Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-12-02
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 02 décembre 1900 02 décembre 1900
Description : 1900/12/02 (Numéro 14420). 1900/12/02 (Numéro 14420).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
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Description : Collection numérique : France-Japon Collection numérique : France-Japon
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
te symbole. Ce nouveau Tristan «est bien un
poème, quoiqu'il soit écrit en belle et simple,
prose. M. Bédier est le digne continuateur des
vieux trouveurs qui ont essayé de transvaser
dans le cristal léger de notre langue l'enivrant
breuvage où les amants de Cornouailles goûtè-
"ent jadis l'amour et la mort. Pour redire la
merveilleuse histoire de leur enchantement, de
leurs joies, de leurs peines et de leur mort,
ielle que, sortie ries profondeurs du rêve celti-
que, ellc ravit et troubla l'âme des Français du
douzième siècle, il s'est refait, à force d'imagi-
nation sympathique et d'érudition patiente celte
âme elle-même. »
Je souscris volontiers a ce jugement, qui est
de M. Gaston Paris, et après lequel tout com-
mentaire paraîtr ait impertinent.
Gaston Besghamps.
P. -S. Je désespère de pouvoir réduire aux
limites d'un post-scriptum les documents qu'on
a bien voulu m'envoyer à propos de Henri IV.
T'ai reçu, cette semaine, un nouveau dossier. Il
faudra en faire l'objet d'une étude à part. G. D.
NOUVELLES DU JOUR
M. Franco, chef de cabinet de préfet, est nommé
sous-préfet de Saint-Sever (Landes), eu remplace-
ment de M. Ebelot, appelé à d'autres fonctions.
Par décret, sont nommés
Juges
A Troyes, M. Tenting, juâe suppléant au môme
Siège, en remplacement de M. Boulangé, décédé.
A Lesparre, hi. Gainier, juge charge de l'instruction
à Bressuiro, en remplacement de M. Castex, qui a été
aonimé juge à Foix.
Juge d'instruction
A Bressuire, M. Unal, substitut à Fontenay-le-Coiiite.
Substituts
A Fontenay-le-Comte, sur sa demande, M. Flabert,
SBijstitut à Lure.
A Lure, M. Guyomard, avocat.
Juge suppléant
A Nantes, il. Berjonneau, avocat, docteur {&ivan.
M. Largeieau, juge suppléant au tribunal de pre-
mière instance de Libourne, est déclaré démission-
flaire.
Cette décision est prise en vertu de la loi du 20
avril 1810, article 40, § 2.
Cet article vise les magistrats qui s'absentent
isans congé régulier. Après un mois d'absence les
magistrats se trouvant dans ce cas sont requis par
le procureur général de se rendre h leur poste; faute
par eux d'y revenir dans le mois, ils sont déclarés
démissionnaires.
Par décret sont nommés receveurs particuliers
des finances
A Cherbourg, M. Garnicr, receveur des finances à
Château-Gontier, en remplacement de M. Codet, dont
la démission est acceptée.
A Château-Gontier, M. Silveslre, receveur des flnan-
««s a Nautua.
A Sai.nt-Dié, M. Frémiot, receveur des finances à Mi-
recourt (Vosges), en remplacement de M. Emile Roth,
admis à la retraite.
A Mirècourt, -9. 1-fore, percepteur des contributions
directes à La Palisse (Allier).
M. Rouliet, payeur adjoint de première classe à la
trésorerie d'Algérie, détaché au l'onkin, est nommé
ïrésorier-payeur à laa Côte d'Ivoire, en remplacement
de M. Richard, appelé à d'autres fonctions.
M. Mougeot, sous-secrétaire d'Etat des postes et
télégraphes, a procédé ce matin à l'installation de
deux nouveaux directeurs de l'administration cen-
trale du sous-secrétariat.
A la direction de l'exploitation centrale, M. An-
sïiult, admis à la retraite, est remplacé par M. Ja-
cnttey. M. Ansault était à la tête de cette impor-
tante direction depuis le 16 août 1889 et comptait
près de quarante-quatre ans de service.
M. Duparc remplace, à la direction de la caisse
nationale d'épargne, M. Gody, également retraité.
Ri. Gody dirigeait ce service depuis le 10 décembre
1894 et comptait aussi près de quarante ans de pré-
scnce dans l'administration des postes.
M. Jean Dupuy, ministre de l'agriculture a reçu
hier soir le bureau de la Société des agriculteurs de
la Somme qui lui a été présentépar le préfet et par
les sénateurs et députés de ce département. Cette
délégation venait appeler l'attention du ministre sur
les voeux par lesquels la Société des agriculteurs de
la Somme demande que la loi de 1884 sur le régime
des sucres ne soit pas touchée et que les primes di-
rectes ne soient abandonnées que dans le cas où tou-
tes les nations jouissant d'une faveur
ture en feraient auparavant l'abandon.
Le ministre a déclaré que son attention avait déjà
été appelée sur ces différents points et qu'il ne man-
querait pas, comme il en avait précédemmentdonné
l'assurance, de s'inspirer des vœux qui lui étaient
présentés pour défendre, dans la mesure de ses at-
tributions, les intérêts de l'agriculture de la région
du Nord.
MM. Ma8souîî
M. François Flameng, artiste peintre, sont nommés
professeurs aux cours du soir de l'Ecole des beaux-
srts.
Hier soir, a eu lieu la dernière assemblée générale
du Grand Cercle républicain. La dissolution du cer-
cle a été prononcée. Ainsi disparaît une œuvre inté-
ressante sur laquelle on avait fondé do grandes es-
pérances qui se seraient d'ailleurs réalisées, si une
crise sans précédents n'avait causé sa dispari-
tion.
Le cercle pourra liquider sans aucun déficit, et
peut-être même avec un excédent qui serait versé à
l'Assistance publique. Cependant, pour atteindre ce
résultat, il est nécessaire que quelques membres du
cercle tiennent les engagements qu'ils ont signés
pour trois ans. L'assemblée a exprimé l'avis que
tout le monde tiendrait à honneur de régler ce qu'il
doit, et qu'au besoin on irait jusqu'aux poursuites
judiciaires, ce qui pose, au moment même où cha-
çun demande à développer le mouvement des asso-
ciations, la question très intéressante de savoir quels
sont les droits du trésorier d'une association à l'é-
gard d'un membre récalcitrant.
Il faut retenir de cette expérience qu'on peut
SOMMAIRE DES REVUES
L'ÉCONOMISTE FRANÇAIS, 2, cité
Bergère. Directeur M. Paul Leroy-
Beaulieu, de l'Institut
Partie éc o.iomique. Partie commerciale.-
Partie financière Valeurs françaises et étran-
gères: Mines d'or; Valeurs d'appoint, etc., etc.
Un an, 40 francs; 6 mois, 20 francs.
MERCURE DE FRANCE (mensuel, 300
pages),15, r. de l'Echaudé, Paris. France:
an, 20 fr., 6 mois, 11 fr.; 1 n°, 2 fr.
Etranger 1 an, fr., 6 mois, 13 fr.; 1 no,
fr. 25.
Sommaire du n° 132. H.-G. Wells (H.-D. Da-
vray, trad.) L'lle du docteur Moreau, roman
fl.-vl). S.Moréas: Nouvelles Stances. Vir-
gile Josz Les trois femmes de Fragonard
Marie-Anne Gérard, la Guimard, Marguerite
Gérard. Docteur Cabanes Une tentative de
wnversion d'Alfred de Vigny (d'après une cor-
respondance inédite). Remy de Gourmont
pne impératrice. Frédéric Nietzsche (H.
Albert, tradA Aurore.Pensées sur les préjugés-
moraux. Paul Lêautaud et Ad. van Bever
Les « poètes d'aujourd'hui » et la critique.-
fievnc du mois Epltogues (actualité).– Chro-
nique de l'Exposition. Les Poèmes. Les Ro-
mans. philosophie. Sciences. Les Re-
ques. Les Journaux. Les Théâtres. Mu-
sique. Chronique de Bruxelles. Lettres al-
lemandes, angtaases. Variétés. Pubdicationsl
récentes. Èthos. Tabdes du tome XXXVL
créer et faire vivre, sans avoir recours au jeu, un
grand cercle parisien.
C'est d'ailleurs ce qui a été compris et en quelque
sorte proclamé par un groupe de personnes appar-
tenant au Grand Cercle républicain, qui ont aussitôt
pris l'initiative de reconstituer un nouveau cercle
en écartant de la nouvelle fondation toute action
politique et toute cause de division. Ce nouveau
cercle dont le but essentiel sera de grouper sur le
terrain même qui les intéresse, de hautes personna-
lités du commerce, de l'industrie, rtes -kvttre s -et
arts, aura aussi pour mission de fare mieux con-
naître et de défendre les grands intérêts de chacun
de ces groupes.
Les adhésions seront reçues 30, rue do Graaraiont,
au Grand Cercle républicain, par M. L. Thirault,
trésorier-liquidateur de l'ancienne société, dont la
caisse restera ouverte jusqu'au 15 janvier 1901,
pour cause de liquidation.
M. Rabuteau, receveur principal des postes et des
télégraphes à Bordeaux, est nommé agent compta-
ble de la caisse nationale d'épargne, en remplace-
ment de M. Rambaud, retraité.
Voici le relevé des opérations concernant les
caisses d'épargne ordinaires, du 21 au 30 novem-
lire 1
Dépôts de fonds
Retraits êe fonds 10
Excédent de retraits 5.250.912
T?^* nAA .-i-n+ An -t»/-i4t»<~ét4'c *în 1-QT Qf\ nrt–
vembre 1900, 87,921,193 fr. 74, uv
Les capitaux employés en achats de rentes pen-
dant le mois de novembre par la caisse des dé-
pôts et consignations ne s'est élevé qu'à 31,978 fr.96
dont 25,990 fr. iv pour la caisse d'assurances en cas
d'accidents et fr. 78 pour la caisso d'assurances
en cas de décès.
LLS GRÈVES
On no-us4élégra>pliie .de Calais
Ce matin a eu Heu la troisième distribution hebdo-
madaire de secours aux grévistes par les soins du
comité do l'Union. Le total des subsides alloués de
la sorte depuis le début de la grève atteint tout près
de quatre-vingt-dix mille francs.
AU JOUR LE JOUR
Le congrès de la jeunesse
Ce congrès, dont nous avons explique les ten-
dances, s est mvert ce matin dans une salle de la
mairie Saint-Sulpice.
Une quarantaine de jeunes gens et quelques jeunes
femmes y assistaient. On sait que toutes les opi-
nions philosophiques et politiques y sont représen-
tées. La composition du bureau a reflété ces opi-
nions diverses. Un socialiste, M. Parsons, a été élu
président; puis ont été nommés assesseurs MM.
Marc Sangnier, catholique démocrate; Montfort,
homme de lettres; Honcour, attaché au cabinet de
M. Waideek-Rousseau Reverdy, républicain catho-
lique.
Les délégués, après s'ètre groupés par affinités
républicains et socialistes à gauche, nationalistes et
catholiques à droite, ont abordé aussitôt la discus-
sion. Elle a été d'une courtoisie et d'une élévation
morale qui fait honneur au libéralisme est à la bonne
éducation de ces jeunes gens. Ils devaient d'abord
s'occuper de la question de l'association, mais, les
orateurs désignes pour la traiter étant absents, on
aborda la question de l'éducation.
Mme Brémontier, rédactrice à la Fronde, lit un
rapport très intéressant. Elle combat l'internat,
comme un système nuisible à la santé morale et
physique des enfants, comme un dissolvant de la
Camille, et préconise le système anglais consistant
à placer les enfants dans les familles. Mme Br émon-
tier désirerait que le nombre des enfants étrangers
ainsi recueillis ne dépassât pas quatre par familles.
On applaudit chaleureusement l'« oratrice n, les
uns par oonviction, les autres par galanterie, et un
amical débat s'engage, si ardent que l'on décide do
Certains orateurs professent moins de respect
que Mme Brémontier envers la famille. L'un d'eux
développe cette idée que « la famille est un centre
d'affection et n'est point un centre d'éducation et
qu'il faut tendre à remplacer chez l'enfant le senti-
ment do la famille par le sentiment du devoir social.
Un autre est adversaire de l'Eglise'; il en est qui
sont contre l'intervention de l'un et do l'autre, ce
qui ramène Mme Brémontier à la tribune.
On s'est élevé, dit-elle, contre l'Etat, contre la
famille, contre la religion je me demande ce qui va
nous rester.
La séance prend fin sur cette boutade, car il est
midi.
Les grèves en octobre 1900
69 grèves dont un lock-out ont été signalées en
octobre à la Direction du travail. Le nombre des
ouvriers qui y ont pris part, connu pour 62 d'entre
elles, est de ?,469. il y avait eu, en octobre 1899, 74
grèves et le nombre moyen de celles qui se sont
produites au cours du même mois pendant les cinq
années antérieures à 1900 est de 34.
Les 69 grèves de septembre, dont 46 n'ont affecté
qu'un seul établissement, sont dues aux principales
causes suivantes Demandes d'augmentation de
salaire, 35-, réductions ou menace de réduction de
salaire, 4; modification ou unification de tarifs, <5;
demandes de suppression des amendes et retenues,
5; demandes de réintégration d'ouvriers ou contre-
maîtres, 15; demandes de renvoi d'ouvriers ou con-
tremaîtres, 11 demandes de diminution du temps
de travail, 7; règlement d'atelier, 6.
Ces grèves se sont produites dans 31 départe-
ments et on en a compté 7 dans le Nord, 5 dans les
Bouches-du-Rhône, la Loire-Inférieure et la Seine,
4 dans l'Aude et le Pas-de-Calais, 3 dans le départe-
ment d'Alger, le Calvados, la Gironde, la Seine-ïn-
férieure et la Somme, 2 dans l'Aube, la Loire, l'Orne,
Saône-et-Loire, et une seule dans 16 autres dépar-
tements.
Les industries ou professions les plus atteintes
sont industries textiles, 14 grèves; déchargeurs
de navires, 8; mineurs, 6; travail des métaux, 4;
chapeliers, cordonniers, terrassiers, 3; appréteurs,
charretiers, marins et mariniers, ouvriers des ta-
bacs, employés de tramways, typographes, 2.
Des 69 grèves commencées en octobre, 55 ont pris
fin après avoir duré dix, 1 jour ou moins d'une
journée; huit, 2 jours; neuf, 3 jours deux, 4 jours
deux, 5 jours; quatre, 6 jours; une, 7 jours; deux,
9 jours; une, 1 jours; trois 11 jours; une, 12 jours;
PARIS. Maison Aristide BOUC1CAUT PARIS.
Jouets, Livres, Articles de Paris, Bijouterie, Eventails, Fourrures, etc.
Mise on d« BON MARCHE
]Dans l'Amum: remarquables en Tapis, Couvertures, Petits MeuHies, etc.
une, 13 jours; trois, 14 jours; deux, '7 jours une,
19 jours: trois, 21 jours; une, .24 jours, et une,
29 jours.
Si l'on y ajoute 7 grèves commencées avant le
lw octobre et terminées au cours du méme mois
après avoir duré respectivement 49, 46, 39, 28, 26,
et 12 jours, nous aurons 62 conflits ayant pris fin
avec les résultats suivantes 16 réussites; 26 trans-
actions 20 échecs.
FAITS DIVERS
LA TEMPÉRATURE
Bureau central météorologique
Samedi l01' décembre. Les basses pressions s'éten-
dent des Iles-Britanniques la mer Noire et un nou-
veau minimum s'avance vers le sud-ouest de l'Irlande
(Valentia, 750 mm.). La dépression d'Italie se comble
sur place. Une aire de pressions relativement élevées
couvre la Scandinavie et la Russie; le maximum est à
HeMKesaad mm.).
Le vent fraîchit du sud-est vers les îles Scilly; il est
faible au pas de Calais et en Gascogne, assez fort du
nord-ouest en Provence.
Des neiges et des pluies sont signalées en Finlande,
sur le centre, l'ouest et le sud du continent; en France,,
on a recueilli 19 mm. d'eau au puy de Dôme, 16 aux
îtes Sanguinaires, 4 à Cherbourg, 2 à Besançon.
La température baisse excepté sur les Iles-Britanni-
ques. Ce matin, le thermomètre marquait -18° à Her-
îîœsand, -1° à Nantes, + 1° à Lyon, 14° à Lésina.
On notait 3° au puy de Dôme, -6° à Briançon, –7'
au pic du Midi.
l;n France, un ciel couvert et pluvieux avec tempéra-
ture voisine de la normale est probable.
A Paris, hier et ce matin, couvert.
Moyenne d'hier, 30 novembre, 5°4, supérieure de le à
la normale.
Denuis hier midi. température maxima, 7°5; mini-
mum de ce matin, 4°.
A la tour Eiffel: maximum. 4°7; minimum 2°5.
Baromètre à sept heures du matin, 754 mm. 5; sta-
tionnaire à midi.
Situation particulière aux ports
La mer est belle sur la Manctro et l'Océan, houleuse
sur la Méditerranée.
LES CUCHERS DE FIACRE. Le syndicat des cochers
de fiacre avait convoqué hier soi., à la Bourse du
travail, les cochers de la Compagnie générale à
l'effet de « prendre une décision ».
Peu de cochers ont répondu à cet appel, à peine
sur mais ceux qui ont assisté à la réunion
ne sa sont pas abusés sur la nature de la décision
qu'ils étaient invités à prendre. Ils ont décidé la
grève générale de la corporation, ce qui était peut-
être d'une prétention excessive, vu leur nombre
restreint.
Nous avons dé'a exposé les griefs invoqués par
la chambre syndicale contre la compagnie. Elle
trouve la moyenne trop élevée et voudrait obliger
M. Bixio à consulter une délégation de son person-
nel avant de la déterminer.
M. Bixio refuse de souscrire à cette exigence et
répond que la moyenne du mois de novembre de
cette année a été moins élevée que celle du même
mois des années précédentes.
En 1889, la moyenne du mois de novembre était,
en effct, de 18 fr. 95; en 1897, elle était de 15 fr. 51,
et en 1899, de 15 fr. 25. Elle est aujourd'hui de
14 fr. 50. Elle a donc subi un abaissement sensible,
bien que les bénéfices dela compagnie aient diminué
au point qu'elle n'a distribué au dernier exercice
qu'un dividende de 1 0/0 à ses actionnaires.
Ce matin, il ne semble pas que le nombre des
fiacres de la Compagnie générale ait diminué sen-
siblement dans les rues.
Néanmoins, au siège de la compagnie, on nous
déclare qu'il reste voitures dans les dépôts.
SALLE DE GARDE FERMÉE. A la suite d'incidents qui.
s'étaient produits dans la salle de garde des inter-
nes en pharmacie de l'hôpital Saint-Antoine, cette
salle de garde vient d'être fermée par décision du
conseil de surveillance de l'Assistance publique.
Les incidents dont il s'agit remontent au mois de
septembre dernier. Un interne, M. T. étant de
service de nuit, s'était faitremplacer par un de ses
camarades, M. S. qui eut le tort d'installer avec
lui, dans la salle de garde, une jeune femme étran-
gère au service de l'hôpital. Dans la nuit M. T. re-
vint en compagnie, lui aussi, de camarades des
des deux sexes. Et, pendant plusieurs heures, on
fit, paraît-il, quelques tapage dans la salle.
Le lendemain, 1 administration centrale était in-
formée de ces faits et en saisissait le conseil de sur-
veillance. C'est après une longue enquête que celui-
ci vicut d'infliger à M. T. une suspension de trois
mois, M. S. une retenue de traitement, et qu'il
a décidé, en outre, la fermeture, pour un temps m-
déterminé, de la salle de garde de pharmacie.
LA CATASTROPHE OU SUD.EXPRESS. Ainsi que nous
l'avions annoncé, le graphique du train de luxe Pa-
ris-Madrid va être modihé a partir d'aujourd'hui. La
vitesse sera réduite sur les réseaux français et au
montée, par compensation, sur le réseau espagnol.
La durée totale du trajet ne sera donc pas sensible-
ment augmentée, mais ce changement donnera sa-
tisfaction à l'opinion publique, justement alarmée
par les récentes catastrophes de Choisy-le-Roi et de
Saint-Geours.
GENDARMES BLESSÉS. La nuit dernière, des gen-
darmes en tournée ont arrêté, à Enghien, un midi-
Lundi 3 Décembre
OUVERTURE DE L'EXPOSITION DES
vidu, nommé Roux, qui venait de cambrioler une
maison.
En le conduisant à la caserne, les gendarmes ont
rencontré trois autres individus paraissant faire
partie de la même bande et ils ont voulu les arrê-
ter mais ceux-ci ont pris la fuite et, en s'éloignant,
ont tiré plusieurs coups de revolver sur les gendar-
mes. Trois coups ont atteint le brigadier Buzenet
au haut de la cuisse gauche et le gendarme Bayon
au haut. de la cuisse droite. Les auteurs de cet at-
tentat n'ont pu encore être retrouvés.
LES OBSÈQBES DES VICTIMES D'flflICHE. Après la céré-
monie religieuse, que le Petit Temps a racontée hier,
le cortège des morts de la commune de Somain s'est
rendu au cimetière, où des discours ont été pronon-
cés par MM. Lamendin, député, un membre du
parti ouvrier, un délégué des mineurs du Nord;
M. Jezon, représentant le ministre des travaux pu-
blics Vincent, préfet du Nord; de Sessevalle, prési-
dent du conseil d'administration des mines d'Anzin;
Cardon, député; Dransart, conseiller général; Bour-
geois, procureur général; Pennequin, maire.
Au hameau de la Renaissance, qui fait partie de la
commune de Somain, a eu lieu, à trois heures et
demie, l'enterrement de sept autres victimes de la
catastrophe. Les mêmes personnalités assistent à la
cérémonie après laquelle elles prononcent de nou-
veaux discours, promettant aux familles des victi-
mes et aux blessés toute l'assistance de la compa-
gnie et des pouvoirs publics.
Dans la matinée, à dix heures, avaient eu lieu à
Abscon les funérailles de Kœsseler et Jeux. Les au-
torités déléguées étaient MM. Milleteau, sous-préfet
de Valenciennes, Fiévet, maire, Vàrillon, ingénieur
en chef de la Compagnie d'Aniche, et Desuret, in-
génieur, qui ont prononcé des discours.
A la même heure, à Mastaing, on enterrait une
victime, François Carlier. Des discours ont été pro-
noncés par MM. Letailleur, secrétaire général de la
préfecture, Herscher, ingénieur des mines, repré-
sentant le ministre des travaux publics, et Bonnel,
au nom de la Compagnie des mines d'Aniche.
CRUE DES EAUX. On nous télégraphie de Dragui-
gnan que par suite du débordement de la rivière
d'Arnens les communications sont interrompues sur
le chemin de fer du Sud. entre Saint-Raphaël et
Hyères.
Un pont de fer sur les étangs de Villepey est em-
porté un autre est affaissé. Les services postaux
entre Saint-Tropez et Fréjus sont interrompus.
Les travaux de réparations ont commencé et la
circulation sera rétablie dans le plus bref délai,
mais il faudra plusieurs jours.
M. Al.bert Réville, professeur au Collège de Fran-
ce, rouvrira lundi prochain, 3 décembre, son cours
d'histoire des religions.
Sujets à traiter pendant l'année scolaire La dernière
période de la scolastique et l'histoire de la papauté
d'Avignon depuis son installation dans cotte ville (130J)
jusqu'à la veille du concile de Constance (UU). Les
lundis et jeudis, à trois heures.
M. Jules Oppert ouvrira son cours au Collège de
France le mardi 4 décembre, à dix heures, par l'exposé
des résultats obtenus récemment dans le domaine de
l'assyriologie par les fouilles et les travaux archéologi-
ques.
M. Henri Houssaye, de l'Académie française, au-
teur de IS<5, vient d'accepter la présidence de l'Asso-
ciation professionnelle des écrivains et publicistes mi-
litaires, maritimes et coloniaux.
Le comité de l'association est ainsi constitué
Président M. Henry Heussayo, de l'Académie fran-
çaise vice-présidents MM. Ardouin-Dumazet {Figaro);
Jules de Cuverville {Armée et Marine) Henri que (Vol-
taire, Politique coloniale); Rousseau {Temps).
Trésorier: M. H. de Noussanne (Monde illustré, Publi-
cations militaires Hachette).
Secrétaire général Capitaine Ch. Bride {Armée et
Marinc).
Membres MM. de Caix {Journal des Débats] Chapelot
(Journat des Scieuccs militaires, lievuc militaire, Revue
masritime); Grosélaude (Satin) Lavauzclle {France mili-
{Publications militaires et colonïaies); de Mangny {Gau-
lois) Norbevg {Annuaires militaires, Revue de cava-
Le docteur Henri L2 Bonne, licencié sciences,
dont on connait les travaux sur l'Islande, vient d'être
chargé par le ministère de l'instruction publique d'une
nouvelle mission en Transbaïkalie et au Kamtchatka.
Pour les pauvres. Nous avons reçu pour notre
Caisse de ihat'iïé de A. T. 20 fr., J. B. G 5 fr.; en-
semble 25 francs.
L'administration Dufayel vend par abonnement et
au comptant dans plus de quatre cents magasins,
Paris et province.
La brochure explicative est envoyée franco. Nom-
breuses attractions.
Une affaire d'empoisonnement. De Bor-
deaux
La cour d'assises de la Gironde vient d'examiner
et de renvoyer à une autre session, après lui avoir
consacré plusieurs audiences, une grave affaire
d'empoisonnement.
Un ancien huissier de la Dordognc, qui avait été
contraint de démissionner, M. Fayollo, était venu
s'installer Ci Bordeaux, où il n'avait pas tardé à se
marier avec une jeune femme, de santé délicate,
mais lui apportant une soixantaine de mille francs,
Mlle Dorneau.
Très peu de jours après son mariage, il obtint
d'elle un testament qui 1 instituait son légataire uni-
versel. En outre, il contracta, à l'aide de dissimu-
lation, une assurance sur la vie, de 200,000 francs, à
son pont et sur la tôte de sa femme, à la Com-
pagnie l'Urbaine. Il avait, d'ailleurs, vainement
tenté de s'assurer, dans les mêmes conditions, à une
autre compagnie.
Mme Fayolle succomba bientôt après, et les cir-
constances' de la mort firent naître le soupçon qu'elle
avait été victime d'un empoisonnement.
Une information fut ouverte; l'autopsie fut ordon-
née et une quantité considérable d'arsenic fut trou-
vée, dans le corps, avec des lésions qui amenèrent
les médecins-experts à conclure à un empoisonne-
ment véritable.
Il est vrai que Mme Fayolle absorbait de l'arsenic,
à l'état de préparation pharmaceutique et en vertu
d'nrdonnances médicales, pour rétablir sa santé.
Mais les doses prescrites par les médecins et dé-
livrées par les pharmaciens n'étaïent pas en rap-
port avec la quantité trouvée.
D'autre part, divers pharmaciens affirmaient qu'à
INFORMATIONS DIVERSES
plusieurs reprises M. Fayolle avait tenté, sous dif-
férents prétextes, de se procurer chez eux des sub-
stances toxiques, et l'un d'eux reconnaissait lui avoir
donné notamment de l'arsenic « pour empoisonner
des rats ».
voi de M. Fayolle devant le jury.
cence et le professeur Pouchet, de l'Académie de
médecine, n'admettant pas les conclusions formu-
lées par les experts de l'accusation, dont il a critiqué
les opérations,, conduites, d'après lui, en dehors des
dernières données scientifiques, Me de Jarnac, dé-
cour des conclusions tendant à ce que l'affaire soit
renvoyée à une autre session et qu'une contre-ex-
pertise soit ordonnée.
man de Wells, ce neveu d'Edgar Poe, quelque
peu cousin de Jules Verne, l'Homme invisible, et
une étude historique aussi vivante qu'un roman, le
Collier de la leine, par Frantz Funck-Brentano;
puis, Les Poliliciertnes en Angleterre, par M. Ostro-
Frédéric Masson la France et les Puissances era Chi-
ne, par. etc., etc.
de Paris permet à sa direction d'en abaisser le prix
de vente a quinze centimes. C'est pour ses lecteurs une
nouvelle d'autant meilleure que nombre d'améliora-
tions sont réalisées dans le premier numéro de cette
nouvelle série qui paraît aujourd'hui.
aux étalages des Gda Magasins A la Ménagère
boulevd Bonne-Nouvelle, quelques-uns des articles
exceptionnels qui seront mis en vente le jeudi 6 dé-
cembre, jour de son Exposition Jouets, Etrennes.
gumes l™ qualité POMMES DE TERRE « Hollando »,
4 fr., « Saucisse rouge », 3 fr. 25 le sac de 25 kilos.
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froy-Lasnier. Echantillons, 112, rue Réaurmir.
les Grands Magasins du Pont-Neuf mettent en vente
lundi prochain des articles offerts en soldes et oc-
casions à des prix véritablement surprenants.
GlffiÊHiME SAVOEiM£USE^l^viTp^
ancien député bonapartiste et ancien con.seiller gé-
néral de la Dordogne, décédé en son château de
Saint-Michel de Montaigne, à l'Age de cinquante-six
ans. M. Thirion-Montauban avait d'abord appartenu
à la carrière diplomatique et avait été sous l'Empire
secrétaire de l'ambassade de France à Vienne. Il fut
élu pour la première fois député de la 2° circonscrip-
tion de Bergerac aux élections générales du 20 fé-
vrier 1876 et fut réélu à chaque renouvellement jus-
qu'en 1S85. A cette dernières époque il éclioua aux
élections générales faites au scrutin de liste et ren-
tra dans la vie privée.
des finances de l'Empire, il était l'oncle do M. Napo-
léon Magne, député de Périgueux.
petit hôtel de la rue des Beaux-Arts où il résidait
souvent. Il avait pris le nom de Melmoth, sans
doute en souvenir du héros, jadis célèbre, mainte-
nant oublié, d'un roman anglais du siècle dernier
que traduisit jadis Charles Nodier quelque chose
comme un Manfred anglais, un damné ayant le
prosélytisme de la damnation et l'amour de la
beauté.
liam Wilde, était médecin, antiquaire, homme de
lettres. Sa mère, lady Wilde, était poétesse. A Ox-
ford, il avait eu lui-même tous les prix de poésie. A
vingt et un ans il était à Londres, par la publication
d'un volume de poèmes, par son action personnelle
dans une société aristocratique que lui ouvrait sa
naissance, l'initiateur du mouvement « esthétique »
dont on retrouve un reflet dans les études de M. Paul
Bourget. Ses conceptions d'art furent publiées dans
un volume intitulé inventions. On a de lui, un roman,
Donan Gray, un recueil de poèmes en prose, la Mai-
son des grenades, un poème, le Sphinx, un volume
dermere, Unc femme sans importance, le Mari idéal, etc.
la boutonnière de son habit une orchidée verte, et,
férence. Ceci fut jugé d'une impertinence délicieuse.
pita d'un coup du haut de ces sommets. Lord Queens-
berry l'accusa d'avoir détourné des bonnes moeurs
Dans ces conditions, l'information aboutit au ren-
L'accusé protestant énergiquement de son inno-
Ces conclusions ont été adoptées par la cour.
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La Revue de Paris commence un bien curieux ro-
les par
Le succès sans cesse grandissant de l'amusant Cri
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L'ENTREPONT DIVIRY livre à domicile des lé-
En même temps que leur Exposition de Jouets,
LIS t 1111 paris. Catalogue Franco.
NÉCROLOGIE
On annonce la mort de M. Thirion-Montauban,
Marié avec Mlle Magne, fille de l'ancien ministres
M. Oscar Wilde vient de mourir il Paris, dans un
Il avait quarante-quatre ans. Son père, sir Wil-
de nouvelles, le Crime de sir Arthur Saville. Puis
vinrent ses pièces de théâtre, VEvenMl de lady Win-
Après la première de ces pièces, lorsque le nom de
l'auteur fut acclamé, il parut sur la scène portant à
en fumant une cigarette, improvisa une petite con-
Il était alors le favori du public et de la société.
En 1895, une scandaleuse affaire de mœurs le préci-
son fils lord Douglas.M. Oscar Wilde répondit par un
procès en diffamation, qui fut bientôt transformé en
poursuites directes contre lui-même, car tout était
vrai, et plus encore, dans les accusations de lord
Queensbcrry. Lepoète fut condamné à deux ans de
hard labour. On sait le reste.
M. Oscar Wilde est décédé, hier après midi, à l'hô-
tel d'Alsace, rue des Beaux-Arts, où il occupait seul,
depuis quatre ans, un petit appartement de deux
chambres. Il était gravement malade depuis plu-
sieurs mois déjà. Une méningite s'étant subitement
déclarée, il succombé.
M. Oscar Wilde, qui était protestant, s'était con-
verti depuis peu de jours à la religion catholique. Il
avait, il y a quelques jours, reçu le baptême.
Ses obsèques auront lieu à l'église Samt-Germam-
des-Prés, lundi, à neuf heures du matin. Il ne sera
pas envoyé de lettres de faire part et seuls les amis
intimes de M. Oscar Wilde y assisteront.
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MM à»xl<»»Û0QIr- A Jwysnfineh-eli. not,ll dé-
cambre. M* Si, bd iiaussmano.
Cesoir:
Au théâtre des Variétés, à huit heures et demie. ré-
pétition générale do Mademoiselle George, comédie opé-
rette en quatre actes et cinq tableaux, de MM. Victor
de Cottens et Pierre Veber, musique de M. Louis
Varney.
Au Cirque d'Hiver, changement de programme. Dé-
buts de 1° les poses plastiques à cheval; 2» le casseur
d'assiettes; 3° le professeur Claire (chats savants); 4o M.
Théo, fantaisies aériennes; 50 Apollo; 6° Ioby, excentri-
cités musicales; -0 Corty et Robinson, gymnases comi-
ques 80 les ânes dressés en liberté.
A l'Olympia, représentations extraordinaire à l'occa.
sion des nouveaux débuts qui figureront tous à la ma-
tinée de demain dimanche.
Aux Folies-Bergère, le dompteur Seeth présentera
(soirée do gala sans augmentation de prix) les (1 25
lions de Ménélik puis cinq débuts nouveaux.
Au Casino de Paris, commencement des demi-finales
des poids lourdes.
Au cirque Medrano, débuts des Labatut, qui exécu-
tent en 1 air le triple saut périlleux, et des Navarro,
dans leurs exercices d'équilibre.
L'Odéon commencera, dès la semaine prochaine, les
représentations de Phèdre, avec la partition de M. Mas-
senet. Ces représentations auront lieu aux dates sui-
vantes
Samedi 8 décembre, lundi 10, mercredi 12, samedi 15,
lundi 17, vendredi 21.
L'orchestre, conduit par M. E. Colonne, exécutera les
morceaux suivants Ouverture entr'acto du 2° acte,
Thésée"aux Enfers; entr'acte du 3° acte, n. Sacrifice et Of-
de, b. Marche athénienne; entr'acte du 5° acte, Im-
ptoration Neptune; entr'acte du acte, Ilippolyte et
Aricie..
La partition comporte en outre une importante mu-
sique de scène.
M. Lucien Guitry devait partir pour Amsterdam*
Berlin et Vienne, afin de donner, dans ces villes, des
représentations de l'Assommoir. Mais, en présence des
recettes réalisées chaque soir au théâtre de la Porte-
Saint-Martin, M. Guitry a demandé et obtenu que l'exé-
cution de son traité à l'étranger fût remise à une date.
ultérieure. De cette façon, l'Assommoir pourra continuer
sa carrière à Paris. Toutefois, le nombre des représen-
tations sera nécessairement limité, M. Guitry, avant
son entrée a la Comédie-Française, étant tenu de jouer
le Faubourg, l'Affranchie et Numa Roumestan à Monte-
Carlo.
A la Porte-Saint-Martin, aussitôt après le départ
de M. Guitry, le nouveau directeur, M. Hortz, fera relâ-
che pour les répétitions générales de la Jeunesse des
Mousquetaires, dont nous avons annoncé la reprise.
On a donné, hier soir, à la Scala, une reprise de
l'amusante comédie de M. Pierre Veber, Julien n'est paq
un iyrat, et la première représentation d'une pièce
nouvelle de M. Ferdinand Block, C'est papa. Celle-ci re-
lève, dit Fauteur, du théâtre réaliste. Elle met en scène
les promeneurs et promeneuses habituels des boule»
Yards extérieurs la nuit. Elle a plu au public de la
Scala.
Au théâtre Marigny,. demain, à une heure et demie,
matinée à prix réduits donnée par la troupe allemand
de Mlle Barkany, la Pucelle d'Orléans, de Schiller.
Au théâtre do l'Ambigu, demain dimanche, der-
nière matinée des Deux Gosses, qui no seront plus joués
que quatre fois, la salle devant être livrée aux peintres
jeudi matin.
La Cour de cassation de Turin vient de rendre un
jugement qui peut intéresser les artistes de tous les
pays.
Le ténor Brogi, engagé pour une saison au théâtre de
la Scala, à Milan, avait attaqué l'administration de ce
théâtre pour rupture de contrat et réclamait des dom-
mages-intérêts considérables.
Le motif du licenciement du ténor était un dissent!-
ment entre lui et le chef d'orchestre.
La Cour a admis, en déboutant le ténor, qu'un chef:
d'orchestre a le droit de récuser un chanteur qui U>*
parait insuffisant.
SPECTACLES DU SAMEDI DÉCEMBRE
Opéra. 8 h., Roméo et Juliette. Dimanche, relûclio.
Français (th. Sarah-Bernhardt). 8 h. 1/2. Le Luthier
de Crémone. Le Monde où l'on s'ennuie.
Opéra-Com. 8 h. 1/2. La Basoche.
Odéon. 8 h. »/». La Guerre en dentelles.
Vaudeville. 8 h. 3/4. Sylvie ou la Curieuse d'amour.
Gymnase. 9h. La Poigne.
Variétés. Relâche.
Châtelet. Relâche.
i Gaîtè. 8 h. 1/2. Les 28 jours de Clairette.
Porte-St-Martin. 8 h. »/».– L'Assommoir.
Renaissance.8h.»/».– La Pelisse.– LeSPetites Vestales.
Pal.-Royal. 8 h. 1/4. Le Gros Lot. Moins cinq!
Ambigu. 8 h. 1/4. Les Deux Gosses.
Nouveautés. 8 h. 3/4. Le Coup de foudre. Bonne d'enfant!
Bouffes. Relâche.
Comédie-Populaire.Sh. 1/3. Le Courrier de Lyon.
Th. Antoine. 8 h. 1/8.– L'Huis clos malgré lui. 'Main
gauche. Monsieur le duc d'Enghioîi.
Opéra-Popro (th. delà République). La Reine de Saba.
Athénée.8 h. 1/2.– Les Demi-Vierges.
Cluny. 8 h. 1/4. Séance de nuit. Tailleur pour dames.
Folies-Marigny. 8 h. »/» Faust.
Déjazet. 8 h. Les Femmes collantes.
Olymma. Sh. 112. Samelton. Exposition de 1900.
Hippodrome. pi. Clichy, 8 1/2.– Une fête à Rome.
Fol.-Bergère. 81/2. -Mme Bonaparte. -La Visionnaire.
Cas. de Paris. 8112. Cadet Roussel. Championnat de lutte.
Grand Guignol. 9h. Vieux Ménagea 1
Nouv.-Cirque.8h.l/2 Jeux nautiques. Th. Renz. Dameff.
Cirq. d'Hiver. 81/2. Les Fils du désert. Echelles vivantes.
Cirq. Medrano. 81/2. Attractions nouv. Chasse au renarde
Cigale. Tél. 407-60. T'y viens-t-y ?
Pal. de Glace (Champs-Elysées). Patinage sur vraie glace.'
Mus-Grévin-BonaparteàlaMalmaison. Orchestre dames.
Palais de l'Optique (Champ de Mars). La Grande Lu-
nette de 1900. 60 attractions. Entrée, 1 fr. 50.
Tr Eiffel. De midi à la nt. Ascens. les dim. Restaur1, i« eut
SPECTACLES DU DIMANCHE 2 DÉCEMBRE
Lundi, 8 h., Samson et Dalila, Alceste
Français (th. Sarah-Bernhardt.) 8 h. 1/2. Cabotins 1
Opéra-Com. 8 h. "1, Le Juif polonais. Une aven-
ture de la Guimard. a
Variétés. » h.»/». M demoiselle orge,
(Les autres spectacles comme samedi)
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a, THOMAS, ex facteur et acooraaur oj&
fluàsansPieyaU* H. Hara.– 4» Jim Meiasoiuas
poème, quoiqu'il soit écrit en belle et simple,
prose. M. Bédier est le digne continuateur des
vieux trouveurs qui ont essayé de transvaser
dans le cristal léger de notre langue l'enivrant
breuvage où les amants de Cornouailles goûtè-
"ent jadis l'amour et la mort. Pour redire la
merveilleuse histoire de leur enchantement, de
leurs joies, de leurs peines et de leur mort,
ielle que, sortie ries profondeurs du rêve celti-
que, ellc ravit et troubla l'âme des Français du
douzième siècle, il s'est refait, à force d'imagi-
nation sympathique et d'érudition patiente celte
âme elle-même. »
Je souscris volontiers a ce jugement, qui est
de M. Gaston Paris, et après lequel tout com-
mentaire paraîtr ait impertinent.
Gaston Besghamps.
P. -S. Je désespère de pouvoir réduire aux
limites d'un post-scriptum les documents qu'on
a bien voulu m'envoyer à propos de Henri IV.
T'ai reçu, cette semaine, un nouveau dossier. Il
faudra en faire l'objet d'une étude à part. G. D.
NOUVELLES DU JOUR
M. Franco, chef de cabinet de préfet, est nommé
sous-préfet de Saint-Sever (Landes), eu remplace-
ment de M. Ebelot, appelé à d'autres fonctions.
Par décret, sont nommés
Juges
A Troyes, M. Tenting, juâe suppléant au môme
Siège, en remplacement de M. Boulangé, décédé.
A Lesparre, hi. Gainier, juge charge de l'instruction
à Bressuiro, en remplacement de M. Castex, qui a été
aonimé juge à Foix.
Juge d'instruction
A Bressuire, M. Unal, substitut à Fontenay-le-Coiiite.
Substituts
A Fontenay-le-Comte, sur sa demande, M. Flabert,
SBijstitut à Lure.
A Lure, M. Guyomard, avocat.
Juge suppléant
A Nantes, il. Berjonneau, avocat, docteur {&ivan.
M. Largeieau, juge suppléant au tribunal de pre-
mière instance de Libourne, est déclaré démission-
flaire.
Cette décision est prise en vertu de la loi du 20
avril 1810, article 40, § 2.
Cet article vise les magistrats qui s'absentent
isans congé régulier. Après un mois d'absence les
magistrats se trouvant dans ce cas sont requis par
le procureur général de se rendre h leur poste; faute
par eux d'y revenir dans le mois, ils sont déclarés
démissionnaires.
Par décret sont nommés receveurs particuliers
des finances
A Cherbourg, M. Garnicr, receveur des finances à
Château-Gontier, en remplacement de M. Codet, dont
la démission est acceptée.
A Château-Gontier, M. Silveslre, receveur des flnan-
««s a Nautua.
A Sai.nt-Dié, M. Frémiot, receveur des finances à Mi-
recourt (Vosges), en remplacement de M. Emile Roth,
admis à la retraite.
A Mirècourt, -9. 1-fore, percepteur des contributions
directes à La Palisse (Allier).
M. Rouliet, payeur adjoint de première classe à la
trésorerie d'Algérie, détaché au l'onkin, est nommé
ïrésorier-payeur à laa Côte d'Ivoire, en remplacement
de M. Richard, appelé à d'autres fonctions.
M. Mougeot, sous-secrétaire d'Etat des postes et
télégraphes, a procédé ce matin à l'installation de
deux nouveaux directeurs de l'administration cen-
trale du sous-secrétariat.
A la direction de l'exploitation centrale, M. An-
sïiult, admis à la retraite, est remplacé par M. Ja-
cnttey. M. Ansault était à la tête de cette impor-
tante direction depuis le 16 août 1889 et comptait
près de quarante-quatre ans de service.
M. Duparc remplace, à la direction de la caisse
nationale d'épargne, M. Gody, également retraité.
Ri. Gody dirigeait ce service depuis le 10 décembre
1894 et comptait aussi près de quarante ans de pré-
scnce dans l'administration des postes.
M. Jean Dupuy, ministre de l'agriculture a reçu
hier soir le bureau de la Société des agriculteurs de
la Somme qui lui a été présentépar le préfet et par
les sénateurs et députés de ce département. Cette
délégation venait appeler l'attention du ministre sur
les voeux par lesquels la Société des agriculteurs de
la Somme demande que la loi de 1884 sur le régime
des sucres ne soit pas touchée et que les primes di-
rectes ne soient abandonnées que dans le cas où tou-
tes les nations jouissant d'une faveur
ture en feraient auparavant l'abandon.
Le ministre a déclaré que son attention avait déjà
été appelée sur ces différents points et qu'il ne man-
querait pas, comme il en avait précédemmentdonné
l'assurance, de s'inspirer des vœux qui lui étaient
présentés pour défendre, dans la mesure de ses at-
tributions, les intérêts de l'agriculture de la région
du Nord.
MM. Ma8souîî
M. François Flameng, artiste peintre, sont nommés
professeurs aux cours du soir de l'Ecole des beaux-
srts.
Hier soir, a eu lieu la dernière assemblée générale
du Grand Cercle républicain. La dissolution du cer-
cle a été prononcée. Ainsi disparaît une œuvre inté-
ressante sur laquelle on avait fondé do grandes es-
pérances qui se seraient d'ailleurs réalisées, si une
crise sans précédents n'avait causé sa dispari-
tion.
Le cercle pourra liquider sans aucun déficit, et
peut-être même avec un excédent qui serait versé à
l'Assistance publique. Cependant, pour atteindre ce
résultat, il est nécessaire que quelques membres du
cercle tiennent les engagements qu'ils ont signés
pour trois ans. L'assemblée a exprimé l'avis que
tout le monde tiendrait à honneur de régler ce qu'il
doit, et qu'au besoin on irait jusqu'aux poursuites
judiciaires, ce qui pose, au moment même où cha-
çun demande à développer le mouvement des asso-
ciations, la question très intéressante de savoir quels
sont les droits du trésorier d'une association à l'é-
gard d'un membre récalcitrant.
Il faut retenir de cette expérience qu'on peut
SOMMAIRE DES REVUES
L'ÉCONOMISTE FRANÇAIS, 2, cité
Bergère. Directeur M. Paul Leroy-
Beaulieu, de l'Institut
Partie éc o.iomique. Partie commerciale.-
Partie financière Valeurs françaises et étran-
gères: Mines d'or; Valeurs d'appoint, etc., etc.
Un an, 40 francs; 6 mois, 20 francs.
MERCURE DE FRANCE (mensuel, 300
pages),15, r. de l'Echaudé, Paris. France:
an, 20 fr., 6 mois, 11 fr.; 1 n°, 2 fr.
Etranger 1 an, fr., 6 mois, 13 fr.; 1 no,
fr. 25.
Sommaire du n° 132. H.-G. Wells (H.-D. Da-
vray, trad.) L'lle du docteur Moreau, roman
fl.-vl). S.Moréas: Nouvelles Stances. Vir-
gile Josz Les trois femmes de Fragonard
Marie-Anne Gérard, la Guimard, Marguerite
Gérard. Docteur Cabanes Une tentative de
wnversion d'Alfred de Vigny (d'après une cor-
respondance inédite). Remy de Gourmont
pne impératrice. Frédéric Nietzsche (H.
Albert, tradA Aurore.Pensées sur les préjugés-
moraux. Paul Lêautaud et Ad. van Bever
Les « poètes d'aujourd'hui » et la critique.-
fievnc du mois Epltogues (actualité).– Chro-
nique de l'Exposition. Les Poèmes. Les Ro-
mans. philosophie. Sciences. Les Re-
ques. Les Journaux. Les Théâtres. Mu-
sique. Chronique de Bruxelles. Lettres al-
lemandes, angtaases. Variétés. Pubdicationsl
récentes. Èthos. Tabdes du tome XXXVL
créer et faire vivre, sans avoir recours au jeu, un
grand cercle parisien.
C'est d'ailleurs ce qui a été compris et en quelque
sorte proclamé par un groupe de personnes appar-
tenant au Grand Cercle républicain, qui ont aussitôt
pris l'initiative de reconstituer un nouveau cercle
en écartant de la nouvelle fondation toute action
politique et toute cause de division. Ce nouveau
cercle dont le but essentiel sera de grouper sur le
terrain même qui les intéresse, de hautes personna-
lités du commerce, de l'industrie, rtes -kvttre s -et
arts, aura aussi pour mission de fare mieux con-
naître et de défendre les grands intérêts de chacun
de ces groupes.
Les adhésions seront reçues 30, rue do Graaraiont,
au Grand Cercle républicain, par M. L. Thirault,
trésorier-liquidateur de l'ancienne société, dont la
caisse restera ouverte jusqu'au 15 janvier 1901,
pour cause de liquidation.
M. Rabuteau, receveur principal des postes et des
télégraphes à Bordeaux, est nommé agent compta-
ble de la caisse nationale d'épargne, en remplace-
ment de M. Rambaud, retraité.
Voici le relevé des opérations concernant les
caisses d'épargne ordinaires, du 21 au 30 novem-
lire 1
Dépôts de fonds
Retraits êe fonds 10
Excédent de retraits 5.250.912
T?^* nAA .-i-n+ An -t»/-i4t»<~ét4'c *în 1-QT Qf\ nrt–
vembre 1900, 87,921,193 fr. 74, uv
Les capitaux employés en achats de rentes pen-
dant le mois de novembre par la caisse des dé-
pôts et consignations ne s'est élevé qu'à 31,978 fr.96
dont 25,990 fr. iv pour la caisse d'assurances en cas
d'accidents et fr. 78 pour la caisso d'assurances
en cas de décès.
LLS GRÈVES
On no-us4élégra>pliie .de Calais
Ce matin a eu Heu la troisième distribution hebdo-
madaire de secours aux grévistes par les soins du
comité do l'Union. Le total des subsides alloués de
la sorte depuis le début de la grève atteint tout près
de quatre-vingt-dix mille francs.
AU JOUR LE JOUR
Le congrès de la jeunesse
Ce congrès, dont nous avons explique les ten-
dances, s est mvert ce matin dans une salle de la
mairie Saint-Sulpice.
Une quarantaine de jeunes gens et quelques jeunes
femmes y assistaient. On sait que toutes les opi-
nions philosophiques et politiques y sont représen-
tées. La composition du bureau a reflété ces opi-
nions diverses. Un socialiste, M. Parsons, a été élu
président; puis ont été nommés assesseurs MM.
Marc Sangnier, catholique démocrate; Montfort,
homme de lettres; Honcour, attaché au cabinet de
M. Waideek-Rousseau Reverdy, républicain catho-
lique.
Les délégués, après s'ètre groupés par affinités
républicains et socialistes à gauche, nationalistes et
catholiques à droite, ont abordé aussitôt la discus-
sion. Elle a été d'une courtoisie et d'une élévation
morale qui fait honneur au libéralisme est à la bonne
éducation de ces jeunes gens. Ils devaient d'abord
s'occuper de la question de l'association, mais, les
orateurs désignes pour la traiter étant absents, on
aborda la question de l'éducation.
Mme Brémontier, rédactrice à la Fronde, lit un
rapport très intéressant. Elle combat l'internat,
comme un système nuisible à la santé morale et
physique des enfants, comme un dissolvant de la
Camille, et préconise le système anglais consistant
à placer les enfants dans les familles. Mme Br émon-
tier désirerait que le nombre des enfants étrangers
ainsi recueillis ne dépassât pas quatre par familles.
On applaudit chaleureusement l'« oratrice n, les
uns par oonviction, les autres par galanterie, et un
amical débat s'engage, si ardent que l'on décide do
Certains orateurs professent moins de respect
que Mme Brémontier envers la famille. L'un d'eux
développe cette idée que « la famille est un centre
d'affection et n'est point un centre d'éducation et
qu'il faut tendre à remplacer chez l'enfant le senti-
ment do la famille par le sentiment du devoir social.
Un autre est adversaire de l'Eglise'; il en est qui
sont contre l'intervention de l'un et do l'autre, ce
qui ramène Mme Brémontier à la tribune.
On s'est élevé, dit-elle, contre l'Etat, contre la
famille, contre la religion je me demande ce qui va
nous rester.
La séance prend fin sur cette boutade, car il est
midi.
Les grèves en octobre 1900
69 grèves dont un lock-out ont été signalées en
octobre à la Direction du travail. Le nombre des
ouvriers qui y ont pris part, connu pour 62 d'entre
elles, est de ?,469. il y avait eu, en octobre 1899, 74
grèves et le nombre moyen de celles qui se sont
produites au cours du même mois pendant les cinq
années antérieures à 1900 est de 34.
Les 69 grèves de septembre, dont 46 n'ont affecté
qu'un seul établissement, sont dues aux principales
causes suivantes Demandes d'augmentation de
salaire, 35-, réductions ou menace de réduction de
salaire, 4; modification ou unification de tarifs, <5;
demandes de suppression des amendes et retenues,
5; demandes de réintégration d'ouvriers ou contre-
maîtres, 15; demandes de renvoi d'ouvriers ou con-
tremaîtres, 11 demandes de diminution du temps
de travail, 7; règlement d'atelier, 6.
Ces grèves se sont produites dans 31 départe-
ments et on en a compté 7 dans le Nord, 5 dans les
Bouches-du-Rhône, la Loire-Inférieure et la Seine,
4 dans l'Aude et le Pas-de-Calais, 3 dans le départe-
ment d'Alger, le Calvados, la Gironde, la Seine-ïn-
férieure et la Somme, 2 dans l'Aube, la Loire, l'Orne,
Saône-et-Loire, et une seule dans 16 autres dépar-
tements.
Les industries ou professions les plus atteintes
sont industries textiles, 14 grèves; déchargeurs
de navires, 8; mineurs, 6; travail des métaux, 4;
chapeliers, cordonniers, terrassiers, 3; appréteurs,
charretiers, marins et mariniers, ouvriers des ta-
bacs, employés de tramways, typographes, 2.
Des 69 grèves commencées en octobre, 55 ont pris
fin après avoir duré dix, 1 jour ou moins d'une
journée; huit, 2 jours; neuf, 3 jours deux, 4 jours
deux, 5 jours; quatre, 6 jours; une, 7 jours; deux,
9 jours; une, 1 jours; trois 11 jours; une, 12 jours;
PARIS. Maison Aristide BOUC1CAUT PARIS.
Jouets, Livres, Articles de Paris, Bijouterie, Eventails, Fourrures, etc.
Mise on d« BON MARCHE
]Dans l'Amum: remarquables en Tapis, Couvertures, Petits MeuHies, etc.
une, 13 jours; trois, 14 jours; deux, '7 jours une,
19 jours: trois, 21 jours; une, .24 jours, et une,
29 jours.
Si l'on y ajoute 7 grèves commencées avant le
lw octobre et terminées au cours du méme mois
après avoir duré respectivement 49, 46, 39, 28, 26,
et 12 jours, nous aurons 62 conflits ayant pris fin
avec les résultats suivantes 16 réussites; 26 trans-
actions 20 échecs.
FAITS DIVERS
LA TEMPÉRATURE
Bureau central météorologique
Samedi l01' décembre. Les basses pressions s'éten-
dent des Iles-Britanniques la mer Noire et un nou-
veau minimum s'avance vers le sud-ouest de l'Irlande
(Valentia, 750 mm.). La dépression d'Italie se comble
sur place. Une aire de pressions relativement élevées
couvre la Scandinavie et la Russie; le maximum est à
HeMKesaad mm.).
Le vent fraîchit du sud-est vers les îles Scilly; il est
faible au pas de Calais et en Gascogne, assez fort du
nord-ouest en Provence.
Des neiges et des pluies sont signalées en Finlande,
sur le centre, l'ouest et le sud du continent; en France,,
on a recueilli 19 mm. d'eau au puy de Dôme, 16 aux
îtes Sanguinaires, 4 à Cherbourg, 2 à Besançon.
La température baisse excepté sur les Iles-Britanni-
ques. Ce matin, le thermomètre marquait -18° à Her-
îîœsand, -1° à Nantes, + 1° à Lyon, 14° à Lésina.
On notait 3° au puy de Dôme, -6° à Briançon, –7'
au pic du Midi.
l;n France, un ciel couvert et pluvieux avec tempéra-
ture voisine de la normale est probable.
A Paris, hier et ce matin, couvert.
Moyenne d'hier, 30 novembre, 5°4, supérieure de le à
la normale.
Denuis hier midi. température maxima, 7°5; mini-
mum de ce matin, 4°.
A la tour Eiffel: maximum. 4°7; minimum 2°5.
Baromètre à sept heures du matin, 754 mm. 5; sta-
tionnaire à midi.
Situation particulière aux ports
La mer est belle sur la Manctro et l'Océan, houleuse
sur la Méditerranée.
LES CUCHERS DE FIACRE. Le syndicat des cochers
de fiacre avait convoqué hier soi., à la Bourse du
travail, les cochers de la Compagnie générale à
l'effet de « prendre une décision ».
Peu de cochers ont répondu à cet appel, à peine
sur mais ceux qui ont assisté à la réunion
ne sa sont pas abusés sur la nature de la décision
qu'ils étaient invités à prendre. Ils ont décidé la
grève générale de la corporation, ce qui était peut-
être d'une prétention excessive, vu leur nombre
restreint.
Nous avons dé'a exposé les griefs invoqués par
la chambre syndicale contre la compagnie. Elle
trouve la moyenne trop élevée et voudrait obliger
M. Bixio à consulter une délégation de son person-
nel avant de la déterminer.
M. Bixio refuse de souscrire à cette exigence et
répond que la moyenne du mois de novembre de
cette année a été moins élevée que celle du même
mois des années précédentes.
En 1889, la moyenne du mois de novembre était,
en effct, de 18 fr. 95; en 1897, elle était de 15 fr. 51,
et en 1899, de 15 fr. 25. Elle est aujourd'hui de
14 fr. 50. Elle a donc subi un abaissement sensible,
bien que les bénéfices dela compagnie aient diminué
au point qu'elle n'a distribué au dernier exercice
qu'un dividende de 1 0/0 à ses actionnaires.
Ce matin, il ne semble pas que le nombre des
fiacres de la Compagnie générale ait diminué sen-
siblement dans les rues.
Néanmoins, au siège de la compagnie, on nous
déclare qu'il reste voitures dans les dépôts.
SALLE DE GARDE FERMÉE. A la suite d'incidents qui.
s'étaient produits dans la salle de garde des inter-
nes en pharmacie de l'hôpital Saint-Antoine, cette
salle de garde vient d'être fermée par décision du
conseil de surveillance de l'Assistance publique.
Les incidents dont il s'agit remontent au mois de
septembre dernier. Un interne, M. T. étant de
service de nuit, s'était faitremplacer par un de ses
camarades, M. S. qui eut le tort d'installer avec
lui, dans la salle de garde, une jeune femme étran-
gère au service de l'hôpital. Dans la nuit M. T. re-
vint en compagnie, lui aussi, de camarades des
des deux sexes. Et, pendant plusieurs heures, on
fit, paraît-il, quelques tapage dans la salle.
Le lendemain, 1 administration centrale était in-
formée de ces faits et en saisissait le conseil de sur-
veillance. C'est après une longue enquête que celui-
ci vicut d'infliger à M. T. une suspension de trois
mois, M. S. une retenue de traitement, et qu'il
a décidé, en outre, la fermeture, pour un temps m-
déterminé, de la salle de garde de pharmacie.
LA CATASTROPHE OU SUD.EXPRESS. Ainsi que nous
l'avions annoncé, le graphique du train de luxe Pa-
ris-Madrid va être modihé a partir d'aujourd'hui. La
vitesse sera réduite sur les réseaux français et au
montée, par compensation, sur le réseau espagnol.
La durée totale du trajet ne sera donc pas sensible-
ment augmentée, mais ce changement donnera sa-
tisfaction à l'opinion publique, justement alarmée
par les récentes catastrophes de Choisy-le-Roi et de
Saint-Geours.
GENDARMES BLESSÉS. La nuit dernière, des gen-
darmes en tournée ont arrêté, à Enghien, un midi-
Lundi 3 Décembre
OUVERTURE DE L'EXPOSITION DES
vidu, nommé Roux, qui venait de cambrioler une
maison.
En le conduisant à la caserne, les gendarmes ont
rencontré trois autres individus paraissant faire
partie de la même bande et ils ont voulu les arrê-
ter mais ceux-ci ont pris la fuite et, en s'éloignant,
ont tiré plusieurs coups de revolver sur les gendar-
mes. Trois coups ont atteint le brigadier Buzenet
au haut de la cuisse gauche et le gendarme Bayon
au haut. de la cuisse droite. Les auteurs de cet at-
tentat n'ont pu encore être retrouvés.
LES OBSÈQBES DES VICTIMES D'flflICHE. Après la céré-
monie religieuse, que le Petit Temps a racontée hier,
le cortège des morts de la commune de Somain s'est
rendu au cimetière, où des discours ont été pronon-
cés par MM. Lamendin, député, un membre du
parti ouvrier, un délégué des mineurs du Nord;
M. Jezon, représentant le ministre des travaux pu-
blics Vincent, préfet du Nord; de Sessevalle, prési-
dent du conseil d'administration des mines d'Anzin;
Cardon, député; Dransart, conseiller général; Bour-
geois, procureur général; Pennequin, maire.
Au hameau de la Renaissance, qui fait partie de la
commune de Somain, a eu lieu, à trois heures et
demie, l'enterrement de sept autres victimes de la
catastrophe. Les mêmes personnalités assistent à la
cérémonie après laquelle elles prononcent de nou-
veaux discours, promettant aux familles des victi-
mes et aux blessés toute l'assistance de la compa-
gnie et des pouvoirs publics.
Dans la matinée, à dix heures, avaient eu lieu à
Abscon les funérailles de Kœsseler et Jeux. Les au-
torités déléguées étaient MM. Milleteau, sous-préfet
de Valenciennes, Fiévet, maire, Vàrillon, ingénieur
en chef de la Compagnie d'Aniche, et Desuret, in-
génieur, qui ont prononcé des discours.
A la même heure, à Mastaing, on enterrait une
victime, François Carlier. Des discours ont été pro-
noncés par MM. Letailleur, secrétaire général de la
préfecture, Herscher, ingénieur des mines, repré-
sentant le ministre des travaux publics, et Bonnel,
au nom de la Compagnie des mines d'Aniche.
CRUE DES EAUX. On nous télégraphie de Dragui-
gnan que par suite du débordement de la rivière
d'Arnens les communications sont interrompues sur
le chemin de fer du Sud. entre Saint-Raphaël et
Hyères.
Un pont de fer sur les étangs de Villepey est em-
porté un autre est affaissé. Les services postaux
entre Saint-Tropez et Fréjus sont interrompus.
Les travaux de réparations ont commencé et la
circulation sera rétablie dans le plus bref délai,
mais il faudra plusieurs jours.
M. Al.bert Réville, professeur au Collège de Fran-
ce, rouvrira lundi prochain, 3 décembre, son cours
d'histoire des religions.
Sujets à traiter pendant l'année scolaire La dernière
période de la scolastique et l'histoire de la papauté
d'Avignon depuis son installation dans cotte ville (130J)
jusqu'à la veille du concile de Constance (UU). Les
lundis et jeudis, à trois heures.
M. Jules Oppert ouvrira son cours au Collège de
France le mardi 4 décembre, à dix heures, par l'exposé
des résultats obtenus récemment dans le domaine de
l'assyriologie par les fouilles et les travaux archéologi-
ques.
M. Henri Houssaye, de l'Académie française, au-
teur de IS<5, vient d'accepter la présidence de l'Asso-
ciation professionnelle des écrivains et publicistes mi-
litaires, maritimes et coloniaux.
Le comité de l'association est ainsi constitué
Président M. Henry Heussayo, de l'Académie fran-
çaise vice-présidents MM. Ardouin-Dumazet {Figaro);
Jules de Cuverville {Armée et Marine) Henri que (Vol-
taire, Politique coloniale); Rousseau {Temps).
Trésorier: M. H. de Noussanne (Monde illustré, Publi-
cations militaires Hachette).
Secrétaire général Capitaine Ch. Bride {Armée et
Marinc).
Membres MM. de Caix {Journal des Débats] Chapelot
(Journat des Scieuccs militaires, lievuc militaire, Revue
masritime); Grosélaude (Satin) Lavauzclle {France mili-
{Publications militaires et colonïaies); de Mangny {Gau-
lois) Norbevg {Annuaires militaires, Revue de cava-
Le docteur Henri L2 Bonne, licencié sciences,
dont on connait les travaux sur l'Islande, vient d'être
chargé par le ministère de l'instruction publique d'une
nouvelle mission en Transbaïkalie et au Kamtchatka.
Pour les pauvres. Nous avons reçu pour notre
Caisse de ihat'iïé de A. T. 20 fr., J. B. G 5 fr.; en-
semble 25 francs.
L'administration Dufayel vend par abonnement et
au comptant dans plus de quatre cents magasins,
Paris et province.
La brochure explicative est envoyée franco. Nom-
breuses attractions.
Une affaire d'empoisonnement. De Bor-
deaux
La cour d'assises de la Gironde vient d'examiner
et de renvoyer à une autre session, après lui avoir
consacré plusieurs audiences, une grave affaire
d'empoisonnement.
Un ancien huissier de la Dordognc, qui avait été
contraint de démissionner, M. Fayollo, était venu
s'installer Ci Bordeaux, où il n'avait pas tardé à se
marier avec une jeune femme, de santé délicate,
mais lui apportant une soixantaine de mille francs,
Mlle Dorneau.
Très peu de jours après son mariage, il obtint
d'elle un testament qui 1 instituait son légataire uni-
versel. En outre, il contracta, à l'aide de dissimu-
lation, une assurance sur la vie, de 200,000 francs, à
son pont et sur la tôte de sa femme, à la Com-
pagnie l'Urbaine. Il avait, d'ailleurs, vainement
tenté de s'assurer, dans les mêmes conditions, à une
autre compagnie.
Mme Fayolle succomba bientôt après, et les cir-
constances' de la mort firent naître le soupçon qu'elle
avait été victime d'un empoisonnement.
Une information fut ouverte; l'autopsie fut ordon-
née et une quantité considérable d'arsenic fut trou-
vée, dans le corps, avec des lésions qui amenèrent
les médecins-experts à conclure à un empoisonne-
ment véritable.
Il est vrai que Mme Fayolle absorbait de l'arsenic,
à l'état de préparation pharmaceutique et en vertu
d'nrdonnances médicales, pour rétablir sa santé.
Mais les doses prescrites par les médecins et dé-
livrées par les pharmaciens n'étaïent pas en rap-
port avec la quantité trouvée.
D'autre part, divers pharmaciens affirmaient qu'à
INFORMATIONS DIVERSES
plusieurs reprises M. Fayolle avait tenté, sous dif-
férents prétextes, de se procurer chez eux des sub-
stances toxiques, et l'un d'eux reconnaissait lui avoir
donné notamment de l'arsenic « pour empoisonner
des rats ».
voi de M. Fayolle devant le jury.
cence et le professeur Pouchet, de l'Académie de
médecine, n'admettant pas les conclusions formu-
lées par les experts de l'accusation, dont il a critiqué
les opérations,, conduites, d'après lui, en dehors des
dernières données scientifiques, Me de Jarnac, dé-
cour des conclusions tendant à ce que l'affaire soit
renvoyée à une autre session et qu'une contre-ex-
pertise soit ordonnée.
man de Wells, ce neveu d'Edgar Poe, quelque
peu cousin de Jules Verne, l'Homme invisible, et
une étude historique aussi vivante qu'un roman, le
Collier de la leine, par Frantz Funck-Brentano;
puis, Les Poliliciertnes en Angleterre, par M. Ostro-
Frédéric Masson la France et les Puissances era Chi-
ne, par. etc., etc.
de Paris permet à sa direction d'en abaisser le prix
de vente a quinze centimes. C'est pour ses lecteurs une
nouvelle d'autant meilleure que nombre d'améliora-
tions sont réalisées dans le premier numéro de cette
nouvelle série qui paraît aujourd'hui.
aux étalages des Gda Magasins A la Ménagère
boulevd Bonne-Nouvelle, quelques-uns des articles
exceptionnels qui seront mis en vente le jeudi 6 dé-
cembre, jour de son Exposition Jouets, Etrennes.
gumes l™ qualité POMMES DE TERRE « Hollando »,
4 fr., « Saucisse rouge », 3 fr. 25 le sac de 25 kilos.
01GK0MS, CAROTTES au cours. Ecrire 30, rue Geof-
froy-Lasnier. Echantillons, 112, rue Réaurmir.
les Grands Magasins du Pont-Neuf mettent en vente
lundi prochain des articles offerts en soldes et oc-
casions à des prix véritablement surprenants.
GlffiÊHiME SAVOEiM£USE^l^viTp^
ancien député bonapartiste et ancien con.seiller gé-
néral de la Dordogne, décédé en son château de
Saint-Michel de Montaigne, à l'Age de cinquante-six
ans. M. Thirion-Montauban avait d'abord appartenu
à la carrière diplomatique et avait été sous l'Empire
secrétaire de l'ambassade de France à Vienne. Il fut
élu pour la première fois député de la 2° circonscrip-
tion de Bergerac aux élections générales du 20 fé-
vrier 1876 et fut réélu à chaque renouvellement jus-
qu'en 1S85. A cette dernières époque il éclioua aux
élections générales faites au scrutin de liste et ren-
tra dans la vie privée.
des finances de l'Empire, il était l'oncle do M. Napo-
léon Magne, député de Périgueux.
petit hôtel de la rue des Beaux-Arts où il résidait
souvent. Il avait pris le nom de Melmoth, sans
doute en souvenir du héros, jadis célèbre, mainte-
nant oublié, d'un roman anglais du siècle dernier
que traduisit jadis Charles Nodier quelque chose
comme un Manfred anglais, un damné ayant le
prosélytisme de la damnation et l'amour de la
beauté.
liam Wilde, était médecin, antiquaire, homme de
lettres. Sa mère, lady Wilde, était poétesse. A Ox-
ford, il avait eu lui-même tous les prix de poésie. A
vingt et un ans il était à Londres, par la publication
d'un volume de poèmes, par son action personnelle
dans une société aristocratique que lui ouvrait sa
naissance, l'initiateur du mouvement « esthétique »
dont on retrouve un reflet dans les études de M. Paul
Bourget. Ses conceptions d'art furent publiées dans
un volume intitulé inventions. On a de lui, un roman,
Donan Gray, un recueil de poèmes en prose, la Mai-
son des grenades, un poème, le Sphinx, un volume
dermere, Unc femme sans importance, le Mari idéal, etc.
la boutonnière de son habit une orchidée verte, et,
férence. Ceci fut jugé d'une impertinence délicieuse.
pita d'un coup du haut de ces sommets. Lord Queens-
berry l'accusa d'avoir détourné des bonnes moeurs
Dans ces conditions, l'information aboutit au ren-
L'accusé protestant énergiquement de son inno-
Ces conclusions ont été adoptées par la cour.
LIBRAIRIE
La Revue de Paris commence un bien curieux ro-
les par
Le succès sans cesse grandissant de l'amusant Cri
AVIS ET COMMUNICATIONS
A VOIR DEMAIN
L'ENTREPONT DIVIRY livre à domicile des lé-
En même temps que leur Exposition de Jouets,
LIS t 1111 paris. Catalogue Franco.
NÉCROLOGIE
On annonce la mort de M. Thirion-Montauban,
Marié avec Mlle Magne, fille de l'ancien ministres
M. Oscar Wilde vient de mourir il Paris, dans un
Il avait quarante-quatre ans. Son père, sir Wil-
de nouvelles, le Crime de sir Arthur Saville. Puis
vinrent ses pièces de théâtre, VEvenMl de lady Win-
Après la première de ces pièces, lorsque le nom de
l'auteur fut acclamé, il parut sur la scène portant à
en fumant une cigarette, improvisa une petite con-
Il était alors le favori du public et de la société.
En 1895, une scandaleuse affaire de mœurs le préci-
son fils lord Douglas.M. Oscar Wilde répondit par un
procès en diffamation, qui fut bientôt transformé en
poursuites directes contre lui-même, car tout était
vrai, et plus encore, dans les accusations de lord
Queensbcrry. Lepoète fut condamné à deux ans de
hard labour. On sait le reste.
M. Oscar Wilde est décédé, hier après midi, à l'hô-
tel d'Alsace, rue des Beaux-Arts, où il occupait seul,
depuis quatre ans, un petit appartement de deux
chambres. Il était gravement malade depuis plu-
sieurs mois déjà. Une méningite s'étant subitement
déclarée, il succombé.
M. Oscar Wilde, qui était protestant, s'était con-
verti depuis peu de jours à la religion catholique. Il
avait, il y a quelques jours, reçu le baptême.
Ses obsèques auront lieu à l'église Samt-Germam-
des-Prés, lundi, à neuf heures du matin. Il ne sera
pas envoyé de lettres de faire part et seuls les amis
intimes de M. Oscar Wilde y assisteront.
VENTES ET ADJUDICATIONS
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RESTAURANT UUSSE DES BOYARDS
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chel, et Hussenot-Desenonges, notaire.
A Adrs>lench. eh. desnot.de Paris, Iel8 déc 1900
S'adr. à M» Maret, note 50, r. Etienne-MarceL
IieiHi? deia Briche (Seine), r. Co«uenard,a.Bâ-
USINE timenls d'habit O 4,207-. LA. lpc. M.
px70,000t AAd3rsrlencb.eh.not.,lel8déc. 1900f.
S'a. àM« Morel d'Arleux,T*ftt.Paris,r.St-Pères,15«
MM à»xl<»»Û0QIr- A Jwysnfineh-eli. not,ll dé-
cambre. M* Si, bd iiaussmano.
Cesoir:
Au théâtre des Variétés, à huit heures et demie. ré-
pétition générale do Mademoiselle George, comédie opé-
rette en quatre actes et cinq tableaux, de MM. Victor
de Cottens et Pierre Veber, musique de M. Louis
Varney.
Au Cirque d'Hiver, changement de programme. Dé-
buts de 1° les poses plastiques à cheval; 2» le casseur
d'assiettes; 3° le professeur Claire (chats savants); 4o M.
Théo, fantaisies aériennes; 50 Apollo; 6° Ioby, excentri-
cités musicales; -0 Corty et Robinson, gymnases comi-
ques 80 les ânes dressés en liberté.
A l'Olympia, représentations extraordinaire à l'occa.
sion des nouveaux débuts qui figureront tous à la ma-
tinée de demain dimanche.
Aux Folies-Bergère, le dompteur Seeth présentera
(soirée do gala sans augmentation de prix) les (1 25
lions de Ménélik puis cinq débuts nouveaux.
Au Casino de Paris, commencement des demi-finales
des poids lourdes.
Au cirque Medrano, débuts des Labatut, qui exécu-
tent en 1 air le triple saut périlleux, et des Navarro,
dans leurs exercices d'équilibre.
L'Odéon commencera, dès la semaine prochaine, les
représentations de Phèdre, avec la partition de M. Mas-
senet. Ces représentations auront lieu aux dates sui-
vantes
Samedi 8 décembre, lundi 10, mercredi 12, samedi 15,
lundi 17, vendredi 21.
L'orchestre, conduit par M. E. Colonne, exécutera les
morceaux suivants Ouverture entr'acto du 2° acte,
Thésée"aux Enfers; entr'acte du 3° acte, n. Sacrifice et Of-
de, b. Marche athénienne; entr'acte du 5° acte, Im-
ptoration Neptune; entr'acte du acte, Ilippolyte et
Aricie..
La partition comporte en outre une importante mu-
sique de scène.
M. Lucien Guitry devait partir pour Amsterdam*
Berlin et Vienne, afin de donner, dans ces villes, des
représentations de l'Assommoir. Mais, en présence des
recettes réalisées chaque soir au théâtre de la Porte-
Saint-Martin, M. Guitry a demandé et obtenu que l'exé-
cution de son traité à l'étranger fût remise à une date.
ultérieure. De cette façon, l'Assommoir pourra continuer
sa carrière à Paris. Toutefois, le nombre des représen-
tations sera nécessairement limité, M. Guitry, avant
son entrée a la Comédie-Française, étant tenu de jouer
le Faubourg, l'Affranchie et Numa Roumestan à Monte-
Carlo.
A la Porte-Saint-Martin, aussitôt après le départ
de M. Guitry, le nouveau directeur, M. Hortz, fera relâ-
che pour les répétitions générales de la Jeunesse des
Mousquetaires, dont nous avons annoncé la reprise.
On a donné, hier soir, à la Scala, une reprise de
l'amusante comédie de M. Pierre Veber, Julien n'est paq
un iyrat, et la première représentation d'une pièce
nouvelle de M. Ferdinand Block, C'est papa. Celle-ci re-
lève, dit Fauteur, du théâtre réaliste. Elle met en scène
les promeneurs et promeneuses habituels des boule»
Yards extérieurs la nuit. Elle a plu au public de la
Scala.
Au théâtre Marigny,. demain, à une heure et demie,
matinée à prix réduits donnée par la troupe allemand
de Mlle Barkany, la Pucelle d'Orléans, de Schiller.
Au théâtre do l'Ambigu, demain dimanche, der-
nière matinée des Deux Gosses, qui no seront plus joués
que quatre fois, la salle devant être livrée aux peintres
jeudi matin.
La Cour de cassation de Turin vient de rendre un
jugement qui peut intéresser les artistes de tous les
pays.
Le ténor Brogi, engagé pour une saison au théâtre de
la Scala, à Milan, avait attaqué l'administration de ce
théâtre pour rupture de contrat et réclamait des dom-
mages-intérêts considérables.
Le motif du licenciement du ténor était un dissent!-
ment entre lui et le chef d'orchestre.
La Cour a admis, en déboutant le ténor, qu'un chef:
d'orchestre a le droit de récuser un chanteur qui U>*
parait insuffisant.
SPECTACLES DU SAMEDI DÉCEMBRE
Opéra. 8 h., Roméo et Juliette. Dimanche, relûclio.
Français (th. Sarah-Bernhardt). 8 h. 1/2. Le Luthier
de Crémone. Le Monde où l'on s'ennuie.
Opéra-Com. 8 h. 1/2. La Basoche.
Odéon. 8 h. »/». La Guerre en dentelles.
Vaudeville. 8 h. 3/4. Sylvie ou la Curieuse d'amour.
Gymnase. 9h. La Poigne.
Variétés. Relâche.
Châtelet. Relâche.
i Gaîtè. 8 h. 1/2. Les 28 jours de Clairette.
Porte-St-Martin. 8 h. »/».– L'Assommoir.
Renaissance.8h.»/».– La Pelisse.– LeSPetites Vestales.
Pal.-Royal. 8 h. 1/4. Le Gros Lot. Moins cinq!
Ambigu. 8 h. 1/4. Les Deux Gosses.
Nouveautés. 8 h. 3/4. Le Coup de foudre. Bonne d'enfant!
Bouffes. Relâche.
Comédie-Populaire.Sh. 1/3. Le Courrier de Lyon.
Th. Antoine. 8 h. 1/8.– L'Huis clos malgré lui. 'Main
gauche. Monsieur le duc d'Enghioîi.
Opéra-Popro (th. delà République). La Reine de Saba.
Athénée.8 h. 1/2.– Les Demi-Vierges.
Cluny. 8 h. 1/4. Séance de nuit. Tailleur pour dames.
Folies-Marigny. 8 h. »/» Faust.
Déjazet. 8 h. Les Femmes collantes.
Olymma. Sh. 112. Samelton. Exposition de 1900.
Hippodrome. pi. Clichy, 8 1/2.– Une fête à Rome.
Fol.-Bergère. 81/2. -Mme Bonaparte. -La Visionnaire.
Cas. de Paris. 8112. Cadet Roussel. Championnat de lutte.
Grand Guignol. 9h. Vieux Ménagea 1
Nouv.-Cirque.8h.l/2 Jeux nautiques. Th. Renz. Dameff.
Cirq. d'Hiver. 81/2. Les Fils du désert. Echelles vivantes.
Cirq. Medrano. 81/2. Attractions nouv. Chasse au renarde
Cigale. Tél. 407-60. T'y viens-t-y ?
Pal. de Glace (Champs-Elysées). Patinage sur vraie glace.'
Mus-Grévin-BonaparteàlaMalmaison. Orchestre dames.
Palais de l'Optique (Champ de Mars). La Grande Lu-
nette de 1900. 60 attractions. Entrée, 1 fr. 50.
Tr Eiffel. De midi à la nt. Ascens. les dim. Restaur1, i« eut
SPECTACLES DU DIMANCHE 2 DÉCEMBRE
Lundi, 8 h., Samson et Dalila, Alceste
Français (th. Sarah-Bernhardt.) 8 h. 1/2. Cabotins 1
Opéra-Com. 8 h. "1, Le Juif polonais. Une aven-
ture de la Guimard. a
Variétés. » h.»/». M demoiselle orge,
(Les autres spectacles comme samedi)
POUDRE OPHÉUA,'SSgy^Sfeaga£&.
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des Italiens. PRIX BON MXItCHS.
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