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- PREMIERE PARTIE.
- .......... Page(s) .......... VII
- DEUXIEME PARTIE.
- .......... Page(s) .......... 1
- TROISIEME PARTIE NOTICES ET INVENTAIRES
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 52
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 82
- QUATRIEME PARTIE.
- .......... Page(s) .......... 93
–52--
~yo~cMMe~e~ de Coy~e~
Notice sur l'église de Saint-Jean-en-l'Isle, à Corbeil,
par M. A. DUFOUR.
Cette église était celle de !a Commanderie des chevaliers de
Saint-Jean-de-Jérusalem. Elle fut fondée en 1203 par la reine
Isburge, épouse de Philippe-Auguste, et dotée de grands biens
par cette reine infortunée qui s'y retira après la mort de son mari
(1223) et qui y mourut en 1236. Elle fut inhumée dans l'église
qu'elle avait fondée et enrichie. Cette Commanderie était située
dans une île formée par la rivière de Juine, et l'église portait
le nom de Saint-Jean-en-l'Isle, du nom des chevaliers, d'abord,
puis aussi pour la distinguer de Saint-Jean-de-l'Hermitage, pa-
roisse de Corbeil, peu distante de la Commanderie. Les chevaliers
restèrent là, gardiens fidèles du tombeau de la vertueuse reine,
leur généreuse fondatrice, jusqu'au jour où la Révolution vint
les chasser de l'asile où ils avaient vécu tant de siècles. C'est à
ce moment que leur belle église subit de si cruelles mutilations.
Les nombreux tombeaux qui en faisaient l'ornement furent enlevés
en grande partie celui de la reine qui était en cuivre, disparut
comme les autres, et il est heureux que l'abbé Lebeuf et Millin
nous en aient conservé les détails (Lebeuf, tome XI, p. 196
Millin, tome III, art. 33, p. 24). Plus tard, M. Louis Feray, gendre
d'Oberkampf et fondateur des établissements de Chantemerle,
devint propriétaire de Saint-Jean-en-l'Isle et fit restaurer l'église.
Cette propriété est restée dans sa famille jusqu'à aujourd'hui et
c'est certainement à elle que l'on doit la conservation de ce char-
mant édifice du xui" siècle que je vais essayer de décrire.
Le portail principal s'ouvre sous une ogive à moulures avec
colonnettes à bases et chapiteaux variés. A droite et à gauche sont
des corbeaux ornés, celui de droite par un écusson rempli de trois
~yo~cMMe~e~ de Coy~e~
Notice sur l'église de Saint-Jean-en-l'Isle, à Corbeil,
par M. A. DUFOUR.
Cette église était celle de !a Commanderie des chevaliers de
Saint-Jean-de-Jérusalem. Elle fut fondée en 1203 par la reine
Isburge, épouse de Philippe-Auguste, et dotée de grands biens
par cette reine infortunée qui s'y retira après la mort de son mari
(1223) et qui y mourut en 1236. Elle fut inhumée dans l'église
qu'elle avait fondée et enrichie. Cette Commanderie était située
dans une île formée par la rivière de Juine, et l'église portait
le nom de Saint-Jean-en-l'Isle, du nom des chevaliers, d'abord,
puis aussi pour la distinguer de Saint-Jean-de-l'Hermitage, pa-
roisse de Corbeil, peu distante de la Commanderie. Les chevaliers
restèrent là, gardiens fidèles du tombeau de la vertueuse reine,
leur généreuse fondatrice, jusqu'au jour où la Révolution vint
les chasser de l'asile où ils avaient vécu tant de siècles. C'est à
ce moment que leur belle église subit de si cruelles mutilations.
Les nombreux tombeaux qui en faisaient l'ornement furent enlevés
en grande partie celui de la reine qui était en cuivre, disparut
comme les autres, et il est heureux que l'abbé Lebeuf et Millin
nous en aient conservé les détails (Lebeuf, tome XI, p. 196
Millin, tome III, art. 33, p. 24). Plus tard, M. Louis Feray, gendre
d'Oberkampf et fondateur des établissements de Chantemerle,
devint propriétaire de Saint-Jean-en-l'Isle et fit restaurer l'église.
Cette propriété est restée dans sa famille jusqu'à aujourd'hui et
c'est certainement à elle que l'on doit la conservation de ce char-
mant édifice du xui" siècle que je vais essayer de décrire.
Le portail principal s'ouvre sous une ogive à moulures avec
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