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Titre : Traité de chimie anatomique et physiologique, normale et pathologique, ou Des principes immédiats normaux et morbides qui constituent le corps de l'homme et des mammifères. Atlas / par Charles Robin,... et F. Verdeil,...

Auteur : Robin, Charles (1821-1885). Auteur du texte

Auteur : Verdeil, François (1747-1832). Auteur du texte

Éditeur : J.-B. Baillière (Paris)

Date d'édition : 1853

Contributeur : Lackerbauer, P.. Illustrateur

Sujet : Biochimie clinique

Sujet : Chimie

Sujet : Physiologie

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31557744n

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 vol. (XXXII-728, 584, 595 p.) + atlas (36 p.-XLV p. de pl.) ; in-8 + gr. in-8

Description : Collection numérique : Originaux conservés à la BU de Paris XI Orsay

Description : Manuels d'enseignement

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k90059g

Source : Université Paris Sud

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ROBIN, CHARLES-PHILIPPE

T~YH~ C~ÏFM~ CM~CFM~M~ physiologique, ~~nM~~ ~M~

P~M 1853


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des documents m!crof<tmés

Original !!<:s:b<e MPZ 43-120-10


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CHIMIE ANATOMIQUE Et PHYSÏOLO~UE.

ATLAS.


Porls. Imprimerie de L. MAMMM, rue Mignon, 9.


CHIMIE AMTOMIQUE ET PHYSIOLOGIQUE

NORMALE ET PATHOLOGIQUE

DES PMNCÏPES ÏMMÉDÏATS NORMAUX ET MORBIDES OUt MUSmOBNT M COM8 DE t.'HOMM ET BM MAMMt~BB9,

DocteM <n tB<act)))() et ttetteat tt KimcM,

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MËLMnNAÏRES

8U<t t.Ë8 MOCÈt)~ ~MT~IQU~ N) GÉNIAL.

g 1. – Toute science concrète ou d'application considérée comme étabtie, comme immobile, se compose au fond do deux ordres de choses 1° De la description dos faits offerts & l'animal parle monde extérieur à lui, tes uns statiques, tes autres dynamiques.

2' Do l'exposé dos moyens créés par l'homme pour acquérir et retenir ces faits.

Ces moyens se divisent on deux ordres, lorsque la science est considé"rée en voie de progrès, d'évolution continue, ce qui est réellement et non comme sans mouvement. Co sont a. les moyens matériels, et, tes moyens intellectuels. Les premier)' servent à acquérir les faits, les seconds à les retenir on les réunissant et les coordonnant; de telle sorte que sous les noms de généralités, de théories, etc., ils deviennent l'expression commune, la formule d'un nombre plus ou moins grand do faits qui, sans cela, M pourraient pas être tous retenus. It résulte de là que nous avonsaexaminerdanstoutequestionscientiuquoconcréte ou d'application: i" Les moyens NM~ne~ d'M!p!ere<<Mt, qui vont chaque jour en augmentant de nombre, mais aussi deviennent plus simples en eux-mêmes, plus rapides, plus faoiles à employer, a mesure qu'ils sont mis plus exactement en rapport avec la nature des faits qu'ils montrent i 2° Les /«<? que nous font connattre les moyens précédents faits qui vont en s'accumulant, se multipliant de plus en plus i

8' Les MoyM!<ttt<eHec<«e!t ou c<fnf&f<MMc,qui se simpUBent et se réduisent de plus on plus et prennent toujours davantage de netteté, a mesure qu'ils coordonnent do mieux on mieux les faits précédents. Les premiers et les derniers seuls sont d'invention humaine, bien que pourtant les premiers, qui sont aussi connus sous les noms de <A~nM, de doHt~wp&t!o«)p&t'~M, etc., aient, suivant leur nature, été jadis quelquefois considérés comme d'origine surnaturotto et inspirés aux


hommes par des intelligences supérieures. Les premiers et les derniers, disons-nous, sont seuls d'invention humaine, aussi sont-ils tes seuls qui varient. Quant aux faits, ils ne font que se multiplier, parce que do peux qui étaient très généraux, on arrive peu à peu, par l'analyse, jusqu'aux ptusétémentaires, qui sont la condition d'oxistencedes premiers observés. Une fois établis, its restent; l'interprétation tMMnaiM varie seule, comme tes moyens d'observation.

Le premier volume de cet ouvrage traite des moyens intellectuels et des moyens matériels d'étude des principes immédiats; les deux autres sontrelatifs aux faits qui concernent les principes immédiats eux-mêmes. Avant d'aller plus loin, il est nécessaire de faire sentir l'importance du contenu de ce paragraphe.

§ IL–Si nous voulons avancer, it faut que sur le sol soient marquées trois empreintes de nos pieds; sans cela pas do mouvement; autrement il n'y a que station ou repos. Or dans l'ordre intellectuel ou scientifique, comme dans l'ordre matériel, le même fait se reproduit. Dans toute question scientifique il faut pouvoir distinguer les trois choses dont nous venons de parler. Toutes doivent avoir été embrassées, car nul côté de la science n'est réellement connu si l'une est négligée; et avec autant do vérité, nulle n'est envisagée d'une manière positive, si deux ou trois choses sont cenibndues en une même exposition écrite ou orate comme on le fait habituellement. Quiconque n'envisage qu'un seul de ces trois ordres do questions tourne, mais n'avance pas. Quiconque n'envisage que deux d'entre elles fait des combinaisons qui restent toujours les mémes, et sont bientôt arriérées, parce qu'elles ne se meuvent pas; et cela, soit qu'en usant des procédés matériels, on s'en serve pour vériner et accumuler des faits. soit lorsqu'on envisage ceux..ci pour chercher uniquement & les généraliser et A les coordonner sans les vérifier ni leur en joindre d'autres.

Ne fait réellement progresser la science que celui qui embrasse dans ses études ces trois ordres de questions, chacun selon sa valeur. Car, bien que sans les procédés d'exploration les faits ne puissent être découverts bien qu'ils restent souvent comme s'its n'existaient pas, faute des idées générâtes ou théories qui font saisir leurs rapports et les mettent en ordre, il faut pourtant aborder chacun de ces ordres de questions avec d'autant plus de netteté qu'on approche davantage de la dernière.


On ne peut se passer ni do l'un ni de l'autre de ces ordres de questions; mais on a moins besoin d'approfondir le premier quo le deuxième, et moins celui-ci que le troisième. Si l'on pouvait se passer do l'un d'eux, ce serait du premier d'abord, du second ensuite, et jamais du troisième. Bien que cela paraisse contradictoire à l'égard de l'ordre de questions qui concerne les faits, il n'en est rien pourtant.

1" Beaucoup disent, en effet, savoir l'anatomie sans savoir disséquer; ils en savent beaucoup, it est vrai, mais pas tout.

2" Beaucoup raisonnent sur des faits biologiques qui lient des idées organiques d'un manière quijaous satisfait, sans cependant que ces faits soient réels, comme le montre ensuite le progrès graduel tellement qu'il est très commun do voir des faits supposés, ou qu'on a c*'u constater, être longtemps admis comme réels, soutenus quand <K~HM par argumentation, bien que leur nullité soit très frappante pour plusieurs. Souvent cela dure longtemps avant qu'ils soient abandonnes, uniquement do peur de déranger une hypothèse, une théorie dont on ne peut se passer. Mais la résistance ne dure qu'autantqu'on ne voit pas par quoi remplacer cette théorie ou idée générale, et on l'abandonne dès que vient quelque chose à mettre à la place. La résistance n'est persistante qu'autant que le cerveau est devenu assez lent pour ne plus vouloir refaire une hypothèse et s'est fait une cuirasse absolue contre ce qui vient, au lieu d'une théorie générale, mais relative, susceptible de se mouler sur la réalité au fur et a mesure que les faits augmentent.

8" Jamais personne no raisonne sans une &~po<Mw, une théorie, qui est une création de son esprit ou empruntée a celui des autres; toujours modiBée selon l'intelligence de chacun, elle ne doit intervenir que dans de justes limites, être toujours prête à reculer devant les faits, à les devancer s'ils ne viennent pas.aCn de maintenir homogénéité dans le tout.

Regardez maintenant ceux que vous nommez hommes ou esprits ordinaires, et vous verrez l'Que ce sont ceux qui ont employé tout leur temps à n'étudier que les procédés, faire de belles pièces, de belles injections, dissections, etc., ne se servir que du microscope et seulement les perfectionner sans tenir compte des faits de situation, volume, forme, couleur, structure et autres caractères des corps qu'ils voient. 2" Vous verrez que ce sont ceux qui ont employé tout leur temps sur


ces faits de forme, volume, couleur, structure do chaque objet, sans les rattacher ensemble, ni rattacher ensuite les ordres d'objets les uns aux autres; ceux-qui sont des encyclopédies, des dictionnaires vivants, mais ne marchent pas et ne font pas marcher, ne servent que de point d'appui A ceux qui progressent ou font progresser.

3" Ou bien vous verrez que ce sont ceux qui ne s'occupent absolument que des générantes, y voient ta science entière, ne voient d'intérêt que là et méprisent tout ce qui est au-dessous mais encore en est*it boau~ coup plus de coux-ta qui ont laissé un nom que des autres. Ainsi, pour être complet, il faut réunir ces trois ordres dequestions en donnant d'abord ht plus grande importance aux ~o<~ ~<e!~e(«~ et n'apprenant d'abord des autres points que ce qu'il faut pour quecetui-ei soit complet} sauf ensuite à te ntodiuef par «<~M«h«~ a~ ~MM et pat perieotionnetnent dans t'en!pM des ~oe<M<~ ~a<~< Rien, en enet, ne peut être saisi, bien apprécié, sans tes procédés intcUectueis, ou notions générâtes, qui eHes-memes conduisent a découvrir ies (aits, cttr le M~ veau guide !'?)! et la inain, GehtMa maintenant aéra plus ou moins in* complet qui fera trop prédominef l'un Sur les autres, qui donnera in* teMectueUfMncntptusqu'i! n6)'e~iHnafér{e!!ctnënt)du réciproquetneat. 11 faut dire et féciproquotnent, car les bruts conuMnés aux données intenectueMOS seutenient (Considérées conttnebut et honcotnMe moyen) peuVëht prêter appui a toute espèce de créations cérébrales ou hypothèses, ainsi qu'i! est facile d'en trouver dès exemples en obset~ vant de qui se passe dans toute discussion académique. La pratique vient seule montrer quenës sont ceHe~do ces idées généraies créées par nous, cettes qui gant véritabteMtfnt bonnes, c'est-a-dire.basées sur les réantés suscitées par enes et pouvant être Utiiei! en servant & ntodiner a notre avanta~ ce qui est hors da hoMt L'ob~rVation, r~~t jpfwM~ matériels, les expériences faites sur bmttticrc bruteou organisée, peuvent seuls nous amener a étaMir une hartnonie réelle entre ce que nôtre cerveau reçoit du dehors et ce que rdnd notre iMMiigettce; or, c'est dans cette harmonie que g!t la vérité. Au miiieu des essais alternatifs, i et nécessairement accomplis isolément au point de Vue de leur étendue dans le temps, que Mus sommes oMi{~ de faire successivement à régard des notions généraies ou philosophiques), deiacontompiation des faits ou de t'analyse dés événements, le contacl ~~«M~, journaiie)' même,


avec !a MM~e brute ou o~aMM~e, peut seul montrer dans ta vie habituelle lesquelles de ces idées générales sont exactes. Nous n'avons pas d'autre moyen de juger ce qu'elles ont de positif, de véritier entre quettes limites elles se moulent sur la réalité {en quoi elles nous sont utiles pour nous diriger dans le perfectionnement do l'ordre extérieur, ou enQn dans la réaction nécessaire contre ce qu'offront de fatal notre propre organisation et le milieu dans lequel nous vivonst

De là vient qu'il est indispensable d'avoir examiné tous tes ordres de caractères des objets dont oh traite, pour que l'exposé oral ou écrit soit utile; de là vient la fréquence des divagations ou des remarques sana application de ceux qui écrivent ou parlent sur un point sans avoir ex" pérnnenté la matière de tours écrits.

Une fois reconnu que les hypothèses sont des moyens intetteetueta créés par l'homme, n'existant pas comme objet hors de lui, que ce sont des moyens créés pour exprimer en peu de mots et retenir facilement beaucoup de faits liés par leurs analogies ou leur succession, l'esprit devient calme et abandonne sans trouble celles qui expriment mal la réa~ tité, pour choisir mieux. Réciproquement, l'esprit plus calme ne M laisse pas entraîner a remplacer par une hypothèse brillante et facile (parce qu'elle ne touche qu'a ta surface des choses) une théorie qui, s'attachant à suivra les phénomènes dans l'ordre de leur simplicité, généralité et dépendance décroissante, permet de les envisager dans un sens ou dans l'autre de les envisager laborieusement, il est vrai, mais d'une manière toujours sure et par suite plus brève, puitqu'ette est sans déboire; car résumant teâfaita, elle est susceptible d'êM'e incessamment perfectionnée par eux à mesure qu'ils s'accumulent.

C'est pour avoir considéré souvent les hypothèses et théories comme un but et non comme un moyen, un procédé intelleotuel, qu'on tes a vues se multiplier à certaines époques sur des sujets très restreints, et qu6 sottB les noms de belles <&~<M, de m<tM<~M de <KMf t~~MeMM, on les a vues tomber pour la plupart. Cette dernière expression indique, en etïet, très nettement combien peuvent être individuelles, personnelles, ces créations cérébrates, quand les faits ont été seulement l'occasion qui les a suscitées, sans qu'olles soient restées susceptibles de se mouler sur eux et do les reproduire intellectuellement àvolonté, en nous'memes, en l'absence des phéoomèneB sur lesquels elles s'appuient. Delà le mépris dane taquet


elles sont tombées près de beaucoup d'esprits. Ce mépris, juste au fond, est exagéré en ce qu'it a de trop absolu, car on ne peut mépriser ainsi toutes les notions générâtes; H en faut nécessairement comme procédés intellectuels. Il est impossible sérieusement d'aller, comme certaines écoles avortées, jusqu'à vouloir faire consister la science en faits accumulés en renonçant pour ainsi dire à l'exercice de la pensée à régard de !a coordination de ces faits.

Si donc les théories, considérées comme but et non comme moyen, ont conduit nombre de fois à les faire sortir do leurs rapports réets avec les faits, il faut reconnattro, d'autre part, que ces procédés intellectuels font corps avec le reste de la science, tellement que l'histoire montre l'exposition d'une idée générale juste reconnue comme équivalente ou supérieure à celle des faits. C'est ainsi que les noms de ceux qui, les premiers, découvrirent Saturne, t'atcool /ou quelque organe du corps animal que ce soit, sont moins connus que celui des hommes qui nous a fait connattre les lois de la gravitation, des doubles décompositions ou des relations existant entre les fonctions cérébrales, respiratoires et de la circulation. C'est bien plus par ses découvertes sur les lois do la pesanteur que Galilée est connu de tous, que par celle du télescope et des satellites do Jupiter. C'est qu'en effet la découverte d'une théorie positive mène d'abord àdécouvrir des faits mais do plus elle fait ressortir et rend utiles ceux anciennement connus, restés pourtant oubliés J faute de pouvoir être appliqués en réalité, elle fait découvrir ceux-ci, puisqu'ils restaient comme s'ils n'existaient pas.

Ainsi donc les théories ou procédés intellectuels, à vrai dire, no sont pas à eux seuls la science même, mais ils font tellement corps avec ses autres parties, qu'on ne saurait les en séparer autrement que pour les besoins de la dissection et de l'expérience, et nullement pour ceux de l'exposition. Sans ces moyens, les faits ne peuvent être saisis, rapprochés, ni utilisés pour nos besoins', ce qui, ainsi que nous l'avons dit, est une manière comme une autre de n'exister pas.

Reconnaissons donc, dans la science concrète ou d'application, trois choses distinctes L'emploi des idées générales ou abstraites comme moyens intellectuels qui dirigent dans l'examen des faits connus ou nous font concevoir la recherche do ceux à connaître moyens de création humaine qui, dans l'origine, imaginés en dehors et indépendamment de


ce (lui est extérieur nous, sont peu à peu, par des essais successifs. arrives à être l'expression avec formule positive des faits observés ou à observer. 2~ Les faits, tant statiques que dynamiques, résultats utiles ou utilisables que nous ont conduits à constater tes moyens ci-dessus, et qui viennent a teur tour réagir sur ceux-ci, les perfectionner et finalement leur servir do point d'appui. 8' L'emploi des moyens matériels à l'aide des. quels nous exécutons les observations, nous constatons tes faits, qui ne sont que la mise en action d'idées suggérées par les moyens intellectuels. L'histoire montre les procédés matériels d'exploration généralement en rapport avec les premiers; ils sont aussi de création humaine ils servent à découvrir comme les autres à relier. Mis en rapport avec la nature des faits découverts, ils les reflètent, d'ou, si souvent, au lieu do la description d'un corps, vous trouvez, dans les traités de chimie par exemple, la manière dont on le prépare. Conçus par l'esprit d'après une théorie qui fait soupçonner la nature des faits et conduit à les découvrir quand elle est juste, ou qu'on sait se plier aux exigences de la réalité, ils reflètent cette théorie, Il est tacite d'en trouver des exemples dans t'histoire, et surtout dans l'admirable série de recherches de M. Ct. Bernard sur les nerfs du grand sympathique ou autres nerfs pourvus de ganglions; au point de vue surtout do leurs usages quant aux relations (~mpa(A<M) qu'ils établissent entre les viscères, les glandes et les organes des sens ou de mouvement puis le cerveau a l'égard de sa réaction sur les uns de ces organes, après avoir été impressionné par les autres. Le choix des procédés peut, comme celui d'une théorie, être marqué de supériorité; et souvent ceux qui négligent et les faits et la théorie, méconnaissant que les moyens matériels sont dépendants de celle-ci, doivent être mis en rapport avec la nature des faits soupçonnés, placent toute supériorité dans leur emploi.

§ Ht. – Dans l'emploi des moyens intellectuels il y a deux manières de procéder 1" en allant du simple au composé 2' en allant du composé au simple. Nul fait, quelque séduisant qu'it soit, ne doit être accepté comme vrai, s'il ne résiste à ces deux manières de procéder intettectuet* lement; c'est-à-dire, s'il ne peut être envisagé par rapport aux autres sous ces deux points de vue avec une égale facilité, se rattacher à eux d'après les rapports de généralité, d'indépendance et de simplicité décroissante, ou <~M wwt.


Lapromore de ces deux méthodes, envtsageeseuto, conduit aux idées absolues, simples, faciles et séduisantes pour l'esprit en raison de ieur netteté absolue et invariable on apparence. Mais ces idées sont inappti" cabtes, c'est-à-dire inutiles autrement que comme préliminaire ou comme expérience pour montrer qo'it faut en venir en second lieu a l'autre me* thede. Elle est encore utile comme stimulant pour les esprits défaillants et ihdifter~nts par suite d'absence de notions générâtes et élevées parce qu'olle conduit aux espérances inimitées aux vagues mais entraînantes aspirations vers la découverte des causes premières et du pourquoi, là où to comment seut peut être atteint, lui qui seul est utile.

La seconde méthode n'a pas été ni pu être employée seule en anato" mie, etc., parce que e'ost rautre qui conduit à accumuler des matériaux ¡ mais elle coordonne ceux-ci et mené aux idées relatives, et établit seule entre tea faits et les idées l'harmonie nécessaire pour rendre les uns et tes autres utiles, sans faire perdre aux premiers rien de leur certitude et aux secondes rien do leur élévation.

g !V. Dans t'emploi des moyens matériels il y a aussi deux manières corfMpondantes de procéder l* la manière analytique, décomposanté, à l'aide de laquelle on extrait les corps, on accumule les maté. riaux; 2" la manière synthétique ou recomposante, qui reconstruit ce que t'autre détruit. L'une constitue l'épreuve, t'outre la contre"épreUve. Tout fait qui n'a pas encore résisté à l'épreuve et a la contre-épreuve peut être précis, mais n'est pas encore certain. Ceta ne veutpas dire qu'il ne le soit pas, qu'il est nécessairement faux, mais seulement qu'il se peut qu'il le soit, et ainsi qu'il faut mettre dé la réserve a son égard, do peur d'affirmations trop absolues. L'épreuve sans contre~preuve peut en- tramer trop loin, parce qu'elte séduit par l'idée de précision et fait oublier ta dépendance des faits les uns par rapport aux autres, leur relati. vité, qui seule les rend utiles et positifs, et permet do s'appuyer sur eux pour des applications.

§ V, Les pt-océdé~ intellectuels présentent des notions communes à toutes les sciences eidesparticularités diverses pMpresachaque science. (!o ne sont ptts ces procédés qui déterminent la nature simple ou com" plexe de t& science, qui servent à la classer et a lu dénommer astrono" mie, physique, ou chimie, etc.

Ce n'est pas non plus par la nature des procédés matériels que se dé.


termine la nature d'une science. Pourtant on l'a souvent tenté. On' t'a fait en particulier sous les noms de chimie pAy~'o~M ou de chimie anatomique, pour la branche de t'anatomM dont nous traitons ici, parce que les procédés sont principalement chimiques. Ce vice de méthode est même tellement invétéré que nous avons dû lui céder dans le titre de cet ouvrage, mais seulement dans le titre.

Ce qui détermine la nature d'une science, c'est la nature des corps et cette des actes qui forment le sujet de ses études c'est, par exempte, lour nature organisée ou non, ot pour tes corps organisés tour nature individuelle ou sociale; pour les autres, leur nature moléculaire ou non, etc. Quant aux procédés, ils sont trop variés et trop variables pour servir d ce classement, a cette détermination pour chaque science, en effet, ils sont emprunts à toutes les sciences, & tous les arts se rattachant & chaque science en sorte qu'ils ne présentent pas d'autre unité que celle très indirecte qu'entratne la nécessité de mettre toujours les procédés en rapport quant à leur délicatesse, etc., avec la nature des corps ou des Mtaa à examiner.

Les faits ne pouvant être constatés qu'à l'aide des procédés matériels, les sciences les plus compliquées ne progressent qu'après celles qui envisagent les faits les plus simples sciences auxquelles on emprunte le ~tan de construction des instruments qui servent à constater tes faits soupçonnés devoir être, d'après l'emploi du raisonnement, d'après les notions générâtes que l'on possède.

C'est ainsi qu'un instrument basé sur des notions de mécanique et de physique, le microscope, a conduit a voir tes éléments anatomiquos, les éléments des tissus ou solides de l'économie, et permet ainsi de déterminor la nature do ceux-ci, comme contractiles, sensibles, etc., dans tes ras de doute.

C'est ainsi que des moyens basés sur des notions de physique et de chimie ont permis d'instituer l'analyse immédiate anatomique, qui nous conduit à voir et à décrire, en les isolant des corps, les principes immédiats auparavant unis molécule à molécule, et par suite invisibles. H n'y avait, en euet, de visible quo la substance formée par cette union motéculaire de plusieurs espèces de composés; substance qui est, soit liquide, leshumeurs, soit solide, disposée sous fbrmed'étéments que nous fait voir le microscope, ainsi qu'il vient d'être dit.


L analyse mtme<nate vadonc ptusMnquetemMroscope en tfutu analyse des corps organisés,puisqu'elle faitvoircedontsontcomposésies éléments que montre le microscope, puisque le microscope ne nous fait réellement connattre la nature d'un tissu qu'autant que sont connus .tes principes qui en composent immédiatement les éléments anatomiques. C'est ainsi que se trouvent formulées et nettement délimitées ces vagues aspirations exprimées en termes pompeux sur l'importance immense et pleine du plus splendide avenir que doit offrir l'application du microscope et de la chimie à l'étude des ~MM!<«w de ~o ide. On peut actuellement ne plus s'en tenir des termes ampoulés mais inutiles, qui désormais n'exprimeront plus que de l'incertitude ou des prétentions sur cette matière; on doit se borner à une détermination plus modeste de procédés, qui en revanche peut conduire sûrement à voir ce qui existe et ce qui se passe. Mais l'analyse immédiate ne va plus loin que le microscope qu'a la condition de connattrodéja parfaitement ce que nous fait voir cet instrument puisque ce sont là précisément les matériaux sur lesquels elle opère. C'est le microscope même qui la dirige sous plus d'un rapport préliminaire, en taisant connattre, par exemple, que dans un tissu il y a plusieurs espèces d'éléments anatomiques renfermant des principes dii~ ferents, puisque les uns se dissolvent dans tel réactif, tes autres dans tel autre; d'o& l'institution de tels et tels procèdes pour extraire ceux-ci. Le microscope n'est pas seulement un instrument d'un emploi préliminairo a t'analyse immédiate, c'est un instrument dont l'usage fait directement partie de l'analyse ette-meme. Il montre, en effet, si dans un précipité il y a plusieurs espèces diMërentes de cristaux; d'où diverses indications sur les précautions à prendre pour ne pas considérer comme étant un seul principe ce qui appartient à plusieurs. !t sert à les Ogurer pour se guider ensuite dans cette distinction.

Il est même possible, sous le microscope, do reconnattre quelques unes des principales propriétés des principes cristallisés, comme l'inolubilitê comparative dans tel ou tel réactif. Ici les usages seront restreints, par la raison que le réactif, avant d'arriver au cristal examiné, se mélange aux liquides de la préparation et n'arrive pas pur. La précision de ces réactions n'est donc pas comparable à celles obtenues sur le corps isolé dans un tube a expériences mais cites sont utiles comme préliminaires devant conduire A l'isolement de ces corps, et par suite à des


essais plus sûrs. On a eu le tort quelquefois de considérer ces réactions comme donnant des résultats décisifs et pouvant servir à déterminer absolument un cristal comme appartenant à telle espèce plutôt qu'A telle autre. Mais de ce qu'on est allétrop loin, sous ce rapport, comme cela est arrivé dans l'origine & propos des éléments anatomiques encore mal con. nus, et de ce que l'expérience a forcé de réduire quelques prétentions hâtives et trop absolues, il ne faudrait pas croire, avec quelques esprits subalternes, que l'emploi de cet instrument est, comme ils disent, bien tombé et peu utile. On ne décrie, en cette matière, que ce qu'on ignore. Il faut noter ici que, en fait de parties constituantes élémentaires d'une substance organisée, ce n'est pas tant de l'examen d'un seul principe étudié avec soin, à l'exclusion des autres, qu'il faut attendre de grands résultats pathologiques et physiologiques c'est sur l'étude de t'ensemNo des espèces, sur leur examen comparatif.

C'est à tort qu'on a fondé l'espoir de grands progrés sur la connaissance des variations des principes, dont aucun n'a une valeur prédominante et ici tout se lie, il est vrai, mais les oscillations peuvent être plus grandes sans trouble très marqué, que s'il s'agissait d'un élément, d'un tissu, etc. Deptus.tadiBicutté de séparer complètement chaque principe des autres rend nécessairement approximative t'analyse quantitative anatomique. On voit, de plus, par ce qui précède et en faisant application des faits contenus dans cet ouvrage, quedans chaque analyse en particulier d'une partie quelconque du corps, ce qu'il importe, en premier lieu, a l'anatomiste deconnattre, c'est quelle est la proportion des principes de chaque classe; savoir de ceux~d'origine minérale, de ceux qui sont d'origine organique, mais cristallisent en des substances organiques ou principes coagulables. Vient ensuite, selon les cas, la connaissance de la proportion d'eau comparée a celle des sels, de la quantité de ceux-ci comparée a celle des espèces des diverses tribus de la deuxième classe do la quantité de ces derniers principes, graisseux et autres, comparée à ta quantité des principescoagutaMes. Quanta se rappeler ta proportion de chaque espèce en particulier, il est facile de voirque cela est impossible. § VI. La nécessité de l'examen anatomique des principes immédiats se fait sentir au point do vue de la méthode~qui exige que nul fait élémentaire ne soit négligé, que nulle difficulté ne soit tournée: car, dès lors, dans l'étude de toute question complexe, les faits dont celui-ci est


la condition d'existence se trouvent bientôt entaches d'erreur qui vont toujours en grossissant; ou, sous un autre point de vue, ette exige que dans toute question complexe t'examen analytique soit poussé jusqu'aux notions les plus étémentaires~ans en négliger aucune. Il est évident, par exemple que l'on M saurait étudier convenablement un élément anatomique fibre ou cellule, si t'en ne sait au moins approximativement quels sont les principes immédiats dont it est composé, et les caractères <te ces principes. Comment, en effet, sans cela, juger convenaMement de l'action des réactifs sur ce corps.

Cotte nécoMite se fait sentir Mus un point de vue plus important en. core, qui est le suivant Lorsqu'on vient à comparer entre eux les étéments anatomiques, eu cgard A teur composition par tels et tels principes immédiats, on reconna!t qu'il existe une certaine relation entre leur forme et cette composition, fait qui a son analogue dans la relation qui existe entre la forme cristalline des composés chimiques et leur composition élémentaire.

Il y a analogie, mais nullement identité; car dans les formes cristattines,aux variations de formes de chaque individu s'ajoutent celles du groupement de ceux-ci et de leur volume, auxquelles on ne connatt pas de limite fait qui est en rapport avec l'unité de composition immédiate et ta simplicité de cempositionétémontaire des composés ettimiques, compares à la multiplicité de composition immédiate des éléments anatomiques qui est au moins tripte mais dont te volume, toujours très petit, n'oscille qu'entre des limites assez restreintes. Malgré cela, la connaissance de ta composition immédiate des éléments anatomiques nous rend compte de teurs variations de forme, en ce que ces variations se trouvent être en rapport avecle faitde iégéresoscittationsdans la composition immédiate; it faut y joindre diverses particularités des conditions physiques de pression, d'abondance des liquides ambiants, etc. Mais ces variations sont légères, eUes portent sur la proportion desprincipes des trois classes, et elles ne vont pas jusqu'au changement des espèces qui forment la masse principale de t'étément. Comme, de plus, dans tes étéments anatomiques constituant tes tissus essentiels des animaux, ou tissus sensibles et contractiles, on ne voit jamais cette composition immédiate changer complétement avec conservation de la forme; comme on ne voit jamais des 4;étnen<sde composition immédiate identiqueavoir des tonnes dM~rentes,


l'étude des principes nous rend compte de ce fait physiologique, savoir: que jamais un de ces éléments anatomiques ne se transforme en élément d'une autre espèce. Au lieu de changer de composition sans changer de forme, t'éiémentdisparatt, et c'en est un d'une autre composition avec autres forme et volume qui natt à la p!ace du premier.

On voit par là comment il faut que, peu à peu dans les discussions sur les actes qui se passent dans l'économie, le discours porto l'empreinte, dans la nature des expressions employées, de la connaissance, non seu- lement des éléments anatomiques, mais de celle des principes qui les composent d'une manière immédiate par leur union molécule a molécule. C'est pour ne pas encore avoir poussé ta connaissance de la constitution de l'organisme jusqu'aux principesqui forment sa substance, quebeaucoup de médecins pensent qu'en disant, qu'il y a substitution d'un <f~NMM< etMtomique ou d'un jM-tMCtpe à un autre, au lieu de dire, h'<w/efM«M«Mt <«? <~MM( ou d'un principe en une espèce <M~re~e, itn'y a là qu'une question de mots. C'est au contraire une question de fait: it a le faitde la disparition molécule à motécuto de plusieurs principes immédiats avec remplacement de ceux-ci par d'autres espèces il y a mise à ta place, u'uh corps qui s'en va, d'un autre corps qui reste. Ce fait étant générât, t'idée eo qui le représente dans notre intelligence a un caractère philosophique, en raison même de cette généralité. En sorte que lors m~me qu'avec un certain dédain pour les notions générales, on vient à dire que ce n'est là que t'idée philosophique de la substitution, mise à la place de ce qu'on appelle transformation, cette réponse ne renversant pas le fait de la substitution moléculaire qui est démontrée récite, il n'en reste pas moins vrai qu'en disant <M~t<M<<ott, c'est exprimer d'une manière juste la réalité, au lieu de la désigner par un terme faux faux en ce qu'il entraine l'idée de passage d'une forme a une autre, là où il y a remplacement de toutes pièces, molécule à molécule, d'un corps par une espèce d'uneautrenaturechimiquoélémontaire. Et, en fait, c'est mettre la réalité à la place de l'erreur, car ceux qui disent transformation n'ont pas de notions justes sur les principes immédiats. ttsn'en tiennent réellement pas plus de compte que s'ils n'existaient pas, ainsi qu'on le voit en analysant avec eux cet ordre de faits; en sorte que, <fetM/bfaMt<tOMveut bien dire pour eux changement de forme et couleur d'un corps dont les molécules restent a la même place et ne sont nullement emportées pour


otfaretnp!ac6M par d'autres, coMma ?'it a'agiMMt de$ criet~m da aonfrp, fartai & chaud, qui passent~ un autre type pendant refrotdi~' mont, OH en tes faisant se former de nouveau dans d'autres conditions. Or.cotmae n'y a pas là un simpta dicMrphisnte, camwe !a question aat plus complexe que cela et ne peut pas Mrp ra~npo Hn simple ph&. nomène pbyftqH~ o'o$tMw w fait qui n'Mt pas, qu'on exprimp par le mot transfortn~n; mais <!i~ substitution, c'e~ ~pn~f !a réalité et pas seulement se servir d'un mpt pcw un aHt?f<

Cet~ dissidence entre les hontM~ d'wp école Ancienne et c<'Hx <t'uM autre plus ~ente et plus o~pta w doit pa~ ~QMor. Ceux, <~ e~t, qui partent des transfortnattons da Obnne en tel (m prodmt, son organisation en ttssw.qm sopposwtgatMMformaUpn ~recte wM~roset cellules, n'ont pour appui que t'e~<nen dos caraoterM ext~m'8 de situatioa, codeur et consistance du produit qu'tts exa~neat~ dont ils tu-' tet'pretont!esYanattûa8~'ai(te(tot'idp9d'op~amsatioo.efoMtMW. on N& sait pourquot ils np !efofMMt pas aut~tnant; pap, & t'Mdc dco moyens qui permettent de constant' pac cpFWYP et ppnt~p~uva t~ ça" ractëres du corps appela fibrine, très ao~nt o~ M les repaye pas (!an8 los produits qu'HsappeUentObrino, que)!equ~ 8Mt!a phase décès tranaitions qu'on examinp. Vautre part, tor~qw c'est r~e!tpmcnt da !a nbr!R<! qu'ils ont sous tes yeux, o~ 09 trou~ pM d'cn~ anatomiques amn!* lieu d'elle; plus la date da sw 6pawhptMOt est «nMORM, plus elle est homog&ttp et moUe là, au ooatcan'Q, o~ s~ (optent des tissus, ou il y a un Hast~ne exsude, plus celui-ni est ancien, tMMM il est homogène, plus il est nbreux, etc. EnOtt, ce que d'âpre le août fait de la couleur on a pris pour des oapiltaires pénétrant, me~e des parois du vaisseau principal, dans!e caiHot.ncee trouve ett'e que des gtobutesMnguMs englobas par ta Sbr!ne et plus ou moins aperça, ou des tratttees de cristaux hema'tiques, sans traces de parois p~pi~ah'es. Caque, d'âpre le seul fait do la couleur, enSa, on prend pour des vai~eau~ donnant à la <a<:e interne des ~rterea, dans une épaisseur que)queMs assez grande, une teinte rouge, d'o~ l'tdee d'artérite, ne se trouve ~tre a re~tnen qu'une cototration d'une ntembrane dépourvue de vais~eau~ par imMbition à l'aide de rh~ matosine des globules sanguins.

§VH.– De plus, d'une part, on entend dire que, matgré tous !oa cHorts, la médecine tourne dans un cercle qui M ae remplit que de faits, de


minutieux détails, mais sans notions générâtes susceptibles d'alléger ta mémoire, de guider dans ce dédale, où chaque malade observé vient ofMr un cas nouveau et intéressant. Les faits s'accumulent, et l'on ne voit nulle part surgir une idée générale qui les résume et serve à les reproduire en nous, qui serve à les évoquer lorsque momentanément ils manquent a nos yeux. La raison en est simple, ït s'agit ici de corps organisés, de phénomènes se passant dans une substance de constitution particuti&re et variée, composée en partie de structure très diverse personne no le nie. Et pourtant la seule école qui ait do la consistance ou du moins la seule qui fasse des efforts pour s'en donner, cherche à remplacer par le nombre des o~ffe~ooxta connaissance de la nature dos choses ohser* vees la connaissance de la structure des organes lèses, de ta texture des tissus malades, de la composition immédiate des humeurs altérées. Vains efforts; matériaux peu utiles, pour ne rien dire de plus car on donne le nom d'observations complètes, d'observations cliniques consciencieuses, à dos observations dans lesquelles on appelle cancer, tubercule, ou (!brine transformée, etc., des produits dont on n'a pas vu les éléments caractéristiques; des produits qu'on n'a vus qu'à t'œitnu, lorsque le microscope ou l'analyse immédiate peuvent seuls faire constater les caractères essentiels du cancer, du tubercule, do tanbnno,otc. En réalité, c'est parler de corps dont les caractères propres n'ont pas été constates. Multiplier les observations de co genre, vains eMbrts quelque nombreuses qu'elles soient, te nombre n'en remplacera pas la qualité. Les descriptions accumulées seront peu utiles, puisque la structure et autres caractères des étements normaux, de leur texture ou arrangements dans les tissus sains, sont assez peu connus pour que l'on entende parier de transformation là où it n'y a que modification de quelques uns de ces caractères. Comment donc seraient utiles ces descriptions, lorsque nulle part on n'y sent t'état morbide comparé A l'état normal, le dérangement à l'arrangement? A déJaut de connaissance de cetui-ei, n'ont de valeur réette pourtant, au moment actuel, que ceux qui sentent le bésoin de renouveler la face de toutes ces questions; de les reprendre sous un autre point de vue; d'en saisir l'ensemble sans négliger le moindre détail. Pour cela, que faut-il? Une autre doctrine qui fasse sentir quelle est la valeur des faits nouveaux par rapport aux faits déjà connus; il faut encore une méthode inspirée par cette doctrine


qui conduise à coordonner ces faits autrement, et fasse voir quels sont ceux qui sont élémentaires, susceptibles d'être vériftés par épreuve et contre-épreuve; qui fasse voir quelles sont, au contraire, les manifestations normales ou morbides de l'économie, qui ne sont autre chose que plusieurs actes élémentaires <Mc<MMph'< ~«~a~mMtt, mais dont il faut avoir fait l'étude ~cceM~tHeM~, si l'on veut comprendre tours manifestations. N'oubliez pas surtout que ces actes sont d'ordres divers, numérabtes et déjà comptés; qu'il n'en faut pas oublier un; qu'ils ont pour agent un organisme; que c'est l'état d'organisation qui permet leur accomplissement simultané, et que l'acte ne saurait être compris ni retenu, si l'on ne connatt ses conditions de réalisation, si l'on ne sait à quoi le rattacher.

L'ordre tracé pour l'anatomie l'est pour la physiologie (et il est déjà tracé par écrit) l'ordre tracé pour la physiologie l'est pour la pathologie pour ceux, du moins, qui n'ont pas renoncé à l'exercice de la pensée. Malheureusement les médecins qui sentent le besoin de renouveler en pathologie ne font guère que tourner la difSculté. ït y a chez eux le sentiment plus ou moins intense de la nécessité de rfnouveter, parce que ce qui existe ne leur sufRt pas pour relier d'une manière satisfaisante les faits qu'ils possèdent. Mais abordent-ils la question? tout est fondu en un seul ordre d'idées, en un seul chapitre; les extrêmes seuls sont pris en considération.

Les uns font tout reposer sur l'examen des actes morbides élémentaires. Et comme là il faut avant tout connattre les principes immédiats et tes éléments anatomiques qui sont conditions d'action comme c'est précisément ce qui est généralement le moins connu anatomiquement t on ne sait à quoi rattacher ces actes morbides ils existent pourtant. L'imagination intervient, elle se croit suffisamment appuyée, et des entités, des forces imaginaires se multiplient là où l'on croit raisonner sur la réalité.

D'autres font tout reposer sur l'examen des faits d'ensemble, des faits les plus évidents, des symptômes, considérés indépendamment de toute analyse; mais comme là il faut avant tout connattiro les nombreuses conditions d'accomplissement de ces actes, les nombreux actes élémentaires dont ils sont la manifestation, et comme c'est ce qu'il y a de moins connu, chacune de leurs variations semble un fait nouveau. Ces varia-


tions existent, et pourtant on M peut s'en rendre compte; dès lors it semble qu'on ne peut grouper tes symptômes, les rattacher A quelque chose do commun, y trouver quelque chose de constant dans toutes leurs variété pour ceux-ci, la science n'est qu'un ensemble de faits, toute idée générale est rêverie, que contredit la pratique.

Erreur aussi grande d'une part que de l'autre; et néanmoins gardez-vous de faire de l'éclectisme, de réunir en une seule les deux manières de faire, ce serait puiser l'erreur à deux sources. Ce qu'i! faut faire, c'est tenir compte d'actes intermédiaires aux précédents, et qui sont ou négliges, laisses inobservés faute de méthode, ou confondus avec les extrêmes, toujours faute de méthode, et devant en être séparés. Ajoutez l'étude de ces notions anatomiques normales et morbides, ainsi que des faits correspondants, et dés lors il y aura liaison entre les deux extrêmes, tout seracoordonné parce que rien ne sera négligé; l'esprit sera satisfait, la pratique confirmera la théorie et la perfectionnera, et la théorie répondra aux be<soins de la pratique sans être infirmée par elle, parce que les idées issues des faits seront assez en rapport avec eux pour soutenir l'espritdans les conditions nouvelles de milieu ou d'organisation qui pourront se~présenter. C'est en vain que quelques uns viendront dire que ces remarques sont faites par des hommes trop peu médecins pour avoir valeur. Le contraire serait Me à prouver; mais, quoi qu'il en soit, il n'en reste pas moins évident que ceux qui font ces objections sont, en voulant rester dans leur spécialité, forcés à chaque instant d'aborder une foule de questions qui, envisagées seules, ne peuvent être résolues aussi acceptent-ils pour bonne toute explication physique ou chimique qu'on veut leur donner, lorsqu'il s'agit d'êtres organisés, et méme les plus évidemment fausses pour quiconque par un simple coup d'oeil a reconnu la nature organique du problème.

§ VIH.–En définitive, l'application des procédés intellectuels etmatériels dont il vient d'être question renouvelle, comme on le voit, la face des études, en raison des résultats auxquels elle conduit. Cette marche est véritablement en rapport avec la nature des corps qu'il s'agit d'étudier, et il n'est aucun point, soit de l'anatomie, soit de la physiologie, qu'elle ne conduise a approfondir. La méthode suivie jusqu'à présent dans l'examen du sujet traité dans cet ouvrage en particulier n'a pas donné des résultats proportionnés aux efforts qui ont été faits, si l'on en juge, du


moins, par le nombre des publications que nous avons ~te oNi~ ui nYvi nn »nwénwmn..1 _.t_t.¿.u.1t.1!I. -1

moma, par te nomore (tes puMtcattons que nous avons été oNigés de citer, et qui ne renferment généralement que l'indication de vagues espérances sur des applications A venir, mais dont pas une n'était, même approximativement, indiquée. Peut-être, dira-t-on, que ceux qui exécutaient les recherches, n'étant souvent ni physiologistes ni médecins, no pouvaient formuler des questions a résoudre sur un sujet qu'ils no connaissaient pas mais parler ainsi, c'est condamner tes travaux même dont il s'agit car, comment bien faire connattro la substance organisée, but que t'en doit se proposer, si l'on ne connatt déjA les actes qui se passent dans t'économie de manière & pouvoir dire dans quel sens on peut les améliorer. Or la question d'utilisation des sciences résume la tendance qu'elle doit avoir et que les masses lui attribuent; c'est ce qui leur attire leur respect. tL'enchamement logique des idées n'appartient pas en effet seulement aux savants or, ceux même qui, sans avoir de connaissances scientifiques spéciales, possèdent cette qualité au plus haut degré, perfectionnée même parla pratique, résument l'idée qu'on doit se faire de la science, en posant ainsi la question au point de vue de l'amélioration de )a sante. Les promesses qu'a faites la chimie font que c'est à elle qu'on s'adresse A cet égard. Mais c'est en vain que l'on demande à cette science de prolonger la vie; c'est à grand'peine déjà qu'elle parvient à conserver les ça*davres. C'est une science plus élevée en complication qu'il faut s'adresser, la biologie, qui nous fait connattre ce qu'il s'agit de conserver, en utilisant la chimie envisagée non plus comme science, mais comme moyen, comme procédé d'analyse anatomiquo le plus puissant. Il importe, en terminant ce qui est relatif aux procédés scientifiques en général, comparés aux faits eux-mêmes qu'ils font connallro, de faire les remarques suivantes sur le titre de cet ouvrage. Beaucoup de ceux qui admettent qu'il y a une anatomie pathologique sourient lorsqu'on parte de physiologie pathologique, comme si l'une pouvait exister sans l'autre. Cela tient a une vicieuse interprétation qui a fait employer le terme physiologique comme synonyme de normal, tandis que p~ologie veut dire, étude de ror~c~Mmc en activité, a~MMttt, etqu'<!<Mt<MM<e signifie, étude de l'organisme A f~< de repos, en tant ~«'opte d'agir. Or, s'it y a une anatomie pathologique, il y a aussi une physiologie pathologique, ou symptomatologie, qui étudie ce que sont les actes lorsque l'organisme, au tieu d'être à l'état normal, présente quelque altération.


Utto orrcuf invet'se est eotnmise A propos du sujet qui nous occupe oh entend partout parler do chimie pathologique, mais on M refuse d i'expt'eMion <'&t'M<e etMtt<<!tMt~Me. Il est de fait que l'une et l'autre de ces expt'esMons sont vicieuses A un égal degré, en ce qu'elles feprésentent des citosesqu! n'existent pas plus l'une que l'autre; mais une fois admis l'un de ces titres pour céder à l'usage momentanét transitoire, il entratne l'autre avec lui, et nous venons que la chimie est un moyen qui nous fait conhattre bien plus encofe la eoM~M~'oM de la substance orgaMisoe que les ot~ qui s'y paient, t'anatomie que la physiologie. § tX. Cet atias renfèfnM~esngufes dei200 fofmes cHstalHne!! cn~ton, choisie~ parmi tes plus ordinaires et les plus caracteristiques de toutes celtes que notM aVons obsédées. Toutes ont été faites d'après nature au fur et à mesUre de leur préparation, sauf 6 ou 6 qui sont tirées de l'atlas de MM. Conne etFoucatitt, dont les figures ont été prises au tnicfoscope daguerréotype, et & qui Viennent de l'atlas inédit de ?. Leberl. Mous avons choisi les eMtnpies représentés parmi 17 à 4800 ugures que irenterment nos aibums car nous avons dû négliger celles de metne espèce qui ne diuéraient que pat un volume plus petit ou des différences de formes trop peu considéraMes.

D'après ce que nous avOM dit du ~~W~~ OfM~Ma~, § 662, t. î", p. 6&o, il reste évident que les dessins doivent presque toujours, sinoo toujours, être exécutés par t'observateur lui-méme, en raison du choix à faire parmi !eS nombreuses formel qu'on rencontre et dont il faut choisir les plus communes or ce choix ne saurait être fait par un dessinâteur.

Nous avons scrupuleusement suivi cette régie; seulement nos albums ayant, avant teur publication, servi de guide dans notre laboratoire, ptu& de la moitié des figures ont été tachées ou trop eu~cées pour p6uvo{(servir a la gravure et ont do être recopiées. Ce travail minutieux et diiBci!e a été exécuté avec beaucoup d'exactitude et de perfection par M. !Lackerbauer, dont le nom et le rare talent sont assez connus pour qu'il soit nécessaire d'en parler.

tl faut d'une manière générale être prévenu que pour les cristaux réguliers, dont les arêtes sont nettes, la gravure les reproduit par un trait qui est ordinairement plus dur, plus~ibncé, que ce qu'on observe sur le cristal lui-même, ïi y a de plus un certain nombre de particularités d'as-


poct dues au pouvoir réfringent des cristaux et qu'on ne peut rendre quo par des teintes plus ou moins foncées, sans que le reuet spécial qui en résulte pour chaque face du cristal puisse etro rendu. De là vient quo les commençants ou ceux qui portent un jugement d'après un seul examen taxent souvent les figures d'inexactitude faute d'avoir reconnu par expérience ou réflexion qu'un dessin n'est pas t'obJeUuMneme, mais l'imitation de ce qui peut être reproduit et de plus, pour imiter, il faut transformer, car les arêtes d'un cristal représentées par des traits noirs, quelque fins qu'ils soient, ne sont nullement une imitation, une reproduction de ce qui est. Il est évident que, lorsqu'on vient a comparer un dessin à une préparation, il ne faut pas s'attendre à retrouver ces traits noirs dans les cristaux eux-mêmes. Des remarques analogues pourraient être faites à l'égard du ton clair ou foncé des facettes qui donne le relief, et relativement à la couleur des cristaux. Nous ne les faisons pas, parce qu'elles pourraient parattre puériles, car elles portent sur des faits tellement élémentaires, qu'ils semblent devoir frapper tout le monde. Pourtant, c'est en omettant d'en tenir compte que raisonnent habituellement ceux qui tiennent à avoir une opinion tranchée sur tout, et ceux qui, faisant profession déjuger sans voir ni expérimenter, sont nommés critiques; par suite d'une heureuse équivoque, car ils confondent l'appréciation avec la critique. Presque toujours ceux qui jugent sans avoir dessiné d'après nature ou expérimenté eux-mêmes, voudraient.un dessin tel qu'on pût le disséquer ou t'écraser comme l'objet qu'il représente.

U faut, d'autre part, ctro prévenu que pour les cristaux a facettes excavées, dont les arêtes sont dentelées, et qui sont réunis aux groupes, la gravure les reproduit plus réguliers qu'ils ne sont, surtout ceux qui ont du être recopiés avant d'être livrés au graveur. Les cristaux coloriés ont été reproduits avec des teintes un peu plus vives que celles des dessins de l'album, en raison de l'affaiblissement des tous, par l'usage et le temps. Ceci s'applique surtout aux couleurs jaunes.


EXPLICATION DES PLANCHES.

PLANCHE!.

p,g, i. CHLOMM DE soNUM provenant de l'urine d'homme. Fig. 2. – Id. provenant du sang de bouf. Fig. 3. Id. provenant des extraits éthéré et alcoolique du sang de bœuf.

PLANCHE Il.

Fig. i, x, y, z. PttoafHAM BB MACNÉStE de l'urine de lapin, tel qu'it cristallise lorsqu'il se dépose en petite quantité, après émission de l'urine, sans troubler ce liquide.

Fig. 2, et A, B, C.– Cristaux de CAMONATE DE CHAUX qui forment l'otoconie che!: l'homme, tant isolés que réunis, b, e, f. Ils sont semblables ou à peu près chez tous les mammifères.

Fig. S. – CMMMYMATE D'AMMONIAQUE.

a. Cristaux dendritiques provenant de la salive desséchée (Donné et Foucault).

c. –~ Cristaux octaédriques ordinairement à facettes striées ou irrégulieres, provenant de la salive évaporée en grande quantité. Fig. 4. PHOSPHATE DE CHAUX du pus d'os cariés (Atlas inédit de M. Lebert). On en trouve d'analogues dans quelques concrétions calcaires des artères et du poumon.

PLANCHE !H.

Fig. i. – PHOSPHATE ACtBE DE CHAUX provenant des urines d'homme et de chien, dans lesquelles il est souvent très abondant, quand elles rougissent fortement le tournesol.


Fig. 2. – CAMONATK BR cHA~x tel qu'il se dépose spontanément dans les urines jumenteuses du cheval.

Les formes t, d, se rencontrent quelquefois dans los urines alcalines d'hommes et d'enfants.

PLANCHE IV.

CAMONATB DE CHAUX.

Formes régulières et irréguuëfes dérivant du rhomboèdre qu'il prend lorsqu'il se dépose spontanément de la saHvo paroUdienne du chien. PLANCHE V.

CARBONATE DE CHAUX.

Autres {ormes de solides cristallins toujours mélangés ,aux cristaux précédents, de même origine et de même nature chimique qu'eux. PLANCHE Vt.

F!g. 1.– ëuL~AtË ? <:(tAt)x tetqti'tt se dépose du sue pancréattque lorsque ta pancreatino entre en putréfaction.

L'aspect de la préparation varie beaucoup suivant que ce sont les formes i, e, f, qui l'emportent en nombre sur les autres.

Fig. 2. – 0&ALATE DE CMAUx do t'urinc d'homme.

Fig. 3. OxALATE DE CHAUX déposé spontanément de l'urine d'homme (Donné et Foucault).

PLANCHE VH.

PHOSPHATE AMMONtACO-MASNÉStEN.

Fig. 1. Phosphate ammon!aco-magnesien obtenu en ajoutant de t'ammoniaque & t'urine d'homme.

Fig. 3. ~<<. déposé spontaaomentdMst'ttriMhumaiM (Donne et Foucautt).

Fig. 3. Id. de l'urine de cheval.


PLANCHE VIII.

Fig. i. PHOSPHATE AMMOmco-MAGffËStEN tel qu'il se présente en dendrites quand on évapore une petite quantité d'urine.

Fig. 2. Id. provenant des calculs urinaires.

Fig. 3. – PHOSPHATE NEUTttE M SOUDE provenant do l'urine et du Mng. Fig. &.OxALATE DE CHAUX en octaèdres aptatis a, ou allongés b. a. Octaèdre aplati inctiné avec son schéma au trait, pour faire voir comment, par suite du pouvoir réfringent du sel, on a une partie centrale quadrilatère plus claire que le reste du solide.

e, t, Solides cristallins du même sol, granuleux irréguliers, apho.riques isolés, ou réunis deux a deux en forme de sablier (dumb M! crt~a?~, tels qu'on les rencontre dans certains dépôts morbides, ou ils ont été décrits depuis longtemps par M. le D'Bacon, de Boston (F<<«~«f~A fept~c, septembre 18~8).

PLANCHE tX.

Fig. i. – PHOSPHATE NEUTBE DE SOUDE de t'urine d'homme. Fig. 2. – PHOSPHATE AC)M: MB souM de l'urine humaine. Fig. S. !<ACtA'M M CHAUX det'urine de cheval.

&. Est un groupod'aiguittes de lactate de chaux préparé avec l'acide lactique des muscles, afin de montrer la teinte que prend ce sel dans ces conditions-là.

Le tactato de baryte se prend en groupes cristallins anfttogttes, mais don t les aiguilles sont plus grosses.

PLANCHE X.

PHOSPHATE DE MACNËStE.

Fig. 1. Phosphate de magnésie déposé spontanément dans t'urine du lupin en lui donnant l'aspect lactescent.

Fig. 2. Id. déposé dans le pus.

PLANCHE XI.

Fig. 1. ACIDE <m«;t)E.


a, b, c, d, e, – Cristaux pris dans le résidu d'une urine d'homme évaporée tandis qu'elle était encore chaude.

&. – Cristaux d'acide urique déposés spontanément dans l'urine d'un diabétique.

Fig. 2. ACIDE UtuovE déposé par refroidissement d'une urine rendue douze heures après avoir bu beaucoup de vin.

Fig. 8. CBATE DE souBE pris dans un dépôt urinaire.

PLANCHE XH.

ACIDE UtUOM.

Pris dans le dépôt de l'urine d'un malade atteint de néphrite chronique.

PLANCHE XIII.

Fig. 1. Acma UMOUE déposé spontanément dans burine (Donné et Foucault).

Fig. 2. AoDE untouE obtenu par décomposition de i'urate de soude à l'aide de l'acide acétique.

Fig. 3. CAMONATE DE CHAUX déposé spontanément dans t'urine des iapins et lui donnant l'aspect lactescent. n est probablement mélangé de carbonate do magnésie. Nous avons constaté la présence d'un peu d'hippurate de magnésie ou de chaux dans ces cristaux. o,!B, y. – Représentent !a trame de substance organique insoluble dans l'acide acétique ou l'acide chlorhydrique étendu, qui reste après décomposition des sels précédents formant tous les solides qui ne sont pas des rhomboèdres.

PLANCHE XIV.

Fig. 1. ActM OMQCE obtenu par décomposition lente des urates à l'aide de l'acide acétique.

Fig. 2. Id. obtenu en ajoutant 1/16' d'acide acétique à une certaine quantité d'urine fratche.

Fig. A et B. -Sel particulier déposé spontanément dans l'urine alcaline d'un chien.


Fig. C, D, E, F, G. – Acide particuuor obtenu en décomposant le sel précédent t'aide de Facide chlorhydrique.

PLANCHE XV.

Fig. i.ActM URtQUE obtenu par addition de i/20* d'acide chlorhydrique à l'urine humaine fralche.

Fig. 2. – Id. précipité par addition d'une grande quantité d'acide cMorhydrique à de l'urine d'homme fratche, et déposé lentement.

Fig. 8. ~d. provenant des calculs urinaires et déposé rapidement de sa dissolution dans l'eau bouillante.

Fig. A. –CAMONATE DE CHAUX déposé spontanément dans l'urine du lapin et mélangé aux formes figurées plus haut, pl. XIII, ng. 3. PLANCHE XVI.

Fig. 1. AocE CtttQUE hydraté déposé rapidement de sa dissolution dans l'eau chaude.

Fig. 2. – Id. déposé lentement.

Fig. 3. ACIDE otttQOE provenant de calculs vésicaux fortement cotorés en brun et déposés lentement de leur dissolution dans l'eau chaude. PLANCHE XVII.

Fig. i. ACIDE uatQCE provenant de calculs urinaires dissous dans l'eau bouillante; ils ont un léger reHet ou teinte Meu&tre métaUique. Fig. 2. Granules rougeàtres des urines formés d'UaATE DE souoE principalement mêlé d'un peu d'urate d'ammoniaque et de chaux. Fig. 8. UttATE ACIDE DE SOME déposé pendant l'évaporation des urines.

e, b. –Mômes masses sphériques qu'en a, <<, mais traitées par l'acide acétique faible.

Fig. A, et A, B, C. – ActM PARTICULIER dont les cristaux jaunâtres ont été obtenus par décomposition a l'aide de l'acide chlorhydrique du


sa! pa~Mw de l'urine de chien, nguré plus haut, pl. XIV A, B, etp!us!oin,pt.mv,ag.3.

PLANCHE XVIII.

Fig, i. UMATBAC!M B'AMHOtttAauB provenant deacatcots urinairos, ob. tenu par dépôt lent dans sa dissolution aqueuse chaude.

F!g< 3, UBATN DB MACX~te provenant do calculs urinaires et déposé lentement (~'<-wa~ A~ra~ magnésie, S.-L. Bigolow) (1). PLANCHE XIX.

Fig. t. URATR ? MtCNÉStE provenant da calculs urinaires et dépose rapid~nMftdesa dissotutton dans l'eau bouillante.

Fig. 2. Cristaux d'urine do porc très acide et soupçonnés être de l'acide hippurique.

PLANCHE XX.

AcmE HtpPttmouE.–Cristaux déformes types et dérivées, obtenus par décomposition des hippurate? du sang do txBuf.

PLANCHE XX!.

Fig. i. ACIDE tnppfRtQUE obtenu par décomposition & l'aide de l'acide cMorhydrique do !'hippurate de chaux de t'urine de cheva). Fig. 2. HtPfMATE DE CHAUX par, formé de toutes espèces. Ftg. obtenu par évaporation do t'urine de chavttU,

PLANCHE XXÎt.

Fig. 1. –. HtPPURA-rE M CHAtjx obtenu par évaporation de t'urine de cheva!.

Fig. 2. –'CmÉA'DNE obtenue du bouition de viande de bœuf; cristaux réguliers de teinte claire et briHantc.

(<) S.-)L. BtOtMW, Mw<~M Mtf co<cM<< oM<t~ e< sur lew «oa~M <t)f<yo-e&<. miquf. T~ Pftit,tM~, ie-4", p. 6~


Fig. 3. – J~d. cristaux moins réguliers, à a)'6tes mousses, de teinte jaunâtre. Ces cristaux sont souvent métangés aux précédents. PLANCHE XXIII.

Fig. t. – CnÉMME obtenue dans les mêmes conditions que la précédente.

Fig. 2. – /(<. provenant du bouillon de cœur de hceuf. PLANCHE XXtY.

Fig. 1. – Ca~ATtNE provenant du bouillon de cœur de bœuf. Fig. 2.–CttÉA'ntœon lamelles minces ou en prismes provenant de Furine humaine évaporée.

PLANCHE XXV.

Fig. i. Ca6M)ttE provenant de Furine humaine évaporée au batH~ maria.

Fig. 2. CttÉATtNE de l'urine déposée par évaporation rapide et ayant pris la disposition dendritiqua.

Fig. 8. CnÉATME extraite en petite quantité du sang et crista)Uaée rapidement.

PLANCHE XXVL

Fig. 1. SEL DOUBLE DE Ct<ÉA'f)!<ME ET DE ZINC. Lcsplus petits amas sant les plus abondants. Sa codeur (~t d'un brunjaun&tre.

Fig. 2. – CaÉATtNE provenant de l'eM de l'amnios chez la femme. Pig. 8. –CttÉATmmEpurc donttos cristaux se sont déposésdans sadissolution dans l'eau distittée.

PLANCHE XXVII.

Fig. 1. Cn6ATmmE donUeacristau~ proviennent de sa dissolution dans l'eau distmée.

Fig. 2, Id. donHes cristaux ont été obtenus par évaporation de sa dissolution dans l'alcool.


PLANCHE XXVHL

Fig. i. –CaEtTMtNE provenant de la dissolution alcoolique. Fig. 2. CREATtMNB provenant du cœur de bœuf.

Fig. 3 C~ATtNtNB déposée dans t'urine de porc très acide évaporée. PLANCHE XXIX.

Fig. 1. – CnËATtNtNE de la viande de cheval.

Fig. 2. – CRËATtNtNEdeta chair de boeuf.

Fig. 3. UasE déposée de sa dissolution aqueuse.

PLANCHE XXX.

Fig. 1. UtUÊE déposée de la dissolution dans l'eau pure. Fig. 2. – Id. déposée par évaporation lente dans l'urine do porc. Fig. 3. J<f. déposée par evaporation lento de sa dissolution dans l'eau distillée.

Fig. a. – UaÉE obtenue par évaporation de l'urine de cbien. Fig. 6. NtTMTE n'ORÉB obtenu en ajoutant de l'acide nitrique à l'urée pure.

Fig. 6. NITRATE c'tfttÉB obtenu en ajoutant de l'acide nitrique a de l'urine évaporée (Donné et Foucault).

PLANCHE XXX!.

Fig. 1. NtTBATB D'MÉE obtenu en ajoutant de l'acide nitrique à de t'urine évaporée; jusqu'à diminution de moitié du volume. !t prend toujours une teinte brune.

Fig. 2. OXALATE D'mÉB obtenu en ajoutant de Facide oxalique à t'urée pure.

PLANCHE XXXH.

Fig. 1. OxALATt; c'ottËE, autres formes obtenues dans les mentes conditions.


Ftg. 2. UxtLATE a UKÉE obtenu en ajoutant de tactde oxalique a de t urine évaporée jusqu'à diminution de moitié du volume environ. H a une teinte d'un beau brun jaun&tre.

PLANCHE XXXH!.

CYSDNE.

<<«.– Fragments cristattinsnnement lamelleux, tels qu'on en trouve dans !& poussière qu'on obtient en grattant les calculs de cystine.

b, c, d, etc. – Diverses formes que prend la cystine quand on évapore su dissolution ammoniacale.

PLANCHE XXXtV.

Fig. i. NITRATE DE cvs'nttE cristallise en prismes, groupes d'aiguilles ou ramifications dendritiques (k).

Fig. 2. –OxALATE D'unÉE en groupes sphéroldaux aplatis. Fig. 3. CH<M.KMÉa)M! cristallisée naturellement dans l'économie (Donné et Foucault).

Fig. &. –CHOLESTËtONE dekystes hépatiques teints par la matière colorante de la bile (Atlas inédit de M. Lebert).

PLANCHE XXXV.

Fig. 1.– GBOLESTËtUNE d'une tumeur épidermique de la tnâchoire inférieure.

Fig. 2. – CHOMSTÉMN8 d'un cancer du fémur chez un chien. Fig. 3. – CHOLESTÉHtNE extraite du cerveau, déposée dans la solution alcoolique.

Fig. A. –AoDEpNEMnaoE déposé dans Féther; formes les ptus régu.Mères, peu nombreuses.

PLANCHE XXXVL

Fig. i. ACIDE pt<MMtOt)E déposé dans les mêmes conditions; groupements divers de prismes et d'aiguilles.

K. Prisme altéré par déliquescence.

3


hg. 2. SEMONS dM sang, lamelles isolées et groupes; !ës potntes sont ordinairement ptostine~ et plus etu!éM que ne rendu la gravure.

PLANCHE XXXV!

ActM pNEUMtOttE. Cristaux isotésetgroupes ste!ti<brmes déjàvisiMes À !'<Bi! nu, Ogurés grossis..

PLANCHE XXXVIII.

~ig. t. Ac)B8 mRCARtcuE cristallisé en rosaces formées d'atguHtes courbes, retiré directement du sang de toeuf. De l'acide otéique reste quelquefois mélangé Atut an centre des rosaces formées par tes petites aiguilles.

Fig. 2. ACIDE MAMARtQNE par, cristallisant aussi en petites aiguilles; courbes, ~amatres, isolées, ou formant des groupes anatogaes aux précédents (c)ou de formes diverses (d, j)'. A). Il est représenté ici: tel qu'il se dépose de sa. dissolution atcooMque.

PLANCHE XXXIX.

Fig. 1.–AcmE ST~RtQUE retiré du sang; it cristattise en courtes ai. guilles jaunâtres, foncées,, très pressées les unes contre les autres, difficiles distinguer.

Fig. 2. ActM: STÉMttQOB pue dépose de la solution alcoolique; a est toujours à peine coloré.

Fig. 3. –GLYMCtMt~MpEsot'McristaUisé en aiguilles réuniesen grou. pe& de formes diverses.

S, T. – Id. cristallisé en aiguilles réunies en groupes étoHés.

PLANCHE XL.

Fig. i, R. – GLYKOCHOt~TB D8 80N)s, autEe groupe ste!ti!brme d'aiguilles.

A, B. Id. ramtneatiaM de ces groupes vues isolément à un plus fort grossissement.

F, K. GLYMcaoLATE DE soME, aigMittes isotees.


? Pig. 2, <t, b, o, d, etc. – STËARME dont les aiguilles forment des groupes de dispositions diverses, generatem~nt sphériques.

PLANCHE XLI.

Fig, i, a, b, e.– BiABCABtNE cristaHisée spontanémentdansles vésicules adipeuses.

~e, f,. – extraite à l'aide de l'alcool de la graisse humaine.

h, i, j, k, MAMARME pure déposée de la solution alcoolique. Fig. 2. – STÉAMM extraite de !a graisse humaine a l'aide del'éther, deposée soit en aiguilles isolées, soit en groupes.

Fig. 3~ S~MUN&pure de la graisse de mouton précipitée de la solutionethéree.

PLANCHE XLII.

Fig.i.~LEcaNS'.

a, <.LEuctNE artiBcieM~. Masses spheriques et ptaqaes (~.

t, d, etc. t<MEttm extraite du poumon,

Fig. 2. – SULFATE DE CHAM têt qu'il sedépose d(trant!'extraction de !a leucine etautres principes.

PLANC!ÎE XL!M.

Fig. 1. LEUCtNE extraite du poumon.

Fig. 2. FtBtUNB du sang coagulé dans le cœur après la mort.

Fig. 3. FtBBtNE d'un corp~oMMe de !a grossesse du quatrième mois. Fig. &. -Cristaux d'HÉMATOïMNE, dits cfM<a«a; d'MMottMe, incomptetement colores (6, c,<e).

a. Jd. en aiguilles groupées en rosaces.

Fig. 6. Id. de formes diverses.

PLANCHE XUV.

Fig. 1. Ac!DE BIPPURIQUE.


t, A, ~J, M. f< obtenu par décomposition sous le microscope do l'hippurate de soude et de chaux.

a, &, c, d, etc. – Id. déposé spontanément dans une urine pathologique.

Fig. 2. – Sel particulier do farine de cMen, obtenu par simple évaporation.

Fig. 3. Cristaux d'HÉMAToïMNE, dits <TM(atM'd'MM<~<M~ libres et déposés dans répaisseur de cellules du cancer (a, &, c, d, e, ~). Fig. &.–ActM CLYKOCHOLIQUB obtenu par décomposition du glykocholate de soude.

PLANCHE XLV.

Fig. 1. –ÏNOSATE BEBAturfE retiré du bouillon de viande de bœuf par double décomposition de Finosate de potasse.

Fig. 2. Gouttes d'huiles donnant à la membrane jaune du «M'p«< !«<eMm de la femme sa couleur.

Fig. 3. Gouttes et granulations graisseuses des plaques athéromateuses de la tunique élastique des artères.

Fig. &. – Gouttes graisseuses isoteesdesathéromes desparois art~rieUes. Fig. 6,e, b. –Gouttes graisseuses du chyto.

C, D, E, H. Globules du lait.

t, K, L. -Cristaux de MAMARME !brfnés par simple refroidissement dans les grandes gouttes, graisseuses que forment en se réunissant les globules du lait quand on fait bouillir ce liquide.

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Fi~ t. tnMMh' <t<' B.u'\t< -FK~.u.5 et. ~.C&ttttt-f f) Mottttt< <!f pt'tnt'ipft~r.K s. t'f<{.< fttitbttte!' et'.tMMMttaCkvtc. -t'i~ C O.H.tt. Ckbuk~ de. lait.

f.j.)KJ.<'itt.)Mt.)t-MK<~aMt~-<)m«)<«'t!csH)t'mM'6j).tt'Mu«iutt ))< ~Htoti~s <))t lai .h.<tt<L )'<tMtf).MJK))..t))~n- ~n..


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