaire des Fabricants de sucre apprécie
de la manière suivante la situation générale de
.l'article
« Maintenant que la fabrication est terminée,
;on peut espérer (Jueia situation des stocks va
enfin s'ameliorer un peu. On objectera peut-être
que Cuba est au commencement d'une forte fa-
brication mais, comme la consommation appa-
'rente des Etats-Unis s'était ralentie en1 raison de
l'attente de la réduction du droit sur le sucre de
cette île, la consommation visible de ces pays va
sans doute reprendre sa marche normale et ab-
sorber les expéditions cubaines assez rapidement
pour que le stock américain ne s'accroisse pas
plusvite que les années précédentes. Au surplus,
ce stock-est actuellement très déficitaire.
» Dans leurs réunions, les fabricants de sucre
d'Europe, en: Allemagne, en Autriche, comme en
France, insistent sur .la nécessité de réduire les
ensemencements, afin d'assainir la situation com-
merciale. »
MÉTAUX. Les derniers cours officiels (30 jan-
vier) sont les suivants, les 100 kilos à l'ac-
quitté':
Cuivre 'en barres, Chili, américain ou autres
provenances équivalentes, livrable au Havre
marques ordinaires, i46 fr. 75, contre 148 fr. le
23 janvier1; premières marques, 148 fr. 75, contre
150 fc;e,n ..lingots, et,plaques de laminage, '.li-
vrable au Havre, ou à Rouen, 153 fr. 75, contre
155 fr. en lingots propres au laiton, 154 fr. 75
contre 156' f r. en cathodes, 154 "fr. 75, contre
•'156 fr. ̃̃ '̃̃ .•-
Etain Bàhka", livrable au Havre ou à Paris,
339 fr. 50 contre 346 fr. 50.
Plomb de provenances diverses, marques ordi-
naires livrable au Havre ou- à Rouen, 34 francs
contre 34 fr.50 ;.< livrable à Paris, 34 fr. 50 contre
;35 francs.
Zinc.de Silésie, livrable au Havre, 59 fr. 50
contre 58 frf, 75 autres bonnes marques,.58 fr. 50
contre 57 ,fr. 75 mêmes marques, livrable à
Paris, 59 francs contre 58'fr. 25.
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et M. A. Rospini. v
flVIS MONDAINS
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Déplacements et Villégiatures
des abonnés du « Figaro »
EN FRANCE
M. Paul Busignies, à Troyes
M. le comte Stanislas de Castëja,âu château de
Mareuil.
M. O. de Dorlodot, ingénieur, à Saipt-Illiers-la-
Ville. '•
Mme la baronne d'Eichtal, à Castres.
M. Eugène-Léon Renault, Nice.
.•M. Sasle, à' Amfrevillë-la-Mivoie.: •
M. Raïssac, percepteur, à Châteaupousac.
M. Jules Toinet, à. Nice.
S. Exe. Mme de Tchérinoff, a Menton. --1 •̃
A L'ÉTRANGER
Mme Maurice Ephrussi, à Saint-Moritz»
M. le baron Hahn, à Constance.
M.-Klfl-iiobérger; -à Bucarest.. r- ̃
Mme la baronne Jeanne de Menasee,. au Caire..
.M. Le-Maistre d'Anstaing, à Olilin..
M. ïteimeringer," à La Haye. v
M. et Mme Lowinski-Cauvin, à San-Remo. -;̃
̃ • • ARRIVÉES, A PARIS
M. Maurice Boniface, Mme Jean Gavoty, M. Ar-
thur Goldscheider, M. G. Ghika, ministre de
•Roumanie; Mme de Lavandeyra, M. /Matthys-
sens4 M, fiât, M. le vicomte ̃«ë'Pertliuig,
'l''f~. ®e --J ~® "1
qlïî a déjà" créé des matinées « chics » lés
mercredis,, e,e verra .obligé d'augmenter encore
le'nombre de ses matinées.
D'ailleurs, Bostock ne s'endort pas sur ses
lauriers. Il fait « débuter » presque chaque
jour un. attrayant numéro, ou deux, comme
hier, aux, applaudissements unanimes des
spectateurs.'
Par suite, d'un événement imprévu, l'ou-
verture de l'Alhambra (ancien théâtre du
Château^d'Eau), annoncée pour hier soir, est
remise à une date ultérieure. Lé. public, d'ail-
leurs, ne. perdra rien pour attendre, et il
aura dans quelques jours ce spectacle'd'une
salle vraiment féerique, transformée d'une
façon r.em;aiç,q«able..par la direction Barras-
ford.
~'Lé concert-théâtre dont M. Ruez a su faire
le rendez-vous du Tout-Paris mondain Pa-
ri^lana, tient vraiment une énorme vogue
avec sa fantaisie-parodie « En revenant. de
Jérusalem »i Amusante au possible cette pié-
cette gnété" traitée, avec finesse, délicatesse;
c'est' une. charge, mais une charge-bon en-
f a'nt qui forcement doit fait' rire.
Tntërcàiêe dans T'en auras! elle en rehausse
l'éclat et participe au'triomphe de la revue
£ui reste tm des plus grand succès de l'année.
v I.
"ïl n'est pas un Parisien qui ne voudra
avant le départ de la réduction absolument
exacte de la basilique Saint-Pierre de Rome
pour l'Amérique, venir admirer aux Grands
Magasins Dufayel cette œuvre colossale qui y
est visible de deux heures à six heures en
semaine et de dix heures à midi, le diman-
che^ V: .̃̃̃
MM: les chefs d'institutions sont informés
que sur demande adressée préalablement au
secrétariat, une réduction de moitié leur sera
accordée sur le prix de l'entrée des élèves
qu'ite "conduiront en' groupes. Concert tous
les jours dans, le jardin d'hiver cinémato-
graphe, buffet-glacier, etc.
I)èuj chansonniers, ,et non des moindres,'à
ia.suîfe ..d'jine discussion, se sont rencontrés
à huit. heures ce matin dans la propriété du
ceinte de S. à Saint-Cloud. Daux balles ont
été échangées heureusement sans résultat.
Les chansonniers se sont réconciliés sur le
terrain,et paraîtront ce soir au programme
dè'lâ'Boîte à Fursy. La nouvelle rencontre se
fera amicalement, cette fois, sur le terrain de
la chanson.
'• » .|.
Ce soir, à la Gaîté-Rochechouart, rentrée
de' la charmante Mlle Derminy.
Eour des raisons multiples, la plupart des
revues ont quitté l'affiche, tandis qu'au con-
cert de la; Pépinière, Oh! la! la! mon Empe-
reur^! '.poursuit, sans voir fléchir ses recettes,
sa marche vers la centième. Tout comme au
.premiexjour, loges et fauteuils sont pris d'as-
saut et- quand le rideau se lève sur le coquet
tableau du pont de la Frasqùita, les retarda-
taires- doivent se contenter d_e, places plus
mpdosteSj quand il s'en trouve encore de li-
bres.
Ajoutons que le programme vient d'être
corsé ^une -attraction sensationnelle les
.«-Resaa.nd.Jeh.an », excentrics danseurs qui
paraissentiau- deuxième acte-, ̃̃<,̃̃.
»̃»
.An. -Cabaret des :Arts,; 36, boulevard de
Clichy, l'annonce dés dernières représenta-
tions de la Belle' du 'Sahara, revue fameuse
de Jacques Ferny et Victor Tourtal, à "la-;
quelle succéderav-dîailleurs, une -.autre revue
dos 'mêmes, fait:, refuser du. monde depuis
-trois jours ;.et dans leur programme de chan-
so'ns-dès-plusvariéesvlès chansonniers Ferny,
•Bàftha,?Magdeleine- .SJmiane,: Burtey, Tour-,
tal, Dangry, Lassailly se surpassent sans
cesse. Gros succès surtout pour la nouvelle
série dos chansons du maître Marcel" Legay.
IJéniairi, première représentation d'Un ma-
'iiàt/ê'cl Moiïirh'drtrëy'ûëBxiHeyet Tourtal.ii^
£j!O ^"Z'-i-'J.' ̃*̃> ri fJ'tT ? '-̃ /̃ :'̃̃̃• ̃;̃>
G~Ââ Cabarét des 'Y't;8f ~p'¡,
JVAÛ. "Cabaret des .Noctambules (7, rue Cham-
Eollion,. quartier Latin) le barde montmar-
trois -Marcel Legay, donnera une chanson
nouvelle par semaine. Son grand succès actuel
est la Légende de l'Aigle. Son exemple sera»
̃suivi' également par tous les chansonniers :̃
XaVïer Privas, le prince des poètes chanson-
"aiers qui chante N-i-ni c'est fini; Eugène Le-
mercier qui détaille d'une façon impeccable
l'4mour et- la Musique; Gabriel Montoya,;
gfoB? succès avec r Si vous n'étiez pas sijolie;)
puis PaùlMarîhier; Charles Fallot, Ïbn-Lug;;
Je maestro Alberty et enfin la charmante
'Francine Lorée qui a renouvelé entièrement1
«on 'répertoire. ̃" '•̃ '•'•"
Le bal des « Boucleuses ».
De l'avis de tous les gens qui s'amusent'
« la-Boûcîe » est en ce moment l'endroit le
pl«s gai' de Paris, celui où l'on rencontre- les
plus jolies femmes et les plus ̃ aimables club-
̃meri. -̃- ;:̃̃•
Quantité de joyeux fêtards estimant que le
cadre si particulier de « la Boucle » se prête-
rait admirablement à une fête du genre de
celles qui se donnent dans les autres établis-
sements, ont demandé à l'administration d'en
organiser Une. Déférant à leur désir, celle-ci a
choisi la date de samedi prochain 6 février.
'Nous reviendrons d'ailleurs en détail sur le
programme de cette organisation qui promet
lantes.. •
̃"̃ Après-demain jeudi, à quatre heures, cours
gratuit de diction et de déclamation que di-
rige avec -tant de zèle et de talent, à la mairie
du sixième arrondissement, M.,Edouard Céa-
lïs dti théâtre » Sarah Bernhardt le pro-
gramme sera vendu au profit des incendiés
d':Aalesund (Norvège) et le produit versé à la
souscription du Figaro.
La séance comprendra les « Comédies dé
Corneille », causerie par M. Adrien Sée, li-
cencié ès lettres des récitations par Mlles
Arrial, Sotto, de Lorcy, de Neuville, Conty,
̃ Harrouël, Bidoli; Dênyse Billioque, Mireille
Corbe et"l~i. André enfin Jean Marie, d'An~
dré Theuriet, interprété par Mlle Lange, MMi
Mdrbach et Céalis. Alfred Delilia,
Alfred OelOia.
l«aï|?ïe aa^. Êhaçîps
̃ LàHohasse à courre du chevreuil et du lièvre.
J Le S. H. CF. f.
Lapasse àiir est close, mais la chasse
a courre diemeare ouverte. Si l'on jouit
plus délicieusement d'un plaisir qu'on
s'était cru tavi, quel' charme extraordi-
naire elle doit avoir cette année pour la
plupart de ses adeptes Je parle de tous
ceuxqui chassent le chevreuil ou le liè_
vre et qui sont l'immense majorité.
'.lis, l'ont, en effet, échappé belle, et
leurs craintes' furent très vives durant
quelques semaines. On avait, en haut
lieu, .Ontention de fermer la chasse à
courre.de ces deux gibiers en même temps
qy.e la'.chasse à tir, de sorte que, dèsle
Sjan-iâer, le gros bataillon des veneurs
,~aUrait;\pu; cÇanter avec mélancolie;:
«NôûS" n'itonB plus au" bois, les lauriers
:Son!ço.iipé,s », S'il leur est encore permis
'/dé Mcourjlër jusqu'au 31 mars, qu'ils
..rçndeht grâce! au 0aint-Hubert-Glub de
Fr.à|jce, car c'est bien à lui qu'ils le doi-'
:yent, '̃" ̃
J)iVBrs Conseils généraux, organes de
ces» fusillots'» jaloux conme ilyeri eut
toujours, comme il y en' a de plus en
plus, avaient demandé simultanéité de
̃clôture pour la chasse à tir et la chasse à
copjrre., et, d'autre part, au ministère, op
Be'dilâif «Si nous protégeons contre les
uns le lièvre et le chevreuil ,,poar^pioi les
laisserions-nous détruire par Ies'autres ? »"
Le Saint-Hubert-Glub-est bien pour la
protection des espèces, c'est pour la ré-
clamer et y aider de toutes ses forces
qu'il s'est fondé; mais il ne jugeait pas
nécessaire le sacrifice qu'on voulait im-
poser aux veneurs, Généralement, ils ne
découplent guère que deux fois par se-
maine, et c'est rarement sur, des hases,
plus rarement encore sur des chevrettes.
Lorsqu'ils prennent, c'est un seul animal
quelquefois deux lièvres dans la
même journée. Ce n'est point cela qui
cause de grands vides-. Les veneurs
savent, du reste, s^arrêter à temps, re-
peupler, au besoin ils, payent jouir du
présent. sans compromettrez-avenir. Les
forêts les plus ;yives ien-. chevreuils, sont
celles où ces animaux sont réservés à la
chasse à courre. Pourquoi donc porter à
celle-ci un coup des plus funestes en; la
limitant à quelques semaines ? Un maître
d'équipage ne s'imposerait pas les lourdes
dépenses que compprte' l'entretien d'une
meute et d'un personnel, sans compter
beaucoup d'autres frais, pour découpler
une dizaine de fois (en supposant que la
tombée des feuilles et je temps leper-
mettent) entre- Ierl*r> novembre et le
1er janvier. Mais ce serait tuer'la chasse
à courre que de la réduire à' une aussi
brève durée; ce serait ôter leur gagne-
pain à tant de gens qu'elle fait vivre,
ruiner cet élevage des chiens, de meute
si florissant. en certaines contrées et qui
donne lieu à tant de transactions.
Avec chaleur et avec insistance, ces
raisons furent exposées, au nom du Saint-
Hubert-Club de'France, à M. le minis-
tre de l'agriculture, et M. I$ougeot, qui
n'est point un profane en matière de
chasse, les trouva justes et décisives.
C'est ainsi qu'ont été sauvées la chasse à
courre du lièvre et celle du chevreuil.
Leurs adeptes en sont bien redevables à
la jeune et grande société dont lecomte
Clary est l'actif et dévoué -président;
**̃*
II. y a treize ou quatorze' mois pas
plus que le Saïnt-Hubert-Cïub a com-
mencé de fonctionner. Il.comptait alors
environ 700 membres; il -en a-7,000 au-
jourd'hui, et les adhésions collectives de
nombreuses Sociétés cynégétiques por-
tent à 13,000 le nombre des chasseurs
groupés sous sa bannière. 'Il est peu
d'exemples d'un .aussi rapide développe-
'merit.Etlejeune'Club,qui grossit chaque
jour, p'a pas encore" acquis celui ^qu'il
doit atteindre. '̃•'
Créé pour obtenir la protection du gi-
bier, considéré comme richesse natio-
nale, pour favoriser sa multiplication et
^réunir dans ;une commune défense de
leurs intérêts chasseurs et-veneurs, pe-
tits et grands, sans distinction'd'opinion,'
de. rang ou de fortune, il devrait bien vite
iles.râlii.er tous, puisq'ue c'est pour tous:
qu'il, travaille.
jl a déjà sauvé la vénerie d'un, dan-
ger mortel et il a servi de diverses
manières la masse des chasseurs. Il n'est
pas étranger à l'adoption de ces couver-
'turesét de ces clôtures spéciales 'qui1 fa-
vorisent la' repro4ui3Ï.ipn de nos gibiers
.les plus précieux et .les plus -menacçs;;
c'est à la suite de ses' démarches -.qu'ont'
été rédigées les énergiques circulaires:
de M. Mougeotet.de.M. Vallé, qui. n'ont1
jpaB' 'etUimalHeureaBement le ffllme. effet!
,partpuh mais qui, dans, divers" départe--
.lance du braconnage et plus [nombreux-
les procès-verbaux.
Il a vigoureusement' combattu l'amnis-
tie des condamnés pour délits de chasse,
obtenu des ministres de l'agriculture et
de la justice qu'ils en demandassent
énergiquementje, rejet à- la commission
du Sénat. Célïe-ci ne se presse pas de
statuer, et, maintenant que les grévistes;
̃ont eu leur amnistie, elle jugera peut-
-être que les braconniers peuvent bien
? attendre la lëur.4 sous l'orme.
Le Saint-Hubert-.Club se préoccupe
beaucoup du projet de loi sur la réforme
dés juges de .paix. Ce projet contient une
disposition tout à fait "dangereuse, en
vertu de laquelle la compétence de ces
magistrats serait étendue* à toute une
catégorie de délits; de chasse qu'ils se-
1 raient chargés de réprimer très pater-
nellement et à très peu de frais pour les
condamnés. Les chasseurs sans permis,
les destructeurs d'oiseaux utiles, les
braconniers, qui fusillent en temps
̃ de:: neige les perdrix et, les lièvres,
auraient 'bien des chances d'en être
quittes pour une amende de vingt sols,
peut-être encore avec application de
la loi Bérenger. La, Commission a con-
senti à ne rendre justiciables des juges de
paix que les auteurs d'un premier délit.
Mais le Saint-Hubert-Glub réclame avec
raison le maintien intégral de la juridic-
tion correctionnelle déjà 'si débonJ
naire généralement et s'il échoue de-
vant la Chambre, il redoublera d'efforts
auprès du Sénat, où les questions d'or
dre juridique sont examinées 'plus sé-
rieusement. Il n'est pas un chasseur hon-
nête, qui ne soit moralement avec lui
dans cette campagne et ne fasse des
vœux pour son succès. C'est matérielle-
ment, en entrant dans ses rangs et en lui
donnant de plus en plus la force du nom-
bre, ^que tous devraient le soutenir.
Estimant que là chasse banale est un
fléau, lé Saint-Hubert-Glub de France né
néglige rien pour encourager lés petits
propriétaires à entrer dans la voie indi-
quée par M. Mougeot, à s'entendre pour
ouer le droit de chasse sur leur terrain,
soit' directement, soit par les soins' de la
commune, en laissant, au besoin, une
partie du territoire, gardée comme le
reste, à la disposition des petits chasseurs
de l'endroit ou bien encore à former
entre eux des associations de chasse, ou
ils pourraient admettre, moyennant mo-
deste redevance, un certain nombre de
petits chasseurs non propriétaires; II 4
même voté une somme qui doit être" dis-
tribuée en prix aux communes où là
chasse sera le mieux organisée.
Cette substitutiongràduélle delachasse
gardée à la chasse banale n'est pas du
goût de'tout le mondé. Elle ne saurait
plaire à ces Nemrqds sans terres qui ne
voulant'pas dépenserpuii sôù pour entrer
;da,ns'uné société, où acheter à prix .nor-
dique une autorisation, entendent pou-
voir tuer sans droit le gibier que les petits
propriétaires n'ôjit pas' le' moyen de pro-
téger contre eux, Au nom de ces braves
communistes pour qui les champs n'ont
pas de maître et à qui le gibier des au-
tres ne coûte' rien,' le Sa'irit-Hubert-Club
a été violemment attaqué la campagne
ia plus venimeuse et la plus déloyale a
été menée contre lui: Mais rien n'empê-
che les idées justes de faire leur chemin
D'après le rapport de M', ftuau sur le
budget de l'agriculture, plus de 500 com-
munes de la région dû Nord et dû Nord-'
1.' 'n' # '.c' +' a
Est, et'queTques" autres par ci, parla?-
ont fait application d'un, des systèmes,
proposes par M. Moiïge'ot. La propa-
gande du Saint-Hubert-Club n'est pas
étrangère à cet encourageant résultat,
que je n'aurais pas, je le confesse, espéré
aussi prompt.
Le club ne s'est point proposé de faire
concurrence aux Sociétés1 de répression,
mais il encourage." aussi la surveillance
de la chasse en accordant des récompen-
ses honorifiques aux gendarmes, aux
gardes et autres agents qui se sont signa-
lés par un acte de dévouement ou qui
ont opéré d'importantes captures.
Estimant qu'il vaut mieux prévenir
que punir, il afait appel aux instituteurs
pour répandre la bonne parole, montrer;
dans leurs leçons aux enfants et dans
leurs conférences pour les adultes, de.
quel intérêt seraient pour tout le mondèl
et surtaut pour les habitants des campa-
gnes la mise en valeur^ de la chasse et la
multiplication du gibier, pour inspirer à
leurs élèves l'horreur du braconnage.
Beaucoup, dans des lettres parfois tou-
chantes, lui ont promis leur concours.
Et c'est ainsi que, tout en paraht de
son mieux aux dangers du moment, en
obtenant de bonnes mesures, en faisant
réformer certains arrêtés préfectoraux,
objets de justesplaintes,le Saint-Hubert-
Club prépare l'avenir.
Les chasseurs et veneurs possèdent en
lui le grand syndicat, tant de fois récla-
mé, pour la défense des intérêts com-,
muns. Qu'ils y entrent donc tous pour le
fortifier et que ceux-là seuls restent en
dehors pour qui la chasse peut se définir:
L'art.de s'emparer du gibier .d'aùtrui.
Jean Robert.
lia 1/ie Spoirth/e
LES ARMES
Au lycée Michelet. L'excellent m.aître-
Rouvière, qui professe au lycée Michelet,
avait organisé ces jours-ci, entre les .élèves de;;
son cours, une intéressante réunion. Trois
poules y ont eu lieu, qui ont donné. les résul-i
tats suivants
l'P poule (fleuret, juniors) 1 M. Dorlin, .2 M.
Pellorin;
2° poule (fleuret, seniors) 1 M. Giffo, 2 M.'
Bimsenstein;
.3* poule (épée, seniors) 1 M. Chini, 2 M.
Thierry. ̃ •
r M. Fabrej proviseur du lycée, assisté de
M. Calvet, censeur, présidait eette fête in-,
itimie à laquelle les parents des élèves avaient
seuls été coriyiés>
1 Cercle D'ESCRIME ET DE SPORT DU Ille
^Arrondissement- Le Cercle d'Escrime et
de Sport du III0 arrondissement organise
;pour les;34r26 et2S février prochains,, sous -le
(patronage du- journal l'Auto, un concours;
d'escrime au fleuret. •- ̃ ••• ̃̃
Salle, d'armes ~L a Tour-Mauboubô.– Lesj
membres de la salle La Tour-Mâubourg, dût
professe M. Bouard, se sont réunis ces jours-!
;ci en assemblée générale il a été procédé à!
la' nomination du comité -qui -se trouve cons-| ·
titùé dé la manière suivante pour ̃ l'année!
490i: •̃;̃•̃•̃• /̃ i
Président d'honneur comte.de Valie-Flor;, j
'Président MrA. Lafontaine-; • ̃ ̃ .-•
Vice-président M. S. 'Boisseau; li
Secrétaire M. L. Eournier; -•:«
Membres MM. L. Auby, docteur Bisserié.j
Maxime Bourcier, docteur Coulom, docteur Cour-
voisier, docteur Lemaître, L. Thomas, comte de
'*K:èïg:6rlay; ̃ :> uiùi -t' ̃ '̃
.jr;^A.yiGHY. Très rjô,iassie làp'rgmièrè'r'eçepi
'lion sur. invitations, -offerte hier:par Ia!s6ciétôj
i«rEpée», dans sa coquette salle, 16, cité
îd'Anfin, dont le baron de Lormais, président,;
• assisté du Comité, faisait les honneurs ."P'ans;
l'assistance ,̃̃
̃ Baronne de Lormais, baronne de Léauta'udi
Mme Bonjean, M. et Mme de Waleffe, Mme.d(i
1 Lanchâtres., miss Robinpw, le poète breton.Yanri
Nibor, le chevalier Mattei, comtes Em. et' M. -do
LaTour,-vicomte-de Boisboissel, MM. Danchez do
Beaubert, Raoul de Fréchencourt, Prunier, comté
de Peretti, comte Giàfferi, Huguenot, de -Rcruvillej
et'c,, etc. ̃ '̃̃" ̃
,Assauts, sensationnels entre le chevalier
Mattei, qui a eu lés honneurs de la journée;
et M. Fontanes le chevalier, Mattei et le ba-
ron de Lormais, et enfin l'assaut très remar-r
qué des. professeurs Mignot.et Baudat..La'ré-
ception s'est terminée sur une poésie héroï4
que de Yann Nibor, dite par l'auteur avec lé
talent exquis qu'on lui connaît. 1 1
L'assaut de l'Ecole d'Es.crimel'.«Epée;»î.
L'Ecole d'escrime 1' « Epêe », où professe .lé
maître Hazotte, donnait ces jours-ci son .as-f
saut annuel, dans la salle de l'hôtel des So-
ciétés savantes. Quatorze jeux de fleuret, d ~e
sabre, de canne ou de boxe anglaise étaient
inscrits-sur le programme, que le talent de
M. 'Mas avait fort élégamment illustré.
MM: Gabillot et-Hadjiconsta, Rabaud. et
̃ Meinvielle, Garipuy et Lamotte se sont fait
applaudir au début de la première partie.
Après eux,.M..Muracciole, qui enseigne les.arj-
mes à Nancy, s'est mesuré contre le professeur
Jolliet. M. Muracciole a la main prompte et
exercée; en revanche, il m'a paru qu'il prer
nait un peu trop de garde et que ses attaques
s'en ressentaient. J'ai suivi avec un vif inté-
rêt l'assaut de M. 'Reynier, vice-président da;:
la salle, contre M. Rothéa. M. Reynier l'a
conduit avec vigueur, et ses coupés ont été
fréquemment suivis de succès; M. Rothéa
lui a opposé un jeu simple, mobile et plein
d'à-propos.
M. Reymon'dj qui assiste le maître Hazotte
à l'Ecole d'escrime « l'Epée », terminait la
première partie en tirant contre M. Poùponl
neau. Il a donné, une fois de plus, la preuve
des grandes qualités qu'il possède, et parti-
culièrémerit de son remarquable doigté,- cej-
pendant que. M. Pouponneau se défendait
avec adresse, et cherchait à le surprendre
dans ses préparations, parfois un peu lon-
gues.
Après un assaut de boxe anglaise, entre
MM. Dberr et Monjarret et un:jéu de canne
entre MM. Dechambourg et Wibaille, la
deuxième partie a commencé 'elle nous a fait
assister à des rencontres intéressantes entre
MM. le comte de Caussade et Potard, René
Boudreaux et Lavauden, Brissette et Murac-
ciolé, le capitaine Bardet et Boisdon, ces
derniers très brillants dans leur assaut de
sabre.
M." John JenkMson, amateur de la salle
Mac' Pherson, vainqueur des championnats
anglais de fleuret en 1902-1903, s'est mesuré
contre M. Plommet. M. Jenkinsonestun escri-
meur icorrect, bien, entraîné et d'une très bonne
force. Dominé au début par-son difficile ad*
versaire, il a pu prendre toutefois, avant de
quitter la planche, une série de fort jolis
coups. La soirée a pris fin sur l'assaut des
maîtres Hazotte et Cherbouquet, qui l'un et
l'autre, ont mérité', par leur science, leur mé-
thode et leur entrain, les applaudissements
unanimes :dés invités.
M. Hébrard" de "Villeneuve présidait cette
•séance; on m'avait fait l'honneur de me con-
fier la direction- des assauts .de boxe et de
canne. On remarquait dans l'assistance M.
,Pr*év6st, président,d *e la salle; MM. Mas, Cha-
:puis', Pradel!e,Lenoir, Rougeville, etc.
SOCIÉTÉ d'entraînement DES amateur,s
d'escrime- r- Le banquet annuel de la So-
ciété d'entraînement descrime vient "d'avoir
lieu sous la présidence de M. G. de Colvé des
Jardins. ̃
On remarquait parmi les convives.:
MM. Charles Grafidmougin, F. de La Costè,
le comte de Yerville,, Y. Beauregard, :1e.! vicomte
.dAndré, -Eugène Borrel, le margui-s de Saint-
Gilles,, Jules Rothéa, MauriceBothéa, le. marquis
P. de Cliampeaux, le docteur la Ba^os» 2. de
'Ternant, J. de Pèrcin, P. d'Antremdtft^ïe'ob^mte1
et le vicomte de Francmesnil, A. de Parys, etc.
Jehan Septimd;
AUTOMOBILISME
L'EXPOSITION DE, Vienne.. Le baron de
'Zuylen, président 'de l'Automobile-Club de
France, et M. Dumontpallier,' secrétaire géné-
ral du même club, se rendront Vienne pour
y représenter l'A. C. F. à l'exposition.
LE SALON anglais. L'exposition an-
nuelle du -Crysiat Palace sera inaugurée le 12
février. Elle aura cette année un éclat consi-
.dérable. Le banquet d'inauguration sera pré-
sidé par sir John Scott Montagu.
S. M. LE Roi Léopold II a visité hier après
midi le Salon de Bruxelles. Le Roi a été reçu
par M. Mettewie; commissaire général de
l'exposition, entouré des'mémbres du Comité.
La visite royale âété longue etïninutieuse.
LA Coupe Gokdon-Bennett. Le cheva-
lier René de Knyfï- ne courra pas dans la
Coupe Gordon-Bennet|. L'équipe qui,piloterà
'les Êânhard-Levassof .dans, lé,s eslïmmatçjires
ise trouve composée de Henry Tort, Henry
Farman et Teste.
M. LE marquis DE VALDEFUENTES' a. en com-
mande, chez Charron, Girardot et Voigt, une
40-chevaux 1904 qui doit lui, être livrée pro-
chainement.
LES AUTOMOBILES MARTINI (licence Rochet-
Schneider), dont l'éloge paraîtrait superflu
après leur succès dans la rude ascension des
rochers de Naye (perïfè 23 0/0) et leur triom-
phe dans, les Reliability Trials, se trouvent
àParis à 1' «Intermédiaire», 17, rue Monsigny,
gui s'en est assuré par un gros traité la con-
cession exclusive pour la France.
YACHTING-AUTOMOBILE
LA coupE Hahmsworth disputée l'année
dernière à l'occasion'de la coupe Gordon-Ben-
nett n'aura pas lieu cette année, le tenant
S. F. Edge n'ayant pas reçu de défi dans le
délai prescrit, avant le lor février.
L'Automobile-Club DE France, vïent de
faire paraître le règlement spécial de la coupe
Rêcopé qui se disputera pour la première fois
sur le parcours'Caiais-Douvreë, étales règle-
ments généraux des courses, dé canots et de
yachts automobiles.
BILLARD
LA FÉDÉRATION française DE BILLARD a
tenu hier une assemblée générale extraordi-
naire à la suite de laquelle ont été élusmem-i
bres du nouveau Conseil: MM. Vignaux,'
Cure, Barutel, Crozatier, René et Beau; pro-
fesseurs MM. Freyssénge, Bériaud, Bfiottet
et Poulain, industriels de billard; MM. Del-
mas, Vimont.'Besagui, F. Reichel, Pinté, Th.
Leblanc, Th. 'Vienne et Perrinjaguet, ama-'
teurs.
Quatre-vingt-dix-sept délégués ont parti-
cipé aux élections, représentant les différents
milieux actifs de billard, académies, socié-
tés, industriels et amateurs indépendants.
Le nouveau Conseil élira ce soir son bureau
pour 1904. .-̃̃ ̃
FOOTBALL-ASSOCIATION
Un championnat. interbanques. ~r M-:
Brennus, président de -la Commission de"
football-rugby de l'U. S. -F. S. A. vient d'of-
̃Mr au Conseil dé l'U.1 S. f.' S. À.- un chal-
lenge destiné à un championnat qui sera dis-
puté entre équipes de la banque. Tous les
grands » établissements .financiers: parisiens
possèdent des .éléments -.capables de consti-
tuer de fortes équipes.. •
Frantz Reichel.
YACHTING
LE s. y.,« Nirvana ». Notre flottille de'
plaisance va. s'enrichir, sous peu de, jours,
d'un magnifique steam-yacht, qui prendr^
rang, comme rdimensions, après Atihah, axis
baron Edrn.o.ha de Rothschild, de i;855" J,on-'(
neaux, et Bacchante, à M. Henri Ménier, de
973 tonneaux. Ce steam-yacht, qui jauge 919
tonneaux, appartient à Mme la comtesse René
de Béarn, née' de Béhague. C'est un navire
qui vient d'être construit à Glasgow, sur les
plans deM.J.-L.Watson. Il est d'une extrême
élégance de formés, 'et nous n'hésitons, pas à
penser que c'est l'oeuvre la plus réussie qui
soit sortie du crayon de l'éminent architecte
naval.
Vu par le travers le s. y. Nirvana présente
une grande finesse de lignes, et son deck-
house, qui règne seulement sur deux tiers de
la longueur,, et qui laisse deux larges passa-
ges à bâbord et à tribord, rend la coque très lé*
gère à l'œil/L'avant est fin et élancé, la voûte
est longue et gracieuse. La chambre des car.
tes et de veille, de dimensions restreintes, pla-f
cée contre la cheminée sur le pont-promenade,
n'arrête pas la vue, comme dans beaucoup de
grands -yachts américains.
Dans le deck-house, en avant de la chemi-
née, se trouve un vestibule, donnant accès
dans un vaste salon, dont l'entourage est en
bois de satin, puis un bel escalier qui conduit
à- une salle 'à manger de 14 couverts et au
fumoir,
L'appartement particulier de la comtesse
de Béarn, qui vient après, se compose d'un
̃ boudoir et de trois cabines, avec .cabinets de
toilette et salles de bains. ̃•
A l'avant, quatre cabines complètes, pour
les invités, avec escalier spécial pour commu-
niquer sur le pont.
̃' Toutes les boiseries sont en bois' dur, avec
panneaux blancs émaiflés l'ameublement est
sobre, mais d'un goût exquis, rien de clin-
quant. C'est la comtesse de Béarn qui a donné
toutes lès indications et'quïa surveillé' l'exé*
cution de la décoration et du mobilier.
A la suite des machines sont placés l'office
et tout ce qui est nécessaire au service, puis
les logements des gens de la propriétaire et
des invités. La communication se fait par, un
long couloir à bâbord.
A l'arrière, les cabines des officiers et leur
mess, fort simples, mais très confortables.
Les machines à triple expansion actionnent
deux hélices et développent une force de
2;000 chevaux. Lar Vitesse aux essais a été de
15 nœuds 8. La vapeur est fourniepar, une
seule chaudière, ce qui est assez rare dans
des yachts de ce tonnage.
A l'extrémité du gaillard d'avant, qui a été
construit en prolongement de, la lisse, et dans
lequel logent 15 hommes d'équipage, la com-
tesse de Béarn a fait établir une sorte de
petit roof dans lequel elle prendra place avec
ses invités par beau temps. L'innovation
nous semble heureuse.
Selon toute probabilité, le s. y. Nirvana
.sera dans les eaux françaises à la fin du
mois, et il fera certainement l'admiration des
connaisseurs. Jib Tèpeait.
Jib Topsail.
̃ .;̃. TIR
TIR A0X PIGEONS DE MONTE-CAM,Q
{Par dépêche.)
La première journée du Grand Prix du
Casino a réuni 151 tireurs. 23 ont fait 2 zéros,
50' ont fait 1 sùr'2 et78, sur 2: Demain
mardi, à midi, continuation du Grand Prix.
Société « LE Fusil DE chasse». –L'as-
semblée générale annuelle de la société,» le
Fusil de chasse » aura lieu demain mercredi,
à cinq heures précises, au siège du club,; sous
la présidence de M. Gaston Legrand.
L'ordre du jour est fixé comme suit'clorap-
'port du président; '2» rapport du trésofiér;
projet de budget pour l'année 1904-; 4» élec-
'tion de membres du Comité;1 5°: élection du
•président pour l'année 1904.
Les membres du Comité sortant, tous xééli-
gibles, sont MM. Ernest Arthez,. Maurice Buc-
quet,le comte Julien de Felcourt, le comte de
Lyonne et J. de Monbrison..
Rappelons que les séances de tir seront
reprises le mercredi lÔ'février. Elles auront
lieu tous les mercredto,et les dëuxièffie et;quar
trième dimanches de-chaque mois.
}̃̃̃ y ̃ •'̃-•:̃ Paul Jïanioiiriyii
'm~CM~'
̃'̃ "̃ Paris, l'r février 1904.
̃ BLÉ. -T.La demande étant très restreinte, le
marché a manqué d'intérêt. Courant, 2087; mars,
,21 12; mars-avril,- 21 -12; 4 de -mars, 21 12; 4 de
mai, 21 12. -Les '100 kilos, net, comptant. Poids
naturel. 75 à -77 'kilos à l'hectolitre.
FARINES-FLEllff.. Marché dépourvu d'animation.
Tendairce calmé. Courant, 28 87 mars, 28 62;
mars-avril, 28* '62 4 de mars, 28 62 4 de m'ai,
28 62. Les 100 kilos net, toile perdue, sans es-
compte.•
ALCOOL. 'La réserve des vendeurs a eu pour
effet de restreindre les transactions. Tendance
ferme. Courant, 43 12 mars, 43 37; mars-avril,
4.3.62;4-de mai, 42;75; 4 derniers, 36 37. L'hecto-
litre .SOVDign ..ipgéj entrepôt Paris, escompte
2 O/U. ,'̃̃
SUCRES. • Rien de nouveau à signaler au sujet
des contrats .de..betteraves. En raison. ,du..bas
prix du sucre, les fabricants se tiennent sur. la
réserve. De spn..côté, la culture se montre peu
disposée à engager les pourparlers, prévoyant
que les conditions qui lui seront faites seront
inacceptables. 'Mais cette période d'attente, ne
peut se prolonger indéfiniment la fabrique va
bientôt se trouver dans l'obligation d'entamer
les négociations. ̃
Sur notre marché dgs sucres bruts, la tendance
reste faiblè.vOii a clôturé aujourd'hui aux prix
suivants Courant, 24; mars, 24 12 4 de mars,
24 50 4 de mai, 25; 4 d'octobre, 26 12. Les 100
kilos, net, entrepôt Paris, escompte 1/4 0/0.
ha. Circulaire des Fabricants de sucre apprécie
de la manière suivante la situation générale de
.l'article
« Maintenant que la fabrication est terminée,
;on peut espérer (Jueia situation des stocks va
enfin s'ameliorer un peu. On objectera peut-être
que Cuba est au commencement d'une forte fa-
brication mais, comme la consommation appa-
'rente des Etats-Unis s'était ralentie en1 raison de
l'attente de la réduction du droit sur le sucre de
cette île, la consommation visible de ces pays va
sans doute reprendre sa marche normale et ab-
sorber les expéditions cubaines assez rapidement
pour que le stock américain ne s'accroisse pas
plusvite que les années précédentes. Au surplus,
ce stock-est actuellement très déficitaire.
» Dans leurs réunions, les fabricants de sucre
d'Europe, en: Allemagne, en Autriche, comme en
France, insistent sur .la nécessité de réduire les
ensemencements, afin d'assainir la situation com-
merciale. »
MÉTAUX. Les derniers cours officiels (30 jan-
vier) sont les suivants, les 100 kilos à l'ac-
quitté':
Cuivre 'en barres, Chili, américain ou autres
provenances équivalentes, livrable au Havre
marques ordinaires, i46 fr. 75, contre 148 fr. le
23 janvier1; premières marques, 148 fr. 75, contre
150 fc;e,n ..lingots, et,plaques de laminage, '.li-
vrable au Havre, ou à Rouen, 153 fr. 75, contre
155 fr. en lingots propres au laiton, 154 fr. 75
contre 156' f r. en cathodes, 154 "fr. 75, contre
•'156 fr. ̃̃ '̃̃ .•-
Etain Bàhka", livrable au Havre ou à Paris,
339 fr. 50 contre 346 fr. 50.
Plomb de provenances diverses, marques ordi-
naires livrable au Havre ou- à Rouen, 34 francs
contre 34 fr.50 ;.< livrable à Paris, 34 fr. 50 contre
;35 francs.
Zinc.de Silésie, livrable au Havre, 59 fr. 50
contre 58 frf, 75 autres bonnes marques,.58 fr. 50
contre 57 ,fr. 75 mêmes marques, livrable à
Paris, 59 francs contre 58'fr. 25.
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M. Eugène-Léon Renault, Nice.
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M. Raïssac, percepteur, à Châteaupousac.
M. Jules Toinet, à. Nice.
S. Exe. Mme de Tchérinoff, a Menton. --1 •̃
A L'ÉTRANGER
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M. le baron Hahn, à Constance.
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M. Maurice Boniface, Mme Jean Gavoty, M. Ar-
thur Goldscheider, M. G. Ghika, ministre de
•Roumanie; Mme de Lavandeyra, M. /Matthys-
sens4 M, fiât, M. le vicomte ̃«ë'Pertliuig,
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