Titre : Le Temps
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1892-03-07
Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication
Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 mars 1892 07 mars 1892
Description : 1892/03/07 (Numéro 11248). 1892/03/07 (Numéro 11248).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
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Description : Collection numérique : France-Japon Collection numérique : France-Japon
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
âenî<*ln et je la trouvai aussi toumentée tme -moi-
même ï-abruyère devait lui télégrapfoer. Enfln, le
soir la dépêche arriva, conçue dans des termes con-
venus d'avance. C'était fait
Ne voyant plus aucune raison de cacher a Mme Duc-
Qucrcv quelle personne s'était chargée du salut de
Padiewski, je le lui dis en lui annonçant le succès de
l'entreprise. Cela produisit sur elle un effet vraiment
extraordinaire. ,.̃ T
Malheureux! s'écria-t-elle, vous l'avez livré à La-
bruyère
Je bondis sous lé coup de cette accusation indigne,
outrageante aussi bien pour moi que pour lui, et je
répliquai
Mais Padlewski est déjà hors frontière 1
C'est tout de même fait exprès: on l'arrêtera en
Italie
Je combattis cette opinion étrange de toutes mes
forces, mais je vis, devant ce parti pris, qu'il ne me
restait qu'une chose à faire partir moi-même en Ita-
lie achever l'œuvre commencée. Je tremblais toujours
qu'il n'arrivât quelque chose à Padiewski dont La-
bruyère ne fût pas responsable et que cette haine in-
juste lui imputat pourtant.
On sait que Padlewski- ne fut pas inquiété. Dé
Païenne, il se rendit à Malte, puis à Gibraltar, où
M. Bazilisk lui fit parvenir des fonds qui lui permi-
rent de s'embarquer pour Londres. De Londres, il
gagna l'Amérique.
Telle est, dit en terminant M. Bazilisk, la véritable
histoire de l£ fuite de Padiewski.
Depuis, je n'ai point eu de ses nouvelles. Les enne-
mis de Labruyère, ne m'ayant point pardonné de lui
avoir confié le soin ûe sauver notre ami, s'arrangèrent
de façon à couper toutes communications entre Pad-
lewski et moi.
En cela, ils ont eu tort, car, si j'avais connu 1 état de
misère où on laissait notre coreligionnaire en Amé-
rique, j'aurais encore obtenu de divers côtés des sub-
sides pour lui. La responsabilité de son suicide in-
combe à ceux qui ont cru devoir le détourner de.
moi. Quant à moi, de sa vie je n'ai assumé que le-
salut. •
M. Jacob, ancien chef dé la police de sûreté,
qui remplissait au Crédit lyonnais des Jonctions de
surveillance, a été interné, il y a environ un mois,
à la maison de santé du docteur Motet. Il a senti
sa raison décliner peu à peu et a demandé lui-mê-
me son internement. Il est âgé d'environ soixante
ans.
M. Brougnard, commissaire de police du quar-
tier des Invalides, a été chargé, hier, par commis-
sion rogatoiré de M. Anquetil, juge d'instruction,
de se transporter chez Mme la princesse de Sagan
pour lui demander des renseignements au sujet
d'une lettre reçue nar la princesse dans laquelle on
la prévenait que dés anarchistes avaient décidé de
faire sauter son hôtel de la rue Saint-Dominique.
Cette lettre était parvenue à la princesse de Sagan
le 20 juin de l'année dernière. L'enveloppe qui la
contenait Dorte le timbre d'un bureau de poste de
la rue Làïayette. Elle est signée P. P. et écrite à
•l'encre violette en lettres imitant les caractères
d'imprimerie. Le signataire informe seulement la
princesse de l'attentat qui sera dirigé contre sa
propriété, en déclarant qu'il blâme les manœuvres
de ses coreligionnaires, à la vengeance desquels il
s'expose en se faisant « leur dénonciateur ».
Cette lettre est actuellement entre les mains de
M. Anquetil.
A l'hôtel de la rue Saint-Dominique, on a répondu
à M. Brougnard que la princesse n'était pas encore
rentrée à Paris et que l'on ignorait encore le jour
de son retour.
Havardo Starcke, qui avait été arrêté, le 6 jan-
vier, sous l'inculpation de faux et d'usage de faux,
a bénéficié d'une ordonnance de non-lieu.
L'enquête faite par M. Franqueville, juge d'ins-
truction, a établi que les fausses traites des mines
de Huanca avaient été mises en circulation à l'étran-
ger et par un étranger. Par conséquent, la justice
française n'intervient pas dans l'affaire.
L'Union répiiblicaine de Roanne raconte que,
dans une perquisition faite au faubourg Clermont,
chez deux anarchistes, Ovize père et fils, on s trou-
vé chez le premier, deux pots de poudre, des ar-
mes, des fioles contenant un liquide suspect et di-
vers autres objet» douteux, tels que courroies,
étuis à cartouche et à bombe.
Chez Ovize fils, dans une cave, enfouies dans
le sol, au pied d'un mur et recouvertes de pierres
et de planches, 4 caisses, renfermant des pistolets,
des lingots de plomb, des balles fondues, des mou-
les à balles et des engins explosibles.
Ces objets ont été immédiatement saisis et trans-
portés au bureau de police et leurs détenteurs mis
en état d'arrestation. Le père a prétexté, dans un
premier interrogatoire, que les engins trouvés dans
son domicile lut servaient pour la pêche. Quant au
fils, il a déclaré que les objets saisis chez lui étaient
pour son usage personnel.
On nous télégraphie de Perpignan
Le parquet de Prades a ouvert une enquête sur
une émission de faux billets de banque faite par des
habitants de l'enclave espagnole de Llivia. Ces faux
billets ont été surtout émis dans les communes des
cantons de Saillagousse et de Mont-Louis et donnés
pour la plupart en payement pour l'achat de bes-
tiaux. 11 en résulte un grand trouble dans les tran-
sactions commerciales qui ont lieu entre les habi-
tants de la Cerdagne française et de la Cerdagne
espagnole.
La gendarmerie d'Ossejà a saisi plusieurs de ces
billets à Llo et à Saillagousse.
INFORMATIONS DIVERSES
M. Osiris vient de demander au préfet de la Seine,
« dans une pensée pieuse », l'autorisation de procéder,
à ses frais, à divers travaux de construction, de ré-
paration ou d'aménagement aux sépultures, tombeaux
ou monuments d'un certain nombre de personnages
illustres qui reposent dans les cimetières parisiens et
dont les sépultures sont dans un état de délabrement
qui fait peine.
Tels sont, au cimetière de l'Est, les tombeaux des
musiciens Bellini, Grétry et Méhul; des poètes Delille,
La Harpe et Boufflers; du peintre Prudhon des sa-
vants comme Lakanal et Fourcroy; de Mme de Genlis,
des maréchaux Sérurier, Pérignon au cimetière du
Sud, de l'abbé Grégoire et de Rude.
Le préfet de la Seine a répondu qu'une autorisation
spéciale devrait être demandée pour chaque monu-
ment, autorisation qu'il se ferait un plaisir d'accorder
après avoir reçu communication du plan des travaux.
M. Henri Sée, ancien élève de la Faculté des lettres
de Paris, agrégé d'histoire et de géographie, profes-
seur au lycée de Chartres, soutiendra les deux thèses
suivantes pour le doctorat devant la Faculté des let-
tres de Paris, en Sorbonne, le mercredi 9 mars, à
midi.
Thèse latine De judiciariis inquestis pr--sertitn coram
regiis judicibus XIW seculo agente.
Thèse française Louis XI et les villes.
-Au Salon des Champs-Elysées.– Le comité des 90 s'est
réuni en assemblée générale, dans la journée d'hier,
pour s'entendre définitivement sur l'admission de l'art
industriel au Salon.
Il a été décidé simplement qu'un plus grand libéra-
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'0~9~000~®Q~®~49 g
lisme serait observé dorénavant dans la réception des
œuvres et que la section de penîtoe, notamment,
n'exigerait plus cjg cadre autour des objets présentés.
Chambre des Députés
La vice-présidence
C'est demain qu'a lieu à la Chambre l'élection du
successeur de M. Viette à la vice-présidence.
Deux candidatures sont en présence celle de M.
Viger et celle de M. Burdeau.
On se rappelle que la candidature avait déjà été of-
ferte à M. Burdeau lors du dernier renouvellement
du bureau M. Burdeau s'était effacé devant MM.
Viette et Cavaignac, pour éviter la multiplicité des
candidatures républicaines.
Il était naturel, dans ces conditions, que sa can-
didature à la succession de M. Viette fut de nou-
veau posée par ses amis.
Toute autre interprétation de la candidature de
M. Burdeau doit être considérée comme erronée. Il
serait particulièrement inexact de dire que, des
deux députés en présence dans le scrutin de de-
main, l'un est le candidat du gouvernement et l'au-
tre son adversaire.
la. SÉANCE.
La censure
Le projet de suspension provisoire de la censure
est définitivement enterré. Il avait pourtant la vie
dure; indifférente aux crises politiques et survivant
à toutes les péripéties du mois dernier, la discus-
sion a repris, en effet, imperturbable et sereine, au
point précis où elle en était restée le J8 janvier.
M. Héinon a retrouvé les applaudissements d'a-
lors en démontrant que ni la police, ni les tri-
bunaux, ni le bon sens public ne pouvaient
remplacer la censure. La police mais lui ac-
corder le droit de faire disparaître de l'affiche
une pièce en vue de laquelle des frais considéra-
bles ont été engagés, c'est aggraver sans pro-
fit la situation des directeurs, c'est prendre la
« massue. d'Hercule pour supprimer une tirade,
et M. Hémon nous prédit, si l'arbitraire s'exerce
avec cette rigueur, »ne insurrection théâtrale; il y
a des décors de barricades tout prêts Les tribu-
naux Mais avec les lenteurs de la justice ils ne
feront que. prolonger, que raviver le scandale!
Quant au bon sens public, c'est-à-dire au droit
commun, M. Hémon n'admet pas l'assimilation du
théâtre avec la presse.
Il s'étonne surtout que le couronnement de la
campagne menée contre la censure puisse être sa
consécration officielle par le transfert des censeurs
au ministère des affaires étrangères. Qu'on balaye,
si l'on veut, la censure, mais alors qu'on la balaye
tout entière ce qu'il y aurait de pire serait d'en
laisser traîner ce misérable lambeau
Quant au caractère provisoire qu'on veut attri-
buer à la mesure proposée, l'orateur s'élève contre
une expérience qui serait toujours à recommencer
et qui constituerait un aveu d'impuissance. M. Hé-
mon croit, en outre, cette expérience dangereuse
l'ordre ne tarderait pas à être troublé. Permis à M.
Zola de ne voir aucun mal à ce qu'on se donne
quelquefois des gifles au théâtre 1
On s'en donne bien à la Chambre 1 fait obser-
ver le rapporteur.
M. Hémon, quant à lui, ne se sent pas séduit
par ce point de vue pittoresque, et il cramt que les
scènes de tumulte ne se prolongent dans la rue.
Il conclut en rappelant avec Lamartine quo la
censure vaut exactement ce que valent les gouver-
nements qui l'emploient. Si elle a, sous d'autres
régimes, servi les intérêts politiques, il appartient
à la République de lui faire servir seulement les
intérêts de la morale en laissant le champ libre aux
auteurs qui portent au théâtre toutes les questions
se rattachant au mouvement politique et social.
-La censure fin-de-siècle! s'écrie une voix à
gauche.
M. Hémon termine par le mot do Meilhac
« Même sans rien faire, la censure est utile par cela
seul qu'elle existe. »
Le rapporteur, M. Guillemet, a défendu avec es-
prit les conclusions de son rapport en le résumant
devant la Chambre.
Il s'étonne qu'on repousse pour le théâtre la lé-
gislation de la presse, qui recrute ses lecteurs jus-
que dans les hameaux ou les ateliers les plus recu-
lés, tandis que le théâtre s'adresse à un public né-
cessairement restreint.
Pour lui, la censure est une des pierres do cette
Bastille morale que nous devons toujours renver-
ser. Il compte sur le publie lui-même pour rempla-
cer les censeurs, et il fonde cette espérance sur
l'indignation des spectateurs aux pièces du Théâtre
réaliste.
Est-ce la censure, fille du pape Borgia, qui pro-
tègera la morale; mais arréte-t-elle donc les exhi-
bitions do femmes des féeries et les grivoiseries
des cafés-concerts? 't
En réalité, elle n'a jamais joué d'autre rôle qu'un
rôle politique, et c'est précisément pourquoi elle
ne doit plus exister à une époque où, comme à
Athènes, le théâtre doit être un reflet de la vie pu-
blique.
M. Guillemet a cité M. Edouard Thierry, M. Vi-
vien, M. Got qu'il prononce Gotte, d'autres encore.
Il a comparé l'accord qui s'établit entre les auteurs
et les inspecteurs des théâtres, à l'accord des voya-
geurs avec les brigands qui les rançonnent. Il a
enfin raconté des anecdotes, dont quelques-unes
classiques « Changez la salade, » écrivait un cen-
seur en marge d'une scène où l'on commandait une
salade de barbe de capucin. « Mettez des œufs sur
le plat, » écrivait un autre, parce qu'un person-
nage à qui la cuisinière demandait: « Comment vou-
lez-vous vos œufs?» répondait: « Marie, à la coque. »
Et de nos jours M. Georges Ancey ne rappelait-il
pas qu'un censeur lui avait fait supprimer ces
mots « Je viens de voir le curé de Notre-Dame de
Lorette, » parce que c'était sa paroisse ? '?
La censure est de sa nature ondoyante et diverse
elle varie avec les censeurs; comment s'étonner
qu'elle ait mérité par ses fantaisies et ses caprices,
le nom féminin d'Anastasie! 1
Ni justice, ni fixité, ni compétence, yoilà le bilan
des décisions de la censure. Il a fallu un coup
d'Etat pour faire jouer la Dame aux Camélias et une
révolution pour faire reprendre Ruy Bla$.
La commission estime qu'il faut renoncer à un
système suranné et que condamnent l'immense
majorité des auteurs. Mais, pour rassurer les ti-
mides, elle propose un système temporaire, sou-
vent admis dans les législations d'Angleterre, d'Al-
lemagne, des Etats-Unis, une expérience de trois
ans.
Il ne sera pas dit que la République aura été
moins libérale que Charles X, qui répondait aux
demandes d'interdiction à'Hernani « En matière
de théâtre, je n'ai que ma place au parterre. »
On a applaudi M. Guillemet, mais ces applaudis-
sements se sont plutôt adressés à l'élégance de son
langage qu'au fond même de ses raisonnements et
de sa théorie.
M. Antonin Proust, auteur d'une des proposi-
tions en discussion, a, de son côté, essayé de réa-
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gir contre l'impression défavorable de. la Chambre.
Il reconnaît que la censure a fait, avec le temps,
certaines concessions, mais ces concessions ont
porté uniquement sur les grivoiseries. Les oeriseuî^
se sont fait les éditeurs d'une littérature de sous-
entendus plus ou moins transparents, mais tou-
jours obscènes. Ils ont ainsi perverti l'esprit fran-
çais et fait de notre langue une langue hypocrite
contraire à notre génie national. Le seul remède à
la situation actuelle, c'est la liberté qui seule défi-
nit et précise les responsabilités.
L'orateur demande donc à la Chambre de ren-
voyer à la commission le contre-projet de MM.
Isambert et Dujardin-Beaumetz dont les disposi-
tions sont empruntées la plupart aux lois sur les
réunions publiques.
M. Michou, l'un des adversaires de l'Opéra, se
prononce nettement contre la censure. Il a été neuf
ans « éducateur », et il n'a jamais admis qu'on mît
aux mains des jeunes filles les contes de Boccace!
C'est au nom de la liberté elle-même qu'il demande
que les théâtres ne soient pas libres. Il reproche
aux directeurs dé spéculer sur les curiosités mal-
saines et de multiplier les séductions pour émous-
tiller le spectateur. Un peuple n'est fort que lors-
qu'il est moral, s'écrie-t-il avec Horace; c'est la
débauche qui a vaincu Rome, victorieuse de l'uni-
vers, ajoute-t-il avec Juvônal.
On propose de suspendre pendant trois ans une
loi protectrice de la morale publique; autant vau-
drait suspendre les lois sur le vol et l'assassinat,
et encore on peut se défendre contre un assassin,
on ne le peut pas contre un démoralisateur 1
Le ministre, M. Bourgeois, a porté le coup.de
grâce au projet. Il a d'abord repoussé la respon-
sabilité qu'on propose de laisser au gouvernement
en ce qui touche les pièces pouvant porter atteinte
à nos relations extérieures. Maintenir la censure
pour ce seul cas, c'est engager gravement cette
responsabilité.
Le rapporteur déclare que la commission n'in-
siste pas sur ce point.
Le ministre passe à la proposition tendant à ap-
pliquer aux théâtre la loi sur la presse, et, dans un
langage élevé, il démontre que l'arbitraire qu'on
veut instituer serait plus dangereux encore que ce-
lui dont on se plaint. Il reconnaît qu'il faut faire
la part de la liberté et du droit commun, car la li-
berté doit dominer et pénétrer toutes nos institu-
tions. Mais le droit de l'écrivain, si respectable qu'il
soit, est limité par le droit de la patrie, par le droit
de la société, par le droit des individus c'est dans
ces trois cas seulement lorsque l'intérêt de nos
relations extérieures, celui de la morale publique,
celui des particuliers est en jeu, que l'autorité doit
intervenir. En dehors de ces cas, l'administration,
qui n'a pas la charge d'une doctrine politique dé-
terminée, doit laisser toutes les idées se manifester
librement. Telles sont les instructions précises qu'il
a données à ses subordonnés. Si ses successeurs
les changent, la Chambre sera toujours maîtresse
d'intervenir.
On applaudit le ministre, et sa cause est dès à
présent gagnée.
M. Leconte, de l'Indre, essaye en vain de répon-
dre. La censure, selon lui, n'a jamais rien empêché.
Le théâtre roule forcément sur trois pivots dont on
ne sortira pas l'amour, l'amourette et la bagatelle.
La censure 1 crie-t-on en riant.
Mais la Chambre est fatiguée. On passe au vote,
mais un débat préalable est engagé sur la position
de la question.
M. Isambert insiste pour l'adoption de son con-
tre-projet qui consiste à laisser aux tribunaux seuls
le droit de supprimer une pièce; et aux parquets le
droit de la suspendre pendant les poursuites.
M. Antonin Proust demande de nouveau â la
Chambre de permettre à la commission d'examiner
le contre-projet.
L'urgence a été demandée et le ministre no s'y
oppose pas; on vote d'abord sur le passage aux ar-
ticles.
La Chambre le repousse par main levée et elle
repousse également sans scrutin la déclaration de
l'urgence du contre-projet Isambert. C'est le triom-
phe d'Anastasie.
TRIBUNAUX
ha liquidation Boulanger. La première
chambre du tribunal civil vient d'homologuer l'acte
de liquidation* do la communauté ayant existé en-
tro le général Boulanger et sa femme, jusqu'à la
date du 12 mai 1891, époque où Mme Boulanger ob-
tint sa séparation de biens. Cet acte a été dressé
par M0 Fontana, notaire.
Il relate d'abord le contrat de mariage passé en-
tre les futurs époux à la date du 5 février 1865.
On y voit que le futur apportait
la. Ses habits, linge, bijoux, mobilier, armes et
bibliothèque, d'une valeur de 5,000 francs;
2° Un mobilier de 6,500 francs donné par M. Bou-
langer père et par sa femme, Mme Marie-Anne
Webb-uriffith;
3° 8,500 francs en espèces, donnés également par
les père et mère de M. Georges-Ernest-Jean-Marie
Boulanger.
Au total, une vingtaine de mille francs.
Quant à la future, elle apportait un trousseau de
8,000 francs et une dot de 40,000 francs qui lui avait
été constituée par ses parents.
Le régime adopté fut celui de la communauté ré-
duite aux acquêts.
Après vingt-six ans de mariage, c'est-à-dire à la
date du 12 mai 1891, la communauté, d'après l'état
liquidatif de MI Fontana, comprend un actif de
116,772 francs 16 centimes et un passif de 19,700
francs. p
La part de communauté dans l'actif revenant à
Mme Boulanger s'élève à 58,386 fr. 08. En y joi-
gnant les 39,584 francs de reprises que le notaire
accorde à Mme Boulanger, celle-ci se trouve créan-
cière de la communauté de 97,970 francs.
Mais si l'on ajoute ces 97,970 francs aux 19,700
francs représentant le passif de la communauté, on
arrive à ce résultat que, à 1,000 francs près, la com-
munauté Boulanger peut faire face à ses dettes soit
envers Mme Boulanger, soit envers les autres
créanciers.
Mais pas un centime no reviendra aux deux
filles du général.
Triple testament. M. L. Chocqueel, l'un des
propriétaires de la maison de tapis de la rue Vi-
vienne, est mort en 1885, à Monaco, laissant sa
veuve légataire universelle de toute sa fortune,
aux termes de trois testaments olographes, dont
l'un daté de 1865, les deux autres du 18 juin 1877.
Un examen minutieux de ce premier testament
fit constater qu'il était écrit sur du papier timbré
au millésime de 1879: il était donc certainement
antidaté et, par suite, sans valeur.
Le second était tracé sur un fragment de papier
timbré en partie brûlé, jauni par la flamme et dé-
coupé au ras de l'écriture, de telle sorte que le
millésime inscrit dans le filigrane avait entièrement
disparu.
Enfin, le troisième testament, daté du même
jour que le précédent, se présentait avec toutes les
apparences de la correction écrit sur une feuille
de papier timbré intacte, sauf une petite déchirure
paraissant provenir d'une piqûre d'épingle. Mais
cette déchirure correspondait exactement au der-
nier chiffre du millésime du papier timbré: on
pouvait lire 187. seulement. Quel était le dernier
chiffre? Si l'on eût pu le connaître, n'aurait-il pas
révélé une nouvelle antidate ? `1
Des héritiers, avertis de ces faits, accoururent
de Belgique, d'Angleterre et d'Allemagne pour es-
sayer d'en tirer parti. Ils demandèrent au tribunal
de la Seine de déclarer nuls les trois testaments,
comme n'étant pas l'oeuvre du défunt et comme
étant viciés en la forme.
La succession, qui s'élève à 800,000 francs, leur
aurait été, dès lors, attribuée.
Le tribunal voulut se faire présenter les testa-
ments mais ils avaient été déposés en l'étude d'un
notaire de Monaco. Celui-ci refusa de se déplacer
avec ses précieuses minutes s'il n'y était pas auto-
risé par son souverain, de qui relève à Monaco
toute justice. Son Altesse ne crut pas devoir donner
cette autorisation, et le. tribunal dut renoncer à
voir les originaux. Il fallut se contenter de faire
faire une expertise à Monaco et do charger les ex-
ports, de prendre des photographies.
Cette expertise eut lieu, et les experts fort avisés
obtinrent par la photographie des résultats qui
méritent d'être signalés. Ils arrivèrent à photogra-
phier les testaments par transparence et à rendre
ainsi visibles dansleurs épreuves les détails de la
pâte même du papier timbré, notamment les dates
du filigrane. Les épreuves photographiques confir-
mèrent les indications données plus haut.
L'affaire est revenue dans ces conditions devant
la lre chambre du tribunal de la Seine.
Les héritiers légitimes n'ayant pu établir le dé-
faut d'exactitude des dates ou le caractère fraudu-
leux de l'enlèvement d'une partie du filigrane, le
tribunal a repoussé leur demande, annulé le pre-
mier testament et validé les deux autres.
Mme Chocqueel reste donc légataire universelle.
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Ont paru cette semaine
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Chateaubriand, par M. de Leseure. L'Année scien-
tifique et industrielle, par Louis Figuier.
Chez Quantin. La Voix du soir, poésies, par
Raoul Lafagette.
Chez BERGER-LEVRAULT. Le Commerce (rancais
en Orient. Smyrne, par F. Rougon. Français et
Russes, par Alfred Rambaud.
Chez Chkvalier-Marescq. Traité théorique et
pratique des opérations de la Bourse, par Ambroise
Buchère.
Chez Guillaumin et CIe. Les Causes finan-
cières de la Révolution française, par Charles Gomel.
Chez Octave Doin. La Diplomatie de l'Eglise
sous la troisième République, par S. Pichon, dé-
puté.
Chez SAUVAITRE. Monte-Carlo en cendres, ro-
man, par S. Ramson.
Chez PLON Nourrit. Du Pacifique à l'Atlan-
tique par les Andes péruviennes et l'Amazone, par
Olivier Ordinaire. Indissolubilité du divorce,
conférences do Saint-Philippe du Roule, par le
P. Didon.
Chez Calmann Lévy. La Société francaise avant
et après 4189, par Victor du Bled. Le Crime
d'Auteuil, roman, par Edmond Tarbé.
Chez SAVINE. (Armée de Châlons), Charges
héroïques, par Georges Bastard.
Chez Paul VIGOT. Manuel pratique d'hygiène,
par le docteur Lucien Dumont.
Chez LE SOUDIER. Carte de la répartition et de
l'emplacement des troupes de l'armée française pour
l'année 4892.
A LA Société D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES. Re-
cherches sur la notion de surface en anatomie, par
le docteur Armand Paulier. Du Mécanisme phy-
siologique des accidents et de la mort par le chloro-
forme, par le docteur J.-V. Laborde. Les Mala-
dies des prisonniers, par lo docteur Emile Laurent.
Chez HACHETTE. Atlas universel de géographie,
par N. Vivien de Saint-Martin et Fr. Schrader.
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Eugène Ceyras, secrétaire-rédacteur au Sénat, dé-
cédé à Clamart, à cinquante-neuf ans.
Journaliste militant sous l'Empire, M. Ceyras fut
plusieurs fois poursuivi pour ses attaques contre le
régime du 2 Décembre, et, par ce fait, il connut
deux fois le séjour de Sainte-Pélagie. Il s'était en-
gagé volontairement dans les bataillons de marche
pendant lé siège de Paris; blessé à Buzenval, il
avait été décoré de la médaille militaire.
Les dents et dentiers sans crochets; sans ressorts et
sans plaque sont le dernier mot de la perfection de
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wagon; 7,000 qx Ghirka Taganrog (p. 128 kil.) à 23 50;
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Bombay petites graines noires embarq. mars-avril à
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15 mars à 27 62 1/2 c. fr. p. d. sur expertise.
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Laines. Vendu 80 balles Bagdad G et P à 150;
31 balles pelade Rabat à 205; 250 balles Khorassan
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'ceaux B à 105.
Bordeaux, 6 mr.rs.
Sucre raffiné. En pains 109 50 à 110 50 les 100 kil.
Cafés. Guayra non gragé 110 à 113 fr.; dito gragé
à 128 fr.; dito supérieur 136 50; Porto-Cabello non
gragé 110 fr.
Cacaos. Porto-Cabello 175 fr.; Caraque 85 fr.
Peaux de mouton. Buenos-Ayres bloc 112 50.
Blés.- Saint-Louis 21 25; roux d'hiver 21 fr.; Varna
19 50; de pays 21 25 les 80 kil.
Farines. Marque à cylindre 37 fr.; dito à meule
35 50 à 36 25 les 100 kil.
Maïs. De pays 17 75 à 18 50; Plata 16 fr. à 16 50;
Etats-Unis blancs 16 50; dito bigarrés 16 25 les 100 k.
Avoines. Poitou grises 17 25; dito noires 17 fr.;
Beauce 16 75; Normandie 15 75 les 100 kil.
Sons. Ordin. 12 75; large 13 25 à 13 50 les 100 kil.
Repasse. Ordin. 13 25; fine 15 fr. à 15 25 les 100 kil.
Essence de térébenthine. Nue 60 fr.; logée 65 fr.
les 100 kil. Baisse 1 fr.
New-York, 5 mars.
Change sur Londres inchangé; sur Paris inch.; sur
Berlin inchangé.
Blés. Houx d'hiver mars 102 1/2; baisse 1;
avril 103»/», baisse 7/8.
Cotons. Recettes 15,900 balles contre 13.800 balles
l'andern". Middling Upland 7 »», baisse 1/16. Ventes
100 balles. Marché calme.
Futurs: mars 6 69, mai 6 88, juillet 7 09. Marché
soutenu. Ventes 39,500 balles.
Cafés. Rio Pair n» 7, futurs: mars 13 55: mai 12 75;
juillet 12 35. Ventes 6,000 sacs. Marché soutenu.
New-Orléans, 5 mars.
Cotons: disp.61/2. Faciles. Ventes 5,600 balles.
Futurs février 6 33; avril 6 47; juin 6 67. Marché
soutenu. Ventes 26,000 balles.
Chicago. 5 mars.
Blés roux d'hiver mars 87 7/8, baisse 5/8; avril »».
Rio, 5 mars.
Calés. Recettes jrs: 21,000 sacs.
Regular flrst »»; good second 10,850 reis. inchangé.
Change 11 7/8, hausse 1/16. Stock 214,000 sacs.
Santos, 5 mars.
Cafés.- Recettes 2 jrs: 20.000 sacs.
Good average 10,800 reis, inchangé. Stock 379,000.
Bombay, 4 mars.
Produits manufacturés. Calmes. Shirtings 7 liv.
3.4 rs; dito 8 1/4 liv. 3.5 rs.
Cotons.– Lourds. Nouv.goodDholîerah av.-mai 153 rs.
Cnange sur Londres à 4 mois de vue 1 sh. 4 d.
Calcutta, i mars.
Jutes. Bonnes qualités natives prima sept. 51.0 rs.
Graine de lin.-Nouv. qté 4.11 rs; dito de colza brune
Patna 4.4 rs.
Salpêtre. 5 0/0 réfraction 6.12 rs.
Riz. Ballam 3.12 rs.
Produits manufacturés. Calmes. Shirtings 7 liv.
2.11 rs; dito 8 1/4 liv. 3 15 rs; 40's Bannermill twist 4.1 rs.
Change sur Londres à 4 mois 1 sh. 4 den.
Singapour, 3 mars.
Gambier 19 sh. 3 den.
Farine de Sagou Sarawak 9 sh. 6 den.
Sagou perlé petit grain 11 sh. 9 den.
Etain du Détroit. 91 sh.
Tapioca qualité petit grain 13 sh. 4 1/2 d.; dito qua-
lité moyenne 13 sh. 1 1/2 den.
Poivre noir 3 den,: dito blanc 5 13/32 den.
Coprah 13 s. 7 1/2 den.
Cours des Halles Centrale»
Volailles et gibiers. Agneaux, 10 à. 25 fr.; bécassi-
nes, 1 75 à 2 75; canards sauvages, 3 fr. à 4 50; dito.
ordin.. 2 50 à 3 50; dito du Gâtinais, 3 50 à 5 50; dito
de Nantes, 5 francs à 7 fr. 50; dindes du Gâtinais,
10 fr. à 18 fr.; dito de Sologne 10 à 17 fr.; dito du
Midi, 6 50 à 13 50; dito communs, 575 à 8 fr; bécasses,
5 50 à 7 50; lapins domestiques, 1 75 à 5 50; dito da
garenne, 1 fr. 75 à 2 50; pigeons, 75 cent. à 1 75;
foies gras, 8 à 12 fr.:oies de Sologne. 5 50 à 8 50; dito
communes, 4 fr. à 6 fr.; cailles, 50 cent. à 1 25;
pintades, 3 75 à 4 75; pilets et sarcelles, 1 25 à 3 fr.;
poulets ord.. 2 20 à 3 50; dito de Nantes. 3 25 à 6 50; dito
gras, 4 a 12 fr.; dito de Touraîne, 3 20 à 6 75; dito
du Gâtinais, 2 85 à 6 75; dito de la Bresse, 2 50 à 6 50;
dito du Midi, 2 25 à 4 fr.; sangliers, 50 à 150 fr.
Marée. Saumons. 4 50 à 6 fr.; brochets, 1 75 à 3 fr.;
truites, 5 fr. à 7 fr.; turbots, 4 50 à 5 50 le kilo; lan-
goustes, 3 50 à 4 75.
Œufs (le 1,000). Normandie extra, 86 à 100 fr.;
dito ordin., 78 à 84 fr.; Picardie extra, 84 à 100 fr.: dito
ord., 76 à 82 fr.; Midi, 68 à 72 fr.; Auvergne, 66 à 70 fr.
Beurres. Fermiers Isigny, 6 70 â 3 40; Gournay,
4 80 à 2 60 le kil.
Marchands 4 fr. à 2 50; laitiers, 3 60 à 2 80.
En livre Hourgogne, 2 90 à 2 70; Gâtinais, 2 80 à
65; dito ferme, 3 fr. à 3 20; le Mans, 2 70 à 2 50; Tou-
raine, 2 80 à 2 50.
Petits beurres: Vendée choix, 2 30 à 2 20; dito ordin.
2 fr.; Bretagne doux, 2 fr.; Auvergne salé, 1 90.
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Membre du Jury de l'Exposition de 1889. 1
SPECTACLES ET CONCERTS
Une grosse nouvelle.
Hier, samedi, à cinq heures, dans l'étude de M-
Segond, notaire, un bail de quinze années pour
l'exploitation de la nouvelle salle qu'on va con-
struire aux lieu et place de l'Edcn a été signé par
M. Cantin, représentant de la société propriétaire
de l'immeuble, et M. Porel.
Le président de la Chambre des députésctMma
Floquet offrent, le 16 mars, une grande soirée au
corps diplomatique,
On n'y sera admis que sur invitation. L'Opéra et
la Comédie-Française prêteront leur concours à la
représentation qui est organisée.
-A l'Odéon, les Erinnyes, Fantasio n'auront plus
que cinq représentations.
Le samedi 12, on donnera, pour les représenta-
tions de Mlle Réjane, Germinie Lacerleux. On se
rappelle que les représentations de la pièce de M.
de Concourt, qui seront a.u nombre de quinze.
avaient été annoncées et affichées une premier»
fois. Une indisposition de Mlle Réjane les avait fait
ajourner. A partir du 12, elles se succéderont sans
interruption.
Le spectacle qui succédera à Germinie Lacerleux,
à la fin de mars, est la comédie en trois actes et en
vers de Théodore de Banville, Esope. C'est M. Jean
Richepin qui l'a lue, hier, a.ux artistes qui doivent
l'interpréter succès de lecture, cela va sans dire.
Voici la distribution d'Esope
MM. de Max, Esope; Albert Lambert, Saroulka;
Marquet, Crésus; Duparc, Dorion; Daltour, So-
phim;Cabel, Orétis Chataignié, Léyx; Marsay,
Cydias; Dulluard, Lichas: Mlle Hartmann, Rha-
dope.
A l'Opéra, on a joué dix-neuf fois dans le cou-
rant de février et encaissé 255,177 francs, co qui
donne le chiffre de 13,430 francs par représentation,
chiffre très respectable quand on se rappelle que les
représentations à prix réduit, très réduit, du sa-
medi et du dimanche entrent en ligne de compte.
Mlle Youdelewski a été, comme on sait, engs-
gée à l'Opéra. M. Bertrand vient de lui promettre,
la suite d'une nouvelle audition, de la faire débu-
ter prochainement dans Aida ou dans le Prophèl&.
M. Jules Claretie a refusé à M. Mounet-Sully
l'autorisation de jouer, dans la représentation de
charité dont nous avons parlé hier, la Thérèse Ra-
quin de M. Emile Zola.
Spectacles de la semaine; c
A l'Opéra, lundi, mercredi et vendredi, GUittccumi
Tell.
A l'Opéra-Comique, lundi, la. Traviala et l'Amour
médecin; mardi, Lalcmé; mercredi et vendredi, le Roi
d'Ys; jeudi, Manon (rentrée de Mlle Sanderson); sa-
medi, le Préaux Clercs et les.Noces de Jeannette.
M. Dupont-Vernon, de la Comédie-Française, pro-
fesseur au Conservatoire, ouvre un nouveau cours de
diction, lundi 7 mars, quatre heures, à l'institut Rudy.
Mlle Marthe Adolphe-Belot, la fille du romancier
Adolphe Belot, débutait hier soir, comme comédienne,
dans une pièce inédite de M..Remy, la Douche écossaise*
qui a été jouée chez M. Roger Ballu. Mlle Belot n'a
point fait sans succès ses premiers pas dans unevoia
qu'elle compte sérieusement suivre.
Au Théâtre d'application, matinées-causeries da
la semaine:
Mercredi 9 mars M. Alfred Berl, le Mouvement
idéaliste et ses nouveaux apôtres.
Vendredi 11 mars M. Hugues Le Roux, conférence
renouvelée; Mlle Yvette Guilbert, nouve.au répertoire, i
Chansons villageoises.
SPECTACLES DU DIMANCHE 6 MARS'
Opéra. 5 h. 3/4. Représentation populaire. La Fa«-
vorite. Coppélia.
Français. 8 h. 1/2. Henri III et sa cour.
Opéra-Com. 7 h. 1/2. Le, Pré aux clercs. Richard
Cojur-de-Lion.
Odéon. 8 h. »/»• Les Erinnyes. Fantasio. "i
Variétés. 8 h. 1/4. 3, Rue de la Pompe. Bonne à. tout faire.
Porte-St-Martm. 8 h. 1/4. Les Deux Orphelines.
Gymnase. 8 1). »/». A côté. Le Maître de forges.
Vaudeville. 8 h. 1/4. V» Durosel. Famille Pont-Biquet.?
Pal.-Hoyal. 8 h. 1/4. Dentiste. Commandant Laripète.,
Châtelet. 8 h. »/». Michel Strogoff.
Gaîté. 8 h. 1/4. Le Pays de l'or.
Ambigu. 8 h. 1/4.– Les Gueux.
Fol.-Dram. 7 h. 3/4.– L'Entr'aete.La Cocarde tricolore.
Renaiss. 8 h. »/». Ma femme. La Jolie Parfumeuse.
Bouffes. 8 h. 1/4.– Maldonne. Miss Helyett.
Cluny.Sh. 1/4.– César. Un rêve au pays du bleu. Popote.
Nouveautés. » h. »/». Relâche.
Menus-Plaisirs. » h. »/». Relâche.
Déjazet. 8 h. 1/2.– Ma Femme.
Th.-Moderne. 8 h. 1/2. -Collaborateurs. Le Pardon.
Château-d'Eau. 8 h. »/». Roger la Honte.
Fol.-Bergère. 8 h. 1/2. Les Shefl'er. La Miroir.
Nouv.-Tnéâtre. 9 h. »/».– La Danseuse de corde.
Nouv.-Cirque. 8 h. 1/2. A fond de train. -Paul Cto»
quevalli. –Matinées mercredis, jeudis et dimanches»
Cirque d'Hiver. 8 h 1/2. Les Saltimbanques.
Cirque Fernando. 8 h. 1/2 Les Marins de Cronstadt.
Robert-Houdin. 8 h. 1/2.– Le Calife. Magie. Phys. amus.
Musée des Arts décoratifs. De 10 h. à 5 h.
Musée Grévin. Coul. de l'Opéra. Vis. de Jeanne d'Arc.'
Jardin d'acclimatation.- Ouvert tous les jours.
SPECTACLES DU LUNDI 7 MARS
Opéra. 8 h. »/». Guillaume Tell.
Français. 8 h. 1/4. Par le glaive
Opéra-Com. 8 h. 1/2. L Amour médecin. La Trai,
viata.
Nouveautés. »h »/». Paris-Nouveautés. Statue du Conv
(Les autres spectacles comme dimanche.) `
5 mars.
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S'adresser auxdits M« Adam.Messelet.Lortat*
Jacob, Brémard et Fontaine, avoués, et à M*
l d'Hardiviller. notaire à Paris.
même ï-abruyère devait lui télégrapfoer. Enfln, le
soir la dépêche arriva, conçue dans des termes con-
venus d'avance. C'était fait
Ne voyant plus aucune raison de cacher a Mme Duc-
Qucrcv quelle personne s'était chargée du salut de
Padiewski, je le lui dis en lui annonçant le succès de
l'entreprise. Cela produisit sur elle un effet vraiment
extraordinaire. ,.̃ T
Malheureux! s'écria-t-elle, vous l'avez livré à La-
bruyère
Je bondis sous lé coup de cette accusation indigne,
outrageante aussi bien pour moi que pour lui, et je
répliquai
Mais Padlewski est déjà hors frontière 1
C'est tout de même fait exprès: on l'arrêtera en
Italie
Je combattis cette opinion étrange de toutes mes
forces, mais je vis, devant ce parti pris, qu'il ne me
restait qu'une chose à faire partir moi-même en Ita-
lie achever l'œuvre commencée. Je tremblais toujours
qu'il n'arrivât quelque chose à Padiewski dont La-
bruyère ne fût pas responsable et que cette haine in-
juste lui imputat pourtant.
On sait que Padlewski- ne fut pas inquiété. Dé
Païenne, il se rendit à Malte, puis à Gibraltar, où
M. Bazilisk lui fit parvenir des fonds qui lui permi-
rent de s'embarquer pour Londres. De Londres, il
gagna l'Amérique.
Telle est, dit en terminant M. Bazilisk, la véritable
histoire de l£ fuite de Padiewski.
Depuis, je n'ai point eu de ses nouvelles. Les enne-
mis de Labruyère, ne m'ayant point pardonné de lui
avoir confié le soin ûe sauver notre ami, s'arrangèrent
de façon à couper toutes communications entre Pad-
lewski et moi.
En cela, ils ont eu tort, car, si j'avais connu 1 état de
misère où on laissait notre coreligionnaire en Amé-
rique, j'aurais encore obtenu de divers côtés des sub-
sides pour lui. La responsabilité de son suicide in-
combe à ceux qui ont cru devoir le détourner de.
moi. Quant à moi, de sa vie je n'ai assumé que le-
salut. •
M. Jacob, ancien chef dé la police de sûreté,
qui remplissait au Crédit lyonnais des Jonctions de
surveillance, a été interné, il y a environ un mois,
à la maison de santé du docteur Motet. Il a senti
sa raison décliner peu à peu et a demandé lui-mê-
me son internement. Il est âgé d'environ soixante
ans.
M. Brougnard, commissaire de police du quar-
tier des Invalides, a été chargé, hier, par commis-
sion rogatoiré de M. Anquetil, juge d'instruction,
de se transporter chez Mme la princesse de Sagan
pour lui demander des renseignements au sujet
d'une lettre reçue nar la princesse dans laquelle on
la prévenait que dés anarchistes avaient décidé de
faire sauter son hôtel de la rue Saint-Dominique.
Cette lettre était parvenue à la princesse de Sagan
le 20 juin de l'année dernière. L'enveloppe qui la
contenait Dorte le timbre d'un bureau de poste de
la rue Làïayette. Elle est signée P. P. et écrite à
•l'encre violette en lettres imitant les caractères
d'imprimerie. Le signataire informe seulement la
princesse de l'attentat qui sera dirigé contre sa
propriété, en déclarant qu'il blâme les manœuvres
de ses coreligionnaires, à la vengeance desquels il
s'expose en se faisant « leur dénonciateur ».
Cette lettre est actuellement entre les mains de
M. Anquetil.
A l'hôtel de la rue Saint-Dominique, on a répondu
à M. Brougnard que la princesse n'était pas encore
rentrée à Paris et que l'on ignorait encore le jour
de son retour.
Havardo Starcke, qui avait été arrêté, le 6 jan-
vier, sous l'inculpation de faux et d'usage de faux,
a bénéficié d'une ordonnance de non-lieu.
L'enquête faite par M. Franqueville, juge d'ins-
truction, a établi que les fausses traites des mines
de Huanca avaient été mises en circulation à l'étran-
ger et par un étranger. Par conséquent, la justice
française n'intervient pas dans l'affaire.
L'Union répiiblicaine de Roanne raconte que,
dans une perquisition faite au faubourg Clermont,
chez deux anarchistes, Ovize père et fils, on s trou-
vé chez le premier, deux pots de poudre, des ar-
mes, des fioles contenant un liquide suspect et di-
vers autres objet» douteux, tels que courroies,
étuis à cartouche et à bombe.
Chez Ovize fils, dans une cave, enfouies dans
le sol, au pied d'un mur et recouvertes de pierres
et de planches, 4 caisses, renfermant des pistolets,
des lingots de plomb, des balles fondues, des mou-
les à balles et des engins explosibles.
Ces objets ont été immédiatement saisis et trans-
portés au bureau de police et leurs détenteurs mis
en état d'arrestation. Le père a prétexté, dans un
premier interrogatoire, que les engins trouvés dans
son domicile lut servaient pour la pêche. Quant au
fils, il a déclaré que les objets saisis chez lui étaient
pour son usage personnel.
On nous télégraphie de Perpignan
Le parquet de Prades a ouvert une enquête sur
une émission de faux billets de banque faite par des
habitants de l'enclave espagnole de Llivia. Ces faux
billets ont été surtout émis dans les communes des
cantons de Saillagousse et de Mont-Louis et donnés
pour la plupart en payement pour l'achat de bes-
tiaux. 11 en résulte un grand trouble dans les tran-
sactions commerciales qui ont lieu entre les habi-
tants de la Cerdagne française et de la Cerdagne
espagnole.
La gendarmerie d'Ossejà a saisi plusieurs de ces
billets à Llo et à Saillagousse.
INFORMATIONS DIVERSES
M. Osiris vient de demander au préfet de la Seine,
« dans une pensée pieuse », l'autorisation de procéder,
à ses frais, à divers travaux de construction, de ré-
paration ou d'aménagement aux sépultures, tombeaux
ou monuments d'un certain nombre de personnages
illustres qui reposent dans les cimetières parisiens et
dont les sépultures sont dans un état de délabrement
qui fait peine.
Tels sont, au cimetière de l'Est, les tombeaux des
musiciens Bellini, Grétry et Méhul; des poètes Delille,
La Harpe et Boufflers; du peintre Prudhon des sa-
vants comme Lakanal et Fourcroy; de Mme de Genlis,
des maréchaux Sérurier, Pérignon au cimetière du
Sud, de l'abbé Grégoire et de Rude.
Le préfet de la Seine a répondu qu'une autorisation
spéciale devrait être demandée pour chaque monu-
ment, autorisation qu'il se ferait un plaisir d'accorder
après avoir reçu communication du plan des travaux.
M. Henri Sée, ancien élève de la Faculté des lettres
de Paris, agrégé d'histoire et de géographie, profes-
seur au lycée de Chartres, soutiendra les deux thèses
suivantes pour le doctorat devant la Faculté des let-
tres de Paris, en Sorbonne, le mercredi 9 mars, à
midi.
Thèse latine De judiciariis inquestis pr--sertitn coram
regiis judicibus XIW seculo agente.
Thèse française Louis XI et les villes.
-Au Salon des Champs-Elysées.– Le comité des 90 s'est
réuni en assemblée générale, dans la journée d'hier,
pour s'entendre définitivement sur l'admission de l'art
industriel au Salon.
Il a été décidé simplement qu'un plus grand libéra-
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teN°5 asiovtl, lu pièce [itl0m.|,SB-Le metro i 2O
'0~9~000~®Q~®~49 g
lisme serait observé dorénavant dans la réception des
œuvres et que la section de penîtoe, notamment,
n'exigerait plus cjg cadre autour des objets présentés.
Chambre des Députés
La vice-présidence
C'est demain qu'a lieu à la Chambre l'élection du
successeur de M. Viette à la vice-présidence.
Deux candidatures sont en présence celle de M.
Viger et celle de M. Burdeau.
On se rappelle que la candidature avait déjà été of-
ferte à M. Burdeau lors du dernier renouvellement
du bureau M. Burdeau s'était effacé devant MM.
Viette et Cavaignac, pour éviter la multiplicité des
candidatures républicaines.
Il était naturel, dans ces conditions, que sa can-
didature à la succession de M. Viette fut de nou-
veau posée par ses amis.
Toute autre interprétation de la candidature de
M. Burdeau doit être considérée comme erronée. Il
serait particulièrement inexact de dire que, des
deux députés en présence dans le scrutin de de-
main, l'un est le candidat du gouvernement et l'au-
tre son adversaire.
la. SÉANCE.
La censure
Le projet de suspension provisoire de la censure
est définitivement enterré. Il avait pourtant la vie
dure; indifférente aux crises politiques et survivant
à toutes les péripéties du mois dernier, la discus-
sion a repris, en effet, imperturbable et sereine, au
point précis où elle en était restée le J8 janvier.
M. Héinon a retrouvé les applaudissements d'a-
lors en démontrant que ni la police, ni les tri-
bunaux, ni le bon sens public ne pouvaient
remplacer la censure. La police mais lui ac-
corder le droit de faire disparaître de l'affiche
une pièce en vue de laquelle des frais considéra-
bles ont été engagés, c'est aggraver sans pro-
fit la situation des directeurs, c'est prendre la
« massue. d'Hercule pour supprimer une tirade,
et M. Hémon nous prédit, si l'arbitraire s'exerce
avec cette rigueur, »ne insurrection théâtrale; il y
a des décors de barricades tout prêts Les tribu-
naux Mais avec les lenteurs de la justice ils ne
feront que. prolonger, que raviver le scandale!
Quant au bon sens public, c'est-à-dire au droit
commun, M. Hémon n'admet pas l'assimilation du
théâtre avec la presse.
Il s'étonne surtout que le couronnement de la
campagne menée contre la censure puisse être sa
consécration officielle par le transfert des censeurs
au ministère des affaires étrangères. Qu'on balaye,
si l'on veut, la censure, mais alors qu'on la balaye
tout entière ce qu'il y aurait de pire serait d'en
laisser traîner ce misérable lambeau
Quant au caractère provisoire qu'on veut attri-
buer à la mesure proposée, l'orateur s'élève contre
une expérience qui serait toujours à recommencer
et qui constituerait un aveu d'impuissance. M. Hé-
mon croit, en outre, cette expérience dangereuse
l'ordre ne tarderait pas à être troublé. Permis à M.
Zola de ne voir aucun mal à ce qu'on se donne
quelquefois des gifles au théâtre 1
On s'en donne bien à la Chambre 1 fait obser-
ver le rapporteur.
M. Hémon, quant à lui, ne se sent pas séduit
par ce point de vue pittoresque, et il cramt que les
scènes de tumulte ne se prolongent dans la rue.
Il conclut en rappelant avec Lamartine quo la
censure vaut exactement ce que valent les gouver-
nements qui l'emploient. Si elle a, sous d'autres
régimes, servi les intérêts politiques, il appartient
à la République de lui faire servir seulement les
intérêts de la morale en laissant le champ libre aux
auteurs qui portent au théâtre toutes les questions
se rattachant au mouvement politique et social.
-La censure fin-de-siècle! s'écrie une voix à
gauche.
M. Hémon termine par le mot do Meilhac
« Même sans rien faire, la censure est utile par cela
seul qu'elle existe. »
Le rapporteur, M. Guillemet, a défendu avec es-
prit les conclusions de son rapport en le résumant
devant la Chambre.
Il s'étonne qu'on repousse pour le théâtre la lé-
gislation de la presse, qui recrute ses lecteurs jus-
que dans les hameaux ou les ateliers les plus recu-
lés, tandis que le théâtre s'adresse à un public né-
cessairement restreint.
Pour lui, la censure est une des pierres do cette
Bastille morale que nous devons toujours renver-
ser. Il compte sur le publie lui-même pour rempla-
cer les censeurs, et il fonde cette espérance sur
l'indignation des spectateurs aux pièces du Théâtre
réaliste.
Est-ce la censure, fille du pape Borgia, qui pro-
tègera la morale; mais arréte-t-elle donc les exhi-
bitions do femmes des féeries et les grivoiseries
des cafés-concerts? 't
En réalité, elle n'a jamais joué d'autre rôle qu'un
rôle politique, et c'est précisément pourquoi elle
ne doit plus exister à une époque où, comme à
Athènes, le théâtre doit être un reflet de la vie pu-
blique.
M. Guillemet a cité M. Edouard Thierry, M. Vi-
vien, M. Got qu'il prononce Gotte, d'autres encore.
Il a comparé l'accord qui s'établit entre les auteurs
et les inspecteurs des théâtres, à l'accord des voya-
geurs avec les brigands qui les rançonnent. Il a
enfin raconté des anecdotes, dont quelques-unes
classiques « Changez la salade, » écrivait un cen-
seur en marge d'une scène où l'on commandait une
salade de barbe de capucin. « Mettez des œufs sur
le plat, » écrivait un autre, parce qu'un person-
nage à qui la cuisinière demandait: « Comment vou-
lez-vous vos œufs?» répondait: « Marie, à la coque. »
Et de nos jours M. Georges Ancey ne rappelait-il
pas qu'un censeur lui avait fait supprimer ces
mots « Je viens de voir le curé de Notre-Dame de
Lorette, » parce que c'était sa paroisse ? '?
La censure est de sa nature ondoyante et diverse
elle varie avec les censeurs; comment s'étonner
qu'elle ait mérité par ses fantaisies et ses caprices,
le nom féminin d'Anastasie! 1
Ni justice, ni fixité, ni compétence, yoilà le bilan
des décisions de la censure. Il a fallu un coup
d'Etat pour faire jouer la Dame aux Camélias et une
révolution pour faire reprendre Ruy Bla$.
La commission estime qu'il faut renoncer à un
système suranné et que condamnent l'immense
majorité des auteurs. Mais, pour rassurer les ti-
mides, elle propose un système temporaire, sou-
vent admis dans les législations d'Angleterre, d'Al-
lemagne, des Etats-Unis, une expérience de trois
ans.
Il ne sera pas dit que la République aura été
moins libérale que Charles X, qui répondait aux
demandes d'interdiction à'Hernani « En matière
de théâtre, je n'ai que ma place au parterre. »
On a applaudi M. Guillemet, mais ces applaudis-
sements se sont plutôt adressés à l'élégance de son
langage qu'au fond même de ses raisonnements et
de sa théorie.
M. Antonin Proust, auteur d'une des proposi-
tions en discussion, a, de son côté, essayé de réa-
'c CRACHE BE|!geCî»l>rocué(!elaiiie,noir,
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~Ô80a00080000QC00099Q90
gir contre l'impression défavorable de. la Chambre.
Il reconnaît que la censure a fait, avec le temps,
certaines concessions, mais ces concessions ont
porté uniquement sur les grivoiseries. Les oeriseuî^
se sont fait les éditeurs d'une littérature de sous-
entendus plus ou moins transparents, mais tou-
jours obscènes. Ils ont ainsi perverti l'esprit fran-
çais et fait de notre langue une langue hypocrite
contraire à notre génie national. Le seul remède à
la situation actuelle, c'est la liberté qui seule défi-
nit et précise les responsabilités.
L'orateur demande donc à la Chambre de ren-
voyer à la commission le contre-projet de MM.
Isambert et Dujardin-Beaumetz dont les disposi-
tions sont empruntées la plupart aux lois sur les
réunions publiques.
M. Michou, l'un des adversaires de l'Opéra, se
prononce nettement contre la censure. Il a été neuf
ans « éducateur », et il n'a jamais admis qu'on mît
aux mains des jeunes filles les contes de Boccace!
C'est au nom de la liberté elle-même qu'il demande
que les théâtres ne soient pas libres. Il reproche
aux directeurs dé spéculer sur les curiosités mal-
saines et de multiplier les séductions pour émous-
tiller le spectateur. Un peuple n'est fort que lors-
qu'il est moral, s'écrie-t-il avec Horace; c'est la
débauche qui a vaincu Rome, victorieuse de l'uni-
vers, ajoute-t-il avec Juvônal.
On propose de suspendre pendant trois ans une
loi protectrice de la morale publique; autant vau-
drait suspendre les lois sur le vol et l'assassinat,
et encore on peut se défendre contre un assassin,
on ne le peut pas contre un démoralisateur 1
Le ministre, M. Bourgeois, a porté le coup.de
grâce au projet. Il a d'abord repoussé la respon-
sabilité qu'on propose de laisser au gouvernement
en ce qui touche les pièces pouvant porter atteinte
à nos relations extérieures. Maintenir la censure
pour ce seul cas, c'est engager gravement cette
responsabilité.
Le rapporteur déclare que la commission n'in-
siste pas sur ce point.
Le ministre passe à la proposition tendant à ap-
pliquer aux théâtre la loi sur la presse, et, dans un
langage élevé, il démontre que l'arbitraire qu'on
veut instituer serait plus dangereux encore que ce-
lui dont on se plaint. Il reconnaît qu'il faut faire
la part de la liberté et du droit commun, car la li-
berté doit dominer et pénétrer toutes nos institu-
tions. Mais le droit de l'écrivain, si respectable qu'il
soit, est limité par le droit de la patrie, par le droit
de la société, par le droit des individus c'est dans
ces trois cas seulement lorsque l'intérêt de nos
relations extérieures, celui de la morale publique,
celui des particuliers est en jeu, que l'autorité doit
intervenir. En dehors de ces cas, l'administration,
qui n'a pas la charge d'une doctrine politique dé-
terminée, doit laisser toutes les idées se manifester
librement. Telles sont les instructions précises qu'il
a données à ses subordonnés. Si ses successeurs
les changent, la Chambre sera toujours maîtresse
d'intervenir.
On applaudit le ministre, et sa cause est dès à
présent gagnée.
M. Leconte, de l'Indre, essaye en vain de répon-
dre. La censure, selon lui, n'a jamais rien empêché.
Le théâtre roule forcément sur trois pivots dont on
ne sortira pas l'amour, l'amourette et la bagatelle.
La censure 1 crie-t-on en riant.
Mais la Chambre est fatiguée. On passe au vote,
mais un débat préalable est engagé sur la position
de la question.
M. Isambert insiste pour l'adoption de son con-
tre-projet qui consiste à laisser aux tribunaux seuls
le droit de supprimer une pièce; et aux parquets le
droit de la suspendre pendant les poursuites.
M. Antonin Proust demande de nouveau â la
Chambre de permettre à la commission d'examiner
le contre-projet.
L'urgence a été demandée et le ministre no s'y
oppose pas; on vote d'abord sur le passage aux ar-
ticles.
La Chambre le repousse par main levée et elle
repousse également sans scrutin la déclaration de
l'urgence du contre-projet Isambert. C'est le triom-
phe d'Anastasie.
TRIBUNAUX
ha liquidation Boulanger. La première
chambre du tribunal civil vient d'homologuer l'acte
de liquidation* do la communauté ayant existé en-
tro le général Boulanger et sa femme, jusqu'à la
date du 12 mai 1891, époque où Mme Boulanger ob-
tint sa séparation de biens. Cet acte a été dressé
par M0 Fontana, notaire.
Il relate d'abord le contrat de mariage passé en-
tre les futurs époux à la date du 5 février 1865.
On y voit que le futur apportait
la. Ses habits, linge, bijoux, mobilier, armes et
bibliothèque, d'une valeur de 5,000 francs;
2° Un mobilier de 6,500 francs donné par M. Bou-
langer père et par sa femme, Mme Marie-Anne
Webb-uriffith;
3° 8,500 francs en espèces, donnés également par
les père et mère de M. Georges-Ernest-Jean-Marie
Boulanger.
Au total, une vingtaine de mille francs.
Quant à la future, elle apportait un trousseau de
8,000 francs et une dot de 40,000 francs qui lui avait
été constituée par ses parents.
Le régime adopté fut celui de la communauté ré-
duite aux acquêts.
Après vingt-six ans de mariage, c'est-à-dire à la
date du 12 mai 1891, la communauté, d'après l'état
liquidatif de MI Fontana, comprend un actif de
116,772 francs 16 centimes et un passif de 19,700
francs. p
La part de communauté dans l'actif revenant à
Mme Boulanger s'élève à 58,386 fr. 08. En y joi-
gnant les 39,584 francs de reprises que le notaire
accorde à Mme Boulanger, celle-ci se trouve créan-
cière de la communauté de 97,970 francs.
Mais si l'on ajoute ces 97,970 francs aux 19,700
francs représentant le passif de la communauté, on
arrive à ce résultat que, à 1,000 francs près, la com-
munauté Boulanger peut faire face à ses dettes soit
envers Mme Boulanger, soit envers les autres
créanciers.
Mais pas un centime no reviendra aux deux
filles du général.
Triple testament. M. L. Chocqueel, l'un des
propriétaires de la maison de tapis de la rue Vi-
vienne, est mort en 1885, à Monaco, laissant sa
veuve légataire universelle de toute sa fortune,
aux termes de trois testaments olographes, dont
l'un daté de 1865, les deux autres du 18 juin 1877.
Un examen minutieux de ce premier testament
fit constater qu'il était écrit sur du papier timbré
au millésime de 1879: il était donc certainement
antidaté et, par suite, sans valeur.
Le second était tracé sur un fragment de papier
timbré en partie brûlé, jauni par la flamme et dé-
coupé au ras de l'écriture, de telle sorte que le
millésime inscrit dans le filigrane avait entièrement
disparu.
Enfin, le troisième testament, daté du même
jour que le précédent, se présentait avec toutes les
apparences de la correction écrit sur une feuille
de papier timbré intacte, sauf une petite déchirure
paraissant provenir d'une piqûre d'épingle. Mais
cette déchirure correspondait exactement au der-
nier chiffre du millésime du papier timbré: on
pouvait lire 187. seulement. Quel était le dernier
chiffre? Si l'on eût pu le connaître, n'aurait-il pas
révélé une nouvelle antidate ? `1
Des héritiers, avertis de ces faits, accoururent
de Belgique, d'Angleterre et d'Allemagne pour es-
sayer d'en tirer parti. Ils demandèrent au tribunal
de la Seine de déclarer nuls les trois testaments,
comme n'étant pas l'oeuvre du défunt et comme
étant viciés en la forme.
La succession, qui s'élève à 800,000 francs, leur
aurait été, dès lors, attribuée.
Le tribunal voulut se faire présenter les testa-
ments mais ils avaient été déposés en l'étude d'un
notaire de Monaco. Celui-ci refusa de se déplacer
avec ses précieuses minutes s'il n'y était pas auto-
risé par son souverain, de qui relève à Monaco
toute justice. Son Altesse ne crut pas devoir donner
cette autorisation, et le. tribunal dut renoncer à
voir les originaux. Il fallut se contenter de faire
faire une expertise à Monaco et do charger les ex-
ports, de prendre des photographies.
Cette expertise eut lieu, et les experts fort avisés
obtinrent par la photographie des résultats qui
méritent d'être signalés. Ils arrivèrent à photogra-
phier les testaments par transparence et à rendre
ainsi visibles dansleurs épreuves les détails de la
pâte même du papier timbré, notamment les dates
du filigrane. Les épreuves photographiques confir-
mèrent les indications données plus haut.
L'affaire est revenue dans ces conditions devant
la lre chambre du tribunal de la Seine.
Les héritiers légitimes n'ayant pu établir le dé-
faut d'exactitude des dates ou le caractère fraudu-
leux de l'enlèvement d'une partie du filigrane, le
tribunal a repoussé leur demande, annulé le pre-
mier testament et validé les deux autres.
Mme Chocqueel reste donc légataire universelle.
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Chateaubriand, par M. de Leseure. L'Année scien-
tifique et industrielle, par Louis Figuier.
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Raoul Lafagette.
Chez BERGER-LEVRAULT. Le Commerce (rancais
en Orient. Smyrne, par F. Rougon. Français et
Russes, par Alfred Rambaud.
Chez Chkvalier-Marescq. Traité théorique et
pratique des opérations de la Bourse, par Ambroise
Buchère.
Chez Guillaumin et CIe. Les Causes finan-
cières de la Révolution française, par Charles Gomel.
Chez Octave Doin. La Diplomatie de l'Eglise
sous la troisième République, par S. Pichon, dé-
puté.
Chez SAUVAITRE. Monte-Carlo en cendres, ro-
man, par S. Ramson.
Chez PLON Nourrit. Du Pacifique à l'Atlan-
tique par les Andes péruviennes et l'Amazone, par
Olivier Ordinaire. Indissolubilité du divorce,
conférences do Saint-Philippe du Roule, par le
P. Didon.
Chez Calmann Lévy. La Société francaise avant
et après 4189, par Victor du Bled. Le Crime
d'Auteuil, roman, par Edmond Tarbé.
Chez SAVINE. (Armée de Châlons), Charges
héroïques, par Georges Bastard.
Chez Paul VIGOT. Manuel pratique d'hygiène,
par le docteur Lucien Dumont.
Chez LE SOUDIER. Carte de la répartition et de
l'emplacement des troupes de l'armée française pour
l'année 4892.
A LA Société D'ÉDITIONS SCIENTIFIQUES. Re-
cherches sur la notion de surface en anatomie, par
le docteur Armand Paulier. Du Mécanisme phy-
siologique des accidents et de la mort par le chloro-
forme, par le docteur J.-V. Laborde. Les Mala-
dies des prisonniers, par lo docteur Emile Laurent.
Chez HACHETTE. Atlas universel de géographie,
par N. Vivien de Saint-Martin et Fr. Schrader.
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cédé à Clamart, à cinquante-neuf ans.
Journaliste militant sous l'Empire, M. Ceyras fut
plusieurs fois poursuivi pour ses attaques contre le
régime du 2 Décembre, et, par ce fait, il connut
deux fois le séjour de Sainte-Pélagie. Il s'était en-
gagé volontairement dans les bataillons de marche
pendant lé siège de Paris; blessé à Buzenval, il
avait été décoré de la médaille militaire.
Les dents et dentiers sans crochets; sans ressorts et
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Marseille, 5 mars.
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22 75 sur wagon; 800 qx tendre Bourgas à 21 75, sur
wagon; 7,000 qx Ghirka Taganrog (p. 128 kil.) à 23 50;
500 qx tendre Salonique bl. à 21 25. Import. 36,316 qx.
Graines oléagineuses. Vendu 1,000 qx sésames
Bombay petites graines noires embarq. mars-avril à
27' 50; 2,000 qx arachides décortiquées Bombay emb.
15 mars à 27 62 1/2 c. fr. p. d. sur expertise.
Cafés.– Vendu 89 fardes Hodeidah trié à 130 fr.
Laines. Vendu 80 balles Bagdad G et P à 150;
31 balles pelade Rabat à 205; 250 balles Khorassan
1" tonte BBrà 157 1/2; B 2» tonte à à 122 1/2 et mor-
'ceaux B à 105.
Bordeaux, 6 mr.rs.
Sucre raffiné. En pains 109 50 à 110 50 les 100 kil.
Cafés. Guayra non gragé 110 à 113 fr.; dito gragé
à 128 fr.; dito supérieur 136 50; Porto-Cabello non
gragé 110 fr.
Cacaos. Porto-Cabello 175 fr.; Caraque 85 fr.
Peaux de mouton. Buenos-Ayres bloc 112 50.
Blés.- Saint-Louis 21 25; roux d'hiver 21 fr.; Varna
19 50; de pays 21 25 les 80 kil.
Farines. Marque à cylindre 37 fr.; dito à meule
35 50 à 36 25 les 100 kil.
Maïs. De pays 17 75 à 18 50; Plata 16 fr. à 16 50;
Etats-Unis blancs 16 50; dito bigarrés 16 25 les 100 k.
Avoines. Poitou grises 17 25; dito noires 17 fr.;
Beauce 16 75; Normandie 15 75 les 100 kil.
Sons. Ordin. 12 75; large 13 25 à 13 50 les 100 kil.
Repasse. Ordin. 13 25; fine 15 fr. à 15 25 les 100 kil.
Essence de térébenthine. Nue 60 fr.; logée 65 fr.
les 100 kil. Baisse 1 fr.
New-York, 5 mars.
Change sur Londres inchangé; sur Paris inch.; sur
Berlin inchangé.
Blés. Houx d'hiver mars 102 1/2; baisse 1;
avril 103»/», baisse 7/8.
Cotons. Recettes 15,900 balles contre 13.800 balles
l'andern". Middling Upland 7 »», baisse 1/16. Ventes
100 balles. Marché calme.
Futurs: mars 6 69, mai 6 88, juillet 7 09. Marché
soutenu. Ventes 39,500 balles.
Cafés. Rio Pair n» 7, futurs: mars 13 55: mai 12 75;
juillet 12 35. Ventes 6,000 sacs. Marché soutenu.
New-Orléans, 5 mars.
Cotons: disp.61/2. Faciles. Ventes 5,600 balles.
Futurs février 6 33; avril 6 47; juin 6 67. Marché
soutenu. Ventes 26,000 balles.
Chicago. 5 mars.
Blés roux d'hiver mars 87 7/8, baisse 5/8; avril »».
Rio, 5 mars.
Calés. Recettes jrs: 21,000 sacs.
Regular flrst »»; good second 10,850 reis. inchangé.
Change 11 7/8, hausse 1/16. Stock 214,000 sacs.
Santos, 5 mars.
Cafés.- Recettes 2 jrs: 20.000 sacs.
Good average 10,800 reis, inchangé. Stock 379,000.
Bombay, 4 mars.
Produits manufacturés. Calmes. Shirtings 7 liv.
3.4 rs; dito 8 1/4 liv. 3.5 rs.
Cotons.– Lourds. Nouv.goodDholîerah av.-mai 153 rs.
Cnange sur Londres à 4 mois de vue 1 sh. 4 d.
Calcutta, i mars.
Jutes. Bonnes qualités natives prima sept. 51.0 rs.
Graine de lin.-Nouv. qté 4.11 rs; dito de colza brune
Patna 4.4 rs.
Salpêtre. 5 0/0 réfraction 6.12 rs.
Riz. Ballam 3.12 rs.
Produits manufacturés. Calmes. Shirtings 7 liv.
2.11 rs; dito 8 1/4 liv. 3 15 rs; 40's Bannermill twist 4.1 rs.
Change sur Londres à 4 mois 1 sh. 4 den.
Singapour, 3 mars.
Gambier 19 sh. 3 den.
Farine de Sagou Sarawak 9 sh. 6 den.
Sagou perlé petit grain 11 sh. 9 den.
Etain du Détroit. 91 sh.
Tapioca qualité petit grain 13 sh. 4 1/2 d.; dito qua-
lité moyenne 13 sh. 1 1/2 den.
Poivre noir 3 den,: dito blanc 5 13/32 den.
Coprah 13 s. 7 1/2 den.
Cours des Halles Centrale»
Volailles et gibiers. Agneaux, 10 à. 25 fr.; bécassi-
nes, 1 75 à 2 75; canards sauvages, 3 fr. à 4 50; dito.
ordin.. 2 50 à 3 50; dito du Gâtinais, 3 50 à 5 50; dito
de Nantes, 5 francs à 7 fr. 50; dindes du Gâtinais,
10 fr. à 18 fr.; dito de Sologne 10 à 17 fr.; dito du
Midi, 6 50 à 13 50; dito communs, 575 à 8 fr; bécasses,
5 50 à 7 50; lapins domestiques, 1 75 à 5 50; dito da
garenne, 1 fr. 75 à 2 50; pigeons, 75 cent. à 1 75;
foies gras, 8 à 12 fr.:oies de Sologne. 5 50 à 8 50; dito
communes, 4 fr. à 6 fr.; cailles, 50 cent. à 1 25;
pintades, 3 75 à 4 75; pilets et sarcelles, 1 25 à 3 fr.;
poulets ord.. 2 20 à 3 50; dito de Nantes. 3 25 à 6 50; dito
gras, 4 a 12 fr.; dito de Touraîne, 3 20 à 6 75; dito
du Gâtinais, 2 85 à 6 75; dito de la Bresse, 2 50 à 6 50;
dito du Midi, 2 25 à 4 fr.; sangliers, 50 à 150 fr.
Marée. Saumons. 4 50 à 6 fr.; brochets, 1 75 à 3 fr.;
truites, 5 fr. à 7 fr.; turbots, 4 50 à 5 50 le kilo; lan-
goustes, 3 50 à 4 75.
Œufs (le 1,000). Normandie extra, 86 à 100 fr.;
dito ordin., 78 à 84 fr.; Picardie extra, 84 à 100 fr.: dito
ord., 76 à 82 fr.; Midi, 68 à 72 fr.; Auvergne, 66 à 70 fr.
Beurres. Fermiers Isigny, 6 70 â 3 40; Gournay,
4 80 à 2 60 le kil.
Marchands 4 fr. à 2 50; laitiers, 3 60 à 2 80.
En livre Hourgogne, 2 90 à 2 70; Gâtinais, 2 80 à
65; dito ferme, 3 fr. à 3 20; le Mans, 2 70 à 2 50; Tou-
raine, 2 80 à 2 50.
Petits beurres: Vendée choix, 2 30 à 2 20; dito ordin.
2 fr.; Bretagne doux, 2 fr.; Auvergne salé, 1 90.
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Membre du Jury de l'Exposition de 1889. 1
SPECTACLES ET CONCERTS
Une grosse nouvelle.
Hier, samedi, à cinq heures, dans l'étude de M-
Segond, notaire, un bail de quinze années pour
l'exploitation de la nouvelle salle qu'on va con-
struire aux lieu et place de l'Edcn a été signé par
M. Cantin, représentant de la société propriétaire
de l'immeuble, et M. Porel.
Le président de la Chambre des députésctMma
Floquet offrent, le 16 mars, une grande soirée au
corps diplomatique,
On n'y sera admis que sur invitation. L'Opéra et
la Comédie-Française prêteront leur concours à la
représentation qui est organisée.
-A l'Odéon, les Erinnyes, Fantasio n'auront plus
que cinq représentations.
Le samedi 12, on donnera, pour les représenta-
tions de Mlle Réjane, Germinie Lacerleux. On se
rappelle que les représentations de la pièce de M.
de Concourt, qui seront a.u nombre de quinze.
avaient été annoncées et affichées une premier»
fois. Une indisposition de Mlle Réjane les avait fait
ajourner. A partir du 12, elles se succéderont sans
interruption.
Le spectacle qui succédera à Germinie Lacerleux,
à la fin de mars, est la comédie en trois actes et en
vers de Théodore de Banville, Esope. C'est M. Jean
Richepin qui l'a lue, hier, a.ux artistes qui doivent
l'interpréter succès de lecture, cela va sans dire.
Voici la distribution d'Esope
MM. de Max, Esope; Albert Lambert, Saroulka;
Marquet, Crésus; Duparc, Dorion; Daltour, So-
phim;Cabel, Orétis Chataignié, Léyx; Marsay,
Cydias; Dulluard, Lichas: Mlle Hartmann, Rha-
dope.
A l'Opéra, on a joué dix-neuf fois dans le cou-
rant de février et encaissé 255,177 francs, co qui
donne le chiffre de 13,430 francs par représentation,
chiffre très respectable quand on se rappelle que les
représentations à prix réduit, très réduit, du sa-
medi et du dimanche entrent en ligne de compte.
Mlle Youdelewski a été, comme on sait, engs-
gée à l'Opéra. M. Bertrand vient de lui promettre,
la suite d'une nouvelle audition, de la faire débu-
ter prochainement dans Aida ou dans le Prophèl&.
M. Jules Claretie a refusé à M. Mounet-Sully
l'autorisation de jouer, dans la représentation de
charité dont nous avons parlé hier, la Thérèse Ra-
quin de M. Emile Zola.
Spectacles de la semaine; c
A l'Opéra, lundi, mercredi et vendredi, GUittccumi
Tell.
A l'Opéra-Comique, lundi, la. Traviala et l'Amour
médecin; mardi, Lalcmé; mercredi et vendredi, le Roi
d'Ys; jeudi, Manon (rentrée de Mlle Sanderson); sa-
medi, le Préaux Clercs et les.Noces de Jeannette.
M. Dupont-Vernon, de la Comédie-Française, pro-
fesseur au Conservatoire, ouvre un nouveau cours de
diction, lundi 7 mars, quatre heures, à l'institut Rudy.
Mlle Marthe Adolphe-Belot, la fille du romancier
Adolphe Belot, débutait hier soir, comme comédienne,
dans une pièce inédite de M..Remy, la Douche écossaise*
qui a été jouée chez M. Roger Ballu. Mlle Belot n'a
point fait sans succès ses premiers pas dans unevoia
qu'elle compte sérieusement suivre.
Au Théâtre d'application, matinées-causeries da
la semaine:
Mercredi 9 mars M. Alfred Berl, le Mouvement
idéaliste et ses nouveaux apôtres.
Vendredi 11 mars M. Hugues Le Roux, conférence
renouvelée; Mlle Yvette Guilbert, nouve.au répertoire, i
Chansons villageoises.
SPECTACLES DU DIMANCHE 6 MARS'
Opéra. 5 h. 3/4. Représentation populaire. La Fa«-
vorite. Coppélia.
Français. 8 h. 1/2. Henri III et sa cour.
Opéra-Com. 7 h. 1/2. Le, Pré aux clercs. Richard
Cojur-de-Lion.
Odéon. 8 h. »/»• Les Erinnyes. Fantasio. "i
Variétés. 8 h. 1/4. 3, Rue de la Pompe. Bonne à. tout faire.
Porte-St-Martm. 8 h. 1/4. Les Deux Orphelines.
Gymnase. 8 1). »/». A côté. Le Maître de forges.
Vaudeville. 8 h. 1/4. V» Durosel. Famille Pont-Biquet.?
Pal.-Hoyal. 8 h. 1/4. Dentiste. Commandant Laripète.,
Châtelet. 8 h. »/». Michel Strogoff.
Gaîté. 8 h. 1/4. Le Pays de l'or.
Ambigu. 8 h. 1/4.– Les Gueux.
Fol.-Dram. 7 h. 3/4.– L'Entr'aete.La Cocarde tricolore.
Renaiss. 8 h. »/». Ma femme. La Jolie Parfumeuse.
Bouffes. 8 h. 1/4.– Maldonne. Miss Helyett.
Cluny.Sh. 1/4.– César. Un rêve au pays du bleu. Popote.
Nouveautés. » h. »/». Relâche.
Menus-Plaisirs. » h. »/». Relâche.
Déjazet. 8 h. 1/2.– Ma Femme.
Th.-Moderne. 8 h. 1/2. -Collaborateurs. Le Pardon.
Château-d'Eau. 8 h. »/». Roger la Honte.
Fol.-Bergère. 8 h. 1/2. Les Shefl'er. La Miroir.
Nouv.-Tnéâtre. 9 h. »/».– La Danseuse de corde.
Nouv.-Cirque. 8 h. 1/2. A fond de train. -Paul Cto»
quevalli. –Matinées mercredis, jeudis et dimanches»
Cirque d'Hiver. 8 h 1/2. Les Saltimbanques.
Cirque Fernando. 8 h. 1/2 Les Marins de Cronstadt.
Robert-Houdin. 8 h. 1/2.– Le Calife. Magie. Phys. amus.
Musée des Arts décoratifs. De 10 h. à 5 h.
Musée Grévin. Coul. de l'Opéra. Vis. de Jeanne d'Arc.'
Jardin d'acclimatation.- Ouvert tous les jours.
SPECTACLES DU LUNDI 7 MARS
Opéra. 8 h. »/». Guillaume Tell.
Français. 8 h. 1/4. Par le glaive
Opéra-Com. 8 h. 1/2. L Amour médecin. La Trai,
viata.
Nouveautés. »h »/». Paris-Nouveautés. Statue du Conv
(Les autres spectacles comme dimanche.) `
5 mars.
llc, Plaoo 5afayette, Pdatl~f
Etude de M0 Adam, avoué à Paris, rue da
Harlay-au-Palais. 20.
ïfiCWFîï* au Palais de Justice, à Paris, le 2J
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4 rilUIiSlili S» levard des Ursulines.
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MO npi?BI>ïi siS8 Magny-en-Vexin. Revenu
W IKiîSllIi 80 fr. Mise à prix: 2,000 francs.
S'adresser auxdits M« Adam.Messelet.Lortat*
Jacob, Brémard et Fontaine, avoués, et à M*
l d'Hardiviller. notaire à Paris.
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