DICTIONNAIRE DE LA PEINTURE
et, en 1988, à l’exposition « la Couleur seule,
l’expérience du monochrome » à Lyon (musée
Saint-Pierre). Il est représenté dans les musées
américains, européens, à Paris (M. N. A. M.) et
au musée de Grenoble.
MACDONALD-WRIGHT Stanton
(Stanton Van Vranken, dit),
peintre américain
(Charlottesville, Virginie, 1890 - Pacific Palisades,
Californie, 1973).
Après des études en Californie, il se rend à
Paris en 1907 et il s’inscrit à l’académie Julian,
à l’École des beaux-arts et à l’académie Cola-
rossi, ainsi qu’à la Sorbonne. Mais sa véritable
formation se fait en fréquentant le Salon des
indépendants et le Salon d’automne : comme
les nombreux artistes américains de Paris, il
peut y voir des rétrospectives de Van Gogh,
de Cézanne et surtout des toiles de Matisse et
des fauves. Il fait la connaissance des Stein et
découvre le cubisme et l’oeuvre des Delaunay.
En 1912, sa rencontre avec son compa-
triote Morgan Russell est décisive. Attirés tous
deux par les problèmes de la couleur formulés
par le néo-impressionnisme, ils étudient et
appliquent bientôt les principes découverts par
les physiciens Chevreul, Helmholtz et Rood.
C’est ainsi que naît le synchromisme (du nom
d’une toile de Russell), dont les deux peintres
formulent le programme lors du Neuer Kunst-
salon de Munich en juin 1913. La même année,
des toiles synchromistes sont présentées à
l’Armory Show de New York, ainsi qu’a la gal.
Bernheim-Jeune de Paris. Si le synchromisme
est alors qualifié de « vaguement orphiste » par
Apollinaire, c’est sans doute parce que la vue des
expériences de Delaunay accélère l’évolution
de Russell et de MacDonald-Wright. Celui-ci
rentre aux États-Unis en 1913, revient en 1914
puis s’installe à Londres de 1914 à 1916. En
1914, il abandonne les études de personnages
et les natures mortes pour composer ses pre-
mières toiles abstraites, où cercles et portions
de cercles colorés sont disposés « scientifique-
ment », selon les lois des couleurs complémen-
taires, par paires et triades « harmonisantes » :
Synchromie (1913) ; Abstraction à partir du
spectre, Disposition 5 (1914, Des Moines Art
Center, Iowa). Le synchromisme connaît un
certain succès aux États-Unis lorsque Frost,
de retour d’Europe, entreprend d’en propa-
ger les principes à l’occasion de l’exposition
de MacDonald-Wright à la Carroll Gal. (New
York, 1914). À son retour à New York en 1916,
MacDonald-Wright participe à l’exposition du
Forum à l’Anderson Gal., puis en 1917 chez
Alfred Stieglitz ; l’espace de ses toiles s’organise
alors en plans superposés, tandis que les tons
employés deviennent plus transparents (Orien-
tal. Synchromie en bleu-vert, 1918, New York,
Whitney Museum). Mais, comme Hartley,
O’Keeffe et bien d’autres, il abandonne bien-
tôt l’abstraction devant la crise du « moder-
nisme ». En 1953, après avoir longtemps ensei-
gné à l’université de Californie à Los Angeles, il
revient pourtant au synchromisme (Chant de
victoire, 1955). Une importante rétrospective a
été organisée en 1956 par le County Museum
of Art de Los Angeles.
MACHUCA Pedro, peintre espagnol
(Tolède v. 1495 - Grenade 1550).
Il étudia l’architecture, la sculpture et la pein-
ture en Italie, comme l’atteste sa première
oeuvre signée et datée : la Vierge allaitant les
âmes du purgatoire ou Virgen del Sufragio (Pra-
do), peinte à Spolète en 1517. Aucune réminis-
cence gothique ne subsiste dans cette oeuvre,
d’un classicisme presque sculptural, influencée
par Michel-Ange, dont Machuca fut peut-être
le disciple. À partir de 1526, celui-ci dirige la
construction du palais de Charles Quint à
l’Alhambra de Grenade, où il résidera jusqu’à sa
mort. En 1521, il peint pour la chapelle royale,
en collaboration avec l’Italien Jacopo Torni,
le retable de la Sainte Croix, où il se livre à de
savantes études d’éclairage, dans un style dra-
matique et mouvementé : Jardin des Oliviers,
Arrestation du Christ. La Descente de croix
(Prado), d’un pathétisme contenu, traitée dans
des tonalités froides, révèle l’influence de la
peinture romaine ; Machuca est, avec A. Ber-
ruguete, le seul artiste étranger à l’Italie qui ait
pris part à l’élaboration du maniérisme italien.
En 1546, il signe un contrat pour peindre le
retable de Saint Pierre de Osma (cathédrale de
Jaén), qui fut sans doute exécuté par des colla-
borateurs. La plus grande partie de son oeuvre
peint est perdue ; quelques dessins subsistent
(Louvre) et sa renommée d’architecte a fait
oublier sa peinture, appréciée par les contem-
porains (F. de Holanda) à l’égal des créations
des grands maîtres italiens, dont il fut le fidèle
disciple.
MACK Heinz, artiste allemand
(Lollar, Hessen, 1931).
Il se forma de 1950 à 1953 à l’Académie de
Düsseldorf et, en 1956, obtint sa licence de
philosophie à l’université de Cologne. Il exé-
cuta, à partir de 1958, ses premiers reliefs et
cubes lumineux. Cofondateur du groupe Zéro
avec Günter Uecker et Otto Piene, il entra en
contact avec Yves Klein, Tinguely, Fontana.
Les expositions du groupe Zéro eurent lieu
en 1957-1958, à Düsseldorf, dans son atelier
et dans celui d’Otto Piene. Mack abandonna la
peinture en réaction contre le tachisme et utili-
sa des matériaux anonymes pour fabriquer ses
objets. Utilisant le mouvement électrique et la
lumière, ses oeuvres frappent par leur caractère
industriel et leur volonté de ne produire que
des effets optiques. Il a été l’un des principaux
représentants de l’art cinétique en Allemagne.
En 1965-1966, il a séjourné à New York. Heinz
Mack a beaucoup collaboré avec l’architecture
et participé aux pavillons allemands des Expo-
sitions internationales de Montréal (1967) et
d’Ōsaka (1970).
MACKE August, peintre allemand
(Meschede 1887 - Perthes, front de Champagne,
1914).
De 1904 à 1906, il suit les cours de la Kunsta-
kademie de Düsseldorf et, en même temps, un
cours du soir chez Ehmke à la Kunstgewerbes-
chule. Il fait son premier séjour à Paris en été
1907, il est ensuite l’élève de Corinth à Berlin
(1907-1908), où il rencontre Bernard Koehler,
l’oncle de sa future femme, collectionneur
intéressé par la peinture française et futur
mécène du Blaue Reiter. Il fait la connaissance
de F. Marc (janv. 1910), qui le met en rapport
à Munich avec Kandinsky. Macke entre dans
l’équipe du Blaue Reiter, et ces contacts avec
des artistes plus âgés, dont les recherches
étaient déjà poussées fort avant, précipitent
son évolution. Après des débuts d’un réalisme
impressionniste modéré, Matisse (exposé à
Munich en 1910) lui apprend à donner son
autonomie à la tache de couleur, chargée
de traduire la forme (le Tapis aux jacinthes,
1910). L’Orage (musée de Sarrebruck), qui
figure à la première manifestation du Blaue
Reiter (1911), reflète nettement l’esthétique
de Kandinsky, mais cette influence est pas-
sagère. Pour Macke, le problème de la fusion
entre forme et couleur est d’ordre plastique
plus que d’ordre spirituel, et l’effusion pure ne
l’a qu’incidemment sollicité. Pendant l’été de
1912, en compagnie de Marc, il rencontre à
Paris Delaunay ainsi que Le Fauconnier, dont
le souvenir est sensible dans les Baigneuses
sur fond de paysage urbain (1913, Munich,
Neue Pin.). Au cours des deux années qui lui
restent à vivre, Macke exploite désormais la
leçon analytique du cubisme (la Jeune Fille à
l’aquarium, 1914, Wuppertal, von der Heydt
Museum), mais vivifiée par le chromatisme
lumineux de Delaunay, au profit d’une expres-
sion sereine où les thèmes privilégiés sont
ceux du loisir citadin, promenade au bord du
lac ou visite au jardin zoologique (Personnages
au lac bleu, 1913, musée de Karlsruhe ; Dame
à la jaquette verte, 1913, Cologne, W. R. M.).
En avril 1914, Macke part pour la Tunisie
avec Klee et Moilliet ; il rapporte de ce séjour
25 aquarelles, dont certaines comptent au
nombre de ses plus belles oeuvres. L’aquarelle
l’oblige à abandonner le parti encore analy-
tique hérité du cubisme, à suggérer rapide-
ment en traitant avec désinvolture la pers-
pective et la lisibilité immédiate (Vue d’une
mosquée ; le Marchand de cruches, musée
de Münster). La partie originale de l’oeuvre
de Macke, élaborée en deux années, est une
synthèse d’apports surtout français et d’un
lyrisme ordonnateur de sensations, de sen-
timents germaniques ; l’esprit qui en émane
doit encore beaucoup au goût de la vie mo-
derne caractéristique de la fin du XIXe s. et du
début du XXe (Grande Vitrine illuminée, 1912,
Hanovre, Sprengel Museum). Son catalogue
comprend 548 aquarelles et 550 peintures.
Macke est représenté à Paris (M. N. A. M.),
dans de nombreux musées américains et dans
la plupart des musées allemands.
MAC LAUGHLIN John, peintre américain
(Sharon 1898 - Dana Point 1976).
Autodidacte, il commence à peindre en 1938
et, après 1946, se consacre entièrement à son
oeuvre. Ses principales sources d’inspiration
sont le bouddhisme zen, qu’il découvre lors de
son séjour au Japon, le néoplasticisme de Mon-
drian et l’oeuvre de Malevitch. Son abstraction,
née vers 1946, est le résultat de sa quête d’une
480
et, en 1988, à l’exposition « la Couleur seule,
l’expérience du monochrome » à Lyon (musée
Saint-Pierre). Il est représenté dans les musées
américains, européens, à Paris (M. N. A. M.) et
au musée de Grenoble.
MACDONALD-WRIGHT Stanton
(Stanton Van Vranken, dit),
peintre américain
(Charlottesville, Virginie, 1890 - Pacific Palisades,
Californie, 1973).
Après des études en Californie, il se rend à
Paris en 1907 et il s’inscrit à l’académie Julian,
à l’École des beaux-arts et à l’académie Cola-
rossi, ainsi qu’à la Sorbonne. Mais sa véritable
formation se fait en fréquentant le Salon des
indépendants et le Salon d’automne : comme
les nombreux artistes américains de Paris, il
peut y voir des rétrospectives de Van Gogh,
de Cézanne et surtout des toiles de Matisse et
des fauves. Il fait la connaissance des Stein et
découvre le cubisme et l’oeuvre des Delaunay.
En 1912, sa rencontre avec son compa-
triote Morgan Russell est décisive. Attirés tous
deux par les problèmes de la couleur formulés
par le néo-impressionnisme, ils étudient et
appliquent bientôt les principes découverts par
les physiciens Chevreul, Helmholtz et Rood.
C’est ainsi que naît le synchromisme (du nom
d’une toile de Russell), dont les deux peintres
formulent le programme lors du Neuer Kunst-
salon de Munich en juin 1913. La même année,
des toiles synchromistes sont présentées à
l’Armory Show de New York, ainsi qu’a la gal.
Bernheim-Jeune de Paris. Si le synchromisme
est alors qualifié de « vaguement orphiste » par
Apollinaire, c’est sans doute parce que la vue des
expériences de Delaunay accélère l’évolution
de Russell et de MacDonald-Wright. Celui-ci
rentre aux États-Unis en 1913, revient en 1914
puis s’installe à Londres de 1914 à 1916. En
1914, il abandonne les études de personnages
et les natures mortes pour composer ses pre-
mières toiles abstraites, où cercles et portions
de cercles colorés sont disposés « scientifique-
ment », selon les lois des couleurs complémen-
taires, par paires et triades « harmonisantes » :
Synchromie (1913) ; Abstraction à partir du
spectre, Disposition 5 (1914, Des Moines Art
Center, Iowa). Le synchromisme connaît un
certain succès aux États-Unis lorsque Frost,
de retour d’Europe, entreprend d’en propa-
ger les principes à l’occasion de l’exposition
de MacDonald-Wright à la Carroll Gal. (New
York, 1914). À son retour à New York en 1916,
MacDonald-Wright participe à l’exposition du
Forum à l’Anderson Gal., puis en 1917 chez
Alfred Stieglitz ; l’espace de ses toiles s’organise
alors en plans superposés, tandis que les tons
employés deviennent plus transparents (Orien-
tal. Synchromie en bleu-vert, 1918, New York,
Whitney Museum). Mais, comme Hartley,
O’Keeffe et bien d’autres, il abandonne bien-
tôt l’abstraction devant la crise du « moder-
nisme ». En 1953, après avoir longtemps ensei-
gné à l’université de Californie à Los Angeles, il
revient pourtant au synchromisme (Chant de
victoire, 1955). Une importante rétrospective a
été organisée en 1956 par le County Museum
of Art de Los Angeles.
MACHUCA Pedro, peintre espagnol
(Tolède v. 1495 - Grenade 1550).
Il étudia l’architecture, la sculpture et la pein-
ture en Italie, comme l’atteste sa première
oeuvre signée et datée : la Vierge allaitant les
âmes du purgatoire ou Virgen del Sufragio (Pra-
do), peinte à Spolète en 1517. Aucune réminis-
cence gothique ne subsiste dans cette oeuvre,
d’un classicisme presque sculptural, influencée
par Michel-Ange, dont Machuca fut peut-être
le disciple. À partir de 1526, celui-ci dirige la
construction du palais de Charles Quint à
l’Alhambra de Grenade, où il résidera jusqu’à sa
mort. En 1521, il peint pour la chapelle royale,
en collaboration avec l’Italien Jacopo Torni,
le retable de la Sainte Croix, où il se livre à de
savantes études d’éclairage, dans un style dra-
matique et mouvementé : Jardin des Oliviers,
Arrestation du Christ. La Descente de croix
(Prado), d’un pathétisme contenu, traitée dans
des tonalités froides, révèle l’influence de la
peinture romaine ; Machuca est, avec A. Ber-
ruguete, le seul artiste étranger à l’Italie qui ait
pris part à l’élaboration du maniérisme italien.
En 1546, il signe un contrat pour peindre le
retable de Saint Pierre de Osma (cathédrale de
Jaén), qui fut sans doute exécuté par des colla-
borateurs. La plus grande partie de son oeuvre
peint est perdue ; quelques dessins subsistent
(Louvre) et sa renommée d’architecte a fait
oublier sa peinture, appréciée par les contem-
porains (F. de Holanda) à l’égal des créations
des grands maîtres italiens, dont il fut le fidèle
disciple.
MACK Heinz, artiste allemand
(Lollar, Hessen, 1931).
Il se forma de 1950 à 1953 à l’Académie de
Düsseldorf et, en 1956, obtint sa licence de
philosophie à l’université de Cologne. Il exé-
cuta, à partir de 1958, ses premiers reliefs et
cubes lumineux. Cofondateur du groupe Zéro
avec Günter Uecker et Otto Piene, il entra en
contact avec Yves Klein, Tinguely, Fontana.
Les expositions du groupe Zéro eurent lieu
en 1957-1958, à Düsseldorf, dans son atelier
et dans celui d’Otto Piene. Mack abandonna la
peinture en réaction contre le tachisme et utili-
sa des matériaux anonymes pour fabriquer ses
objets. Utilisant le mouvement électrique et la
lumière, ses oeuvres frappent par leur caractère
industriel et leur volonté de ne produire que
des effets optiques. Il a été l’un des principaux
représentants de l’art cinétique en Allemagne.
En 1965-1966, il a séjourné à New York. Heinz
Mack a beaucoup collaboré avec l’architecture
et participé aux pavillons allemands des Expo-
sitions internationales de Montréal (1967) et
d’Ōsaka (1970).
MACKE August, peintre allemand
(Meschede 1887 - Perthes, front de Champagne,
1914).
De 1904 à 1906, il suit les cours de la Kunsta-
kademie de Düsseldorf et, en même temps, un
cours du soir chez Ehmke à la Kunstgewerbes-
chule. Il fait son premier séjour à Paris en été
1907, il est ensuite l’élève de Corinth à Berlin
(1907-1908), où il rencontre Bernard Koehler,
l’oncle de sa future femme, collectionneur
intéressé par la peinture française et futur
mécène du Blaue Reiter. Il fait la connaissance
de F. Marc (janv. 1910), qui le met en rapport
à Munich avec Kandinsky. Macke entre dans
l’équipe du Blaue Reiter, et ces contacts avec
des artistes plus âgés, dont les recherches
étaient déjà poussées fort avant, précipitent
son évolution. Après des débuts d’un réalisme
impressionniste modéré, Matisse (exposé à
Munich en 1910) lui apprend à donner son
autonomie à la tache de couleur, chargée
de traduire la forme (le Tapis aux jacinthes,
1910). L’Orage (musée de Sarrebruck), qui
figure à la première manifestation du Blaue
Reiter (1911), reflète nettement l’esthétique
de Kandinsky, mais cette influence est pas-
sagère. Pour Macke, le problème de la fusion
entre forme et couleur est d’ordre plastique
plus que d’ordre spirituel, et l’effusion pure ne
l’a qu’incidemment sollicité. Pendant l’été de
1912, en compagnie de Marc, il rencontre à
Paris Delaunay ainsi que Le Fauconnier, dont
le souvenir est sensible dans les Baigneuses
sur fond de paysage urbain (1913, Munich,
Neue Pin.). Au cours des deux années qui lui
restent à vivre, Macke exploite désormais la
leçon analytique du cubisme (la Jeune Fille à
l’aquarium, 1914, Wuppertal, von der Heydt
Museum), mais vivifiée par le chromatisme
lumineux de Delaunay, au profit d’une expres-
sion sereine où les thèmes privilégiés sont
ceux du loisir citadin, promenade au bord du
lac ou visite au jardin zoologique (Personnages
au lac bleu, 1913, musée de Karlsruhe ; Dame
à la jaquette verte, 1913, Cologne, W. R. M.).
En avril 1914, Macke part pour la Tunisie
avec Klee et Moilliet ; il rapporte de ce séjour
25 aquarelles, dont certaines comptent au
nombre de ses plus belles oeuvres. L’aquarelle
l’oblige à abandonner le parti encore analy-
tique hérité du cubisme, à suggérer rapide-
ment en traitant avec désinvolture la pers-
pective et la lisibilité immédiate (Vue d’une
mosquée ; le Marchand de cruches, musée
de Münster). La partie originale de l’oeuvre
de Macke, élaborée en deux années, est une
synthèse d’apports surtout français et d’un
lyrisme ordonnateur de sensations, de sen-
timents germaniques ; l’esprit qui en émane
doit encore beaucoup au goût de la vie mo-
derne caractéristique de la fin du XIXe s. et du
début du XXe (Grande Vitrine illuminée, 1912,
Hanovre, Sprengel Museum). Son catalogue
comprend 548 aquarelles et 550 peintures.
Macke est représenté à Paris (M. N. A. M.),
dans de nombreux musées américains et dans
la plupart des musées allemands.
MAC LAUGHLIN John, peintre américain
(Sharon 1898 - Dana Point 1976).
Autodidacte, il commence à peindre en 1938
et, après 1946, se consacre entièrement à son
oeuvre. Ses principales sources d’inspiration
sont le bouddhisme zen, qu’il découvre lors de
son séjour au Japon, le néoplasticisme de Mon-
drian et l’oeuvre de Malevitch. Son abstraction,
née vers 1946, est le résultat de sa quête d’une
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