Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 septembre 1920 29 septembre 1920
Description : 1920/09/29 (T16,N1563)-1920/09/30. 1920/09/29 (T16,N1563)-1920/09/30.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215351v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTRRES
DES
'h'AIRES étrangères
T DF LA guerre
j ? 1563
Mercredi 29-Jeudi 30 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exoeption des passages imprimes en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~SSE ALLEMANDE. - « La France, la Ba
t et le Reich » (Muenchner Neueste
Jyachrichtent — Le message présiden-
118,1 (Frankfurter Zeitung).
âméricaine- — Les républicains et
p Eo Société des Nations : l'article 21 du
p (Boston Evening Transcript).
PRESSE ANGLAISE. — La conférence de Riga
uily Express). — La question des re-
i esailles en Irlande (Times, Daily
Chronicte, Manchester Guardian, Daily
Ilerald, Irish Independent) ;
RESSE ESPAGNOLE. — Le parti conservateur
espagnol et la France (A B C). - L'é-
lection de M. Millerand (Imparcial,
Trespondencia Militar).
~E ITALIENNE. — La conférence finan-
de Bruxelles (Luigi Luzzatti dans
fJ COlJ'riere délia Sera).
!\ESSE PORTUGAISE. — L'élection de M. Mil-
ler'and (Diano de Noticias).
SSE YOUGOSLAVE. — Bulgarie et Yougo-
s lavie (Samouprava).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
fRANCE ET ALLEMAGNE
^EtOH ^RANCE, LA BAVIERE ET LE
Ire [sousce titre]. — M. Dard, minis-
s'e de la dpublique, française à Munich,
est rend Ua à Paris pour raconter ses ïm-
J?es$ionc cette occasion le Temps de Pa-
Pis Co S cre un éditorial à la réorganisation
iî^érjgy de l'Allemagne qu'il prophétise
yvoir se taire sur la base fédéraliste. Selon
ce journal, pour beaucoup d'Allemands, la
première condition à réaliser est l'anéantis-
~e~ dt> Zj,i^ert^on^ePrussienne. Le déve-
loppent de l'hégémonie prussienne. Le déve-
loppement de la situation en Bavière devrait
servir aux fins de la France.
a
la Ji' connaît. bien chez nous les visées de
8ervtance. La Politique française veut se
IUret r du particularisme économique et cul-
Créer des vît, ^îre l'u,nité allemande et
lerrz es Etats indépendants. Le retour au
la y Confédération germani-
que, Potthquement et économiquement im-
puissante nnF'^rV® la France comme un
objectif digne d'efforts 1!n
ts et susceptible d'affir-
nhpuissan Ce surI? continent. C'est afin
ale zplolter les Possibilités de la situation
Dard a été envoyé à Munich. Si le
ra à/p0r« £ qu'il r® Pïesenté >e à Paris est conforme
à la vérité il n'a pu dissimuler que ses
na a
It t rité , avaient trouvé aucun écho dans
eZcuinfnTeSbavaroîs > et s'il s'est
-,l opinion publique
k ?Tate il pu conserver aucun doute sur
u^ès de sa mission. Tous les partis,.
les es classes sociales sont d'accord du
Nord au Sud pour repousser l'idée d'une sé-
paration du Reich.
Il est possible qu'il y ait en Bavière cer-
taines personnes dont les vues politiques
concordent avec celles de la France ; mais
il s'agit là d'individualités isolées qui n'ont
aucune influence dans la politique. Il y a un
milieu peut-être plus important qui consi-
dère le retour à l'ancien fédéralisme alle-
mand et l'orientation vers l'Ouest comme le
moyen de sortir de la détresse politique et
financière actuelle, mais on ne peut douter
de leur fidélité au Reich.
MUENCHNER NEUESTE NACHRICHTEN,
26.9.
FRANCE ET ESPAGNE
LE PARTI CONSERVATEUR ESPAGNOL
ET LA FRANCE. — Dans un d'e ses der-
niers numéros, le Temps a publié un arti-
cle où il impute la responsabilité des con-
flits sociaux en Espagne à certains éléments
du parti conservateur et à une partie de la
presse de Madrid, parce que pendant la
guerre ils ont favorisé la propagande alle-
mande et porté préjudice à la France. Nous
sommes habitués aux injustices du Temps.
Avec la collection de ce journal en main,
nous pourrions lui démontrer que c'est par
milliers de fois qu'il a injurié l'Espagne.
Et s'il a fait allusion à nous dans son arti-
cle, nous le mettons au défi de citer une
seule ligne de A B C dans laquelle nous
ayons induit le gouvernement espagnol à
refuser à la France tout ce dont elle a eu
besoin pendant la guerre et que l'Espagne
lui a procuré sans pratiquement faire de
restrictions : produits alimentaires, wagons,
armes, etc.
Il est vrai que ABC étant un journal scru-
puleusement neutre, il a publié, dans ses
colonnes des articles favorables à l'Allema-
gne. Mais il n'est pas non plus moins vrai
que d'autres collaborateurs et rédacteurs —
MM. Azorin, Castell, Inscia, Ceria et Franco
Franchi, par exemple — ont publié journel-
lement tout ce qui pouvait favoriser la
France ou lui être agréable.
Et, quoi qu'en dise le Temps, voilà la vé-
rité !
ABC, 25.9.
RUSSIE ET POLOGNE
LA CONFERENCE DE RIGA. — Les nou-
velles reçues de Riga nous apprennent que
la Russie a renoncé aux conditions de paix
Si critiquables qu'elle avait cherché à im-
poser à la Pologne lors de la conférence
de Minsk. Les nouvelles conditions propo-
sées par M. Joffé, au nom du gouvernement
bolcheviste. paraissent ne comporter aucune
tentative, apparente ou non, en vue d'intro-
duire les méthodes soviétistes chez les Etats
voisins. Cette prétention inadmissible justi-
fiait pleinement le refus opposé par la Po-
logne aux clauses primitives. La Russie
traite aujourd'hui la Pologne en égale et
non en Etat vassal réduit en sujétion et
contraint d'adopter les institutions des So-
viets. M. Joffé propose -une suspension im-
médiate des hostilités, sur la base d'une li-
gne qui sauvegarderait les intérêts mili-
taires de la Pologne, durant Les discussions
des conditions de paix. Si cette proposition
est faite de bonne foi, les Polonais ne se-
raient point justifiés à là repousser. Les
Bolcheviks donnent la preuve qu'ils dési-
rent la paix, et qu'ils ont tiré une leçon
des événements. A la Pologne de tirer
parti de ce nouvel et heureux état d'esprit,
et d'opposer concession à concession, afin
d'obtenir sans retard la paix dont elle a be-
soin impérieusement. En repoussant des
conditions équitables, la Pologne irait à la
ruine et s'aliénerait ses amis. (Ed.)
DAILY EXPRESS, 27.9.
——— ———
AFFAIRES INTÉRIEURES
FRANCE
L'ELECTION DE M. MILLERAND. —
PRESSE ESPAGNOLE. — Le changement de ti-
tulaire de la première magistrature de Fran-
ce n'est pas indifférent à l'Espagne, même
quand à un de nos bons amis succède un
autre bon ami de l'Espagne. Chaque jour les
liens matériels et spirituels qui unissent les
deux peuples frères sont plus forts et c'est
ainsi que tout ce qui tend à la tranquillité
et la grandeur de la France influe aussi sur
nous. Le triomphe de M. Millerand qui est
la consécration d'une vie de féconde activité,
d'un clair talent et d'un patriotisme vigou-
reux, ne peut faire moins que de nous ré-
jouir. Avec lui, nous en sommes sûrs, nos
deux peuples appelés à s'entendre et à s'ai-
mer se rapprocheront encore et les questions
pendantes entre eux trouveront une solution
conforme à la justice.
IMPARCIAL, 24.9.
— Si l'élection de Millerand donne gran-
dement satisfaction à la France et si elle la
tranquillise en ce qui concerne l'avenir de
ses problèmes intérieurs, il nous semble
qu'il n'en est peut-être pas de même en ce
qui touche la politique internationale. La
politique de Millerand pendant les mois
qu'il a été à la présidence du Conseil des
ministres et qu'il a remplacé en fait le pré-
sident de la République, a plutôt ressemblé
à celle qu'aurait pu avoir Clemenceau, qu'à
celle qu'aurait eue Deschanel, si son état
de santé lui avait permis d'en avoir une.
En outre, lui-même a dit dans son dernier
discours qu'il se proposait d'exiger l'exécu-
tion intégrale du traité de Versailles ; et
certes nous savons le sens absolu, envahis-
sant, implacable que donne à ce concept
l'arrogance française victorieuse ; sens qui
est en opposition ouverte avec l'opinion que
dans le monde entier suscite ce traité, qu'on
qualifie de féroce et d'inexécutable. La poli-
tique internationale de la France, sous la
présidence de Millerand, donne donc lieu de
douter et de craindre.
Quant à l'influence que l'élection du nou-
veau président peut avoir dans les relations
hispano-françaises, nous n'osons rien en au-
gurer. Nous voyons certains de nos confrè-
DES
'h'AIRES étrangères
T DF LA guerre
j ? 1563
Mercredi 29-Jeudi 30 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exoeption des passages imprimes en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~SSE ALLEMANDE. - « La France, la Ba
t et le Reich » (Muenchner Neueste
Jyachrichtent — Le message présiden-
118,1 (Frankfurter Zeitung).
âméricaine- — Les républicains et
p Eo Société des Nations : l'article 21 du
p (Boston Evening Transcript).
PRESSE ANGLAISE. — La conférence de Riga
uily Express). — La question des re-
i esailles en Irlande (Times, Daily
Chronicte, Manchester Guardian, Daily
Ilerald, Irish Independent) ;
RESSE ESPAGNOLE. — Le parti conservateur
espagnol et la France (A B C). - L'é-
lection de M. Millerand (Imparcial,
Trespondencia Militar).
~E ITALIENNE. — La conférence finan-
de Bruxelles (Luigi Luzzatti dans
fJ COlJ'riere délia Sera).
!\ESSE PORTUGAISE. — L'élection de M. Mil-
ler'and (Diano de Noticias).
SSE YOUGOSLAVE. — Bulgarie et Yougo-
s lavie (Samouprava).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
fRANCE ET ALLEMAGNE
^EtOH ^RANCE, LA BAVIERE ET LE
Ire [sousce titre]. — M. Dard, minis-
s'e de la dpublique, française à Munich,
est rend Ua à Paris pour raconter ses ïm-
J?es$ionc cette occasion le Temps de Pa-
Pis Co S cre un éditorial à la réorganisation
iî^érjgy de l'Allemagne qu'il prophétise
yvoir se taire sur la base fédéraliste. Selon
ce journal, pour beaucoup d'Allemands, la
première condition à réaliser est l'anéantis-
~e~ dt> Zj,i^ert^on^ePrussienne. Le déve-
loppent de l'hégémonie prussienne. Le déve-
loppement de la situation en Bavière devrait
servir aux fins de la France.
a
la Ji' connaît. bien chez nous les visées de
8ervtance. La Politique française veut se
IUret r du particularisme économique et cul-
Créer des vît, ^îre l'u,nité allemande et
lerrz es Etats indépendants. Le retour au
la y Confédération germani-
que, Potthquement et économiquement im-
puissante nnF'^rV® la France comme un
objectif digne d'efforts 1!n
ts et susceptible d'affir-
nhpuissan Ce surI? continent. C'est afin
ale zplolter les Possibilités de la situation
Dard a été envoyé à Munich. Si le
ra à/p0r« £ qu'il r® Pïesenté >e à Paris est conforme
à la vérité il n'a pu dissimuler que ses
na a
It t rité , avaient trouvé aucun écho dans
eZcuinfnTeSbavaroîs > et s'il s'est
-,l opinion publique
k ?Tate il pu conserver aucun doute sur
u^ès de sa mission. Tous les partis,.
les es classes sociales sont d'accord du
Nord au Sud pour repousser l'idée d'une sé-
paration du Reich.
Il est possible qu'il y ait en Bavière cer-
taines personnes dont les vues politiques
concordent avec celles de la France ; mais
il s'agit là d'individualités isolées qui n'ont
aucune influence dans la politique. Il y a un
milieu peut-être plus important qui consi-
dère le retour à l'ancien fédéralisme alle-
mand et l'orientation vers l'Ouest comme le
moyen de sortir de la détresse politique et
financière actuelle, mais on ne peut douter
de leur fidélité au Reich.
MUENCHNER NEUESTE NACHRICHTEN,
26.9.
FRANCE ET ESPAGNE
LE PARTI CONSERVATEUR ESPAGNOL
ET LA FRANCE. — Dans un d'e ses der-
niers numéros, le Temps a publié un arti-
cle où il impute la responsabilité des con-
flits sociaux en Espagne à certains éléments
du parti conservateur et à une partie de la
presse de Madrid, parce que pendant la
guerre ils ont favorisé la propagande alle-
mande et porté préjudice à la France. Nous
sommes habitués aux injustices du Temps.
Avec la collection de ce journal en main,
nous pourrions lui démontrer que c'est par
milliers de fois qu'il a injurié l'Espagne.
Et s'il a fait allusion à nous dans son arti-
cle, nous le mettons au défi de citer une
seule ligne de A B C dans laquelle nous
ayons induit le gouvernement espagnol à
refuser à la France tout ce dont elle a eu
besoin pendant la guerre et que l'Espagne
lui a procuré sans pratiquement faire de
restrictions : produits alimentaires, wagons,
armes, etc.
Il est vrai que ABC étant un journal scru-
puleusement neutre, il a publié, dans ses
colonnes des articles favorables à l'Allema-
gne. Mais il n'est pas non plus moins vrai
que d'autres collaborateurs et rédacteurs —
MM. Azorin, Castell, Inscia, Ceria et Franco
Franchi, par exemple — ont publié journel-
lement tout ce qui pouvait favoriser la
France ou lui être agréable.
Et, quoi qu'en dise le Temps, voilà la vé-
rité !
ABC, 25.9.
RUSSIE ET POLOGNE
LA CONFERENCE DE RIGA. — Les nou-
velles reçues de Riga nous apprennent que
la Russie a renoncé aux conditions de paix
Si critiquables qu'elle avait cherché à im-
poser à la Pologne lors de la conférence
de Minsk. Les nouvelles conditions propo-
sées par M. Joffé, au nom du gouvernement
bolcheviste. paraissent ne comporter aucune
tentative, apparente ou non, en vue d'intro-
duire les méthodes soviétistes chez les Etats
voisins. Cette prétention inadmissible justi-
fiait pleinement le refus opposé par la Po-
logne aux clauses primitives. La Russie
traite aujourd'hui la Pologne en égale et
non en Etat vassal réduit en sujétion et
contraint d'adopter les institutions des So-
viets. M. Joffé propose -une suspension im-
médiate des hostilités, sur la base d'une li-
gne qui sauvegarderait les intérêts mili-
taires de la Pologne, durant Les discussions
des conditions de paix. Si cette proposition
est faite de bonne foi, les Polonais ne se-
raient point justifiés à là repousser. Les
Bolcheviks donnent la preuve qu'ils dési-
rent la paix, et qu'ils ont tiré une leçon
des événements. A la Pologne de tirer
parti de ce nouvel et heureux état d'esprit,
et d'opposer concession à concession, afin
d'obtenir sans retard la paix dont elle a be-
soin impérieusement. En repoussant des
conditions équitables, la Pologne irait à la
ruine et s'aliénerait ses amis. (Ed.)
DAILY EXPRESS, 27.9.
——— ———
AFFAIRES INTÉRIEURES
FRANCE
L'ELECTION DE M. MILLERAND. —
PRESSE ESPAGNOLE. — Le changement de ti-
tulaire de la première magistrature de Fran-
ce n'est pas indifférent à l'Espagne, même
quand à un de nos bons amis succède un
autre bon ami de l'Espagne. Chaque jour les
liens matériels et spirituels qui unissent les
deux peuples frères sont plus forts et c'est
ainsi que tout ce qui tend à la tranquillité
et la grandeur de la France influe aussi sur
nous. Le triomphe de M. Millerand qui est
la consécration d'une vie de féconde activité,
d'un clair talent et d'un patriotisme vigou-
reux, ne peut faire moins que de nous ré-
jouir. Avec lui, nous en sommes sûrs, nos
deux peuples appelés à s'entendre et à s'ai-
mer se rapprocheront encore et les questions
pendantes entre eux trouveront une solution
conforme à la justice.
IMPARCIAL, 24.9.
— Si l'élection de Millerand donne gran-
dement satisfaction à la France et si elle la
tranquillise en ce qui concerne l'avenir de
ses problèmes intérieurs, il nous semble
qu'il n'en est peut-être pas de même en ce
qui touche la politique internationale. La
politique de Millerand pendant les mois
qu'il a été à la présidence du Conseil des
ministres et qu'il a remplacé en fait le pré-
sident de la République, a plutôt ressemblé
à celle qu'aurait pu avoir Clemenceau, qu'à
celle qu'aurait eue Deschanel, si son état
de santé lui avait permis d'en avoir une.
En outre, lui-même a dit dans son dernier
discours qu'il se proposait d'exiger l'exécu-
tion intégrale du traité de Versailles ; et
certes nous savons le sens absolu, envahis-
sant, implacable que donne à ce concept
l'arrogance française victorieuse ; sens qui
est en opposition ouverte avec l'opinion que
dans le monde entier suscite ce traité, qu'on
qualifie de féroce et d'inexécutable. La poli-
tique internationale de la France, sous la
présidence de Millerand, donne donc lieu de
douter et de craindre.
Quant à l'influence que l'élection du nou-
veau président peut avoir dans les relations
hispano-françaises, nous n'osons rien en au-
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