Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-05-26
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 mai 1934 26 mai 1934
Description : 1934/05/26 (Numéro 26566). 1934/05/26 (Numéro 26566).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
5. LE TEMPS. 26 mai 1934
ÊGHOS ET JF0RWBTI01ÏS
II y A VN DEM1-S1ECLB
Lu dans le Temps du lundi 26 mal 1884
yi Du feuillétoà 'dramatique de Francisque
Sarcey « On vient de reprendre à la Porle-Saint-
Martin, le Macbeth de Shakespeare, avec une tra-
duction nouvelle de Jean Richepin. J'en suis dé-
solé pour M. Richepin, gui est un si merveilleux
poète, un poète que je place au rang des plus
grands de ce_ si,èclç sa traduction en prose est dé-
plorable. »̃•̃̃̃ -•
L'emWème de là « Vie nouvelle » en Chine.
Le mouvement créé par le généralissime Tchang
Kai Chek sous le nom de « Vie nouvelle » est or-
ganisé et poussé par une association qui s'est donné
pour but le redressement des moeurs sociales et
administratives de la Chine. Elle a pris pour em-
blème uü bouclier borde de rouge, à fond bleu,
au milieu duquel éclate un soleil jaune entouré de
blanc, et centré d'une boussole mi-rouke mi-blan-
clire.-Le sens de tout cela est, paraît-il, *îe suivant
le bouclier signifie défense personnelle, la boussole
Vie régulière, la couleur rouge l'esprit de progrès,
le jaune la .dignité, te blanc et le Meu la beauté de
ta vie dans! le calme, \rôilà l'héraldique enrichie.
Souhaitons que la vie publique et privée "des Chi-
nois s'enrichisse "d'autant.
-Naissances
M. Avazeri) et Mme, née Gonord, sont heu-
reux d'annoncer la naissance de leur fils Fran-
çois-Xavier, .v
pois-Yavier. Nécrologie
LE DESSINATEUR CHARLES LÉANDRE
Charles Léandre a succombé hier dans sa
soixante-douzième année, à une longue maladie,
dans ce Montmartre qu'il n'avait jamais quitté
•depuis son arrivée à Paris en 1880. Il ne songeait
guère alors à s'illustrer dans la caricature. Son
̃ rêve était d'être peintre. Il le fut, non sans talent.
pendant les quelques années qui1 suivirent sa
sortie de l'Ecoie des beaux-arts où il avait tra-
vaillé dans j'atelier de Cabanel. Exposant résru-
librement au Salon des artistes français où ses
envois, un peu plus tard, devaient lui valoir une
première médaille, il aurait vraisemblablement
fourni une carrière honorable et peut-être se-
'rait-il mort membre de l'Institut si Montmartre
n'avait été le foyer, vers 1890, d'un art indépen-
dant, fantaisiste, attesté, dans le cabaret de Ro-
dolphe Salis, le Chat noir, par le Parce Domine,
de Willette.
Ce cabaretier roublard, qui ne manquait 'pas
d'ailleurs de culture et qui s'intitulait ironique-
ment « Seigneur de Chatnoirville en Vexin », avait
eu le talent de grouper autour de lui un noyau de
j/eunes ^rïi^'tës ^Jél djç: ""• jeunes', 'littérateurs qu'il
exploitait cyniquement. La vie" était dure à ces-
jeunes. En les nourrissant et en les abreuvant
de temps à autre, en leur allouant, pour leur col-
laboration à sa petite scène du « Chat noir », de
très maigres subsides, W avait formé une troupe
de haut goût. Adolphe Willette, bs dessinateurs
Heidbrinck, Faverot et Steinlen, les chansonniers
Jules Jouy et Meusy, les poètes Mac Nab et Mau-
rice Donnay attiraient .simultanément un public
que l'Epopée, de Caran d'Ache, figurée en ombres
chinoises sur une toile de fond, devait enthou-
siasmer encore davantage. Le spectacle finj, on
s'éïaillait sur le boulevard de Cfiehy et l'on ter-
mitiait la soirée dans un second cabaret, où le
propriétaire, Bruand, débitait lui-même ses chan-
sons faubouriennes et circulait dans la salle, entre
temps, pour interpeller brutalement les naïfs dont
la physionomie lui (paraissait déplaisante.
C'est dans ce milieu .que Léandre fil ses pre-
mières armes de dessinateur caricaturiste. 1 y
obtint très' vite un succès qui he devait pas se
ralentir tant que dura la vogue du Chat noir et
du cabaret de Bruand. A vrai dire, son talent
n'avait rien du caricaturiste. Il tournait à la
charge tout ce qu'il, voyait. Au contraire de Fo-
rain, qui cherchait dans ses scènes de moeurs
la synthèse, et dont le coup de crayon ou le trait
de plume était aussi expressif que sommaire,
Léandre, dans ses interprétations de la vie, ne re-
culait devant aucun détail. Il ajoutait même à la
nature, avec une abondance et une prolixité par-
fois exaspérantes. Mais ce défaut même consti-
tuait son originalité, et ses lithographies, réunies
en albums, firent fureur. Elles lui valurent, en
,1912, dans la section de gravure du Salon des
artistes français, une médaille d'honneur dont il
n'était' pas médiocrement. fier,. Ijl' excejla également t
:r~ ~,a i`c'é'ü ormat, res='
"aans l'affiche, mais, dansliafficliède.lôrmat r.es-
reint, bien plus faite, par la distinction de ses
gris, pour être étalée en vitrine que pour attirer
l'attention sur un mur. Il s'essaya aussi, avec le
même bonheur, dans l'illustration du livre, mais
jamais il n'abandonna la peinture et il eut de re-
tentissants bonheurs dans le portrait. L'effigie
qu'il a retracée de Courteline peut passer pour la
meilleure qu'il ait peinte.
Il avait été, avec Louis Moriïi, le fondateur de
la Société des dessinateurs humoristes, dont il
garda la vice-présidence jusqu'à sa mort. Il était
officier de la Légion d'honneur
On annonce la mort du statuaire Georges
Dubois, qui, après avoir longtemps servi de pra-
ticien à Rodin, a exécuté pour son compte la sta-
tue de l'aviateur Gilbert, à Vichy, et le monument
aux troupes coloniales qui se dresse à l'entrée de
l'orphelinat de la Boissiere. Il vient da s'éteindre,
après une longue maladie, dans un petit village
de la Lozère.
On annonce la mort de M. André Ventuejols,
commissaire de police'du quartier Saint-Thomas-
d'Aquin. Il était âgé de 58 ans.
Nous apprenons le décès de .Mme Sokolnicka
née Eugénie Kutner. L'inhumation aura lieu sa-
medi 26 mai', cimetière de Bagneux parisien, à
10 h. 45. Réunion à la porte principale du cime-
tière.
Les obsèques du baron Arthur Chassériau
auront lieu samedi 26 du courant à 10 h. 30 en
l'église Saint-Philippe du Roule,' où l'on se réu-
nira. L'inhumation aura lieu au cimetière Mont-
martre. De la part de Mme Nouvion, née Chassé-
riau, et ses enfants, du colonel et de Mme de
Mondësir et leurs enfants.
Remerciements
M. Roger Lacàrrière, ainsi que les familles
Bignon, Arnoult, Bancelin, Lacàrrière, Flatters,
Richard et Gresland dans l'impossibilité de répon-
dre à toutes les personnes qui leur ont témoigné
leur sympathie à l'occasion du décès de Mme Ro-
ger Lacàrrière, les prient de trouver ici l'expres-
sion de leurs remerciements émus.
Nouvelles diverses
° Par suite du renouvellement d'une partie de
ses membres dont les pouvoirs arrivaient à expi-
ration, et de l'élection de son bureau, la chambre
des notaires de Paris se trouve ainsi composée
pour la session 1934-1935
MM. Jousselin président; Michelez, premier
syndic; Salats, deuxième syndic; Thouvenot (de
Fontenay-sous-Bois), troisième syndic; Amy, rap-
porteur Bourde!, secrétaire; Rivière, trésorier;
Fay, bibliothécaire; Chauveau, de Marnhac, Gas-
taldi, Watin Augouard, Viénot, Pierre Vincent, Pe-
tit (de Levallois-Perret), Bonnel, Decloux, Lainé,
Pascault.
Le comte Micard, quittant sa résidence du
Faubourg-Saint-Honoré, est parti pour Tahiti
(Océanie française).
Œuvres sociales
Nous avons reçu pour les colonies de vacan-
ces 25 francs en mémoire de M"" Laure Fauqueux.
La vente annuelle au profit de l'Orphelinat des
arts aura lieu les 28, 29 et 30'mai dans les salons
de la fondation Rothschild (11, rue. Berryer), sous
le haut patronage de M. Aimé Berthod, ministre
de l'éducation nationale, et de M. Georges Huis-
-•'mari, directeur général des beaux-arts. On sait
que cette œuvre, dont la présidente est Mlle Rachel
Boyer, élève gratuitement jusqu'à 18 ans les orphe-
lins des artistes de toutes les branches de l'art
95 enfants sont actuellement présents dans la fa-
miliale .maison de Courbevoie.
L'assemblée générale de l'Association des da-
mes françaises (Croix-Rouge française) aura lieu
dimanche 27 mai 1934,, à 15 heures, dans les sa-
lons de l'Union iriteratlfée; 33,'Faubourg-Saint-
Honoré, sous la présidence de M. Justin Godart,
sénateur, ancien ministre. L'assemblée générale
sera suivie d'un concert.
Cours et conférences
Demain, à 17 heures, au Collège de France
(fondation Singer-Polignac), M. Patrick M. S.
Blackett, membre de la Société royale, professeur
à l'Université, de Londres (Birbeck College), com-
mencera la série* de ses conférences sur « Les
rayons cosmiques et l'électron positif », qui se
continuera les 28, 30 mai et 1"" juin.
Lundis 28 mai, à 17 heures, célébration du
«:< imire de la mort de La Fayette, à la biblio-
ihoque polonaise, de Paris, 6, quai d'Orléans (4e),
sous la présidence de M. de Chlapowski, ambassa-
.leur de .Pologne. Conférence 'de M. Ponteil sur
« La Fayette et la Pologne 1830-1834 », et lecture
de textes de La Fayette sur la Pologne, par M. De-
nis d'Inès.
La marquise de Noailles fera mercreli
30 mai, à 20 h. 45, à la salle de l'agenpe économi-
que de l'Indochine, 20, rue La Boétie, une con-
férence sur le rôle de la femme française aux colo-
nies. Cette conférence sera présidée par M. Louis
Marin, ministre de la santé publique, président de
la Société de géographie commerciale de Paris.
Le 30 mai, salle Debussy, 8, rue Dâru, à
17 h. 30, sous le patronage de M. Politis, ministre
de Grèce, M. et Mme Camille Mauclail* évoqueront
des « émotions grecques ». L'écrivain parlera de
Delphes et de Mycenes la cantatrice interprétera
l'Hymne à Apollon (200 ans av. J.-C.), des chants
populaires grecs, des fragments û'Elektrà, de Ri-
chard Strauss, et de l'Iphigénie en Tauride, de
Gluck.
.~a.ï.r~ ~y x~:
i. -CHEZ GRASSET =t] n
I 'MAUROIS. J
L'INSTINCT
>U BONHEUR
Cette fols II /tut tout admirer.
A. LANG {Les Annal».]
Le propre de Maurois c'est m
grâce.
grâce. F. PORCHE (Le Jour)
te sens, de rhumain, la notion
de la grandeur de l'homme
.ont le meilleur du talent de
Maurois.
P. STROWSKY (Quotldlen|
Un des meilleurs ouvrages de
l'œuvre romanesque de Maurois.
il. DE RËSNIER (Figaro)
1 1 vol. 12 fr. 1
Souscrivez avant le 31 mai
L'HISTOIRE DE LA MARINE
LAROUSSE
Très grand succès pour cette nouvelle
Histoire de m Marine française, duo
aux personnalités les plus autorisées en
la matière, MM. Ch. de La Ronciere et
G. Clerc-Rampal, et dont la documenta-
tion neuve et substantielle, la magnifique
et originale illustration en héliogravure
ont été partout hautement appréciées.
Rappelons qu'un très avantageux prix
de laveur est accordé jusqu'au 3 1 mai.
On souscrit chez, tous les libraires. De-
mandez à l'a Librairie Larousse, 13-?i,(
rue du .Montparnasse;' 1Paris (6«T, 'condition^
de souscription et pages -spécimens.
TRIBUNAUX
Les affaires dites de sucres. Nous recevons de
M. Mavromati la lettre suivante
Monsieur le gérant,
La presse a relaté en plusieurs articles les pour-
suites dont je suis l'objet de la part du syndic de la
faillite de la Compagnie franco-marooaine, masquant
en réalité le seul trésor créancier de cette faillite. Les
incidents auxquels le procès a donné lieu ont prêté a
des erreurs d'interprétation (et de confusion avec trois
autres poursuites auxquelles je suis étranger) bien
compréhensibles étant donné la complexité apparente
de l'affaire, mais qui doivent cependant être rectifiée 3.
Faisant appel à votre seule courtoisie, je vous prie de
vouloir bien préciser les quelques points suivant) en
réponse aux reproches qui m'ont été adressés. J'aurais,
d'abord, sous couvert d'un contrat de sucres (ayant
pour origine les prestations allemandes) intervenu
entre la Compagnie franco-marocaine (qui m'est com-
plètement étrangère) et la banque que je dirige, con-
tribué à faire subir au Trésor une perte considérable.
Le chiffre (qui en a constamment varié) oscillerait
entre. 5. et 100 millions. J'aurais, ensuite, usé de tous
les moyens dilatoires pour éviter d'avoir à rendre
compte à la justice de mes actes.
Sans vouloir entrer dans les détails d'un dossier
qui, depuis six ans, a prêté à de tendancieuses cpm-
plications, je me bornerai à préciser les quelques points
suivants:
1° Je n'ai conclu aucun contrat, ni directement, ni
indirectement, avec les services des prestati'ong,ni en
mon nom,fti'ôs' qualités f" :•̃•-<•–̃̃"̃̃» r >
'2° La régularité" tant du contrat (Tachât intervenu
entre la Compagnie franco-marocaine et ma banque
que de l'exécution et du règlement qui en ont été faits
par cette dernière a été forme1le'm'ent démontrée dès
le 28 mai 1929 par le rapport de l'expert du parquet
commis par le juge d'instruction;
i' La perte subie par le Trésor a eu pour causes
exclusives, d'une part les procédés dont on a usé vis-
à-vis de la Compagnie franco-marocaine, d'autre part
les refus systématiques d'accepter les offres considé-
rables faites dès février 1929 par les avals de la Com-
pagnie franco-marocaine. A noter que ces offres dé-
passant 70 millions ont été cachées au vœu d'inté-
rêts privés attachés à l'éoheo de toute transaction, à
la défense d'abord, aux experte.de justice ensuite, vrai-
semblablement aux ministres, enfin;
4° Les procédés dilatoires dont j'aurais usé auraient
consiste d'un côté à demander la production au tribu-
nal des dooumenta retenus par l'aministration, d'un
autre côté à abuser du droit de citer des témoins. Or,
la demande de production du dossier de l'administra-
tion à laquelle le tribunal se refusa de faire droit
était si légitime que le juge d'instruction lui-même
l'avait exigée, d'ailleurs sans succès, à trois reprises
différentes. D'autre part, dès le début du procès j'ai,
en conformité des dispositions légales, indiqué au mi-
nistère public les témoignages indispensables à ma'
justification. Les témoins cités par moi étaient tous,
sans exception, des témoins à charge. J'avais à cœur
d'établir à la barre, documents en mains, que leurs
déclarations intéressées avaient dénaturé entièrement
les faits. Or, l'audition' de ces témoins, après avoir été
admise par le tribunal, me fut brusquement et sans
autre raison refusée.
Je relève en terminant que les poursuites'actuelles s
sont engagées au mépris de l'autorité de chose juxée
s'attachant à deux dëoisioris de non-lieu, incontestées
et incontestables, rendues en 1932 -bç mon profit, rela-
tivement aux mêmes causes et aux 'mêmes faits, moi
reprochés sous des étiquettes différentes. Ces." deux
non-lieu m'ont absous de toute responsabilité dans les
faits litigieux. Lorsque ma défense paralysée par le
refus des documents, par le refus des témoignages, a
développé le moyen de chose jugée, la partie civile a
encore parlé de manœuvres dilatoires. Il apparaîtra
que là encore, elle avait tort, puisque l'absolu fonde-
ment du moyen .est attesté par MM. les professeurs
Hugueney, de la faculté de Paris, et Garraud, de la
faculté de Lyon, c'est-à-dire par deux criminalistee
dont l'autorité n'a jamais été discutée.
o° Le tribunal, s'il a joint l' exception au fond,
l'a fait à tort et dans des conditions telles que ma dé-
fense, à la suite d'un incident (sans précédent dans
les annales judiciaires) qu'elle avait non provoqué,
mais subi, a considéré devoir quitter la barre. Par
identité de raisons, j'en ai fait autant, puisque depuis
six ans mes plus légitimes protestations se brisent
contre des poursuites « imaginaires » et que toutes
les garanties. légales me sont systématiquement refu-
sées.
Innocent, quoique Grec, j'ai le droit de l'être. Me dé-
fendre ? Quoique Grec, j'ai le droit de le faire. Faire
éclater la vérité qu'une « coalition politico-adminis-
trative » a étouffée depuis 1928? Quoique étranger et
mes droits sacrés de défense paralysés, j'ai le droit de
le faire. Je continuerai à le faire malgré mon renvoi
en police correctionnelle, en l'absence de procureur de
République à Paris (7 février 1934), malgré les
menaces aussi graves que précises qui me visent, mal-
gré enfin lés moyens exceptionnels de coercition dont
je suie l'objet et dont les moindres sont des « faillites
d'office » (hors la présence de la défense, et en l'ab-
sence de tout créancier) et, le séquestre, pour raison
d'Etat, tant de ma fortune que de celle de ma famille.
J'ai l'honneur de vous présenter, monsieur le gé-
rant, aveo mes remerciements, l'assurance de mes très
distingués sentiments. TL
f r À L'INSTRUCTION
Le drame du Locli-(ïoidel,wMlle Marie-Thérèse
Deglave, sœur de Mme Michel Henriot, a été en-
tendue hier par les enquêteurs et a fourni quelques
précisions sur les débuts du ménage. Il ressort de
ses déclarations que la victime n'eut jamais avec
Michel Henriot la vie heureuse. Celui-ci, criblé de
dettes, avait dilapidé la fortune de sa femme dans
des entreprises douteuses telles que l'affaire.des
renards argentés.
La conviction du témoin est que Michel Henriot
avait prémédité son crime. Ceci est si vrai que
son beau-frère avait d'abord parlé d'une assurance
sur la vie pour sa sœur de 00,000 francs, puis
300,000, 400,000, 500,000, 600,000 et 800,000 francs.
Il était dans l'incapacité de payer 30,000 francs de
prim,es par an et il avait fait insérer dans la police
trois cas seulement où devait jouer l'assurance: un
cyclone, un accident d'auto, un assassinat.
Il n'avait payé, le jour où fut signée la police,
soit le 4 août dernier, qu'une somme de 2,100 francs
en acompte, et Georgette Deglave fut tuée le 8 mai
suivant.
Les enquêteurs ont entendu ensuite Mme De-
glave, mère de Mme Henriot, qui déclara se porter
partie civile,
muni–min iiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiitmTiiiinni-'riiTiiTTitiTTr–– ̃"̃r™1"–™ ̃•–̃̃̃–̃̃̃̃
a LE Cf4É|VIA .-̃.̃̃
iiiiiiilwiMiiiiiiiiiiimniimiiiiiniitrt^™"™
« I_i i 11 o m »
̃ -$*6~ ;̃
Ce film exceptionnel, attendu depuis longtemps
avec impatience par tous ceux qui connaissaient
la valeur de son réalisateur, est actuellement te
fpectacle le plus passionnément discuté de Parts:
Voilà qui prouve déjà la qualité de l'œuvre. Bien.,
peu de films sont assez riches de pensée pour offrir
matière à d'intéressantes controverses.; «Liliom»,
représente donc, dans cet ordre d'idées, uner heu-
reuse anomalie.
Le sujet est de ceu^ que les augures,- de; l'in-
dustrie cinématographique déclarent indésji'ables
parce qu'il contient des éléments psychologiques
d'une importance prépondérante. La psychologie
à l'écran, vous diront les spécialistes, voilà l'en-
nemi. Je n'ai pas besoin d'insister sur: l'absurdité-
de cette formule. Mais il faut reconnaître que,'
dans « Liliom », les adaptateurs du roman alle-
mand ont joué la difficulté.
Liliom est un jeune forain, élevé à la diable,
et qui s'est fait de la morale une conception assez
personnelle. Il possède dans le fond-de son sub-
conscient une certaine droiture naturelle et quel-
ques sentiments de bon aloi. Mais le milieu qu'il
a fréquenté, les luttes qu'il a eu à soutenir con-
tre les êtres de proie qui l'entourent et ses démê-
lés avec la police l'ont rendu hargneux et mé-
fiant. Ajoutez à cela un cynisme de beau garçon
adulé par toutes.les femmes, et vous aurez le
portrait de cet enfant gâté en donnant à ce mot
toute sa force étymologique.
Liliom fait, un jour, la rencontre d'une jeune,
fille douce et aimante, qui s'éprend immédiate-
ment de lui. Elle quitte tout pour le suivre et
lui témoigne une adoration qui touche au mys-
ticisme. Cette ferveur agace le « casse-cœurs >̃
qui ne perd jamais une occasion de rudoyer la
malheureuse. Mais celle-ci, toujours dans l'ex-
tase, baise avec reconnaissance la main. qui la
frappe.
Ces deux êtres vivent ainsi leur existence pa-
radoxale la brute exaspérée de vivre avec uii
'ange, et l'ange ravi de se dévouer à la brute,
jusqu'au jour où Liliom, compromis dans une
tentative d'assassinat, se tue pour échapper à la,
justice.. \"r '•. iV
• Tel est; l'aspect, extérieur de cette çlestinè^,
banale. Mais ceci n'est qu'un prologue et 'le véri-
table film va commencer. L'âme de Liliom s'enr
vole dans l'autre monde. Le forain pénètre dans
un milieu que nous verrons à travers son imagi-
nation de simple. Il retrouvera là-haut des auto-
rités, des tribunaux, des commissaires de police,
des agents et dés juges d'instruction. Ce sont des ,~4
messieurs en redingote qui ressemblent exacte-
ment aux fonctionnaires qu'il a fréquentés sur
la terre, mais qui portent de petites ailes dans
le dos. Liliom reconnaît avec résignation tous
les engrenages de la machine sociale qui l'a broyé
sur notre planète.
Mais, dans l'au-delà, les magistrats chargés de
juger les âmes, ont des moyens d'investigation"
plus perfectionnés que les nôtres. Ils se servent.
en particulier, d'un « film-témoin » qu'ils dérou.-
lent devant l'accusé pour le confronter avec les
actes de sa vie terrestre. C'est ainsi que l'on fait
Mavromati.
̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃^̃«
Fallait-il donc en venir-là? La Fédération na-
tionale des syndicats d'artisans français du film,
que préside M. André Berthomieu et qui groupe
les syndicats do chaque corporation, chefs ci-
néastes français, cinégraphistes, décorateurs-
architectes, personnel de la production, monteurs,
ingénieurs du son et musiciens du film, avait or-1'
ganisé hier une manifestation publique. Trois1
cents personnes environ, dans dix autocars, sont
parties des Champs-Elysées, y ont défilé puis ont
gagné les grands boulevards et la place de ̃!&̃
République où! le" eortè'g'.ë; 's'est 'dlsilq.qilé:;?;ur jiesb
pancartes et sur des bannières, de nombreuses
inscriptions disaient la situation précaire des
COURRIER DE L'ÉCRAN
France-Actualités présente cette semaine h,
Mons-cataetrophe Dans la mine du Borinage, le gri-
sou fait de nombreux morts; les Obsèques des première i
.victimes a Pâturages Montagnes du Harz-oompétition6
le Circuit des Trois-Jours oblige 323 concurrents à des
efforts difficiles; New-York-commémoration En pré-
sence de M. de' Laboulaye, ambassadeur de France, le
colonel Em. Lombard, attaché militaire français, remet
,1'épée de La Fayette au 7" régiment d'infanterie; la
France célèbre aussi le centenaire de la mort de
La Fayette; Hollande-Tilburg Pynenburg, le vainqueur
des Six-Jours, signe un contrat. matrimonial cette
fois; Algérie-nos grands as. Doret, Dieudonné Costes
et Mary Costes arrivent à l'aérodrome de là Maisonj.
Blanche et sont reçus par les autorités; Brest-vie ma-r
ritime De grande manœuvres ont lieu sur les côtes de
Bretagne; Paris-vie politique Dans la bois de Vin-
cennes se déroule une grande manifestation antifas-
ciste A Vichy, les combattants de l'Union fédérale
tiennent leur congrès national; Paris-sport la Double
épreuve annuelle du Bol d'Or dans la forêt de Saint,
Germain France-meeting Aux journées de l'aviation
française, quelques exhibitions; France-un sport nou-
veau le ski à roulettes Un tour de France original
est tenté par le professeur Hartung. En édition spé-
ciale Nice-sport Tournoi international Manchester-
City contre Admira de Vienne. i
« Jeunesse », c'est un film français, c'est Paris.
celui de tous les jours, avec son mouvépièat, son
charme, sort' travail, sa poésie.1 Cette production"^ des
interprètes bien choisie- Lisette Lanvin, Robert ArWux-,(
Jean Servais, Louis Allibert, Camus et Paulette Du-
bost. A l'orchestre Millot Poète et paysan (ouverture) ¡
en scène deux attractions. Ce film passe au Para-
mount.
Aux studios de Saint-Maurice on vient de com-
mencer une production française, mais avec un met-
teur en scène étranger, Siodmak. Ce dernier tourne
« Finie la crise 1 » avec Albert Préjean, Danielle Da-r
rieux et Suzanne Dehelly comme vedettes. D'autres
films doivent être réalisés pour le compte de Para-
mount. Souhaitons que celle-ci n'emploie dans la réa-
lisation, de ses nouveaux films, à Saint-Maurice, que des
artistes et des techniciens français. Il est grand temps^
que les cinématographistes de chez nous puissent vivre
de leur métier, dans leur pays.
Au Marignan, « le Grand jeu sera. bientôt- rem-
placé par « l'Or », version française d'un film adle^
mand et qu'interprètent Pierre BIanchar, Brigitte Helm,
Roger Karl et Rosine Deréan.
On tourne actuellement aux studios Fox d'Hol-
lywood un film sensationnel « Caravane n, que réa-
lise. Erik Charell, ce- metteur en scène réputé, à qui l'on
doit l'Auberge du Cheval blanc qui .remporte te succès
que l'on sait à Paris au théâtre Mogador. « Caravane »
comprendra deux versions, une américaine, interprétée
par Charles Boyer, Loretta Young, Jean Parker,
Louise Fazenda, Eugène, PaJlettej entre autres, et une
française, dont la vedette masculine est également
Charles Boyer, entouré de Annabella, Conchita Monté-
négro, Pierre Brasseur, Carrie Daumery, Louise Alberni,
Lou Tellegan, André Berley et Armand -Ka-liz.
A l'Olympia vient d'arriver « l'Oncle de Pékin »v
une production Luna-Film, réalisée sous la direction de
M. Hourvitch par Jacques Darmont, ce jeune metteur'
en scène 'à qui on doit « la Margoton du bataillonj V,'
joyeuse histoire, rondement menée au succès, put'
Armand Bernard. Animé avec le même Jbonhéur'par la
même vedette comique, « l'Oncle de Pékin «aura nik»
succès égal. Lee effets comiques y abondent, le dialo-
gue et les chansons sont réussis. Quant aux interprètes,'
après avoir cité encore une fois Armand Bernard.il .suffit
de nommer Janine Merrey, Germaine Charley, Maroei
Vidal, Claude May avec Armand Bour, Mihalesco, et
aussi Jean Dax et Pierre Brasseur.
Dans les studios de Billancourt règne la plus
grande animation. Les vedettes s'y succèdent pour tour-
ner dans « \e Billet de mille », étonnant scénario d'Yves
Mirande, scénario auquel la mise en scène donnera
toute sa valeur. Les interprètes sont la fleur de l'écran
français. « Le Billet de mille » sera exploité dans les
salles au bénéfice de l'Association professionnelle de la
presse cinématographique.
Sur un scénario du chanoine Reymond, Julien
Duvivier se propose d'évoquer la vie du Christ en un
fllm intitulé « Golgotha ». Le metteur en scène n'en-
treprendra cette grande production qu'après avoir ter-
mine u Maria Chapdelaine ».
Un nouveau' cinéma va s'édifier dans le dix-1
septième arrondissement, boulevard Berthier, non loic
de la rue Jules-Bourdais.
Les Italiens, nous apprend V Agence d'informations
cinégraphiques, auront bientôt un centre de production
qui n'aura rien à envier à Hollywood. C'est au bord de
la mer, dans le golfe de Gênes, à Tirrenia, petite plage
CHRONIQUE
passer devant Liliom les scènes de brutalité au
cours desquelles il rouait de coups son innocente
adoratrice. Et c'est ici que se dévoile la pensée de
l'auteur. Le juge céleste fait comprendre à Liliom
qu'il n'est pas dupe de son cynisme et de sa mons-
trueuse dureté de cœur. Liliom est un être gau-
che et maladroit qui a toujours eu honte de ses
bons sentiments ou qui n'a jamais su lés expri-
mer: Toutes les fois qu'il a voulu faire le bien,
une 'forcé sournoise l'a obligé à faire le mal. C'est
lorsqu'il sentait profondément son injustice à
l'égard de sa victime qu'il la frappait le plus fé-
rocement. Il ne voyait pas d'autre moyen de sor-
tir d'une, situation qui l'humiliait. Incapable de
trouver des expressions extérieures aux instincts
de gratitude, de pitié et d'amour qui s'agitaient
confusément en lui, il étouffait ces appels loin-
tains de sa conscience en massacrant tout autour
de lui.
C'est cette transformation constante et presque
automatique de son jugement déséquilibré qu<*
le commissaire de police du ciel lui fait toucher
du doigt, en projetant devant lui, sur un écran,
les principaux épisodes de sa vie. Liliom essaye
en vain de crâner et de défendre son attitude. Son
« double », qu'il voit sur l'écran, lui dévoile l'en-
vers de tous ses actes, en articulant enfin les
paroles que le brutal prenait tant de soin d'étouf-
fer sous ses grossières explosions de colère, soi
injures et ses mensonges. Nous voyons pour la
première fois l'épreuve « positive » de la pelli-,
cule de sa vie dont nous ne connaissions que le
« négatif ».
La conclusion de cette oeuvre subtile et pro-
fonde est que le maniement quotidien du vica
et de la vertu n'est pas aussi aisé qu'on le pense.
Il,y a des maladroits dont les doigts gauches ne
savent pas cueillir en eux-mêmes les fleurs du
sentiment pour en faire de jblis bouquets qu'ils
offrent avec grâce à leurs contemporains. Et c'est
la rage de ne pouvoir y réussir qui leur fait pié-
tiner et saccager tout le parterre. Nous appre-
nons également à connaître les femrnés qui
s'aperçoivent avec un étonnement heureux jqu<'
leur chair. peut accepter sans souffrance les
meurtrissures que leur inflige l'homme qu'elles
aiment.
C'est, cette doubla dtùde qui intéresse vivement
certains: spectateurs de « Liliom » et qui décon-
certé les observateurs superficiels trop promptF
à "rà lier la mise en scène surprenante des.tribu-
naux de l'au-delà, exécutant l'introspection scienti-
fique d'une conscience.
Le film de Fritz Lang est une oeuvre qui
apporte au cinéma un accent neuf et, puissant.
Tous ceux qui sont las de la banalité courante.
de nos films commerciaux, doivent aller voir cette
réalisation extraordinaire, admirablement joué-j
par Charles Boyer, Madeleine Ozeray, Florelle et
Alcover. Et les véritables ainis du cinéma doivent
soutenir et encourager des tentatives de ce genr-j
qui, seules, peuvent ouvrir à l'art des images
mouvantes des horizons nouveaux.
EMILE VUILLERMOZ.
POURCENTAGE
travailleurs français du cinéma et opposaient le
pourcentage de nos chômeurs par rapport aux
employés étrangers. L'avantage est pour ces der-
niers 75 0/01
M. Marcel Vandal a établi, avec sa compétence
indéniable et de tous reconnue, un rapport sur
la situation de l'industrie cinématographique en
France, rapport dont M. Adrien Marquet, minis-
tre du travail, a déjà pris connaissance et qui, il
faut l'espérer, aura pour suite une réglementa-
tion équitable officielle, tant 'pour la production
du film que'pou'r sè'à'ai'ti'saM C'ë'st bien le moins
que nos compatriotes soient les plus favorises.
p J.-L. Croze,
située non loin de Livourne, que va s'élever cette nou-
velle cité du film. Les travaux, exéoutés pour le compte
de la Société Forzano, sont déjà assez avancés. Les
constructions s'élèvent sur un terrain de 200,000 mètres
carrés et, comprennent deux studios principaux, dont
l'un offrira cette particularité d'être circulaire avec
une voûte céleste du même genre que celle des théâtres
atmosphériques. La société compte produire vers le
15 août prochain.
Aux studios Pathé-Natan de Joinville, Charles
Anton a terminé les prises de vues de la production
Fox « la 5° empreinte », sous la direction de Fred Baeos.
Le dernier décor représentait une grande boutique de
fleuriste pleine de fleurs, qui se fanaient immédiate-
ment sous le feu des projecteurs, et dans lequel évo-
Juaient Jeanne Fusier-Gir, Abel Tarride, Paul Amiot.
•“ La distribution comprend les noms de Mmes Alice
-Pield, Paulette Dubost, Oléo, Madeleine Guitty, Jeanne
Fusier-Glr, Myno Burney et MM Jean Max, Roila Nor-
man, Pierre Larquey, Abel Jaoquin, Paul Amiot, Mau-
rice Rémy, Robert Goupil, le petit Genevois avec Jean
Toulout et Abel Tarride.
PROGRAMMES
1 1 t (
CINÉMAS PATHÉ-NATAN
| PARIS
MARIVAUX PATHE, La dactylo te
marie (Glory, Murât).
MARIGNAN, PATHE-NATAN,, Le grand
'Jeu (Marie Bell. P. Il. WiUm).
̃̃ MOULIN ROUGE PATHE, Le train de
S h. 47 (Bach, Fernaadel).
MAX LIIVDER, Prologues (V. or. s.t.f.)
EMPIRE PATHE-NATAN, La reine
̃̃̃'̃' Christine (Vers. orlg. s. t. î.).
IMPERIAL PATHE, Lady For a Day
(Vers. orlg-in. s. t. T.).
BA.UBES PATHE, Chanteuse de ca-
baret.
BELLEVILLE PATHE, Miquette et sa
mère (Simon).
CAPITOLE PATHE. Chanteuse de ca-
baret (attractions).
DEMOURS PATHE, Le mari garçon.
EXCELSIOR PATHE, Chanteuse de
cabaret.
FEERIQUE PATHE, Le mari garçon.
LECOURBE PATHE, Miquette et sa
mère (Simon).
LOUXOR PATHE, La femme idéale
(Lefèvre).
LUTETIA PATHE, Voilà Montmartre
(Marg. Moreno).
LYON PATHE, La femme idéale (At-
tractions )
MAGIQUE PATHE, Miquette et sa mère
(Simon).
MAINE PATHE, Miquette et sa mère
(Simon).
METROPOLE PATHE, Chanteuse de
cabaret (attractions).
MONTPARNASSE PATHE, Miquette et
sa mère.
MOZART PATHE, Voila Montmartre
(Marjr. Moreno).
OMNIA CINE-INFORMATIONS, Actua-
lités-reportage cinématographique.
PALAIS DES GLACES PATHE, Mlquette
et sa mère.
PATHE ORLEANS. Miquette et sa
mère (Simon).
RECAMIER PATHE, Miquette et sa
mère (Simon).
ROCHECHOUAR.T PATHE, La femme
idéale (Lefèvre).
ROYAL PATHE, Le Simoun (Gémier).
SAINT-CHARLES PATHE, Miquette et
•-• sa mère (Simon).
SÀINT-MARCEL PATHE, La femme
'̃• Idéale (Les ondes musicales).
-.̃̃ SELECT PATHE, Voilà Montmartre
(Mars, Moreno).
VICTOR-HUGO PATHE, L'Homme tn-
visible (Vers. orlg. s. t. f.).
BANLIEUE
1 ÀLHAMBRA D'ASNIERES, Celle qu'on
accuse.
AUBERVILLIERS-KURSAAL, Celle qu'on
accuse.
CASINO DE CLICHY, j'étais une
espionne. •
COLOMBES PATHE, La femme Idéale
(Lefèvre).
KURPAAL BOULOGNE, J'étais une
espionne.
OLYMPIA DE CLICHY, Miquette et
Sa mère (Simon).
PATHE-CINEMA-PALACE (Boulogne),
Celle qu'on accuse.
SEVRES PATHE, Georges et Geor-
gette, Le coq du régiment.
Agriculteurs. La Soirée de miss Stanhope, 15h.r 21 h.
Aubert-Palace. La Jeune illle d'une nuit. ̃̃̃
| Artistic. La a Soirée de miss Stantiopo.
(.Bonaparte. Loyalties, 15 heures, 21 heures.
jTC'améo. Le. grand fléyu. perm de 10 h. à minuit.
Cinéma des Champs-Elysées La Croisière jaune.- nmli-
nées a 14 ti 30 et lli I) 30,_leB samedi et tli.iuanolii- à
t3 h 45. ib h -iâ, 17 11 45. tous -les (ours soirép à' 21 11 ».ï.
Ciné Madeleine. Le Tourbillon de la danse, 12 h.,14 h. 25,
lt> n. DO; 19 h 15, 21 h. 4", inîaiui lu. Le dimanche,
première séance à 10 heures.
Colisée, Lao aux dames.
Courcelles. Sweepings. 14 h. 30 à 18 h. 30; soirée,
à 21 h. 15.
Ermitage-Club des Ursulines. New-York Miami.
Tous les jours 15 h. et 21 h. Jeudi samedi, di.nynche
depuis 14 h. 30.
Gaumont-Palace. Le Voyage de Monsieur Perrichon.
La Pagode. La rue sans noin, permanent de 14 h. 15
à 19 heures; soirée à 2i heures.
Les Miracles. Le Film sans titre, matinée 15 heures,
soirée 21 heures. Dim., fêtes permanent de 14 Il; à
19 heures; soirée, 21 heures.
Lord Byron. Sorrell and son, 14 h. 30 et 16 h. 45;
soirée, 21 h. 15.
Olympia. L'Oncle de Pékin, perm. de 9 h. 30 à 3 h. m.
OLYMPIA
ARMAND BERNARD
dans
LICH I PII
Sur scène
CHAUPIKI etBRANCATO < ï
.mB.a.
AGRICULTEURS f% BONAPARTE
8, Rue d'Athènes, 8 o À^ Placé Saint-Suiplce
GRANDS FILMS
Là SOIRÉE DE MISS STANHOPE
(CGMING OUT PARTY)
Production Distribuée par
JESSE L. LASKY avec FOX-FILM
FRANCES DEE et GENE RAYMOND
ou l'histoire extraordinaire d'un cheval sauvage
VERSIONS ORIGINALES SOUS-TITRES FRANÇAIS
CINÉ-OPÉRA Avenue de l'Opéra
CHARLES I I I I f\ M » Un fllm de
BOYER,ans L 1 L 1 0 M Un film de
BOYER ans L I !̃ I W M FRITZ LANG
afii>iiiu>>iiiiii>itiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiû>ii>ii(niHiiiitiMiiiiii:iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiuniiii»iiiiiiiiuiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiHiiiiimiiniitiiiM
•̃ LES THEATRES js
jfr|||mf.nilMllllimlHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIIlHIIIIIIIIUIMIIInllllllllimilllimimHIUIIIIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIlllUlHUIIIt.llllMllMimiUlllM»lUll.l
Ce soir ,̃̃̃'̃•
PREMIÈRES représentations Opéra, Rolande et
le mauvais garçon, opéra en cinq actes de M. Lu-
cien Népoty, musique de M. H. Rabaud.
Odéon, le Talisman de potence. Le spectacle sera
complété par Tartuffe.
Porte-Saint-Martin (reprise), la Favorite, de Do-
nizetti. On commencera par Esquisse, de M. An-
dré Baugé, musique de M. Mazeliier.
Ambigu, Jacob et Rachel, de A. Chkousky et H.
Halévy.
Comédie-Française, l'Embuscade (MM. Desson1
nés, Ledoux, Dubosq1; Mmes Piérat, Nizan, Brillant,
Gabarre, Brou), '̃
Opéra-Comique, Pèlléas et Mélisande (Mlles Pee-
ters, Lecouvreur, Gauley; MM. Gaudin, Gauld, F.
Vieuille). Chef d'orchestre, M. Albert Wolff.
Variétés, Mon double et ma moitié, de M. Sacha
Guitry (l'auteur, Mlle requeline Delubac, M. Lar-
quey, Mlle Suffel). Causerie de M. Sacha Guitry.
Sarah-Bernhardt, Cyrano de Bergerac, avec
M. Romuald-Joubé, Mme Marguerite Valmond,
MM. Roi la-Norman et Henri Monteux.
Mogador, l'Auberge du Cheval- Blanc, d'Erik
Gharell (MWton, Vilbert, Goavec, Allard, Mlles Hé-
lène Kegelly, Rose Carday, Monette Dinay).
Michel, la revue de Rip jouée par Rip, Marg.
Moreno, Parisys, Jean Wall, avec Gabaroche et
Mauricet.
Michodière, les Temps difficiles (Mmes Margue-
i-.te Deval, Jeanne Provost, Hélène Perdrière; MM
Victor Boucher. Jacques Baumer. Dalio).
Palais-Royal, la Belle Isabelle, de G. Berr et L;
Verneuil (Jane Marnac, Duvallès, Christiane De-
'yne, Mireille, Paul Faivre et André Bervil).
Nouvelles r
Opéra. Les deux représentations de Tm-
tan et yseult qui seront données les mardi 29 et
jeudi 31 mai, réuniront dans les principaux rôi es
Mme Frida LeMer, MM. Lauritz Melchior, Kipnis,
Janssen, Mme Ruenger. M. W. Furtwsengler diri-
gera l'orchestre.
Opéra-Comique. Dimanche 27 mai, en ma-
tinée, Mignon, pour les débuts de M. Givaudan,
dans le rôle de .Wilhe-lm. Meister, et de Mlle Cordi,
dans celui de Philine. Ces deux artistes seront en-
tourés par Mlle Jennie Tourel (Mignon), MM. Félix
VieuWle (Lothario), de Creus (Laerte), Génio (Fré-
dérié), Mlle Juanina.
Odéon.– Ce soir, ni. Paul Reumert, socié-
taire du Théâtre royal de Copenhague, interpré-
tera Tartuffe, de Molière, et le Talisman de po-
tence, de Runar Schildt (traduit du suédois par de
Copet), dont ce sera la première représentation
en France.
Variétés. Devant le succès de Mon double
et ma muitié et dé la causerie faite par Sacha
Guitry sur « les Femmes et l'amour », .M. Max
Maurey a demande à M. Sacha Guitry de vouloir
bien continuer ses représentations pendant encore
quinze jours.
Mme Balguerie, Mlle Bertrand, les « Cinq de
la chanson u, MM. Doyen, Escande, Faure, Mi'es
Edmée Favart, Meller, M. Michel, Mlle Su:ly,
MM. Thill, Touhas, el ses solistes, MM. Wiei:er et,
Doucel, prèlenml Unir concours au coucert de gala
organisé par la 81' section des Croix de fou e! -bris-
card*, au profit de <-a fuisse d'enir'aide, le 26 mai,
en soirée, à 20 h. 'ML h la sa !r* Gnveau.
TliL'iiîre de i'onl-au.(t:.i,;i. Dirn;iiï,:lie
27 mai, en maiïné" ï< li h. 4j, lu J.ul
ùlia Guitry, avec .M hic ltj'oinne et M. Alexandre,
sociétaires de la Comédie-Française.
̃ La Maison de relraite des artistes lyriques
(fondation Dranem), organise, sous la présidence
Faramount. Jeunesse, perm. de 9 h. 30 à 2 h. du matin.
jMHTy~y'~F
Raspail 216. Tessa, matinée, soirée, 14 h. 30, 16 h. 30,
20 h. 30, 22 h. 30.
Rex. L'Orlow.
Studio des Acacias. Un rêve à deux, Virginité, deux
matinées, une soirée;
Studio de l'ttoile. Sympnouie inachevée, permat
nent de 14 h 30 à 17 heures: soirée. 21 h, 15.
Studio 28. Dollars et whisky, t. les j., 15 h., .17 h., 21 h.
Studio des Ursulines. Les Sans soucis, mat. 15 heures)
soirée à 21 heures.
URSULINES BHBttH
en exclusivité:
LAUREL et HARDY
dans SOUCIS'Y
"LES SANS SOUCIS"
HHBIJBHBBB IjOC. Danton 81-69 HH
•̃̃̃>»̃̃̃••̃̃̃•••̃̃̃•̃>•̃̃̃'̃••̃̃>̃̃̃̃̃̃̃̃
et SMOKY
de M. Fernand Laurent, député, conseiller piunici-
pal, une grande kermesse foraine, qui aura lieu
du 15 juin au 2 juillet, sur les terrains de la
porte d'Auteuil.
Les concerts i
Concerts Capelle. Samedi 26 mai), à 16 h.45,
salle Chopin, dernière séance de l'intégrale des
Sonates de Beethoven, par Hélène Léon et Fer-
nande Capelle.
Music-halls
Folies-Bergère. Folies en folie, grande re-
vue de MM. Hermite, Le Seyeux et Willemetz, avec
Mistinguett, production Paul Derval,
̃ ̃ ♦ ̃̃'̃
PROGRAMMES
DES SPECTACLES DU VENDREDI 25 MAI
ET DU SAMEDI 26 EN MATINEE
THEATRES
Opéra, 20 h. Rolande et le mauvais garçon.
Samedi, 20 h. Rigoletto, Soir de fête.
Comédie-Française, 20 h. 45. L'Embuscade.
Samedi, 20 h. 45 Sans lui, Tante Marie, Asile de nuit,
Opéra-Comique, 20 h. Pelléas et Mélisande.
Samedi, 20 h. 45 Lakmé.
Odéon, 20 h. 30. Tartuffe, le Talisman de potence,
Samedi, 14 h. 30 le Bel amour, le Roi Candaule B
20 h. 30 le Bossu ou le Petit Parisien,
Ambassadeurs, 21 h. Le Joli monde.
Ambigu, 20 h. 30. Jacob et Rachel.
Atelier, 21 h. 15. La Volupté de l'honneur.
Athénée, 21 h. Le Suiveur de Madame.
Bouffes-Parisiens, 20 h. 45. Lé Bonheur, mesdames
Capucines, 20 h. 45.. Mitzi-Mitzou.
Châtelet, 20 h. 15: Rose de France.
C des Champs-Elysées, 20 h. 45. La Machine infernale,
Déjazet, 21 h. Une robe en l'air.
Deux-Anes, 21 h. 15 h. Manions l'escroc.
Gaité-Lyrique, 20 h. 30. Le Pays du sourire.
Grand-Guignol, 21 h. 15 h. Un fou au presbytère*
Gymnase, 21 h. L'Assaut.
JBH– GYMNASE Hi
L'ASSAUT
d'Henry BERNSTEIN
Devant l éclatant succès de « L'ASSAUT ».
.V. Hennj BËRNSTEIN a lé droit de se
montrer lier. Il a construitun drame d'une
actual té terrible, d'une émotion poignante
et dont lias une r.plique ne sauratt cho-
quer l oreille la plus délicate-
Franc- Nohain 'Echo de Paris).
Marigny w il 4â. L'Kuole des eontriouables.
fathurins. 21 h Le Mari que j'ai voulu.
Michel, 21 h. Ohl parle-m'eni.
Miauodiere, 20 h. 30. Les Temps difficiles.
Mogador. 2» h 3(1 L'Auhcrge du Cheval-Blanc.
Youveautés, 20 h. 45 14 h. 45. Les Sœurs Hortensias,
IBuvre, ïh li iô Les Raei'S
Palais-Royal, 21 h. La Belle Isabelle.
Porte-Saint-Martin, 20 h. 30 14 h. 30. La Favorite
Sarau.Berniiardt.2ii 11. 15. Cyrano de Bergerao
Saint Georges. 2(1 h. 45 Liberté provisoire.
'FheMie de Paris, 2<> 'i *> TovarHcli,
Variétés, 21 h. Mon Double et ma moitié.
VARIÉTÉS
Devant leur succès considé-
rable les représentations de
SACiïA GUITRY se continueront
pendant encore quinze jours.
MUSIC-HALLS
Casino de Pans. 2» h 30. Vive Paris 1
Folies-Bergère, 20 h. 30 14 h. 30. Folies en folle.
Lune-Rousse. 20 h. 45. La revue (Dorin).
ÊGHOS ET JF0RWBTI01ÏS
II y A VN DEM1-S1ECLB
Lu dans le Temps du lundi 26 mal 1884
yi Du feuillétoà 'dramatique de Francisque
Sarcey « On vient de reprendre à la Porle-Saint-
Martin, le Macbeth de Shakespeare, avec une tra-
duction nouvelle de Jean Richepin. J'en suis dé-
solé pour M. Richepin, gui est un si merveilleux
poète, un poète que je place au rang des plus
grands de ce_ si,èclç sa traduction en prose est dé-
plorable. »̃•̃̃̃ -•
L'emWème de là « Vie nouvelle » en Chine.
Le mouvement créé par le généralissime Tchang
Kai Chek sous le nom de « Vie nouvelle » est or-
ganisé et poussé par une association qui s'est donné
pour but le redressement des moeurs sociales et
administratives de la Chine. Elle a pris pour em-
blème uü bouclier borde de rouge, à fond bleu,
au milieu duquel éclate un soleil jaune entouré de
blanc, et centré d'une boussole mi-rouke mi-blan-
clire.-Le sens de tout cela est, paraît-il, *îe suivant
le bouclier signifie défense personnelle, la boussole
Vie régulière, la couleur rouge l'esprit de progrès,
le jaune la .dignité, te blanc et le Meu la beauté de
ta vie dans! le calme, \rôilà l'héraldique enrichie.
Souhaitons que la vie publique et privée "des Chi-
nois s'enrichisse "d'autant.
-Naissances
M. Avazeri) et Mme, née Gonord, sont heu-
reux d'annoncer la naissance de leur fils Fran-
çois-Xavier, .v
pois-Yavier. Nécrologie
LE DESSINATEUR CHARLES LÉANDRE
Charles Léandre a succombé hier dans sa
soixante-douzième année, à une longue maladie,
dans ce Montmartre qu'il n'avait jamais quitté
•depuis son arrivée à Paris en 1880. Il ne songeait
guère alors à s'illustrer dans la caricature. Son
̃ rêve était d'être peintre. Il le fut, non sans talent.
pendant les quelques années qui1 suivirent sa
sortie de l'Ecoie des beaux-arts où il avait tra-
vaillé dans j'atelier de Cabanel. Exposant résru-
librement au Salon des artistes français où ses
envois, un peu plus tard, devaient lui valoir une
première médaille, il aurait vraisemblablement
fourni une carrière honorable et peut-être se-
'rait-il mort membre de l'Institut si Montmartre
n'avait été le foyer, vers 1890, d'un art indépen-
dant, fantaisiste, attesté, dans le cabaret de Ro-
dolphe Salis, le Chat noir, par le Parce Domine,
de Willette.
Ce cabaretier roublard, qui ne manquait 'pas
d'ailleurs de culture et qui s'intitulait ironique-
ment « Seigneur de Chatnoirville en Vexin », avait
eu le talent de grouper autour de lui un noyau de
j/eunes ^rïi^'tës ^Jél djç: ""• jeunes', 'littérateurs qu'il
exploitait cyniquement. La vie" était dure à ces-
jeunes. En les nourrissant et en les abreuvant
de temps à autre, en leur allouant, pour leur col-
laboration à sa petite scène du « Chat noir », de
très maigres subsides, W avait formé une troupe
de haut goût. Adolphe Willette, bs dessinateurs
Heidbrinck, Faverot et Steinlen, les chansonniers
Jules Jouy et Meusy, les poètes Mac Nab et Mau-
rice Donnay attiraient .simultanément un public
que l'Epopée, de Caran d'Ache, figurée en ombres
chinoises sur une toile de fond, devait enthou-
siasmer encore davantage. Le spectacle finj, on
s'éïaillait sur le boulevard de Cfiehy et l'on ter-
mitiait la soirée dans un second cabaret, où le
propriétaire, Bruand, débitait lui-même ses chan-
sons faubouriennes et circulait dans la salle, entre
temps, pour interpeller brutalement les naïfs dont
la physionomie lui (paraissait déplaisante.
C'est dans ce milieu .que Léandre fil ses pre-
mières armes de dessinateur caricaturiste. 1 y
obtint très' vite un succès qui he devait pas se
ralentir tant que dura la vogue du Chat noir et
du cabaret de Bruand. A vrai dire, son talent
n'avait rien du caricaturiste. Il tournait à la
charge tout ce qu'il, voyait. Au contraire de Fo-
rain, qui cherchait dans ses scènes de moeurs
la synthèse, et dont le coup de crayon ou le trait
de plume était aussi expressif que sommaire,
Léandre, dans ses interprétations de la vie, ne re-
culait devant aucun détail. Il ajoutait même à la
nature, avec une abondance et une prolixité par-
fois exaspérantes. Mais ce défaut même consti-
tuait son originalité, et ses lithographies, réunies
en albums, firent fureur. Elles lui valurent, en
,1912, dans la section de gravure du Salon des
artistes français, une médaille d'honneur dont il
n'était' pas médiocrement. fier,. Ijl' excejla également t
:r~ ~,a i`c'é'ü ormat, res='
"aans l'affiche, mais, dansliafficliède.lôrmat r.es-
reint, bien plus faite, par la distinction de ses
gris, pour être étalée en vitrine que pour attirer
l'attention sur un mur. Il s'essaya aussi, avec le
même bonheur, dans l'illustration du livre, mais
jamais il n'abandonna la peinture et il eut de re-
tentissants bonheurs dans le portrait. L'effigie
qu'il a retracée de Courteline peut passer pour la
meilleure qu'il ait peinte.
Il avait été, avec Louis Moriïi, le fondateur de
la Société des dessinateurs humoristes, dont il
garda la vice-présidence jusqu'à sa mort. Il était
officier de la Légion d'honneur
On annonce la mort du statuaire Georges
Dubois, qui, après avoir longtemps servi de pra-
ticien à Rodin, a exécuté pour son compte la sta-
tue de l'aviateur Gilbert, à Vichy, et le monument
aux troupes coloniales qui se dresse à l'entrée de
l'orphelinat de la Boissiere. Il vient da s'éteindre,
après une longue maladie, dans un petit village
de la Lozère.
On annonce la mort de M. André Ventuejols,
commissaire de police'du quartier Saint-Thomas-
d'Aquin. Il était âgé de 58 ans.
Nous apprenons le décès de .Mme Sokolnicka
née Eugénie Kutner. L'inhumation aura lieu sa-
medi 26 mai', cimetière de Bagneux parisien, à
10 h. 45. Réunion à la porte principale du cime-
tière.
Les obsèques du baron Arthur Chassériau
auront lieu samedi 26 du courant à 10 h. 30 en
l'église Saint-Philippe du Roule,' où l'on se réu-
nira. L'inhumation aura lieu au cimetière Mont-
martre. De la part de Mme Nouvion, née Chassé-
riau, et ses enfants, du colonel et de Mme de
Mondësir et leurs enfants.
Remerciements
M. Roger Lacàrrière, ainsi que les familles
Bignon, Arnoult, Bancelin, Lacàrrière, Flatters,
Richard et Gresland dans l'impossibilité de répon-
dre à toutes les personnes qui leur ont témoigné
leur sympathie à l'occasion du décès de Mme Ro-
ger Lacàrrière, les prient de trouver ici l'expres-
sion de leurs remerciements émus.
Nouvelles diverses
° Par suite du renouvellement d'une partie de
ses membres dont les pouvoirs arrivaient à expi-
ration, et de l'élection de son bureau, la chambre
des notaires de Paris se trouve ainsi composée
pour la session 1934-1935
MM. Jousselin président; Michelez, premier
syndic; Salats, deuxième syndic; Thouvenot (de
Fontenay-sous-Bois), troisième syndic; Amy, rap-
porteur Bourde!, secrétaire; Rivière, trésorier;
Fay, bibliothécaire; Chauveau, de Marnhac, Gas-
taldi, Watin Augouard, Viénot, Pierre Vincent, Pe-
tit (de Levallois-Perret), Bonnel, Decloux, Lainé,
Pascault.
Le comte Micard, quittant sa résidence du
Faubourg-Saint-Honoré, est parti pour Tahiti
(Océanie française).
Œuvres sociales
Nous avons reçu pour les colonies de vacan-
ces 25 francs en mémoire de M"" Laure Fauqueux.
La vente annuelle au profit de l'Orphelinat des
arts aura lieu les 28, 29 et 30'mai dans les salons
de la fondation Rothschild (11, rue. Berryer), sous
le haut patronage de M. Aimé Berthod, ministre
de l'éducation nationale, et de M. Georges Huis-
-•'mari, directeur général des beaux-arts. On sait
que cette œuvre, dont la présidente est Mlle Rachel
Boyer, élève gratuitement jusqu'à 18 ans les orphe-
lins des artistes de toutes les branches de l'art
95 enfants sont actuellement présents dans la fa-
miliale .maison de Courbevoie.
L'assemblée générale de l'Association des da-
mes françaises (Croix-Rouge française) aura lieu
dimanche 27 mai 1934,, à 15 heures, dans les sa-
lons de l'Union iriteratlfée; 33,'Faubourg-Saint-
Honoré, sous la présidence de M. Justin Godart,
sénateur, ancien ministre. L'assemblée générale
sera suivie d'un concert.
Cours et conférences
Demain, à 17 heures, au Collège de France
(fondation Singer-Polignac), M. Patrick M. S.
Blackett, membre de la Société royale, professeur
à l'Université, de Londres (Birbeck College), com-
mencera la série* de ses conférences sur « Les
rayons cosmiques et l'électron positif », qui se
continuera les 28, 30 mai et 1"" juin.
Lundis 28 mai, à 17 heures, célébration du
«:< imire de la mort de La Fayette, à la biblio-
ihoque polonaise, de Paris, 6, quai d'Orléans (4e),
sous la présidence de M. de Chlapowski, ambassa-
.leur de .Pologne. Conférence 'de M. Ponteil sur
« La Fayette et la Pologne 1830-1834 », et lecture
de textes de La Fayette sur la Pologne, par M. De-
nis d'Inès.
La marquise de Noailles fera mercreli
30 mai, à 20 h. 45, à la salle de l'agenpe économi-
que de l'Indochine, 20, rue La Boétie, une con-
férence sur le rôle de la femme française aux colo-
nies. Cette conférence sera présidée par M. Louis
Marin, ministre de la santé publique, président de
la Société de géographie commerciale de Paris.
Le 30 mai, salle Debussy, 8, rue Dâru, à
17 h. 30, sous le patronage de M. Politis, ministre
de Grèce, M. et Mme Camille Mauclail* évoqueront
des « émotions grecques ». L'écrivain parlera de
Delphes et de Mycenes la cantatrice interprétera
l'Hymne à Apollon (200 ans av. J.-C.), des chants
populaires grecs, des fragments û'Elektrà, de Ri-
chard Strauss, et de l'Iphigénie en Tauride, de
Gluck.
.~a.ï.r~ ~y x~:
i. -CHEZ GRASSET =t] n
I 'MAUROIS. J
L'INSTINCT
>U BONHEUR
Cette fols II /tut tout admirer.
A. LANG {Les Annal».]
Le propre de Maurois c'est m
grâce.
grâce. F. PORCHE (Le Jour)
te sens, de rhumain, la notion
de la grandeur de l'homme
.ont le meilleur du talent de
Maurois.
P. STROWSKY (Quotldlen|
Un des meilleurs ouvrages de
l'œuvre romanesque de Maurois.
il. DE RËSNIER (Figaro)
1 1 vol. 12 fr. 1
Souscrivez avant le 31 mai
L'HISTOIRE DE LA MARINE
LAROUSSE
Très grand succès pour cette nouvelle
Histoire de m Marine française, duo
aux personnalités les plus autorisées en
la matière, MM. Ch. de La Ronciere et
G. Clerc-Rampal, et dont la documenta-
tion neuve et substantielle, la magnifique
et originale illustration en héliogravure
ont été partout hautement appréciées.
Rappelons qu'un très avantageux prix
de laveur est accordé jusqu'au 3 1 mai.
On souscrit chez, tous les libraires. De-
mandez à l'a Librairie Larousse, 13-?i,(
rue du .Montparnasse;' 1Paris (6«T, 'condition^
de souscription et pages -spécimens.
TRIBUNAUX
Les affaires dites de sucres. Nous recevons de
M. Mavromati la lettre suivante
Monsieur le gérant,
La presse a relaté en plusieurs articles les pour-
suites dont je suis l'objet de la part du syndic de la
faillite de la Compagnie franco-marooaine, masquant
en réalité le seul trésor créancier de cette faillite. Les
incidents auxquels le procès a donné lieu ont prêté a
des erreurs d'interprétation (et de confusion avec trois
autres poursuites auxquelles je suis étranger) bien
compréhensibles étant donné la complexité apparente
de l'affaire, mais qui doivent cependant être rectifiée 3.
Faisant appel à votre seule courtoisie, je vous prie de
vouloir bien préciser les quelques points suivant) en
réponse aux reproches qui m'ont été adressés. J'aurais,
d'abord, sous couvert d'un contrat de sucres (ayant
pour origine les prestations allemandes) intervenu
entre la Compagnie franco-marocaine (qui m'est com-
plètement étrangère) et la banque que je dirige, con-
tribué à faire subir au Trésor une perte considérable.
Le chiffre (qui en a constamment varié) oscillerait
entre. 5. et 100 millions. J'aurais, ensuite, usé de tous
les moyens dilatoires pour éviter d'avoir à rendre
compte à la justice de mes actes.
Sans vouloir entrer dans les détails d'un dossier
qui, depuis six ans, a prêté à de tendancieuses cpm-
plications, je me bornerai à préciser les quelques points
suivants:
1° Je n'ai conclu aucun contrat, ni directement, ni
indirectement, avec les services des prestati'ong,ni en
mon nom,fti'ôs' qualités f" :•̃•-<•–̃̃"̃̃» r >
'2° La régularité" tant du contrat (Tachât intervenu
entre la Compagnie franco-marocaine et ma banque
que de l'exécution et du règlement qui en ont été faits
par cette dernière a été forme1le'm'ent démontrée dès
le 28 mai 1929 par le rapport de l'expert du parquet
commis par le juge d'instruction;
i' La perte subie par le Trésor a eu pour causes
exclusives, d'une part les procédés dont on a usé vis-
à-vis de la Compagnie franco-marocaine, d'autre part
les refus systématiques d'accepter les offres considé-
rables faites dès février 1929 par les avals de la Com-
pagnie franco-marocaine. A noter que ces offres dé-
passant 70 millions ont été cachées au vœu d'inté-
rêts privés attachés à l'éoheo de toute transaction, à
la défense d'abord, aux experte.de justice ensuite, vrai-
semblablement aux ministres, enfin;
4° Les procédés dilatoires dont j'aurais usé auraient
consiste d'un côté à demander la production au tribu-
nal des dooumenta retenus par l'aministration, d'un
autre côté à abuser du droit de citer des témoins. Or,
la demande de production du dossier de l'administra-
tion à laquelle le tribunal se refusa de faire droit
était si légitime que le juge d'instruction lui-même
l'avait exigée, d'ailleurs sans succès, à trois reprises
différentes. D'autre part, dès le début du procès j'ai,
en conformité des dispositions légales, indiqué au mi-
nistère public les témoignages indispensables à ma'
justification. Les témoins cités par moi étaient tous,
sans exception, des témoins à charge. J'avais à cœur
d'établir à la barre, documents en mains, que leurs
déclarations intéressées avaient dénaturé entièrement
les faits. Or, l'audition' de ces témoins, après avoir été
admise par le tribunal, me fut brusquement et sans
autre raison refusée.
Je relève en terminant que les poursuites'actuelles s
sont engagées au mépris de l'autorité de chose juxée
s'attachant à deux dëoisioris de non-lieu, incontestées
et incontestables, rendues en 1932 -bç mon profit, rela-
tivement aux mêmes causes et aux 'mêmes faits, moi
reprochés sous des étiquettes différentes. Ces." deux
non-lieu m'ont absous de toute responsabilité dans les
faits litigieux. Lorsque ma défense paralysée par le
refus des documents, par le refus des témoignages, a
développé le moyen de chose jugée, la partie civile a
encore parlé de manœuvres dilatoires. Il apparaîtra
que là encore, elle avait tort, puisque l'absolu fonde-
ment du moyen .est attesté par MM. les professeurs
Hugueney, de la faculté de Paris, et Garraud, de la
faculté de Lyon, c'est-à-dire par deux criminalistee
dont l'autorité n'a jamais été discutée.
o° Le tribunal, s'il a joint l' exception au fond,
l'a fait à tort et dans des conditions telles que ma dé-
fense, à la suite d'un incident (sans précédent dans
les annales judiciaires) qu'elle avait non provoqué,
mais subi, a considéré devoir quitter la barre. Par
identité de raisons, j'en ai fait autant, puisque depuis
six ans mes plus légitimes protestations se brisent
contre des poursuites « imaginaires » et que toutes
les garanties. légales me sont systématiquement refu-
sées.
Innocent, quoique Grec, j'ai le droit de l'être. Me dé-
fendre ? Quoique Grec, j'ai le droit de le faire. Faire
éclater la vérité qu'une « coalition politico-adminis-
trative » a étouffée depuis 1928? Quoique étranger et
mes droits sacrés de défense paralysés, j'ai le droit de
le faire. Je continuerai à le faire malgré mon renvoi
en police correctionnelle, en l'absence de procureur de
République à Paris (7 février 1934), malgré les
menaces aussi graves que précises qui me visent, mal-
gré enfin lés moyens exceptionnels de coercition dont
je suie l'objet et dont les moindres sont des « faillites
d'office » (hors la présence de la défense, et en l'ab-
sence de tout créancier) et, le séquestre, pour raison
d'Etat, tant de ma fortune que de celle de ma famille.
J'ai l'honneur de vous présenter, monsieur le gé-
rant, aveo mes remerciements, l'assurance de mes très
distingués sentiments. TL
f r À L'INSTRUCTION
Le drame du Locli-(ïoidel,wMlle Marie-Thérèse
Deglave, sœur de Mme Michel Henriot, a été en-
tendue hier par les enquêteurs et a fourni quelques
précisions sur les débuts du ménage. Il ressort de
ses déclarations que la victime n'eut jamais avec
Michel Henriot la vie heureuse. Celui-ci, criblé de
dettes, avait dilapidé la fortune de sa femme dans
des entreprises douteuses telles que l'affaire.des
renards argentés.
La conviction du témoin est que Michel Henriot
avait prémédité son crime. Ceci est si vrai que
son beau-frère avait d'abord parlé d'une assurance
sur la vie pour sa sœur de 00,000 francs, puis
300,000, 400,000, 500,000, 600,000 et 800,000 francs.
Il était dans l'incapacité de payer 30,000 francs de
prim,es par an et il avait fait insérer dans la police
trois cas seulement où devait jouer l'assurance: un
cyclone, un accident d'auto, un assassinat.
Il n'avait payé, le jour où fut signée la police,
soit le 4 août dernier, qu'une somme de 2,100 francs
en acompte, et Georgette Deglave fut tuée le 8 mai
suivant.
Les enquêteurs ont entendu ensuite Mme De-
glave, mère de Mme Henriot, qui déclara se porter
partie civile,
muni–min iiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiitmTiiiinni-'riiTiiTTitiTTr–– ̃"̃r™1"–™ ̃•–̃̃̃–̃̃̃̃
a LE Cf4É|VIA .-̃.̃̃
iiiiiiilwiMiiiiiiiiiiimniimiiiiiniitrt^™"™
« I_i i 11 o m »
̃ -$*6~ ;̃
Ce film exceptionnel, attendu depuis longtemps
avec impatience par tous ceux qui connaissaient
la valeur de son réalisateur, est actuellement te
fpectacle le plus passionnément discuté de Parts:
Voilà qui prouve déjà la qualité de l'œuvre. Bien.,
peu de films sont assez riches de pensée pour offrir
matière à d'intéressantes controverses.; «Liliom»,
représente donc, dans cet ordre d'idées, uner heu-
reuse anomalie.
Le sujet est de ceu^ que les augures,- de; l'in-
dustrie cinématographique déclarent indésji'ables
parce qu'il contient des éléments psychologiques
d'une importance prépondérante. La psychologie
à l'écran, vous diront les spécialistes, voilà l'en-
nemi. Je n'ai pas besoin d'insister sur: l'absurdité-
de cette formule. Mais il faut reconnaître que,'
dans « Liliom », les adaptateurs du roman alle-
mand ont joué la difficulté.
Liliom est un jeune forain, élevé à la diable,
et qui s'est fait de la morale une conception assez
personnelle. Il possède dans le fond-de son sub-
conscient une certaine droiture naturelle et quel-
ques sentiments de bon aloi. Mais le milieu qu'il
a fréquenté, les luttes qu'il a eu à soutenir con-
tre les êtres de proie qui l'entourent et ses démê-
lés avec la police l'ont rendu hargneux et mé-
fiant. Ajoutez à cela un cynisme de beau garçon
adulé par toutes.les femmes, et vous aurez le
portrait de cet enfant gâté en donnant à ce mot
toute sa force étymologique.
Liliom fait, un jour, la rencontre d'une jeune,
fille douce et aimante, qui s'éprend immédiate-
ment de lui. Elle quitte tout pour le suivre et
lui témoigne une adoration qui touche au mys-
ticisme. Cette ferveur agace le « casse-cœurs >̃
qui ne perd jamais une occasion de rudoyer la
malheureuse. Mais celle-ci, toujours dans l'ex-
tase, baise avec reconnaissance la main. qui la
frappe.
Ces deux êtres vivent ainsi leur existence pa-
radoxale la brute exaspérée de vivre avec uii
'ange, et l'ange ravi de se dévouer à la brute,
jusqu'au jour où Liliom, compromis dans une
tentative d'assassinat, se tue pour échapper à la,
justice.. \"r '•. iV
• Tel est; l'aspect, extérieur de cette çlestinè^,
banale. Mais ceci n'est qu'un prologue et 'le véri-
table film va commencer. L'âme de Liliom s'enr
vole dans l'autre monde. Le forain pénètre dans
un milieu que nous verrons à travers son imagi-
nation de simple. Il retrouvera là-haut des auto-
rités, des tribunaux, des commissaires de police,
des agents et dés juges d'instruction. Ce sont des ,~4
messieurs en redingote qui ressemblent exacte-
ment aux fonctionnaires qu'il a fréquentés sur
la terre, mais qui portent de petites ailes dans
le dos. Liliom reconnaît avec résignation tous
les engrenages de la machine sociale qui l'a broyé
sur notre planète.
Mais, dans l'au-delà, les magistrats chargés de
juger les âmes, ont des moyens d'investigation"
plus perfectionnés que les nôtres. Ils se servent.
en particulier, d'un « film-témoin » qu'ils dérou.-
lent devant l'accusé pour le confronter avec les
actes de sa vie terrestre. C'est ainsi que l'on fait
Mavromati.
̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃^̃«
Fallait-il donc en venir-là? La Fédération na-
tionale des syndicats d'artisans français du film,
que préside M. André Berthomieu et qui groupe
les syndicats do chaque corporation, chefs ci-
néastes français, cinégraphistes, décorateurs-
architectes, personnel de la production, monteurs,
ingénieurs du son et musiciens du film, avait or-1'
ganisé hier une manifestation publique. Trois1
cents personnes environ, dans dix autocars, sont
parties des Champs-Elysées, y ont défilé puis ont
gagné les grands boulevards et la place de ̃!&̃
République où! le" eortè'g'.ë; 's'est 'dlsilq.qilé:;?;ur jiesb
pancartes et sur des bannières, de nombreuses
inscriptions disaient la situation précaire des
COURRIER DE L'ÉCRAN
France-Actualités présente cette semaine h,
Mons-cataetrophe Dans la mine du Borinage, le gri-
sou fait de nombreux morts; les Obsèques des première i
.victimes a Pâturages Montagnes du Harz-oompétition6
le Circuit des Trois-Jours oblige 323 concurrents à des
efforts difficiles; New-York-commémoration En pré-
sence de M. de' Laboulaye, ambassadeur de France, le
colonel Em. Lombard, attaché militaire français, remet
,1'épée de La Fayette au 7" régiment d'infanterie; la
France célèbre aussi le centenaire de la mort de
La Fayette; Hollande-Tilburg Pynenburg, le vainqueur
des Six-Jours, signe un contrat. matrimonial cette
fois; Algérie-nos grands as. Doret, Dieudonné Costes
et Mary Costes arrivent à l'aérodrome de là Maisonj.
Blanche et sont reçus par les autorités; Brest-vie ma-r
ritime De grande manœuvres ont lieu sur les côtes de
Bretagne; Paris-vie politique Dans la bois de Vin-
cennes se déroule une grande manifestation antifas-
ciste A Vichy, les combattants de l'Union fédérale
tiennent leur congrès national; Paris-sport la Double
épreuve annuelle du Bol d'Or dans la forêt de Saint,
Germain France-meeting Aux journées de l'aviation
française, quelques exhibitions; France-un sport nou-
veau le ski à roulettes Un tour de France original
est tenté par le professeur Hartung. En édition spé-
ciale Nice-sport Tournoi international Manchester-
City contre Admira de Vienne. i
« Jeunesse », c'est un film français, c'est Paris.
celui de tous les jours, avec son mouvépièat, son
charme, sort' travail, sa poésie.1 Cette production"^ des
interprètes bien choisie- Lisette Lanvin, Robert ArWux-,(
Jean Servais, Louis Allibert, Camus et Paulette Du-
bost. A l'orchestre Millot Poète et paysan (ouverture) ¡
en scène deux attractions. Ce film passe au Para-
mount.
Aux studios de Saint-Maurice on vient de com-
mencer une production française, mais avec un met-
teur en scène étranger, Siodmak. Ce dernier tourne
« Finie la crise 1 » avec Albert Préjean, Danielle Da-r
rieux et Suzanne Dehelly comme vedettes. D'autres
films doivent être réalisés pour le compte de Para-
mount. Souhaitons que celle-ci n'emploie dans la réa-
lisation, de ses nouveaux films, à Saint-Maurice, que des
artistes et des techniciens français. Il est grand temps^
que les cinématographistes de chez nous puissent vivre
de leur métier, dans leur pays.
Au Marignan, « le Grand jeu sera. bientôt- rem-
placé par « l'Or », version française d'un film adle^
mand et qu'interprètent Pierre BIanchar, Brigitte Helm,
Roger Karl et Rosine Deréan.
On tourne actuellement aux studios Fox d'Hol-
lywood un film sensationnel « Caravane n, que réa-
lise. Erik Charell, ce- metteur en scène réputé, à qui l'on
doit l'Auberge du Cheval blanc qui .remporte te succès
que l'on sait à Paris au théâtre Mogador. « Caravane »
comprendra deux versions, une américaine, interprétée
par Charles Boyer, Loretta Young, Jean Parker,
Louise Fazenda, Eugène, PaJlettej entre autres, et une
française, dont la vedette masculine est également
Charles Boyer, entouré de Annabella, Conchita Monté-
négro, Pierre Brasseur, Carrie Daumery, Louise Alberni,
Lou Tellegan, André Berley et Armand -Ka-liz.
A l'Olympia vient d'arriver « l'Oncle de Pékin »v
une production Luna-Film, réalisée sous la direction de
M. Hourvitch par Jacques Darmont, ce jeune metteur'
en scène 'à qui on doit « la Margoton du bataillonj V,'
joyeuse histoire, rondement menée au succès, put'
Armand Bernard. Animé avec le même Jbonhéur'par la
même vedette comique, « l'Oncle de Pékin «aura nik»
succès égal. Lee effets comiques y abondent, le dialo-
gue et les chansons sont réussis. Quant aux interprètes,'
après avoir cité encore une fois Armand Bernard.il .suffit
de nommer Janine Merrey, Germaine Charley, Maroei
Vidal, Claude May avec Armand Bour, Mihalesco, et
aussi Jean Dax et Pierre Brasseur.
Dans les studios de Billancourt règne la plus
grande animation. Les vedettes s'y succèdent pour tour-
ner dans « \e Billet de mille », étonnant scénario d'Yves
Mirande, scénario auquel la mise en scène donnera
toute sa valeur. Les interprètes sont la fleur de l'écran
français. « Le Billet de mille » sera exploité dans les
salles au bénéfice de l'Association professionnelle de la
presse cinématographique.
Sur un scénario du chanoine Reymond, Julien
Duvivier se propose d'évoquer la vie du Christ en un
fllm intitulé « Golgotha ». Le metteur en scène n'en-
treprendra cette grande production qu'après avoir ter-
mine u Maria Chapdelaine ».
Un nouveau' cinéma va s'édifier dans le dix-1
septième arrondissement, boulevard Berthier, non loic
de la rue Jules-Bourdais.
Les Italiens, nous apprend V Agence d'informations
cinégraphiques, auront bientôt un centre de production
qui n'aura rien à envier à Hollywood. C'est au bord de
la mer, dans le golfe de Gênes, à Tirrenia, petite plage
CHRONIQUE
passer devant Liliom les scènes de brutalité au
cours desquelles il rouait de coups son innocente
adoratrice. Et c'est ici que se dévoile la pensée de
l'auteur. Le juge céleste fait comprendre à Liliom
qu'il n'est pas dupe de son cynisme et de sa mons-
trueuse dureté de cœur. Liliom est un être gau-
che et maladroit qui a toujours eu honte de ses
bons sentiments ou qui n'a jamais su lés expri-
mer: Toutes les fois qu'il a voulu faire le bien,
une 'forcé sournoise l'a obligé à faire le mal. C'est
lorsqu'il sentait profondément son injustice à
l'égard de sa victime qu'il la frappait le plus fé-
rocement. Il ne voyait pas d'autre moyen de sor-
tir d'une, situation qui l'humiliait. Incapable de
trouver des expressions extérieures aux instincts
de gratitude, de pitié et d'amour qui s'agitaient
confusément en lui, il étouffait ces appels loin-
tains de sa conscience en massacrant tout autour
de lui.
C'est cette transformation constante et presque
automatique de son jugement déséquilibré qu<*
le commissaire de police du ciel lui fait toucher
du doigt, en projetant devant lui, sur un écran,
les principaux épisodes de sa vie. Liliom essaye
en vain de crâner et de défendre son attitude. Son
« double », qu'il voit sur l'écran, lui dévoile l'en-
vers de tous ses actes, en articulant enfin les
paroles que le brutal prenait tant de soin d'étouf-
fer sous ses grossières explosions de colère, soi
injures et ses mensonges. Nous voyons pour la
première fois l'épreuve « positive » de la pelli-,
cule de sa vie dont nous ne connaissions que le
« négatif ».
La conclusion de cette oeuvre subtile et pro-
fonde est que le maniement quotidien du vica
et de la vertu n'est pas aussi aisé qu'on le pense.
Il,y a des maladroits dont les doigts gauches ne
savent pas cueillir en eux-mêmes les fleurs du
sentiment pour en faire de jblis bouquets qu'ils
offrent avec grâce à leurs contemporains. Et c'est
la rage de ne pouvoir y réussir qui leur fait pié-
tiner et saccager tout le parterre. Nous appre-
nons également à connaître les femrnés qui
s'aperçoivent avec un étonnement heureux jqu<'
leur chair. peut accepter sans souffrance les
meurtrissures que leur inflige l'homme qu'elles
aiment.
C'est, cette doubla dtùde qui intéresse vivement
certains: spectateurs de « Liliom » et qui décon-
certé les observateurs superficiels trop promptF
à "rà lier la mise en scène surprenante des.tribu-
naux de l'au-delà, exécutant l'introspection scienti-
fique d'une conscience.
Le film de Fritz Lang est une oeuvre qui
apporte au cinéma un accent neuf et, puissant.
Tous ceux qui sont las de la banalité courante.
de nos films commerciaux, doivent aller voir cette
réalisation extraordinaire, admirablement joué-j
par Charles Boyer, Madeleine Ozeray, Florelle et
Alcover. Et les véritables ainis du cinéma doivent
soutenir et encourager des tentatives de ce genr-j
qui, seules, peuvent ouvrir à l'art des images
mouvantes des horizons nouveaux.
EMILE VUILLERMOZ.
POURCENTAGE
travailleurs français du cinéma et opposaient le
pourcentage de nos chômeurs par rapport aux
employés étrangers. L'avantage est pour ces der-
niers 75 0/01
M. Marcel Vandal a établi, avec sa compétence
indéniable et de tous reconnue, un rapport sur
la situation de l'industrie cinématographique en
France, rapport dont M. Adrien Marquet, minis-
tre du travail, a déjà pris connaissance et qui, il
faut l'espérer, aura pour suite une réglementa-
tion équitable officielle, tant 'pour la production
du film que'pou'r sè'à'ai'ti'saM C'ë'st bien le moins
que nos compatriotes soient les plus favorises.
p J.-L. Croze,
située non loin de Livourne, que va s'élever cette nou-
velle cité du film. Les travaux, exéoutés pour le compte
de la Société Forzano, sont déjà assez avancés. Les
constructions s'élèvent sur un terrain de 200,000 mètres
carrés et, comprennent deux studios principaux, dont
l'un offrira cette particularité d'être circulaire avec
une voûte céleste du même genre que celle des théâtres
atmosphériques. La société compte produire vers le
15 août prochain.
Aux studios Pathé-Natan de Joinville, Charles
Anton a terminé les prises de vues de la production
Fox « la 5° empreinte », sous la direction de Fred Baeos.
Le dernier décor représentait une grande boutique de
fleuriste pleine de fleurs, qui se fanaient immédiate-
ment sous le feu des projecteurs, et dans lequel évo-
Juaient Jeanne Fusier-Gir, Abel Tarride, Paul Amiot.
•“ La distribution comprend les noms de Mmes Alice
-Pield, Paulette Dubost, Oléo, Madeleine Guitty, Jeanne
Fusier-Glr, Myno Burney et MM Jean Max, Roila Nor-
man, Pierre Larquey, Abel Jaoquin, Paul Amiot, Mau-
rice Rémy, Robert Goupil, le petit Genevois avec Jean
Toulout et Abel Tarride.
PROGRAMMES
1 1 t (
CINÉMAS PATHÉ-NATAN
| PARIS
MARIVAUX PATHE, La dactylo te
marie (Glory, Murât).
MARIGNAN, PATHE-NATAN,, Le grand
'Jeu (Marie Bell. P. Il. WiUm).
̃̃ MOULIN ROUGE PATHE, Le train de
S h. 47 (Bach, Fernaadel).
MAX LIIVDER, Prologues (V. or. s.t.f.)
EMPIRE PATHE-NATAN, La reine
̃̃̃'̃' Christine (Vers. orlg. s. t. î.).
IMPERIAL PATHE, Lady For a Day
(Vers. orlg-in. s. t. T.).
BA.UBES PATHE, Chanteuse de ca-
baret.
BELLEVILLE PATHE, Miquette et sa
mère (Simon).
CAPITOLE PATHE. Chanteuse de ca-
baret (attractions).
DEMOURS PATHE, Le mari garçon.
EXCELSIOR PATHE, Chanteuse de
cabaret.
FEERIQUE PATHE, Le mari garçon.
LECOURBE PATHE, Miquette et sa
mère (Simon).
LOUXOR PATHE, La femme idéale
(Lefèvre).
LUTETIA PATHE, Voilà Montmartre
(Marg. Moreno).
LYON PATHE, La femme idéale (At-
tractions )
MAGIQUE PATHE, Miquette et sa mère
(Simon).
MAINE PATHE, Miquette et sa mère
(Simon).
METROPOLE PATHE, Chanteuse de
cabaret (attractions).
MONTPARNASSE PATHE, Miquette et
sa mère.
MOZART PATHE, Voila Montmartre
(Marjr. Moreno).
OMNIA CINE-INFORMATIONS, Actua-
lités-reportage cinématographique.
PALAIS DES GLACES PATHE, Mlquette
et sa mère.
PATHE ORLEANS. Miquette et sa
mère (Simon).
RECAMIER PATHE, Miquette et sa
mère (Simon).
ROCHECHOUAR.T PATHE, La femme
idéale (Lefèvre).
ROYAL PATHE, Le Simoun (Gémier).
SAINT-CHARLES PATHE, Miquette et
•-• sa mère (Simon).
SÀINT-MARCEL PATHE, La femme
'̃• Idéale (Les ondes musicales).
-.̃̃ SELECT PATHE, Voilà Montmartre
(Mars, Moreno).
VICTOR-HUGO PATHE, L'Homme tn-
visible (Vers. orlg. s. t. f.).
BANLIEUE
1 ÀLHAMBRA D'ASNIERES, Celle qu'on
accuse.
AUBERVILLIERS-KURSAAL, Celle qu'on
accuse.
CASINO DE CLICHY, j'étais une
espionne. •
COLOMBES PATHE, La femme Idéale
(Lefèvre).
KURPAAL BOULOGNE, J'étais une
espionne.
OLYMPIA DE CLICHY, Miquette et
Sa mère (Simon).
PATHE-CINEMA-PALACE (Boulogne),
Celle qu'on accuse.
SEVRES PATHE, Georges et Geor-
gette, Le coq du régiment.
Agriculteurs. La Soirée de miss Stanhope, 15h.r 21 h.
Aubert-Palace. La Jeune illle d'une nuit. ̃̃̃
| Artistic. La a Soirée de miss Stantiopo.
(.Bonaparte. Loyalties, 15 heures, 21 heures.
jTC'améo. Le. grand fléyu. perm de 10 h. à minuit.
Cinéma des Champs-Elysées La Croisière jaune.- nmli-
nées a 14 ti 30 et lli I) 30,_leB samedi et tli.iuanolii- à
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lt> n. DO; 19 h 15, 21 h. 4", inîaiui lu. Le dimanche,
première séance à 10 heures.
Colisée, Lao aux dames.
Courcelles. Sweepings. 14 h. 30 à 18 h. 30; soirée,
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Gaumont-Palace. Le Voyage de Monsieur Perrichon.
La Pagode. La rue sans noin, permanent de 14 h. 15
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Les Miracles. Le Film sans titre, matinée 15 heures,
soirée 21 heures. Dim., fêtes permanent de 14 Il; à
19 heures; soirée, 21 heures.
Lord Byron. Sorrell and son, 14 h. 30 et 16 h. 45;
soirée, 21 h. 15.
Olympia. L'Oncle de Pékin, perm. de 9 h. 30 à 3 h. m.
OLYMPIA
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•̃ LES THEATRES js
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Ce soir ,̃̃̃'̃•
PREMIÈRES représentations Opéra, Rolande et
le mauvais garçon, opéra en cinq actes de M. Lu-
cien Népoty, musique de M. H. Rabaud.
Odéon, le Talisman de potence. Le spectacle sera
complété par Tartuffe.
Porte-Saint-Martin (reprise), la Favorite, de Do-
nizetti. On commencera par Esquisse, de M. An-
dré Baugé, musique de M. Mazeliier.
Ambigu, Jacob et Rachel, de A. Chkousky et H.
Halévy.
Comédie-Française, l'Embuscade (MM. Desson1
nés, Ledoux, Dubosq1; Mmes Piérat, Nizan, Brillant,
Gabarre, Brou), '̃
Opéra-Comique, Pèlléas et Mélisande (Mlles Pee-
ters, Lecouvreur, Gauley; MM. Gaudin, Gauld, F.
Vieuille). Chef d'orchestre, M. Albert Wolff.
Variétés, Mon double et ma moitié, de M. Sacha
Guitry (l'auteur, Mlle requeline Delubac, M. Lar-
quey, Mlle Suffel). Causerie de M. Sacha Guitry.
Sarah-Bernhardt, Cyrano de Bergerac, avec
M. Romuald-Joubé, Mme Marguerite Valmond,
MM. Roi la-Norman et Henri Monteux.
Mogador, l'Auberge du Cheval- Blanc, d'Erik
Gharell (MWton, Vilbert, Goavec, Allard, Mlles Hé-
lène Kegelly, Rose Carday, Monette Dinay).
Michel, la revue de Rip jouée par Rip, Marg.
Moreno, Parisys, Jean Wall, avec Gabaroche et
Mauricet.
Michodière, les Temps difficiles (Mmes Margue-
i-.te Deval, Jeanne Provost, Hélène Perdrière; MM
Victor Boucher. Jacques Baumer. Dalio).
Palais-Royal, la Belle Isabelle, de G. Berr et L;
Verneuil (Jane Marnac, Duvallès, Christiane De-
'yne, Mireille, Paul Faivre et André Bervil).
Nouvelles r
Opéra. Les deux représentations de Tm-
tan et yseult qui seront données les mardi 29 et
jeudi 31 mai, réuniront dans les principaux rôi es
Mme Frida LeMer, MM. Lauritz Melchior, Kipnis,
Janssen, Mme Ruenger. M. W. Furtwsengler diri-
gera l'orchestre.
Opéra-Comique. Dimanche 27 mai, en ma-
tinée, Mignon, pour les débuts de M. Givaudan,
dans le rôle de .Wilhe-lm. Meister, et de Mlle Cordi,
dans celui de Philine. Ces deux artistes seront en-
tourés par Mlle Jennie Tourel (Mignon), MM. Félix
VieuWle (Lothario), de Creus (Laerte), Génio (Fré-
dérié), Mlle Juanina.
Odéon.– Ce soir, ni. Paul Reumert, socié-
taire du Théâtre royal de Copenhague, interpré-
tera Tartuffe, de Molière, et le Talisman de po-
tence, de Runar Schildt (traduit du suédois par de
Copet), dont ce sera la première représentation
en France.
Variétés. Devant le succès de Mon double
et ma muitié et dé la causerie faite par Sacha
Guitry sur « les Femmes et l'amour », .M. Max
Maurey a demande à M. Sacha Guitry de vouloir
bien continuer ses représentations pendant encore
quinze jours.
Mme Balguerie, Mlle Bertrand, les « Cinq de
la chanson u, MM. Doyen, Escande, Faure, Mi'es
Edmée Favart, Meller, M. Michel, Mlle Su:ly,
MM. Thill, Touhas, el ses solistes, MM. Wiei:er et,
Doucel, prèlenml Unir concours au coucert de gala
organisé par la 81' section des Croix de fou e! -bris-
card*, au profit de <-a fuisse d'enir'aide, le 26 mai,
en soirée, à 20 h. 'ML h la sa !r* Gnveau.
TliL'iiîre de i'onl-au.(t:.i,;i. Dirn;iiï,:lie
27 mai, en maiïné" ï< li h. 4j, lu J.ul
ùlia Guitry, avec .M hic ltj'oinne et M. Alexandre,
sociétaires de la Comédie-Française.
̃ La Maison de relraite des artistes lyriques
(fondation Dranem), organise, sous la présidence
Faramount. Jeunesse, perm. de 9 h. 30 à 2 h. du matin.
jMHTy~y'~F
Raspail 216. Tessa, matinée, soirée, 14 h. 30, 16 h. 30,
20 h. 30, 22 h. 30.
Rex. L'Orlow.
Studio des Acacias. Un rêve à deux, Virginité, deux
matinées, une soirée;
Studio de l'ttoile. Sympnouie inachevée, permat
nent de 14 h 30 à 17 heures: soirée. 21 h, 15.
Studio 28. Dollars et whisky, t. les j., 15 h., .17 h., 21 h.
Studio des Ursulines. Les Sans soucis, mat. 15 heures)
soirée à 21 heures.
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LAUREL et HARDY
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"LES SANS SOUCIS"
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et SMOKY
de M. Fernand Laurent, député, conseiller piunici-
pal, une grande kermesse foraine, qui aura lieu
du 15 juin au 2 juillet, sur les terrains de la
porte d'Auteuil.
Les concerts i
Concerts Capelle. Samedi 26 mai), à 16 h.45,
salle Chopin, dernière séance de l'intégrale des
Sonates de Beethoven, par Hélène Léon et Fer-
nande Capelle.
Music-halls
Folies-Bergère. Folies en folie, grande re-
vue de MM. Hermite, Le Seyeux et Willemetz, avec
Mistinguett, production Paul Derval,
̃ ̃ ♦ ̃̃'̃
PROGRAMMES
DES SPECTACLES DU VENDREDI 25 MAI
ET DU SAMEDI 26 EN MATINEE
THEATRES
Opéra, 20 h. Rolande et le mauvais garçon.
Samedi, 20 h. Rigoletto, Soir de fête.
Comédie-Française, 20 h. 45. L'Embuscade.
Samedi, 20 h. 45 Sans lui, Tante Marie, Asile de nuit,
Opéra-Comique, 20 h. Pelléas et Mélisande.
Samedi, 20 h. 45 Lakmé.
Odéon, 20 h. 30. Tartuffe, le Talisman de potence,
Samedi, 14 h. 30 le Bel amour, le Roi Candaule B
20 h. 30 le Bossu ou le Petit Parisien,
Ambassadeurs, 21 h. Le Joli monde.
Ambigu, 20 h. 30. Jacob et Rachel.
Atelier, 21 h. 15. La Volupté de l'honneur.
Athénée, 21 h. Le Suiveur de Madame.
Bouffes-Parisiens, 20 h. 45. Lé Bonheur, mesdames
Capucines, 20 h. 45.. Mitzi-Mitzou.
Châtelet, 20 h. 15: Rose de France.
C des Champs-Elysées, 20 h. 45. La Machine infernale,
Déjazet, 21 h. Une robe en l'air.
Deux-Anes, 21 h. 15 h. Manions l'escroc.
Gaité-Lyrique, 20 h. 30. Le Pays du sourire.
Grand-Guignol, 21 h. 15 h. Un fou au presbytère*
Gymnase, 21 h. L'Assaut.
JBH– GYMNASE Hi
L'ASSAUT
d'Henry BERNSTEIN
Devant l éclatant succès de « L'ASSAUT ».
.V. Hennj BËRNSTEIN a lé droit de se
montrer lier. Il a construitun drame d'une
actual té terrible, d'une émotion poignante
et dont lias une r.plique ne sauratt cho-
quer l oreille la plus délicate-
Franc- Nohain 'Echo de Paris).
Marigny w il 4â. L'Kuole des eontriouables.
fathurins. 21 h Le Mari que j'ai voulu.
Michel, 21 h. Ohl parle-m'eni.
Miauodiere, 20 h. 30. Les Temps difficiles.
Mogador. 2» h 3(1 L'Auhcrge du Cheval-Blanc.
Youveautés, 20 h. 45 14 h. 45. Les Sœurs Hortensias,
IBuvre, ïh li iô Les Raei'S
Palais-Royal, 21 h. La Belle Isabelle.
Porte-Saint-Martin, 20 h. 30 14 h. 30. La Favorite
Sarau.Berniiardt.2ii 11. 15. Cyrano de Bergerao
Saint Georges. 2(1 h. 45 Liberté provisoire.
'FheMie de Paris, 2<> 'i *> TovarHcli,
Variétés, 21 h. Mon Double et ma moitié.
VARIÉTÉS
Devant leur succès considé-
rable les représentations de
SACiïA GUITRY se continueront
pendant encore quinze jours.
MUSIC-HALLS
Casino de Pans. 2» h 30. Vive Paris 1
Folies-Bergère, 20 h. 30 14 h. 30. Folies en folle.
Lune-Rousse. 20 h. 45. La revue (Dorin).
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