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Titre : Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste]

Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte

Auteur : Parti socialiste (France). Fédération (Paris). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Limoges)

Éditeur : Parti socialisteParti socialiste (Paris)

Date d'édition : 1933-08-31

Contributeur : Blum, Léon (1872-1950). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 36344

Description : 31 août 1933

Description : 1933/08/31 (Numéro 3858).

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k821301p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60603

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2011

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M. Herriot

admire les réalisa-

tions soviétiques.

Serait-ce donc ainsi qu'il prépare la guerre contre l'U. R. S. S.?

LE POPULAIRE

LÉON BLUIM

Directeur Politique

Organe du Parti Socialiste (S. F. I. O.)

JEAN LEBAS

Administrateur-Délégué

j ♦♦ En plein jour, à Paris, une

i jeune vendeuse est ailaquée dans un magasin par trois audacieux

| malfaiteurs qui s'enfuirent après

| avoir vidé' le coffre-fort.

1 ♦♦ Le cynique ami de Violette

I Nozière a été longuement interrogé

S par la police. Il a avoué qu'il rece-

B vaii de l'argent de la jeune crimi-

I nette.

abandonné par sa femme, étrangle m fillette et se taillade la gorge.

♦♦ Un dangereux repris de justice est arrêté en Touraine. Il voulait 1

acheter des châteaux, mais il n'avait que 40 francs en poche. \

♦♦ La lutte ouvrière engagée à Strasbourg est interrompue mais non f

terminée, déclare le Comité de grève. ;

♦♦ Franz Hofer, chef des nazis autrichiens a été enlevé par force de la |j

prison d'Innsbruck par des hitlériens allemands. jj

♦♦ Le congrès du parti hitlérien s'est ouvert hier soir à Nuremberg. p

♦♦ M. Norman Davis revient en Europe. j§

IWIMIB ■ ■ ■ ■ «â– â– â– II» ■ ■ ■IIBIIIBIIBI HTlil

Et 9 Internationale et le réarmement de l'Allemagne

* GISSANT sur ses diverses sr.c-

A tions nationales,, et,' à tra/r\ vers elles, sur les « gouvernements démocratiques », l'Internationale défère à la Société des Nations « les problèmes menaçants pour la paix européenne que soulève la victoire de l'hitlérisme, notamment le réarmement de l'Allemagne, les entreprises dirigées contre l'Autriche et contre le peuple de Dantzig... ».

Ce recours de l'Internationale à la Société des Nations ne doit pas surprendre. Certes, l'organisme de Genève a provoqué, depuis douze ans, des déceptions assez cruelles, dont les plus récentes — je pense surtout au conflit sinojaponais — ne sont pas les moins amères. D'autre part, je ne suis pas de ceux quii répètent : La Société des Nations n'est pas comptable de ses faiblesses ou de ses insuffisances ; seuls sont coupables les gouvernements des Etats qui. la composent. La faute des gouvernements est certaine, mais je pense, pour ma part, que l'organisme de Genève a encouru par surcroît ses responsabilités propres, qu'il dépendait de lui, une fois créé, de S'acquérir une existence distincte ;et indépendante, et que c'est en partie par sa faute à lui qu'il n'est pas devenu quelque chose et quelque chose de plus que les nations qui y sont représentées. Mais, cela dit, la Société des Nationsexiste. A l'heure présente, elle constitue l'unique expression, sur le plan gouvernemental, de la collectivité européenne et universelle. L'Allemagne est venue y siéger par un acte entièrement libre de sa volonté. Seule, en l'état actuel des choses, elle peut fournir le lieu et le moyen d'une pression collective des Etats européens sur l'hitlérisme. Seule elle peut exercer cette pression sans porter atteinte à l'esprit de solidarité europénne, aux espoirs d'organisation européenne. Il était donc naturel et nécessaire que l'Internationale recourût à elle, et que, par l'entremise des partis et des « gouvernements démocratiques » elle lui notifiât la décision des travailleurs.

Seulement, 11 faut regarder la situation bien en face. Nous demandons à la Société des Nations de prendre en main le plus redoutable problème du moment, le réarmement de l'Allemagne, — réarmement dont nous n'avons même pas dit qu'il était occulte, puisque, pour une large part, il est public. Rien ne serait plus dangereux que d'engager une telle action sans être déterminé à la poursuivre. Tout échec de l'entreprise signifierait un succès pour Hitler et pour le racisme allemand : toute marque de faiblesse accroîtrait leur force. L'état d'esprit inspiré ou imposé à une grande partie de l'Allemagne se trouverait non pas amendé, mais exaspéré. A tous égards la tentative se retournerait, si je puis dire, contre son objet. Ce que j'avance ici est si clair, si évident que je n'ai pas besoin d'insister davantage. Il y a non seulement vanité, mais grave péril à commencer, si l'on n'est pas résolu d'avance à « aller jusqu'au bout ».

Mais « aller jusqu'au bout ». qu'est-ce que cela signifie ? Continuons à regarder les, choses en face. Cela ne signifie pas, cela ne peut pas signifier la guerre. Les dangers de guerre, c'est le racisme et le fascisme qui les ont créés, qui les multiplient, et nous n'entendons pas lutter contre les dangers de guerre par la guerre. La résolution Bauer s'exprime làdessus avec l'énergie la plus catégorique. « Les ouvriers des pays démocratiques ne doivent pas se laisser tenter par l'idée de guerre même si la guerre leur était présentée comme le moyen de libérer les peuples asservis. L'expérience de l'histoire enseigne qu'une guerre entreprise comme guerre de libération contre le despotisme s'est toujours terminée par des traitée de caractère impérialiste qui ont pour conséquence de renforcer le nationalisme, aussi bien chez les peuples vainqueurs que chez les peuples vaincus, et risquent d'engendrer des forces de despotisme encore plus redoutables... ^

Nous aboutissons donc à ceci : une pression résolue, déterminée, inébranlable, de la collectivité européenne sur l'hitlérisme allemand, mais une pression qui ne soit pas la guerre et qui n'implique pas la guerre. Le problème ainsi posé est-il insoluble ? Non, certes. Le hitlérisme allemand ne peut pas songer à résister contre la volonté de la collectivité européenne, pourvu que cette volonté se manifeste avec assez de vigueur, avec assez de persistance, et surtout avec assez de cohésion. En ce sens, quiconque manquerait au devoir- collectif, quiconque s'en acquitterait avec duplicité ou réticence deviendrait comptable de la paix devant la conscience universelle.

Il se peut que de la pression collective, la Société des Nations sait obligée de passer à la contrainte collective ou même aux sanctions collectives. Mais le postulat fondamental de toute « organisation de la paix.» est précisément que les contraintes ou sanctions) internationales puissent être administrées sans compromettre la paix et soient, au contraire, le moyen suprême de la préserver. Je suis fermement convaincu, pour ma part, que ce postulat serait vérifié par l'expérience, et c'est en tout cas l'occasion ou jamais de le mettre à l'épreuve. Et s'il faut préciser ce que j'entends par ces contraintes et sanctions qui ne sont pas la guerre, je dirai que j'emploie ces expressions dans le sens où la Société des Nations elle-même les a toujours entendues. Je vise les sanctions d'ordre économique, financier, politique. Je vise l'ensemble des mesures qui feraient, somme toute, passer le « boycott moral et matériel de l'Allemagne » du plan de la lutte ouvrière sur le plan de l'action collective des gouvernements.

Tel est le sens concret de la mise en demeure adressée à la Société des Nations par l'Internationale. Mais gardons-nous d'omettre encore ceci. La Société des Nations ne pourra imposer à l'hitlérisme l'interdiction de réarmer l'Allemagne, elle ne pourra déployer dans son effort de pression ou do sanction la vigueur, la persistance et la cohésion indispensables, que si la Conférence du Désarmement reprend de son côté tes travaux et le» dirige vers des résultats prompts et décisifs. Nonréarmement de l'Allemagne d'une part, réduction progressive des armements des puissances exvictorieuses de l'autre, sont aujourd'hui les deux éléments complémentaires de la paix et l'on peut dire qu'ils se conditionnent l'un l'autre. On pense bien que les résolutions de l'Internationale n'ont pas laissé dans l'ombre ce point essentiel.

LEON BLUM.

LE TEMPS QU'IL FERA

Prévision» de l'OJf.M. — Asses beau

temps, brouillard le matin, ciel brumeux, demi couvert avec éclaircies,

FRANTZ hofer

chef des nazis autrichiens a Mi enlevé, par force de la prison d'Innsbruck

APRES AVOIR ASSOMME TROIS GARDIENS, LES AUTEURS DE L'ATTENTAT SE SONT ENFUIS VERS L'ITALIE

Vienne, 30 août. — Le chef régional hitlérien Franz Hofer, qui était en prison préventive, à Innsbruck, depuis le 12 juillet, jour où le Dr Steidle, chef des Heimwehren autrichiennes du Tyrol, fut victime d'un attentat nazi, a «té libéré de force cette nuit par trois inconnus.

A une heure du matin, une auto s'arrêtait devant la prison d'Innsbruck. Deux individus en uniforme de policière auxiliaires et un civil en descendaient. Les « policiers » déclarèrent au gardien de la prison qu'ils avalent reçu l'ordre de se faire remettre le civil qui s'était rendu coupable d'un attentat.

Sans hésiter, le gardien de service ouvrit le portail. Au même instant, 11 était abattu à coups de matraque et chloroformé par les trois agresseurs. Un second gardien, accouru au secours de son collègue, subit le même sort. v

En possession des clefs, les trois nazis délivrèrent Franz Hofer, le jetèrent dans l'automobile qui stationnait devant la prison, puis s'enfuirent à toute vitesse dans la direction de la frontière Italienne.

Après avoir repris connaissance, les gardiens de la prison alertèrent la police et la gendarmerie.

La poursuite

Les autorités, prévenues aussitôt, avisèrent tous les postes frontières et ordonnèrent la poursuite des fugitifs.

Près de Gries, à une heure environ de la frontière italienne, 'a gendarmerie repéra l'automobile et» tira de nombreux coups de feu dans la direction des fuyards. L'auto s'arrêta et les quatre nazis qui la montaient s'enfuirent dans la forêt.

(SUITE EN 3* PAGE, i' COLONNE)

Les inondations du fleuve Jaune

Changhaï, 30 août. — Les inondations du bassin du fleuve Jaune continuent leurs ravages dans le Chantoung et le nord du Kiang Sou. Dans ces provinces, les eaux atteignent Tan* Chan et l'ouest de Bsou Tchéou.

Bn plus des travaux de protection immédiats, NankiN A e~' ' AUxautorités provinciales de préparer le reboisement des rives du fleuve Jaune et du fleuve Bleu.

LE SUCCESSEUR DE M. MOLEY

M. SUMNER-WELLES, ambassadeur des Etats-Unis A La Havane, gui vient d'être nommé secrétaire ■ adjoint au Département d'Etat en remplacement de M. Moley, . démissionnaire.

VERITE A MOSCOU, ERREUR AU DELA!

Le communiste français — Voi ci l'infâme Herriot, gui prépare la guerre impérialiste contre la Russie des Soviets !...

Le communiste russe. — Mais n on. camarade, c'est notre cher petit père Herriot. Ici nous l'appelons « le lutteur infatigable de la paix »[

Une vue prise après le déraillement à Meigné-le-Vicomte.

Dès que la nouvelle de l'accident du rapide Royan-Paris est parvenue au ministère des Travaux publics, un ingénieur du contrôle s'est rendu à MeignéleVicomte afin de prendre part à l'enquête ouverte pour rechercher les causes de l'accident

M. Morane, chef-adjoint du cabinet du ministre des Travaux publics, re-

présentant M. Paganon. s'est également rendu sur les lieux de l'accident.

Jusqu'à présent on ignore les causes de l'accident.

Trois des voyageurs blessés avalent été, dès leur arrivée à Paris, transportés d'urgence à l'hôpital Necker où les meilleurs soins leur furent prodigués. Aux dernières nouvelles, l'état des blessés était satisfaisant.

Jean Dabin, l'amant complaisant de Yiolette Nozière, la parricide est longuement entendu par la police

Le jeune homme " bien élevé" a reconnu qu'il recevait frequemment de l'argent de sa maîtresse

Au fur et à mesure que se déroulent les épisodes, passionnément suivis par l'opinion, de l'effroyable drame do la rue de Madagascar, tout l'Immonde qu'on découvre fait presque oublier l'Initiale horreur du crime.

C'est toute la corruption, d'une jèunesse,, grandie, parmi le grand ébranlement des choses •et des idées provoqué par la guerre et la faillite d'un régime social, qui s'étale au grand jour.

Après l'épouvantable figure de Violette Nozière, cette enfant de 18 ans, adonnée à la débauche la plus vile depuis l'âge où l'on joue encore, d'ha bltude, à la poupée, cette fille orgueilleuse qui souffrait du rang modeste des honnêtes et simples travailleurs dont elle était née, cette égoïste féroce qui décida froidement de « supprimer » les parents qui l'adoraient, simplement pour pouvoir « vivre sa vie » et dépenser dans les bottes de nuit les économies amassées pour elle far les pau vres vieux — après Violette, l'empoisonneuse au coeur desséché, quelles troubles silhouettes nous avens rencontrées !

C'est Jean Dabin, sen amant, ce jeune bourgeois de bonne famille, comb é de tout ce que l'existence peut réserver à un garçon de 20 ans et qui, avec une surprenante aisance, s'est mis au niveau de ces « vagabonds spéciaux » qui dégoûtent même la police. Il n'avait même pas l'excuse d'être poussé par le besoin. Il trouvait dans sa famille un gtte confortable et assuré. Cela ne l'empêchait pas, pour le plaisir, pour épater les copains, pour se payer des cocktails ou des jolies cravates, de vider le sac à main de sa petite amie...

Ce sont les « copains » en question, les « Willy », les « Bernard » et autres jeunes gigolos géminés, plus souvent sur les banquettes des bars que sur les gradins des amphithéâtres, plus familiers avec les barmen, les Gaby, les Mado, qui venaient, entre deux « clients », leur payer un verre, qu'avec les programmes des examens qu'ils sont censés préparer.

Ce sont les beaux Jeunes gens du Champ-de-Mars qui flirtent avec l'empoisonneuse, lui font un doigt de cour, voire même une main entière, avant de la livrer à la police par l'intermédiaire de leur ami de Pinguet.

C'est enfin — le plus écoeurant de tous peut-être — cet étonnant comte de Pinguet qui, appelé par ses amis, volt Violette, la reconnaît, s'amuse avec elle pendant de longues heures, lui donne une rendez-vous 'd'amour... et envoie les Inspecteurs à sa place, avec cette vieille galanterie bien française qui fut, toujours l'apanage de notre aristocratie. C'est' le comte de Pinguet qui, tout fier de son exploit, est allé, le lendemain, faire le tour des salles de rédaction, offrant contre argent comptant de croustillantes révélations sur les confidences Intimes que lui fit Violette Nozière quand 11 eut gagné ea confiance.

Pouah 1

Le juge entend la concierge de la rue de Madagascar

L'Instruction a repris hier.

M. Lanoué a entendu trois témoins : un gardien de la paix qui procéda aux premières constatations, le concierge de l'immeuble. Mme Bourdon, et le jeune Willy Legrand, l'ami de Jean Dabin,

Mme Bourdon a fourni les meilleurs renseignements sur le ménage Nozière :

— Le père était un homme très estimé, a-t-elle dit, et l'accusation de sa fille est infâme.

Quant à Willy, 11 a simplement indiqué quelles étaient ses relations avec le couple, ajoutant que Jean Dabin, depuis qu'il était en villégiature en Bretagne, lut avait remboursé une somme de 350 francs empruntée la veille de son départ.

Violette ayant indiqué que son père avait abusé d'elle dans un jardin qu'ilspossèdent près de la porte de Charenton, M. Lanoué ira prochainement voir ce jardin et y procéder à diverses constatations.

Yiolette XOZIERE

Ajoutons que le Conseil de l'Ordre a désigné comme défenseur d'office M' Henri Géraud, le défenseur de Gorguloff, et un jeune avocat, M' de VésinneLarue.

M. Lanoué interrogera vendredi la jeune femme en présence dés deux avocats.' "

L'audition de Jean Dabin

Le commissaire divisionnaire Guillaume a entendu hier, dans la soirée, Jean Dabin, arrivé à 17 heures à la gare Montparnasse, venant d'Hennebont (Morbihan).

Le Jeune homme, qui est figé de 20 ans, et est le fils du chef 'de gare de Paris-Ivry, a été conduit entre deux inspecteurs de police au Quai des Orfèvres, où il fut entendu comme témoin.

(SUITE BN 2» PAGE, 5* COLONNE)

Un chauffeur jaloux blesse son rival

II le conduit ensuite à l'hôpital

Chartres, 30 août. — A Vernouillet f Eure-et-Loir), Maurice Friche, chauffeur de taxi à Dreux, rencontrant son amie en compagnie d'un Italien, Giorgo Giuseppe, a fait feu sur son rival et l'a blessé au bras droit.

Il a conduit ensuite lui-même sa victime à l'hôpital. ;

Friche a été arrêté peu après.

Deux blessés à Bordeaux au cours d'une échauffourée entre locataires

Bordeaux, 30 août. — A la suite d'une discussion, une rixe a éclaté entré plusieurs familles domiciliées cité Bougère. Des coups de revolver furent .échangés qui, heureusement, n'atteignirent personne. Par contre, deux des belligérants, les époux Portavieux, ont été. si brutalement frappés q-ue leur état Inspire de «sérieuses inquiétudes.

Des inculpations ont été 'retenues contre huit personnes, hommes et femmes, qui participèrent à cette bagarre.

Et deux antres au cours d'une rixe dans un débit

Bordeaux, 30 août. — Une rixe a éclaté dans un débit, rue de la Cour-des-Aides, au cours de laquelle un individu, connu seulement sous le sobriquet de « Grand Lucien », a frappé à coups de chaise une serveuse, Mlle Juliette Bouinoli, et un consommateur, le manoeuvre Marcos Rodriguez.

Tous deux, sérieusement blessés, ont dû être transportés A l'hôpital SaintAndré. Leur agresseur a pris la fuite.

LA POLITIQUE «LISTE

Pour la défense

du Part! et de son unité

MÊME chez ceux qui sont le plus enclins à dénigrer la majorité du Parti et ses porte parole, personne ne se lèvera pour nous accuser de n'avoir pas tout fait pour empêcher que nos graves désaccords de doctrine et de méthode aboutissent à de violentes querelles et à de regrettables scissions.

Nous avons soigneusement, pour notre part, même lorsque nous n'étions pas payés de retour, évité de calomnier ou d'outraser les hommes qui ne pensaient pas comme nous. Après les Congrès d'Avignon et de Paris, qui consacraient l'écrasante victoire de nos conceptions, et qui permirent à deux reprises d'enregistrer et de matérialiser, en quelque, sorte, la volonté ferme et résolue de nos Fédérations, aucun d'entre nous n'essaya d'empêcher le rassemblement de tous pour une action commune.

A la dernière séance du Congrès de Paris rAalgré de singuliers propos, dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils n'avaient que de lointains rapports avec tout ce que nous connaissons de la pensée socialiste, nous avons, sans hésitation et sans arrière-pensée, tendu à tous et sans exception une main fraternelle

En guise de réponse on nous annonça un manifeste de combat.

J'avoue que re n'en éprouvai ni une grande anxiété, ni beaucoup d'appréhension. Depuis des années, nos camarades de droite, après leur défaite chaque fois plus ample et plus complète, se livrent à ce petit geste désormais rituel. Ils protestent et déclarent faire appel à une future assemblée du Parti.

S'ils s'étaient bornés, cette fois encore, à cette protestation et, aussitôt après, s'ils avaient accepté de s'atteler avec nous à la propagande intense, ardente, voulue par le Parti et facilitée par les événements, je crois fermement que le socialisme avait pour lui le vent en poupe et des circonstances très favorables pour entreprendre une campagne de grand style.

Les discours et la manifestation d'Angoulême n'arrangent évidemment pas les choses.

PAUL FAURE

Un passeur de bac découvre un cadavre dans l'Aude

Carcassonne, 30 août. — ITn «passeur, de bac a trouvé, dans la rivière de l'Aude, au lieudit « Peicherou », le cadavre de M. Clément Tresora, âgé de 40 ans. La mort remonterait à samedi. Les poches du cadavre étalent remplies de pierres.

Un mari délaissé par sa femme étrangle sa fillette

Puis il se tranche la gorge avec un rasoir

IL VOULAIT SE VENGER DE L'ABANDON DE SA FEMME

Amiens, 30 août. — Gaston Maille, ouvrier bourrelier, demeurant 19, rue des Parcheminiers, ne vivait pas en bonne intelligence avec 6a femme, surtout après la naissance de leur bébé, une fillette de dix-huit mois. Jacqueline. La discorde s'installa définitivement dans le ménage et, avant-hier, Maille trouva, en rentrant du travail, une lettre de sa femme lui annonçant Qu'elle était partie refaire sa vie àvéo son amant.

Maille résolut de se venger. Aujourd'hui, vers 1 heure de l'après-midi, alors que les ouvriers s'apprêtaient à regagner l'usiné, des cris déchirant, éclatèrent dans l'appartement de Maille

Les voisins se précipitèrent et ils aperçurent alors Maille sur le pas de sa porte, la chemise dégrafée et la poitrine couverte de sang. Il tenait à la main un rasoir avec lequel il venait de se taillader la gorge.

—. Je viens d'étrangler ma fille, s'écriatil. Je suis un assassin 1

Maille se laissa conduire dans un café voisin. On lui fit un pansement avec une serviette et le meurtrier demanda un verre de rhum jeur se remettr . 11 fut hospitalisé peu après. Son état n'a pas été jugé grave.

Le commissaire de police a trouvé dans l'appartement la fillette étranglée dans la voiture qui. lui servait de berceau.

La femme Mailla était de moeurs légères. Elle s'était rendue récemment au Tréport e s'était refusée à rêintégrer le domicile conjugal.

LA MANCHE A LA NAGE

La nageuse anglaise. Miss Sunny LOWRY, qUi vient de traverser la Manche à la nage en 15 heures 41 minutes. Elle est la première gui ait réussi cet exploit depuis 1930.

LES MYSTERES DU REPORTAGE FILMÉ

VII. - Les câbles électriques sont les nerfs de l'information moderne

Le lord-maire de Guildford « aux actu alités ».

(Photo-Film Pathé-Natan.)

Nul n'oserait affirmer que ies hommes qui s'affairent autour de leurs appareils et qui paraissent se désintéresser de tout ce qui n'a pas trait directement à leur métier sont insensibles au spectable qu'ils vont enregistrer pour en projeter ensuite l'image devant des millions de spectateurs dans le monde entier.

Il s'agit de l'arrivée de Rossi et Codos au Bourget, et, plus intensément encore peut-être que la foule derrière les barra-

ges, les sportifs du reportage admirent l'exploit des deux aviateurs.

Filipini, désigné pour s'envoler avec l'escadrille d'honneur, et Cottard, qui enregistrera le son à bord du camion na sont pas les derniers à ressentir l'émotion du moment, d'autant plus qu'ils connaissent personnellement Codos. un " copain ». lis se proposent même d'aller la surprendre chez lui, le lendemain au pe« tit matin, pour l'avoir ainsi à eux seuls,