Traductions espagnoles

(Dossier établi par Setty Alaoui Moretti - Université Stendhal Grenoble 3)

Melchor de Palau y Catalá, "Acontecimientos literarios, 1889", Revista Contemporánea, 15 février 1890, n° 341, tome 77, vol.III

A propos d'une oeuvre de Salvador Rueda, El Gusano de la luz, accusé d'imitation abusive du naturalisme physiologique zolien :

"notre voisin Zola, quand il a revêtu récemment (tel le loup de la fable) la dépouille de l'agneau, en écrivant Le Rêve pour aller frapper à la porte de l'Académie Française, n'a pas su se défaire, en dépit de son pseudo-idéalisme, de ses facultés olfactives et cet évêque, hanté par la chair en d'autres temps, continue à percevoir l'odeur d'Angélique. [...] La tendance, sans doute outrancière, du roman moderne à passer du naturalisme biologique à la Zola à un naturalisme psychologique à la Stendhal nous font craindre des anatomies de l'âme aussi ennuyeuses par saturation que les analyses antérieures du fonctionnement physiologique".