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Titre : Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste]

Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte

Auteur : Parti socialiste (France). Fédération (Paris). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Limoges)

Éditeur : Parti socialisteParti socialiste (Paris)

Date d'édition : 1929-07-24

Contributeur : Blum, Léon (1872-1950). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 36344

Description : 24 juillet 1929

Description : 1929/07/24 (Numéro 2361).

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k819759n

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60603

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2011

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Directeur < LÉON BLUM

Aâiiilslratenr-Dêlégflê ; COMPÊRE-MOREL

9. rue Victor-Massé, Paris (9') TÉLÉPHONES : TRUDAINE 94-46 ei 94-47 Entre 22 heurei et 2 heures : CENTRAL 77-29

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LE POPULAIRE

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La semaine d'études de St-Claude

UN BEL EXEMPLE D'UNION OUVRIERE

UE nos camarades de St-

/f\\ Claude soient loués I La M jj semaine d'études qu'ils V\y/ ont organisée est la meil- leure de toutes les propa- gandes. Je suis sûr que nos jeunes camarades des autres régions qui y auront participé en reviendront bien mieux armés pour la lutte, fortement encouragés et plus con- fiants.

Quand nous rappelons ce qu'ont fait les ouvriers étrangers, \en Bel- gique, en Allemagne,en Autriche, en Angleterre, ailleurs ,dans tous les domaines des réalisations pro- létariennes, on nous répond par- fois : « Les ouvriers français ne pont pas capables d'une telle dis- cipline nécessaire pour un effort collectif. »

C'est une erreur grossière. L ou- vrier de chez nous est prêt à tous les sacrifices et uisposé à toutes les initiatives. Des cotisations ? 11 en verse autant sinon, plus qu'en beaucoup d'autres pays.

Non, non, ce n'est pas lui qui est la cause du retard des oeuvres prolétariennes.

Seulement, on lui a imposé des .formules d'action et d'organisa- tion qui ont paralysé son effort et brisé son élan. Un l'a poussé au combat en orure dispersé : syndi- calisme, coopération,politique so- cialiste ont été isoles, mis a part dans aes compartiments spéciaux et se sont ignoras, quand ils ne se sont pas combattus.

Le syndicalisme se suffit à lui- même, disait-on hier orgueilleu- sement. Les chefs coopérateurs te- naient de leur côté le meme lan- gage.

bes scissions n ont pas arrangé les choses, loin de là... La bour- geoisie française a décidément été bien servie i.

Les jeunes camarades qui, ces jours-ci, passent de bonnes heures parmi les amis de St-Claude.pour- ront se rendre compte que tout va bien lorsque syndiqués, coopera- ? leurs et socialistes marchent ta main dans la main. La Maison du Peuple a surgi uans la montagne jurassienne tout aussi bien que dans la vallée flamande.

Jeunes socialistes, qui visitez pendant la journée toutes les oeu- vres des ouvriers de St-Claude et qui, le soir, assistez aux conféren- ces des hommes qui consacrent au développement de ces oeuvres leur intelligence et leur dévoue- ment,soyez attentifs à ce qui vous est montré et à ce qui vous est dit. Vous y puiserez le plus pré- cieux et le plus utile des ensei- gnements.

Et de retour dans vos fédéra- tions, au travail créateur ! Il n'y a pas une localité prolétarienne où il ne soit possible dès aujourd'hui de jeter les bases d une Maison du Peuple.

Il faut seulement vouloir. Par- tout où il y a une volonté, il y a un chemin.

L'obstacle, jusqu'ici, ce furent les fausses formules et la routine, ïl faut briser les unes et se guérir de l'autre.

PAUL FAURE.

Un père ignoble

Ollioules, 23 juillet. - La gendarme- rie a conduit hier matin devant le pro- cureur de la République un individu qui, depuis trois ans, abusait de-sa iu- le, aujourd'hui âgée de 16 ans. Le pré- venu a fait des aveux.

Les joies de la vague de chaleur

Notre photo reprfsente, avec quelle joie les jeunes filles se livrent aux plaisirs de la plage, à Trouville, plage a ta mode où les filles des prolétai- res ne vont pat.

hmommage

DES JEU SOCIALISTES AP0NAR0

Une conférence de Rey

et un rapport | sur le "Cri des Jeunes"

I m » , . i

?:

PONARD

gui fut le pionnier du mouvement socialiste, et coopératif dans le Jura.

Saint-Claude-sur-Bienne, 23 juil- let (De notre envoyé spécial.) - Six heures du matin. Déjà les délégués commencent à s'éveiller au Collège. Au nombre de 60 Ils se dirigent vers la Maison du Peuple où, sous la présidence du citoyen Jules Mermet, maire de Saint-Claude, qui souhaite la bienvenue aux délégués, le cama- rade Rey, ancien délégué à la pro- pagande de la C. G. T. va exposer, dans un magnifique exposé, de deux heures, la conception coopérative sanclaudienne.

Dans une péroraison éloquente,qui soulève la salle entière, notre ami lance un appel vibrant aux jeunes.

Ensuite le groupe des Jeunesses DE Saint-Claude a offert un vin d'hon- neur aux délégués et chacun se, re- tira chez les camarades qui les hé- bergent.

A 14 h. 30, conférence d'informa- tion sur le Cri des Jeunes, au cours de laquelle on mit au courant les délégués sur le succès grandissant du journal. De nombreux camarades apportèrent des suggestions utiles.

Immédiatement après nous nous sommes rendus sur la tombe du ci- toyen Ponard, pionnier du mouve- ment socialiste, syndicaliste et coo- pératif sanclaudien. Sur cette tombe si simple, les camarades se décou- vrirent en pensant à cet ardent et si actif propagandiste.

Quand le soir commença de des- cendre. les délégués, en groupes, al- lèrent visiter les sites environnants. Tout à l'heure ils iront porter la pa- role socialiste dans de nombreuses réunions publiques.

Tout marche à souhait. La Semai- ne d'études s'achèvera le mieux du monde après quelques jours d'utile et ardente besogne. - R. D.

Cinq grands hangars détruits par le feu

Châtellerault. 23 juillet. - Une fa- brique de tuiles et de briques, Sise à Soissay, près de Châtellerault, a été détruite par un incendie qui s'est produit au cours de la nuit

Cinq grands hangars ont été ré- duits en cendres.

Les dégâts sont évalués à environ trois cent mille francs.

Les causes de cet incendie sont ac- cidentelles.

LE DROIT SYNDICAL VIOLÉ i

Les beautés du militarisme ou les exploits du sous=off rengagé

V > .

Le jeune Chinot, brigadier d'artille j rie, qui devait reprendre la vie civile ! décide de « rempiler »... Il est promu maréchal-des-logis. La caserne a du bon. Attaché au Parc d'artillerie régio- nal de Douai, le nouveau sous of! n a qu'un désir : dresser les ouvriers ci- vils.

Pourquoi pas î Ces pékins sont syn- diqués. Ils ont mauvais esprit. On va les mâter, foi de Ramollot.

C'est ainsi que par un matin troid de février dernier (25 cm. de neige, 1S" au-dessous de zéro), le jeune maréchal ordonne aux ouvriers civils le déchar- gement d'un véhicule chargé de rails Decauville et de doubles aiguilles pe- sant au minimum de 300 à 400 kilo- grammes.

Les ouvriers demandent à surseoir à ce déchargement, le froid étant trop vif.

Le maréchal Chinot rédige un rap- port... militaire. Les civils s'étaient rendus coupables d'un refus d'obéis- sance !

Gros émoi au Parc de Douai.

Notre camarade Léon Martin, secré- taire du syndicat, conseiller municipal de Douai, dénonce le scandale.

Mal lui en prit.

De quoi se mêle ce civil, syndiqué, par dessus le marché î On ne discute pas les ordres militaires. On les exé- cute.

Léon Martin fut appelé devant l'au- torité militaire. Les faits dénoncés par lui sont incontestables et furent incon- testés. Qu'importe ! Le secrétaire d'i syndicat doit être frappé. Notre ami se vit appliquer par les sous-verges du l'ineffable Painlevé la sanction extrê- mement sévère de quinze jours de rus- pension.

Il fut, en outre, menacé de renvoi dé- finitif en cas de récidive.

Inutile de dire que les camarades au syndicat des ouvriers civils du Parc d'artillerie régional de Douai sont so- lidaires de Léon Martin.

En dénonçant l'incident et l'abus de pouvoir du jeune et frétillant maréchal des-logis Chinot, nos camarades du syndicat nous écrivent qua Léon Mar- tin « n'a eu d'autre but que do défen- dre les intérêts qui lui sont confiés ».

Et nos amis protestent justement contre la mesure arbitraire prise con- tre le secrétaire de leur organisation.

Le Populaire se joint à eux.

Peut-on demander à Paul Painlevé, de la « Ligue des Droits de l'Homme », si Paul-Prudent Painlevé, ministre di la Guerre, est disposé à couvri- de son autorité les injustices, les abus mili taires et. les atteintes portées au droit syndical ?

C'est peut-être trop oser.

En tout cas nous posons la question.

Léon OSMIN.

C'est aujourd'hui qu'entre en vigueur le pacte Kellogg

Washington, 23 juillet. - Les minis- tres d'Autriche et de Bulgarie ont de- posé hier au département d'Etat les instruments de ratification du pacte Briand-Kellogg que le président Hoo- ver proclamera officiellement demain comme entrant en vigueur.

LES ACCORDS SUR LES DETTES AV SENAT

La commission des Affaires étrangères s'est prononcée pour la ratification

La commission sénatoriale des Affaires étrangères s'est réunie hier afin de donner, sur le rapport de M. Victor Bérard, son approbation aux projets de ratification des accords sur les dettes, tels qu'ils ont été vo- tés par la Chambre.

Courageusement, la commission s'est refusée à examiner la question de l'évacuation de la Rhénanie, tant qu'elle ne serait pas fixée sur l'atti- tude des gouvernements intéressés, à l'égard du plan Young.

Quant à la motion de » réserves « acceptée, la veille, par la commis- sion des finances, elle a été égale- ment adoptée par la commission des Affaires étrangères, avec une légère modification, proposée par M. de Jouvenel et qui aboutit à dire que les charges de la France (règlement des dettes) ne pourraient, en aucun cas être aggravées du fait de la n défaillance de VAllemagne ».

Ajoutons que le groupe de la gau- che démocratique radicale et radi- cale-socialiste a, à la majorité, dé- cidé de voter les projets de ratifica- tion tels que les propose le gouver- nement.

L'avion soviétique a quitté Lè Bourget pour Rome

-

L'avion .soviétique qui était au Bour- get depuis quelque temps est parti ce matin, à 9 h. 45, pour Rome.

Il était piloté par Gronoff et avait â bord 9 passagers, journalistes russes j et allemands.

Atterrissage à Rome

Rome. 23 juillet. - A 17 h. 10, l'a- vion soviétique a atterri à l'aéroport du Licteur.

Une foule nombreuse assistait à l'at- , terrissage.

Le différend sino-russe

Un Pièce d'artillerie de campagne m anoeuvrêe par les «. Russes blancs » oui se sont réfugiés en Chine pour fuir le communisme et sont au service

de la Chine.

Résurrection de l'affaire Bessarabo

Mlle Paule Jacques aurait

sacrifié sa mère à une "amitié irraisonnée"

Mme bessarabo et sa fille Mlle Paule Jacques

On sait qu'après sept ans, qui n'ont pas suffi à faire oublier ce procès retentissant l'affaire Bessa- rabo revient à l'ordre du jour.

Mlle Paule Jacques, nous l'avons dit, prétend qu'elle a menti aux ju- rés qui ont condamné sa mère.

Celle-ci, pour accomplir son crime, ne l'a jamais enfermée à clef dans sa chambre. Mme Bessarabo n'aurait pas prémédité son geste et aurait eu simplement le réflexe violent, mais banal, d'une épouse bafouée.

Mais pourquoi ce mensonge de Mlle Paule Jacques ? Elle a bien vou- lu en confier les raisons surprenan- tes à un de nos confrères. Elle s'ac- cuse d'avoir imaginé un « plan in- fernal ».

A Saint-Lazare, Paule Jacques s'é- tait liée avec une de ses compagnes de cellule d'une amitié irraisonnée. Cette dernière fut libérée et Paule Jacques, pour mettre\fin au plus vi- te à cette séparation Intolérable, sa- crifia le sort de sa mère... Elle vécut d'ailleurs pendant cinq ans avec cet- te amie.

ET Paule Jacques ajoute : « C'en est fini, maintenant, de toutes ces horreurs... »

Aujourd'hui, la jeune fille, qui se dif rongée de remords, cherche à ré- parer l'infamie qu'elle avoue bien tardivement

Ces révélations vont-elles amener une- revision du procès Bessarabo ?

C'est la question que. l'on a posee à M" Raymond Hubert, qui fut le défenseur de Mlle Paule Jacques.

Avec mon confrère et ami Me de

Moro-Giafferri, nous souhaitons ar- demment que . cette' affaire soit re- visée

« Mlle Paule Jacques s'accuse ou- vertement et combien cette confes- sion doit être cruelle pour elle. Sa grandeur d'âme la rachète bien de la lourde faute qu'elle a commise dans un instant d'égarement ! Sans cela sa mère eût été probablement acquittée.

« De toute façon, le geste de Mme Bessarabo s'éclaire d'un jour nou- veau. Il y a là un obscur drame in- time SUR lequel Mme Bessarabo a vo- lontairement gardé le silence. C est sans doute ce silence qu'elle expie I depuis sept ans que la voici en pri- son..

« Dans ces conditions, il nous sem- ble que la revision s'impose. »

Voir en 2e page :

Le pénitencier infernal d'Orléansville

UN SCANDALE

Les 95 communistes arrêtés dimanche seront poursuivis, pour complot contre la sûreté de l'État

Ça y est ! Nous l'avions du reste prévu hier. Les communistes arrêtés dimanche soir sont poursuivis pour complot contre la sûreté de l'Etat !

Qu'ont-ils fait de grave : tout sim- plement ils ont assisté à une réunion clandestine. Vous verrez bientôt qu'a- près leur avoir fourré dans la poche de faux documents secrets, on les inculpera d'espionnage. Voici donc qu'à l'abominable système des arres- tations préventives et du mouchar- dage, le gouvernement prend les plus odieux prétextes pour brimer des mi- litants.

Après une conférence au ministère de la justice entre le -garde des sceaux, le procureur général et le procureur de la République, une in- formation a été ouverte pour complot contre la sûreté de l'Etat (loi du 10 juin 1853 qui prévoit la déportation dans une enceinte fortifiée) contre les 95 communistes arrêtés dimanche à Villeneuve-Saint-Georges et contre tous autres.

M. Peyre. juge d'instruction, est chargé de cette affaire. Aidé de six de ses collègues, il a procédé hier soir aux interrogatoires d'identité et les inculpés ont été envoyés à la San- té et à Saint-Lazare, quelques fem- mes étant du nombre. Des opérations policières ont été prescrites.

(Voir la suite en troisième page)

X.-V

DE COPEHHAGUE A BARCELONE

M pie POUPEE MAI seule en Mue classe |

Copenhague, 23 juillet. - Line pou- pée grandeur naturelle est partie, hier, de Copenhague comme voyageur de deuxième classe.

Elle est vêtue du costume national danois et va représenter, à l'Exposi- tion de Barcelone, l'industrie danoise.

C'est un journal de Copenhague qui a eu l'idée de cette ingénieuse publi- cité et qui a trouvé, pour 1 executer, la collaboration de tous les réseaux ferrés empruntés par la muette voya- geuse entre le Danemark et 1 Espagne.

Ah 1 si Villiers de l'Isle-Adam vi- vait encore, comme cette Andréide le remplirait de noble orgueil.

La poupée ambulante soutenue par un employé à la gare du Nord. Elle a son billet et comme elle ne peut parler, elle porte l'inscription sui- vante : « A mes compagnons de voya- ge. Veuillez m'aider à changer de train. Dressez mes jambes, levez-moi en me prenant par la taille. Je ne peux me tenir debout seule ».

A Saint-Ouen

UN CADAVRE

découvert dans un jardin

Depnis trois ans le criminel

vivait tranquillement dans la maison de sa victime

Une lettre anonyme avertissait ré- cemment le Parquet que le cadavre d'un nommé Emmanuel Grange, ayant demeuré dans une maisonnet- te en bois, 44 bis. rue des Buttes. Montmartre, à Saint-Ouen, sur la zone militaire, disparu depuis mal 1926, se trouvait dans le jardin avoi sinant la maisonnette.

L'enquête établit que les époux Grange avaient eu comme pension naire Pierre Desroches, actuellement âgé de 61 ans. Un jour, Grange dis- parut. Desroches, amant de Mme Grange, déclara qu'il était parti en disant qu'il voulait se suicider.

Depuis, Mme Grange est morte et Desroches a pris possession de la maison et du jardinet attenant.

Interrogé par des inspecteurs de la police judiciaire, Pierre Desroches a fait des aveux. C'est lui qui A-tué Grange et le cadavre se trouve à 50 centimètres du sol, sous des pissen- lits.

Ce matin, à 7 heures, M. Peyre, juge d'instruction et le Dr Paul, mé-, decin légiste, viendront assister à l'exhumation du corps.

Los éjections de la Guadeloupe

M. Gratien Candace, député de la Guadeloupe, a fait déposer au Par- quet par M® Maurice Ribet une plainte pour corruption électorale contre M. Tellier, gouverneur de la Guadeloupe à propos des élections municipales d'avril dernier.

M. Glard, juge d'instruction, a été chargé de cette affaire.

VWWWWWWVVW VWWWWWWV**»

TRAVAIL DAN

Malgré le danger qui les guetté, deux intrépides ouvriers travaillent sur une des tours du nouveau pont sur la rivière Hudson. Ils s'occupent à fixer un câble qui reliera pour la première fois les deux Etats de New- York et New-Jersey par dessus les eaux

Commémoration Jaurès-Guesde

Retenez vos places pour la com- mémoration de la mort de Jaurès et de Guesde.

La cérémonie à laquelle sont in- vitées la G.G.T., la Ligue des Droits de l'Homme et la Fédération socialiste de Seine-et-Oise, aura lieu samedi 27 juillet, à 20 h. 30, salle du Gymnase apy.

Militants socialistes et syndica- listes,

Sympathisants, répondez nom- breux à l'appel de la Fédération de la Seine.

Venez honorer nos grands morts et manifester en faveur du désar- mement.

Vous participerez ainsi aux dé- monstrations demandées par l'In- ternationale Ouvrière.

On trouve des billets d'entrée, 12. rue Feydeau, au prix de 3 francs.

Pour les accidentés du travail

La commission sénatoriale de l'hy- giène a donné, hier, par avance, sur le rapport de Mauger, son approba- tion au texte, inscrit à l'ordre du jour de la séance de jeudi à la Cham- bre, concernant le rajustement des rentes accordées aux victimes d'ac- cidents du travail.

La frayeur d'une détenue après ans de réclusion

Cuence, 23 juillet. - On a libéré ré- cemment une femme, nommée Encarna- cion Zamora Navarro, après trente-six ans de réclusion. Jadis condamnée à mort pour avoir assassiné sa propre fille, sa peine avait été commuée.

Lors de son nouveau contact avec la vie extérieure, la femme Zamora montra une véritable épouvante de- vant le spectacles des automobiles, des trains rapides et autres conquêtes de la science. On ne dit pas si elle a déjà vu un avion...

MAUVAIS PRELUDES A LA liQUIDation DE LA GUERRE

ON RECHERCHE ENCORE LE SIEGE DE LA CONFERENCE DIPLOMATIQUE

Assez de ces manoeuvres occultes et mesquines l

» ii

il /t'A Hr.ltSUN

Ah la belle farce !

Depuis trois semaines, les chancel- leries se concertent pour savoir où siégera la Conférence des gouverne- ments, chargée de statuer sur la mi- se en vigueur du plan Young et l'exécution de la résolution de Genè- ve du 16 septembre dernier.

A-t-on idée de cela 1

Tour à tour on a parié de la Suis- se, de Londres, de Baden-Baden, de La Haye. Hier on nous assurait que l'accord était réalisé sur Bruxelles.

Aujourd'hui tout est remis en question : le siège, la date, le pro- gramme de la Conférence.

Notre camarade Henderson décla- rait hier aux Communes qu'il espé- rait qu'une décision serait prise avant peu. Par contre, le Daily Te- legraph se demande s'il n'est plus possible de réunir la Conférence à la date primitivement fixée du 6 août.

Bien entendu, notre presse patrio- tique s'empare avec avidité de cette hypothèse, empressée comme elle est de prolonger le malaise actuel.

De son côté, la presse allemande, tout en s'opposant au choix de PRU. xelles, s'insurge contre les projets d'ajournement. « Que ce soit Londres ou Lucerne, La Haye ou Montreux, il suffit de se mettre d'accord et l'Allemagne viendra », écrit Theodor Wolff au Berliner Tageblatt. C'est aussi l'opinion de nos camarades du Vorwaerts. tandis que le Daily He- rald annonce que nos camarades du gouvernement britannique revien- dront à leur suggestion de réunir la Conférence à Londres.

C'est la pagaïe complète.

Bien entendu ces querelles absur- des sur le lieu de la Conférence ca- chent des rivalités d'ordre politi- que.

A qui la faute ?

Quelles sont les forces . qui agis- sent dans l'ombre pour saboter la li- quidation de la guerre ?

Qui a intérêt à créer, avant que la Conérence se réunisse, un ma- laise dont profiteront les éternels trublions de la paix ?

Poser la question, c'est la résou-

Qu'on sache, au moins, que l'opi- nion prolétarienne en a assez de ces mesquines manoeuvres.

Evacuez la Mandchourie

par SIXTE-QUÈNIN

C'est en violation d'un" traité sino- russe de septembre 1924 que le gouvernement de la Chine a procédé à la saisie du chemin de fer de l'Est chinois et à l'expulsion ou l'emprison- nement des agents soviétiques. La presse capitaliste française le recon- naît unanimement, peut-être parce que ce traité intervenu entre la Russie bolcheviste et la Chine n'était que la confirmation, au bénéfice des So- viets, de la main-mise du tsarisme sur la Mandchourie.

La Russie a donc des " droits » en Mandchourie. Ne vous semble-t- il pas qu'ils sont un peu de la même famille que ceux de la France au Maroc ?

Or pour résoudre les difficultés que la France a rencontrées dans le Rif d'abord, puis au Tafilalet, le bol- chevisme indique une solution : 1 é- vacuation du Maroc. Pourquoi, au lieu de discutailler avec. Chang Kaï Shek, le gouvernement, des Soviets n'adopte-t-il pas une solution qui ca- drerait avec les thèses communistes et