De l'utilité du pragmatisme / Georges Sorel

AVANT-PROPOS

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CHAPITRE PREMIER. -De Kant à William James.

I. Conception vulgaire de la connaissance considérée comme une mainmise sur un monde indéterminé. - Révolution tentée par Kant qui aurait voulu placer la connaissance sous le contrôle de la mécanique rationnelle. - Corruption du kantisme par les successeurs et commentateurs
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II. Analytique des principes, dérivée de la manière dont se posaient les problèmes de la physique mathématique au XVIIIe siècle. - L'esthétique transcendentale fait de l'espace une espèce de filet qui donnerait l'objectivité aux choses que saississent ses mailles. - La dialectique met en présence les vues du système newtonien et les conceptions chrétiennes
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III. La double vérité de Kant. - Décomposition de la connaissance résultant des nouvelles études qui au XIXe siècle prennent une place comparable à celle qu'avait eue l'astronomie -newtonienne. - Le pluralisme en physique mathématique
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IV. Objections que le pragmatisme rencontre en Amérique. - Raisons du réalisme américain. - Illusion de William James qui croit utile d'annexer à son école des savants européens qui doutent de la science
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V. William James se défendant contre l'accusation de subjectivisme. - Lanature artificielleque la physique étudie. - Difficultés que présentent les conceptions religieuses de William James. - La discussion a surtout porté sur des notions d'usage courant ayant une origine historique
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VI. Les quatorze catégories énoncées par William James. - Leur rôle dans la lutte incessante engagée par la magie contre l'intelligence. - L'économie rurale fournit la force capable de défendre les catégories du sens commun contre les agressions de la magie
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CHAPITRE II. -Sur la genèse de la vérité.

CHAPITRE III. -Observations sur la science grecque.

CHAPITRE IV. -L'expérience dans la physique moderne.

CHAPITRE V. -Critique de l'« Evolution créatrice ».

I. Construction des théories biologiques au moyen d'idées- sociologiques. - Causes du succès des doctrines de Guvier. - Le néo-vitalisme de Claude Bernard. - L'évolution par petites mutations. - Caractère américain du système de Cope. - Hérédité des caractères acquis
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II. Erreur de ceux qui traitent les images socio-biologiques comme des réalités de la nature artificielle. - Contrôle sociologique à exercer sur les images biologiques. - Théorie- de Bergson sur les affinités des courants divers de la biologie. - Dangers que présentent les images socio-biologiques quand elles sont séparées de leurs causes
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III. Théorie bergsonienne de l'intelligence fondée sur le travail. - Elle conduit à séparer rigoureusement l'homme de l'animal. - Relations qui existent entre le langage et la fabrication. - L'animalisme. - Perceptions visuelles et perceptions tactiles.
IV. Genèse bergsonienne de la matière et de l'intelligence. - Ancienne division du travail dans les manufactures. - Nouvelle organisation de la production. - Retour vers les conceptions maxwelliennes. - Lutte de la nature naturelle contre lanature artificielle
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V. Le vivant et l'académique dans l'art. - Conception bergsonienne du désordre. - Recherche des origines des idées esthétiques d'ordre vivant. - Le temple grec. - La vie des édifices gothiques
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VI. La philosophie comme méditation sur le mystère de la vie. - La trilogie hégélienne : art, religion, philosophie. - Influences musicales dans la philosophie de Bergson
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CHAPITRE VI.Renan et la Théologie de Saint-Sulpice.

I. Motifs par lesquels Renan a expliqué sa rupture avec l'Eglise. - Constitution unitaire de l'encyclopédie cléricale. - Raisons esthétiques qui ont ruiné la théorie de l'Histoire sainte et par suite bouleversé tout le système
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II. Rôle directeur des études historiques. - Passage au pragmatisme. - Tendances nouvelles du catholicisme
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