De la taille des arbres fruitiers : de leur mise à fruit, et de la marche de la végétation / par M.-A. Puvis,...

I. Utilité et but de la taille. - Pour les arbres à pepins. - Pour les arbres à noyaux. - La taille donne la forme, prolonge la durée, hâte la fructification.

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II. Historique de la taille. - La taille chez les anciens. - La Quintinie. - Roger Schabol. - La Bretonnerie. - Duhamel. - Rosier. - Thouïn. - Le Berriays. - William Forsith. - Dupetit Thouars. - Butret. - Lelieur, réformateur de la taille. - MM. Dalbret, - Chopin, - Lepère, - Gaudry, - Jard, - Du Breuil.

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III. But et plan de ce livre. - Exposé des diverses méthodes de taille. - Simplification des préceptes. - Élude des principaux phénomènes de la végétation.- Indication des moyens d'obtenir la fructification.

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I. Pincement.- Son effet. - Son emploi sur les arbres à noyaux - Inconvénients du pincement tardif. - Du pincement long. - Cassement substitué au pincement sur les arbres vigoureux. - Compression ou torsion de la partie du bourgeon laissée.

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II. Taille en couronne. - Son invention par La Quintinie. - Appui que lui donne Le Berriays. - Son emploi par Lelieur.

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III. Renforcement des branches faibles. - Taille longue des branches faibles. - Taille courte des branches fortes. - Expériences qui mettent en doute le principe absolu. - Nécessité de s'aider du pincement pendant tout le cours de la saison pour arriver à un succès complet. - Thouïn semble l'inventeur de cette méthode.

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I. Principes généraux. - Moyen de renforcer le bas de l'arbre et d'affaiblir le haut. - Assiette de la taille, dans le bas, sur les branches fortes, dans le haut, sur les faibles. - Pincement multiplié et hâtif dans le haut de l'arbre, modéré et tardif dans le bas. - Cassement des brindilles. - Position horizontale imposée aux bras. - Courbure de la flèche. - Taille en vert. - Ébourgeonnement.

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II. Directions pratiques.- Taille destinée à faire ouvrir tous les yeux.- Développement d'un étage de branches chaque année. - Taille en couronne des bourgeons inutiles. - Rabattage du bourgeon terminal. - Raccourcissement de la taille à mesure que les membres sont placés plus haut.- Taille de la première, deuxième, troisième année. - Distance à observer entre les membres. - Inconvénients des membres trop rapprochés.

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Pyramides étroites et hautes.- Taille sur trois yeux dans le bas, et successivement, à mesure qu'on s'élève, sur deux yeux, sur un oeil, et enfin en couronne. - Emploi du pincement et de l'ébourgeonnement. - Application de l'incision annulaire.

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Taille courte au printemps. - Cassement des brindilles. - Suppression du pincement et de l'ébourgeonnement dans le cours de la saison. - Cassement au mois d'août des plus forts bourgeons latéraux - Simplicité et avantages de cette méthode.- Taille Lasnier, imitée des précédentes. - Classement des arbres en trois catégories, d'après leurs disposition fructiferes.

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Accroissement, avec l'âge, de la distance horizontale des membres. - La distance verticale reste stationnaire ou même diminue. - Difficulté d'obtenir une forme régulière dans les pyramides. - Nécessité de réduire toutes les pousses des membres, à l'exception du bourgeon terminal, à n'ètre que des productions fruitières. - Motifs de la vigueur nécessaire aux pousses dans les premières années et dans les années successives. - Inconvénients de la trop grande élévation des arbres. - Moyens d'y remédier.

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Fructification tardive des arbres à pepins. - Nombreux germes de sous-yeux. - Leur oblitération. - Leur éapparition au besoin. - Formation des boutons à fruits en un, deux et souvent trois ans. - Arbres saisonniers, défaut particulier aux arbres à pepins. - Dangers des grandes gelées d'hiver pour leurs tiges et surtout pour leurs boutons à fruits d'un, deux, trois ans. - Effet fatal de la gelée dans les sols imperméables. - Soins à prendre pour la plantation dans cette nature de sol. - Dangers pour les jeunes fruits des chaleurs précoces. - Mode de végétation des arbres à pepins, principes de leur taille. - Différences notables de la végétation du pêcher. - Soins spéciaux à donner au pêcher, arbre exotique. - Sa durée en plein vent, sans être taillé. - Ouverture de tous ses yeux dans l'année. - Sa fructification au bout de deux ou trois ans de semis. - Cessation de la végétation dans ses branches. - Fécondité médiocre de ses bourgeons anticipés. - Difficulté de leur taille. - Surabondance de végétation et de fructification. - Recépage du pêcher en plein vent; il repousse plutôt par la racine que par la tige.- Recépage des arbres à pepins ; ils repoussent plus facilement. - Raison de cette différence. - Mode particulier de végétation du pêcher, fondement de sa taille. - Prolongation de son existence.

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Origine étrangère de la plupart de nos fruits, qui nous viennent de pays plus méridionaux. - Défense donnée contre le froid par la nature aux espèces d'origine septentrionale, qui manque généralement aux espèces méridionales. - Cosmopolitisme des végétaux du Midi les plus utiles. - Insuffisance de la latitude pour déterminer la température. - Causes des ravages du froid. - Inégalité de température dans des contrées voisines. - Climats à pluies d'automne, à pluies d'été.- Inégalité du froid entre le versant du bassin du Rhône qui regarde la Méditerranée et celui qui est tourné vers l'Océan. - Conséquences de cet état de choses.

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Procédés pratiques de la taille. - Proscription du cassement, de la torsion, de la taille en couronne. - Avantages du pincement hâtif. - Réprobation du pincement par quelques arboriculteurs. - Son emploi par MM. Lelieur et Dalbret. - Ébourgeonnement pendant toute la saison. - Importance de la taille en vert. - Moyen d'opérer le remplacement. - Remplacement sur un, sur deux bourgeons. - Ébourgeonnement à sec.

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Difficulté de maintenir l'équilibre entre les bras horizontaux et verticaux. - Moyens d'y parvenir. - Inégalité de force entre les bourgeons placés au-dessus et au-dessous des branches.

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I. Méthode de Montreuil. - Branches mères en V, point de départ des bras horizontaux et verticaux. - Double méthode. - Formation alternative des bras horizontaux et verticaux. - Etablissement en premier lieu des bras horizontaux.

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II. Modifications introduites par M. Du Breuil. - Longueur donnée aux bras horizontaux inférieurs. - Inclinaison des bras verticaux.

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III. Méthode de Le Berriays. - Formation annuelle des bras horizontaux élevés d'abord comme branches-mères et courbés à l'époque de la taille. - Maintien des bourgeons du dessus des membres à l'état de branches à fruit. - Vigueur des bras horizontaux par cette méthode ; accélération de la formation de l'arbre. - Ses avantages.

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IV. Simplification de la taille par la palmette simple. - Suppression de la difficulté qu'on éprouve à maintenir l'équilibre entre les bras horizontaux et verticaux. - Doute sur le reproche qu'on lui fait d'épuiser les arbres. - Formation annuelle de deux bras horizontaux et du prolongement de la tige. -Maintien à l'état de branches fruitières de toutes les pousses qui se développent sur les branches charpentières. - Moyen de favoriser la pousse des membres plus faibles.- Distance à observer entre les membres. - Moyens d'affaiblir un membre trop fort, d'en renforcer un faible.

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V. Modifications à la taille en palmette. - Suppression des bourgeons inférieurs des membres horizontaux pour faire disparaître l'antagonisme entre les bourgeons supérieurs et inférieurs des membres. - Allongement des bourgeons à fruits supérieurs. - Remplacement au moyen de deux bourgeons. - Diminution de la distance entre les membres. - Production plus abondante de fruits par les membres supérieurs que par les membres inférieurs. - Avantages de cette méthode.

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VI. Palmette double de Fanon. - Remplacement de la tige unique par deux tiges verticales. - Point de départ des branches horizontales. - Modification apportée par M. de Puyvallée. - Préférence de Lelieur pour cette méthode. - Emploi pour l'établissement de la charpente des arbres du procédé de Le Berryais modifié.- Différence d'époque de la courbure des bras. - Préférence que semble mériter le procédé Lelieur. - Formation d'un arbre par cette méthode. - Motifs de la préférence à donner à la taille en palmette sur les autres méthodes.

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VII. Procédé de M. Gaudry. - Préférence de M. Gaudry pour la palmette. - Ressemblance de sa taille en V avec la palmette double par le resserrement de l'angle. - Amortissement de la vigueur des membres verticaux par le pincement.

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VIII. Taille carrée de M. Lepère. - Son analogie avec les autres méthodes. - Son traité.

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IX. De la taille qui laisse entière la pousse terminale. - Opportunité d'établir d'abord la charpente de l'arbre. - Taille Sieule. - Réduction de l'arbre à deux membres horizontaux. - Remarque de Lelieur sur la taille Fanon. - Application exclusive de cette méthode aux pêchers. - Motifs de celte exception. - Difficultés de son application aux pêchers conduits à la Montreuil. - Concentration de la séve qui en résulte. - Surexcitation occasionnée par la taille aux bourgeons qui y sont soumis. - Afflux de séve provoqué par le raccourcissement des bourgeons intérieurs. - Difficulté qu'éprouve la séve du pêcher à parcourir des branches dégarnies de végétation.- Causes de la mort du pêcher en plein vent.- Prolongation de son existence par la taille annuelle de ses bourgeons fruitiers.

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X. Taille en candélabre. - Simplicité de cette taille. - Sa nature. - Sa forme. - Pêchers élevés d'après cette méthode. - Arbres de Boissy-Saint-Léger, cités par Lelieur, et de M. Barbet, à Mâcon.

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XI. Méthode de M. Jard. - Pêcher modèle couvrant un mur de 20 mètres de long sur 5 de large. - Grand succès de ses élèves. - Supériorité de ses pêchers sur ceux de Montreuil. - Formation de la charpente de ses arbres. - Etablissement des membres verticaux avec des greffes en approche. - Procédé de cette greffe. - Difficulté de la conduite des pêchers ayant un grand développement ; brièveté de leur existence en général. - Appel fait à M. Jard pour qu'il publie sa méthode.

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Perméabilité du sol. - Dommage qu'éprouve le pêcher quand ses racines arrivent au niveau de l'eau. - Greffe sur prunier du pêcher destiné à vivre dans un sol peu perméable, pour restreindre ses dimensions.- Succès d'un vieux jardinier dans ces conditions. - Difficulté de la réussite du pêcher dans les climats pluvieux et à sol argileux. - Origine probable de la gomme et de la cloque. - Défoncement profond du sol pour diminuer ces inconvénients. - Assainissement des fosses destinées à la plantation. - Greffe sur prunier traçant. - Plantation sur butte. - Sol et défoncement que demande le pêcher dans les climats à grandes pluies, à pluies de printemps. - Obstacles venant du sol. - Obstacles inhérents au climat. - Moyen d'atténuer ces derniers. - Observations sur les climats humides.

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Avantages de cette forme dans un grand nombre de climats. - Rapprochement des branches verticales et application de la méthode de remplacement aux branches fruitières pour prolonger sa durée. - Avantages de cette culture alors même qu'on se dispense de ces soins.

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Emploi des espèces fécondes dans le pays. - Rejet de celles qui donnent des fruits gercés, fendus, sensibles aux gelées. - Inégalité de qualité et de fécondité d'un même fruit dans tous les climats. - Choix des variétés assorties au climat où l'on se trouve. - Dégénérescence des fruits anciens. - Ses causes possibles. - Réussite de ces fruits dans certaines positions et dans certains sols. - Qualité et fécondité des fruits suivant les sols et les climats. - Fruits de Van Mons perdus et retrouvés. - Leur disparition des catalogues. - Envois faits par lui en 1819, avant le déplacement de ses pépinières. - Perte de plus de quatre cents variétés dans deux transplantations. - Influence de la nature du bourgeon de greffe sur la fécondité des arbres. - Reproduction de ce phénomène dans la propagation des arbres par bouture ou par marcotte. - Son influence sur la vigne. - Raison probable de ce résultat. - Production de variétés nouvelles par les semis. - Multiplication des variétés de poires par les Français et les Belges. - Multiplicité des variétés de pommes trouvées par les Allemands.

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Effets multiples de cette incision. - Epoque à laquelle on doit la pratiquer suivant le but à atteindre. - Sujets auxquels elle est applicable. - Dimensions de l'incision. - Expériences des Anglais. - Entaille de la tige à différentes hauteurs sur plus de la moitié du diamètre. - Circulation de la séve. - Expériences de Niven.- Opinions de Knight, de Lindley, sur les effets de l'incision. - Incision sur des sujets de semis. - Grossissement au-dessus de l'incision. - Sa nullité presque absolue au-dessous. - Passages de la séve ascendante.- Observations à l'appui.- Reprise des greffes sans l'intermédiaire de la séve descendante. - Circulation de la séve ascendante par les premières couches d'aubier et probablement par les rayons médullaires. - Modification par l'incision annulaire du caractère de la partie de l'arbre ou de la branche qui lui est supérieure. - Multiplication des boutons à fruits, leur avancement d'une année. - Observations de 1848 et de 1849.- Apparition de petits jets radicellaires au dessus de l'incision. - Provenance du bourrelet supérieur.- Couche annuelle en moins au dessous de l'incision qu'au-dessus. - Atrophie de la première couche annuelle à la place de l'incision. - Moyen de rétablir la communication des parties supérieure et inférieure si, à la fin de la saison, les deux bourrelets ne se sont pas rejoints. - Reprise des greffes en écusson sans l'intermédiaire de l'écorce du sujet. - Ses causes. - Exagération de l'épuisement attribué à l'incision annulaire. - Place la plus convenable pour pratiquer l'incision.

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Isolement des deux séves par l'incision annulaire. - Effets de la séve (ascendante) des racines. - Effets de la séve (descendante) des feuilles. - Production des feuilles, élongation des bourgeons par la première.- Formation du bourrelet supérieur de l'incision, cambium, grossissement de l'arbre, boutons à fruits, produits de la seconde. - Son élaboration par les feuilles. - Production de l'écorce, d'une couche de liber chaque année, de la substance des racines, de leur écorce, des spongioles. - Quantité minime de matériaux propres à la formation du bois fournie par la séve ascendante. - Absorption presque nulle de carbone dans le sol. - Eléments fournis par la séve descendante à la production du bois, à l'écorce de l'arbre et des racines. - Amélioration du sol par la végétation spontanée.- Engrais exigés par la végétation due au travail de l'homme. - Epuisement du sol. - Absorption des gaz qui constituent l'atmosphère. - Preuves à l'appui. - Provenance de la séve descendante. - Point culminant qu'atteint la séve ascendante. - Organes de transpiration. - Fluide fourni à la séve descendante par la séve ascendante; sa circulation par l'aubier, et spécialement par la première couche. - Durcissement du bois produit par la séve descendante. - Preuves. - Aoûtement, maturation du bois, organes de la fructification, substance des fruits, produits par la séve descendante. - Communication des deux séves par les rayons médullaires.- Départ de la séve ascendante précédant an printemps celui de la séve descendante. -Abondance et puissance de la séve ascendante.- Expériences de Bradik.- Quotité de la transpiration des végétaux.- Pression exercée par la séve ascendante. - Recherches de la cause qui la produit.- Force vitale des végétaux. - Ses effets.- Ignorance où l'on est de sa cause.- Analogie du repos de la végétation avec celui des animaux. - Sa manifestation à des époques différentes selon le climat.- Repos du solstice indépendamment de la température.- Cessation du grossissement à cette époque. - Repos de la nuit. - Nécessité des alternatives de chaleur et de fraîcheur pour le succès de la végétation, pour la qualité de certains fruits. - Cause de l'insuccès de la vigne dans l'Amérique septentrionale. - Fruits des jeunes arbres, des arbres vigoureux. - Infériorité des fruits qui se sont développés pendant des temps pluvieux. - Sa cause. - Accroissement des végétaux pendant le jour, pendant la nuit. - Acclimatation des plantes exotiques. - Insuffisance de la concordance des latitudes. - Modifications apportées par la chaleur et la sécheresse aux tissus végétaux et à leur faculté de résister au froid. - Résistance moindre des végétaux dans les climats où elles ont peu d'intensité.

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Vigueur donnée aux branches par une entaille faite au-dessus d'elles. - Affaiblissement et mise à fruit des branches par une entaille inférieure.- Explication de ce double résultat.- Analogie de l'incision annulaire faite à travers l'écorce et l'aubier, sans enlèvement d'écorce, avec l'incision annulaire ordinaire. - Grossissement des membres facilité par l'incision longitudinale. - Redressement et guérison des tiges des arbres par le même moyen. - Incision oblique, scarification; moyens de diminuer la vigueur des sujets et de favoriser la fructification. - Emploi de l'incision longitudinale pour guérir la gomme. - Fructification facilitée par une ligature vigoureuse au-dessus des racines.

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1. Moyen de fructification offert par l'arcure. - Son usage en Angleterre. - Engouement pour ce procédé, suivi d'un abandon trop général. - Réponse aux objections. - Procédé anglais. - Pyramides de M. Massé, à Versailles. - Forme spécialement applicable aux arbres à pepins.

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2. Pratique de l'arcure. - Inconvénients des croisements. - Direction à donner aux branches dans la courbure. - Placement des bourgeons verticaux. - Epoque où l'on fait la courbure. - Diminution par la courbure de la hauteur des pyramides. - Explication des effets de la courbure. - Conséquence pour la fructification des degrés divers d'inclinaison des branches.

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Epoque du semis des pepins. - Suppression du pivot des sujets au repiquage. - Courbure des branches latérales, non de la tige. - Couchage pendant l'année des bourgeons qui poussent sur la courbure. - Incision annulaire. - Greffe des lambourdes sur les jeunes arbres en produit. - Méthode de M. Sageret pour la production des bifurcations hâtées. - Succès de cette méthode dans la taille des melons.

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Caractères, d'après Van Mons, des sujets dont on peut espérer de bous fruits. - Caractères des sujets dont on ne doit attendre que des fruits inférieurs. - Incertitude de ces caractères en ce qui concerne les pommiers de semis. - Leur valeur chez les pêchers et les abricotiers. - Perfection relative des pommiers, des pêchers et des abricotiers, comparés aux poiriers et aux pruniers.

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Greffe des bourgeons à fruits au mois d'août par M. Luiset. - Succès de cette greffe. - Remplacement par ce procédé de la greffe en approche pour remplir des vides. - Greffe en fente, à la fin de septembre, des bourgeons à fruits. - Affruitement par la greffe Miller ou par la greffe par application. - Succès de cette greffe. - Ses avantages. - Sa pratique en toute saison. - Détail du procédé. - Recette du lut dont elle a besoin.- Modification de cette greffe.- Sa substitution à la greffe par approche. - Cette même greffe faite en écusson. - Son succès douteux sur les pêchers et les abricotiers, plus assuré sur le cerisier et le prunier, incertain sur le châtaignier, le noyer et le mûrier.

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Ancienneté, du cassement employé comme moyen de fructification. - Son adoption générale pour les arbres à pepins. - Discrétion nécessaire dans l'emploi de ce moyen. - Epoque de l'opération. - Avantages et inconvénients d'un cassement un peu court. - Son application impossible aux arbres à noyaux. - Torsion. - Ménagements à prendre dans l'emploi de ce procédé.

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Retranchement des racines profondes plutôt que des superficielles. - Arrachement, remède héroïque. - Plantation des arbres. - Suppression des branches et d'une partie des racines du sujet. -Expérience de Lelieur. - Explications à l'appui.

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Prédominance donnée à la séve fructifiante par cette taille. - Diminution d'influence de la séve qui donne naissance aux bourgeons.

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Analogie entre la forme de l'arbre sous terre et dans l'atmosphère. - Fécondité plus grande des arbres étalés que des arbres élancés. - Puissance fructifère de la séve des racines superficielles. - Procédé des vignerons de la Côte-d'Or. - Mort des racines superficielles pendant l'hiver. - Leur renouvellement pendant l'été. - Leur dépérissement fréquent pendant la taille. - Leur retranchement lors de la taille. - Nécessité d'un travail superficiel dans la seconde façon de la vigne, et dans toutes les façons données aux arbres fruitiers. - Plantation peu profonde des treilles renommées de Thomery.

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Nécessité des engrais pour nos espèces fruitières. - Fumier. - Colombine. - Purin. - Sang en compost. - Danger de l'emploi du purin non fermenté sur les jeunes arbres. - Inconvénients du fumier sur les arbres vigoureux. - Fumure des mûriers, des vignes, des rosiers. - Inconvénients des fumures pour les espèces appartenant à la famille des conifères. - Modération à apporter dans la fumure des pêchers. - Stérilité provenant de l'âge. - Rapprochement des vieilles branches sur la tige. - Sa réussite lorsque les racines sont encore vigoureuses. - Enlèvement des écailles de l'écorce pour rendre de la vigueur aux sujets. - Inutilité de l'amoncellement de la neige au pied des arbres. - Noircissement des murs d'espaliers. - Motifs qui le rendent plus nuisible qu'utile.

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Difficulté de la réussite de deux générations successives, dans le même terrain, d'arbres de même espèce.- Contestations relatives à ce principe. - Aspiration par les racines de tous les liquides qui se trouvent à leur portée. - Expiration par les feuilles des substances volatiles inutiles ou nuisibles. - Rejet par les racines des substances fixes. - Preuves à l'appui. - Réponse aux objections. - Point par lequel les racines pompent les liquides contenus dans le sol. - Moyens d'atténuer les difficultés que présente la loi de l'alternance.

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Désavantages de la forme pyramidale relativement à la fructification. - Infériorité des fruits trop ombragés. - Faible disposition des bourgeons intérieurs à donner des fruits. - Nécessité d'une température modérée pour les espèces indigènes, d'une température plus élevée pour les espèces exotiques.

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