Titre : L'Ami du peuple, ou le Publiciste parisien : journal politique libre et impartial / par une société de patriotes, et rédigé par M. Marat, auteur de l'Offrande à la patrie, du Moniteur & du Plan de constitution, &c.
Auteur : Marat, Jean-Paul (1743-1793). Auteur du texte
Éditeur : De l'Imprimerie de la Veuve Hérissant (Paris)
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES P-Z-2681
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/05/2013
N 0 ' 271 ■ L’AMI DU PEUPLE, O U LE PUBLICISTE PARISIEN, Journal politique et impartial , Par M. Marat, auteur de l’Offrande à la patrie, du Moniteur , et du plan de constitution , etc.
- impcnderc vero. P - 3 * Du Jeudi 4 Novembre 1790. Observations importantes sur l’affaire de Béfort, suites presque infaillibles des vices du décret émane à ce sujet.'—'Anecdotes curieuses sur le sieur la Tour, colonel - commandant de Royal-Liégeois. —- Réflexions sur la conduite du sieur Bouille. — Réflexions sur le gouver nement français.
Observations importantes sûr l’affaire de Béfort Rappelloneici la relation que la municipalité de cette ville a fait passer à l’assemblée na- tionale. « Le 21 de ce mois , les officiers de Royal-Liégeois donnèrent un repas de corps , à la suite duquel le major de ce régiment sortit à la tête des officiers, les armes à la main, en leur disant : Messieurs, nous sommes les plus forts, nous avons des sabres, il faut hachet les bourgeois. Le propos fut répété plusieurs fois et ap- plaudi; les officiers se rendent avec les tambours et la musique chez le colonel du régiment de Lauzun , pou. engager a se réunir a eux ; pendant la route , ils crient : Vive le roi, vive la joie , vivent les aristocrates au diable la nation, f de l'assemblée nationale' les mouchoirs blancs sont placés au bout des sabre, nuds : les officiers se rendent aux casernes , y répa,- dentde.l'argent, séduisent les soldats par des pro_ messes, les font enivrer, les prennent ensuite sou. ±e bras , courent les rues , insultent les gardes natic naux , et forcent par des menaces les bourgeois qu'i 1 rencontrent à crier comme eux : Vive le roi , ect. £ S vain on appelle la garde : un des sergens de poste crié n
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