Presse et revues
24 pages
Titre : La Revue des beaux-arts : peinture, sculpture, architecture, gravure, musique, renseignements artistiques, expositions, concours : gazette hebdomadaire fondée en 1830 / dir. Henri Revers
Auteur : Union provinciale des arts décoratifs (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-11-01
Contributeur : Revers, Henry. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858203k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2009 Nombre total de vues : 2009
Description : 01 novembre 1907 01 novembre 1907
Description : 1907/11/01-1907/11/30. 1907/11/01-1907/11/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k120053h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-50380
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/12/2007
'DIMANCHE 10 NOVEMBRE 1907. r^jt^fi RÉDACTION 29, Rue de Paradis, PARIS
lie N° 25 Centimes j|kT 1*élég3a.on.é -3^3-®O
LA REVUE DES JL BEAUX -ARTS
LA REVUE DES 1_
peinture (Sculpture .Architecture j^B^Pjr Renseignements (Artistiques
•Gravure Jfasigue ^S3JifiBlu*mr Expositions Concours
ABONNEMENTS ( Edition ordinaire 1O fr. -fij- – ïT^gjjilf'P^\4 » L'abonnement est renouvelé de plein droit. faute de pré-
po" Editio. j i. “ on fr f< CJ €i'P?S!rV^ venir par lettre avant l'expiration. Les règlements trimestriels
FRANCE ( Edition de luxe £V tv. a VL'édition de luxe contient chaque semaine – « j^^JSSgÇ» contraire les frais de recouvrement (50 centimes) sont à la
des reproductions de maîtres, hors texte. ^/ThiK J*^ charge de '<̃'»"̃ '-•abonnement part invariablement des
y £/ Januier, 1" Avril, ]»̃ Juillet et f" Octobre. La Revue ne
ETRANGER 20 fr, et SO fr. parait pas du M Août d fin Septembre.
Il n'est nus accepté d'abonnements pour une m ̃̃« fr^T il C" t"-fc r^i A il Jk 1"^ A ̃ F^ ̃
Ji rè esi pas acrcpfé d'aboanemeuts yura. nne GAZ ETT E H E B D O M A D A I R£
durée moindre d'une année, mais le paiement QAZci ft nCDDOMAUAlKb –
peuî é/re effectué trimestriellement. – «*«» « ^*«* p
Fondée en. 1S3O Georges DRACK, Secrétaire
BUREAUX A LONORES 199. Piocadilly-W.
CEN- Y REVERS, Directeur A$DA9TION Jeudi et Samedi, 4 Il. à 6 h. Ad GEORGES RENE
frENRV REVERS, Directeur j g^lK^L^t^r^l'iih. Administrateur, GEORGES RENE
Fi'FîîPîîilTSSH Pi3Hrfî-0NnTi3l'SF le silence actuel de la Commission? Ce Beaux-Arts que du ministère du Commerce.
U Uni Util iy 11 i IiHlSUU~tllliJUiilUIi silence ne nous annonce rien de bon, il dure En conséquence, il nous paraît urgent de
de Londres en 1908 8 tr0P' et il Il0us ;Illlorlse à dire tout net notre signaler à M. Doumergue et à M. Dujardin
90 pensée: suivant la coutume, et bien qu'admis Beaumetz que nos auteurs-artistes, si dédai-
–––– aux Salons français, nos Arts décoratifs ne gnés, sont cependant les cerveaux qui ont
Une seront probablement pas reçus. officielle- créé de toutes pièces la réputation artistique
Une Exposi ion Franco-Anglaise doit ment clans la section des Beaux- 4rts à l'ex- des industriels qu'on décorera proebame-
s'ouvrir à Londres au printemps de 1908. position de Londres Sitnplo réédition, d'ail- ment.
Conséquence de 1 entente cordiale cette ma- leurs, du scanda]e,JX procédé appliqué lors Si,comme nous devons l'espérer.nos deux
nifestation est organisée par les Chambres de l'Exposition de Liège en IÏI05. éminents hommes d'Etat prennent quelque
de Commerce des deux pays, sans aucune On se rappelle qu'invité* à exposer, nos souci de l'équité et de l'avenir des Beaux-
ingérence oificielle des gouvernements res- artistes reçUront, à !a veille de l'exposition, Arts appliqués à l'Industrie, nous les adju-
pectits. c t t un avls les prjaaCependant, les artistes des Beaux-Arts ont lenrs œilVres et l'on apprit dans la suite que sement daus le cas présent, oificiellement en
ete invités a y participer aux conditions des salles destinées à' contenir les objets l'avenir, pour mettre un terme à un ostra-
habituelles de gratuite eu usage; à cet effet, lVnrt dél!Orallf étaient restées vides Ces cisme scandaleux, inique, indéfendable 1
une commission spéciale, composée d'artis- 1 faits illouïg se pas?er.t de commentaires. Disposant des rosettes et des rubans, tant
tes éminents, a ete constituée sous la presi- A Londres!? llar!S les diverse? sections des attendus, nos ministres républicains doivent
dence de M. Bonnat. cette commission a inuusthes d'Art: bronzes, meubles, orfèvrerie songer à ceci tout d'abord.' ils peuvent et
fourni s Ui presse, cette semaine, la petite etc., les mêmes mesures draconiennes ont doivent prendre la défense des artistes de
note suivante h r) déjà été prises les artistes ne seront pas talent sans fortune, traités en esclaves et
Le comité de. Beaux-Aris. chargé de admis à exposer comme tels. 11 parait qu'une impunément spoliés de leurs droits et pré-
dresser In hste dos Artistes mviles à preû- section spéciale, presidée par l'architecte rotatives d'auteurs. Car les industriels ne
• dre part a 1 imposition de Londres, tonc- Bigaux, sera ouverte (moyennant finances» sont que les éditeurs reproduisant les œ.u-
• tionner» a partir du 1!) novembre. aux artistes-déeorainu's-eulrepreaeurs for- vres de ces auteurs méconnus etmal connus.
t Les œuvres presc/Mcs parles artistes taué? Tel egt rétot dft ,a r|IIpSil0n. Ceux-ci ont droit à une place gratuite au
« seront examinées, en mars à me date tlui Entre temps, et prévoyant cet ostracisme soleil dans les expositions françaises et
n'est pas encore hxée et qui sera portée trop habituel à ré|W(1 (-,e nos auteurs. M. étrangères, au même titre que leurs frères
a io.ur connaissance A. Délieux, ancien député du Gers, offrit aines des Beaux-Arts.
Voici donc un renseignement offiriel. Mais son généreux concours financier au comité Veut-on nous taire croire qu'un gouver-
on dit déjà, o/ficieusement, qu'il y aura peu des expositions frunç lises à l'étranger pour nement démocrate et républicain souffrira
de place à Londres pour les artistes français – organiser une sectiou gratuitement ouverte que quelques orgueilleux et riches indus-
par suite, un fort petit nombre d'élus. Et à nos artistes sans distinction. Il semble, à triels continueront à abuser de leur influence
une méchante langue, généralement bien l'heure où j'écris ces lignes. ;»e cette com- pour empêcher de faire connaître officielle-
informée. m'a assuré que" ce peu de place se binaison soit en passe de réussir, et que M. ment notre art et :;es véritables auteurs?
traduira ûnalem-inl par de spacieuses salles, Déliaux obtiendra prochaine/nom l'autorisa- Ce spectacle écœurant n'a que trop duré
comportant des kilomètres de cimaises .d'ores tion d'élever un pavillon réservé à nos au- chez nous, u nous donnons pas en risée a
et déjà retenues par certains et leurs amis tours-artistes. Nous le souhaitons, et nous l'étranger.
La cho.
mais les brouillards de la Tami?e aidant, il évidente manvai<=e volonté.
est un autre point sur lequel la question Mais la qr.esiiou reste entière, pour- Nous nous associons onlii.remeiit mi imn-
s embrume complètement quoi nous la posons nettement Quelles son t cipe ti-l-,yaiité que ilôl'ond ici notre dévoué
La section des Beaux- Aria comporter a- 1,~ les rainons qui (ont exclurr. /•,? artistes des collaboiutem1 lu sculpteur Gi-audi£ïiemix.
elle une section â' Ai t décoratif ? • Beaux-Arta apjih'i/uéfi à £ Industrie • de la Cet arLick: 11c vise eu aucune façon la
L'an dernier, A l'A-wernblce générale des seclion dis Bcanr-Arts? Os artistes n'ont- loyaulù des commissaires français déir'^ués
Décorateurs, M. Vernier, l'ex -président de ils pas droit, tout comme les autres, a un à Londres par les artistes- Nous sommes
cette anémique société, affirmait, tenir, de la emplacement gratuit exonéré de tons frais ? oerUins que los intôrêis de reiix-ci son. en
bouche même de M. Dubufe, que les Arts Qu'en l'espèce 1 -s pouvoirs publics ne puis- boimcs 1":lllls- ilalf obsnufilp, qui plane
décoratifs seraie.nt représeniés Londres, et sent intervenir oflicieliement, jo ne l'admets °1"'°''`' stm le, auxquelles tious
décoratifs seraient représentés a Landre. et sent mtervenir ofttciellememr J, ne l'admets ^An^'e!
il ajoutait Encore que cette Exposition pas, la Chambre de Commrrc: relevé quel- nous ^.torise poser quelques duestions.
Franco-Anglaise ne doive pas être aussi in- que peu du Ministère riii même nom. Lue. Kt nous enira.uoons les artis-
teressante qu'on veut bien le dire» {sic) pareille attitude à l'égard des ailleurs-artistes, tes d'andêcoràiij h nous adresser leurs reven-
S'il faut en croire M. Dubufe, bien placé pour créateurs d' œuvres d'Hit qui servent de mo- dications, décidés ijue nous sommes à dé-
1 émettre un avis, et même pour imposer les dèles à nos indu~tri2ls d'art, pas plus fendre leurs intért?t5.
̃desiderata des artistes français, que signifie admissible de la part de l'administration des Il. R.
Tous les Artistes ont intérêt à lire la Circulaire encartée dans ce Numéro.
g-
lie N° 25 Centimes j|kT 1*élég3a.on.é -3^3-®O
LA REVUE DES JL BEAUX -ARTS
LA REVUE DES 1_
peinture (Sculpture .Architecture j^B^Pjr Renseignements (Artistiques
•Gravure Jfasigue ^S3JifiBlu*mr Expositions Concours
ABONNEMENTS ( Edition ordinaire 1O fr. -fij- – ïT^gjjilf'P^\4 » L'abonnement est renouvelé de plein droit. faute de pré-
po" Editio. j i. “ on fr f< CJ €i'P?S!rV^ venir par lettre avant l'expiration. Les règlements trimestriels
FRANCE ( Edition de luxe £V tv. a V
des reproductions de maîtres, hors texte. ^/ThiK J*^ charge de '<̃'»"̃ '-•abonnement part invariablement des
y £/ Januier, 1" Avril, ]»̃ Juillet et f" Octobre. La Revue ne
ETRANGER 20 fr, et SO fr. parait pas du M Août d fin Septembre.
Il n'est nus accepté d'abonnements pour une m ̃̃« fr^T il C" t"-fc r^i A il Jk 1"^ A ̃ F^ ̃
Ji rè esi pas acrcpfé d'aboanemeuts yura. nne GAZ ETT E H E B D O M A D A I R£
durée moindre d'une année, mais le paiement QAZci ft nCDDOMAUAlKb –
peuî é/re effectué trimestriellement. – «*«» « ^*«* p
Fondée en. 1S3O Georges DRACK, Secrétaire
BUREAUX A LONORES 199. Piocadilly-W.
CEN- Y REVERS, Directeur A$DA9TION Jeudi et Samedi, 4 Il. à 6 h. Ad GEORGES RENE
frENRV REVERS, Directeur j g^lK^L^t^r^l'iih. Administrateur, GEORGES RENE
Fi'FîîPîîilTSSH Pi3Hrfî-0NnTi3l'SF le silence actuel de la Commission? Ce Beaux-Arts que du ministère du Commerce.
U Uni Util iy 11 i IiHlSUU~tllliJUiilUIi silence ne nous annonce rien de bon, il dure En conséquence, il nous paraît urgent de
de Londres en 1908 8 tr0P' et il Il0us ;Illlorlse à dire tout net notre signaler à M. Doumergue et à M. Dujardin
90 pensée: suivant la coutume, et bien qu'admis Beaumetz que nos auteurs-artistes, si dédai-
–––– aux Salons français, nos Arts décoratifs ne gnés, sont cependant les cerveaux qui ont
Une seront probablement pas reçus. officielle- créé de toutes pièces la réputation artistique
Une Exposi ion Franco-Anglaise doit ment clans la section des Beaux- 4rts à l'ex- des industriels qu'on décorera proebame-
s'ouvrir à Londres au printemps de 1908. position de Londres Sitnplo réédition, d'ail- ment.
Conséquence de 1 entente cordiale cette ma- leurs, du scanda]e,JX procédé appliqué lors Si,comme nous devons l'espérer.nos deux
nifestation est organisée par les Chambres de l'Exposition de Liège en IÏI05. éminents hommes d'Etat prennent quelque
de Commerce des deux pays, sans aucune On se rappelle qu'invité* à exposer, nos souci de l'équité et de l'avenir des Beaux-
ingérence oificielle des gouvernements res- artistes reçUront, à !a veille de l'exposition, Arts appliqués à l'Industrie, nous les adju-
pectits. c t t un avls les prjaa
ete invités a y participer aux conditions des salles destinées à' contenir les objets l'avenir, pour mettre un terme à un ostra-
habituelles de gratuite eu usage; à cet effet, lVnrt dél!Orallf étaient restées vides Ces cisme scandaleux, inique, indéfendable 1
une commission spéciale, composée d'artis- 1 faits illouïg se pas?er.t de commentaires. Disposant des rosettes et des rubans, tant
tes éminents, a ete constituée sous la presi- A Londres!? llar!S les diverse? sections des attendus, nos ministres républicains doivent
dence de M. Bonnat. cette commission a inuusthes d'Art: bronzes, meubles, orfèvrerie songer à ceci tout d'abord.' ils peuvent et
fourni s Ui presse, cette semaine, la petite etc., les mêmes mesures draconiennes ont doivent prendre la défense des artistes de
note suivante h r) déjà été prises les artistes ne seront pas talent sans fortune, traités en esclaves et
Le comité de. Beaux-Aris. chargé de admis à exposer comme tels. 11 parait qu'une impunément spoliés de leurs droits et pré-
dresser In hste dos Artistes mviles à preû- section spéciale, presidée par l'architecte rotatives d'auteurs. Car les industriels ne
• dre part a 1 imposition de Londres, tonc- Bigaux, sera ouverte (moyennant finances» sont que les éditeurs reproduisant les œ.u-
• tionner» a partir du 1!) novembre. aux artistes-déeorainu's-eulrepreaeurs for- vres de ces auteurs méconnus etmal connus.
t Les œuvres presc/Mcs parles artistes taué? Tel egt rétot dft ,a r|IIpSil0n. Ceux-ci ont droit à une place gratuite au
« seront examinées, en mars à me date tlui Entre temps, et prévoyant cet ostracisme soleil dans les expositions françaises et
n'est pas encore hxée et qui sera portée trop habituel à ré|W(1 (-,e nos auteurs. M. étrangères, au même titre que leurs frères
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Voici donc un renseignement offiriel. Mais son généreux concours financier au comité Veut-on nous taire croire qu'un gouver-
on dit déjà, o/ficieusement, qu'il y aura peu des expositions frunç lises à l'étranger pour nement démocrate et républicain souffrira
de place à Londres pour les artistes français – organiser une sectiou gratuitement ouverte que quelques orgueilleux et riches indus-
par suite, un fort petit nombre d'élus. Et à nos artistes sans distinction. Il semble, à triels continueront à abuser de leur influence
une méchante langue, généralement bien l'heure où j'écris ces lignes. ;»e cette com- pour empêcher de faire connaître officielle-
informée. m'a assuré que" ce peu de place se binaison soit en passe de réussir, et que M. ment notre art et :;es véritables auteurs?
traduira ûnalem-inl par de spacieuses salles, Déliaux obtiendra prochaine/nom l'autorisa- Ce spectacle écœurant n'a que trop duré
comportant des kilomètres de cimaises .d'ores tion d'élever un pavillon réservé à nos au- chez nous, u nous donnons pas en risée a
et déjà retenues par certains et leurs amis tours-artistes. Nous le souhaitons, et nous l'étranger.
La cho.
mais les brouillards de la Tami?e aidant, il évidente manvai<=e volonté.
est un autre point sur lequel la question Mais la qr.esiiou reste entière, pour- Nous nous associons onlii.remeiit mi imn-
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La section des Beaux- Aria comporter a- 1,~ les rainons qui (ont exclurr. /•,? artistes des collaboiutem1 lu sculpteur Gi-audi£ïiemix.
elle une section â' Ai t décoratif ? • Beaux-Arta apjih'i/uéfi à £ Industrie • de la Cet arLick: 11c vise eu aucune façon la
L'an dernier, A l'A-wernblce générale des seclion dis Bcanr-Arts? Os artistes n'ont- loyaulù des commissaires français déir'^ués
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cette anémique société, affirmait, tenir, de la emplacement gratuit exonéré de tons frais ? oerUins que los intôrêis de reiix-ci son. en
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S'il faut en croire M. Dubufe, bien placé pour créateurs d' œuvres d'Hit qui servent de mo- dications, décidés ijue nous sommes à dé-
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