Titre : Journal de Salonique : publication bi-hebdomadaire, politique, commerciale et littéraire / directeur : Saadi Levy
Éditeur : la Epoca (Salonique)
Date d'édition : 1899-03-13
Contributeur : Lévy, Sam (1870-1959). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32798884q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 mars 1899 13 mars 1899
Description : 1899/03/13 (A4,N337). 1899/03/13 (A4,N337).
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : Turcica1 Appartient à l’ensemble documentaire : Turcica1
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1267902d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-J-71
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/02/2017
JOURNA!L SX > ~~~ l~
~;e
36
Tout fle1"nièt'ellzent, on avait parlé
je ia troupe X..' qui d,,evait venir-m
$wté de Marseille, Dire qirfm
tôtmdrt longtemps* ce serait mentir,
Mf non seulement "on attendit-f mais
m attendra longtemps encore, si bien
gu/ou fin&a par n',B 'fîms aitmdre du
iml Je me WW}eïïe les pérégrinations
lamentables du pauvre diredeur de
l'Eien auprès de mire jeunesse dorée
&01# il doit se faire une piètre idée,
if me s'il put recueillir assez d,a-
hennés pour couvrir le g(-zz. . , Celte
mrspcctive n'était pas faile pour en-
çouracjer Ventrepreneur, (,,t, ruine pour
cml.rmt se ruiner seul en met-
tant kl clef sous la porte de son d-
télissmenl plutôt que de partager
sd vaÛw enragée (,,et:ec de malheureux
ciïtisles formant, à eux seuls, une
troupe plus nombreuse que les quelques
spectateurs de plus en plus raréfiés.
Les meilleures Ú'oup"s- je dis les
jimtlmres, pour ne pas dire les moins
mawv(Jises — n'ont jamais eu plus de
chance que les moins bonnes en venant
à Salonique. Elles ont toutes été o'
bUgles de filer à la, cloché de bois
après une série de représentations de-
vant des banquettes aUX trois quarts
inhabUée8. On est obligé de faire une
qulte pour leur payer- le passage à
piiï réduit sur tes bateaux de com-
pagnies de navigation dont la com-
plaisance finit par se lasser. Et il
y a des gens capables de se plaindre
de n'av()i'r jamais entendu Sarah
Bernhardt ait Théâtre Jupiter!.. (l'est
à plettre1".
D'oe6 vient fa mal? et quel en est
le remède ?
Mais à quoi boie en parler? Nous
avons une trop haute idée de l'indif-
férence publique pour perdre du temps
à prêcher dans le, désert. Eût-on V au-
torité et la compétence de l'oncle sus-
nommé et fitt-on capable d'apport?if
a cet état de choses un remède quel-
conque, que l'on resterait seul tUt mi-
lieu d'un peuple de sceptiques. Voilà
pourquoi j'ai dit que le lieu d'exil
h mieux applicable à 807"cell est notre
inartislique ville de Salonique. L. S.
ECHOS, ET NOUVELLES
Le -départ subit de M. Jad.owaki,
ministre de Russie à Belgrade,. a
virement préoccupé fopÎJlÍon eu
Serbie.
A ln suite de ce départ, IVf.
i' Maneourow, premier Becréiaire de
;i la légation russe fnidiiïit fonctions
de chargé d! affaires, a fait une
visite officielle au ministère des
affaires étrangëreg serbe. Oette-dô-
marche a produit une excellente
impression dans tout le pays.
Une épouvantable catastrophe
s'est produite dans la nuit du 4
au 5 courant à Toulon. La pou-
drière de Lngouhl'an, distante de
3 kilomètres de la ville et conte-
riant 50,000 kilos de poudre, H,
sauté, faisant plus de 150 victimes
dont 60 morts.
D'âpres le Petit journal, l'en-
quête ouverte a fait dé couvrir aux
alentours des ruines de la pou-
drière une mèche d'un mètre cin-
quante. Une extrémité de cotte
me elle était dans la vase et l'autre
en dehors. Cet, objet suspect a été
envoyé à la. préfecture maritime
de rroulon.
Pendant les obsèques des vic-
times un fait très grave a, été dé-
couvert. Un soldat a trouvé au
pied d'un remblai qui abrite une
poudrière très proche de Toulon,
un paquet contenant douze car"
touches de dynamite.
Dans la nuit, un autre fait s'est
produit qui a mis toute la ville
en émoi : Trois coups de feu ont
été tirés sur la sentinelle en fac-
tion à la poudrière de Monté! y.
Ou n'a pu retrouver les auteurs
de cette agression.
Mgr Clan, nonce apostolique
a Paris, est mort le 9 mars. Mgr
Clari était archevêque de Viterbo.
TEEA'rB'ES,.
CON'CER'rS
EKEN
J'ai annoncé la semaine dernière que
l'Ecletî nous ménageait une très agré-
able surprise. Fidèle à la parole donnée,
j'ai repoussé tous les assauts qui m'ont
été livrés pour connaître la nature de
la surprise qu'on cachait si mystérieu-
sement. Aujourd'hui tout motif de réserve
a disparu. •C'est la troupe Christian
qui nous arriva mercredi de Constant!-
nopie, Je n'ai pas l'avantage de COllh
naître M, Christian, Je le verrai du reste,
ainsi que ses pensionnaires à l'œuvre et
dès jeudi, je promets de traduire, avec ma
fvano|^^^Ep^^gypmpression que m'
aura 'a * ce:roc de la veille .
D'ore%, et déjà -je puis ttire que le réper-
toire ie la, iDouveile tronpé'est composé
de qii(ïlq;ues Chefs - d'avuvre qui ont été
re]>récei)lés l'année dernière à l'Odéon,
ait Gymnase, aux Variétés et aiH'eurf-i.
COLOMBO
Les Neîssorm sont enfin partis. Combien
j'ai le cœur soulagé par ee départ! Pris
de pitié pour ces deux médiocres artistes
dont la misère faisait peine à voir, J'a-
vais prié ,PiLi-isiril die ne pas les renvoyer
le lendemain de leur ai'rivee. Leq Pari-
'Sin ont partagé ma compassion et gardé
les îsfeîssonn. Je sais; gré à ces derniers
d'être enfin parth: t'et je tiens à rendre
hommage à la générosité des Parisini.
Les Pris's ayant conquis* tous les
habitués du Salon Colombo, vont être
reengagés pour une nouvelle série de
représentations, Jeudi soir, soirée de gala'
au bénéfice de Madame Cavanna. Les
nombreux amis que cette artiste compte
à Salonique voudront bien venir jeudi
l'applaudir et lu,i faire Je succès qu'elle
mérite,
ETRANGERS
Durant toute la semaine, la Brasserie
des Etrangers n'a pas désempli un seul
soir. Les Moutesano et les Mannini ont
le don de retenir les spectateurs. Ma-
dame Montesano est une brune très sa-
T'oarcuse et possède un timbre;de (voix
très sympathique; Madame Mannini est
blonde, aux g'rands yeux, au teint blanc
de lait et chante d'une façon très agré-
able. Messieurs Mannini et Montesano
qui donnent la réplique à ces dames,
excellent aussi dans les petites farces
dont j'ai parlé pins d'une fois. Et c'est
tous les soirs chez Pasquale des bravos,
des applaudissements, des trépignements
à n'en plus finir.
M. et Mme Fercot sont partis vendredi
dernier de Marseille et seront ici avant
la fin de la semaine. Tout Salonique
voudra voir délier sur la scène des
Etrangers les Fercot, les Mannini et les
Montesano.
OLYMPIA.
L'Olympia est en train de retrouver
sa vogue d'antan. Le répertoire des
Norab est ce qui se chante actuellement
à la Scala, au Petit Casino, aux Ambass,
etc de Paris. Un boulevardier qui débar-
querait demain à Salonique ou Un Saloni-
cien qui se verrait tout à coup sur l'as-
phalte du boulevard, seraient tous les
deux très agréablement surpris d'enten-
dre fredonner autour d'eux des airs con-
nus. C'est surtout les familles qui vont
k l'03ym.p!ia et y amènent leurs bam-
bins. Grands et petits applaudissent avec
joie. Je prierai Madame Korâfe do ganter
un peu plus souvent: Quand, on ci tra-
vaille et Michettt;;* je demanderai à Ma-
demoiselle Berthe et à Monsieur Bon'
jamin de- di''c tous ies soirs cette dé-
licieusc pol/ca der; engUseh. Ce petit -clac-
velu est 011 train de se faire un no ni
avec ses quatre boiteuses qui crient l'une
après l'autre:
AL1 feu, au feu, au fou.
OùVque c'est, Où",-,'qtie c'est, Où'slquG c'est..
Par ici, 'par ici, par ici
Tout est éteint, tout est éteint, ete.
GJ.L
In tho iïigli Court of Justice.
Chancory division.
Mr Juslîee North. 1898 C.. N° Oflfi
In tire Matipr of tho Commercial Company
of Saloiiica Li nitod & Beduced
And
In tho Mn,ttor of tho Coinpanies act 1867
and
In tho Mattor of tho Companies Act 1877
Wïïtic© is horehy g!vpn that fI, Pétition
pl,ositlltpd to tho [ligh Court of Justice on
th) 24th clay of October 1898 for confir-
miog' a résolution rec1uciug t he Capital of
the above narnod Company from Ls. 400,000
to Ls 200,000 is direct.od to be heard b''-
foro Mr Justice North on the 25th diy of
Mardi 1899.
Travers Smith Draithwaite & Ro bins on
4. Tliro^mortou ÂverHIA
London
Solicitors for tho Company
Dans la Haute cour de Justice
Division de la Chancellerie
Monsieur lo Juge North 1898 G. N'°oi;r>
Concernant la Coitirrcrcial Company of Salonica
Limited and lîeduced
(La Compagnie Commerciale de Salonique il.
responsabilité limitée et réduite).
et
Touchant, ]a, Loi sur les Sociétés do 1867
et
Touchant, la Loi sur lqs Sociétés de 1877
Avis est do nné par la présenté qti"ti no
rocpêto présentée à la Haute Cour do Jus-
tice, ]e 24 Octobre 1898, a. l'effet de la
confirmation d'une décision réduisant le ca-
pital so<-,ial de la susdite Société die Ls.
400,000 stg, à Ls 200,000, stg; sera, par or-
donna vice, entende devant Monsieur lu Jugo
North le 25 Mars 1899.
Travers Smit.h Braithwaite & Robinson.
4 Tlii-ogin,oi-toil Avenue. Londres.
Avoués de la Société
LA MEDECINE NOUVELLE I
JOURNAL HEBDOMADAIRE DU VITALISME 1
! AEONWJEMENT; 5 f'RA-NOS PAR AN W
Envoyé FRANCO clÇRATOITEMËMT pOtHlnu! deux mois à toute demande adressée : «
iHIOTEL DE SiA SîéESECS^îie ^«JSIîJVîîU.B^, z-tîQ ILS.-îjEcosîjrsci.
I te Vitalisme guérît toujours les maladies dmm'ÏfjllCs, — SCHJJagC}NH'\ht l'tCaMdiat. — Arr<*l n
| Kistanianà . de toute do-ulouf. — Phtisie. — Goutte. -Rhum:lljg!lJc:::'. — A-taxia. — Nenrastliéuic " KB
| Paralysio. -:- Diab'e'f.c. — Sénilité, etc.
ŒeuMletm du u Journal de Sahniqne„
n Mars 1899 (13)
U SECRET'BT" '
SÊRIIOOE
teti'iMle n;ussi. nrr la, route balayée par
•la 'b'fstJ, avai t des pleurs dans les yeux. Elle
écoutait jïeudvnntmt le jjiriiit berceur des
50mmlks, elle regardait le ciel oÎ1 (10 .i.ongs
nUiaga'S^couraient avçc un-i bâta fHdhotide,
0 taillis oàksi t-hônes «anchos oncori) .K)nvprtea des feuilles de
àiï> pssé, tes oseraies ron^ftiltres qui foor-
-, lo c.mrs ellB la Binsme ; puis elle, se
S.0lltai't Na poids plus lourd sur 1-e cœur, et
«wsi(àa(nt la cause de m red'ouhlèùKîïit, ês
cUti la troiiirait dari.s,l'absence élirange
f,™"'' ^ôwqaoi w''est-iT q),as' venu me
?.», se d'ejïianflaït-elle. Cet omhli
.MWaisaait telleinen-t inoxpliqu.abl e, qu'elle
y(° PM étonnée 4e voir tout à coup
_anei; sortir da bois ot accourir au-devant
mr v"' c^la Ile i?/ ifi?^ âe dteait-elle.!— Puis
rat,!!!!1 !rairô':s^it, BIt, â'étalt t'Ili casnioisiei?
Piôfres. on uu mendiant courbé
besaee, iui 'chienénait Ion couptan t.
V ^ è0' SMS.
r fîerfeillf(ini'était iin hrav^
^ Glt fe' Vci)ya,it- trisle, essayait âo '•
la distraire Pîi hii contint des histoires dl'!
chassp. De temps à a utl:P} tout en talonnant
son mulet, il entonnait une vieille chanson
du pays, à. laquelle les; tintements des wr¿-
nailles formaient nn accompagnement natu-
l'el. En sa qualité de brioleur, il 'savait êes
chal1RÜllS do toute sorte et do tonte preve-
nance ,; tristes, gaies ou gaillardes ; chansons
de' noce et. chansons do métier, refrains do
soldais ou complaintes de bergers.— Il on
dit une surtout qui remua le cœur de G-er-
trude-, tant, l'a.ir lui s6lllhlai.t doux et tant
quelques-unes des rustiques paroles s'accor-
d'aient avec sa situation :
'JlMo,tt Dieu, 1t 011 Dieit, que je suis aise
Quand j'ai oJUo. mie auprès de moi !
Je la preirls. et Jo la ïe:^aïd;e
-0 ma mignonne,, ombrasse-moi !
Comment von'x-tu que je t'embrasse ?...
Tout, cllaC-1!l!lll dit 'd'a .mal, Œ@j' toi"
On dit que tt1 vas à la guerre,
Servir dans les soldai* (hi roi..
Ceux qui t'ont dit 'cela, ma belle,
Ne t'eut dit que la vérité;
Mon oliefal est là à la porte,
Et tout sellé et tout, bridé...
J'ai "taait pteMe.,..v6]'aé' de lames1;
Que les ruisseaux ont cléb,orU >,
p:'e\Mlj¡s fli(î:ss'e®us;, igraidea rMëras.
•Quatre moulins en ,0mtt viré...,,
Gerfrudo à. son t.onr fondait en larmesaiiï
seas CBtt.e (îô'Wi'lamté rliytitalê f la
voix clrevrotante du bmleiar. Celai-ci vit
que son remède produisait un effet contraire
à celui qu'il avait espéré, et il s'arrêta
0QUrt.
f( Voyons, dit-il, mademoiselle Gcrtrudo, 1Je
vous laissez pas-aller ainsi à votre envie de
plollrer. Je sais bien quo ça soulage le cœur,
mais ça gâte les yeux quasiment C{\IlIl1){1 la
fumée 4e bois vert. AÛçnfy allons, hardi !...
MOlltroz que vous êtes brave à !'Éga.L de feu
votre pèr.c... Aussi bjen, noMs voici au bourg
et il no faut pis quo les gens des Islpltes
vous voient, pleurer comme une petite fille,
On était arrivé en effet, et d*j<\ l'auberge
se Montrait, aNGe /son escalier ide piecre, son
enseigne balancée par le vent, et sa remise
pleine de chevaux- de- j'ouMpr;. Gertrude es-
suya; ses yeux, lo brioleur déchargea la petite
malle, serra la main do la jeune fille et prit
oo:t:Jg'&. La voiture liq devait pas tarder^
Clertrude stassit sur le banc do l'auberge,
ot fJIlo N'y était pas depuis cinq minutos,
lorsque tintèrent les; grelots du courrier qui
descendait au galop 1% côto de Biesmc.
Les chevaux s'.al';:ê'ti!wemt tout fumants da-,
vant l'auberge. On liAi la /nalle derr.èro mr.t
Gap©te,; et, déjà G>ertrnde s'a pprÈtai t à monter,,
quand elle entendit son nom prononcé .par ;
m taO' voix feiM couMiie,., Mtii qtn'el(le n'es-
pérait ftes» Xaviot- sortit d'uno maison voisina
«t»''éterçia wb elh. v (è mimty
USÎNE MÉCANIQUE ET FONDERIE
Giovanni Battaglia
LUSNO
'Lac Majeur (Italie)
La maison attire l'attention que
ses machines pour la Filature de
la Soie sont employées avec le
plus grand smceès dans tontes les
coatrées aëi'icK'oles du monde. Elles
repr^isentcnt, les perfectionnement
acquis dans mie ferarielie de cons-
truction à hùqueHe la Maison s'est
dédiée depuis bie« des années ea
en faisant une vraie spécialité-.
Instaî{atioBiS ©omt»lète« d'usines
Eau. minérale de
eau de table alcelin©
gazeuse pure
Beeommmdée par tom les ^Médemns
Agents èSaIo:iiifi[UQ ; St-rtimza et Modiaîso
~;e
36
Tout fle1"nièt'ellzent, on avait parlé
je ia troupe X..' qui d,,evait venir-m
$wté de Marseille, Dire qirfm
tôtmdrt longtemps* ce serait mentir,
Mf non seulement "on attendit-f mais
m attendra longtemps encore, si bien
gu/ou fin&a par n',B 'fîms aitmdre du
iml Je me WW}eïïe les pérégrinations
lamentables du pauvre diredeur de
l'Eien auprès de mire jeunesse dorée
&01# il doit se faire une piètre idée,
if me s'il put recueillir assez d,a-
hennés pour couvrir le g(-zz. . , Celte
mrspcctive n'était pas faile pour en-
çouracjer Ventrepreneur, (,,t, ruine pour
cml.rmt se ruiner seul en met-
tant kl clef sous la porte de son d-
télissmenl plutôt que de partager
sd vaÛw enragée (,,et:ec de malheureux
ciïtisles formant, à eux seuls, une
troupe plus nombreuse que les quelques
spectateurs de plus en plus raréfiés.
Les meilleures Ú'oup"s- je dis les
jimtlmres, pour ne pas dire les moins
mawv(Jises — n'ont jamais eu plus de
chance que les moins bonnes en venant
à Salonique. Elles ont toutes été o'
bUgles de filer à la, cloché de bois
après une série de représentations de-
vant des banquettes aUX trois quarts
inhabUée8. On est obligé de faire une
qulte pour leur payer- le passage à
piiï réduit sur tes bateaux de com-
pagnies de navigation dont la com-
plaisance finit par se lasser. Et il
y a des gens capables de se plaindre
de n'av()i'r jamais entendu Sarah
Bernhardt ait Théâtre Jupiter!.. (l'est
à plettre1".
D'oe6 vient fa mal? et quel en est
le remède ?
Mais à quoi boie en parler? Nous
avons une trop haute idée de l'indif-
férence publique pour perdre du temps
à prêcher dans le, désert. Eût-on V au-
torité et la compétence de l'oncle sus-
nommé et fitt-on capable d'apport?if
a cet état de choses un remède quel-
conque, que l'on resterait seul tUt mi-
lieu d'un peuple de sceptiques. Voilà
pourquoi j'ai dit que le lieu d'exil
h mieux applicable à 807"cell est notre
inartislique ville de Salonique. L. S.
ECHOS, ET NOUVELLES
Le -départ subit de M. Jad.owaki,
ministre de Russie à Belgrade,. a
virement préoccupé fopÎJlÍon eu
Serbie.
A ln suite de ce départ, IVf.
i' Maneourow, premier Becréiaire de
;i la légation russe fnidiiïit fonctions
de chargé d! affaires, a fait une
visite officielle au ministère des
affaires étrangëreg serbe. Oette-dô-
marche a produit une excellente
impression dans tout le pays.
Une épouvantable catastrophe
s'est produite dans la nuit du 4
au 5 courant à Toulon. La pou-
drière de Lngouhl'an, distante de
3 kilomètres de la ville et conte-
riant 50,000 kilos de poudre, H,
sauté, faisant plus de 150 victimes
dont 60 morts.
D'âpres le Petit journal, l'en-
quête ouverte a fait dé couvrir aux
alentours des ruines de la pou-
drière une mèche d'un mètre cin-
quante. Une extrémité de cotte
me elle était dans la vase et l'autre
en dehors. Cet, objet suspect a été
envoyé à la. préfecture maritime
de rroulon.
Pendant les obsèques des vic-
times un fait très grave a, été dé-
couvert. Un soldat a trouvé au
pied d'un remblai qui abrite une
poudrière très proche de Toulon,
un paquet contenant douze car"
touches de dynamite.
Dans la nuit, un autre fait s'est
produit qui a mis toute la ville
en émoi : Trois coups de feu ont
été tirés sur la sentinelle en fac-
tion à la poudrière de Monté! y.
Ou n'a pu retrouver les auteurs
de cette agression.
Mgr Clan, nonce apostolique
a Paris, est mort le 9 mars. Mgr
Clari était archevêque de Viterbo.
TEEA'rB'ES,.
CON'CER'rS
EKEN
J'ai annoncé la semaine dernière que
l'Ecletî nous ménageait une très agré-
able surprise. Fidèle à la parole donnée,
j'ai repoussé tous les assauts qui m'ont
été livrés pour connaître la nature de
la surprise qu'on cachait si mystérieu-
sement. Aujourd'hui tout motif de réserve
a disparu. •C'est la troupe Christian
qui nous arriva mercredi de Constant!-
nopie, Je n'ai pas l'avantage de COllh
naître M, Christian, Je le verrai du reste,
ainsi que ses pensionnaires à l'œuvre et
dès jeudi, je promets de traduire, avec ma
fvano|^^^Ep^^gypmpression que m'
aura 'a * ce:roc de la veille .
D'ore%, et déjà -je puis ttire que le réper-
toire ie la, iDouveile tronpé'est composé
de qii(ïlq;ues Chefs - d'avuvre qui ont été
re]>récei)lés l'année dernière à l'Odéon,
ait Gymnase, aux Variétés et aiH'eurf-i.
COLOMBO
Les Neîssorm sont enfin partis. Combien
j'ai le cœur soulagé par ee départ! Pris
de pitié pour ces deux médiocres artistes
dont la misère faisait peine à voir, J'a-
vais prié ,PiLi-isiril die ne pas les renvoyer
le lendemain de leur ai'rivee. Leq Pari-
'Sin ont partagé ma compassion et gardé
les îsfeîssonn. Je sais; gré à ces derniers
d'être enfin parth: t'et je tiens à rendre
hommage à la générosité des Parisini.
Les Pris's ayant conquis* tous les
habitués du Salon Colombo, vont être
reengagés pour une nouvelle série de
représentations, Jeudi soir, soirée de gala'
au bénéfice de Madame Cavanna. Les
nombreux amis que cette artiste compte
à Salonique voudront bien venir jeudi
l'applaudir et lu,i faire Je succès qu'elle
mérite,
ETRANGERS
Durant toute la semaine, la Brasserie
des Etrangers n'a pas désempli un seul
soir. Les Moutesano et les Mannini ont
le don de retenir les spectateurs. Ma-
dame Montesano est une brune très sa-
T'oarcuse et possède un timbre;de (voix
très sympathique; Madame Mannini est
blonde, aux g'rands yeux, au teint blanc
de lait et chante d'une façon très agré-
able. Messieurs Mannini et Montesano
qui donnent la réplique à ces dames,
excellent aussi dans les petites farces
dont j'ai parlé pins d'une fois. Et c'est
tous les soirs chez Pasquale des bravos,
des applaudissements, des trépignements
à n'en plus finir.
M. et Mme Fercot sont partis vendredi
dernier de Marseille et seront ici avant
la fin de la semaine. Tout Salonique
voudra voir délier sur la scène des
Etrangers les Fercot, les Mannini et les
Montesano.
OLYMPIA.
L'Olympia est en train de retrouver
sa vogue d'antan. Le répertoire des
Norab est ce qui se chante actuellement
à la Scala, au Petit Casino, aux Ambass,
etc de Paris. Un boulevardier qui débar-
querait demain à Salonique ou Un Saloni-
cien qui se verrait tout à coup sur l'as-
phalte du boulevard, seraient tous les
deux très agréablement surpris d'enten-
dre fredonner autour d'eux des airs con-
nus. C'est surtout les familles qui vont
k l'03ym.p!ia et y amènent leurs bam-
bins. Grands et petits applaudissent avec
joie. Je prierai Madame Korâfe do ganter
un peu plus souvent: Quand, on ci tra-
vaille et Michettt;;* je demanderai à Ma-
demoiselle Berthe et à Monsieur Bon'
jamin de- di''c tous ies soirs cette dé-
licieusc pol/ca der; engUseh. Ce petit -clac-
velu est 011 train de se faire un no ni
avec ses quatre boiteuses qui crient l'une
après l'autre:
AL1 feu, au feu, au fou.
OùVque c'est, Où",-,'qtie c'est, Où'slquG c'est..
Par ici, 'par ici, par ici
Tout est éteint, tout est éteint, ete.
GJ.L
In tho iïigli Court of Justice.
Chancory division.
Mr Juslîee North. 1898 C.. N° Oflfi
In tire Matipr of tho Commercial Company
of Saloiiica Li nitod & Beduced
And
In tho Mn,ttor of tho Coinpanies act 1867
and
In tho Mattor of tho Companies Act 1877
Wïïtic© is horehy g!vpn that fI, Pétition
pl,ositlltpd to tho [ligh Court of Justice on
th) 24th clay of October 1898 for confir-
miog' a résolution rec1uciug t he Capital of
the above narnod Company from Ls. 400,000
to Ls 200,000 is direct.od to be heard b''-
foro Mr Justice North on the 25th diy of
Mardi 1899.
Travers Smith Draithwaite & Ro bins on
4. Tliro^mortou ÂverHIA
London
Solicitors for tho Company
Dans la Haute cour de Justice
Division de la Chancellerie
Monsieur lo Juge North 1898 G. N'°oi;r>
Concernant la Coitirrcrcial Company of Salonica
Limited and lîeduced
(La Compagnie Commerciale de Salonique il.
responsabilité limitée et réduite).
et
Touchant, ]a, Loi sur les Sociétés do 1867
et
Touchant, la Loi sur lqs Sociétés de 1877
Avis est do nné par la présenté qti"ti no
rocpêto présentée à la Haute Cour do Jus-
tice, ]e 24 Octobre 1898, a. l'effet de la
confirmation d'une décision réduisant le ca-
pital so<-,ial de la susdite Société die Ls.
400,000 stg, à Ls 200,000, stg; sera, par or-
donna vice, entende devant Monsieur lu Jugo
North le 25 Mars 1899.
Travers Smit.h Braithwaite & Robinson.
4 Tlii-ogin,oi-toil Avenue. Londres.
Avoués de la Société
LA MEDECINE NOUVELLE I
JOURNAL HEBDOMADAIRE DU VITALISME 1
! AEONWJEMENT; 5 f'RA-NOS PAR AN W
Envoyé FRANCO clÇRATOITEMËMT pOtHlnu! deux mois à toute demande adressée : «
iHIOTEL DE SiA SîéESECS^îie ^«JSIîJVîîU.B^, z-tîQ ILS.-îjEcosîjrsci.
I te Vitalisme guérît toujours les maladies dmm'ÏfjllCs, — SCHJJagC}NH'\ht l'tCaMdiat. — Arr<*l n
| Kistanianà . de toute do-ulouf. — Phtisie. — Goutte. -Rhum:lljg!lJc:::'. — A-taxia. — Nenrastliéuic " KB
| Paralysio. -:- Diab'e'f.c. — Sénilité, etc.
ŒeuMletm du u Journal de Sahniqne„
n Mars 1899 (13)
U SECRET'BT" '
SÊRIIOOE
teti'iMle n;ussi. nrr la, route balayée par
•la 'b'fstJ, avai t des pleurs dans les yeux. Elle
écoutait jïeudvnntmt le jjiriiit berceur des
50mmlks, elle regardait le ciel oÎ1 (10 .i.ongs
nUiaga'S^couraient avçc un-i bâta fHdhotide,
0 taillis oàksi t-hônes
àiï> pssé, tes oseraies ron^ftiltres qui foor-
-, lo c.mrs ellB la Binsme ; puis elle, se
S.0lltai't Na poids plus lourd sur 1-e cœur, et
«wsi(àa(nt la cause de m red'ouhlèùKîïit, ês
cUti la troiiirait dari.s,l'absence élirange
f,™"'' ^ôwqaoi w''est-iT q),as' venu me
?.», se d'ejïianflaït-elle. Cet omhli
.MWaisaait telleinen-t inoxpliqu.abl e, qu'elle
y(° PM étonnée 4e voir tout à coup
_anei; sortir da bois ot accourir au-devant
mr v"' c^la
rat,!!!!1 !rairô':s^it, BIt, â'étalt t'Ili casnioisiei?
Piôfres. on uu mendiant courbé
besaee, iui 'chienénait Ion couptan t.
V ^ è0' SMS.
r fîerfeillf(ini'était iin hrav^
^ Glt fe' Vci)ya,it- trisle, essayait âo '•
la distraire Pîi hii contint des histoires dl'!
chassp. De temps à a utl:P} tout en talonnant
son mulet, il entonnait une vieille chanson
du pays, à. laquelle les; tintements des wr¿-
nailles formaient nn accompagnement natu-
l'el. En sa qualité de brioleur, il 'savait êes
chal1RÜllS do toute sorte et do tonte preve-
nance ,; tristes, gaies ou gaillardes ; chansons
de' noce et. chansons do métier, refrains do
soldais ou complaintes de bergers.— Il on
dit une surtout qui remua le cœur de G-er-
trude-, tant, l'a.ir lui s6lllhlai.t doux et tant
quelques-unes des rustiques paroles s'accor-
d'aient avec sa situation :
'JlMo,tt Dieu, 1t 011 Dieit, que je suis aise
Quand j'ai oJUo. mie auprès de moi !
Je la preirls. et Jo la ïe:^aïd;e
-0 ma mignonne,, ombrasse-moi !
Comment von'x-tu que je t'embrasse ?...
Tout, cllaC-1!l!lll dit 'd'a .mal, Œ@j' toi"
On dit que tt1 vas à la guerre,
Servir dans les soldai* (hi roi..
Ceux qui t'ont dit 'cela, ma belle,
Ne t'eut dit que la vérité;
Mon oliefal est là à la porte,
Et tout sellé et tout, bridé...
J'ai "taait pteMe.,..v6]'aé' de lames1;
Que les ruisseaux ont cléb,orU >,
p:'e\Mlj¡s fli(î:ss'e®us;, igraidea rMëras.
•Quatre moulins en ,0mtt viré...,,
Gerfrudo à. son t.onr fondait en larmesaiiï
seas CBtt.e (îô'Wi'lamté rliytitalê f la
voix clrevrotante du bmleiar. Celai-ci vit
que son remède produisait un effet contraire
à celui qu'il avait espéré, et il s'arrêta
0QUrt.
f( Voyons, dit-il, mademoiselle Gcrtrudo, 1Je
vous laissez pas-aller ainsi à votre envie de
plollrer. Je sais bien quo ça soulage le cœur,
mais ça gâte les yeux quasiment C{\IlIl1){1 la
fumée 4e bois vert. AÛçnfy allons, hardi !...
MOlltroz que vous êtes brave à !'Éga.L de feu
votre pèr.c... Aussi bjen, noMs voici au bourg
et il no faut pis quo les gens des Islpltes
vous voient, pleurer comme une petite fille,
On était arrivé en effet, et d*j<\ l'auberge
se Montrait, aNGe /son escalier ide piecre, son
enseigne balancée par le vent, et sa remise
pleine de chevaux- de- j'ouMpr;. Gertrude es-
suya; ses yeux, lo brioleur déchargea la petite
malle, serra la main do la jeune fille et prit
oo:t:Jg'&. La voiture liq devait pas tarder^
Clertrude stassit sur le banc do l'auberge,
ot fJIlo N'y était pas depuis cinq minutos,
lorsque tintèrent les; grelots du courrier qui
descendait au galop 1% côto de Biesmc.
Les chevaux s'.al';:ê'ti!wemt tout fumants da-,
vant l'auberge. On liAi la /nalle derr.èro mr.t
Gap©te,; et, déjà G>ertrnde s'a pprÈtai t à monter,,
quand elle entendit son nom prononcé .par ;
m taO' voix feiM couMiie,., Mtii qtn'el(le n'es-
pérait ftes» Xaviot- sortit d'uno maison voisina
«t»''éterçia wb elh. v (è mimty
USÎNE MÉCANIQUE ET FONDERIE
Giovanni Battaglia
LUSNO
'Lac Majeur (Italie)
La maison attire l'attention que
ses machines pour la Filature de
la Soie sont employées avec le
plus grand smceès dans tontes les
coatrées aëi'icK'oles du monde. Elles
repr^isentcnt, les perfectionnement
acquis dans mie ferarielie de cons-
truction à hùqueHe la Maison s'est
dédiée depuis bie« des années ea
en faisant une vraie spécialité-.
Instaî{atioBiS ©omt»lète« d'usines
Eau. minérale de
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Agents èSaIo:iiifi[UQ ; St-rtimza et Modiaîso
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