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Titre : Mémoire sur la fertilisation graduelle des landes de Gascogne / par M. Auguste Du Peyrat,...
Auteur : Du Peyrat, Auguste (1798-187.?). Auteur du texte
Éditeur : impr. de M. Herbet (Dax)
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30379067s
Type : monographie imprimée
Langue : français
Langue : Français
Format : 1 vol. (55 p.) ; in-8
Format : Nombre total de vues : 64
Description : Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9601053q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, S-26590
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/06/2015
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à son bureau du pont et a triomphé de tous les obstacles. Le pont de Bordeaux est aujourd'hui en parfait état après 48 ans de sa construction.
Sans l'assistance de M. Balguerie-Stuttenberg, M. Deschamps n'eût pas édifié le pont de Bordeaux, il était non- seulement le fondateur de la compagnie qui a fourni les fonds, mais encore le directeur de la compagnie des dunes et de la compagnie du canal des grandes landes auquel il attachait le plus grand intérêt, Il portait ses soins sur les plus petites choses et sur les personnes, il nous a plusieurs fois récompensé de notre dé- voûment à des travaux dont nous devions être le gérant pour la compagnie.
Nous étions en tournée dans la lande, un courrier nous apporta une bien triste nouvelle, la ville de Bordeaux était en deuil, tous les navires du port avaient leurs vergues inclinées et leurs pavillons en berne, un coup de canon se faisait entendre toutes les minutes, tous les travaux étaient suspendus, la grande cité entière pleurait le grand citoyen qui y a introduit l'esprit d'association et donné le mouvement et la vie à tant d'entreprises utiles et dont le dévoûment au bien publie ne connaissait pas de bornes. M. Balguei,ie -Stutten- berg venait de mourir.
A l'époque de la mort de M. Balguerie-Stuttenberg, le pont de Bordeaux était achevé, les fonds de la compagnie des dunes étaient assurés, mais le canal des grandes landes ne put être entrepris; son protecteur ne pouvait plus lui assurer les fonds et personne à Bordeaux n'eut alors assez de crédit pour remplacer M Balguerie ; or l'Etat, en 1826, était encore impuissant de fournir les fonds nécessaires à ce grand travail d'amélioration des landes.
Avant que les chemins de fer fussent introduits dans la région, les meilleurs esprits pensaient que les canaux étaient indispensables pour l'économie des transports des matières encombrantes et surtout pour accélérer les plantations de bois. Fort de cette conviction, M. Deschamps continua d'en étudier de nouveaux pour être exécutés dans des